Troisième billet de la nouvelle rubrique « Piqûre de rappel » avec cet article publié dans Le Monde – Économie le 8 février… 2010 !
J’ai l’explication : https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-saveur-avec-les-toques-en-drome-ardeche/drome-ardeche/circuit-bleu-cote-saveurs-avec-les-toques-de-drome-ardeche-102
163 réponses à “PIQÛRE DE RAPPEL : La dette est-elle un boulet ou un prétexte ?”
Tellement facile de faire des dettes , ce n’est pas interdit , au contraire , c’est encouragé.
Il en est autrement des bénéfices qui sont totalement encadrés.
Il faut mettre en place une réglementation identique sur la dette comme sur les bénéfices.
Exemples : Un impôt sur toute perte au bilan supérieur aux taux fixé pour les bénéfices.
Un encadrement de l’administration des impôts sur la délivrance d’un crédit , sa garantie , son remboursement.
Une extension du pouvoir des hypothèques , non seulement dépositaire du contrat d’engagement , mais actif sur le recouvrement et controleur du recouvrement.
Il est totalement anormal de laisser manipuler des populations sur de l’endettement long terme ou court terme à des taux d’usure , avec des évolutions de marché non encadrées , avec des monnaies différentes , avec des amortissements impossibles et de la spéculation ou déspéculation sur le prix emprunté.
La culture du crédit long terme et de ses variables doit être enseigné dans les écoles.
il doit être impossible d’annuler une dette si les conditions de sa délivrance ont été bien encadrées.
Vous allez assister prochainement à la chute vertigineuse des prix immobilier rendant les remboursements impossibles.
Les dettes des entreprises doivent faire l’objet de controles par les hypothèques mensuellement et dans l’entreprise.
Les dettes interentreprises de l’ordre de 1600 milliards en france doivent faire l’objet d’un controle mensuel , les interpaiements doivent revenir à l’équilibre de 2 jours.
Aucune facture ne peut être laissée impayée plus de 2 jours.
Par dérive on assiste aujourd’hui au fait que le banquier gagne plus que l’entreprise en assurant le financement de la trésorerie , c’est inadmissible.
Le banquier doit être éjecté de la trésorerie court terme des entreprises.
Et encore , et encore………..
Il faut établir des tribunaux de la déspéculation.
Vous n’avez jamais de bénéfice qui circule , chacun garde son bénéfice , alors que les dettes chacun veux se les refiler , pourtant une dette c’est de l’argent , çà vaut autant qu’un bénéfice , çà vaut même plus qu’un bénéfice , puisque vous pouvez faire ce que vous voulez avec celui qui ne la paie pas.
Il faut vraiment introduire une culture de la dette et un encadrement très serré.
De là viennent tous les problèmes du monde.
En effet la dette est sans limites.
J’ajouterais que les salaires devraient être payés chaque jour et que les commissions sur chiffre d’affaire des commerçants par carte bancaire devraient être interdites.
Encore une couche ………
Plus qu’un bénéfice qui lui est appréhendable et physiquement visible , une dette doit faire l’objet d’un soin comptable particulier qui n’existe actuellement pas.
Chaque dépense doit faire l’objet d’une attribution dans la dette globale de l’entreprise , attribution entre délai , investissement , fonctionnement , remboursement , une dette devant pouvoir être gagée , elle représente un capital investi pour la transformation en bénéfice , faire l’objet d’une publicité entre tous les opérateurs de l’entreprise et les banquiers devraient y être formés , ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui.
il suffit de voir leurs réactions idiotes aux encours , découverts etc…….
Les notations des entreprises ne devraient pas se limiter aux incidents de paiement , mais savoir pourquoi il y à incident de paiement , l’expliquer etc………..etc……
Encore une couche……
La dette est un instrument formidable bien supérieur au capital.
La dette est un instrument de vie , d’avenir , elle est pour la jeunesse et fait le pont entre générations.
Les jeunes empruntent aux vieux.
Le capital est un instrument de mort.
La dette doit être saisonnalisée , annualisée et surveillée selon les saisons et années jusque son terme de remboursement.
Bien géré un investissement long terme à 7% de revenu ne coute rien , zéro, nada , mais bien géré.
La dette dit on est un instrument de confiance…….NON.NON………NON si la dette est parfaitement circonscrite elle n’a nul besoin de la confiance , la confiance est la religion des imbéciles.
Une dette vaut bien plus qu’un capital puisque les intérêts se décumulent alors que les intérêts d’un capital se cumulent.
Formez des professeurs de la dette.
Transmettez des dettes en héritage , organisez l’héritage de la dette et vous pourrez conquérir le monde , sans limiter dans le temps , c’est ce qu’on fait les états unis en vendant leurs dettes au monde , ils ont conquis le monde , gratuitement.
ALORS LA DETTE …..OUI….OUI… MILLE FOIS OUI….MAIS BIEN GEREE. ATTRIBUEE.
La dette oui, le capital, non et l’eau ferrugineuse, non plus!
Encore une couche, svp, c’est si bon….
Voilà une question d’actualité brûlante. A la veille d’annonces en matière de budget, c’est un débat qu’il convient de porter en place publique. L’article de Paul, écrit voici plus d’un an et demie posait déjà clairement les termes du débat. Sommes-nous en présence d’une démarche visant à préparer les opinions à de nouveaux plans d’austérité, comme cela semble se dessiner aujourd’hui à l’échelon Européen? ou bien le poids de la dette les justifie-il véritablement ?
Le pavé dans la mare, lancé hier dans le monde par Jl Mélenchon, et qui vise à contester le mode de calcul de la dette sur le PIB mériterait d’être soit réfuté, soit validé. Simplifie-il les termes du débat ou les clarifie-il au contraire. Pour l’instant, on a un peu l’impression que toutes les grenouilles regardent ailleurs…
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/08/23/pour-jean-luc-melenchon-c-est-tout-le-systeme-qui-est-en-crise_1562388_823448.html
L’intégralité de l’entretien est en page 12 du monde du 24 aôut 2011
Selon Philippe Cohen, journaliste économique, sur le site de Marianne 2, il les clarifie.(lire AAAphatie retrouve son triple A)
« La dette est-elle un boulet ou un prétexte ? »
Pour qui?
Je vote « prétexte » : elle naît du forex, la base de la financiarisation, et sert d’argument pour libéraliser encore plus: les politiques se sont mis en situation de devoir s’endetter : on culpabilise les populations en rejetant la faute sur leur « goût du confort ou de la fraude ».
Sous la droite : +de dettes par ristournes fiscales, sous la gauche, + de dette par soutien à la consommation.
Auprès de qui la dette? Qui récupère les « relances »?
Les pays du tiers monde, la dette « boulet ou prétexte ».
Là je sais : les deux!
Une faillite sous la concurrence avec les pays riches? Un prêt, une restructuration, des privatisations. Pas content? n’a qu’à couler. Se retire du marché international : blocus, embargo, et bombardements si possible (cad si richesses sur place).
Euh… en fait, pour les autres pays, je vote aussi les deux…
– Alors? Alors ? Que disent les citoyens ?
– Par la Sainte Mère de Notre Seigneur, ils restent cois.
Que Dieu m’assiste, ils n’ont pas dit un mot,
Mais en statues muettes, se dévisageaient, pâles comme la mort.
Shakespeare, Richard III
Al Pacino et Kevin Spacey – Manipulation, couronnement, infâmie… et chute finale.
Toute la séquence est brûlante d’actualité.
Merci pour ce lien. Admirable.
Budget 2011 – A quoi servent vos impôts ? :
-Enseignement et recherche : 87 milliards ;
-Collectivités territoriales : 58 milliards ;
-CHARGE DE LA DETTE : 45,4 MILLIARDS ;
…-Défense : 37,4 milliards ;
-Union européenne : 18,2 milliards ;
-Sécurité : 16,8 milliards ;
-« Solidarité, insertion et égalité des chances » : 12,4 milliards ;
-Gestion des finances publiques et des ressources humaines : 11,7 milliards ;
-Travail et emploi : 11,6 milliards ;
-« Ecologie » et « développement durable » : 9,5 milliards ;
-Ville et logement : 7,6 milliards ;
-Justice : 7,1 milliards ;
-Autres missions : 40,7 milliards.
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Dépenses totales : 363,4 milliards.
Recettes totales : 271,8 milliards (dont 130,9 milliards de TVA, 52,2 milliards d’impôt sur le revenu et 44,8 milliards d’impôt sur les sociétés).
Soit un déficit de 91,6 milliards…
Conclusion : on dépense quatre fois plus pour nourrir les rentiers (petits et grands) que pour le travail et l’emploi… six fois plus que pour construire des logements sociaux… six fois plus que pour la justice, etc…
Quant à la fiscalité…
on voit bien que la charge de la dette si elle est énorme doit être attribuée partiellement aux porteurs mais aussi que d’énormes économies sont à faire ailleurs.
Comme quoi le battage médiatique sur la dette est un prétexte .
Dépenses totales : 363,4 milliards. PIB ~1700 milliards. Budget de l’état français = 22% du PIB français. Comparaison : état fédéral américain : 25% du pib américain.
détail :
-Enseignement et recherche : 87 milliards (60,505 milliards d’euros au total pour l’éducation nationale. Soit, en gros 360 euros par mois par élève, privé et public et université compris mais sans tenir compte des pré-primaires : un peu moins en fait) ;
-Collectivités territoriales : 58 milliards ;
-CHARGE DE LA DETTE : 45,4 MILLIARDS (les taux vont varier, pas vers le bas, et les conséquences de la « crisounette », maturité des dettes de sept ans, arrivent en 2014-2015. A vos maillots!) ;
…-Défense : 37,4 milliards (9900 euros par mois et par soldat (hypermatos compris)) ;
-Union européenne : 18,2 milliards (dont 12 en gros nous reviennent sous forme de subventions. le plus gros pour l’agriculture productiviste) ;
-Sécurité : 16,8 milliards ;
– »Solidarité, insertion et égalité des chances » : 12,4 milliards ;
-Gestion des finances publiques et des ressources humaines : 11,7 milliards ;
-Travail et emploi : 11,6 milliards ;
– »Ecologie » et « développement durable » : 9,5 milliards ;
-Ville et logement : 7,6 milliards ;
-Justice : 7,1 milliards ;
-Autres missions : 40,7 milliards.
on dépense quatre fois plus pour nourrir les rentiers (petits et grands) que pour le travail et l’emploi… six fois plus que pour construire des logements sociaux… six fois plus que pour la justice.
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Recettes totales : 271,8 milliards (dont :
-130,9 milliards de TVA (la consommation, en moyenne 180 euros par mois par consommateur)
– 52,2 milliards d’impôt sur le revenu (soit en gros et en moyenne 6,7% des revenus)
-et 44,8 milliards d’impôt sur les sociétés. (dépenses fiscales envers les entreprises selon cours des comptes ~170 milliards d’euros (10% du PIB. 47% du budget. 400 euros par salarié déclaré en france. Un rmi « universel ».))
« d’énormes économies sont à faire ailleurs. »
Où?
« Comme quoi le battage médiatique sur la dette est un prétexte . »
Sur quel sujet?
Dans le même registre. Je viens d etomber sur cette ancienne video:
http://www.rtl.fr/emission/l-invite-de-rtl/voir/jean-pierre-raffarin-senateur-ump-de-la-vienne-et-ancien-premier-ministre-invite-de-rtl-7-juillet-2011-7700754502
En substance:
« Le chef d’Etat était élu par l’avis des électeurs. Désormais il est choisi par les électeurs ET les créanciers ».
On est OU, là????
Un élu, qui plus est ancien premier minstre, ne devrait même pas avoir le DROIT de tenir de tels propos. C’est un acte de SEDITION. Rien de moins.
Quelqu’un pour lui rappeler que la souveraineté, et celà fait partie du concept, ça ne se partage pas? Que par définition elle est UNE et INDIVISIBLE, absolument SIMPLE, au sens de « non composée »? Sa souveraienté, le Peuple français ne la partage pas. Quand bien même le voudrait-il qu’il ne pourrait pas le faire. Car alors, comme le dit très justement Rousseau, il n’y aurait plus un peuple mais DEUX peuples.
Ceux qui prétendent exercer une part de cette souveraineté, et qui ne sont pas la communauté politique, sont, au sens strict, définis comme ses ennemis.
Il aurait pu dire, bien sûr, que conserver sa souveraineté est une bataille de tous les jours, requiérant la mobilisation de certaines ressources (comme une certaines forme d’indépendance énergétique, une armée, un service de renseignement, des forces spécales opérationnelles…), ou que faute de pouvoir contrôler ses créanciers il est bon de contrôler l’encours de sa dette. Après tout les grecs ont échoué sous cet angle stratégique. Mais ce n’est pas ce qu’il a dit. C’est scandaleux!
Au lieu d’en tirer la conséquence: « la maîtrise de l’emission de crédits (non pas le fait de « battre monnaie ») est un élément indissociable de l’exercice de la souveraineté, la condition sine qua non d’un peuple libre, et notre souveraineté est menacée parce que nous ne l’avons pas compris assez tôt », ce séditieux en conclue « abandonnons l’idée de souveraineté ». C’est scandaleux
Cela étant, il n’est pas seul dans son délire, puisque je je me souviens que Mme Alliot-Marie avait le plus naturellement du monde osé une sortie du même genre au cours d’un entretien avec Mr Ardisson, « créanciers » étant cette fois remplacés par « parlementaires éde je ne sais où » (même pas le Parlement européens!), confondant la mission d’un élu du peuple avec celle de sa diplomatie, aliénant ipso facto la souveraineté du peuple.
Le problème, c’est que PERSONNE ne comprend plus les fondements politiques et moraux de note constitution politique (au sens de ce qui « constitue », « vertebre » la communauté politique), ni son articulation avec les rôles institutionnels, les fonctions pratiques, dévolus aux uns et aux autres. Chaque institution, chaque représentant de ces institutions en fait pour ainsi dire « à sa guise », s’autorise à réinterpréter son rôle, selon les intérêts court-termistes ou l’idéologie à la mode du moment (« pragmatisme » et autres niaiseries de communicant), sans aucune hauteur de vue, sans aucun recul historique, sans voir que l’agencement de l’ensemble n’est pas seulement le produit du hasard des circonstances historiques, mais surtout le fruit du bons sens et d’analyses murement réfléchies (ce n’est donc pas non plus l’expression d’un simple modus vivendi, c’est à dire d’un rapport de forces à un moment donné, comme le voudraient certains, qui se facilitent la tâche).
Si les citoyens connaissaient non pas seulement leurs droits, mais les tenants et les aboutissants de leur constitution, c’est à dire la Loi fondamentale, JAMAIS ce genre de propos n’oserait être tenu en public (il faut dire à la décharge des citoyens que ce n’est point par hasard mais par une volonté délibérée que les cours d’éducation civique furent confiés non aux professeurs de philosophie (politique) ou aux professeurs de droit (constitutionnel) mais aux professeurs… d’histoire. No offense, comme on dit, mais pour comprendre quelque chose au concept de souveraineté, il vaudrait mieux étudier les textes de St-Just, de Robespierre, de Rousseau, et de leurs critiques).
Toujours aussi pertinentes vos interventions. Je pourrai ajouter que même les profs de droit ne sont plus ce qu’ils étaient, gangrené qu’est ce corps par la mode « tout commercialiste » au détriment du sens politique intelligible.
@Antoine Y
Allons allons ! « Ennemis » ! Tout de suite les grands mots, petite mélodie schmittienne en sus, comme vous y allez…
Imaginez que ces créanciers, et ce en proportion de la dette publique, soient très majoritairement issus du « peuple national et citoyen » – comme au Japon ou à une moindre échelle en Italie – et qu’ils constituent tous ensemble et chacun avec sa propre créance une part importante voire majoritaire de cette communauté politique nationale souveraine, on fait quoi ? La guerre civile contre « l’ennemi de l’intérieur » ?
Si une bonne partie du peuple français, par l’entremise de ses mandataires de la bancassurance nationale a préféré les les taux plus alléchants des dettes exotiques à la bonne vieille OAT franco-française, que ce peuple là ne s’étonne pas de se sentir quelque peu dépossédé de son énigmatique « souveraineté nationale ». Non ?
Pour un libéral, une reconnaissance de dette d’un État souverain vaut largement un traité international, qui s’impose bel et bien, lui, et même constitutionnellement, à la souveraineté nationale comme à celui qui est en charge de faire respecter ces traités, le chef de l’État… Pas plus mais pas moins non plus. Et, on est d’accord j’imagine, un traité ou une alliance, ça peut se violer ou se briser. C’est juste un acte politique, éventuellement bien sûr avec déclaration de guerre à la clef…
Et le Raffarin et sa raffarinade, votre version n’est pas exactement fidèle à ce qu’il a dit puisque ses mots exacts sont :
« Dans le passé l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur, l’avis des électeurs. Maintenant l’élection présidentielle dépend de deux facteurs, l’avis des électeurs et l’avis des prêteurs. Notre pays est endetté comme les autres pays endettés. Pour que notre pays marche, il faut que certains lui prêtent de l’argent. Et ces « certains » ce sont des fonds de pension, ce sont des retraités, ce sont des acteurs mondiaux,ce sont surtout des acteurs hors de France. Ces acteurs là, ils ont leur avis sur l’économie française… »
Et les créanciers français, ils ont pas leur « avis » sur la politique économique grecque, espagnole ou italienne ? Et le Marchés ne se chargent-ils pas de le claironner, cet « avis » ? C’est pas ça la « convergence européenne » comme elle s’instaure dans les faits, ainsi que schématisée par Raffarin ?
ces gens ne sont pas mes mandataires.
on fait quoi?
faut surtout pas les spolier ces braves bêtes, qu’ils le gardent leur argent et qu’ils s’étouffent avec. mais pas tout l’argent non plus 😉
alors on fait quoi?
quelques exemples retentissants de justice? puis on rectifie le tir façon jorion avec les autres devenus plus conciliants à la négociation?
notez, tout cela dans le cadre institutionnel et à moindre frais, sauf peut-être les frais de rapatriement des quelques, hélas arbitrairement désignés, qui s’imagineraient laisser passer l’orage sur leurs plages favorites.
un peu de justice vigneron, ce serait bel et bon, si vous n’en convenez pas, de quoi convenez vous?
Un état où la liberté d’agir et de décider est fonction des créances ou de la richesse monétaire possédées n’est pas une démocratie.
Si pour atteindre enfin une démocratie véritable les créanciers français, et les autres, doivent perdre leur pécule (acquis sans justification pour les gros, et placé sans discernement pour les petits), ainsi soit-il.
Le pouvoir d’exercer ses droits et de remplir ses devoirs de citoyen devrait être garanti par naissance.
De même les métiers contraignants devraient être bien mieux rémunérés que les métiers passionnants.
@vigneron,
Faudrait quand même que Raffarin fasse un dessin, je comprends pas, comment les prêteurs qui ne sont pas citoyens français (c’est à dire environ 60% des prêteurs) font ils en sorte que l’élection présidentielle française dépende de leur avis?
Plus loin, il dit que ces prêteurs étrangers ont leur avis sur l’économie française.
Il y a quand même une petite différence entre les deux, ne trouvez vous pas?
@Alain V,
Bien d’accord avec vous.
La justice française devrait questionner Mr Raffarin:
– qu’avez vous voulu dire par « Maintenant l’élection présidentielle dépend de deux facteurs, l’avis des électeurs et l’avis des prêteurs. »?
– comment les prêteurs étrangers font ils en sorte que l’élection présidentielle dépende de leur avis?
Lapsus révélateur ou sénilité précoce?
en quoi flatter les bas instincts, calculer sur la peur du manque, profiter de la crédulité d’une bonne partie de l’énigmatique peuple français engage l’ensemble de l’énigmatique peuple français?
sauf à affirmer que c’est le porte-feuille qui fait le poids du citoyen.
-pourtant quand il s’agit d’aller guerroyer… peu de fils de riche…
-pourtant beaucoup de gens respectent la loi pour la tranquillité du grand commerce… rarement récompensés bien au contraire…
je ne vois pas en quoi ceux qui ont mis en place les conditions pour abuser de cette crédulité ne seraient pas réprimandables. finalement les acteurs ‘mondiaux’ ne le sont que par défaut, par vide juridique, et par conséquent peuvent se permettre de ne respecter en dernier recours que la justice de la nation la plus puissante. le reste n’est que théâtre.
Très bien Vigneron.
Les épargnants, et les créanciers qui détiennent de la dette française, ce ne sont pas LE peuple français. Celà vaut aussi des « travailleurs », qui ne sont pas non plus LE peuple, et qui ne détiennent aucune part de souveraineté.
Si les uns ou les autre s’expriment à ce titre, ils ne s’expriment pas comme des citoyens, puisque leurs opinions sont alors motivées par des caractéristiques d’ordre privées. Au as où je me serais mal fait comprendre, il en va des différences de fortune comme des différences ethniques/raciales.
La citation complète ne change rien à ce que j’ai dit:
Que des personnes privées, quelle que soit leur nationalité, puissent être avantagées ou desavantagées quant à tel ou tel choix de politique économique, c’est une chose. Cela concerne des individus séparés appartenant à la société civile internationale (car la société civile, au fond, n’a pas de frontières politiques);
Mais justement, une/la société civile n’est pas un peuple (si c’était le cas C. Shmitt aurait raison et le libéralisme politique ne vaudrait strictement rien en tant que régime/mode de gouvernement).
Que ces personnes privées puissent avoir un avis, en tant que personnes privées, c’est évident. Mais en tant que citoyen, ces personnes sont politiquement tenues de s’exprimer sous l’angle exclusif de leur identité publique (qui est commune à chaque citoyen, ce en quoi ils se tiennent mutuellement pour des « égaux »), et cet aspect de leurs finances personnelles n’a pas lieu de s’exprimer.
Quand elles se soustraient à ce devoir politique, elles rompent avec la communauté, et sapent les bases de l’association politique. En fait, à ce moment précis, il y a déjà deux peuples (voire plus… un par créancier?). De même que les différences ethniques et religieuses n’ont pas leur place, de telles considérations de finances personnelles n’ont également pas leur place dans la constitution de la souveraineté du peuple. En fait, il suffit d’imaginer que l’on vote en représentant les intérêts d’un citoyen dont on ignorerait quasiment tout ( son âge, son genre, ses croyances, sa position dans l’échelle sociale, etc etc… et non pas sa petite personne!).
C’est ainsi que se constitue une volonté réellement générale, qui n’est pas un aggrégat de volontés particulières. C’est comme celà que l’on distingue un énoncé qui a force de Loi d’un énoncé qui n’a pas force de Loi (quand bien même aurait-il été adopté conformément aux procédures qui vont bien…). I
C’est là le prix à payer pour un peuple libre. Ceux qui refusenr de payer ce prix, par ignorance ou de façon délibérée, exercent une action dissolvante sur la souveraineté de la communauté politique, et menacent cette liberté chèrement payée par les autres. Au sens strict, il s’agit bien de sédition. Ceux qui menacent la souveraineté d’un peuple, sa liberté, sont ses ennemis, C. Schmitt ou pas C. Schmitt.
Imaginons que chaque citoyen français détienne exactement la même part de crédit, et qu’aucun étranger n’en détienne ne serait-ce qu’une part. Même dans ces conditions, les propos tenus resteraient absolument inqualifiables, car il s’agit d’une confusion grossière entre la figure du citoyen, qui est un concept normatif/moral et celle d’un individu, d’un membre de la société civile détenant de la dette française. Pire qu’une confusion, il s’agit d’une tentative de corruption pure et simple du statut de citoyen, qui est un concept normatif/moral, et, de la bouche d’un élu de la nation il s’agit au mieux d’une insulte, au pire d’une trahison.
Pour ce qui est des grecs. Leurs dettes ne valent pas plus que n’importe quel traité international ou que n’importe quel accord de partenariat militaire stratégique entre deux Etats. C’est à dire, stricto sensu: RIEN. Puisque les Etats ne sont les uns pour les autres que des bêtes sauvages. L’ultima ratio en la matière, c’est la souveraineté du peuple, et l’usage des armes (financières, militaires, informationnelles…). Ce qui me laisse penser qu’en plus d’être un séditieux, ce monsieur est un lâche.
bonsoir
et je recommence une énième fois; avec un texte déjà ancien qui déjà expliquait la chute des civilisations..
– ….les membres de la société sont unis par un commun accord sur l’organisation et les buts sociaux ; les relations individuelles et politiques sont stables et acceptées, la disposition du pouvoir révèle diverses possibilités de contribuer au bien-être de la société. Par opposition les périodes « critiques » sont marquées par l’écroulement du consensus et par la désintégration de la société en fragments dissidents et hostiles les uns vis à vis des autres. Le statut est remis en question, les relations s’enveniment et, dans la lutte qui s’ensuit pour le pouvoir, les qualités respectives des classes en conflit et des individus sont oubliés…….une civilisation qui se désintègre est le théâtre de deux intrigues différentes qui se jouent côte à côte. Tandis que la minorité dominante répète sans changement et inlassablement sa propre défaite, de nouveaux défis appellent inlassablement de nouvelles réponses créatrices de la part des minorités ….-A. TOYNBEE « a study of History »
Reste à trouver les minorités créatrices .. … qui finiront par surgir (optimisme)… .. après… mais Toynbee n’avait pas prévu le problème supplémentaire actuel de l’épuisement des ressources!!! (pessimisme)
Chris
on suppose qu’entre conserver la souveraineté ou leur voiture de fonction, il n’y a pas photo
Le boulet , ce sont les prêteurs inconsidérés et qui ont les moyens de l’être .
Le prétexte pour s’en débarasser : la dette .
Pour remettre les compteurs à zéro et rendre la dette ( qui est toujours une perte de liberté ) moins facile .
C’est la condition à mettre pour rembourser la dette ( ce qui est une exigence morale sans laquelle il n’est pas de société possible ).
Autrement dit répondre aux riches qui veulent qu’on les taxent un peu plus sous condition de disparition des services publics : on ne paiera nos dettes à vos semblables que si votre corporation disparait par confiscation des biens matériels ou scripturaux s’il le faut .
Ou pire .
Sur qu’au terme de ce bras de fer chaque « camp » aura réappris le sens de l’épargne et de l’endettement « raisonnable »
LA DETTE est la nouvelle religion .(UN succès au un hit parade des crédules)
Si je suis publier je vous dirais pourquoi .
j’attends.
pourquoi alors?
Parce que Rothschild, loi de 1973, blablabla. Sujet évoqué 30.000 fois déjà.
J’ai du raté l’épisode parce que je n’ai pas encore vu le sujet énonce ici malgré mon attention toute recente aux evenements sur le blog 🙂
Si vous pouviez me trouvez un lien vers un article du blog cela m’interesse sinon je creuserais ce soir si je peux.
@ Julien
Il y a eu x commentaires faits sur le blog à ce sujet.
vous etes chanceux je n’ai rien vu depuis maintenant 3mois que je suis le blog de facon plus ou moins reguliere…
La recherche ne me sort rien d’interessant non plus.
@ Julien
Si le sujet vous intéresse vraiment et que vous n’y arrivez pas avec la recherche google, je suis certain qu’il y a des milliers de sites qui en parlent.
Damned!!! mais oui c’est bien sur!!!
Si vous avez raté un épisode: de par la loi de 73, en France, l’Etat ne peut plus s’endetter directement auprès de la Banque de France. D’où des intérêts à payer, qui représenteraient à force de toutes ces années, une somme plus que conséquente (de l’ordre de l’endettement actuel?).
C’est en tout cas l’argument « expliquant la situation », dans certains milieux…
Pour moi? Même si c’est « gênant », cela n’explique pas tout.
Le problème avec le calcul qui a été fait, notamment exposé dans un livre et sur un autre blog, c’est qu’il part de l’hypothèse que la banque de France aurait pu continuer à financer les administrations publiques à 0% tout en maintenant le Franc (de facto flottant et sans contre partie or depuis l’abandon de Bretton Woods en 71) dans le serpent monétaire européen entre 72 et 78 et par après dans le système monétaire européen entre 79 et 98 sans que rien ne lui arrive.
C’est évidemment une hypothèse complètement irréaliste, mais bon, visiblement ça ne dérange pas ceux qui la font.
Le seul moyen par lequel la France aurait pu éviter la loi Pompidou Giscard de 73 aurait été de retirer le Franc du système monétaire international des changes flottants, ne jamais intégrer le serpent monétaire européen ni le système monétaire européen, c’est à dire la non convertibilité du Franc en monnaies étrangères et prendre une voie radicalement différente (laquelle? bonne question!). Que serait il advenu à la France, impossible à dire, mais penser qu’on aurait pu se dispenser de la loi de 73 tout en restant dans le système des changes flottants alors que des lois similaires existaient déjà dans d’autres pays (notamment, on s’en doute, aux états unis, le federal reserve act section 14b) et qu’il était évidemment absolument impossible de donner confiance en une monnaie papier (c’est à dire sans aucune contre partie or ou autre bien physique) sans interdire la monétisation directe des dettes de l’état.
J’ajoute que la notation de la dette des états à repris en 1975 , elle était interdite depuis la fin de la crise de 29.
L’intérêt de la notation c’est de pouvoir assurer aux crétins qu’ils reverront leur argent à condition d’investir suivant des critères objectifs : AAA BBB CCC (facile et simple comme bonjour)
Habituellement les crétins sont méfiants et préfèrent garder leur argent, ce qui pose un certain nombre de difficultés aux états impécunieux.
L’abandon de l’étalon or n’étant pas communément entré dans les moeurs l’emprunt Giscard fut indexé sur l’or. Au lieu d’en tirer les conséquences et d’adopter un train de vie raisonnable l’ on a préférer laisser filer l’inflation, puis dans l’impasse laisser filer la monnaie.
Les agences de notations ne servent à rien, faut il vingt ans pour s’apercevoir que le système bancaire japonais fonctionne avec des taux à 0% depuis qu’il est tombé en faillite dans les années 90? Est il étonnant que les épargnants japonais en se finançant à des taux ridicules aient été place cet argent sur les marchés extérieurs aux taux plus élevées, entrainant des mouvements de capitaux invraisemblables dés que le cours du yen subissait des variations?
37 ans de déficit ont imprégné tellement la mentalité des politiques que l’on en vient a présenter des plans d’économies de 10 Mds alors que le déficit est de 90 Mds.
Je n’ai pas vu de projets de réduction des budgets de campagnes pour la présidentielle de 2012, le rabot ne passe donc pas partout.
Les contribuables ne sont pas inquiets à l’idée de payer plus d’impôts, ils sont inquiets parce qu’ils pensent que cet argent sera encore une fois dépensé en pure perte.
Il faut donc aller voir votre député et votre sénateur et vos élus locaux qui vont voter ces budgets, derrière l’écran de fumée de la présidentielle , il y a en ce moment une campagne sénatoriale qui implique vos élus locaux en tant que grands électeurs, il y a également la campagne des législatives qui est bien sûr d’ores et déjà démarrée.
C’est le moment de questionner posément et fermement les choix que vous soutenez.
L’expression nationale doit s’appuyer sur les députés, et ces derniers ont besoin de votre soutien pour faire remonter auprès des appareils et des technostructures la volonté du peuple.
Ce budget n’est pas encore voté, d’autre part rien ne dit qu’il sera accepté par la commission européenne car si le ridicule ne tue pas, il n’est pas certain que notre pays soit en capacité de mettre en oeuvre une politique fiscale autonome. C’est le premier budget estampillé traité de Lisbonne.
Nous ne sommes donc pas au bout de nos surprises d’ici le dernier remaniement avant les présidentielles.
Merci chris06 pour vos lumières. Cette mesure me paraît ainsi bien plus compréhensible.
ZEBULON:
J’ai même entendu Pécresse nous expliquer que ramener le déficit à 3% permettra de réduire la dette !
@ Chris06
Une monnaie nationale sans flottement ni spéculation qui ne serait convertible qu’en une monnaie d’échange internationale strictement réglementée ferait l’affaire.
Des gens ayant les moyens de prêter à un état ne sont pas assez inciter à entreprendre par eux-même.
Un état créant sa liquidité, et ne risquant pas de la voir détournée par « les marchés », peut aisément la récupérer par les taxes et impôts.
Il ne reste plus qu’à organiser une solidarité descente entre états.
Évidemment, plus de compétition internationale, donc plus de gagnant.
Après guerre, fort de leur supériorité et de l’appuie d’intérêts privés, les USA ont rejetés les propositions de Keynes. Bientôt, nous allons tous en payer le prix.
à Chris06,
Pourriez-vous préciser ceci pour quelqu’un qui ni connaît pas grand chose s’il vous plait ?
Merci par avance de votre sollicitude.
Retour en force de Wikileaks:
Etonnant comme ‘timing’ non?
WikiLeaks avait perdu de son souffle, depuis plusieurs mois. WikiLeaks annonce que 35.000 nouveaux câbles sont en passe d’être publiés. Sur les 250.000 câbles diplomatiques américains dont WikiLeaks avait promis la diffusion, moins de 20.000 ont été publié à ce jour, huit mois après le début du “cablegate”, officiellement lancé le 28 novembre 2010. Parmi ces nouveaux câbles, WikiLeaks annonce 4.000 câbles concernant des échanges diplomatiques concernant Israël.
http://blog.lesoir.be/wikileaks/2011/08/24/wikileaks-publie-35-000-nouveaux-documents/
Sauf que toutes les données collectées par Wikileaks ayant trait à Bank Of America ont été détruites (ainsi que d’autres concernant l’Allemagne). Encore plus étonnant.
http://owni.fr/2011/08/23/les-confusions-dun-dissident-de-wikileaks/
« Dans une interview au « Figaro » ce matin, Alain Minc, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, juge qu’il faut « aligner l’imposition du capital sur celle du travail. Il est n’est pas normal que le premier affiche un écart de 16 % avec le second (IR+CSG) ». « C’est un axe général que nous avons en tête », indique-t-on à l’Elysée. « Sa traduction concrète peut prendre différentes formes », précise-t-on. L’une d’entre elles serait un relèvement des prélèvements sociaux sur le capital, actuellement établis à 12,3 %. »
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201584677280-l-elysee-songe-a-rapprocher-taxation-du-capital-et-du-travail-209543.php
Oui oui, vous avez bien lu. Etonnant non?
Vicom(p)te de Noailles, sors de ce corps d’Alain MInc!!!!
Vous y croyez? Nous sommes à quelques mois des élections…
Pendant ce temps,
Des bavards se demandent s’ils doivent faire réparer leurs sandales, en acheter des neuves ou marcher pieds nus.
Des riches deviennent chaque seconde plus riches et décident de donner quelque argent aux déshérités, à la sortie de l’office, espérant, en faisant mine de s’appauvrir, devenir plus riches encore.
Des keynésiens se demandent quels trous creuser pour pouvoir les reboucher alors qu’il faudrait réparer tout ce qui a été détruit,
Des électeurs désemparés se demandent pour qui ils pourront voter et même s’ils voteront et à quoi ça sert ?
Pendant ce temps la Terre continue de tournoyer dans l’espace infini.
Je dois admettre que tout continue.
Mais demain ?
Et Marlowe ? Deviendrait-il philosophe?
Marlowe se voulait humoriste.
Mince alors, c’est raté !
Oh ? Vraiment vraiment infini ? ou juste pas fini ? (ou fini à la p… )
La « déclaration des 16 » prend encore plus de sens à la lecture du dernier paragraphe de l’article.
Est-ce qu’il y a déjà eu dans l’histoire une transition douce entre un pouvoir idéologiquement dépassé et un pouvoir aux idées réellement neuves ?
L’or voit sa cotation s’écrouler -6.38% à 1782.87 dollars l’once!!
Les riches seront un peu moins riche ce soir! 🙂
Sur l’or, une excellente de notre ami à tous Warren Buffet… Trop adORable celle-là :
@ vigneron
Merci pour cette très bonne histoire en effet.
Par contre être milliardaire alors que des gens crèvent de faim, c’est tout à fait logique pour les Martiens. Sacrés Martiens. Sacré Warren.
PS: oui, je sais vigneron, celle-là n’est pas excellente, elle manque d’esprit d’humour, etc.
La distinction est purement sémantique : ceux-là mêmes qui en tirent prétexte, nous en font un boulet, non ?
Ne galvaudons pas l’idée d’unité nationale.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/24/ne-galvaudons-pas-l-idee-d-unite-nationale_1562752_3232.html
La dette pourrait-elle être un piteux stratagème
poudre aux yeux merdique et collier à puces ?
Un prophète et un fou :
http://www.dailymotion.com/video/x9icux_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam
http://www.dailymotion.com/video/x9idj5_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam
Le genre de lecon qu’on apprend que sur les bancs d’écoles pour adulte, qui sont désertées puisque le progrès est un adolescent deshérité …
(Pour ne pas tomber dans une vision manichéenne :
http://www.youtube.com/watch?v=TNYeeglV4n8 )
Fillon, Aubry, Hollande, Borloo : tous dans le piège de la rigueur !
http://eco.rue89.com/2011/08/24/fillon-aubry-hollande-borloo-tous-dans-le-piege-de-la-rigueur-219051
http://www.rue89.com/sylvain-gouz/2011/08/16/reduire-les-deficits-publics-la-priorite-cest-la-croissance-218017
Cut or loose
History suggests that austerity and growth just do not mix.
http://www.economist.com/node/18956566
Bon, eh ben après avoir écouté Fillon,j’ai retenu l’augmentation des taxes sur les clopes l’alcool et les sodas, et en farfouillant, la TVA à 19.6 pour Mickey et la shtroumpfette…( parcs à thème ).je neretrouve pas les 11 milliards annoncés et c’est pas les bricoles présentées qui vont faire le compte, qu’en pensez vous?
Ah ! mais vous oubliez la principale mesure, la cœur de pigeon sur le gâteau au yaourt de François Fillon poil au fion ! La terrible taxe de 3 % sur les revenus supérieurs à 500 000 euros ! Soit, tenez vous bien mon zami ! 15 000 euros ! oui ! vous avez bien entendu, 15 000 euros, bien plus d’un smic annuel quoi, en sus confisqués par la spoliation fiscale pour un honnête travailleur qui se décarcasse pour se faire un petit million d’euros dans l’année…
Une super tranche de cake à 44 % pour les plus de 500 000 euros annuels quoi… Révolution fiscale.
Vigneron, je pense que cela aussi va te faire réagir :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/24/le-patronat-regrette-que-l-alimentation-soit-taxee-comme-le-tabac-et-l-alcool_1563114_3234.html
« »Nous ne voulons pas rentrer dans une polémique entre les produits bons ou pas bons pour la santé et qu’on les taxerait en fonction de cela, a-t-il poursuivi. Nous sommes conscients de la nécessité de participer aux efforts collectifs, mais nous ne voulons pas que cette mesure soit prise en fonction des aspects nutritionnels du produit. » »
J’espère que ton vin ne s’accorde pas avec les hamme-burgueurs, car il va se faire doublement taxer…
Ha…
Il parlait de boissons sucrées…
Donc, OTANement votre, le coca sera épargné.
Va falloir que nous trouvions un qualificatif circonstancié à un dirigeant de pays européen et je pense qu’il serait souhaitable d’insister sur l’aspect corruption. Ca re … et quelque chose. Finition en tionne. Ca sonnerait bien.
Mais alors les riches vont fuir…
Tous les trucs sur le chantage est en train de devenir légèrement erroné. – » vous comprenez si j’fais ça, y vont choisir la qualité, partir vers le mieux disant fiscal, et moi j’veux pas » etc… (à dire avec le ton d’un bateleur de foire ou d’un vendeur à l’arrache)-
En définitive, il en aura trahi un max, même « eux ».
@ Vigneron
Je crois que les 3 % c’est uniquement sur ce qui dépasse 500 k€.
Par exemple, un revenu de 600 k€ /an aurait à payer un surplus de seulement 3000 €.
@argeles39
C’est exactement ce que je dis.
Soit 15 000 euros de taxe en sus pour un revenu de 1 million d’euros, soit un taux marginal d’imposition qui passe de 41 à 44 % au-delà de 500 000 euros, et un impôt sur le revenu qui passe théoriquement, dans ce cet exemple là et grosso-modo, de 410 000 à 425 000 euros, soit une augmentation de 3,66 % seulement de l’impôt à payer. Capito ?
@ Vigneron
Capito ?
Oui, j’avais lu trop rapidement votre message.
D’accord avec vous. On en est encore dans le ‘faire-croire’. Quand va-t-on réellement nous faire connaître les mesures qui vont vraiment rapporter les 11 mrd annoncés ? Je crains que ce soit un peu plus d’austérité pour les petits, sous prétexte de dette.
J-L Mélenchon annonce ces jours-ci dans plusieurs médias dont son blog qu’il est erroné de comparer la dette, remboursable sur 7 ans et un mois, à un PIB annuel. En fait la dette à rembourser annuellement ne serait que d’environ 13% du PIB annuel de la France. C’est déjà beaucoup, mais pas dramatique.
Je suis de plus en plus convaincu que la dette est un prétexte pour faire payer la crise des banques par le petit peuple.
Début d’une grève de 48 heures au Chili.
Des barrages bloquaient mercredi matin plusieurs artères de Santiago, au début d’une grève de deux jours à l’appel du principal syndicat chilien, qui s’ajoute à la forte mobilisation étudiante depuis trois mois. A l’aide de pneus incendiés, des manifestants bloquaient les principales avenues de la capitale chilienne, provoquant des altercations avec les passants, mais ils ne parvenaient pas à paralyser le ville de 16 millions d’habitants. « La circulation n’est paralysée que dans très peu d’endroits, et il y a un peu de retard à cause des barricades », a déclaré le ministre chilien des Transports, Pedro Pablo Errazuriz, qui a assuré que tous les conducteurs de transports publics étaient « à leur poste, grâce à un accord passé avec eux ». Selon le ministre, la situation est « tout à fait normale » dans les trains de la métropole, à l’aéroport de Santiago et dans les ports du pays…
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/155741/debut-d-une-greve-de-48-heures-au-chili.html
Dissy, évitez de reprendre in extenso les dépêches des agences. Un extrait et un lien, pour vous conformer aux conditions d’utilisation des contenus des agences.
Dans le cas contraire, ce sera poubelle. C’est aussi valable pour BA.
Il s’agit d’un extrait …
Il s’agit MAINTENANT d’un extrait parce que vous avez pris la peine de modifier et de mettre un lien.
MERCI !
Oui @dissy, comme @BA aussi.
Les relais d’infos de sites ou d’agences de presse sont moins intéressantes que l’expression des sentiments qui vous soulèvent le cœur dans les aspirations qui vous habitent.
Ainsi, pouvoir partager avec vous votre perception et/ou l’action que vous mèneriez pour accompagner le changement qui est en marche, serait plus profitable à ceux qui vous lisent comme à vous-mêmes.
S’insurger ou se révolter sur le Net en utilisant l’une de ses armes trompeuses – le relai de ce qui fait le feu de l’actualité – c’est s’enfermer dans la position de victime et faire le jeu de ceux-là même et cela-même que l’on combat.
Dans ce combat là, il n’y a pas de concession possible.
Décider d’être acteur du changement, c’est décider – malgré le contexte catastrophique présent – d’être heureux pour et vers la construction du meilleur qui est en train d’émerger, si douloureuse soit cette émergeance.
Non pas d’avoir ou de vouloir avoir raison.
Ce à quoi l’on résiste persiste avec d’autant plus de force.
Comme la jeune pousse de bambou rencontrant une pierre l’empêchant de se hisser vers la lumière, elle opte naturellement pour le chemin de moindre résistance.
Elle choisit le courant de la vie.
La crise que nous vivons actuellement sont comme toutes les crises systémiques, qu’elles soient humaines ou naturelles.
Elles n’ont qu’un seul message et même but : se laisser guider par le courant de la vie car la vie en elle-même, contient tous les possibles.
Là où se porte notre attention, là se dirige notre énergie.
Pour la jeune pousse de bambou rencontrant une pierre, cette dernière n’est qu’une ombre lui obstruant provisoirement l’accès à l’air libre.
Il y a beaucoup de pierres jetées ou enterrées ces derniers temps.
Est-ce une raison pour leur accorder plus d’importances qu’elles n’en n’ont ?
Il y a la connaissance de la situation sans en exagérer les peurs sous-jacentes, justifiées ou non, et les intentions que l’on nourrit pour y remédier.
Cela résume bien tout le travail qui est en train d’être fait ici.
Tout est donc parfait, ne trouvez-vous pas ?
Sam’s a raison.
Dorénavant, les reprises de dépêche ou de liens sans commentaires sur le contenu ne passerons plus. Si les visiteurs veulent lire les fils AFP, ils peuvent le faire sur Google Actualités ou tout autre agrégateur de ces contenus. Cela ne fait non seulement que polluer des fils de commentaires déjà rendus très difficilement lisibles par la profusion de commentaires hors sujet et inutiles que nous laissons bienveillamment passer, mais c’est la plupart du temps illégal, avec des reprises de dépêches AFP complètes, ce qui est contraire aux conditions d’utilisation édictées par l’agence.
Cela concerne évidemment Dissy et BA, mais aussi tous les autres plus occasionnels.
@Julien
certes, certes, mais avouez que les maniaques du lien pourraient, au moins, faire un rapide résumé. Particulièrement agaçant , ce genre de compulsifs(il y a en même ici) qui vous dise:
« et aussi » suis un lien, sans explications, et vous tombez sur un truc complètement nul, sans intérêt.
C’est vraiment exaspérant.
Au moins, avec BA, on sait presque de suite que le lien n’a quasiment pas d’intérêt car toujours annonçant la fin du monde pour l’heure suivante.
La fin de l’Europe des oui-ouistes et des bisounours, pas la fin du monde, nuance (ne lui laissons le plaisir de vous corriger…).
Mais non, Kerjean ! Pas la fin du monde : la fin de la zone euro.
Et ça, ce ne sera pas la fin du monde !
Dans de funestes nœuds… malgré lui, retenu…
http://www.youtube.com/watch?v=t6Z_ZasP0IA
Dire qu’il y a des andouilles qui croient que « célafôtealamoné ».
Essayez de voir mondial, pour une fois. Car la crise EST mondiale. Par injection mondiale de dollars et titrisations.
Maintenant, expliquez-moi pourquoi un paquet de pays se sont rassemblés économiquement. Quitte à filer un coup de pied au cul à l’ocde…???
Si vous n’avez pas constaté cela par nombrilisme idiot, vous allez en effet souffrir et tant mieux.
C’est justement parce que je vois mondial que je dis : « C’est la faute à la monnaie unique ».
Dans aucune autre partie du monde (je dis bien : aucune), 17 Etats n’ont sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
1- En Océanie : 17 Etats de l’Océanie n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
2- En Asie : 17 Etats de l’Asie n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
3- En Afrique sub-saharienne : 17 Etats de l’Afrique sub-saharienne n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
4- Dans les pays arabes : 17 Etats arabes n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
5- En Amérique du Sud : 17 Etats de l’Amérique du Sud n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
6- En Amérique du Nord : 17 Etats de l’Amérique du Nord n’ont pas sacrifié leurs monnaies nationales pour créer une monnaie unique gérée par une banque centrale indépendante.
Il n’y a que nous, en Europe, qui l’avons fait.
Et pourquoi ?
Parce que nous, nous sommes intelligents !
Partout ailleurs, ils sont bêtes !
@ BA
Premièrement, je t’invite à réviser l’histoire des Etats-Unis, qui a priori fait partie « du monde ».
Deuxièmement, évidemment, c’est ça BA, et les problèmes, ils ne sont du coup qu’en Europe, c’est bien connu !
Troisièmement, pour ton info, il y a dans les cartons des projets similaires en Amérique du Sud et en Asie. Sont « bêtes » hein ?
BA, tu es bien plus intéressant lorsque tu mets tes propres commentaires que lorsque tu copie colle des dépêches ou articles.
Ton argumentaire est au poil.
Oui, c’est bien ce que je dis :
les Etats-Unis sont une nation.
Les Etats-Unis ont leur monnaie nationale.
Et les Etats-Unis gardent leur monnaie nationale.
Mais en revanche, les Etats-Unis ne sacrifieront jamais leur monnaie nationale pour créer une monnaie unique avec 16 autres Etats de l’Amérique du Nord, monnaie unique qui serait gérée par une banque centrale indépendante.
Et c’est pareil partout ailleurs.
Et c’est pareil sur tous les autres continents.
En ce qui concerne l’Europe, notre problème est que nous avons voulu faire une monnaie unique, alors que c’était un pari ultra-risqué.
Ce pari ultra-risqué a été perdu.
La monnaie unique européenne est une catastrophe.
@Yvan
Le problème, ce n’est pas la monnaie unique, ce sont ses critères de gestion. Le monétarisme tue (sa propre monnaie, puisque l’Euro est le produit le plus achevé de Chicago) !
@Nicks,
l’euro le produit le plus achevé de l’école de Chicago? Pourquoi donc Milton Friedman, fondateur de l’école de Chicago et du monétarisme, avait il déclaré, à plusieurs reprises, en 1999, que l’euro ne survivrait pas dix ans, et en 2004 et 2005, que « l’euro est condamné d’ici quelques années, il s’agit d’une construction éminemment politique et non économique »?
@Chris06
Sans doute, un point de vue anglo-saxon sur cette fâcheuse tendance du continent à mettre du politique partout, même quand il n’y en presque plus. Mais vous savez bien que l’euro est un produit monétariste et la BCE une vestale quasiment pure (quoique ces derniers temps, il a bien fallu soulever un peu les jupes pour sauver le bébé) . Pour le reste, l’euro a à peine plus de dix ans et est condamné si on ne sort pas de sa gestion monétariste (la preuve, sans achats de dettes par la BCE, ce serait déjà fini), la crise actuelle est là pour en témoigner. Mais Friedmann n’imaginait pas que ses propres théories seraient la cause de la chute éventuelle (car je ne souhaite pas l’explosion de la monnaie unique, mais bien un changement de sa gestion)
@Nicks,
en quoi l’euro est il un « produit monétariste »? En éliminant la flexibilité des taux de changes entre les monnaies nationales c’est plutôt le contraire d’un produit monétariste. C’est bien pour cela que les monétaristes avaient tous condamné l’euro avant sa naissance. Et aussi, vous trouvez qu’augmenter le taux directeur comme l’a fait récemment la BCE ou monétiser moins de 1% de la dette publique de la zone euro (quand la FED, la BoE ou la BoJ ont fait dix à vingt fois plus!) c’est du monétarisme?
@Chris06
Mais ça n’a rien à voir avec le national ou pas national, ce sont les critères de convergences et la gestion de la BCE (bien indépendante) qui suivent le credo monétariste. C’est tout de même inscrit dans les traités…On peut tout de même , sans être anti monnaie unique, dire que l’euro tel qu’il est géré actuellement est une impasse, qui se vérifie, par ailleurs.
@Chris06
Heu vous êtes sûr que vous parlez du monétarisme de Friedmann ? C’est précisément la crispation sur l’inflation de la BCE qui est monétariste et son dégoût de devoir monétiser l’illustre bien. Je suis une bille en économie mais j’avais l’impression d’avoir compris un truc voyez…
@Julien Alexandre
Les Etats Unis c’est différent !
Les Etats Unis avaient de très bonnes raisons de s’unir:
– c’était le seul moyen de se défendre contre des reconquêtes anglaises
– c’était le seul moyen de se partager l’Ouest sans guerres entre états concurrents
– la revente (à bas prix en plus!) des terres de l’Ouest par l’état permettait une faible imposition
– on y parlait la même langue et on y avait à peu près les mêmes coutumes
Ils avaient aussi de bonnes raisons de ne pas y arriver:
– profond désaccord sur l’esclavage et (surtout?) sur le type d’économie à bâtir
– diversité des religions
– populations autochtones
La fédération de ces différents états, pratiquement dès leur naissance, s’est produite dans des conditions très très différentes de celles qui existent ailleurs, en particulier en Europe.
Il m’arrive souvent de me demander si le désir de « faire comme les américains » (URSS, Europe, voire même la Chine) n’est pas la cause de bien des erreurs. Idem pour l’idée des américains de propager leur propre système à l’ensemble de la planète sous le prétexte qu’il a donné chez eux des résultats « enviables ».
Pas de blablas, des résultats ..
Suppression de l’argent, des devises et leur remplacement par du temps de travail vertueux !!
Le travail pourrait être vertueux, comme la p…
Pas peur des accrocs ? 🙂
PIQÛRE DE RAPPEL : La dette est-elle un boulet ou un prétexte ?
Un plan de 11 milliards d’euros pour réduire le déficit
Onze se mare en attendant le douze.
la dette avec Sarkosy, un si bon gestionnaire, mais quelle malchance ?
extrait d’article
« Une des grandes théories du libéralisme en politique est que la gauche est un gouffre de dépenses sans fond, alors que la droite libérale est une gestionnaire hors paire.
Dans ce que l’on constate vis-à-vis des chiffres, ce n’est pas tout à fait ce que l’on pourrait dire.
En fait, dans ce que l’on constate (voir aussi les graphiques), la gauche est en effet une très mauvaise gestionnaire des caisses de l’état, mais elle a aussi beaucoup, beaucoup de CHANCE. Ce qui fait que, quand elle est au pouvoir, le déficit se réduit comme par magie, la croissance est là, quelle chance, la dette se stabilise, voir baisse; Et même le chomage recule. Un truc de fou. Tout ça uniquement parce qu’a gauche, ils ont beaucoup beaucoup de chance.
Par contre, les gouvernements de droite, eux, sont toujours brimés par le destin. Sauf quand Papon est ministre du budget, mais sinon, pas de pot, la croissance s’écroule, la dette monte en flèche, le déficit explose, jusqu’a atteindre des reccords historiques, comme le désormais injustement oublié 5.90% obtenu par Nicolas Sarkozy ministre du budget en 1993. 5.90% de DEFICIT! Ce n’est pas rien!! Quelle malchance alors. Quelle malchance.
En plus, c’est tellement triste ce manque de chance sous la droite, que le chomage ne baisse que dans les chiffrages officiels du ministère du travail. Même pas dans ceux du BIT européen. Franchement, c’est trop triste toute cette malchance. Alors qu’ils sont si doués pour gérer les finances de l’état.. … .. »
le graphique qui illustre l’article, la chance des uns et la si terrible malchance des autres …
http://avanti-populo.com/images/Graphs/chiffresdette.jpg
Chance ou malchance, là est la question
Donc si les quelques moins 20% de français (inscrits et non inscrits, votants, non-votants, …) qui ont voté Sarkosy, pouvaient considérer de cette satanée malchance qui fait que de la si bonne gestion de la droite, les résultats sont toujours calamiteux
alors que la gauche, pourtant si mauvaise gestionnaire, si dépensière et ci et tout, se tape mais une de ces chances, mais tellement de chances, à réussir d’en être largement moins pire,
pouvaient considérer la chance et cette satanée malchance de la droite, avant de voter
le lien de l’article
http://avanti-populo.com/index.php?option=com_content&task=view&id=119&Itemid=33
@ Cécile
Graphique intéressant qu’il faudrait actualiser
le graphique qui illustre l’article, la chance des uns et la si terrible malchance des autres …
http://avanti-populo.com/images/Graphs/chiffresdette.jpg
On s’aperçoit que l’homme politique qui a fait le plus augmenté la dette en France, soit au budget, soit à l’économie, soit à la Présidence est encore au pouvoir.
C’est le même qui tient le discours de la « règle d’or » appelée aussi de plomb. c’est comme Homo Présidencus lave plus blanc?
Oui, il faudrait que je le fasse… Ce d’autant plus que j’ai (enfin!!!) vu des graphiques un peu similaires dans l’édition en ligne du monde.
J’entends encore Onfray ce soir nous conter la paupérisations des masses, etc. C’est bien gentil, mais ce n’est pas *mathématique*, et c’est donc contingent, empirique et conjectural. Et c’est ça le drame, que l’économie en tant que science ait été saccagée et ravagée par un troupeau de bovidés, dont Marx fait bel et bien partie. Le drame est que cette science est à jamais détruite, y compris par ses meilleurs éléments, ceux qui s’y sont attelé avec de bonnes intentions.
La paupérisation des masses résulte d’une concurrence entre capitalistes d’où réduction des coûts de travail, etc. Sans doute. Et je sais pourquoi personne ne parle de Say, parce qu’il est libéral, et donc tout ce qu’il dit ne peut être d’un quelconque intérêt…. et pourtant c’est le seul qui démontre mathématiquement, que le capitalisme ne fonctionne pas.
L’équation de la loi de des débouchés est la seule qui vaille la peine d’être considérée en économie, c’est le Da Vinci Code de l’économie. Elle démontre que cela ne fonctionne pas, elle en appelle à la démonstration au lieu de l’observation, sa force est bien supérieure à toute autre conjecture. E= mC2 est l’équivalent, ou p=mg, E= 1/2 mv2, S= Pi x R2, ou autre.
Et lorsque Jorion et Cie auront tirés leurs dernières cartouches si jamais on leur en laisse l’occasion, leur feux d’artifice, il restera à réformer l’économie qui de toute façon ne fonctionnera plus, à moins de saigner les créanciers tous les 20 ans… je ne sais pas si cela est faisable, moralement.
=======================
De toutes façon, si je pense à une forme alternative d’économie, les nuages s’amoncellent aussi. Fixer les prix revient à faire circuler un argent qui n’a pas de « valeur » au sens précédent, donc cela oblige en effet à une sorte de police économique qui détruit tout type de marché noir, enfin bon. On n’a pas fini de rigoler dans ce monde.
Même la critique de Marx concernant l’aliénation aux objets, ne porte pas, car qu’est ce être, au lieu d’avoir ? Ce n’est pas mieux.
Convaincre les gens qu’ils n’ont plus le droit à leur petite entreprise… qu’ils doivent participer à une forme de communisme égalitaire, juste… car on ne tolère plus de trust et que toute petite entreprise peut devenir un contre pouvoir.. etc
Si l’on propose un modèle où chacun n’aurait plus que 20h de travail par semaine ce qui est parfaitement possible, l’on voit bien que l’on doit se sortir de la compétition internationale, d’autre part que l’on doit fixer les prix car, pour maintenir un niveau de vie acceptable, c’est la seule solution. Nous n’avons pas d’inflation aujourd’hui à cause du NAIRU, comme chacun sait, autrement dit des chômeurs. C’est le malheur n’est-ce pas, qui permet à ceux qui sont légèrement au dessus d’acheter le minimum vital. La non-inflation est conséquence de la pauvreté, non une aide à la pauvreté dont peut se prévaloir la BCE.
Ceci pose une infinité de problèmes ensuite et on n’a pas commencé à y réfléchir.. !
dans ma logique à moi
il n’y a pas que la question quantitative des heures de travail, (qui évidemmment mérite à être réfléchie)
il y a aussi celle de à quoi sert ce travail, ( à quoi on s’occupe, celle de l’oeuvre, ou des fins de l’oeuvre, de l’humanité)
les marchands d’esclaves des temps jadis de l’esclavage travaillaient,
les tortionnaires de la Gestapo sous la France occupée, travaillaient,
et aujourd’hui n’y en est-il point qui travaillent dont il serait pour nous plus pertinent de les payer à ne rien foutre tant leur travail nous est nuisible ?
combien sont-ils payer, à faire prospérer la profitation pour la profitation, organiser la grande braderie de tout et de n’importe quoi ?
combien sont-ils, – et surtout à l’échelle du monde sont elles, sans être aucunement rémunérées, donc sans « travailler » et pourtant à la tâche à essayer de colmater les brêches, racommoder les pots casses ?
(en fin de compte la seule question qui vaille, est celle de l’usage de notre temps …..
et moi, et moi, et moi, je ne peux m’empêcher de penser que l’index du marché,
qui est le seul à se prévaloir de reconnaître ce qui est le travail et le non-travail, d’ imposer de discerner l’actif de l’inactif et autres inactifs à son index, promouvoir le créateur de richesse parce que dans ces livres de banques, ça gagne
mériterait lui-aussi d’être considéré, réfléchi, et critiqué …..
politiquement, …
enfin si on veut vraiment espérer de vouloir que ce monde tourne ….
Je suis bien d’accord …
http://economicedge.blogspot.com/2011/08/morning-update-market-thread-824.html
La video fait écho à votre remarque … :
Did Paul Krugman really say, « People on twitter might be joking, but in all seriousness, we would see a bigger boost in spending and hence economic growth if the earthquake had done more damage? »
Space aliens and now this. And these are the guys held up as experts to the world and given Nobel Prizes?
Stupid is as stupid does, Forrest Krugman. This is called “The Broken Window Fallacy” (thanks Mick).
« L’équation de la loi de des débouchés est la seule qui vaille la peine d’être considérée en économie ».
Elle est fausse. Say pensait qu’il ne pouvait y avoir de crise générale. Heureusement Keynes a réfuté la prétendue « loi de Say » qui a amené indirectement Hitler, ce qui a permis aux Etats-Unis de sortir de la crise progressivement après 1932, puis aux alliés de vaincre le nazisme.
Les économistes libéraux (Say, Friedman…) sont à l’origine idéologique de la crise actuelle
Références?
La dette, une notion et un mot à supprimer, car si vous naissez sans cuiller en or dans la bouche, vous y êtes soumis de la naissance à la mort..
Choisissez en agissant ou tenez vous cois !!
Non seulement cette volonté n’a pas faibli, mais le mouvement s’accélère : il ne doit RIEN rester en rayons dans l’État-“providence” – ce qu’on appelait autrefois un État social redistributif… Au lieu d’expliquer au peuple l’origine de cette crise de la dette, comme vous le faites, MM. Jorion et Leclerc, et quelques autres, jour après jour, avec une infinie patience, et l’efficacité pédagogique la plus diversifiée, les nombreuses « voix de leurs maîtres » – télés, radios, journaux… – n’ont de cesse que de nous enfumer. Ah… cette péronelle de Pécresse au Soir 3, à l’instant. Elle a le culot de nous expliquer que ce n’est rien à côté des “efforts courageux” que fournissent Espagnols, Italiens, Irlandais, Portugais… Sans parler des Grecs, a-t-elle ajouté sans vergogne, tandis que nous venions d’assister en différé à un énième affrontement entre robocops helléniques et indignés grecs (ce jour, des étudiants avec leurs professeurs protestant contre la privatisation des universités et la mise en place des “droits” d’inscription y afférents – quand un “droit », c’est du fric… éclairant sur la distorsion systématique du langage –).
Il est vrai qu’en ce qui concerne la braderie de nos biens nationaux et la vente à l’encan de tout ce qu’il reste de bien juteux dans notre patrimoine, nous, les Français, avons pris quelques longueurs d’avance depuis des décennies, par rapport à ces Grecs, chez qui la vente précipitée de leur patrimoine (à l’exclusion de celui de l’Église orthodoxe, et de celui des armateurs…) risque d’être un peu voyante dans les mois qui viennent… ¡Que se vayan todos !
D’ailleurs, je proposerais d’ors et déjà de rebaptiser cette si belle ville de Nice, (conduite sous la si bonne gestion de son si bon député-maire et co, Christian Estrosi,) « Nice les péages », parce qu’aujourd’hui, franchement considéré Nice, et les péages d’autoroutes…
alors que pas si loin de Nice, (mais tout de même , je dirais vers Valence) il est possible de traverser sans péage, et Bourg les Péages, et Péage de Rousillon …
2 E 80 pour faire 10 km entre Villeneuve Loubet et Cannes : c’est pas mal pour une autoroute urbaine construite il y a une quarantaine d’années (financée par le contribuable) et qui plus est où le péage est embouteillé la plupart de l’année!
Mais c’est vrai que sur la côte on est tous riches alors il faut bien qu’on paie.
Ils sont quand même gentils puisqu’on peut quand même faire 2km entre Nice Nord et Nice Est et aussi 500m entre St Laurent du Var et Nice Ouest sans péages! Par contre, entre Nice Ouest et Nice Nord il faut payer.
Et si l’Etat exigeait que tous les riches grecs (espagnols, portugais, irlandais, etc.) rendaient l’argent européen dont ils ont si largement profité, au lieu de faire payer l’ardoise par le peuple.
La taxation annoncée des mutuelles santé est insupportable. Continuons de crier : « Nous ne paierons pas votre dette ! »
Qui lancera le mouvement de refus de payer les autoroutes, etc. ???
La taxation des riches de 3% est d’un ridicule. Il faut pour commencer qu’ils rendent tout ce que leur a donné le bouclier fiscal, et plus par la suite.
Il semblerait qu’il soit plus facile de faire payer l’ardoise par le peuple que d’aller chercher l’argent des plus fortunés qui s’accumule sur les comptes en Suisse et dans les autres paradis fiscaux (notamment ceux des possessions insulaires du Royaume Uni).
Market crash ‘could hit within weeks’, warn bankers
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8721151/Market-crash-could-hit-within-weeks-warn-bankers.html
Le Guen nous dit quel aurait été le plan DSK, il signale avoir participé à son élaboration.
DSK nous croit au bord du gouffre et un nouveau quinquennat d’impuissance provoquerait un décrochage dont notre pays ne se relèverait pas.
Le modèle républicain français et le modèle de civilisation européen offrent les bases d’un redressement salvateur.
L’assainissement financier est l’occasion de remuscler notre pays en évitant deux écueils.
Le premier est la contestation de la mondialisation.
Le second est la reprise du bon vieux discours redistributif cher à la social-démocratie des années 1970.
Le prochain quinquennat doit être, consacré aux investissements d’avenir dans l’éducation, la santé, la recherche, et très peu à la redistribution. Il est clair que pour DSK le retour à la retraite à 60 ans ne devait concerner que les carrières longues, et que l’allocation autonomie pour les jeunes n’était plus prioritaire.
Une augmentation ciblée de la TVA a sa place.
Quant aux emplois jeunes, ils n’on de sens que s’ils développaient, à titre provisoire, des activités de service à la personne.
Enfin que l’extrême décentralisation est pour lui le seul moyen de redonner l’efficacité nécessaire à un Etat facilitateur et prévoyant.
Eléments positifs ? Eléments de décor ? Eléments négatifs ?
les tortionnaires de l’armée française en Algérie travaillaient
… pourquoi toujours regarder la paille dans l’oeil du voisin, nous avons aussi un passé ‘glorieux’.
Amis lecteurs bonjour,
Lecteur assidu du blog, je me fais une réflexion sur la spéculation et autres bulles…pas que financière mais une aussi qui gonfle et que je connais bien
puisqu’elle est dans mon travail, celle du niveau de l’éducation nationale: mensonge étatique, ou complice de tout un chacun?
La novlangue dans l’enseignement: on ne parle plus de caissière ou femme de ménage mais d’hôtesse de caisse et technicienne de surface (comme dirait les jeunes ‘on ç’la pète’). L’on nomme aussi certain BTS
génie ceci ou génie cela. Franchement quand on voit le niveau, au moindre calcul mental il faut vite appeler les urgences. Là n’est pas le plus grave…
Il n’y a plus aucun redoublement de la 6ième à la terminale, moralité et même face à une commission ça passe comme dans du beurre avec 5 en maths et 1 en physiques. De facto l’enseignant
n’a plus prise sur les connaissances puisque de toute façon il doit obéir à la hiérarchie et face à sa classe il passe pour ‘le vieux’ qu’on laisse causer. De cela nait une suffisance
des élèves à la hauteur de certains de l’oligarchie.
Ce qui me fait moins rire est ce genre d’histoire: Des élèves ont leurs bac S au rattrapage avec 8 en maths, 7 en physiques mais 11 en SVT et 10 en histoire…et sortent donc du bac avec les mains sur les
bretelles ‘t’a vu j’ai rien foutu et j’ai eu le bac S’ et lorsque je les retrouve en supérieur, pour des concours par exemple, ils me tiennent mordicus que malgré leurssss carencessss (ne savent pas faire
une règle de trois) et bien que ‘ça ira bien, qu’il n’y a pas de problème’ (élève présentant les arts et métiers au niveau bac+3 venant du bts sécurité). Je vous laisse imaginer leur tête lors des résultats!
Une autre en optique s’est insurgée avec l’ensemble de la classe sur le pauvre prof-ingénieur parce qu’il avait fait la réflexion ‘qu’après 3 ratés au BTS de certains[l’un des plus dur de France à cause de l’apprentissage], c’est qu’ils n’étaient pas si bon que cela’. Que la réalité est dure à entendre!
La connaissance est dans une bulle spéculative énorme, le système laisse croire, laisse faire, ment, ça trichent aux examens, l’élève est roi, doit s’auto-instruire… Je mets une vache dans un champ avec un livre, 10 an après s’est-elle lire? enfin toutes ces conn… psycho-educato-libero-bien pensantes.
les parents courent après un bac alors que nous n’avons plus d’artisan, on invente des pseudo-matières (note de vie scolaire, note de présence…) pour faire remonter la moyenne générale, les corrections bac/brevet sont faites sous l’œil inquisiteur d’une personne de l’académie (et si Pythagore se fait sans l’angle droit, il faut mettre les points, c’est pas grave il faut valoriser ce qui est faux). Les sujets sont presque toujours les mêmes, donc forcement…
Que dire du ministre qu’on appelle de l’éducation se vautrer en auto-compliments avec les résultats du bac alors que l’on est obligé de remettre les dictées en supérieur à l’ordre du jour. Que celle du brevet est de 3 lignes et pas de passé du subjonctif…il ne faudrait surtout pas traumatiser et devoir monter une cellule psychologique pour ces chers vrai-faux désireux de savoir.
Je conclus donc en pensant que comme avant 39, le français se vautre dans sa suffisance, pas inquiété pour un sous de ce qui se passe à côté (Grèce, UK…). Nous on est les meilleurs, et j’ai l’intime
conviction que nous allons être les dindons de la crise financière. Quel pays va accepter de s’endetter à mort sans faire sourciller la population nourrit de TF1 et M6? Je ne vois pas la crise autour de moi: les 4×4, les écrans plats, les baraques avec piscines, des cadoches a dégueuler, des portables en primaire, des TPS et compagnie…aucune remise en question!
Mais c’est ici même peut-être qu’auront les plus graves incidents aussi.
Pour tout ceux qui ont vu ‘la vie est un long fleuve tranquille’, les familles groseilles d’aujourd’hui ont aussi internet et pourtant ne lisent pas le dimanche après midi, wiki pour illustrer leur cours d’histoire comme les lecaignoit.
Dans mon métier et cela est un scandale, mais les classes sociales se reproduisent entre elles, aucun esprit neuf rien….sommes-nous devant une idéologie que est naturellement indépassable?
Désormais il n’y a plus de notes au collège (juste des croix: ‘en cours d’acquisition’ ou ‘pas acquis’) autant dire que le privé va se frotter les mains, la boucle est bouclée.
Bien à vous
@ A320 25 août 2011 à 08:25
Si vous parlez de la France, il y a une série d’approximations et de contre-vérités dans ce que vous écrivez. Dommage, car votre idée globale de baisse du niveau a été constaté par les enquêtes.
Les lecteurs qui ont des enfants en formation rectifieront … ou seront agacés.
Quelques points qu’il faut relever
Faux. Ce ne sont pas des matières, mais la prise en compte de la discipline, comme il y a 50 ans. On peut ne pas être d’accord, mais la discipline dans une classe permet de mieux apprendre, et les enseignants ont peu de moyens quand ils ne sont pas des surdoués de la pédagogie.
Faux
Faux :
En tant que délégué parent d’élève qui a participé à des commissions d’appel quant à l’orientation de juin 2011, je suis sidéré de ce que vous écrivez. Vous devez confondre avec la Finlande, où les élèves en difficulté sont réellement pris en charge. En matière de redoublement, la France est l’un des pays de l’OCDE où il y en a le plus.
Il y a pourtant du vrai dans ce que vous écrivez :
C’est pour cela que les formations professionnelles se terminent par un « bac », mais le niveau n’a rien à voir avec les bacs généraux ou techniques. Même si ces baccalauréats professionnels ou technologiques donnent aussi accès à l’université (chose aberrante, vous le savez, mais il faut bien remplacer le service militaire par quelque chose, pour ne pas se retrouver avec un demi-million de chômeurs supplémentaires).
Connaissez-vous les enquêtes PISA , de l’OCDE ? Les dernières ont vu la France rétrograder plusieurs fois dans le classement. L’Allemagne a gagné des places. Pourquoi ? Il semble qu’il y ait un lien entre l’investissement public pour la formation et le niveau général des élèves : L’Allemagne a augmenté son « investissement éducatif » depuis dix ans, alors que la France l’a fortement diminué. En supprimant une grande partie des RASED (réseau de soutien aux élèves en difficulté), on laisse les élèves dans leur classe, ce qui fait baisser le niveau de toute la classe en y maintenant les quelques élèves qui ne suivent pas.
Bref, votre intervention aurait pu être percutante, si vous vous en étiez tenu aux faits incontestables. Vous dénoncez l’abandon des jeunes et de leurs enseignants par le gouvernement qui ne s’intéresse qu’aux familles les plus aisées et peuvent payer des internats privés en Suisse ou ailleurs.
Savez-vous si l’enseignement privé catholique sous contrat est dans une meilleure situation que l’enseignement public ?
C’est vrai, les jeunes ont perdu leurs repères, mais c’est aussi dû à l’absence de modèles cohérents. Par exemple quand des enseignants laissent sur des blogs des textes même pas relus, truffés de fautes d’orthographe.
A l’époque et dans les écoles où apprendre à parler, lire et même écrire le français, compter, etc, présentait un réel avantage pour beaucoup d’élèves, c’était un effort indispensable pour ceux qui souhaitaient bénéficier de la situation enviable de leur parents et tout aussi indispensable pour ceux qui avaient une chance d’en trouver une meilleure, par exemple en quittant la campagne pour aller à la ville (deux de mes grand-parents étaient instituteurs dans un village du sud de la France au début du XXème siècle.) Pour ceux qui à la même époque n’avaient aucun espoir de progresser par ce moyen je suppose – sans preuve – que ça n’était pas mieux que maintenant.
Il me semble que si un grand nombre de parents et d’enseignants ne croient plus qu’il soit vraiment utile de savoir parler un français « soutenu », savoir lire et même écrire, faire une règle de trois (le ministre lui même…) et que seul le diplôme compte, il ne faut pas être surpris que le niveau moyen baisse. Par ailleurs beaucoup de choses utiles, comme écrire avec un clavier plutôt qu’un stylo, ne s’apprennent plus à l’école alors que c’était presque pour tous le seul lieu où ce genre d’apprentissage était possible.
Le système éducatif français n’est pas indépendant de la société, pour le conserver ou le remettre en bon état de fonctionnement il faut absolument une société qui fonctionne.