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249 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 19 AOÛT 2011”
Bubulle immobilière en Dordogne.
Il s’en passe des choses en une semaine, sidérant !
Un break pour cause de courtes vacances en famille plus une panne Internet et hop on est déconnecté alors que chaque jour nous apporte son lot de scoops.
Heureusement que j’ai réussi à rester en contact par la lecture quotidienne du Monde et un peu d’écoute de F. Inter et Culture, par contre le blog, nenni, quel retard.
Néanmoins, sortir la tête du guidon est profitable aussi et aller à la rencontre de nos concitoyens d’ici et de là est très instructif, terrain, terrain, « gens , gens »
Un exemple parmi d’autres, un de mes voisins me relatait son observation de ses vacances en Dordogne.
De nombreuses maisons sont à vendre. Cette région a été conquise par les anglais qui ont su joindre l’utile à l’agréable et aussi au profit.
Maintenant que les prix de l’immobilier sont au faîte, on vend et on achète à bon prix ……..dans le massif central.
Pour avoir traversé un peu de la France du Nord-Est au sud par les chemins buissonniers je pense que d’autres régions seront prochainement des proies rentables : le Vercors, les Alpes de Haute Provence.
A mon avis l’immo c’est terminé en France . Maintenant qu’il est presqu’officiel que nos banques
ont des difficultés . Moins 20 % de vente de logements neufs en juillet .
Nous étions comme le coyote , le dernier pays Européens à courir au delà de la falaise .
Le coyote c’est pas un aigle …
La source de l’info (19% en fait).
Florilège …
«C’est un retournement du marché. Nous sommes inquiets même si le deuxième trimestre marque un léger ralentissement de la baisse (-17%) comparé au premier trimestre (-21%)», a réagi ce lundi le président de la FPI Marc Pigeon.
« En 2009 et 2010, ceux-ci représentaient près des deux tiers des acquéreurs. Mais la réforme du dispositif Scellier, effective en 2011, et la hausse des taux d’intérêt depuis l’automne 2010, contribuent à décourager cette catégorie d’acheteurs. »
Traduction : puisque les avantages fiscaux ont été réduits, eux qui alimentaient cette bulle spéculative et fiscale sont en train de disparaître.
Donc c’est bien une bulle spéculative.
CQFD.
« D’autant plus que les prix des logements neufs continuent à progresser, contribuant à rendre les acheteurs mois solvables. Malgré une demande plus faible et une offre plus importante, les prix bondissent de 9,7% sur douze mois. »
MAIS :
« Une des causes de ce paradoxe réside dans la généralisation des bâtiments neufs basse consommation, plus onéreux mais de meilleure qualité, analyse la FPI. »
Grossssss blague !!!
« Globalement, le marché immobilier devrait cependant rester soutenu cette année. «Les fondamentaux du marché français sont sains», souligne Olivier Eluère, économiste au Crédit agricole. » : marrant, déjà entendu quelque part ça …
« Une baisse des prix généralisée ne devrait pas se profiler avant longtemps. » : tant il est vrai qu’il est urgent de rassurer les lecteurs du Figaro.
Bref, on est exactement dans la phase où l’avion est en train de tremblé en phase ascendante et sans plus de ressources, et tandis qu’il faudrait faire un piqué pour retrouver une assiette équilibrée, on continue de tirer (sur le niveau des prix).
Une seule chose à dire : « Décrochage !!!!!«
A moins que ce ne soit le scenario du « Double Dip Deep » … et si je compte bien ça nous fait du triple D soit la plus mauvaise note ! Fichtre !
C’est un L. Un ptit w suivis d’un majestueux L
Un plongeon du 10mètres tête la première, mais on à vidé l’eau de la piscine en 2008.
Quelques articles utiles et pertinents parus dans le Monde.
« Le long passé de la dette publique ».
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/13/le-long-passe-de-la-dette-publique_1559248_3232.html
Extrait
« Sauf en cas de guerre, et encore, la dette publique ne devenait insupportable qu’à la suite des errances antérieures de la politique financière et budgétaire. Si la monarchie succomba, c’est parce qu’elle ne fut pas capable de supprimer les avantages fiscaux des privilégiés. Le gaspillage des fonds publics, l’absence de système fiscal performant, l’incapacité à traquer la fraude, les politiques laxistes qui consistent à favoriser certaines catégories sociales ou certains lobbies sont les voies d’entrée d’un endettement excessif. »
« Le gouverneur du Texas veut rassembler les tribus républicaines aux primaires »
Un aperçu des idéologies républicaines de Rick Perry dont parlait François.
Il sont illuminés chez les républicains et marchent sur la tête.
Extrait :
« Proche des chrétiens fondamentalistes, conservateur radical, Rick Perry devait se déclarer candidat. D’un point de vue égoïstement politique, Rick Perry, gouverneur du Texas, a pu suivre les suites de la dégradation de la note de la dette américaine avec délectation : les candidats à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012 se poussaient tous du col pour dénoncer un Barack Obama « entraînant l’Amérique à sa perte ». Le problème est que ni l’avis de Mitt Romney, l’ancien gouverneur du Massachusetts qui mène la course, selon les sondages, ni celui de la candidate Tea Party, Michele Bachmann, ni celui d’aucun des sept autres candidats républicains déclarés n’ont suscité un intérêt. »
Lors de la sécheresse exceptionnelle que subissait le Texas, Rick Perry a décrété « trois jours de prière pour amener la pluie » !!! Mama mia, da hat a schpeaker (il a un grain…., une petite ondée).
« une Europe qui fait cadeau de 200 milliards à ses riches » Hyper décapant.
Extrait :
« La restructuration de la dette grecque est une imposture !. A l’annonce de la conclusion d’un accord sur le nouveau plan d’aide à la Grèce, la chancelière Angela Merkel a insisté sur la participation du secteur privé à l’opération. Tandis que les contribuables européens seront engagés à hauteur de 109 milliards d’euros supplémentaires, les créanciers privés devraient participer à la restructuration de la dette à hauteur de 37 milliards d’euros en acceptant une décote de 21 % sur les emprunts grecs »
« Le dit plan de sauvetage est avant tout un cadeau royal aux banquiers et autres détenteurs de dette grecque ».
Nous sommes les dindons de la farce semble t’il.
CQFD, preuve par 9, A + B : on socialise les pertes …….
A lire impérativement si vous êtes abonnés.
Et le meilleur pour la fin, à lire de A à Z, dans le détail, ça pèse de l’or comme dirait la règle de fer blanc :
« Comment l’Amérique à basculé » dans la série « Lettre de Wall Street » de Sylvain Cypel.
« Si un parti politique cherchait à abolir la Social Security (caisses publiques de retraites et divers autres programmes sociaux) ou l’assurance-chômage, à éradiquer les lois du travail et les subventions aux agriculteurs, vous n’en entendriez plus jamais parler dans notre histoire politique. »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/16/comment-l-amerique-a-bascule_1560129_3232.html
En résumé :
Les républicains : pan sur le Glass Steagle Act et le social
Les démocrates : financiers à fond, à fond, thèses de l’ultra-libéralisme, beurk.
Rien à espérer des 2 partis, blanc bonnet, bonnet blanc, oh secours Eisenhower, Franklin
Harro sur Rubin (administration Clinton), Milton, Alan Greenspan…….et même Jimmy et Bill.
La main invisible : « un groupe pas plus grand qu’une écharde »
Un bouquin d’un Jorion US, Jeff Madrick « Age of Greed – The Triumph of Finance and the Decline of America, 1970 to Pressnt ».
Non traduit en français, dommage. « Une ère de cupidité »
« Le discours de Toulon doit être mis en application immédiatement »
Ce qui dans la bouche de Paul ne nécessite pas de clarification, du moins pour ceux qui suivent icite le blog, pourrait en nécessiter en d’autres lieux.
Pourquoi ?
Parce que si on demandait à ce que TOUT le discours de Toulon soit appliqué, nous serions en droit de nous réjouir icite même, sauf que le discours, c’est cela mais aussi :
y compris la suppression par non-renouvellement de 36000 fonctionnaires, ce dont se targuait Sarkozy ;
y compris la politique de réduction des dépenses et d’absences de hausses d’impôts, soit les politiques d’austérité que l’on nous promet (et que l’on applique déjà depuis 3 ans) ;
y compris l’hagiographie d’un capitalisme ‘de production’, opposé au ‘capitalisme financier’ (sic) ;
et y compris le rôle de régulation de l’Etat quand il arrive que les marchés ‘se trompent’ ou que la concurrence soit parfois ‘faussée’.
Est-ce bien TOUT ce que l’on souhaite ?
Il faut donc faire bien attention à ne pas faire accroire, hors de ce blog où l’on sait pertinemment à quelle partie de ce discours on se réfère, que le discours de Toulon serait l’alpha et l’oméga des solutions potentilles de sorties de crise.
Car ce discours est une apologie du capitalisme, de l’économie de marché et du libéralisme.
Soit un discours apologétique du même système qui agonise.
Ce discours n’est pas un discours ‘progressiste’.
Ce discours est extrêmement conservateur.
Car s’il se propose de ‘réguler’ la spéculation, il se propose aussi de consolider, plus que jamais, le capitalisme.
Soit l’actionnaire et l’entrepreneur, au détriment du salarié.
En fait, au regard des transformations qui ont eu cours lors de la crise en 2008, ce discours est éminemment un discours réactionnaire : contre la transformation du capitalisme et pour le retour au passé (mythique du capitalisme).
« RÉACTIONNAIRE, adj.
POL., péj. [Corresp. à réaction B 2; en parlant d’une pers., de son attitude] Opposé au changement ou qui cherche à restaurer le passé. »
En conséquence, les ‘solutions’ de ce discours sont en totale adéquation avec cette idéologie réactionnaire.
Elles ne sont pas ‘incongrues’ ou ‘extraordinaires’.
Mais parfaitement ‘logiques’.
Ce qui est totalement ‘incongru’ ou ‘extraordinaire’, c’est bien que l’opposition n’ai pas tenu la partie du discours dont Paul demande à ce qu’il soit appliqué.
Ça oui, c’est ‘incongru’, mais finalement … non.
C’est aussi ainsi que je l’avais pris , mais on reste sur une formulation ambigüe de Paul Jorion .
@ Juan :
A mon sens, il n’y a pas d’ambiguité, surtout avec ‘Le capitalisme à l’agonie’.
Les mesures qui sont intégrées dans le discours de Toulon sont de deux ordres : sauvegarde et renforcement du capitalisme.
Si on part du principe que l’écroulement du système sans solution de rechange (cf. URSS) est néfaste, il faut donc bien admettre qu’il est nécessaire de le préserver de son écroulement, ce qui n’a aucun lien avec la confortation de celui-ci, au contraire.
C’est là où il fait faire la différence entre le discours de Toulon et l’appel de Paul à appliquer ces mesures.
C’est aussi là où il faut montrer l’aspect réactionnaire, passéiste et fallacieux de ce discours : il n’y a pas à opposer le capitalisme financier et le capitalisme de production. C’est le même.
De sorte que nous sommes face à 4 alternatives :
– le maintien du système tel qu’il est,
– le retour au glorieux passé du capitalisme,
– la refondation radicale du système,
– la ‘table rase’ (effondrement puis reconstruction).
La troisième solution me semble plus adaptée.
Encore faut-il que le système ne se soit pas complètement effondré entre temps …
@Zébu :
Je parlais de la formulation orale dans la présente vidéo , que des découvreurs récents de Paul Jorion peuvent interprèter dans le sens où vous avez perçu un amalgame possible .
La nuance entre les variantes 3 et 4 mérite d’être éclairée .
« Tabula rasa » me rappelle un appel de ce type lancé au PS après l’élection de Sarkozy ( par un certain JA ) . Il semble qu’on n’a eu ni refondation , ni reconstruction . Mais il y a toujours plusieurs PS , au point que Bendit appelle EELV à ne pas faire de l’ombre au PS en cours de ? , pour préserver les chances d’avoir un parti pas trop libéral au second tour .
J’attends d’écouter le premier discours important de Eva Joly cet après midi .
@ Juan :
La nuance pourrait sembler ténue.
Prenons une image.
Une maison est sur le point de s’écrouler.
2 approches.
L’une dit ‘laissons le temps faire son oeuvre ainsi que les malfaçons liées à la construction même de la maison et une fois écroulée, rebatissons’.
C’est le 4/. Elle ne prend pas en compte le fait que des millions d’hommes seront écrasés dans cette maison : c’est le ‘prix’ à payer.
Analyse marxiste classique, dénoncée par ailleurs par Jaurès (cf. ‘Marx se trompait’) : les dynamiques du capitalisme produiront de plus en plus de prolétaires paupérisés (donc des opposants) et de crises économiques qui le feront s’effondrer.
L’autre dit : pour éviter que la maison ne s’écroule sur tout le monde (et surtout sur les plus faibles), posons des étais suffisamment puissants pour qu’ils permettent de refaire les fondations. Ensuite, on détruira et on reconstruira progressivement la maison, en fonction des besoin réels.
C’est le 3/. C’est la solution la plus compliquée, la plus minutieuse, qui demande le plus de conviction (la solution 4/ est passive) mais la plus respectueuse des hommes qui vivent dans cette maison, tout ne les mettant devant leurs propres responsabilités : passées mais aussi à venir. La solution la plus ‘libératrice’ à mon sens.
Plus clair ?
Yes !
je ne réponds qu’aujourd’hui car la canicule en cours a un peu tendance à me cantonner à la recherche exlusive de mes propres étais .
Je note malgré tout que le taulier n’a pas pris parti dans l’éclaircissement de l’ambigüité supposée de sa formulation » in video » .
Bonjour, votre caméra fait le point sur le placard et les étagères. Bien que votre propos soit clair, vous êtes flou!
Merci pour votre travail.
Monsieur Jorion, c’est pas l’heure d’écrire « Le capitalisme, et après? » ?
Bonjour Paul,
Comment couper les ailes de la spéculation sans faire fuir les capitaux des pays qui appliqueraient cette mesure?
Bon week end!
CS
bah , au japon la dette de 200% du pib est detenu par les japonais eux même , ils suffit qu’ils rétablissent le shogunat : ils liquident la dette de ce fait et aucun pays ne pourrait intervenir :
la troiseieme solution entre le defaut de paiement et une gurere mondiale est une dictature politique et libérale économique :
actuellement tout va dans ce sens , c’est tellement plus facile pour les politiciens et les financiers la gestion à la chinoise .
« Bonne chance et à bientôt ! » Tels sont les ultimes mots de votre vidéo. Ce « bonne chance » résume à lui seul la panade dans laquelle tout un chacun va se voir entrainer dans les prochains temps. Le mécanisme de la mécanique financière est impitoyable et nul ne sera totalement épargné. Alors, que faire ? Vous-même ainsi que pas mal de commentateurs éclairés de ce site de partage ont balisé certaines pistes en les jalonnant de mesures concrètes et précises. Or, pour pouvoir prendre des décisions, il faut commencer par le vouloir avant même de le pouvoir. La balle est clairement dans le camp de nos hommes politiques. Ceux qui sont censés disposer à la fois d’une vision globale et d’une autorité suffisante pour faire appliquer une politique et ses mesures associées aptes à conduire leur pays dans un univers de plus en plus complexe. La question n’est plus de savoir si ces hommes politiques sont libres de leurs actes et s’ils sont ou non inféodés à un pouvoir financier qui dépasserait leur pré-carré national. Non. Je suis d’avis qu’il est grand temps d’exiger – j’écris bien « EXIGER » – de nos hommes politiques qu’ils remplissent le rôle qu’on leur a assigné par le biais des élections. Ces mêmes hommes politiques qui nous assènent à longueur de temps qu’il n’y a pas que des « droits » mais aussi des « devoirs », et bien qu’ils s’appliquent également à eux-mêmes cette règle de bon sens. Leur devoir est précisément de piloter le navire même et surtout par « gros temps ». Nous y sommes. Et quel spectacle nous proposent-ils ? Celui de leur impuissance et de leur manque de courage politique. A peine abrègent-t-ils leurs vacances. A peine dérogent-ils à leur sempiternelle langue de bois. A peine abandonnent-ils leur principes qui ont fait plusieurs fois la preuve de leur inefficacité. Comment imaginer qu’ils ne soient pas au courant de la gravité de la situation ? Comment imaginer qu’ils ne mesurent pas les conséquences directes et indirectes de la crise dans laquelle nous sommes ? Le constat est clair : ils ne peuvent en aucune façon ne pas être conscients du point précis où nous nous situons. Et ils continuent malgré tout à se quereller, à ne pas proposer l’union nationale et internationale, eu égard les futures élections de 2012. Mai 2012 ! Se rendent-ils compte des dégâts qui auront bouleversé et explosé notre société d’ici cette échéance ? Comment peut-on penser à sa propre élection, à ses propres intérêts, lorsque l’avenir d’une nation et celui du monde se joue dans les prochains mois sinon dans les prochaines semaines ? Leur attitude est surréaliste. Une explication simple viserait à souligner leur incapacité à prendre la mesure d’une situation qui dépasse leur niveau de compétence, tant personnelle qu’institutionnelle. Ils ne savent pas comment faire. Les embryons de solutions se dessinent, mais ils reculent devant les montagnes de la peur et de l’inconnu. Faut dire qu’il leur faudrait du courage pour y aller. Ce courage qu’un certain Charles de Gaulle a pourtant eu lorsque la messe semblait être dite. Ce courage qu’un Gandhi a eu lorsqu’il est parti seul dans une lutte non violente qui a fini par faire plier l’empire britannique. Alors que faire ? Je crois sincèrement qu’il est l’heure d’exiger de nos hommes politiques qu’ils imposent les quelques mesures concrètes et au pouvoir symbolique très fort pour casser cette spéculation qui vicie le système financier. Ils n’ont plus le choix. Et s’ils ne le font pas rapidement, il leur faudra rendre des comptes et leur mandat avant terme. L’heure est historique. Toutes les analyses, tous les graphiques, tous les indicateurs nous somment, leur somment d’aller affronter l’hydre financier. Mais pour cela, il faut du courage. Il faut de l’étoffe. Il faut des personnages à destin. Alors, regardons nos « élites » européennes, regardons nos chefs d’états, regardons nos ministres, et posons-nous cette simple question : ces personnages sont-ils en mesure de jouer leur vie politique dans un combat dont l’ampleur est inédite depuis la 2ème guerre mondiale ? Sont-ils assez forts pour braver et défier un pouvoir financier dont ils dépendent ? Si la réponse est négative, se posera une autre question : pouvons-nous nous permettre d’attendre 2012 pour espérer avoir des hommes politiques à la hauteur de la situation. Et en existe-t-il seulement ?
Les temps sont difficiles. Ils vont devenir dangereux. On espère qu’ils ne deviendront pas tragiques. Les peuples désormais mieux informés qu’ils ne le furent naguère (merci Paul et ton blog) n’attendront de voir tous les pans de l’économie tomber les uns après les autres. Le danger de troubles civils est réel, même s’il apparait encore incongru dans la torpeur estivale. Seule une union internationale et apolitique des peuples sera en mesure de forcer l’ensemble des dirigeants politiques internationaux à imposer un nouvel ordre financier mondial, plus simple et mieux maitrisé. La dimension planétaire est indispensable pour prévenir les nationalismes et ses dérives ainsi que les failles dans un système qui ne devra souffrir d’aucune exception.
Oui, cher Paul, il nous en faudra à tous une sacrée dose de « bonne chance » mais surtout beaucoup de foi et de courage.
Les temps sont (toujours) difficiles… Léo – http://www.youtube.com/watch?v=JhtReXyUwqw
En Inde, un militant anticorruption marche dans les pas de Gandhi et soulève les foules
« Signe de l’étonnement des dirigeants face au mouvement populaire, le Parti du Congrès, qui mène la coalition gouvernementale, est allé jusqu’à évoquer l’hypothèse d’une implication des Etats-Unis dans la vague de manifestations. « Anna [Hazare] est seul. Il n’a pas d’organisation. Alors comment ce mouvement a-t-il commencé et comment s’est-il amplifié ? » s’est interrogé un porte-parole du parti au pouvoir. « Qui sont ces gens diffusant le mot d’ordre par téléphone et sur Internet ? »
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/08/19/en-inde-un-militant-anticorruption-marche-dans-les-pas-de-gandhi-et-souleve-les-foules_1561250_3216.html
Gandhi , j’en connais un rayon sur Gandhi . Sais t on que Gandhi n’était pas un Indou mais un parsis ?
Les parsis sont à l’ocean Indien , ce que sont les Juifs à l’Atlantique et les Chinois d’outre-mer au
Pacifique . Et méme ailleurs .
Aristote , certes mais Epicure c’est autre chose , lecteur attentif d’Aristote , il a inventé le clinamen .
çà c’est une idée ! C’est le contraire du 3e principe de la thermodynamique si on veut bien y réfléchir , mais méme Edgar Morin , ou Ilya Prigogine peuvent s’accrocher , quant à Hayek ou Schumpeter !.
Pour les rationalistes la chose est simple çà rentre pas dans les cases . Pour la providence non plus . Ghandi , grand dérangeur et grand prosumateur .
J’ai été frappé par le nombre d’indiens n’ayant jamais entendu parler de Gandhi…..
De même le nombre de jeunes Chinois ne connaissant pas les pensées du président Mao…..
Remarquez le nombre de jeunes Européen ne connaissant ni Aristote ni Epicure……
Whoo’s who!
http://www.youtube.com/watch?v=-v_Hayratog
Les Maîtres du Monde sont les banquiers et les spéculateurs. Jean Ziegler l’a dit avant beaucoup d’autres. Pour mettre de l’ordre dans ce foutoir, il faut agir au niveau planétaire. Alors M. Jorion, dites-nous pourquoi l’ONU n’est qu’un spectateur dans cette affaire? Ne faut-il pas commencer par interdire les ventes à découvert, les fonds spéculatifs et autres produits toxiques ? Christian Barbier, directeur de l’Express propose de fermer toutes les bourses, le temps nécessaire de mettre sur pied un nouvel ordre monétaire et financier mondial. Qu’en pensez-voue?
Poser les bonnes questions est plus efficace que les vagues dissertations sur Gandhi, Aristote et Epicure.
et avant Ziegler un certains Lenine disait que si dans le système socialiste tout revenait à l’état, dans le système capitaliste, tout revenait à la banque.
@lucide
Si vous suiviez le blog avec attention, vous sauriez que récemment, Paul Jorion a lancé un appel pour un nouveau Bretton Woods.
Avant de critiquer, lisez tous les papiers précédents.
Quant à Barbier, ce n’est pas « Christian » mais « Christophe ». Pas très précis, tout ça….
Depuis 2005 le pic pétrolier nous balade de l’inflation à la déflation et ce successivement ou simultanément. Pour faire simple l’inflation équivaut à une destruction du pouvoir d’achat et la déflation à une destruction de l’activité économique. L’inflation est ici fonction des limites à la croissance et cette inflation mène à la déflation. En plus il y a un coût lié à la décroissance car les pertes d’économies d’échelle amplifient l’inflation (ce que tu gagne d’un côté /moins de demande/ tu le perds de l’autre /production plus couteuse car pertes d’échelles/). La super stagflation qui s’annonce va voir se cumuler de l’inflation, de la croissance négative et de la pénurie.
– « Au plus fort de la crise, les prix des polymères ont chuté, entraînant la fermeture de bon nombre d’unités de production » – « La reprise, portée notamment par le secteur automobile, a ensuite tiré la demande et fait grimper les prix faute d’offre suffisante. »
Quand les polymères sont rares et d’un coût élevé
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/679975/quand-les-polymeres-sont-rares-et-d-un-cout-eleve.html