Vous êtes 143.615 à avoir accédé au blog au cours des 30 derniers jours.
Et ce n’est pas que ce qui s’y dit ne vous intéresse pas : vous y passez en moyenne cinq minutes et trente secondes chaque fois que vous y accédez.
Comment s’explique alors le fait que 94,5 % d’entre vous n’ont pas encore acheté Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011) ?
Que vous soyez acquis aux idées que je défends dans ce livre – sans même l’avoir lu – je le conçois très bien, mais qu’il n’y ait aucun ami, aucun membre de votre famille, aucun député, aucun ministre, aucun roi, aucune reine, aucun grand-duc, aucun président de la République que vous vouliez également convaincre en lui offrant un exemplaire, cela, oui, cela me peine énormément !
182 réponses à “UN CHIFFRE STATISTIQUE SURPRENANT : 94,5 % !”
Je n’ai pas acheté votre livre, n’ayant pas fini Le prix, L’argent mode d’emploi, et Comment la vérité et la réalité furent inventées.
Suis lente, désolée.
Par contre, faites les traduire en espagnol: j’ai vu les livres de Stéphane Hessel, et des économistes atterrés vendus dans la boutique du Prado!!!
Vu également ce slogan sur le mur d’une banque à Madrid: « nous ne voulons pas un morceau du gâteau, mais le gâteau tout entier… »
J’en ai acheté et lu deux: la crise du capitalisme américain et le capitalisme à l’agonie.
j’aimerais bien acheter et lire comment la vérité et la réalité furent inventées et, par curiosité ex-professionnelle, celui ou ceux qui parlent de Thom et de Gödel.
Lesquels au fait?
Ah monsieur Jorion, je ne pense certainement ne pas être le seul, mais on essaye de convaincre les gens, moi c’est mon cas depuis que j’ai découvert l’avenir qui attend la civilisation industrielle, mais le problème c’est que les gens qu’on prévient nous catalogue de pessimiste, ne veulent pas y croire et reste dans leur idée d’une civilisation éternelle ou nous disent « On verra bien. » ou même disent que c’est encore loin alors il y a pas besoin de s’en préoccuper.
C’est pour ça que je dis la plupart du temps que la chute pour ces gens va être douloureuse, psychologiquement surtout..
En bref monsieur Jorion, on essaye de faire boire les ânes, mais ils n’ont pas soif malheureusement.
Doucement, Monsieur, doucement.
Votre plume est loin d’être aussi stimulante en livre que sur ce blog qui est fort vivant.
J’ai acheté sur Amazon
– le Capitalisme à l’agonie, d’occasion
– le Prix, neuf
Ai-je bien fait, mon maître ?
Conseil d’ami, mettez un simple lien sur ce blog qui pointe directement sur Amazon pour l’acheter en 3 clics. Demandez alors à Amazon de faire un ch’tit effort avec l’éditeur.
Chaque livre acheté sur Amazon ou équivalent et édité par un éditeur indépendant est un coup porté à cet éditeur.
Paul Jorion donne pour ses deux titres édités par les éditions du Croquant un lien qui permet d’acheter le livre à l’éditeur, dans le cas où vous n’avez pas à portée de main un vrai libraire, espèce qui est en voie de disparition.
Si vous achetez le livre à l’éditeur, celui ci gagne un peu d’argent sur cette vente, ce qui n’est pas le cas si vous l’achetez dans une chaîne.
Cet éditeur, qui a la forme d’une coopérative de production, a besoin d’une marge minimum pour vivre et éditer des livres qui se vendent à moins de 2.000 exemplaires.
La question de savoir pourquoi les éditeurs indépendants, ou artisans, vendent plus de 10 %de leur production par le biais d’Amazon mérite d’être posée.
Ophélie, lis ce livre !
Hello,
Perso acheté et je ne suis pas seul, ça remet les idées en place :
Le crédit qui appauvris
L’explication grandiose du crack éclair du nasdaq en 2010
+ le reste vu que ne je n’ai pas encore terminé le livre
Et puis se poser tranquillement et avoir un livre entre les mains cela fait du bien !
Merci a vous
Ah… merci de le dire ! J’emporte MES livres partout avec moi (j’ai un compartiment réservé au livre – à l’un des livres – en cours dans mon sac à main) ; je lis dans le bus, je lisais dans le métro quand j’habitais encore Paris ; il m’arrive de lire en marchant quand le terrain s’y prête ; je lis en “écoutant” la radio (je pose le livre et monte le son quand il me semble qu’il se dit quelque chose d’intéressant, ce qui n’est pas fréquent…) ; je lis en faisant la cuisine (et pas des livres de cuisine, vu mon peu de goût et de talent pour la chose) ; je lis au lit, je lis au soleil – mais pas sous la pluie… Et dans chaque livre en lecture, je place un signet en carton, voué à en sortir dès le livre achevé pour venir marquer le – un des – suivant(s). Inutile de dire que j’ai dû semer des dizaines de signets dans des livres laissés inachevés, de plusieurs gros chapitres ou de quelques pages…
Et comme si ça ne suffisait pas, je suis fétichiste du livre ; je n’ose pas dire combien de mon budget j’ai consacré ces dix dernières années, les plus glorieuses de ma carrière de modeste cadre A de la fonction publique, à l’achat de livres… Avec la retraite, je me suis un peu calmée, d’autant que je n’ai pas fini de payer mon appartement. Mais la bête ne dort que d’un œil, prête à bondir dès que l’étau se desserrera un peu… (je vis désormais à moins de trente kilomètres de Montpellier, où trône une des plus effroyable tentations que j’aie jamais connues, la librairie Sauramps. Rien que d’y penser, je salive…)
Alors évidemment, je n’ai même pas le temps de lire tout ce que j’achète. Mais je suis optimiste : je ne suis qu’au début de ma retraite…
Paul, je crois avoir acheté tous vos livres disponibles en français, y compris le rare Transmission des savoirs, écrit avec Geneviève Delbos (2e édition de 1990, réimprimé en 2009 : ce que c’est que la notoriété, qui ouvre la voie à des réimpressions d’ouvrage scientifiques plus confidentiels…). Mais j’ai un retard de lecture effroyable, dont vous n’êtes pas la seule victime, des Sapir, des Lordon, des Généreux…, sont posés ici ou là, à peine commencés, qui n’attendent que d’être repris, souvent depuis le commencement, car leur lecture entamée est trop lointaine…
J’ai honte… Tout ce plaisir, encore à venir. L’un de nous parlait de ses enfants qui allaient le maudire. J’y pense moi aussi : je me promets d’organiser la vente (pour les bibliothèques spécialisées) ou le don de cet encombrant ensemble qui tapisse tous les murs de ma nouvelle demeure (et encore… il reste de mon récent déménagement un quarantaine de cartons encore fermés, parce que je ne saurais pas où mettre leur contenu…)
Je devrais me soigner…
A vos livres les petits, l’histoire est en marche et une deux, une deux, une deux…
Vous passez petit à petit du statut d’artisan à celui de commerçant, attention de ne pas vous perdre en chemin. De plus, le fisc devient plus regardant quand on entre dans la catégorie des BIC.
Moi personnellement je l’ai emprunté à la bibliothèque publique, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle… Tout dépend du point de vue.
Comme pied-de-nez à la statistique, je dirai que j’ai au moins contribué à faire de cet exemplaire-là un des plus lus…
@paul 143615 *(1-94.5%) = 7898
Vous avez vendu 8000 livres au cours du dernier mois ce qui est vraiment pas mal. Vous devez être en tête partout avec des chiffres comme ça/
Mais il y a une erreur dans votre calcul, on peut tres bien avoir acheté votre livre un mois précedent et revenir sur ce site.
C’est pourquoi le calcul ne doit pas être fait commeça mais comme suit :
différentiel de fréquentation / differentiel de votes
je voulais dire vente
Et ceci est vrai en considérant que ce blog est votre seul vehicule de communication. Ce qui doit etre grandement vrai mais pas totalement. On peut acheter votre livre parce qu il est en tete de l étagere sans vous connaitre , ou parce que vous passez à la télé.
Vous voyez c’est plus de 94.5 % qui n’ont pas acheté votre livre
Bon courage
Bououououh!!
Snif!
@ P.Jorion
La solution de l’énigme est très simple: il y a quelque temps j’avais écrit ici, après avoir vu la couverture de votre livre, ces lignes:
« Il y a quelques années, j’ai lu une interview de l’éditeur Robert Laffont où il racontait que les couvertures vertes se vendaient très mal, sans que personne sache pourquoi […]. D’où le fait que c’est la couleur qu’on voit le moins sur les livres.
Il racontait aussi que l’excellente édition de l’oeuvre complète de Victor Hugo en 15 vols. dans la collection Bouquins avait des couvertures noires au début et se vendait très mal […]. Les couvertures sont devenues blanches dans les éditions suivantes et depuis elles se vendent très bien. D’où le fait que toute la collection Bouquins (une idée géniale de Guy Schoeller à laquelle personne a cru au départ, soit dit en passant) est maintenant blanche, alors qu’au départ il y avait aussi des couvertures jaunes ou bleues.
Dans son très intéressant « Journal en désordre (1945-1995) », Robert Massin (le plus grand graphiste, directeur artistique, maquettiste et typographe de l’édition française au XXe siècle – c’est lui l’auteur du « look » des collections Folio, L’Imaginaire et Poche Poésie de Gallimard, entre autres) parle aussi de l’influence étrange qui existe entre la couleur d’un livre et sa vente […].
Donc, si j’ai un conseil à vous donner c’est de changer la couleur de votre livre… »
Il existe depuis longtemps chez Gallimard une collection équivalent à « Bouquins » qui se nomme « Quarto ».
Les couvertures sont blanches.
Je plaide coupable, pour celui là comme pour les autres d’ailleurs, toutefois sans le moindre regret. Quand j’aurai découvert l’astuce permettant d’équilibrer un budget dont l’ensemble des recettes se résument à un RSA, je reconsidèrerai peut-être la question. 😉
C’est possible ! 😉
Paul, si vous êtes nommé au gouvernement, vous ne le rendrez pas obilgatoire, si ?
Un hyperlink menant à du PDF, c’est quand même le plus simple…
Cela évite d’engraisser le groupe Lagardère, Amazon et préserve les forêts. Il existe déjà des solutions pour distribuer le contenu selon les moyens du téléchargeur…
Pour l’information des lecteurs de ce blog, voici comment se calculent de nos jours les droits d’auteur en France.
Soit un livre vendu 20 euros en librairie, prix public ; l’éditeur le lui procure à 30 pour-cent de moins, soit 14 euros.
L’auteur a signé un contrat d’édition, lui accordant habituellement 10 pour-cent du prix brut de vente. Donc environ 1,40 euro par exemplaire vendu.
Chaque année, l’éditeur rend compte des ventes à l’auteur et lui verse les droits correspondants.
Donc, sur chaque exemplaire vendu en librairie, l’auteur touchera l’année suivante 1,40 euro.
De quoi faire fortune ?
tout dépend du nombre de ventes et du pouvoir de négociation de la marge/
Dans le cas de paul s il arrive à établir une correlation tres forte entre son site et le nombre de ventes, la marge peut etre immediatement relevée. C’est la contrepartie du site qui prend du temps pour fideliser mais qui représente aussi un canal de distibution
C’est un jeu à trois : auteur / editeur / distributeur. La plus grosse marge étant biensur pour le distributeur ( Fnac …)
Oh, ne rêvons pas.
Pour obtenir une meilleure proportion de droits d’auteur, il faut être une célébrité qui fasse vendre des dizaines de milliers d’exemplaires par an. Dans ce cas, vous pouvez atteindre 12, voir 15 pour-cents du prix d’entrée en librairie et, pourquoi pas, d’avances plantureuses sur vos droits d’auteur (on dit à-valoir).
Mais si votre livre ne traite pas ouvertement de tel ou tel scandale, d’amours interdites et autres turpitudes, ne porte pas le nom de telle célébrité du chauve-bins, mais parle seulement d’économie, vos ventes seront nettement moindres.
C’est comme cela. Hélas !
Eh bien continuons le jeu, et voyons si nous pouvons l’améliorer…
Admettons au départ qu’un livre, c’est en tant qu’objet quelque chose qui a plus de valeur qu’un pdf. Il a été imprimé et relié. Et en un certain nombre d’exemplaires, ce qui constitue un risque pour l’éditeur, qui justifie peut-être (vous m’excuserez j’espère de ne faire que supposer parce que je ne connais rien jusqu’à présent au monde de l’édition) les 14 * 0.90 = 12,60 euros qu’il perçoit dessus. Mais si l’auteur devient son propre distributeur, via (au hasard) un blog, sa marge passe de 1,40 à 7,40 (c’est quand même plus de cinq fois plus !), ce qui lui permet de financer son activité de distribution, et éventuellement de rendre le prix du bouquin plus accessible. J’ai l’impression de défoncer des portes ouvertes. Il me semble à nouveau que ça a déjà été inventé et que ça porte un nom : « circuit court »…
Ceci est en passant, aussi une réponse @Marlowe…
à Olivier B,
L’édition a ses rêgles, en voici quelques unes.
Pour un livre papier de 400 pages vendu 20 euros HT et qui a été imprimé à 5.000 ex, la décomposition des coûts est la suivante, avec quelques variations selon les éditeurs :
1. Frais fixes c’est à dire composition, mise en page, relecture et corrections : 1.500,00 euros.
Ces frais sont fixes et sont les mêmes que le livre soit imprimé à 50 exemplaires ou à 100.000 exemplaires, ou pas imprimé.
Le prix de revient des frais fixes à l’exemplaire est donc fonction du chiffre de tirage : 0,30 euros pour 5.000 exemplaires
2. Impression, brochage avec le papier : 1,20 à 1,60 euros
3. Rémunération de l’auteur, entre 1,00 et 2,00 euros par exemplaire
4. Diffusion et distribution : 3,00 euros
5. Marge libraire, entre 6,50 et 8,00 euros.
6. Le reste pour l’éditeur, qui doit supporter aussi le fait que tous les livres ne seront pas vendus et que 20 à 30 % iront au pilon.
Il faut remarquer que le livre sans papier, vendu directement par l’éditeur avec la même rémunération pour l’auteur, serait rentable pour une vente à 4.000 exemplaires avec un prix de vente à moins de 6,00 euros.
Dans ce cas là, les libraires n’existent plus et de nos jours, en France, la vente de livre sans papier représentent moins de 2 % des ventes totales.
Le débat reste ouvert.
Réponse à Olivier B.
Désolé, je dois faire éclater votre bulle d’enthousiasme.
Si vous publiez vous-même, quoi de changé ? Un rien, un petit rien, peu de chose : aux yeux du fisc français, vous devenez un COMMERCANT.
Oui, vous avez bien lu ; un commerçant. Donc vous devez tenir une comptabilité, payer vos cotisations à l’URSSAF et à une caisse de retraite, etc.
Vous serez imposé sur les BIC (bénéfices industriels et commerciaux), obligé de passer par un expert comptable, et j’en passe.
Facile, rentable, n’est-ce pas ? Y a qu’à… Essayez et vous n’en reviendrez pas.
Pour comparaison, les droits d’auteur se déclarent comme les salaires et retraites et bénéficient des abattements successifs de 10 et 20 % pour l’IRPP.
Prenez votre calculette et dites-moi combien d’exemplaires il faut vendre pour seulement équilibrer l’opération. Vous verrez que ce n’est pas évident.
Fin du beau rêve…
Merci @f2s et @Marlowe pour vos réponses. C’est beaucoup plus clair à présent pour moi !
Mais je ne pouvais décemment pas rester sur « Fin du beau rêve ». Il reste que le circuit court est une invention géniale, ou plutôt une « réinvention » puisque ce n’est que très récemment (à l’échelle de l’âge de l’humanité) que nous en avons été progressivement éloignés.
Oui, c’est vrai, je suis un rêveur (et j’assume ! 😉 ) mais je constate que toutes les inventions géniales qui ont fait progresser l’humanité ont commencé par être rêvées… au propre ou au figuré. Alors dans ce cas-ci, la solution de court terme est peut-être celle évoquée par Marlowe plus haut, à savoir que l’auteur invite ses lecteurs potentiels à s’approvisionner directement chez l’éditeur. Mais qui peut prétendre savoir ce que sera le monde de la distribution de livres – et même le monde tout court – dans cinq ans ? Je lance une hypothèse : il sera ce que nous en aurons fait, et c’est pour ça que personne n’en sait rien encore. L’avenir est à réinventer sans cesse, et encore plus particulièrement dans cette période d’incertitude totale… vous ne trouvez pas ?
Je rêve d’un monde où le circuit court pourra être retrouvé en matière d’accès à l’alimentation, à l’énergie, à la culture, aux biens et services, à la réflexion intellectuelle etc. Et je le constate autour de moi avec émerveillement (un autre mot plus très à la mode) : les germes existent, et cette crise qui ne fait que commencer incite, selon moi, à contribuer à les faire croître. Et Internet est devenu à cet égard un outil indispensable.
Vous parlez des droits d’auteur, le beur dans les épinards, les auteurs sont payés une somme coquette avant même de commencer a écrire, parfois l’éditeur n’arrive pas à recouvrer cette somme.
oui c’est le pas de porte. Mr Jorion n’est pas chez un éditeur qui lui assure une grande promo. On peut même dire qu’il le dessert. La contrepartie à ça est sans doute qu’il a négocié une marge plus importante. C’est le tarif.
Si j’avais pas fouiné à la FNAC, je n’aurais jamais trouvé ses livres. Mon premier livre c’etait le livre orange, je sais plus comment il s’appelle J’avais tilté dessus car je trouvais que c’était le premier bouquin qui avait compris la crise et son enchainement.
crise immobiliere ( liée à la baisse des taux et à la titrisation deux phénomènes corrélés ) > crise financière > crise bancaire >crise économique > crise sociale > crise politique
Après, j’en avais parlé au boulot ( finance sur les dérivés de crédit) et tout le monde se disait qu il avait fait un vrai boulot de compréhension / investigation.
En revanche Mr Jorion On ( cad vous les autres auteurs participants) ne pouvons plus se pemettre de dire ça va sauter on vous l’avait bien dit etc etc etc
On est tous convaincus de ça, il faut maintenant passer à l’étape 2. Construire et établir un nouveau modèle. Et surtout être concret. C’est à dire faire 10/20 recommandations parfaitement claires et faisables. Vous rêvez d’être entendu par les politiques vous ne le serez que seulement si vous apportez des solutions. C’est surtout le meilleur moyen de rester dans l’histoire, but non avoué de tout intellectuel à savoir acquerir une éternité par ses idées.
Marx, Keynes et tous les autres se sont inscrits sur cette ligne qu’à travers les solutions qu’ils proposaient. Dans 200 ans on parlera encore de Marx ( à mesure que la globalisation s’accelerera et qu une seule nation existera, sa théorie prendra tout son poids puisqu il ne restera que la lutte des classes. Marx avait raison mais il vait raison trop tot, il avait 300/400 ans d’avance.
parlerons t on de jorion dans 200 ans ?
Je vous donne rendez-vous le 18 août 2211, à 12h30 au Select (bd Montparnasse), et nous examinerons le verdict de l’histoire.
@ Paul Jorion
Facile comme réponse !
Vous ne savez pas que la fin du monde est prévu pour le 21 décembre 2012 selon le calendrier maya. Tout y passera même le capitalisme, aujourd’hui dans sa phase terminale ( désolé cher Jducac ! Je vous présente par avance toutes mes condoléances 😉 ).
En proposant 2211, vous ne faites pas preuve de bonne volonté. 😀
Au bout de combien de livres vendus, un hominem politicum peut il influer sur les banques et sur leurs dirigeants en activité.
Au sein du système bancaire, combien de personnes ayant lu le capitalisme à l’agonie ont démissionné de leur poste.
Et pourquoi ne pas demander combien d’individus se sont donnés la mort depuis que les premiers livres de critique radicale du capitalisme ont été publiés ?
Bonjour à toutes et tous,
Me concernant je vais demander à ma bibliothèque municipale d’en faire l’acquisition.
Il va falloir que l’on commence à échafauder un autre système économique.
Malheureusement, je crains que rien ne changera avant la III guerre mondiale ou un événement aussi tragique, afin de créer un choc ! (réf : Stratégie du choc – Naomi Klein)
Ce choc devrait poser de nouvelles bases – plus égalitaires – cependant je je n’y croit pas trop !
Les banquiers, une nouvelles fois, seront trouver les moyens à nous rendre dépendant de leur pouvoir !
Il faut alors – nationaliser les banques – pour retrouver notre bien commun : la monnaie !
Si nos élites les mieux informées – les plus intelligentes ont un penchant pour la cupidité…ils continueront à préserver le système socio-économique. Ils ont les meilleurs cartes entre les mains, pourquoi voulez-vous qu’ils changent les règles du jeu !?
Un premier signe habille de concession – les riches consentent à payer plus d’impôt !
Ils gagnent du temps ! Malheureusement, l’inévitable devraient se produire !
Quand ?
Rappelons-nous comment les guerres se produisent – par l’incapacité de nos élites à trouver des solutions viables !
La pauvreté intellectuelle de nos élites crée les conditions de la venu de l’Homme fort !
Attendre cet événement tragique ne m’enchante pas !
Que faire alors ?
La révolution ?
OUI – avec des états généraux posant les grands enjeux socio-économiques et environnementaux ?
Le Citoyen doit retrouver sa souveraineté : liberté – égalité – fraternité doivent redevenir à la mode !
Jusqu’ici tout va bien !
Bonne journée à vous toutes et tous.
J’ai acheté et presque fini « le prix »;
c’est intéressant mais très compliqué pour un « non économiste ».
le capitalisme est à l’agonie et ce blog très intéressant est trop souvent négatif (c’est un mal très français de raler).
mais rappelez-vous que
1) nous sommes 7 milliards maintenant et les famines diminuent (oui! oui!)
2) tout n’est pas rose mais qui voudrait revenir au XIX siècle?
3) on doit arrêter de consommer à tout va (j’ai fait escale à Dubai cet été; c’est une honte).
Mais nous avons les moyens intellectuels et scientifiques de surmonter nos problèmes.
Commençons par moins nous endetter personnellement. Les anglais ont une dette personnelle de 120% de leurs rentrées. Les Américains idem. Je sais on nous y a poussé. mais tout de même!!!! A-t-on tjrs besoin de l’iphone dernier cri?
Si le prix des choses se décide en fonction des statuts et des rapports de force entre individus, créons un rapport de force en faveur des « gens » par nos actions citoyennes et politiques et consommons ce qui nous est vraiment utile, sans plus.
Vous avez raison : tout s’arrange. Je devrais moins lire les journaux.
3) on doit arrêter de consommer à tout va (j’ai fait escale à Dubai cet été; c’est une honte).
Faire escale à Dubai me semble indécent comme idée…
Sinon, je serais également de ceux qui pensent que sauver le capitalisme est utopique, mais chacun ses utopies, que vendre le capitalisme à l’agonie sur amazon est comique, et que penser que le traffic sur un blog (aussi intéressant soit il) implique qu’on va pouvoir vendre sa soupe avec, est aussi utopique que de vouloir sauver le capitalisme ou croire que la loppsi 2 va rémunérer les auteurs.
Quelques click sur Amazon, et il vous propose déjà ce qui devrait vous plaire, les objets qui lui paraisse pour vous indispensables, tout sur la fin du capitalisme, ha là là, le choix est Cornélien…
Perdus dans la complexité du monde, beaucoup de gens essaient d’en imaginer un autre possible et perdent leurs âmes sur la toile… P. Jorion, une étoile parmi tant d’autres…
Damned… : |
Et puis tant qu’on ferme bien le robinet en se brossant les dents…
en ce qui me concerne, je n’achète plus de livres, après avoir été un grand acheteur. je suis désormais décroissant. les meilleurs livres étant en bibliothèque, enfin la plupart, j’ai lu le capitalisme après l’avoir emprunté à la bibliothèque. ça fausse les calculs.
Désolé mon chère Paul, ni ministre ni roi ni archiduc dans mes relations. NI d’ailleurs personne y entendant quoi que ce soit a la finance.
L’enseignement que l’on peut dispensé et les idées dont on peut être le vecteur aujourd’hui sont multiples. Pour ma part je fait de la pédagogie en ce qui concerne le mensonge démocratique, la propagande abrutissante des médias et la nécessité de la réhabilitation du sacré dans nos civilisations.
Vous n’avez ni ministre ni roi ni archiduc dans vos relations, pas étonnant que vous soyez en prison Edmond Dantès !
Oui mais je m’évaderai bientôt, avec le trésor de Borgia.
Les rois et les grands-ducs n’attendent que cela pour vous inviter au palais.
argh, je fais encore parti de la minorité!
Je ne peux pas encore prêter mon exemplaire à ma famille, car je ne l’ai pas encore fini.
Je l’ai acheté au Relay de la gare de Rennes. Il était bien en évidence à côté de celui de Lordon.
Cela m’a semblé particulier parce que les Relay mettent plutôt en exergue des livres plus mainstream.
Je l’ai lu avec passion, parce que j’ai du mal avec l’économie, et que cela m’a semblé clair, pour une fois. Et ensuite je suis venue sur ce site, et depuis, je suis avec intérêt tous les billets.
Merci !
à Yanne,
Que les Relay qui appartiennent à Hachette vendent des livres d’actualité édités par Fayard qui est une des marques de Hachette, rien de plus normal.
C’est un des avantages de faire éditer un livre par un éditeur industriel.
Par ailleurs, si vous avez lu ce livre avec intérêt, vous pouvez en trouver d’autres qui vous en feront connaître d’autres et peut-être même écrire celui qui manque.
On apprend en imitant les autres: mon premier contact avec le capitalisme s’est probablement produit le jour où on on m’a donné une pièce de monnaie (avec un trou au milieu, donc quelques centimes d’ancien francs !) pour aller acheter le journal. J’ai fait la queue comme les autres, tendu ma pièce comme les autres et rapporté le journal à la maison. La raison pour laquelle il faut maintenant plusieurs euros (des milliers de fois « plus ») pour acheter le journal (au lieu de lire gratuitement sur Internet) est une question dont fort peu de gens se soucient vraiment (la réponse à une telle question serait probablement du genre « parce que maintenant c’est comme ça, et de toutes façons avec la télé… »)
Donc que Le capitalisme à l’agonie ait quelques milliers de lecteurs et ce site des dizaines de milliers est le signe qu’il se passe quelque-chose pour lequel les connaissances acquises par la méthode habituelle ne suffisent pas. A mon avis l’influence que ça aura n’est ni mesurable ni prévisible mais capitale si on veut préserver le très modeste degré de démocratie auquel nous étions parvenus.
Si les gens , en France notamment, étaient si inquiets le taux de natalité serait-il vraiment ce qu’il est ?
Regardez l’Inde il y a dix ans et en 2011. Celà n’a rien à voir. Oui des enfants y meurent encore de faim et sont traités comme des animaux mais beaucoup moins qu’en 2000.
Et regardez notre espérance de vie à nous les gros consommateurs occidentaux! Et maigrir au propre comme au figuré ne fera qu’améliorer les choses; oui les centenaires vont devenir monnaie courante ; et dans de bonnes conditions.
Il me semble exister un décalage étrange entre les journaux, oui, et la réalité de la vie des gens.
Que les jeunes éprouvent de très grandes difficultés (Grèce, Espagne, Italie,…) c’est vrai. Mais il existe des solutions. Il faut changer le contrat social, oui. Mais tout va-t-il s’écrouler?
Je craint que l’ accroissement de l’espérance de vie en europe ne soit un mythe. (Véhiculer entre autre par Jacques Attali et Dominique Strauss Khan, donc méfiance.) Il y 50 ans il n’existait pas de produit ‘bio’ car tout le monde mangeait bio.
Aujourd’hui la courbe des cancers a explosées et nous mangeons tous des ogm sans en connaitre les conséquences.
Je ne l’ai pas acheté, c’est ma fille qui me l’a offert, il y a des cadeaux qui font vraiment plaisir… quand j’aurais fini de le lire, je lui prêterais, mais elle n’est plus à convaincre, c’est une indignée engagée.
Tentative d’explication: beaucoup de gens surfent au bureau. De là à acheter un bouquin …
je fais donc partie des 143.615 et j’en suis à la lecture de ARGENT : MODE D’EMPLOI…
Je progresse, je progresse….et dans ce cadre, merci pour vos travaux. Ils m’aident à comprendre mon temps. enfin le notre…
-Puis à lire ce blog ou d’autres, je me rends compte des blablas et autres faux discours de nos dirigeants politiques. J’ai le sentiment qu’ils sont cantonnés au rôle de légat. Le temps nécessaire,
… qu’un néo-tiers état s’installe.
-Ce qui est déjà terminé mon cher.
-ben oui. c’est vrai Toujours existé! ce truc là. sauf qu’il a sombré dans la néo-hérésie: progrès social, congés payés, retraite…
-ah ? bon si tu le dis.
-Ben oui donc, Renouveler l’inquisition. Oh pas l’espagnole ou la médiévale. Non je pense plutôt à celle conçue par les papes du profit avec nos chefs d’état comme grand inquisiteur.
-Ah ?
-Ben quoi ? la procédure ne semble pas différente non ?
On prend une région (bon allez la Grèce par exemple) et le grand inquisiteur & son tribunal décrète les néo-pénitences…sinon les néo-excommunications tombent, enfin chômage, déclassement…tout-ça tout-ça…
-ben faudrait prévenir Mr JORION sinon il sera jugé néo-hérétique, ou sorcière..va savoir..
-oui et puis avec tous ces bouquin….
-et tous les lecteurs Oh làlà!
– Non.
moi veux pas d’ennui avec ça.
Moi. veux pas être dénoncé.
famille à nourrir moi,
Pas lire ce livre, trop risqué.
Encore merci pour vos travaux. Merci à toux ceux qui soutiennent & animent ce blog
Entendu Bar de la Bourse ;
-Avez-vous lu Le capitalisme à l’agonie de Jorion ?
-Non mais je note et je vais l’acheter.,Comment dites vous , Jorion ?,, le capitalisme l’agonit ?
Etape suivante : une politique d’austérité à l’égard de ceux et celles qui n’ont pas leur syllabus et leurs notes en ordre. 😉
Personnellement, j’ai le livre et je l’ai lu et j’ai du mérite. Car presque chaque page invite à la reflexion et il faut beaucoup de discipline pour y échapper et revenir à l’ouvrage.
Et il y a plein de truc où mes cases sont vides, ou plutôt remplies de points d’interrogation. Alors pour aller convaincre le monde…Surtout un politique.
Je préfère instiller du Jorion par ci, par là, renvoyant au blog.
Je ne suis pas certains que mes élus aient déjà lu ne serait-ce qu’un livre d’économie politique en dehors des standards de son parti.
Dur, dur de rentrer dans la liste des auteurs le mieux payés du monde:
http://www.forbes.com/sites/jeffbercovici/2011/08/17/the-worlds-highest-paid-authors/
Plus que 10 ex (réapprovisionnement en cours). Commandez vite !
Il va falloir réapprovisionner …
Je suis en train de le lire! A la moitié j’ai déjà un étrange sentiment de dégoût vis à vis de ce système…