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249 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 19 AOÛT 2011”
Le discours de Toulon…Il faisait, en effet, le diagnostic impeccable de la situation….
Est-on bien sûr que celui qui l’a prononcé comprenait bien toutes les implications ce qu’il lisait?
Trop facile comme question
NON
Qu’est ce que j’ai gagné? un voyage aux îles Caïmans?
Est-on bien sûr que celui qui l’a prononcé comprenait bien toutes les implications ce qu’il lisait?
C’est un vilain défaut de se prendre pour les seuls intelligents (« petit » travers très répandu dans ce blog!) et de croire que des adversaires politiques sont nécessairement des crétins.
Crétin, sûrement pas…
S’Il en a possiblement saisi les implications, il s’est tenu bien à l’écart de ses applications, à ce qu’il semble (remarque faite ici-même par P.Jorion)…
Rectification : travers trés répandu sur ce bloc depuis l arrivée massive de complotistes d agora vox et de re-open…..
S’il y en a, ils ne sont pas nombreux, et tout cas n’interviennent pas sur leurs sujets de prédilection, puisque ceux-ci ne bénéficient pas exactement de notre bienveillance 😉
De toute manière, le problème n’est pas l’intelligence disponible, le trop fameux et fumeux QI, mais l’emploi de l’intelligence.
est ce que la cupidité pragmatique génère de l’intelligence? oui surement
mais est-elle intelligente …. bin non!!! j’crois pas !!!
impasse sociale
impasse écolo
impasse monétaire
impasse économique
impasse énergétique
impasse morale
impasse intellectuelle
tout à fait ! quand sarkozi supprime l’ISF pour 300 000 foyers fiscaux et divise par 3 le taux de l’ISF pour les plus riches dès 2011 alors que le bouclier fiscal n’est pas supprimé en 2011 , ce n’est pas une faute de bon gestionnaire père de famille
mais un investissement pour 2012 ……..
600 000 votards pas ci, les restaurateurs par là , ……….. le bougre sait très bien que l’élection peut se jouer à pas grand chose
M. Jorion disait que le système financier n’était pas immoral mais amoral…il me semble que c’est à peu près la même chose pour Sarkozy…
Si la définition de la morale, comme je crois, c’est « un consensus qui permet la survie du groupe »
Alors le capitalisme n’est pas amorale mais immorale.
Y’a pas de consensus et il va contre les intérêts du groupe.
Ce n’est pas moi, c’est Comte-Sponville.
le bouquin de Comte-Sponville reste pertinent, je crois qu’il s’agit de conférences.
http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-3425601#reecoute-4286001
Mais pourquoi Mr Onfray crache-t-il si violemment sur Mr Comte-Sponville?
Que se passe-t-il, en filiations philosophiques?
Ni sur l’un, ni sur l’autre, je ne saurais cracher…
Nos références même, ne vacillent-elles pas?
C’est un rapport en prophétie, en mode, quand même aujourd’hui malvenu, de convoquer Cassandre!
VERSION NON EXPURGEE du discours de Toulon, ici.
Elle est comment l’ « expurgée »?
@pierrot123
http://www.youtube.com/watch?v=XmMYMznrm-M
A se demander si vous n’avez pas écrit le discours de Toulon !
Doit-on se suicider maintenant ou on attend encore un peu ?
@Cadavre exquis
Ce serait dommage de manquer le déroulement ou le dénouement de cette crise. Par certains côtés, ça va être jouissif.
La peur ou « la raison » gagne du terrain chez les nababs prenant conscience soit de tous leurs excès à tout le moins de l’état de délabrement du système. Le principe de réalité s’imposera à tous à mesure que la crise s’amplifiera.
Ce qui de plus, s’avère être un scénario possible après les mesures prises par le triste clown italien (prélèvement de 5% sur les revenus de 90 000€ et 10 % à 150 000€) est que cela va contaminer l’ensemble de la réflexion des dirigeants des pays Européens ( la Finlande vient de prendre des mesures allant dans ce sens, l’Espagne y réfléchie.)
Ces deux évènements suggère l’hypothèse selon laquelle Sarkosy a dors et déjà perdu sa guerre idéologique. Sa position va désormais se révéler intenable et la contribution des riches sera bientôt intégrée dans ses discours à l’insu de son plein gré.
Les temps à venir sont très incertains…. Surtout pour les politiques.
et pour les pauvres qui seront encore plus pauvre. n’oublions pas
avant de vous réjouir, je vous conseille de ne pas vous arrêter à ce que disent les journaleux !
par exemple Maurice Levy veut bien d’une contribution EXCEPTIONNELLE, MAIS veut aussi une remise à plat de la protection sociale et une refonte des cotisations sociales !!!
un autre dit clairement ( le parton de virgin france ) que l’objectif, c’est de faire passer la pilulle de la rigueur au peuple
les riches sont impayables !!!
il est temps que la peur change VRAIMENT de camp
On ne meurt pas d’un coup.
La mort de nos cellules est continue, quotidienne, leur re-création, elle, faiblit à mesure.
La mort est un outil de l’évolution, l’adaptation de l’espèce est au delà de notre insigifiance qu’il ne sert à rien d’amoindrir plus.
Sinon pour votre confort.
Merci pour vos réponses. Tous comptes faits, je vais d’abord tenter la lecture du dernier Régis Debray
🙂
Régis Debray, en promo sur @si en compagnie de l’éditrice de Gracq, Bernhild Boie, : comprendre, encore et toujours, comment on perd une guerre.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4180
Au fil de la discussion, Debray se laisse emporter vers un de ces territoires-limite qu’il affectionne. « Je suis pour la guerre, de façon générale » lance l’ancien compagnon du Che. Avant de se reprendre (presque) immédiatement.« Pour un écrivain, j’entends. Un écrivain a tout intérêt à faire, à étudier, ou à approcher la guerre ».
Le blog de paul Jorion, ce Ambroise Paré des marchés, c’est le Mash de l’économie à l’agonie ! 🙂
La mission de saint Paul s’étendit entre 50/51 et 57/58. Sur le sujet du rapport au pouvoir civil, l’Apôtre des Gentils, s’exprime d’une façon encore plus forte et plus générale que saint Pierre :
Jorion de plus est un Lion……
Je ne suis qu’un rat sans dents à sa fontaine……. 🙂
…et si ce site était à l’initiative d’une Assemblée ou autres …pour réunir autour d’une même table le maximum de « bonnes » volontés pour définir la Révolution Copernicienne à entreprendre ?
Ex : Le commencement de la fin
jeudi 11 août 2011, par Frédéric Lordon
http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin
Maître Paul, attention à l’angélisme; j’ai des gros doutes sur la pureté des intentions des Waren Buffet et autres grands financiers et flamboyants capitaines d’industrie: Beibedger ( pas l’écrivain, mais l’ex patron de Poweo et ex tête de gondole de la candidature aux JO d’hiver d’Annecy – un grand succès à 30 M€..et un brushing impeccable.) lâche le morceau: ok pour un geste ( petit, hein, le geste), mais en contrepartie, ouverture aux marchés de la santé et de l’éducation….je sens arriver la patate, façon pâté d’alouette
quant au discours de Toulon, oui, oui, bien sûr, mais de la parole aux actes, il y a quand même un fossé….vertigineux!
moralité: laissons donc les souris de laboratoire se perdre dans le labyrinthe et surtout ne contrarions pas les mauvais penchants de toute cette petite bande de spéculateurs; qu’ils se dévorent entre eux et basta!
un bon gros krach suivi d’un bank run permettrait une prise de conscience et une remise à plat du système; sinon, ce sera toujours les mêmes bricolages hypocrites…
Vous vous méfiez d’un multi-milliardaire ? Ce sont pourtant des gens qu’il faut admirer sans réserve…
Pour les avoir un tant soit peu côtoyés, sinon fréquentés ( si, si! ), j’ai toujours été frappé par leur petitesse d’esprit, leur avidité permanente, toujours obnubilés par le « combien ça me coûte et combien ça me rapporte », leur mépris pour ceux qui ne sont pas de leur caste, en « off » bien entendu, pas en public, leur croyance inébranlable en leur invincibilité, ne pouvant imaginer qu’un autre monde puisse exister, autre que le leur!
Et puis à table, question conversation, c’est pas terrible; sorti du pêze et des relations utiles ( ah, le mélange entre les politiques et les hommes d’argent ) ils n’ont que les idées de leur « conseiller artistique » pour juger et acheter des oeuvres d’art, et de leur décorateur pour rénover les baraques…et encore, là je vous parle de vieilles richesses, pas des nouveaux riches, les infréquentables qui se comportent comme des satrapes et nous ont transformé Courchevel en lupanar…
L’ex patron de Poweo n’est pas un milliardaire. Quelle est sa légitimité pour donner un avis sur la santé ou l’éducation ? PItoyable. Un séjour sur le haut des Andes lui ferait le plus grand bien comme à beaucoup d’autres !!!!
@anatine shan:
« Quelle est sa légitimité pour donner un avis sur la santé ou l’éducation ?
…et la votre? Et celle de tous ceux qui font des commentaires ici, y compris moi-même?
Ah!!! Ah!!! la bonne blague belge, admirer des personnes dominées par des addictions… Excellente, sans réserve…
@ Marx prénom Groucho
J’ai eu, moi aussi, l’occasion de fréquenter des milliardaires, dans le cadre de ma profession. En l’occurrence, des collectionneurs d’objets d’art : ceux-là, je peux vous dire qu’ils n’ont pas de conseiller artistique. Et leur addiction, leur passion – qui n’est rien d’autre qu’une névrose socialement admise –, en faisaient des gens extraordinairement intéressants, d’une profonde culture – certes pointue ; mais c’était la même que la mienne, professionnelle. À table, la conversation était passionnante…
Pour tout le reste, vous avez raison : petitesse d’esprit, avidité et calcul, mépris (j’y échappais partiellement en raison de mon métier et de mes compétences), fréquentation intéressée et manipulatrice des politiques (qui ne demandent que ça : j’ai vu, quelque part dans le quartier Kolonaki d’Athènes, des scènes extraordinaires, avec des gens de droite comme de gauche…).
Et à part ça, quest-ce que vous avez contre les satrapes ? des hommes de culture et d’impavidité, au service du Perse, puis d’Alexandre, sans bouger un cil, comme ce brave Pharnabaze en Cilicie. Ou, plus tôt dans l’histoire, Sardanapale, satrape – et frère – dévoyé d’Assurbanipal, un homme si intéressant qu’il a retenu toute l’attention du grand Eugène Delacroix, ce qui n’est pas rien…
@ Albéric de la Bastide
Vous renvoyez dos-à-dos les légitimités respectives à parler de santé ou d’éucation de M. Beigbeder (pas lui, l’autre) et de MM. et Mmes les lecteurs de ce site. D’un point de vue rhétorique, c’est impeccable. Mais du point de vue de la justice (de classe, cela va sans dire…), il est certain que deux points de vue s’affrontent et qu’ils ne sont pas tous deux légitimes. D’un côté MM et Mmes “nous autres, lecteurs de ce blog” (y compris vous, cela va de soi), autrement dit une part du peuple, indéniablement éduquée à la réflexion (c’est le blog de Paul qui veut ça…), et de l’autre un enfumeur qui nous explique qu’il veut bien lâcher un peu (un tout petit peu) de lest, et en contrepartie, nous lui lâchons les derniers vestiges de notre souveraineté économique.
Y a pas photo !
@ Paul Jorion
… fédérale ou européenne, cela va de soi.
c’est une pincée de poudre de perlimpinpin préparant ce que Sarkozy entend annoncer :
même pas le battement de cils d’un moustique sur la peau d’un éléphant…
les « riches » nous enfument comme dab !
@Albéric de la Bastide Une organisation est indépendante de l’objet auquel elle s’applique ? Le croire c’est penser qu’il suffit d’optimiser le processus d’organisation lui-même, quelque soit sa finalité. En mesurant l’efficacité de ce processus on pourrait donc juger de son efficacité ? Faut-il transformer l’objet qui supporte ce processus ? Et ce processus lui-même est spontané ?
Pour revenir a votre question. Dire que c’est illégitime est illégitime ? Tout le monde ment et je suis un menteur… Plus sérieusement 🙂 Nous ne sommes ni plus ni moins légitimes que ce monsieur mais nous, nous le savons… Une condition essentielle à tout processus d’organisation réduit aujourd’hui à ‘mettre dans des cases’).
Bien a vous.
ALEXANDRA,
parler art avec un multimilliardaire,n’est ce pas quand même un tant soit peu artistique? La richesse, même si elle n’ote en rien la profondeur d’intelligence et la sensibilité, a ça de néfaste, c’est qu’elle a tendance a tout évaluer.
Ainsi, l’artiste qui abhorre le chiffre pour le chiffre se trouve à la merci de ce genre de personnages, qui finalement se glorifient d’avoir fait d’un tel un nom par l’argent qu’ils sont prêts à donner pour une oeuvre, alors que bien souvent l’artiste lui même n’a pas idée de sa valeur.
On fait du fétichisme de VAN GOGH aujourd’hui, MODIGLIANI où autre, alors qu’ils crevaient la dalle et qui se foutaient certainement à l’époque d’avoir une reconnaissance d’une telle ampleur.
Pire, on s’imagine que la vie de bohème est le propre de l’artiste, et que sa reconnaissance ne peut résulter que d’un jaillissement, une reconnaissance de ceux qui peuvent prétendre à les élever dans le monde de l’Art.
Je connais deux films qui parlent de ces fameux riches .. Qui à leur vision (des films donc) pourrait encore les envier?
-Le temps des bouffons de Pierre Falardeau /
http://video.google.com/videoplay?docid=2010481462051153901#docid=-8724773145629782163
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_bouffons
-Bunker Paradise de Stefan Liberski
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bunker_Paradise
Les pauvres sont paumés, les riches aussi ..
Stef ! On parle de toi sur mon blog !
La crêperie dans la brume au Cap Fréhel en janvier 1973… tu te souviens ?
Aaaaaahhhhhh la noblesse de la pauvreté…..
Le type qui a lu le discours de Toulon,c’est bien le même qui nous disait il y a un an ou deux que les paradis fiscaux, il n’y en avait plus? Qu’on les avait tous supprimés!(en sous-entendant grâce à lui, bien sur).
« Crise financière, crise économique, politique, écologique, climatique… «Il est temps que l’espèce humaine change de nom. Le qualificatif actuel d’Homo sapiens -intelligent, sage, raisonnable, prudent, en latin- remonte à l’année 1758, et il ne correspond plus depuis longtemps à ce que l’humanité est devenue. Un animal qui met en danger son avenir et toutes les autres formes de vie sur terre ne mérite pas le qualificatif de “sapiens”», estime Julian Cribb, célèbre écrivain et journaliste australien, membre du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR). Il faut faire quelque chose.
Dans une lettre publiée jeudi dans la revue britannique Nature, il invite la communauté scientifique et le grand public à proposer un autre qualificatif, plus modeste et reflétant mieux le penchant destructeur de l’espèce. »
http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/08/17/01008-20110817ARTFIG00521-homo-sapiens-une-espece-qui-ne-merite-plus-son-nom.php
… » Un animal qui met en danger son avenir et toutes les autres formes de vie sur terre. »….
« Animal » ?…… « Créature » me paraît plus adapté.
OUI, plutôt « créature ». Car un animal, ça peut regretter ce qu’il a fait. En tout cas, c’est comme cela que je comprends cette video : http://useloos.com/mediaplayer/?itemid=16369met
Cordialement
Homo proliferans …
C’est pourtant simple, non ?
Je propose :
« homo avidus »
Est-ce l’homo sapiens en lui-même, ou la prétention démesurée d’un humanisme autosatisfait, atteignant son apogée dans le transhumanisme? Bienvenue à Gattaca!
homo economicus ou homme-machine
« L’idée que l’homme n’est, en dernière instance, qu’un mécanisme compliqué (quelle que soit la science appelée à rendre compte de ce mécanisme), représente, en conduisant à son terme logique le travail de désymbolisation impliqué par l’utopie moderniste, un complément épistémologique idéal de l’économie politique. Naturellement, cette mécanisation imaginaire de l’homme trouve, à partir d’un certain seuil historique, sa contrepartie dans « l’humanisation » de la machine. (…) »
Jean-Claude Michéa. Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l’impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche. Flammarion, collection Champs essais (format poche).
Citation: « » » Chers amis,
Comment allons-nous évoluer ?
Prenons un miroir : qu’y voyons-nous ? L’humain d’aujourd’hui. Hier il s’imaginait pouvoir ne plus dépendre de la nature….. » » »
http://www.hubertreeves.info/edito/20101010.html#npnac
Homo Sapiens Violens… ou Homo Violens tout court.
… Homo detritus ?
Je plussoie à votre vidéo.
Une interrogation et une remarque toutefois… Pourquoi parler d’élite? N’est-ce pas leurs erreurs, leurs turpitudes réalisées à leur profit qui ont conduit certains d’entre eux à s’alarmer?
Quant à l’indignation française, la France, il me semble, en tout, a toujours un train de retard malgré son TGV. Je l’ai toujours constaté en musique (où y a un délai d’environ 1 à 2 ans avant la captation d’un nouveau phénomène, les autres pays dansant déjà dessus depuis belle lurette), pour les révolutions (l’Angleterre je crois nous a devancés au 18è), et je pense que prochainement, on aura la bulle immo qui va péter sérieusement avant que les indignés se manifestent.
@antoine
Pour une fois, à part sur la musique, je vous accorde un bon point…
C’est vrai que la France est globalement plutôt à la traine quant il s’agit de se bouger le dergeot. Mais bon, on dira que c’est le privilége dit « du GGG ».
Ben ouais, celui du gros, gras et graisseux.
Et il faut combien de bons points pour gagner la bouteille, Vigneron ? 🙂
VIGNERON,
J’aime beaucoup le GGG, l’image est des plus parlantes 🙂
Pour ce qui est de la musique, il est vrai que je circonscris mon impression uniquement sur la musique rock et la musique électronique, qui ont plutôt une origine anglo saxone.
Je souhaite ajouter une dernière remarque: M JORION, il me semble, laisse entendre que finalement, la gauche aurait raison.
Je ne crois pas que lorsque face est perdant, pile soit nécessairement gagnant: la pièce peut être une pièce à « double face ».
Pendant longtemps, j’étais un lecteur compulsif de KOESTLER et de BARJAVEL. Pour ce qui est de la gauche, Le zéro et l’infini exprime clairement, selon moi, ce à quoi aboutit cette idélologie. Pour ce qui est du capitalisme, Les call girls, et Ravage, ou Le diable l’emporte.
1984 d’ORWELL vaut selon moi pour les deux idéologies.
En musique électronique, la France est à la pointe. Daft Punk, Air, Vitalic, Miss Kittin, etc. Y’en a plein, c’est actuellement la meilleure du monde, universellement reconnue comme telle. Et je suis pas français, je fais pas cocorico.
@Moi
Exact. C’est ce que j’avais à l’esprit. Sauf que question « lyrics », paroles quoi, c’est pas transcendant tout ça, d’ailleurs yen a pas, ou trois gimmicks sortis de la yaourtière. Et question « chanson frannnçaise », ya lurette que les belges, québécois, africains, ou même suisses ! nous font la nique…
ha oui c’est donc Français le plus mieux top, moi c’est aujourd’hui OR, un franchais d’allmagn, dernier Albôm de Kangding Ray’s
LEAVAILA SCHEME
http://vimeo.com/24179529
http://vimeo.com/20060206
et rien à voir quoique de juste juste à coté c’est dit-on la « german touch », The Watersample | Tarwater. C’est l’automne qui s’avance et l’été arrive
http://www.youtube.com/watch?v=VjK8tHlo7_Q
Je reconnais: en électronique, il est vrai qu’on n’a pas grand chose à envier aux autres. Erreur de ma part, certainement.
En fait, j’suis resté à l’époque de ma découverte de la DRUM N BASS, de la DEEP HOUSE et toute autre style de musique du même genre…
Je ne m’intéresse pas spécialement à ce type de musique. Mais il s’est trouvé qu’ en 98-99, alors que j’avais redoublé ma 2ème année de droit, plutôt que redoubler, mes parents m’ont envoyé en Angleterre. Mission, gagner ma vie la-bas et préparer de nouveau cette deuxième année.
J’me suis retrouvé à bosser au cloakroam d’une boîte à BRIGHTON, où j’ai eu l’occasion d’indiquer où se trouvaient les toilettes à BOY GEORGE 🙂
Là-bas, la DRUM N BASS tournait à plein pot, alors qu’en France, ça restait quelque chose d’inconnu il m’ a semblé.
Ca fait des années que la France et les français s’indignent (enfin une partie) bien avant les années 2008 …sauf qu avant on disaient que les français se plaignaient tout le temps,qu on étaient toujours en grève ,pessimistes etc…Tous mes amis anglo saxons ,espagnols et italiens rigolaient par le passé quand les français critiquaient le système et vantaient le système sociale à la française (tout ces reportages qui expliquaient que la france était endettait ,qui présentaient les states ou l angleterre comme le top du top où tout le monde pouvait accomplir son rêve etc…).,Je pense que la gauche française serait traité d extrème gauche ailleurs (malgré la droitisation du débat et ideéaux politiques comme la sécurité,l immigration depuis l’arrivé de Sarkozy..) ,juste que les idées ne traversent pas les médias mainstreams dominés par les zemour ou économiste de droite (pour la crise actuelle).C est bien pour ça que des blogs comme celui de Paul Jorion cartonnent actuellement.Les français vont se réveiller à la rentrée à partir du 24 aout lorsque l’austérité va montrer son vrai visage
SKINNER,
Pour moi, les mouvements de grève et de manifestation qu’on a rencontrés jusqu’alors me paraissent plus relever d’une tradition française de certains corps de métier qu’une véritable contestation de fond.
Les syndicats qui se veulent le porte égide de ces mouvements de corps et saisonniers me paraissent pour le moment bien timorés, alors que le salariat est des plus malemenés ces dernières années. Et la rafale des plans sociaux, le flou artistique qui règne sur le traitement et la réalité du chômage et la pressiorisation des salariés qui en résulte, sur l’intégration de la jeunesse… On les voit pas. Sauf à la fin des vacances: Chérèque: « Eh Oh, faudrait quand même pas nous oublier: s’il faut faire de la casse sociale, au moins prévenez nous, qu’on en discute! ». Au moins c’est dit…
Si ça se fait, cela se fera certainement hors de leur champ de contrôle à mon avis.
@ Antoine, 20 août 2011 à 18:14
Les syndicats ne sont pas un groupe de décideurs solitaires. Ils expriment l’opinion des syndiqués, au moins d’une grande partie de leurs syndiqués.
Quand 3 millions de personnes descendent dans la rue, pour certains semaine après semaine, quand des personnes viennent, à l’appel des syndicats qui sont les seuls à pouvoir organiser une telle manifestation pacifique, battre le pavé alors qu’elles ne l’avaient jamais fait de leur vie, c’est bien parce qu’elles ont perçu qu’on voulait leur faire payer la crise créée par « les plus aisés ».
Les politiques en ont pris conscience, même s’ils n’ont pas cédé sur les retraites. Il faudra peut-être recommencer, comme en Grèce ils recommencent de jour en jour. Il faut s’indigner sans cesse, pas seulement en paroles.
S’indigner aussi que le discours de Toulon n’ait pas été suivi des faits, leur rappeler qu’ils SAVENT comment faire et les pousser à agir dans le bon sens. Mais en évitant de leur donner l’occasion de réagir comme Cameron à l’été 2011.
Réclamer plus de justice sociale – tout en sachant que le capitalisme est bien à l’agonie. Ecouter les leçons de tous les pays qui ont connu une « révolution de velours ». Comment sont-ils venus à bout des dictatures de tous bords ? Et bien savoir que tous ces mouvements étaient organisés, réfléchis, prudents … et osés.
En 1989 à Berlin par exemple, l’une des tactiques consistait à prendre les dirigeants au mot, tout comme le fait Paul à propos du discours de Toulon. Et, sans violence, toujours aller un peu au-delà de ce qui est permis, quitte à devoir passer un certain temps en prison (cf; Dresde en mai 1989).
Une fois le tournant pris, ce blog sera utile, comme certains autres, pour proposer quelque chose de nouveau. Et c’est là qu’il faudra avoir créé un rapport de force – ce qui n’a pas été le cas avec la RDA post-communiste, et qui a dû accepter le rattachement sans condition. (« Im Gedenkjahr zum »Mauerfall« wird die Geschichte so umgeschrieben, als wäre das Ziel der DDR-Opposition von Anfang an die Wiedervereinigung gewesen. » = En 2009, pour le 20e anniversaire de la « chute du mur, » on réécrit l’histoire, on fait comme si dès le départ l’objectif de l’opposition en RDA avait été la réunification. ») in http://jungle-world.com/artikel/2009/43/39620.html. Ce fait a été mis en évidence entre autres par plusieurs universitaires français et le dramaturge autrichien Rolf Hochhut. Depuis, on a bien décrit par qui et comment on a manipulé les Allemands de l’Est.
Que cela soit un avertissement pour ceux qui voudront reconstruire après la disparition de notre agonisant.
ALAIN V,
D’accord avec vous.
Néanmoins, pour ce qui est des syndicats, je reste à penser qu’ils ne font que regarder passer les trains, et que les syndiqués, du moins ce qu’on a coutume d’appeler « la base », expriment sans aucun doute une souffrance et une injustice qui n’a pas d’echo au sommet.
Le mal être au travail ne date pas de la crise. On n’a pas attendu les subprime pour voir se développer le travail précaire, le cdd et l’intérim. Par contre, les patrons, chose curieuse, avec l’arrivée de ses horreurs, ils n’ont pas changé…
Qu’est ce qui est le plus important, le bien être de la majorité, ou la vélléité mercantile du petit nombre?
L’assurance chômage est intolérable en soi… C’est organiser l’exclusion. Pire, c’est permettre au patron d’agiter la menace d’un côté, et de l’autre passer pour un gentil compatissant.
Au lieu de se battre contre cette situation, les syndicats ont préféré y voir une fatalité. Il n’ont pas su dire non quand le vent tournait.
Je ne vois que des rapports de force perdus.
Et ainsi, difficile de prévoir un changement dans la douceur… D’autant plus que l’exclus et le travailleur pauvre sont quotidiennnement persécutés par l’appel à la consommation en tout genre, qui les frustrent encore davantage.
En parlant de la désertification des défenseurs des salariés, voici du vécu:
Monamie, qui ne prétend pas plus à pouvoir rire et chanter et jouir de la joie de ses enfants, est diplômée d’un bac+5 LEA – Commerce International.
Après près d’un an de recherche, en 2004, elle trouve du boulot dans une boîte anglaise. On y embauche des diplômés BAC+5 pour des postes qui peuvent aussi bien convenir à des bac+2 ou 3… Mais ça, c’est pas bien grave.
De mon côté, en 2001, je décroche une maîtrsie droit des affaires. N’aynt que peu d’engouement pour le droit, j’ai des résultats justes et peu d’envie de lécher les fesses d’un professeur pour intégrer un dess ou dea. Je me lance dans le marché du travail.
Je ne trouve rien, mais rencontre mon amie qui termine sa 5è année d’étude « supérieure ». Mes parents, de classe moyenne supérieure, me loge dans un appartement et me file 1000F par mois. Marie, dont les parents sont de classe moyenne, a également un coussin pour se permettre de chercher du travail.
Au bout de six mois, j’intègre QUICK, pour finalement, au bout d’un an,décrocher un emploi jeune. A ce stade, je dois préciser que je ne dispose pas « de réseau » tant adulé à l’ANPE, mon père étant retiré du travail suite à un plan social, ma mère retraitée de l’enseignement, et personne dans la famille proche ou ami dans le secteur d’activité. Situation similaire pour Marie.
L’emploi jeune en question, payé au SMIG par une association, dont la responsable de service a été placée là sans formation particulière, mais pour la préserver des affres de la vie qu’elle a subi auparavant: surendettement. Je n’ai rien contre elle, au contraire, plutôt sympatique, mais bon, pas facile d’avoir une direction.
Evidemment, avec mon éducation judéochrétienne bourgeoise, la responsable et une collègue fille d’ouvrier, je cadrai pas. Résultat coup de calgon et démission.
Démission après deux ans de service, que je pense toujours être bons et loyaux, me voici pour une période de deux ans de chômage. Ca commence en août 2004. Pour se terminer en avril 2006. Je rencontre un ami de fac, du temps ou j’étais en fac de sciences « exactes », qui me voit au bord du gouffre, et me prends par la peau du cul. Il me décide d’appeler notaire et avocats, chose que je m’étais résolu à ne pas faire. Détail: lui aussi venait de se retrouver au chômage, mais comme il était au début de sa recherche, il était motivé à bloc.
Pendant ce temps, un plan social dans la boîte de Marie. Une chance: elle n’est pas dans la charrette. Un moment, on s’est imaginé tous les deux déambulés dans les 40m² de l’appartement de papa maman, à se demander où tout cela allait nous mener.
Un hurluberlu de notaire me reçoit donc en avril…. Me raconte qu’il a personne pour le printemps et l’été prochain, congé de maternité, vacances d’été…Chrétien pratiquant… Me raconte qu’il n’a pas son bac… Qu’il voulait être carrossier mais que son éducation bourgeoise (père juge, mère d’une « grande famille ») ne lui a pas permis de polir le métal…Heureusement, son oncle était notaire et zou… Me trouvant sympatique, il me dit d’emblée que je convient… L’annonce, après deux ans de recherche, me conduit à pleurer comme un gamin devant lui. Résultat, lors de la signature du contrat: « Monsieur, je vous paye le plus bas possible, mais je vous promets qu’à la clé vous trouverez du travail ». Bon, c’était un peu plus que le SMIG tout de même. Trop heureux de bosser, je venais le samdi matin. Cadeau!!!
Mais du travail,c’est moi qui ai dû faire le nécessaire. Néanmoins, il est vrai j’en ai trouvé. Les patrons une fois de plus, ont trouvé la bonne aubaine. Mon diplôme ne rentrant pas dans les cases de la convention notariale, on m’a fait miroiter lors de l’embauche une progression conforme à mon niveau d’étude… Pour me donner du travail correspondant à mon niveau d’étude. Une fois de plus, je n’ai pas compté mes heures. Et là, les patrons, c’est de l’hurluberlu richissime, qui passe pour être les Notaires parmi les notaires.Mon donneur d’ordre, l’un d’eux, en estimant qu’on lui faisait perdre du temps pour le traitement des dossiers, a cru bon de rappeler combien il gagnait d’argent par rapport à nous ses « collaborateurs ».
Ce n’est qu’apèrs nombreuses humiliations et 4 ans, le spectacle d’un descente aux enfers d’une pauvre stagiarie DSN sur lesquels mon n+1 de patron s’est royalement défoulé, la découverte de ce qu’est courtiseret le chacun pour soi, que j’ai pris sur moi, pour demander une réunion à mes patrons pour leur quémander ce qu’ils m’avaient promis lors de mon embauche.
En juillet dernier, j’ai enfin obtenu un salaire de 1.500 € par mois. Toutefois, le travail que l’on me confie, et je le dis sans prétention, je trouve que de toute façon le notariat c’est de la bêtise à l’état pur, devrait être rémunéré autrement mieux selon la convention. Je ne fais plus d’heures gratuite. Et les humiliations, ça continue, mais on se fait à tout.
Pendant ce temps, à la boîte de Marie, le climat après le plan social s’est envenimé. Les recruteurs embauchent des cdd et laissent entendre qu »à la clé, pas autant de cdi que de cdd. Les nouveaux venus se défoncent comme des dératés… Sauf que l’un d’entre eux a plus de la quarantaine,la binôme de Marie…. Rumeur de déménagement.
Dans ce monde brutal, on arrive quand même à s’acheter un toit… Mais avec la bulle immo, une fois de plus, merci papa maman.
Deux filles sont nées. Un bonheur de les voir sourire. J’en pleure à écrire ses mots.
Marie a retrouvé du boulot dans une boît plus près de chez nous. Dans l’autre, 60 bornes à se taper tous les jours. Moi j’ai toujours eu la chance de pouvoir y aller à pied.
La rentrée: pour Marie, assistante de direction, un mail adressé à son chef, laissant entendre qu’il va falloir licencier… En fait j’pense que c’est pour le moment juste pour instaurer la rumeur et préparer les esprits… Car quel intérêt de l’envoyer de la sorte, si ce n’est faire peur « aux petites mains »?
Moi, j’vais me battre pour ne plus à travailler dans le droit.
@ Antoine 21 août 2011 à 10:41
Mais qui donc vous a conditionné à ne pas aimer les patrons ?
Vos parents? Vos profs fonctionnaires, qui ? Je n’arrive pas à croire qu’il n’y a que des mauvais patrons et jamais de mauvais employés. N’avez-vous pas vu qu’il faut développer un climat de confiance et de générosité quand on est dans votre situation? Lisez! C’est en ligne. http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS09.pdf
Avez-vous essayé, sur une longue période –pas en changeant tous les trois ou quatre matins- d’en faire plus que ce qu’on vous demande de façon à devenir un pion indispensable dans l’équipe de votre patron ?
Cela n’est pas toujours payant de faire confiance mais quand on est porté par une attitude de défiance, cela finit toujours par se sentir et par vous desservir. Plus vous changerez de job, surtout si c’est vous qui démissionnez, moins vous inspirerez confiance et plus vous serez observé afin de déceler si vous jouez vraiment le jeu, celui de l’entreprise, donc celui du patron.
Aimez les patrons, ils vous le rendront !
JDUCAC:
Que cela soit dans le secteur associatif, ou avec les notaires, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même, de bonne foi, pensant le bien et pas forcément intéressé.
Mais au bout d’un temps, j’ai compris que ça ne marchait que dans un sens.
Et je pense que c’est général, ce n’est pas une question de mauvaise chance.
Je peux vous raconter l’expérience de mon beau frère,de ma soeur et bien d’autres, qui ont le même profil que Marie et moi…
Une amie de Marie travaille à une préfecture, autre secteur d’activité. Le préfet a dit à un de ses collègues, qui pour sa titularisation, perdait 300 €/mois, que ce n’est rien, juste une ou deux places à l’opéra…
Tiens, une autre:mon beau frère a été amené dans sa boîte, qui elle se trouve à soixante kilomètres de son domicile, a faire sur ordinateur les plans de la maison de son patron…
Au boulot, mon n+1 fait remplir sa délcaration d’impôt, prépare l’enterrement de son père par son assistante.
Mon père était directeur dans une grosse boîte de matériel informatique américaine. J’ai eu et j’ai encore beaucoup d’estime pour lui. Fils d’agriculteur, il s’est payé à la sueur de son front ses études. Ingénieur de formation, après une taupe à LYON.
Sa façon de penser: chaque mois, une fois payé, le patron est quitte avec son salarié…. Avant je m’ disais que c’était comme ça… Maintenant je vois l’envers du décors.
Pour le plan social, dont il a contribué à sa mise en place pour se mettre dans le dernier wagon (alors que probablement la boîte lui a proposé un poste pour travail accompli…)…Il fallait faire tout pour que la productivité ne baisse pas, des objectifs devant encore être tenus. Comme on avait provisionné du pognon pour rénover, on a refait une entrée flambant neuve pour laisser croire aux ouvriers que tout allait bien…
Mon père n’est pas un chien. Quant il a apprit la chose, qu’il fallait mettre la clé sous la porte, et qu’il était tenu au secret, réaction cutanée terrible et comportement dépressif. Mais il n’avait pas le choix, du fait de sa position, et s’il renonçait, pour retrouver du boulot après… Toujours la même histoire.
Après le plan social, il s’est retrouvé la queue entre les jambes à tourner et retourner la terre de son jardin. Le voir chialer alors que pour moi, c’était une lumière, ça m’a fait tout drôle.
« Aimez les patrons, ils vous le rendront ! »
Vous êtes un cas d’école pour Frédéric Lordon, Capitalisme, désir et servitude, La Fabrique (2010) p. 97 : « Il ne faut pas méconnaître la généralité de ce maître dont les figures particulières peuvent être aussi variées que celles du gourou, du parent, du professeur, du patron, du chef militaire, de la personne aimée, ou même de l’opinion publique comme réunion de tous les hommes, bref de tous ceux, individus ou groupes, dont peuvent être escompté un premier affect joyeux d’en être aimé(s), et un second de s’aimer soi-même par contemplation de sa propre capacité à rendre joyeux : je fais ce qui me permet de réjouir le maître, donc d’être identifié par lui comme cause de sa joie, pour qu’il m’aime et pour me réjouir de l’avoir réjoui. »
Je vous signale tout de même que c’est le propre des régimes totalitaires que de vouloir pénétrer et contrôler notre sphère la plus intime. C’est du fanatisme religieux, stalinien, nazi…
@ Antoine 21 août 2011 à 13:38
Cher Antoine,
Vous ne rapportez que des exemples qui confortent le bien fondé de la critique des autres. Essayez de changer de lunettes ou de fréquentation.
Vous êtes jeune. Alors, entreprenez de changer les choses pour que vos filles connaissent un monde meilleur que le vôtre. Surtout veillez à vos propos de manière à ne pas leur propager le virus du pessimisme qui vous a atteint.
Il y a quelques temps, à un bloggeur qui déversait son fiel sur le capitalisme, comme vous vous le déversez sur les patrons, j’ai adressé le post suivant : http://www.pauljorion.com/blog/?p=20368#comment-143163
Il ne m’a pas répondu, mais peu de temps après, il a annoncé au blog qu’il nous quittait pour prendre un poste …..dans une banque. Avouez qu’il y a mieux comme anticapitalisme. Je pense n’être pour rien dans son aventure, mais, comme ça ne coûte rien de se faire plaisir, je me dis que rien ne prouve que mon post ne l’a pas aidé à sortir de son pessimisme.
Aussi, je forme le même vœu pour vous. Pourquoi n’essaieriez vous pas, par exemple, tout en conservant votre job actuel, pour assurer votre subsistance, de créez votre petite entreprise avec votre temps libre et votre ordinateur ?
Dans ce domaine vous seriez votre propre patron. Mais attention, vous auriez de pseudo patrons : vos clients, qu’il conviendra de satisfaire. En donnant le meilleur de vous-même, comme vous dites l’avoir toujours fait, vous servirez quand même, car notre condition d’hommes nous contraint à cela. Au-delà des individus pris isolément et qui, comme nous ne sont pas des saints, nous sommes tous voués à servir notre communauté humaine pour qu’elle survive et progresse. Quelle belle mission !
Courage Antoine !
@ fujisan 21 août 2011 à 13:45
Pardonnez-moi Fujisan, mais si je ne doute pas que F. Lordon soit nourri de bonnes intentions pour servir notre communauté, je crois néanmoins qu’il ne détient pas le monopole de l’observation du monde et de la manière de le faire évoluer. Ma petite expérience de 76 ans de vie m’a enseigné qu’il y a plus à faire gagner et moins à faire perdre, en aidant ses semblables à œuvrer dans le même sens, qu’à les diviser. A moins qu’on ait des visées moins avouables.
Je peux me tromper, mais tous ces démolisseurs de moral, ces gémisseurs de tous poils, me semblent avoir la partie facile, eux qui vivent à l’abri du risque dans des structures financées par l’Etat. Ne prennent-ils pas conscience que c’est grâce à ceux qui servent le capital et se servent de lui, qu’eux vivent à servir leurs idéaux et leurs doctrines anticapitalistes.
J’ai bien l’impression que ceux qui dénoncent un type de servitude, s’emploient surtout à instaurer un autre asservissement, bien plus pernicieux et redoutable, la servitude par l’endoctrinement et l’appel à l’effondrement qui a toutes les chances de séduire ceux qui ont quelques difficultés à se faire une idée personnelle. Etes-vous bien certain de la pertinence de vos propres analyses et dominez-vous réellement ces sujets quand vous-vous vous exprimez comme ci-après ? Pour parler net, ne vous rendez-vous pas compte que vous servez un maître, quand vous citez F.Lordon qui n’est pas Dieu le père, autant que je sache?
Alors, ces fanatismes ne vous ont pas suffi ? Le fanatisme religieux, stalinien, nazi, n’étaient-ils pas à la base des endoctrinements par des théoriciens, qui n’avaient pas fait grand-chose d’autre? Vous pensez qu’il faut encore endoctriner les gens afin de les amener à détester ce qui leur permet de vivre : le capital ?
L’anticapitalisme primaire est-il autre chose qu’un endoctrinement ? Même s’ils ne détiennent pas le capital tous ceux qui travaillent ont besoin de capital pour produire en coopération avec un patron (souvent salarié) qui est le gestionnaire de capitaux. Il exploite au mieux le capital matériel et immatériel de l’entreprise et le capital humain qu’il loue en échange de prestations.
Pour diversifier votre lecture, je vous invite à lire un texte qui n’est pas dirigé contre le capital, et qui doit traiter des mêmes thèmes fondamentaux que celui de F.Lordon. Il ne me donne pas l’impression de servir une propagande.
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070614.FIG000000100_c_est_un_manifeste_spinoziste_.html
JDUCAC,
Je ne cherche à conforter personne, ni même à déverser du « fiel » sur qui que ce soit.
J’exprime un vécu qui suscite évidemment de la colère envers le donneur d’ordre.
Se mettre à son compte, quelle belle idée avez-vous là! Bien sûr, je n’ai rien contre, mais pour faire quoi ?
Si l’endettement règne, si seulement une poignée prospère, c’est bien que l’activité telle qu’elle se conçoit aujourd’hui n’est pas vecteur de richesse pour toute personne de bonne volonté…
Pardonnez-moi ma question, mais du haut de vos 76 ans, croyez-vous sincèrement avoir une idée de ce qui se passe maitenant dans le monde du travail?
J’ajoute que le capitalisme n’est pas l’alpha et l’omega de toute civilisation digne de ce nom… Ce qui se passe, et qui laisse croire à une révolution, je vous l’avoue, moi qui n’ai jamais été particulièrement porté vers le communisme ni vers la politique en général, je m’en réjouis aujourd’hui, après 10 ans de galère dans le monde du travail.
Le seul mot que notre génération a à la bouche aujourd’hui, c’est « s’en sortir ». Si tout ça s’écroule, peut être se dira-t-on dans un autre monde social, « profitons ».
« Alors, ces fanatismes ne vous ont pas suffi ? Le fanatisme religieux, stalinien, nazi, n’étaient-ils pas à la base des endoctrinements »
Quand vous dites, « Aimez Tartempion » , vous faites intrusion dans la sphère intime. Que Tartempion soit Dieu, Staline, Hitler ou le patron, c’est un viol, une atteinte intolérable à la dignité humaine. Et je dis : « pas touche » pour qui que ce soit, y compris le patron. Tous les fanatismes sont monstrueux, jducac, y compris le fanatisme capitaliste que vous professez.
@ Jducac
Bonsoir Jducac,
Je vois avec plaisir que mon dernier commentaire sur «Carpe Diem» a porté ses fruits, le texte que vous avez mis en lien en est une bonne illustration.
Je vous remercie aussi d’avoir mis en lien plus haut l’essai d‘Algan et Cahuc «La société de défiance» qui est, malgré l’intérêt suscité, fort critiquable dans sa méthodologie. Ayant eu l’occasion de travailler dessus à sa sortie, je m’étais aussi intéressé aux différentes critiques. L’une d’elles était rédhibitoire. En effet selon Laurent Eloi (http://www.laviedesidees.fr/Peut-on-se-fier-a-la-societe-de.html) dont le bagage universitaire n’a rien à envier aux auteurs précités, l’ensemble du propos reposerait sur une erreur de traduction : «Tout au long de l’étude est en effet reproduite une traduction erronée de la question de la WVS : « En règle générale, pensez-vous qu’il est possible de faire confiance aux autres ou que l’on est jamais assez méfiant ? » La question posée par la WVS [6] est en anglais la suivante : « Generally speaking, would you say that most people can be trusted, or that you can’t be too careful dealing with people ? » Une traduction possible est la suivante : « D’une manière générale, diriez-vous que l’on peut faire confiance à la plupart des gens ou que l’on n’est jamais trop prudent dans ses rapports avec autrui ? » La traduction des auteurs est donc tronquée. Mais elle est de plus fautive…. La traduction française officielle que propose le questionnaire de la WVS, c’est-à-dire dans les faits la question à laquelle ont répondu les Français interrogés, est donc logiquement la suivante : « D’une manière générale, diriez-vous qu’on peut faire confiance à la plupart des gens ou qu’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres ? » Or cette méprise, entre « prudent » et « méfiant », imprègne toute l’étude. On la retrouve ainsi sous la forme du constat selon lequel « les Français sont plus méfiants, en moyenne, que la plupart des habitants des autres pays développés ». Parce que cette affirmation s’appuie sur une erreur de traduction, elle est elle-même entachée d’erreur, comme l’est chaque usage que les auteurs croient pouvoir faire des mots « méfiant », « défiant », « méfiance » ou « défiance », à commencer par le titre de leur ouvrage….La France serait ainsi, éventuellement, à la lumière des réponses des Français, une « société de prudence », mais pas une « société de défiance », ce qui est sensiblement différent. Rien en tout cas dans les données portant sur la confiance des Français présentées par les auteurs ne soutient le constat de la « défiance ».
Donc méfiance à l’égard de «La société de défiance» d’Algan et Cahuc.
En outre et c’est une critique personnelle, l’utilisation volontaire d’ «étatisme» et de «corporatisme» , à connotation péjorative, dénotait un apriori négatif et un postulat faussé par des convictions et/ou croyances libérales, voire ultralibérales. Ce passage m’en a apporté une preuve : « Dans cette partie, nous allons montrer que ce déficit de confiance est intimement lié au fonctionnement de l’État et du modèle social.». Si tel n’était pas le cas, la phrase aurait été écrite autrement en utilisant le conditionnel et non pas le présent. Ils auraient pu par exemple écrire : « Dans cette partie, nous allons montrer que nos travaux et nos analyses aboutissent à la conclusion qu’il POURRAIT exister un lien entre le déficit de confiance et le fonctionnement de l’Etat et du modèle social. » Cela aurait été plus « prudent » de leur part et aurait évité de créer, chez moi en l’occurrence, de la « méfiance », voire de la « défiance ».
Qu’il soit nécessaire de repenser l’État, j’en conviens. Le livre d’Algan et Cahuc nous livre quelques réflexions intéressantes sur ce qu’ils appellent «les vieux démons du monarchisme et du bonapartisme», mais ne peut pas être considéré, compte tenu de certaines erreurs méthodologiques et d’apriori idéologiques, comme une base fiable de réflexion.
Quant à votre discussion avec Antoine, j’ai l’impression que vous n’avez pas résisté à la tentation d’une interprétation rapide. Il a uniquement relaté son expérience sans à à aucun moment la généraliser. Il fait un constat. Alors de là à lui poser la question «Mais qui donc vous a conditionné à ne pas aimer les patrons ?», il y a un raccourci que personnellement, je n’aurai pas pris.
Quant au fanatisme, faites attention à ne pas tomber dans celui du «capital»!
Bien cordialement.
@ Antoine 21 août 2011 à 19:22
Que croyez-vous ? Les générations d’aujourd’hui ne sont pas les premières à devoir souffrir d’une conjoncture défavorable. Pensez à celles de vos grands-parents où arrières grands-parents qui ont connu les crises de 14-18, de 1929, de 39-45-50. La grande différence vient de ce que depuis 1945 (près de 70 ans) la population n’a pas eu à subir de difficultés sérieuses qui l’amènent à prendre conscience de la nécessité de se prendre davantage en charge personnellement. Attendre, critiquer et se plaindre, semble être la réaction la plus courante.
Dans le passé, il y avait beaucoup moins de soutiens sociaux, lesquels ont été mis en place par le CNR avec de louables intentions, mais un peu à la manière Ponzi ou Madoff c’est-à-dire sans constitution d’un capital qui puisse servir de volume tampon pour absorber les inévitables variations d’activité liées aux adaptations nées de l’évolution. De la sorte, dès que l’activité baisse ou a de fortes probabilités de baisser, l’équilibre des finances publiques est en danger.
Heureusement, les réflexes qui existaient chez les générations les plus anciennes, bien que très largement perdus, ont été conservés dans certaines familles. Ces bons comportements consistaient à s’astreindre à consommer moins que ce que l’on gagne et ainsi à capitaliser un peu, pour investir ou pour faire face à des jours difficiles. Du fait de ces pratiques vertueuses, chez vos grands parents et vos parents, vous avez pu être aidé ce qui n’est pas le cas de tout le mode. C’est parce que vos parents ont su résister aux discours anticapitalistes qu’ils ont pu vous assister, sans quoi, il leur aurait été facile de tout consommer.
Croyez-moi, je me tiens au courant de ce qui se passe dans le travail d’aujourd’hui. L’état d’esprit de certains patrons ne s’est probablement pas amélioré mais celui de certains employés n’a rien à lui envier. En pareil cas cela ne sert à rien de critiquer les autres. Il vaut mieux être soi-même irréprochable en s’abstenant de démoraliser les autres ce qui ne peut nuire qu’à tous.
Vous avez mal enregistré ma suggestion. Je vous conseille de conserver votre job actuel et d’en préparer un autre durant votre temps libre. Il y a des possibilités nouvelles qu’on peut envisager quand on a des compétences (bac + 5 ça n’est pas rien) et la volonté d’entreprendre au lieu de se plaindre.
Lorsque j’étais jeune ouvrier ajusteur en en 1954, mon copain qui travaillait à côté de moi à l’établi, s’est lancé dans la confection de grilles de mots croisés après son travail. Il n’avait pas de bac+5 mais seulement un CAP d’ajusteur. Après beaucoup de travail en double de son activité à l’usine, il a pu quitter son job d’ajusteur, s’associer avec un éditeur et devenir son propre éditeur de jeux. Regardez chez votre marchand de journaux, les Jeux GH, c’est lui. J’ai entrepris et réussi moi aussi une évolution dans une autre voie. C’était le seul moyen qu’avaient ceux qui ne pouvaient pas s’engager sur le chemin du bac et des +++++ : se prendre courageusement en charge.
Alors, soyez positif, imaginatif, entreprenant pour dominer votre pessimisme. Ceux qui vous aident à entretenir ce mal être, peut-être à leur insu, ne cherchent pas à vous aider. Ils diffusent une propagande néfaste.
Cordialement.
JDUCAC,
Je suis d’accord avec vous sur deux points:
– le comportement des employés, dont je fais partie, est aussi blâmable: l’individualisme régnant, seul la volonté de bien se faire voir et de rester complètement indifférent à ce qui peut arriver à son collègue (la dame de 40 ans qui court après un hypothétique avenir, la descente aux enfers d’une malheureuse stagiaire)… A une différence près cependant: l’épée de Damoclès qu’est le chômage au dessus de leur tête, qui se faisait déjà bien sentir avant les subprime.
-mon intention est bien de rebondir tout en conservant mon « boulot » de clerc. Soit dit en passant, ce boulot est le règlement des succession des bourgeois de ma ville… J’vois tous les jours combien la loi est injuste…
J’ai bien consicence que tout n’a pas été toujours rose pour les générations précédentes.
Et je vous assure, il n’est pas dans ma nature de me plaindre, même si cela peut paraître ici le cas. Ici, et je remercie FOD de l’avoir remarqué, je ne fais que témoigner. Si l’émotion m’a saisi, c’est que j’ai dû me remémorer des situations difficiles.
Les patrons ont certes des préoccupation qui doivent également leur donner des cheuveux blancs. Ce n’était pas l’objet de mon propos. Ce que j’essayais à mon échelle de montrer, c’est la désertification des syndicats.
@jducac
« Aimez les patrons, ils vous le rendront ! »
J’imagine que vous avez tiré cette maxime de votre expérience professionnelle. Vous illustrez par là que l’entreprise capitaliste n’est pas le lieu rationel qu’elle prétend être et pour paraphraser Paul Jorion :
Les décideurs aiment caractériser le critère de sélection en termes de compétence, l’expérience de jducac m’a cependant convaincu que ce critère était en réalité d’un autre ordre : la séduction.
Du moins, je peux reconnaître votre franchise. Mais vous oubliez que j’ai été patron de ma TPE où j’ai eu à choisir entre des candidats et que mon critère de sélection n’était pas la séduction (même si on n’y est jamais insensible). Au contraire, je serais plutôt enclin à me méfier d’un candidat qui « use de ses charmes » (je me dis que ça doit cacher quelque chose). C’est un «travers» particulièrement développé dans le commercial, la vente, mais c’est vieux comme le monde et on l’observe ailleurs (ex. les étudiantes qui usent de leurs charmes lors d’examens ou les courtisans du Roi Soleil). Il en est de même dans les commerces et surtout les marchés (les vrais), quand on tente de me séduire (faire du baratin, vanter sa camelote, attirer le chaland…) et je serais plutôt enclin à me méfier : « Apprenez que tout flatteur vit au depens de celui qui l’écoute ». Il y a là un petit jeu qui ne manque pas de charme dans un marché, mais au sein de l’entreprise «rationnelle» ?
« Courtisez, séduisez, usez de vos charmes … on vous le rendra »
Sachez que pour moi, c’est le contraire, ce que trop de vendeurs/euses ne perçoivent pas.
@ fujisan 22 août 2011 à 09:08
Désolé cher, Fujisan, mais là encore vous -vous employez à déconsidérer l’homme. A force de propager une idée systématiquement négative du comportement de certains hommes (femmes) vous créez et diffusez en la généralisant une image déprimante du genre humain. Etes-vous satisfait de votre œuvre quand vous voyez l’effet produit sur des personnes telles qu’Antoine qui, apparemment, ne fréquente, que des Fujisan ? Est-ce votre objectif ?
Si vous tombez sur des personnes qui ne propagent pas une idée aussi négative de leurs semblables, pour vous, c’est anormal. Selon vous ils sont suspects car, il n’est pas possible que des êtres humains soient simplement heureux parce qu’ils ont trouvé la voie du bonheur par la sincérité, l’amour des autres malgré leurs imperfections, comme si vous vous étiez parfait, susceptible d’aucun reproche.
N’êtes-vous pas trop exigeant pour les autres et pas assez pour vous-même ? Si vous voyez l’homme systématiquement fourbe n’est pas parce que vous êtes facilement susceptible d’adopter une attitude similaire ? Au lieu de dire que la fourberie peut animer quelques uns, vous préférez généraliser et, de la sorte, propager votre virus.
Voila maintenant que vous abordez le domaine de la séduction et là encore vous noircissez le tableau. Quand vous êtes séduit par la beauté du paysage, pas de problème, il n’y a personne derrière et là vous pouvez entrer en extase. Si vous êtes subjugué par une œuvre picturale ou musicale ou même sportive, ça peut encore aller même s’il peut y avoir des faux ou du dopage. Mais quand vous êtes en relation avec un quidam tel que vous alors, il vous faut être sur vos gardes car s’il n’est pas anticapitaliste, c’est qu’il est animé de mauvaises intensions. La suspicion, la méfiance, la défiance règnent chez vous par principe. On se croirait à Moscou à la meilleure époque. Quelle vie terne et déprimante devez vous connaître en ne rentrant en relations profondes, sans détour, sans arrières pensées et dans la sincérité, qu’avec ceux qui sont à votre image.
Malheureusement vous n’êtes pas le seul et la propagation de ce comportement mental ne peut pas ne pas avoir d’incidence sur les autres et ne pas atteindre le moral donc l’efficacité globale de nos pays. D’où mon renvoi ci-dessus à « La société de défiance» d’Algan et Cahuc.
Je me suis souvenu avoir déjà un peu abordé la question de la séduction avec Pierre-Yves D . Votre pseudo était déjà cité. En relisant nos échanges, je vois que votre position s’effrite inexorablement. http://www.pauljorion.com/blog/?p=23147#comment-169942
C’est comme le communisme face au capitalisme. Il n’y a plus que la Corée du Nord qui tienne et encore elle va tomber bientôt.
http://french.yonhapnews.co.kr/northkorea/2011/08/18/0500000000AFR20110818000300884.HTML
Quand allez-vous faire un stage de reconversion maintenant que vous n’êtes plus en charge de votre TPE ?
Avouez que je fais tout mon possible pour vous éviter un choc culturel trop brutal, c’est mon côté bon samaritain. Vous voyez que le monde est moins mauvais que ce que voulez faire croire.
@FOD 21 août 2011 à 21:11
Je suis heureux que mon renvoi vers « La correction de Paul Clavier » vous ait fait plaisir. Cependant, sans vouloir gâcher votre plaisir au constat de notre première conquête commune, à savoir notre accord sur la nécessité de pratiquer le « lâcher prise », ça n’est pas pour cela que j’ai fait ce signalement.
Si j’ai cité ce texte, c’était pour montrer qu’on pouvait parler de désir, de plaisir, de joie, de souhaits intimes sans brocarder le capitalisme, d’autant qu’avec les mêmes arguments que ceux qu’emploie F. Lordon on peut très bien brocarder tout parti pris opposé. Il suffirait dans le texte retenu par Fujisan de remplacer par exemple capitalisme par un autre mot. Peut-être que ça ne se généraliserait pas pour tout le bouquin dont-il est extrait. En tous les cas, les manifestations anticapitalistes dans ma ville sont très joyeuses à côté des manifestations capitalistes qui sont inexistantes.
Bien sûr F. Lordon a son lectorat et, si j’étais méchant je pourrais dire, peu importe qu’il soit pertinent dans sa démonstration, pourvu qu’il le séduise…..le fidélise……le rende dépendant…… l’asservisse à ses idées, même. F. Lordon est tellement brillant, il apparaît tellement comme un virtuose du verbe et de la dialectique qu’on peut légitimement s’interroger de savoir s’il n’en abuse pas pour mieux faire passer sa sauce.
Au-delà de sa brillance, F. Lordon ne serait-il pas tenté, tel un capitaliste, d’abuser de sa domination indéniable dans son art, pour capitaliser de la sympathie, de l’amour pour ce qu’il écrit ce qui lui permet de mettre du beurre dans ses épinards, de se constituer une rente. Mais quand on affectionne ce qu’écrit F. Lordon, bien sûr on ne se laisse pas prendre, surtout quand on est de nature méfiante, on ne se laisse pas asservir. N’est-ce pas Fujisan ? Non les gogos ne se trouvent que chez ceux qui croient ce qui est écrit et dit au service du capitalisme, pas de ses opposants……
Qu’en pensez-vous ? Mon analyse ne pourrait-elle pas contenir un petit fond de vérité en dépit de son ton sarcastique bien fade à côté de celui de F.Lordon qui le manie à merveille. Que n’utiliserait-on pas pour séduire ?
J’enregistre votre point de vue sur cet essai. Décidément ce travail amène à discussion. Je n’en suis pas tellement surpris parce que lorsque je l’avais déjà cité on m’avait dit sur ce blog, qu’il correspondait à une commande du gouvernement. Alors j’avais pu prouver que Ségolène Royal ne semblait pas y être opposée. Mais la preuve sur le site Désirs d’avenir a depuis disparu.
Dans quelles circonstances, dans quels cadres aviez-vous été amené à en faire l’étude ?
Personnellement, d’après ce que je peux ressentir, j’aurais plutôt tendance à partager la conclusion des rapporteurs. A lire ce blog et les réactions de beaucoup d’intervenants, j’ai plutôt l’impression que la majorité des gens ne croient pas ce qu’ils entendent dire ou ce qu’ils voient écrit.
Je regrette, peut-être que j’ai mal compris. Mais Antoine cite plusieurs fois « mes patrons » et quand il évoque sa responsable à l’emploi jeune, à part qu’elle était sympathique il ne lui tresse pas des lauriers. J’ai eu l’impression qu’il généralisait.
Je trouve quand même, en relisant ce qu’il a écrit, que cela ne le gêne pas de porter un regard critique sur son entourage de travail surtout au dessus de lui, ce qu’à mon avis il ne devrait pas faire. Il ferait mieux, à mon avis, de tout faire pour améliorer ses prestations personnelles de façon à se faire remarquer positivement plutôt que de porter un jugement sur ce qui n’est pas dans son champ de responsabilité.
C’est malsain à la base que de noter les travers et les faiblesses des autres car ces observations finissent toujours par transpirer et casser la cohésion du groupe dans lequel on travaille. Cela nuit à efficacité d’ensemble et finit souvent, selon moi, par affaiblir celui qui en est à l’origine.
Bien cordialement.
JDUCAC,
Je viens de lire votre réponse à FOD.
Je regrette si la lecture de mes billets vous donne l’impression d’être un casseur de patron.
Je suis d’un naturel suiveur, et ce n’est qu’après l’épreuve du temps que j’ai finalement abouti au portrait que j’ai dressé de mes supérieurs hiérarchiques.
Il se trouve, et je le dis sans prétention, que pour ce qui est du travail que j’ai à accomplir, aucun de mes n+1 n’a jamais eu à s’en plaindre.
Ce qui s’est passé dans le secteur associatif: j’ai travaillé pour obtenir des résultats. Il s’agissait de défendre les consommateurs. Des résutats il y en a eu: première page dans le journal local, condamnation de loteries commerciales, récupération de dépôt de garantie, prise en charge de réparations par les garagistes… Mais, du fait de la situation de ma supérieure hiréarchique (venait d’être nommée responsable, pas de formation, angoissait à l’époque à l’idée de parler à un avocat…) elle a dû se sentir vite menacée (alors que j’étais pas du tout intéressé, j’voulais intégrer une protection juridique), et elle sortait d’un surendettement.
Résultat, elle prenait de moins en moins d’initiative, mais jouait de plus en plus du bâton, jusqu’à la rupture et le coup de calgon. Je ne doute pas qu’elle ait des talents de directrice et de responsable, mais à l’époque, elle manquait d’expérience probablement. Et elle a surtout été placée là pour être protégée du chômage!
Quant au notariat, mon premier employeur, comme ceux actuels, tous affirment que je fais du bon travail (lettre de recommandation du premier pour une formation, compte rendu d’entretien annuel pour les autres). Mais déjà, je suis allé chez eux par dépit, faute de mieux, et tous les stéréotypes véhiculés sur la profession se sont révélés vrais à mes yeux. Il est dur de commencer dans le secteur associatif pour pourchasser les mauvais agissements de l’agent immobilier, et après participer à des escroqueries notariales…
Et se faire prendre pour un cake par dessus le marché!!! Car, pour essayer d’être plus clair sur mes deuxièmes patrons notaires, j’ai indiqué qu’ils m’ont fait miroiter une rémunération du niveau de mon diplôme (évolution rapide vers 1500€/mois) pour me donner tout de suite du boulot rémunéré à ce niveau selon la convention… Alors que je découvrais le métier (les successions, jamais étudié à la fac, et mon expérience précédente de six mois était insuffisante), que la binôme, qui elle avait le diplôme de notaire, fraichement embauchée et devant me former, a deserté aussitôt, me laissant seul dans le bateau pendant six mois, avec boulot double ration, à découvrir ce que je devais faire en même temps, à ne pas compter mes heures bien entendu non payées alors que Sarkozy venait de crier travailler plus pour gagner plus! Je m’en suis bien tiré, malgré des cheveux blancs et des nuits d’angoisse, et j’espérais évidemment obtenir les fameux 1500€/mois. Au lieu de ça, plutôt que d’embaucher un nouveau binôme de diplôme de notaire, pour rétablir l’ordre, (mon diplôme est équivalent à celui d’un clerc, pas d’un notaire), et m’accorder mon niveau de clerc, ils ont préféré embaucher une stagiaire en contrat de professionnalisation clerc de notaire, et me gratifier ainsi : « Monsieur, je vous laisse le soin de la former »…
J’ai ravalé ma salive, et j’ai fait ce qu’ils m’ont dit.
Là, je rejoins votre pensée, mes propos vis à vis des patrons, déjà pas très élogieux, devenaient aigres… Et c’est certainement ce qui explique leur comportement vis à vis de moi par la suite… Car une fois le diplôme en poche, la stagiaire gagne son CDI et est payée 1500 €… Moi toujours pas. Lors de l’entretien annuel, je leur dis, ça suffit, que je sais combien elle est rémunérée … Je les vois mal à l’aise sur leur fauteuil, prêts à me donner sur le champ l’augmentation. Je les ai trouvés tellement vils que j’ai préféré couper court à la conversation, pensant, que désormais, ils tiendront leur promesse. La binôme prend un congé de maternité puis la poudre d’escampette et je me retrouve de nouveau pendant six mois tout seul dans le service, moins angoissé cependant. J’ai quand même dû les réunir de nouveau pour obtenir le salaire. miroité lors de l’embauche.
Et si j’ai su combien ma binôme gagnait avant qu’elle ne parte, c’est qu’il y a quand même, et heureusement une solidarité entre les salariés, pour tenir le coup. Car ma situation, elle n’est pas moins enviable que celle de mon ancienne binôme, qui s’est vue, alors en stage de formation, à 21H00 le soir sur une succession dont elle n’avait pas idée de la complexité, à se faire remarquer par l’un des notaires que la virgule était male placée! Bien sûr, elle aussi n’a pas dû compter ses heures!!! Je pourrais vous raconter la situation d’autres collègues, mais bon…
@ Antoine 23 août 2011 à 21:36
Surtout, dites vous que je ne vous veux que du bien. Comme vous l’avez dit, je pourrais être votre père. Notre situation, hors du champ de la filiation, présente l’avantage de pouvoir se parler plus librement. Ne vous sentez-donc pas obligé de vous justifier devant moi. Votre seul juge doit être votre conscience au regard de vos responsabilités familiales et professionnelles sans oublier les valeurs morales universelles.
Maintenant que j’en sais un peu plus sur vous, je me demande si vous n’auriez pas intérêt à rester dans votre job actuel en ayant pour objectif d’y être heureux et de devenir une pièce maîtresse dans le dispositif de vos patrons.
Contrairement à vous je n’ai jamais demandé d’augmentation. Je me suis efforcé de faire en sorte que mes patrons soient plus dépendants de moi, que l’inverse. De la sorte les relations sont en général bonnes et permettent d’être heureux à son travail.
En fait, sans être le patron, sans avoir son statut et ses revenus, on arrive même à faire une grande partie de son travail en gérant l’affaire comme si s’était la vôtre, en appliquant sa politique. On peut même en accord avec lui, apporter sa touche personnelle à condition qu’elle serve ses objectifs. Lesquels sont de gagner le plus possible en dépensant le moins possible tout en veillant à satisfaire les clients pour assurer la pérennité de l’affaire.
Quand votre patron évolue et quitte son poste, vous êtes tout désigné pour prendre sa succession. Dans votre cas, peut-être pourriez-vous viser d’être le premier clerc, quitte à devoir compléter vos connaissances.
En tous les cas, je vous recommande de cesser d’être négatif, de ne voir chez vos supérieurs que leurs mauvais côtés, si vous tenez à vivre heureux à votre travail avec en prime, à terme, d’en être récompensé. Cela viendra lorsque ceux qui vous emploient auront pris conscience du grand intérêt, pour eux, de vous avoir à leur service. Il faut être patient.
Je sais que je ne suis pas en phase avec l’esprit de rébellion, d’exacerbation du moi, de susceptibilité pointilleuse, de critique systématique en vue de condamner tous ceux qui réussissent mieux que les autres. Cet esprit vous a été inculqué par ceux qui, probablement, croyaient bien faire, en voulant instaurer l’égalité sur tout et partout. C’est une utopie. Elle n’est pas de ce monde. Mais elle permet de rassembler un grand nombre de mécontents et de s’en servir comme d’une force politique. On sait où cela peut conduire quand on regarde ce qui s’est passé au siècle dernier.
En réalité, comme chez beaucoup d’autres, cet esprit n’a fait que vous engager dans la voie du mal être que vous exprimez. Cela vous conduit, probablement à votre insu, à nourrir de mauvais sentiments à l’égard des autres sans pour autant changer les choses, sauf à amener à la régression économique et à empêcher une vie harmonieuse en dépit de la diversité des situations individuelles. Je pense qu’une vie heureuse et harmonieuse est possible pour l’avoir vécu et l’avoir vu vivre par de simples gens que je m’efforce d’honorer en transmettant leur message.
Bien cordialement.
JDUCAC,
Merci pour votre réponse.
Mes propos expriment sans aucun doute du pessimisme, du mal être et du négativisme.
Je le reconnais, c’est néfaste pour moi et les miens. Malheureusement, je crains que cela soit les événements qui me conduisent à penser ainsi plus qu’une volonté de rejeter tout en bloc.
J’ai un ami de fac de sciences qui est désormais patron de sa SSII, avec lequel je m’entends très bien. Mon autre ami, celui qui m’a sorti de la galère, n’a quant à lui trouvé qu’un boulot le menant à plus de cent kilomètres de son domicile, et à trente sept ans n’est propriétaire de rien, pas d’enfant… On était tous les trois sur le même banc, on buvait ensemble les cafés…
Quant à l’obtention des 1500 €/mois, c’était convenu « verbalement » lors de l’embauche, une étude, plus éloignée de mon domicile, était déjà prête à me les payer.
Depuis que je les gagne, je ne réclame plus rien, et fais mon travail consciencieusement, pour les clients contraints « d’y passer ». Je ne souhaite pas particulièrement obtenir de la reconnaissance de la part de ce type d’autorité, et le salaire actuel me paraît bien suffisant pour ce que je fais.
@ fujisan 21 août 2011 à 19:57
Pourquoi me taxer de fanatique ? Parce que j’invite un inconnu qui ne me semble pas heureux de son sort, à aimer son patron actuel ou ses patrons futurs ? Et bien, si par une telle démarche, en entrant dans « son intime » je lui permettais de sortir de son mal être, même si l’on me traitait de tous les noms d’oiseaux comme vous le faites, j’en serais heureux et fier.
N’avez-vous pas compris que tous les hommes sont fondamentalement les mêmes et que ça n’est pas le fait de passer du statut d’employé à celui de patron que ça change l’homme. J’ai occupé les deux statuts et c’est peut-être parce que je n’avais pas été endoctriné, fanatisé à l’anticapitalisme, passé à la moulinette de la déshumanisation de ces mouvements qui mènent au totalitarisme, que j’ai pu connaître une existence heureuse jusqu’alors, sans porter tort à mes semblables, au contraire.
Ne vous rendez-vous pas compte qu’en interdisant à un de vos semblables de suggérer d’aimer, vous révélez la gravité de l’endoctrinement auquel vous avez été soumis. Ça n’est pas un crime d’aimer, au contraire, c’est la voie du bonheur. Par contre ce serait un crime d’inviter à aimer, ce serait un viol. Vous rendez vous compte où vous pousse la restitution d’une propagande qui crée les conditions de l’autodestruction de l’humanité en instillant, la haine et la jalousie au lieu de l’amour.
Ressaisissez-vous Fujisan ! Sortez de l’emprise du fanatisme qui a créé des millions de morts en prônant l’amour de doctrines et de leur promoteurs, au lieu de prôner l’amour de tous les hommes ordinaires, vos semblables, qu’ils soient employés ou patrons.
JDUCAC,
Pour ma part, quant à l’amour pour son prochain, j’ai tendance à prendre cette notion avec du recul, tant cela m’inspire le christianisme, dont j’ai l’impression que finalement, c’est l’origine du problème.
J’ai de l’estime malgré tout pour mes chefs, mais pas en temps qu’autorité, plus en tant qu’homme qui essaye de combattre sa condtion tant bien que mal, et qui probablement, en tout cas pour partie, ne se rend pas compte qu’il soit devenu un tortionnaire et que son combat, c’est courir après une chimère dévastatrice.
Vous auriez pu être mon père, et lui aussi a tendance à voir dans le capitalisme un système sain, qui nécessite simplement d’être corrigé et apuré des vicissitudes de quelques uns. Je suis toujours heureux de le voir. Ce que je lui raconte néanmoins, ce que raconte ma soeur, lui fait quand même désormais plus que réfléchir. A tel point qu’aujourd’hui, à table, quand je lui ai dit qu’à trente quatre ans, je suis sur le point de connaître un 3ème plan social (mon père: 1, mon amie: 1 passé et par le mail reçu dans sa messagerie professionnelle, un en gestation), il a (enfin!) convenu que ça ne peut plus durer.
@jducac
Vous savez faire la différence entre estime, respect, amitié… et amour ?
Vous voulez qu’on « aime » son patron, alors commencez à appliquer votre précepte à vous même en vous rendant aimable au lieu de vous rendre détestable envers quiconque ne vous approuve pas à 100 %. Vous approuver à 90 % ou sur un point ou l’autre seulement, ce n’est pas assez, il faut être d’accord sur tout ce que vous dites sinon on est immédiatement traité d’endoctriné, anticapitaliste primaire, haineux, jaloux et autres noms d’oiseaux (auxquels je ne réponds plus, inutile de mettre de l’huile sur le feu). La tolérance, vous savez ce que c’est, jducac ?
PS quand je vous lis, j’ai souvent un fou rire tellement vous êtes caricatural. Continuez donc, vous égayez ma vie !
@jducac
« Ça n’est pas un crime d’aimer, au contraire, c’est la voie du bonheur. »
Mais je suis d’accord avec vous. A cette nuance près que ça doit rester entre deux personnes également consentantes ce qui n’est pas le cas quand il y a une relation de pouvoir, d’autorité, de subordination, que ce soit patron/employé, professeur/élève… Quand vous prônez l’amour du patron, je réponds « pas touche » parce que c’est une relation hiérarchique. Ne demandez pas d’aimer son supérieur qui a du pouvoir sur ses subordonnés. Vous aurez beau faire toutes les distorsions que vous voulez, il reste que c’est une relation hiérarchique, qu’il y a pouvoir et donc contrainte.
« ça n’est pas le fait de passer du statut d’employé à celui de patron que ça change l’homme »
Hé bien si, malheureusement ça change certains. Je vous crois sincère, mais ne généralisez pas votre cas.
@ fujisan 22 août 2011 à 17:50
C’est à marquer d’une pierre blanche, et bien, je vais vous donner raison!
Cela concerne l’évolution qu’engendre, chez un individu, le changement de fonction ou de statut. Oui le fait de changer de fonction amène à un changement de l’homme (femme) qui l’occupe. Son champ de contraintes et de responsabilités évoluant, son comportement est inévitablement obligé de les intégrer et d’interagir avec elles en développant d’autres types de réactions de sorte qu’il apparaît différent, il apparait changé. Mais ses ressorts profonds, ses fondamentaux, ceux sur quoi il s’est construit, ceux qui le caractérisent, restent les mêmes.
Si avant de devenir patron vous étiez franc, honnête, sincère, foncièrement bon, rigoureux et juste vous n’allez devenir, fourbe, malhonnête, faux, méchant et injuste en changeant de statut. Bien évidemment il peut y avoir des exceptions, mais la nature profonde des gens est quand même ce qu’il y a de plus permanent. Vous le faites vous-même remarquer lorsque vous dites « Chassez le naturel, il revient au galop »
Oui, l’employé qui devient patron change, mais il s’agit certainement plus d’une inflexion d’attitude que d’un changement de fond. Cela étant dit, il ne faut pas nier que certaines personnes disposent plus que d’autres d’aptitudes ou de handicaps pour devenir patrons. Peut-être que certains, qui détestent les patrons, sentent qu’ils n’ont pas les aptitudes nécessaires pour accéder à cette fonction et que par jalousie, par dépit, ils rejettent la faute sur les autres au lieu de se remettre en cause. Comme ils ont échoué à devenir patron, alors ils se vengent en dénigrant les patrons. Ils cherchent alors à avoir un statut de leader, mais dans l’opposition, la contestation.
Ça n’arrange pas leur situation, ça les maintient dans l’aigreur, le ressentiment et, en dénigrant les patrons, ils mènent la lutte des classes à laquelle ils ont été conditionnés. On naît pas anti patron, on le devient en grande partie par le conditionnement que l’on reçoit. Il n’y a pas que la fonction qui fait évoluer. Voyez ce qu’est arrivé à un ami d’enfance : http://www.pauljorion.com/blog/?p=9807#comment-70123
Vous avez été choqué par ma formule « Aimez vos patrons, ils vous le rendront » J’aurais pu dire « N’haïssez pas vos patrons, ils ne vous haïront pas » ou « ne critiquez pas vos patrons, ils ne vous critiqueront pas » Il n’est pas certain que cela aurait autant sensibilisé Antoine auquel je fais part de mon expérience, dans l’intention de lui être utile, même si je ne me suis pas idéalement exprimé.
Oui. Je pense être tolérant et suis prêt à admettre le point de vue des autres, surtout quand ils sont en mesure de me montrer qu’ils ont réfléchi et bien approfondi les idées qu’ils défendent. Ce qui n’est pas souvent le cas. Beaucoup se contentent de restituer des idées toutes prêtes de certains penseurs ou gourous professionnels. Si l’on n’est pas en mesure de me convaincre en argumentant, en justifiant, en apportant les preuves de la validité de ce qui est avancé, alors je me sens dans l’obligation morale de ne pas lâcher. Si je ne cède pas, ça n’est pas pour satisfaire mon égo mais parce que je considère qu’entre mon contradicteur et moi l’un ou l’autre ou les deux peuvent être dans l’erreur. Il est donc de l’intérêt de tous de travailler à résorber cette anomalie qui sort du sens commun.
Une différence de point de vue est une richesse. C’est une singularité, un point hors norme que l’on a intérêt à approfondir dans le but d’aller au fond des choses, au fond du sujet, à son essence. Un blog tel que celui de Paul Jorion n’est pas un café du commerce. Je le prends pour un lieu de réflexion et d’échanges qui peut faire progresser tout le monde à condition de ne pas rester superficiel et sectaire. L’objectif est bien sûr de rechercher une convergence d’idées, mais sans se départir de la rigueur dans les analyses qui sont souvent biaisées par des a priori de tous ordres. La rigueur dans le raisonnement est essentielle. Elle est surtout faite d’exigences, de logique, d’honnêteté intellectuelle et donc de franchise, de sincérité, plus que habileté et de roublardise.
Bien cordialement.
@jducac
Puisque vous aimez vous baser sur les expériences vécues, sachez que je suis confiant de « nature profonde » (comme vous dites) et aussi sensible aux injustices (ce que vous qualifiez de jalousie). Trop confiant et naïf sans doute mais mon expérience m’a ouvert les yeux, témoin et victime de malversations (dont une faillite frauduleuse), de fourberies, d’hypocisies… Ainsi va la vie, mais à force, ça vous enlève une couche de naïveté (vous n’y voyez que de l’endoctrinement).
Ce n’est pas qu’une simple question d’attitude comme vous le prétendez. Contrairement à ce que vous laissez entendre, il ne suffit pas de dire « ne voyez pas le mal » pour qu’il disparaisse. Quand vous êtes témoin de malversations, d’injustices, d’abus d’autorité, si vous vous taisez et fermez les yeux, vous devenez complice. Mais quand vous êtes subordonné ou vulnérable et donc sous la contrainte, vous n’avez pas vraiment le choix et ça provoque du mal-être qui s’accumule jusqu’à ce que ça dépasse votre seuil de tolérance et… C’est ça que vous prônez et contre votre vision angélique que m’oppose.
J’en avais déjà parlé ici, mais vous vous étiez braqué sur la première phrase 😉
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25225#comment-195352
« Les chefs d’État en vacances »
Les Shadoks, Série 1, Episode 6
Et alors ton site ?…Il est abandonné ?
paul pensez à vous reposer vous avez l’air fatigué
Vendredi 19 août 2011 :
La Bourse de Francfort creusait ses pertes vendredi en matinée et affichait par moments un recul de plus de 4 %, tombant au plus bas depuis l’été 2009.
A 07h56 GMT l’indice Dax perdait 4,05 % à 5375,66 points, passant sous le seuil de résistance important des 5400 points.
En queue du Dax, le trio des automobiles : BMW lâchait 5,69 % à 51,07 euros, Daimler 5,22 % à 33,80 euros et Volkswagen 5,59 % à 101,30 euros.
Les banques aussi souffraient, alors que le secteur cause bien du souci aux analystes : Deutsche Bank perdait 5,10 % à 26,54 euros et Commerzbank perdait 4,90 % à 1,81 euro.
http://www.romandie.com/news/n/BOURSEFrancfort_le_Dax_s_enfonce_de_plus_de_4190820111008.asp
Oui, il y a des moments où il aurait mieux valu nous faire
un malaise vagal, plutôt que d’ânonner un discours de Toulon.
Au moins n’était il pas « éssouflé » comme au G8 :
Clip http://www.youtube.com/watch?v=kOMjmFnWpyw
S’il y a plus de 100000 visiteurs sur le blog, on peut se cotiser pour permettre aux intervenants de publier un MANIFESTE dans trois ou quatre grands journaux européens. Question.
Je suis pour. mais je veux lire le manifeste avant!
Je partage et soutiens cette idée.
Et si personne ne lit les journaux ?
Je plussois !
Bonne idee car pour que l’action soit efficace elle doit etre comprise et soutenue pour un grand nombre, informer les populations que des alternatives existent est necessaire.
Mediapart organise un petition europeenne vcontre la dictature financiere a signer et soutenir egalement
http://blogs.mediapart.fr/blog/les-invites-de-mediapart/180811/appel-europeen-contre-la-dictature-financiere
On va se passer de la presse 1.0 et entrer au 21e siècle. Pourquoi pas un appel sur TF1 pendant que vous y êtes ?
Wordpress ou Blogger ou plein d’autres, gratuit, pour publier un manifeste, sans compter la CIA (Facebook) ca devrait suffir, si on le veut vraiment… et gratos, je le répète.
Les épargnants lisent encore les journaux et ne sont pas tous d’origine écossaise.
Un groupe de citoyens (indépendants et non intéressés aux recettes) autofinancent un blog et inaugurent une forme d’encart non publicitaire… dans une presse écrite condamnée par l’industrie publicitaire… Ca a quand même plus de panache qu’un compte Fesse-Bouc, non ?
Pour.
Il y a l’appel des « économistes atterrés », celui de médiapart ( http://blogs.mediapart.fr/blog/les-invites-de-mediapart/180811/appel-europeen-contre-la-dictature-financiere), les programmes ou propositions défendues içi, celles de l’ami Lordon, les programmes ou propositions d’Attac, celles du comité pour l’annulation de la dette (comitéb http://www.cadtm.org/) celles du Front de Gauche, du NPA, sans compter, les animateurs des multiples blogs, colloques sur ce même sujet, les auteurs de centaines de livres pleins d’autres suggestions , tous indispensables, j’en passe … Faut-il parler à ces gens là ? Comment le faire ? Pourquoi ne pas appeler au refus des ces dettes illégitimes dans des comités ad hoc ? La crise se manifeste aussi dans cette incapacité subjective de répondre aux réalités objectives.
Vous voulez ré-inventer l’action collective, la politique ? Nous allons perdre notre « liberté » de penser, suivre une discipline d’organisation. Suivons notre gourou, c’est bien plus confortable
Je pense aussi qu’il se trouve plus facilement des gourous ( des professeurs en version +) que des leaders ( des dictateurs en version -) .
Les professeurs sont de formidables auxiliaires .Les vrais leaders sont rarissimes et seules des circonstances tragiques les révèlent sans erreur . Ils ont eux même la conscience du destin et de leur propre dérisoire et fugitive maîtrise du temps .
Montesquieu dans son meilleur , toujours et simplement ,et les vaches seront bien gardées.
Au sujet des dettes odieuses, ci joint un article d’ Eric Toussaint (CATDM) /
Grèce, Irlande et Portugal : pourquoi les accords conclus sont odieux
de : Renaud Vivien et Eric Toussaint (CADTM)
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119675
La crise va déborder de la sphère financière et économique et c’est pourquoi ces milliardaires interviennent pour demander à reprendre le problème là ou il est… dans des sphères où leur pouvoir est impuissant. Quelle autre raison sinon…. les raisons sont dans la presse de tous les jours. Syrie, Libye, Yémen, Pakistan….
Certes. Nous pourrions même commencer à faire un parallèle entre le discours de Toulon et la campagne publicitaire de buffet.
Certes aussi sur le nombre de commentaires.
Hors, nous sommes passés de une « mauvaise » nouvelle par semaine à 2 par jour.
Effondrement en cours, peut-être.
Et, afin de réduire le nombre de commentaires, j’indique ceci qui est une dérive qui, en plus d’être grave, se généralise :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Berlin.-Des-voitures-incendiees-pour-la-quatrieme-nuit_6346-1911967_actu.Htm
« Des actes condamnés par la chancelière allemande Angela Merkel jeudi, alors que la police a offert 5 000 euros de récompense à toute personne susceptible de l’aider à résoudre cette affaire. »
Wanted… Dead or alive.
Si les voitures sont d’origine allemande c’est une révolte.
Si les voitures sont d’origine française, c’est un aveu.
@ Yvan
Je me permets de corriger : vous voulez parler du Buffett de Lagarde ?
Bon, bon, j’m’en vais…
Encore une minute, Monsieur le Bourreau-webmestre, ne décapite pas tout de suite ce commentaire stupide… mais tellement drôle, n’est-il pas ?
Dans le genre pisser dans un saxo ou une clarinette il y a aussi le Buffett crampon.
http://www.france.attac.org/articles/les-attac-deurope-reunis-fribourg-proposent-des-alternatives-au-chaos-financier
A Fribourg (Allemagne), plus de 1300 militants des Attac d’Europe sont réunis pour passer au crible l’état catastrophique de la finance mondiale et travailler à la formulation d’alternatives.
«Il ne sert à rien de dire “on vous avait prévenus” – quoique ce soit vrai. L’important est de proposer des mesures concrètes pour que les peuples et la planète aient enfin la priorité sur les profits scandaleux d’une minorité. Nos propositions sont crédibles et seront efficaces si nous parvenons à les imposer», déclare Susan George, présidente d’honneur d’Attac France.
Selon Hugo Braun, d’Attac Allemagne, l’un des organisateurs de l’évènement, «pendant plus de 10 ans les politiques ont ignoré nos revendications pour un contrôle démocratique des marchés financiers. Même s’il y a des débats actuellement pour une meilleure régulation financière, la mise en place effective d’une taxe sur les transactions financières et d’autres outils régulateurs est encore éloignée. Malgré les beaux discours du G20, les réformes prises depuis 2008 sont timides et la plupart restent à mettre en oeuvre».
La panique a gagné à nouveau les marchés financiers suite à la dépréciation de la note des Etats-Unis par les agences de notation. Pourtant les niveaux insoutenables de la dette américaine ou europénne sont notoires depuis longtemps: le krach n’est qu’une nouvelle preuve de l’irrationalité des marchés. Les rumeurs d’une dégradation de la note de la France ont ensuite aggravé la spéculation.
«Nous disons aux citoyens: ne soyez plus spectateurs, devenez acteurs ! Rejoignez les mouvements qui construisent des alternatives à la crise et agissent pour un monde meilleur ! La mobilisation est la meilleure manière de permettre que chacun vive une vie décente dans une société soutenable», conclut Cristina Asensi, membre d’Attac Espagne et du mouvement des Indignés.
Attac exige:
•L’introduction immédiate d’une taxe sur les transactions financières pour bloquer la spéculation;
•L’interdiction immédiate et définitive des armes de spéculation massive, à commencer par la vente à découvert et les CDS.
•La fin des sauvetages sans conditions: les banques renflouées devront être nationalisées et placées sous contrôle démocratique. Elles seront au service des besoins sociaux, pas des actionnaires privés.
•Toutes les institutions financières «trop grosses pour faire faillite» doivent être découpées en banques à taille humaine ;
•Non aux mesures d’austérité, oui à de nouvelles recettes publiques. Les services et investissements publics doivent être rénovés et développés. Les mesures fiscales doivent viser à la fois la redistribution des richesses et l’augmentation des recettes.
•La dette publique doit faire l’objet d’un audit citoyen; la dette illégitime doit être annulée
•La Banque centrale européenne doit être mise sous contrôle démocratique. Il faut réviser son mandat de façon à lui permettre le financement direct des Etats membres de la zone euro.
Communiqué de presse du réseau européen des Attac
Fribourg, Allemagne, 12 août 2011
@ Merl Mokeur
D’accord avec tous les points. Sauf le premier : si les autres sont mis en œuvre, il est inutile. Sinon, il est contre-productif, parce que les transactions seront faites là où cette taxe ne sera pas mise en œuvre (en Asie, par exemple).
Ne pas oublier d’abroger la loi de 1973, l’article 104 du traité de Maastricht, l’article 123 du traité de Lisbonne et rendre ce droit de création monétaire au niveau de l’UE, avec une clé de répartition par états à définir. De toute façon c’est un peu tard et l’euro n’en a plus pour longtemps.
Il est évident que cette masse de posts et coms doit être infernale à traiter, surtout quand on considère qu’à nous tous réunis, nous avons du mal à aligner 2500€ chaque mois. Shame on us.
Néanmoins, la vraie richesse de ce blog n’est pas dans ses commentateurs, mais dans ses intervenants.
L’ennui c’est que je ne suis pas sûre que celui qui a écrit le discours de Toulon (Henri Gaino) soit dans la même ligne idéologique que Sarkozy qui l’a lu.
Effectivement, on dirait parfois que les chroniqueurs et lecteur de ce blog forment un club de Cassandres prêchant dans le désert,voire de Diogènes faisant l’aumône aux statues pour s’habituer aux refus.
Et il faut bien admettre l’immense myopie de la majorité de la population, qui n’envisage pas l’ampleur des bouleversements à venir, tout simplement parce qu’elle ne s’informe pas assez, et ne se sent pas concernée personnellement par des événements qui se produisent dans des sphères inaccessibles.
A titre personnel, je suis particulièrement consterné quand des connaissances, vaguement au courant de mes lumières récemment acquises en matière de finance et d’économie (merci Paul, François, et les autres, pas tous sur ce blog…), viennent me demander des conseils en matière de placement de leurs économies. Et j’avoue que là, si je suis d’humeur taquine, je leur conseille les cultures vivrières, s’ils cherchent quelque chose de tranquille, mais plutôt de se lancer dans les armes, la drogue et la prostitution s’ils espèrent de gros gains dans un contexte économique difficile. D’habitude, ça clôt la discussion…
Cultures vivrières. C’est intéressant.
Cela permet de spéculer sur la nourriture, soit une ressource qui aura toujours du succès.
Soros, lui, a « investi » dans les terrains comportant des sources, car là, le besoin humain est encore plus absolu. Et la rentabilité énorme.
On peut y investir de plusieurs manières, essentiellement: soit la spéculation, soit le jardinage, au choix…
Lorsque juste après que Lordon ait nationalisé les banques, j’écris qu’il faudra réquisitionner toute source d’eau ainsi que toute culture même particulière, je ne dois pas être loin de la vérité.
Puis, très vite, répartir le bois de chauffage tout en lançant une campagne abattage pour l’hiver suivant, cela ne peut se faire que par un état conscient que la population doit avoir ses besoins fondamentaux garantis.
Parallèlement, les secteurs de l’éducation et de la santé sont totalement nationalisés. (Faudrait pas que nos gosses se croient trop en vacances et s’habituent. 😉 )(si si, j’ai été gosse)
Parallèlement, établissement d’une Démocratie participative établie par un CNR actuel. Et ça, ce sera à mon avis le plus dur…
Yvan, merci de citer ta source (sans jeu de mots car pour ça, le boss c Piotr)
Dc ta source stp
Mélenchon était en forme hier matin à la radio pour vous soutenir :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/08/18/invite-de-la-matinale-drmc/
Le Jean Luc, comme aurait pu le dire le Grand Audiart, « c’est du brutal », mais j’adhère, sous réserve de confirmation des chiffres à ce qu’il propose!
Je viens de tomber sur cette vidéo…
http://www.dailymotion.com/video/xcaj6t_jorion-a-t-il-predit-la-crise_news#from=embediframe
Monsieur Jorion, je dois dire que vous étes particulierement chanceux d’avoir ecrit un livre complet qui s’est averé juste…
D’ailleurs n’aviez-vous pas appuyé sur les touches par hasard avec une chance insolente de voir des phrases se construirent ?
La mauvaise foie n’a aucune limite…
Effectivement, pas mal dans la série mauvaise foi ce monsieur Henri STERDYNIAK. Je ne le connaissais pas et viens de regarder sa biographie: Directeur du Département économie de la mondialisation, Science Po, etc. Il doit se voir faisant partie de l’élite…
Mauvaise foie ?
Abus du vin de messe ou mauvaise foi ?
Mais il n’y a pas que Jorion qui se fait de la bile …
Pauvre Sterdyniak…Avec le recul, son intervention apparait tellement insignifiante….
Merci pour cette piqûre de rappel ! il m’est arrivé, récemment, d’estimer que ce Sterdyniak était plutôt moins c…n que d’autres ; par contre, pour la mauvaise foi méprisante, il ne craint personne ! ‘Et pourtant, j’avais vu cette vidéo d’@si à sa sortie…)
La mauvaise foie n’a aucune limite…
Hépatant!
d’ailleurs, on l’appelle six roses …
Normal qu’un mage pythagoricien se sente attaqué dans son être quand un profane a l’outrecuidance de dire :
« Il se fait que depuis deux ou trois ans c’est moi qui explique comment les choses fonctionnent » ou « J’ai une formation de sciences humaines. Vous n’avez pas été élevé à l’intérieur de la science économique où on a essayé de faire de vous un spécialiste dans un domaine extrêmement pointu. »
Et quand Schneidermann, taquin lance des « religieusement » et « oracle », qui renvoient à sa propre secte pythagoricienne, Sterdyniak de répondre : « Il n’est pas devenu un oracle ! »
« De l’exercice de cette discipline cosmo-mathématique, les Pythagoriciens ont tiré une idée philosophique de la plus grande importance pour l’avenir de la philosophie scientifique : la loi du Nombre. Le nombre provient d’un double principe : l’unité (ou le limité) et l’apeirora (ou l’illimité). Pourvu, d’un sexe, d’un genre, il exige des manipulations expertes et tous ses agencements, en raison de la variété de ses valeurs spirituelles et magiques, relèvent d’un savoir et d’un art subtil. Et celui qui le pratique sait que le nombre est partout, en tout et de tout. « Le Nombre est la loi de toutes choses. » II en est, croient-ils, la véritable cause : le monde naturel, le monde physique, est produit par le Nombre, loi du ciel, du monde supérieur, divin et éternel. Engagés dans cette voie, certains Pythagoriciens enthousiastes devaient aller jusqu’à supposer que chaque chose, chaque individu possède son équation, son chiffre, le divin lui-même n’étant que le plus grand parmi les nombres possibles. »
Philippe Devaux, de Thalès à Bergson, Sciences et Lettres, 1955
Je me souviens que quelques semaines avant la « crise »,nicolas sarkosy vantait les mérites
du prêt hypothécaire qui permettrait d’emprunter plus facilement pour un particulier.
Puis est venue la crise et on nous indique qu’aujourd’hui le même homme possède le niveau d’un agrégé d’économie…Qui croire?
vous même …ce que vos oreilles ont entendu, ce que vos yeux ont vu …ce que votre intuition vous a soufflé dès le départ …ce que votre instinct vous a suggéré, bien avant son élection : attention : brutalité et enfumage chez ce PPR ( un journaliste le nomme le « petit père des riches » )
une certaine tentation de révisionnisme apparait chez certains actuellement …précampagne électorale aidant …
ses discours les mieux « troussés » ne viennent pas de lui, ni dans le fond, ni dans la forme : communicants et « plumes » aidant .
http://blogs.mediapart.fr/blog/les-invites-de-mediapart/180811/appel-europeen-contre-la-dictature-financiere
Extrait
« Nous refusons que la finance soit une arme qui broie les peuples au profit des plus riches
Les organismes financiers doivent être au service de la vie sociale et de l’économie, et non l’inverse. Aussi, nous affirmons qu’il faut aujourd’hui changer de politique et de modèle économique.
Nous appelons les citoyennes et citoyens des pays européens à user de tous les moyens démocratiques et pacifiques dont ils disposent pour imposer les cinq premières mesures suivantes à leurs gouvernements et aux institutions européennes :
•l’annulation des plans d’austérité ;
•l’interdiction de toute spéculation financière aux banques de dépôts ;
•une taxe substantielle sur les transactions financières harmonisée à l’échelle européenne ;
•l’audit indépendant des dettes publiques en vue de leur résorption ou de leur annulation ;
•des réformes fiscales visant à redistribuer équitablement les richesses ».
– Le seul remède à la crise c’est la prise de conscience collective qu’il n’y a pas de remède à la crise. Une prise de conscience pour une acceptation de la situation extrêmement fâcheuse dans laquelle nous les adorateurs de Prométhée et d’Icare nous nous sommes mis (le Bhoutan se fout de la criiiiise). Seule une compréhension et une acceptation du destin que nous nous sommes tracés dans les grandes lignes permettra de préserver la dignité humaine. Sinon ce sera la fin de l’ordre et la question ne sera plus d’être riche ou pauvre car ce sera le règne de la bête humaine.
– Les émeutes en Angleterre nous renvoient à des facettes de l’homme que nous avions perdu de vue car le confort et l’abondance les avait dissimulées. Si l’appauvrissement et le « deux poids deux mesures » sont des éléments clés derrières ces révoltes, on peut s’inquiéter des manifestations d’égoïsme qui se cachent aussi derrière ces explosions de chaos. C’est à se demander s’il y a encore un désir de politique, un désir de vivre ensemble. Je ne peux m’empêcher de relier ces évènements à l’effondrement des valeurs qui a caractérisé les cultures de masses au cours du XXème siècle. Si dans les années 1930 nos semblables n’avaient « pas » peur de mourir pour sauver leur prochain, je crains que les dernières générations ne préfèrent tuer leur prochain que de se sacrifier pour lui.
– Keiser Report: Crimogenic UK (E174)
http://www.youtube.com/watch?v=W-7Na5HRU_Y
Sacré Max … de plus en plus piquiste.
C’est Keiser Söze !!
Je ne vois pas où vous voulez en venir. Sinon j’adore Kevin Spacey. Quel acteur !
HotClips – Swimming With Sharks (1994)
http://www.youtube.com/watch?v=b2SLAgrouiw
Oh oui j’adooooore !!!
http://www.youtube.com/watch?v=a9Q-LKjxwhw
… et si jamais vous entendiez parler de Rollo Tomasi :
http://www.youtube.com/watch?v=5nnFof4KpKY
Oui, tant que l’on continuera à appeler cela une crise financière on ne peut que craindre le pire, la crise financière n’est que l’effet des causes fondamentales et du refus d’en tenir compte, et causes qui beaucoup plus que des « problèmes », sont avant tout un « état de fait » .
Tiens, des voitures sont brûlées durant la nuit à berlin depuis quatre jours:
http://www.liberation.fr/monde/01012355003-des-voitures-incendiees-a-berlin-pour-la-quatrieme-nuit-de-suite
http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,780965,00.html
Merci à Paul Jorion pour ses commentaires aussi éclairants.
Serait-il possible de mettre en ligne la version écrite du discours deToulon?
Merci d’avance
J’ai bien aimé votre vidéo. Ce qui me plait, c’est le fait que vous faites état de ce que certains grands, forts, puissants et influents disent, afin d’orienter les choses dans la bonne direction. Que ce soit dit, comme vous le rappelez, est d’une extrême importance, mais il faut aussi que ce soit crédibilisé par des faits qui justifient leur mise en application. Tant que les acteurs concernés du haut en bas et du bas en haut, n’ont pas pris conscience de la gravité de la situation pour crédibiliser les dires, l’esprit de réaction des uns ou des autres constitue une force d’opposition qui entrave la progression. Aussi, la validation par les faits, de la nécessité d’engager les remèdes proposés constitue une aide considérable pour passer aux actes et à la mise en application.
Il faut bien se dire, que la majeure partie de la population ne porte pas une attention soutenue aux aspects dont on traite ici. Même les gens les plus assidus au blog ne font pas tous preuve d’une réflexion objective. Beaucoup trop de partis-pris idéalistes ou d’a priori de doctrine, s’expriment sans qu’il y ait eu au préalable d’analyses de toutes les causes possibles des dérèglements observés. Chacun a alors tendance à camper sur ses solutions et sur ses positions. L’aggravation de la situation (pour peu qu’elle ne dérive pas dans la violence, preuve d’une insuffisance de maturité et de responsabilité) peut amener à plus de raison et à se résigner à l’adoption de compromis. J’imagine que nos dirigeants disposent d’équipes spécialisées en stratégie pour combiner les objectifs économiques et politiques en engageant des moyens appropriés aux moments qui leurs semblent les plus opportuns.
C’est bon d’aborder le cas de certaines élites comme vous le faites car il n’est pas juste de stigmatiser certaines qui le méritent pour jeter l’opprobre sur l’ensemble. Pour aider à la résolution des problèmes, il ne serait pas judicieux de se priver de certaines élites raisonnables et expérimentées.
Il n’y a pas des bons et des mauvais sujets au départ.
Quant aux autres, ça n’est pas parce que certaines élites se comportent mal que ça autorise certaines autres personnes, qui ne le sont pas, à se comporter mal. Les écarts de conduite doivent être jugés humainement, équitablement, mais aussi fermement afin de marquer suffisamment les esprits au service de la pédagogie sociale et économique.
Malgré notre égalité de départ, selon la façon dont on est influencé et la manière d’agir qui en résulte, nous pouvons dériver dans des voies bénéfiques ou défavorables tant au plan individuel que collectif. Le problème est de trouver la bonne voie individuelle et de se rassembler sur une position commune bénéfique pour tous en veillant à ne surtout pas opposer les uns aux autres, car tout le monde y perdrait.
Parfois Paul Jorion fait dans le subliminal.
J’avais perçu le discours de Toulon comme particulièrement opportuniste
Et en plus ,il est resté en rade.
Ce sont des discours, comme ceux de Mitterrand ou du remake du FdG…
Tous destinés à rien d’autre qu’à défendre une part du marché de la politique…
Eugenio Garin, « Moyen-âge et Renaissance » p75 :
» Une histoire sophistiquée avait coutume de représenter cet élan vers une libération de l’homme et de toutes les contraintes comme une marche triomphale, comme la certitude de créer une oeuvre positive. Mais si l’on examine à nouveau les témoignages de cette époque – particulièrement ceux de XVè siècle – on trouve à chaque pas, sous-jacente, l’obscure conscience d’une fin, qui pour glorieuse qu’elle soit, n’en demeure pas moins telle. Evidemment on y trouve aussi un appel fervent et continuel à l’édification d’un monde neuf, et la certitude que l’homme est parfaitement capable de le reconstruire lui-même. Il faut bien insister cependant sur le fait que les hommes de ce temps n’étaient pas sans se rendre compte que la tranquille sécurité d’un univers familier, ordonné et à la mesure de nos besoins, était à jamais perdue.
(…)
» Nous sommes habitués à lire d’un coeur léger les hymnes à la nature qu’on se mit à composer alors. Mais c’est uniquement parce que nous supposons tacitement que rien ne viendra remettre en question la confiance tranquille – ou du moins l’espérance confiante – dans le caractère positif et immuable du dit infini. Ce faisant nous ne prenons pas pas garde auu sentiment de désarroi partout présent dans cette culture lorsque, une fois les brisées les vieilles idoles, elle considère qu’elle a atteint la limite et ses rend compte de sa responsabilité devant des possibilités ignorées.
Ficin : « Peut-être n’est ce pas le réel qui nous apparait à l’instant, peu-être sommes nous en train de rêver »….
C’est bien parce qu’Alberti est « poète », c’est à dire « créateur », qu’il a pleinement conscience des risques que comporte toute création, l’élaboration de toue oeuvre digne de ce nom, laquelle doit être un changement en profondeur de ce qui nous est donné, du monde tel qu’il est. Il sait aussi la fragilité de toute construction…. (…)
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Je trouve intéressant d’apprendre que la Renaissance n’ a pas été cette marche triomphale qu’on nous présente souvent, cette préfiguration des Lumières, cet élan vers le progrès. Et maintenant il nous faut exactement une Renaissance, avec toutes les difficultés et anxiétés aussi que cela comporte de sortir de son douillet chez-soit Hayekien qui n’est qu’une IDOLE ! Il ne suffit pas de changer un boulon, et encore ils ne changent même pas cette petite pièce, un changement suppose du courage, et ils en ont eu dans le passé et maintenant il en faut !
Le courage est une certaine dose de folie également !
Il faut s’en remettre à la Renaissance car après ça n’a que dégénéré ! Le 19è siècle pue l’huile de lampe, à part Kierkegaard il n’y a rien à sauver de ce temps trop tardif. Rayons ces fâcheux incidents de notre Histoire, reprenons au Quattrocento, retrouvons cette flamme d’une Humanité qui a tout à construire ! Que ceux qui ne voient pas cette aurore soient maudits ! Ceux qui ne se réveillent pas maintenant aurons la responsabilité de passer pour des rois fainéants à la postérité, qui n’ont rien compris, des demis-habiles et des ratés !
Merkel aura sauté un mur, énorme puis elle n’aura pas vu la porte.
Bref…il faut changer de perspective, adopter la perspective historique, et se rendre compte qu’un changement n’est jamais facile mais n’en est pas moins indispensable, sinon c’est à terme, l’incendie du Reichstag ! l’Incendie général, du Walhalla !
La posture scolastique est en train d’être dépassée par une autre posture, guerrière et émeutière. C’est pour demain.
Désolé de m’emporter de cette façon… que faire d’autre !
« Le 19è siècle pue l’huile de lampe, à part Kierkegaard il n’y a rien à sauver de ce temps trop tardif. »
Bien au contraire, aucun auteur plus actuel aujourd’hui que Rimbaud (celui de la saison et des illuminations), et Mallarmé à la rigueur (celui des divagations, voir sur le beau et l’utile par exemple), et ajoutez les « fusées » de Baudelaire si vous voulez.
Par exemple :
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Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller: tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.
Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. – Je suis assis, lépreux, sur les pots cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. – Plus tard, reître, j’aurais bivaqué sous les nuits d’Allemagne.
Ah! encore: je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.
Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul; sans famille; même, quelle langue parlais-je. Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ; ni dans les conseils des Seigneurs, – représentants du Christ.
Qu’étais-je au siècle dernier: je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert – le peuple, comme on dit, la raison; la nation et la science.
Oh! la science! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, – le viatique, – on a la médecine et la philosophie, – les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie!…
La science, la nouvelle noblesse! Le progrès. Le monde marche! Pourquoi ne tournerait-il pas?
C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très-certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.
http://un2sg4.unige.ch/athena/rimbaud/rimb_sai.html#1
Ou :
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Démocratie
top
« Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
« Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
« Aux pays poivrés et détrempés! – au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
« Au revoir ici, n’importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce; ignorants pour la science, roués pour le confort; la crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route! »
http://un2sg4.unige.ch/athena/rimbaud/rimb_ill.html#45
Par contre ce serait peut-être pas mal si la France sortait d’un certain dédain fondamental pour sa propre littérature, ou de cette idiote habitude consistant à considérer les « philosophes » au dessus des poètes (quand ils existent)
Je vous conforte , tout en notant que Rimbaud , comme le Christ , est mort jeune .
Il n’a pas eu le temps de dire trop de bêtises .
@Juan
Oui. Et y’en a un qu’aurait ressucité, à croire c’qu’on raconte aux zenfants, et l’autre qu’aura jamais été immortel, même si lui, c’est sûr qu’il les a écrites ses oeuvres complètes… Vraiment trop inzuste !
Et mine de rien, Robespierre, vie raccourcie à 36 vendémiaires, ou St Just, à 26 c’était pas dégueu aussi dans l’genre mourir avant d’être vieux…
@lisztfr, de vos emportements un brin tribun retenez en passant ce que Schopenhauer souffle à propos du bonheur : il est très difficile de le trouver en soi, il est impossible de le trouver ailleurs. On ne peut définir que ce qu’on ressent, tout en sachant la variabilité du regard et rencontrer l’impromptu de Pascal; « le temps et mon humeur n’ont que peu de liaisons, j’ai mes humeurs, mes brouillards, mes beaux temps, au-dedans de moi. Le bien et le mal de mes affaires y font peu ». Les idées générales sont d’un maigre secours, toutes empesées par l’obstination à résoudre ce que le désir dissimule (illusion bien encombrante). Alors quoi? Les distinctions de Deleuze (territoirialités, domaines, modes d’expressions propres à ces champs, permettent de soutenir des sortes de plans d’action; puisqu’un système nerveux sert à agir (Laborit), penser l’action en terme de fonction, d’invention, d’intention et, faire avec ce qu’en retour répond, quitte si pas grand chose d’ouvert, d’effectif, laisser tomber – et rien de ttes façons qui puisse vous justifier ou garantir — (yeux bien ronds de quoi aller et venir fustiger le temps et se divertir jouer à la courte paille et à saute-mouton) – quant au meilleur ou le plus rare ou le plus lourd des siècles qui vous demande tant?
Deleuze: création artistique (2) savant, artiste, concept, ensemble, fonction, engagement dans des espace-temps, Bresson la main
http://www.youtube.com/watch?v=xVtDfJZDg4U&feature=player_embedded#!
+ zik nordik
Shyscapes (feat. Nils Frahm – Tristana)
http://vimeo.com/21850241
j’ai une petite question à Monsieur Jorion
Imaginons que tout s’effondre (état, banque, entreprise)
a qui profitera les biens ? qui seront autour de la table pour se partager le gâteau ?
on ne doit pas se tromper : bien qu’on fasse une louange aux riches qui prennent conscience de la situation de la faillite de leur système, quand il s’agira de partager le gâteau ils seront autour de la table
Comment faire pour que cela ne se produise pas ?
Les grands gagnants seront les forts (les hordes) et les perdants seront les faibles, qu’ils soient riches ou pauvres. C’est pour cela que les riches commencent à se bouger, ils réalisent qu’ils ne sont pas tant en sécurité qu’ils pouvaient l’imaginer. Nous dépendons tous autant que nous sommes du système car nous sommes tous bien incapables de survivre seuls.
Non, Man. Pas tout à fait.
Il n’y avait ainsi pas trop de catholiques ni trop de nobles qui avaient droit à la parole en 1789. Discrets, les gars. Même si certains nobles sont revenus lorsque la situation était plus « sûre ».
Juste un indice, d’ailleurs : la magnifique campagne publicitaire buffet qui fait tâche d’huile…
Si tout s’écroule , et que je reste seul , je vends tout ….!
Mais c’est exclus , si » On va tous mourrrrir !!! » .
Pour rebondir sur votre propos, il est fort probable que lorsque les choses sérieuses arriveront, si elles doivent arriver (probable), les jorionistes ne pourront plus échanger entre eux, le support qu’est internet sera sans aucun doute verrouillé.
Un point de ralliement serait peut être salutaire.
De fait, les réseaux sociaux seront les seuls remparts à la violence et au chacun pour soi prochain… Le règne des milices?
Une bonne idée, je trouve.