Billet invité
Je m’apprêtais à transmettre un billet sur une analyse concernant l’impasse actuelle quant aux méthodes utilisées (jusqu’à maintenant) pour transformer la situation économique, sociale, politique, financière désastreuse que nous subissons. Jérome Grynpas et le Yéti m’ont devancé.
J’ajouterais juste à ce tableau quasi exhaustif des méthodes utilisées pour lutter contre les causes et les effets de la crise qu’en France (mais aussi très certainement un peu partout en ‘Occident’) une partie de l’opposition se joint au concert des pleureuses sur le sort de la dette publique et de la croissance, pour entonner in petto le chant de la réduction irréfragable de ces mêmes déficits.
De l’autre côté de l’Océan Atlantique, ceux que l’on dénommait les « indignés » des États-Unis, les ‘révoltés’ du Wisconsin, n’ont pas pu et ne pourront sans doute pas non plus inverser les rapports de force sur la mise en œuvre d’un plan d’austérité par le gouverneur républicain de l’État, Scott Walker, malgré une procédure inégalée de ‘recall elections‘ (élection ‘rappelée’ par les électeurs insatisfaits) par 9 sénateurs de l’État, les républicains étant d’ores et déjà assurés de conserver la majorité au sénat de l’État du Wisconsin. La loi très réactionnaire sur les syndicats publics et le plan d’austérité drastique resteront donc applicables.
Si on y ajoute donc l’incapacité actuelle des indignés à transformer leurs mouvements en actes politiques, les très fortes mobilisations grecques qui se sont toutes écrasées sur le mur, l’échec des grèves et manifestations à répétition sur la réforme des retraites en France, la récupération réactionnaire du pouvoir en Grande-Bretagne face aux émeutes et même la difficulté des révoltes arabes à traduire en programme politique leurs désirs de justice sociale et de lutte pour une meilleure répartition des richesses, force est de constater que tous les moyens, y compris l’insurrection contre les pouvoirs en place, ont été utilisés avec le résultat que l’on connaît : le maintien et même l’accroissement des politiques d’austérité, le maintien et même l’accroissement des inégalités de répartition de richesses.
On pourrait évidemment souligner, comme le fait Jérome Grynpas, que l’absence de corpus idéologique nuit gravement à la santé des révoltes, tout comme l’absence de ‘front commun’ nuirait gravement à l’efficacité de la lutte elle-même, comme le montre le Yéti. On pourrait aussi souligner que la fabrique du consentement chère à Noam Chomsky et Edward Herman marche à plein régime actuellement, permettant ainsi au système de perdurer plus que de raison. Mais ce serait aussi oublier combien de nouveaux médias (internet, téléphonie portable) ont modifié depuis l’analyse de cette fabrique et que les révoltes arabes, dans un contexte bien plus défavorable que la démocratie américaine, se sont néanmoins jouées de cette usine à gaz là.
On pourrait enfin dire que le système est définitivement trop fort parce qu’il retourne chaque opposition à son avantage, que les citoyens sont tous des veaux et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent, que seul le système lui-même est en mesure par ses propres agissements à induire les transformations qui précipiteront sa chute (la paupérisation croissante des prolétaires, selon Marx, permettra à la fois d’augmenter l’armée des révolutionnaires et à la fois de créer les conditions d’une crise économique qui emportera le système avec elle) et on n’aura toujours pas épuisé le sujet. Car (du moins en Occident) nous sommes notre propre obstacle pour réussir à transformer le système car nous en faisons partie.
C’est là toute la force de la sphère financière : avoir compris que sa meilleure garantie de survie n’était pas un pouvoir incommensurable mais bien d’intégrer le plus possible d’individus dans les rouages de ses machineries. Si la concentration des richesses n’a rien à envier à l’Ancien Régime, la possibilité d’accéder à la richesse actuellement a été étendue à toute personne désirant participer au système de production et de répartition de celles-ci, certes en préservant les privilèges de ceux qui possèdent déjà mais au moins cette possibilité ne relève plus des seules conditions de naissance ou d’appartenance à un État. Illusion, car la majeure partie de la richesse est concentrée dans les mains des 10 % les plus riches mais l’essentiel est bien de faire accroire que l’accès à la richesse est la chose la mieux partagée : c’est ce que l’on pourrait appeler « la base sociale du système ». Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, l’Assurance Vie (AV) en France est un actif financier détenu par 62 % des ménages, juste après l’épargne sur livret.
Soit 17 millions de ménages et 24 millions d’assurés…
Le fait même que les ménages ’employé’ et ‘ouvrier’ soient encore minoritaires (environ un tiers) à posséder une AV alors que les ménages ‘cadre’ le sont à 53 % ne signifie pas, malgré cet accès différent selon les classes sociales, que ce type d’actif financier ne s’appuie pas sur une véritable assise sociale : la plus grande progression entre 2004 et 2010 peut être observée parmi les ménages ‘Autres inactifs’ (soit, en gros, les chômeurs) : de 2,5 % à 18,3 %. Par conséquent, dans ce type de système, toute action s’opposant à ses fonctionnements devra, sous peine de subir une force d’inertie au moins égale à celle que l’action engendre, intégrer ceux qui participent à ce système dans l’élaboration et la mise en œuvre de telles actions. Sur un autre aspect (les retraites par capitalisation), Frédéric Lordon avait démontré il y a quelques temps la même logique : « un effet structurel de verrouillage définitif de la libéralisation financière ».
A moins donc de créer des masses de schizophrènes, toute action aura à cœur d »intégrer cette réalité, pour la transcender. Mais comment dépasser un système où toute action d’opposition pourrait conduire à une ‘mutilation’ (‘auto-mutilation’, en fait) personnelle et collective ?
La réponse pourrait peut-être se trouver dans un certain type de mouvements, conduits au 20ème siècle, pour l’obtention de droits ou de libertés élémentaires : l’absence de participation au système.
Deux exemples. C’est par l’absence de participation aux règles ségrégationnistes dans les transports en commun des États du Sud des États-Unis que les partisans du mouvement des droits civiques ont eu gain de cause, politiquement, quant à la reconnaissance de ces mêmes droits civiques. Et c’est aussi par l’absence de participation (la ‘non-coopération’, selon Gandhi) au système de consommation de coton importé que les Indiens ont porté le fer contre le colonialisme anglais (mais aussi en allant chercher le sel directement à la mer, afin d’éviter les taxes anglaises).
Dans les deux cas, cette absence de participation aux systèmes, l’un ségrégationniste, l’autre colonialiste, a fait s’effondrer progressivement ces deux systèmes, ce qui n’enlève en rien la radicalité des actions menées ni même parfois les rapports de force visant à (dé)montrer la violence intrinsèque de ces deux systèmes. S’extraire des systèmes permet donc de ne plus jouer selon les règles du jeu que d’autres ont définies : cela permet de sortir de la dialectique infernale victime/bourreau et de mettre en avant les logiques mortifères et vicieuses des systèmes ainsi visés par la ‘non participation’.
Concernant la crise actuelle, 2 constats peuvent être faits :
1/ le système politique (en démocratie) a produit la dérégulation du secteur financier, l’a sauvé de la faillite et refuse obstinément ne serait-ce que réfléchir aux possibilités de réguler à nouveau la sphère financière. La consanguinité sociale, le partage de valeurs et d’intérêts identiques, le conformisme, etc. font qu’en dehors des partis politiques dits ‘extrêmes’ (dont les solutions proposées sont aussi ‘extrêmes’ qu’inopérantes sur le système financier), partis au pouvoir ou partis d’opposition se refusent d’affronter radicalement la crise financière. Les élections perdent peu à peu leur sens, à savoir pouvoir trancher entre diverses politiques publiques, puisque les gouvernements élus continuent les politiques menées par les gouvernements battus.
2/ « la base sociale du système financier » permet à celui-ci d’être ‘alimenté’ régulièrement en épargne et surtout de replier les individus sur leurs seuls statuts sociaux, à l’encontre même de leurs ‘désirs’ politiques.
Plus cette base sociale sera large et plus difficile sera la tâche du système politique à réformer le système financier puisqu’en démocratie, c’est la majorité qui décide : dès lors que la majorité se confond avec celle de la base sociale du système financier, celui-ci se verrouille sur lui-même. Pire, celui qui participe à ce système tire profit des malheurs des autres puisque selon un chercheur, « Les contrats d’assurance vie en euros et fonds en euros des contrats multi-supports offrent jusqu’à 4,5 % de taux de rendement sur lesquels les compagnies d’assurance sont déjà allées chercher des frais de gestion. Pour offrir de tels taux, ils ont dû acheter des papiers obligataires plus risqués. Il n’y pas de rendement sans prise de risque. Il y a aussi le jeu de l’État qui est à la fois juge et partie : d’un côté, il encourage l’épargne en assurance vie au travers d’avantages fiscaux et de l’autre une partie de l’assurance vie est investie en bons du trésor français qui est une façon pour l’État de se financer. C’est le mécanisme d’une bulle. ».
Très clairement, la stabilité ou l’augmentation des rendements offerts dépendent donc des difficultés d’autres pays quant à leur dettes (la Grèce par exemple) mais aussi des avantages fiscaux consentis par l’État pour capter cette épargne, soit autant de recettes en moins générant autant de déficit budgétaire supplémentaire, générant ainsi autant de profits et de rendements pour les épargnants, etc. Participer à ce système donc, c’est aussi, involontairement ou non, contribuer à participer à un système de prédation.
Concrètement, les actions d’absence de participation proposées seraient les suivantes :
– non participation (abstention, vote nul, vote blanc) aux élections tant que des mesures (cf. plus bas) permettant de libérer le politique du carcan financier ne seront pas intégrées dans les débats et les programmes politiques. Si c’est le cas, le citoyen reste libre de déterminer parmi les partis qui proposent de telles mesures son choix politique ;
– retrait ou arrêt d’alimentation des AV qui alimentent un tiers de la dette française, pour un placement sur un compte courant ou sur de l’épargne réglementée (dont l’objet est de financer des actions d’intérêt général, comme le Livret A avec le logement social), tant que les mesures permettant de juguler la spéculation ne seront pas prises.
Quant aux mesures proposées, elles seraient les suivantes :
1/ stopper radicalement la spéculation et redonner au politique la capacité d’élaborer les choix de politiques publiques, sans être sans cesse sous la pression des marchés : interdiction des paris sur les fluctuations des prix
2/ interdire l’existence légale d’espaces financiers où le droit ne peut plus accéder : interdire les transactions financières avec les paradis fiscaux
3/ stabiliser le système monétaire, qui est à la dérive depuis 40 ans et qui permet non seulement les paris sur les monnaies mais aussi que la concurrence exacerbée entre pays/monnaies ne produise pas autre chose que la montée des tensions financières (bulles, inflation, etc.) et nationalistes : système monétaire de type bancor (au niveau mondial ou européen)
Ces actions et ces propositions permettent de réconcilier le citoyen et le bourgeois. Elles sont simples à comprendre : refuser de continuer à participer avec les mêmes règles. Elles peuvent se mettre en œuvre immédiatement et selon les capacités propres à chacun. Ces mesures sont universelles, tant pour les pays concernés qu’indirectement pour les pays qui subissent les effets de leurs absences (refus d’une solution ‘nationale’ ou nationaliste). Elles se fondent sur des principes simples : refuser un système basé sur la prédation financière, refuser l’assujettissement du politique au financier, condition sine qua non au débat démocratique (sur lequel les opinions personnelles de chacun restent évidemment légitimes). Elles sont simples à mettre en œuvre : signer un manifeste public et agir individuellement. Elles sont légales. Elles sont sûres : à l’inverse de ce que prônait Cantona, les individus ne retirent pas l’argent du système financier (problème de sécurisation des actifs). Ils le transvasent sur un compte à vue non rémunéré (afin de ne pas reproduire les tares mêmes du système de prédation) ou sur de l’épargne réglementée. Elles allient la responsabilité individuelle et l’éthique de conviction. Elles sont pacifiques mais aussi radicales : le retrait des assurances-vie pourrait contribuer à l’effondrement du système financier, ainsi que l’abstention pourrait profiter aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir. Mais dans les deux cas, avec les mêmes règles du jeu, n’aurons-nous pas de toute façon et l’effondrement et les extrêmes au pouvoir … mais en y ayant participé ?
Ces mesures ne préjugent pas des orientations des politiques publiques dont seuls les citoyens auront à choisir, par le biais de leurs représentants désignés, lors d’élections ou lors de référendums. Mais une fois ces mesures prises, alors on pourra aborder concrètement les questions suivantes (entre autres) : la richesse (sa création, sa répartition, sa nature), le travail, la fiscalité, les déficits, la propriété, …
PS : pourquoi les AV et pas d’autres actifs financiers ?
En premier lieu parce que c’est l’actif le plus répandu après l’épargne sur livret. C’est donc le fait qu’il fasse ‘base sociale’ qui est important. L’épargne réglementée, du fait du financement d’actions d’intérêt général, ne peut être concernée, sans compter que ses montants sont plafonnés.
Le second point est éminemment en lien avec la question de la dette publique puisqu’une part majoritaire des contrats sont en euros, au travers des obligations d’État. Or, à travers les obligations, c’est tout le système de mise en coupe réglé des États par la sphère financière qui est abordé, sans compter l’aspect de prédation qui en est généré. Le dernier point tient à la fiscalité de l’AV, fiscalité favorable, qui contribue par ailleurs à des rentrées moindres pour l’État, générant ainsi des déficits budgétaires récurrents, donc ‘structurels’, créant ainsi une ‘rente perpétuelle’.
Avec l’AV, on est donc au coeur du système financier. Et en plein dans sa « base sociale ». Mais aussi pleinement dans les questions qui relèvent du politique.
458 réponses à “REFUSER DE PARTICIPER SELON LES RÈGLES ACTUELLES, par zébu”
Mr Jorion va sans doute trouver que j’abuse de (re)mettre cette discussion sur le tapis, et Zébu tout autant, mais j’ai énormément de mal à me figurer la relation de cause à effet entre les deux termes de la proposition citée ci-dessus. En clair, en quoi l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix redonnerait-elle au politique la capacité d’élaborer les choix de politiques publiques?
Ou, pour faire écho à un article récemment publié sur Rue 89, cette mesure suffirait-elle pour que la France ainsi que tous les membres de la zone euro n’aient plus à mener leurs politiques « à la corbeille »? Un pays dépourvu de souveraineté monétaire n’est-il pas par définition voué à se soumettre aux injonctions des institutions qui le financent, en l’occurrence aujourd’hui, des organismes privés?
Ou encore, plus précisément, la suppression de la spéculation sur le marché des dettes souveraines conduirait-elle mécaniquement à exclure toute institution privée des dispositifs de financement des États et leur redonner ainsi leur souveraineté monétaire perdue, ou au moins quelque chose d’équivalent à l’échelle européenne? Incidemment sur ce dernier point, n’y aurait-il pas aussi (voir surtout) de sensibles modifications à apporter au fonctionnement de la BCE pour que l’objectif annoncé – très ambitieux – soit pleinement atteint?
Quoi qu’il en soit, l’intention du billet est bonne car fondée sur un constat valide: Les dominants ont organisé le système de façon à priver la population de tout moyen d’action concrète et simple susceptible d’influer significativement sur son fonctionnement, lequel est entièrement dévolu à favoriser ses maîtres. Il convient donc de déterminer par quel biais contourner cela.
Néanmoins, les propositions émises sont encore largement tributaires de décisions politiques, hors de portée pour le citoyen lambda (interdiction de la spéculation entre autres). En outre elles supposent une prise de conscience collective de masse, laquelle devrait être au surplus éclairée et par la même mesurée, afin de ne pas tomber dans les travers classiques de la révolution tels que l’anomie. Je crains malheureusement qu’on ait plus de succès en invoquant une intervention du père noël.
A ce titre la mise en parallèle entre le « printemps arabe » et la situation occidentale est commodément trompeuse: Dans ces pays, les populations n’ont pas à résoudre la lourde dissonance cognitive de rêves brisés par l’enrayement de la « fabrique du consentement ». Leur espoir est intact ou presque, contrairement au notre. En d’autres termes, il semble illusoire de vouloir comparer le déclin occidental et l’essor des pays émergents: Les processus à l’œuvre y sont presque complètement inversés. Ils veulent un mieux, tandis que nous essayons juste d’éviter le pire…
@ Dissonance :
« En clair, en quoi l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix redonnerait-elle au politique la capacité d’élaborer les choix de politiques publiques? »
Parce que le but des acteurs sur les marchés financiers est de produire des fluctuations, afin justement de créer des paris : à la hausse, à la baisse, au défaut, …
L’interdiction ne résoudrait pas le problème de la dette privée et publique mais elle permettrait au moins d’agir (si le politique le souhaitait) sans être sous le feu roulant de la spéculation.
Mais cela ne signifierait en rien que cette capacité d’élaboration soit augmentée voir intacte …
Qualifier de survivalisme l’attitude des néo-ruraux , me semble trop court , pourquoi pas de maoisme .
D’abord cela ne concerne pas que les gens à la campagne . J’ai testé pratiquement le do-it-yourself pour tous les produits importants de notre superbe civilisation . Bien que j’aie des revenus parmi les 10% supérieurs , je suis plus que rémunéré en faisant moi-méme , méme pour des produits sophistiqués comme les ordinateurs . Seuls les produits textiles resistent à l’expérience . Et la qualité n’y perd pas au contraire .
En examinant un peu plus la question on s’aperçoit que les prix sont plus déterminés par tout autre chose que la productivité , ( 25 % de pub dans le budget Coca-Cola , le yaourt qui fait 4 fois le tour du monde avant de tomber dans votre assiette , les mécaniques/électroniques
conçues avec la petite piéce fragile qui en cassant va vous contraindre à renouveler le produit
plutot que le réparer , etc ) .
Tout ce systéme repose sur des monoples de toutes éspéces , et une manipulation sociale
( Veblen ou Epicure si l’on veut ) pour ne pas dire sexuelle .
Donc pour moi , ce qui ne s’attaque d’abord à çà , pour parler clair à une réapropriation des
moyens de production ( au sens de rendre propre à soi , pas au sens de ‘nationaliser’ ) , c’est
se laisser distraire par de la redistribution .
Cela n’exclut pas une action politique car dans le maintien du systéme, intervient ,une réglementation trés pointilleuse et trés orientée en faveur de ses pratiques monopolistiques
et sous couverts d’intentions angéliques ( sécurité , morale , santé , etc …) .
Par ailleurs je ne condamne pas la redistribution , je la considére comme secondaire , quand
elle ne vient pas cautionner le systéme .
Pour couronner le tout il me semble opportun de remarquer que l’abandon des monnaies
métalliques ( on peut y mettre le cuivre , les piéces rouges valent plus que l’euro ) , a commencé avec l’abandon des théories valeur-travail , la montée des trust et des régimes
présidentiels , peut étre y a t il un rapport , non ?
Auriez-vous la gentillesse de détailler et d’ expliquer quels sont les objets que vous avez fabriqué vous-même et comment??
Dans « l’ inventaire de demain » par exemple ?
Il me semble que cela pourrait être infiniment utile pour tous…
Merci!
J’ai procédé d’une maniére trés pragmatique selon , mes moyens , les opportunités .
J’ai commencé par des meubles , petits puis plus gros , maison ; aliments , médicaments ,
voiture , équipements de la maison etc … Il faut se constituer un outillage , ne pas chercher à
imiter des professionnels , ni à appliquer des plans en tout cas pour moi) , les trucs , l’outillage
l’habileté , la conception viennent naturellement et d’une maniére étonnante . Je ne sentais
pas du tout doué pour çà , personnellement . Un tas d’informations de toutes espéces sur le net .
Les techniques anciennes , avec des matériaux bruts sont les meilleures .
Mais c’est à mon avis à chacun de personnaliser , ses buts , ses moyens , ses méthodes .
J’ a jouterais, pour avoir la meme démarche que ce qui m’a aidé au niveau enseignement ce sont les cours de dessin indus que l’on enseignait intensivement meme en lycée technique electrique ( de mémoire env 10h /semaine sur 3 ans ….)…..le fait de visualiser ds l’espace les volumes et de pouvoir dessiner chaque face , m’a permis de faire pas mal de charpentes basiques , mezzanines , verandas , toitire et ce , avec des bois de qualité et de forte section puisque c’est la main d’oeuvre qui coute le plus cher , on peut se faire plaisir sur le matos : table ext en granite (le marbre est qd meme trop cher!) ….
qd on vous demande 2 à 3000 euros pour remanier une toiture c’est qu’il est temps de se les remuer !
Juste une question:
Cela fait des années que les partisans de l’or dénoncent le système et incitent les acheteurs à sortir des assurances vie et à acheter de l’or physique.
Résultat: Néant, pourquoi un mouvement politique aurait-il un meilleur résultat?
De plus qui dit que la masse des gens veuille déjà un changement? Si le système continue à aller dans le mur l’opinion de la majorité peu changer, mais le gros de la population ne veux pas changer notament par peur des troubles qu’une remise en cause drastique du système engendrerait. A la bastille, la place a été évacuée par les CRS sans que personne ne proteste trop fort.
1/ les partisans de l’or visent la maximalisation du profit, pas un but politique (malgré leur discours sur la stabilité que procurerait le retour à l’étalon-or)
2/ le mouvement politique arrivera à un meilleur résultat parce que justement … il est politique : il produit une absence de rupture entre bourgeois et citoyen, ce dont le bourgeois est toujours mécontent ..; 😉
Faux en ce qui me concerne , c’est non seulement pour moi une maximisation de mon épargne
mais aussi un moyen politique . Pour moi c’est une certitude que les changements politiques
nécessaires n’auront lieu , uniquement et seulement si l’or se révele le seul placement sur .
Ce qui ne durera je l’espére qu’un instant , sinon c’est qu’il y aurait une perte irrémédiable de
notre civilisation , elle ne serait alors méme plus capable de réformes .
Il n’y a plus aucun ‘placement sûr’ …
Or y compris.
Bonjour à tous,
@Zébu
Merci pour cet excellent billet 🙂
J’ajoute 2 citations qui vont dans ce sens:
«Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libres.»
[ Etienne de La Boétie †le #18_août 1563 ] !
– Discours sur la servitude volontaire –
Et la formule d’ Alexandre Soljenitsyne :
» Ne les croyez pas, ne les craignez pas, ne leur demandez rien. »
Cordialement,
Ordjoun.
Merci, je prends la première citation.
Bon anniversaire, Etienne !
Les banksters mondiaux veulent leurs 7 milliards d’esclaves pendant qu’ils se prélasseront sur leurs yachts de luxe dans des paysages magnifiques déserts…
@ Mariée Verte en Bretagne
100% d’accord avec vous (retrouve plus votre post parmi les 187 ce matin).
Je rajouterais qu’il faut aussi contacter directement nos représentants et les médias.
Ca ne coûte qu’un peu de temps.
@Zebu,
L’abstention est plutôt un mode de protestation le seul problème c’est qu’il se manifestera en avril 2012. C’est bien tard.
Sur la « corruption passive » il y a certes l’épargne notamment AV . Mais ne pas oublier l’épargne salariale, abondée par l’employeur, qui alimente aussi des canaux financiers (dans quel volume par rapport aux AV, je voudrais bien le savoir) et qui touche beaucoup plus de salariés.
Le problème de l’épargne c’est le taux d’intérêt pas forcément l’existence de celle ci.
Pour se protéger d’un aléa on n’a pas besoin du retour d’une AV à 6% après impôt.
Et ça j’avoue l’avoir compris grâce à ce blog.
Ce n’est pas bien tard. Les ‘configurations’ politiques se font maintenant (cf. le ‘débat’ sur la réduction des déficits).
L’objet c’est : se positionner maintenant pour les élections, afin d’influer de suite sur le rapport de force politique (intégration dans le débat politique).
L’épargne salariale, c’est peanuts rapport aux AV.
Sur l’intérêt, je ne suis pas non plus pour la suppression de l’intérêt pure et simple, forcément et de suite. Mais au moins à niveau de l’épargne réglementée. Surtout, l’idée est différente, selon l’objet : pour l’épargne réglementée, l’objet est d’intérêt général (logement social, …). On pourrait dire qu’il serait légitime qu’il y ait un intérêt pour protéger de l’inflation.
Pour l’AV, cela n’a rien à voir : c’est la maximalisation du rendement et qui plus est, sur la base de la prédation d’autrui.
Je ne dis pas, contrairement à ce que braille Moi, que tous les épargnants sont des salopards : la quasi totalité sont dans l’ignorance de ce fait.
Sauf qu’à un moment donné, il faut se poser la question du comment fonctionne ce rendement (si élevé, en temps de crise, bizarre, non ?) et que lorsqu’on a l’info, on ne peut plus dire : ‘savais pas !’. Ensuite, c’est un choix.
Merci de votre réponse.
Si l’épargne salariale est petite en volume comparée aux AV elle incline les esprits de beaucoup de salariés vers les circuits financiers privés sur des produits financiers à « haut rendement » .
Les gens ont plutôt tendance à penser aux actions mais en cherchant bien on se rend compte qu’un compartiment « sécurité » peut être constitué de 20% de MBS et/ou ABS.
Et les esprits sont rivés sur le cours de bourses.
Alors que ça pourrait être du salaire différé non investi en produits à haut rendements , ou du salaire tout court d’ailleurs.
Encore une fois, en plein dans la cible.
Clair, informatif et argumenté.
Deux remarques:
–1
Vous allez trop vite quant au vote.
Le vote blanc ou nul est un vote. Il représente un effort participatif.
L’enveloppe a été glissée dans l’urne, et cela seul vaut.
Participer et agir doit être encouragé.
Un résultat de vote où la participation serait élévée et les votes blanc
ou nul majoritaires permettrait de se compter et mesurer notre force.
En revanche, l’abstention est d’une autre nature.
Pas d’action, pas d’effort, l’amorce d’une irresponsabilité
confortable. Disons le franchement : les feignants, les indifférents,
et les beaufs ne feront pas l’effort de voter. Et clameront, la conscience
tranquille, son inutilité puisque ce sont toujours les mêmes.
–2
La classe moyenne capable d’épargner et bénéficiaire des placements
cités sont solidaires et complices du système.
Ils en ramassent les miettes, mais leur nombre est important.
Il faut qu’ils choisissent: victimes ou complices.
Et puisque leurs miettes sont gagnées -par le jeu de la fiscalité essentiellement-
au détriment de la classe incapable d’épargner, l’ alternative « victimes ou complices »
devient en conscience « victimes ou bourreaux ».
Tous les investissements évoqués doivent être bazardés
comme vieilleries hors d’age et instrument barbare.
Ce capitalisme ne marche pas; il n’est pas réformable;
Et son mode d’action – le niveau du dessus pressure et dépouille
l’étage juste dessous – est anti-social. Une société viable
s’organise horizontalement, sans hiérarchie instrumentée par le pognon.
« Participer » au jeu démocratique en le détournant
et refuser l’ injustice fondamentale d’une finance suicidaire,
c’est un programme valable.
Cependant, il vaut la peine de s’informer du nombre de personnes agées
aux USA obligés de re- travavailler à cause de la déconfiture
de retraites privées…
Les chiffres serviront de juge de paix…
@ Daniel
Je ne suis pas un beauf, puisque les beaufs ne lisent pas Daniel sur le blog de Paul.
Je ne suis pas feignant, puisque je prends le temps d’écrire ça, ni indifférent pour la même raison.
Et pourtant je ne vote pas.
Ce blog s’épuise.
Cordialement
Philippe
@ Daniel :
Objection très valable concernant l’abstention.
Je retiens, car c’est une très bonne idée. De plus, cela obligera les abstentionnistes à aller s’inscrire sur les listes électorales.
Merci.
@ Daniel
Les votes blancs ne sont pas comptabilisés, ils rejoignent donc le taux des vilains abstentionnistes, Bouh !
Sachant cela, quel abstentionniste (dont je suis) ne revendiquerait-il pas fièrement son « irresponsabilité », son « confort », sa « fainéantise », son « indifférence », sa « beaufitude ».
Je m’excuse d’avance de dire, parce que des bêtises, je dois en écrire souvent mais je trouve ce billet d’une grande naïveté et je suis surprise qu’il soit votre.
Ne pas savoir par exemple que le taux de 4.5% c’est pipeau actuellement, ne pas savoir qu’il existe des taux d’appel qui ne durent pas ect comme ne pas savoir la composition des paniers de nos assureurs en obligation ça me sidère.
Vous présentez l’assurance vie comme il fallait la présenter DANS LES BEAUX JOURS DES VIEUX CONTRATS
Réveillez vous le monde a changé, pourquoi croyez vous que les assureurs cherchent à vous vendre à tout prix des assurances vies avec des U.C ( partie de placement en actions) ?
Pourquoi selon vous ?
Avant de se lancer sur un sujet il faut le maîtriser, c’est gentil et joli votre texte, mais c’est tout.*
Mais les rendements c’est important car c’est justement à cause de ces rendements en chute libre que l’assurance vie est morte sauf pour ceux qui n’ont toujours pas réalisé que nous ne sommes plus dans l’antérieur, ceux qui sortent actuellement sont les derniers bénéficiaires, ceux qui rentrent sont les pigeons qui n’ont toujours pas compris que la situation a changé parce qu’ils ne connaissent pas le produit sur lequel il place leur argent. L’assurance vie c’est du Madoff, il faut toujours des entrants, surtout avec le chemin inverse qui celui des obligations d’états aujourd’hui.
Négatif, Liervol.
« Vous présentez l’assurance vie comme il fallait la présenter DANS LES BEAUX JOURS DES VIEUX CONTRATS » : je la présente comme les assureurs la présente toujours.
Je partage votre constat. Le mouvement actuel de retrait montre les assurés en prennent conscience. Mais ce n’est que le début. Il faut donc amplifier cette ‘prise de conscience’.
Pour les UC, laissez moi rire : c’est peanuts et vu le chute du CAC 40, c’est pas prêt de prendre le relais (ou alors des pigeons …).
Je suis sidéré que vous le soyez, de comprendre que la grande majorité des épargnants n’ont pas les yeux aussi ouverts que les vôtres 😉
Quand je lis ici sur un blog censé être renseigné que le rendement est de 4,5% oui il y a de quoi être sidérée
liervol, cessez de vous faire plus bête que vous n’êtes : nous parlons du rendement AFFICHE par les assureurs.
Je le répète (à force, z’allez finir par comprendre) : on sait que ce n’est pas le cas (que ce ne le sera pas) mais on s’en FOUT.
L’essentiel, c’est bien que les assurés le SACHENT, eux.
Pour que le madoff en question s’effondre.
Et once again : si évidemment vous souhaitez qu’il s’effondre …
Le droit de vote est le dernier droit qu’il nous reste de la démocratie…
Meme si 5% de la population vote les elections seront validées et on l’aura tous dans l’os…
L’idée de Cantonna était de faire tomber les banques en retirant l’argent…
Personnellement, quand ma banque m’a demande lorsque que je voulais faire une caution bancaire de bloquer 13 mois de loyer sur mon compte et qu’il me prendrait 3% de la somme bloquée par an, j’ai dit « stop » !
Je suis passé par mes parents pour ma caution (alors qu’ils gagnent moins que moi apres une vie de labeur) et j’ai acheter de l’or avec 95% de mon epargne !
Depuis, j’ai fait des benefices nettement superieur a une AV mais surtout la banque ne gagne plus d’argent avec mon blé ! Et ca c’est tellement bon 😀
Un exemple du forum assurance vie de Boursorama : pour ne citer qu’un exemple du manque de pertinence de votre billet, vous savez j’apprécie trop ce blog pour ne pas intervenir car je le voudrais au top, la critique c’est important pour avancer.
Qui veut la peau des fonds en euros ?
Auj. à 08:52
Après la baisse des rendements, le doute sur la solidité des oblig AAA pas si sûres que ça, le possible blocage des retraits suite à la collecte en baisse, le racket social ponctionné à l’inscription en compte des intérêts, voici maintenant la taxation non plus lors des retraits mais au fil de l’eau.
Et demain le prélèvement social spécial « dépendance ».
Mais qui veut la peau des fonds en euros ?
L’objectif inavoué ne serait-il pas que le rendement net soit inférieur à l’inflation ? Pour pousser les épargnants vers la sortie en espérant qu’ils consomment ?
Négatif.
Rien à foutre des blaireaux de Boursorama, qui comprennent que la fonction ‘rendement’ et ‘fiscalité’.
Si c’est votre référence, effectivement, on va avoir du mal à se comprendre …
L’objectif n’est EVIDEMMENT pas que le rendement soit inférieur, pour soit disant ‘pousser les gens à consommer’ puisque que justement l’intérêt de l’Etat est au contraire de faire en sorte que les épargnants soient orientées vers ses obligations, pour éviter d’augmenter encore le % de non-résidents.
Par contre, qu’il recherche à maximaliser sa fiscalité, rapport à la crise actuelle, ça, c’est clair que les blaireaux de Boursorama le comprennent pas ou plutôt ne veulent surtout pas chercher à le comprendre !! Et on comprend bien pourquoi …
Bref, l’Etat vit actuellement une vrai tension, conséquence de la crise de la dette publique : plus de recettes (pour éviter les déficits budgétaires et donc la dégradation de la note) mais sauvegardé aussi l’alimentation en obligations par l’épargne …
Rien qu’à voir la prose de boursouflé du rama, on rigole … : « le racket social ponctionné », « qui veut la peau des fonds en euros », …
Comme d’hab : l’Etat !! (mais jamais ceux qui refusent toute fiscalité sur leurs plus-values).
MDR.
@ Zébu, Vous n’avez rien compris.
ça sert à rien de tirer sur une ambulance. l’énergie il faut la déployer ailleurs.
non liervol, c’est vous qui n’avez rien compris : quand on a la ‘chance’ de trouver un point faible dans un système, on appuie justement dessus, si on souhaite que celui-ci défaille.
A moins que vous ne le souhaitiez pas …
Sinon, où ça ?
Vous voulez lutter contre la finance, alors il faut lutter avec ses propres moyens.
Il faut sortir de ce monde dominé par les anglo saxons et s’affranchir
Regardez aujourd’hui une entreprise suédoise en application pour téléphone mobile n’est pas introduite en bourse et présenté au monde entier par une société européenne, non elle est cotée à Frankfurt grâce à une société américaine basé en californie partenaire de bridgewater.
Voilà la réalité, nous ne sommes RIEN, nous sommes totalement dominé par le monde anglo saxon
Et … ?
+1
A ceci près que la Suède est un pays complètement infiltré par les services de renseignement US, et ce à tous les niveuax, doté d’un lobby militaro-industriel extrêmement puissant (et xenophobe d’ailleurs), en raison de sa problématique stratégique, particulièrement complexe depuis la guerre froide. Ce ne sont pas tant les anglo-saxons qui dominent la Suède qu’une importante frange de l’élite suédoise qui est viscéralement pro anglo-saxonne.
Pour le reste, tant que le Dieu Dollar n’est pas tombé, toutes ces dispositions n’ont aucune chance de voir le jour. Ceux qui attendent/espèrent qu’ils s’effondrera de lui-même, sans avoir à se salir les mains, parce-qu’ils n’osent pas donner la pichenette salvatrice, ceux là finiront par nous tuer tous.
A quand une agence de notation européenne ou franco-allemande qui noterait la dette US à partir de critères transparents et difficilement discutables, et qui concluerait fort raisonnablement à une note de A- (au mieux)? Le bancor passera en force ou ne passera pas. La Chine n’a pas à se taper tout le boulot!
Cette lâcheté bien pensante, qui n’a rien d’humaniste (depuis quand l’humanisme cautionne t-il la lâcheté?) conduira les européens au désastre. Il y a effectivement des limites à la discussion.
fitch , une agence de notation parmi les 5 est française …
@Antoine Y
Ahhhh, Olof Palme… 25 ans déjà. C’est ben loin tout ça…
Arrêtons avec le délire facile et mensonger du Grand Démon Financier Anglo-Saxon à la mords-moi-l’vit ! Les US sont la seule hyperpuissance ok, tant mieux ou tant pis, pour eux comme pour les autres.
Mais le Capital et ses servants sont multinationaux. Que je sache, les mamouths de la bancassurance français ou allemand n’ont rien à envier à leurs pendants britishs ou ricains – pas plus maintenant que lorsqu’ils faisaient au moins jeux égal avec leurs homologues anglais dans les plus basses pratiques de l’impèrialisme financier comme à « l’époque bénie » de la grande mondialisation et de l’étalon or, avant 14… – ni grand chose à redire de la façon dont ils les traitent ou « collaborent » encore (remenber AIG).
Justement « Nos grands » que ce soient les banques françaises ou les banques allemandes se sont bien faites enflées par ceux là, trouvez moi l’équivalent vendu par des banques européennes à ces messieurs en matière de placements pourris ??? Je persiste à dire qu’en terme de marketing ils savent plus y faire. i
@liervol
Mais oui mais oui, c’est ça. On a jamais rien pipé à la finance de ce coté du Channel et de l’Atlantique… Des neuneus vertueux d’la finance à papa qu’on est nous. C’est juste à cause des mauvaises fréquentations qu’on a trempé notre biscuit dans le péché, dans la marmite des sorcières anglo-saxonnes…On se fait toujours enfler nous, plumés par les barbares yankees et empapaoutés par les perfides rosbeefs…
D’ailleurs AIG, Lehman Bros, mais aussi Countrywide, Northern Rock, Bear Stearns, Indymac, HBOS, Merryl Linch, RBS, les monolines MBIA et AMBAC, etc, c’est des pôvres victimes vertueuses à capitaux franco-allemands, hein ?
@Vigneron
non, mais il faut avouer qu’ils sont meilleurs en marketing de produits financiers. n’est il pas ?
Mais si, mais si:
Délit d’initié légalisé ?
« »L’Accord Swift est un traité international entré en vigueur le 1er août 2010 entre l’Union européenne et les États-Unis. Il donne aux autorités américaines l’accès aux données bancaires européennes stockées sur le réseau de la société Swift, dans le but de lutter contre le terrorisme, sous certaines conditions de protection de la vie privée des citoyens.
Depuis 2001, les États-Unis exploitaient secrètement les données du réseau Swift sans aucune base juridique. Cependant, la justice belge, où la société Swift est domiciliée, a estimé que celle-ci présentait des garanties suffisantes et a abandonné les poursuites judiciaires à son encontre. En novembre 2009, un premier accord avait été signé par les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne, mais il avait été rejeté par le Parlement européen car il ne protégeait pas suffisamment les libertés individuelles…. » » » »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Swift
« » »
La Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (connue sous l’abréviation de SWIFT2) est une société coopérative de droit belge, basée à La Hulpe près de Bruxelles, détenue et contrôlée par ses adhérents parmi lesquels se trouvent les plus grosses banques mondiales. Fondée en 1973, elle a ouvert un réseau opérationnel de même nom en 1977.
Comme elle gère l’enregistrement des BIC, le terme « Code SWIFT » est parfois utilisé pour désigner le BIC.
« » » »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Society_for_Worldwide_Interbank_Financial_Telecommunication
@Béotienne
Ne mélangez pas tout s’il vous plait. Aujourd’hui en ouvrant un compte, on doit vous faire signer un formulaire Swift vous informant de la communication de vos opérations bancaires auprés de l’administration US via Swift. Pas de mystère. On a beaucoup causé de Swift, ici comme ailleurs, et les problèmes évoqués tenaient d’abord aux atteintes aux libertés individuelles derriére le paravent sécuritaire post 9-11 et à la négociation politique passablement asymétrique entre l’UE et le l’administration US, heureusement nuancée par la mauvaise volonté de Strasbourg… D’ailleurs l’accord final prévoit la possibilité pour l’UE de demander d’obtenir des informations équivalentes sur les opérations sur les comptes US. La demande n’a pas encore été faite…
L’aspect concernant la dissymétrie d’information entre banques US et banques européennes n’a pas été abordé. Simplement parce que ça n’avait pas lieu de l’être, sinon je crois pouvoir vous affirmer que les quelques « tout petits intérêts » concernés par le bin’s n’auraient pas manqué de s’en émouvoir bruyamment…
Et puis quoi, les deux clearing houses de la finance mondiale, les bien nommées « Courant limpide »au Luxembourg et surtout « Euro limpide » en Belgique, elles sont bien au coeur de l’UE, non ? Et sous capitaux majoritairement européens. Swift… so what ?
La différence entre maintenant et 1936 ? Aujourd’hui il n’y a pas de Hemingway, les artistes ne s’engagent pas, c’est pourquoi l’on ne se sent pas soutenu. Ni Hemingway, Blair, Sartre, Camus…
Les les intellectuels qui s’engagent ne comprennent que la moitié des choses, il y a plein d’engagements du bout des lèvres et à demi avortés, vers la fin lorsqu’il s’agit de conclure, voir Stephane Hessel, voir Buffet qui prend les devants pour détourner les foudres ! Ce qui signe l’infinie médiocrité de notre époque. C’est pas le moyen âge c’est avant, encore. La médiocrité n’est comparable qu’à celle des rois fainéants !
Jamais Woody Allen par exemple ne dit quoique ce soit. Il est vieux mais enfin. Moins que Hessel. Quant à Helmut Schmitt qui se souvient de ses propos. Sean Penn ? Se sont des gens qui cassent du Républicain.. le reste je ne sais pas.
Nous avons Cantonna, oui… Cantona à fort à faire pour remplacer Sartre, Hemingway et Orwell.
Oui, c’est ça le peuple fainéant, vous connaissez le proverbe quand le lion a mangé il n’ a plus faim.
Comment voulez vous les bouger, ils sont trop occupés à gagner de l’argent pour courir s’acheter le dernier gadget en vue, la dernière rolex avant 50 ans, la cuisine aménagée même s’ils ne cuisinent que du picard tout prêt, la dernière voiture pour rouler trop vite, et surtout l’indispensable écran plat pour bien intégrer les nullités des programmes télé à la vie de famille.
Très-très bon billet de Zébu qui nous rappelle d’abord que la chair est faible et qu’il y a beaucoup de « rentiers » profitant des rendements des assurances-vie en France et s’affiliant ainsi au « système financier » qu’ils n’ont pas réellement envie de remplacer.
D’accord pour l’action par la non-participation qui a montré dans le passé son efficacité – lente…
Doute sur la possibilité de mettre en oeuvre ces temps-ci les deux « mesures » proposées: interdiction des paris sur les fluctuations; interdiction du recours aux paradis fiscaux.
L’action politique coordonnée reste nécessaire.
Attention, je répète, qinon, on risque d’attirer encore les foudres épargnesques de Moi : la grande majorité des épargnants en AV ne savent pas le fonctionnement de celui-ci.
Il est vrai qu’ils ne cherchent pas à savoir non plus.
Mais que maintenant, il va falloir, en sachant, ce qu’il veulent.
Oui, mais maintenant, ils savent. Ils PEUVENT savoir.
Le stade de la complicité passive est dépassé.
Les foudres épargnesques sont un tigre de papier.
On dirait bien qu’un vent de panique atteint maintenant les riches qui, d’habitude, ne donnent leur richesse que quand ils sont morts. Apparemment c’est la peur de tout perdre qui les anime :
Ainsi, dans La Tribune d’aujourd’hui :
Pierre Bergé : « Il est amoral que les plus fortunés soient moins imposés »
Geoffroy Roux de Bézieux : « Un geste des plus hauts revenus n’est pas à exclure »
Warren Buffett pour une hausse d’impôts aux Etats-Unis
VIDEO Des millionnaires américains au secours de la dette …’
A la place de Pierre Bergé j’aurais dit ‘immoral ‘, contraire à la morale, au lieu du neutre ‘amoral », ce qui voudrait dire qu’il n’y a pas encore de véritable prise de conscience mais que ça vient, ça vient …
Les riches ne seraient pas prêts à participer à l’impôt autant que les classes moyennes, ça non, vous n’y pensez pas, mais à daigner faire « un geste », en grands seigneurs, l’aumône en quelque sorte . Vous avez bien dit « République » Française ?
Et , horreur, Hugo Chavez, au Venezuela, qui n’en rate pas une pour les déstabiliser en donnant le mauvais exemple, parle maintenant de faire son petit Roosevelt en nationalisant l’or . Oser leur faire ça, à ces pauvres riches, après sa distribution, pendant l’ère Bush, de fuel vénézuelien gratuit aux pauvres Américains de Harlem et la répartition du bénéfice supplémentaire généré par l’augmentation du prix du pétrole vénézuelien en hausse des salaires dans son pays ( partis de très bas, c’est vrai, mais il aurait pu le donner aux riches comme cela aurait été le cas chez nous) !
Ce « mauvais » exemple donné par Chavez va peut-être rendre l’or nettement moins attractif dans les prochains jours …
@ rodj,
Le retour du gratuit….quelques temps. Par exemple: je fais moi-même les robes et les pulls d’une petite fille ( celle de ma voisine qui trime toute seule) avec du tissu acheté chez Emmaüs voir de la récup perso…oui, je couds tricote..j’entends déjà certains commentaires; le retour de la charité! Et bien cette femme quand elle peut vient m’aider à nettoyer mes…250 petits carreaux où discuter un moment avec moi. ça n’a pas de prix.
@tous et toutes
Faut prendre des risques, faut s’exposer…Boulot de base de tout militant. Enfin les vrais! En tout cas merci pour ces échanges…très riches de sens. France Furby
Wikipedia :
Tricoteuses
Les Tricoteuses étaient les femmes qui, pendant la révolution française de 1789, assistaient aux séances de laConvention nationale, des clubs populaires et du tribunal révolutionnaire tout en tricotant.
Encouragées par la Commune et réunies en Société des Républicaines Révolutionnaires, leurs appels véhéments à laTerreur et à l’égalité, leur participation à la chute des Girondins et leurs autres manifestations spectaculaires leur valurent les surnoms d’« enragées » ou de « Furies de la guillotine. »
Elles disparurent avec la société des Jacobins.
Ah ! les « tricoteuses »… Sans doute tricotaient-elles des petits gilets de mi-saison pour leurs futurs semptembriseurs de petits maris… « Mets ton gilet mon chéri, l’air est humide dans les cachots,,, et tu saliras pas ta chemise blanche. »
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_Septembre#Les_septembriseurs
Cela fait des années que nous nous vêtons superbement ainsi que toute la famille au grand complet, avec les fripes Emmaus, à 2 ou 3 euros LE KILO, le jour des 2 braderies Emmaus annuelles ( été et hiver).
@mianne
Ouuuh très bien ! Eh bé on est ben content de l’apprendre… Tain ! ca c’est de l’exclu Lulu !
cher zébu, en ce qui concerne le vote blanc, je vous conseille vivement de lire « la lucidité » de Saramago. plein d’enseignements sur les réaction des pro de la politique
Merci Omar. C’est commandé d’occasion.
Vous vous trompez, les vrais causes de nos difficultés futures ne sont plus là. Vos actions se noieront dans la masse des milliards de personnes qui meurent, elles, réellement de faim et qui n’attentent que de prendre la place. Des Chinois ou des Indiens proposent aujourd’hui de nous remplacer en travaillant gratuitement, pour peu qu’ils soient simplement nourris et logés, les entreprises et les particuliers commencent à être démarchés jusque dans les villages. Un voisin vient de refaire tout son intérieur pour 30K€ en faisant intervenir une société qui employait des jeunes Roumains et Ukrainiens, tout est légal. Le plus faible devis qu’il avait fait avec des petites entreprises locales était de 175K€. Les pauvres types dormaient dans des tentes dans son jardin et n’avaient pas le droit de sortir en ville. Je détestais déjà ce voisin et maintenant j’ai carrément envie de lui défoncer la tête.
Et vous savez quoi ? Je travaille de mes mains et je peux vous dire que boulot est super bien fait.
Vous me faites tous penser à ce type qui se met sur les rails en faisant de grand geste pour arrêter un petit train de marchandise parce qu’il va droit dans un gouffre, mais c’est un TGV lancé à 300Km/h qui nous arrive dessus. D’un autre côté ça vous donne aussi l’impression que vous pouvez toujours changer quelque chose, c’est humain.
Nous avons connu dans nos pays démocratiques une période d’incroyable richesse et d’intense consommation parce que nous avons eu la chance de naître au bon endroit et de profiter du pillage d’autres pays tout en fermant pudiquement les yeux, mais c’est fini, la balance revient inexorablement à l’équilibre.
Bon… plutôt 1788 ?1847 ? 1869 ? 1935 ? ou bien 1913 ?
Keski disait de tout ça le camarade Vladimir, le petit noble Ilitch Oulianov ?
(..) Précisément dans le parasitisme et la putréfaction qui caractérisent le stade historique suprême du capitalisme, c'est-à-dire l'impérialisme. Comme il est montré dans ce livre, le capitalisme a assuré une situation privilégiée à une poignée (moins d'un dixième de la population du globe ou, en comptant de la façon la plus "large" et la plus exagérée, moins d'un cinquième) d'Etats particulièrement riches et puissants, qui pillent le monde entier par une simple "tonte des coupons". L'exportation des capitaux procure un revenu annuel de 8 à 10 milliards de francs, d'après les prix et les statistiques bourgeoises d'avant-guerre. Aujourd'hui beaucoup plus, évidemment.
On conçoit que ce gigantesque surprofit (car il est obtenu en sus du profit que les capitalistes extorquent aux ouvriers de "leur" pays) permette de corrompre les chefs ouvriers et la couche supérieure de l'aristocratie ouvrière. Et les capitalistes des pays "avancés" la corrompent effectivement : ils la corrompent par mille moyens, directs et indirects, ouverts et camouflés.
Cette couche d'ouvriers embourgeoisés ou de l'"aristocratie ouvrière", entièrement petits-bourgeois par leur mode de vie, par leurs salaires, par toute leur conception du monde, est le principal soutien de la IIe Internationale, et, de nos jours, le principal soutien social (pas militaire) de la bourgeoisie . Car ce sont de véritables agents de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier , des commis ouvriers de la classe des capitalistes (labour lieutenants of the capitalist class), de véritables propagateurs du réformisme et du chauvinisme. Dans la guerre civile entre prolétariat et bourgeoisie, un nombre appréciable d'entre eux se range inévitablement aux cotés de la bourgeoisie, aux côtés des "Versaillais" contre les "Communards".
Si l'on n'a pas compris l'origine économique de ce phénomène, si l'on n'en a pas mesuré la portée politique et sociale, il est impossible d'avancer d'un pas dans l'accomplissement des tâches pratiques du mouvement communiste et de la révolution sociale à venir.
L'impérialisme est le prélude de la révolution sociale du prolétariat. Cela s'est confirmé, depuis 1917, à l'échelle mondiale.
N. Lénine
6 juillet 1920
L’IMPERIALISME, STADE SUPREME DU CAPITALISME
V. LENINE (Préface aux éditions françaises et allemandes)
http://marx.engels.free.fr/lenin/txt/1916issc/imp001p.htm
Il n’y pas plus de programme possible, ni venu et concocté par « la couche moyenne », ni par (et pour) les travailleurs… Vous ne comprenez pas cela?
Votre focalisation sur la « finance », typique des analyses de gauche-droite (qui n’est pas contre les financiers gloutons, qui n’est pas contre les « abus » des banquiers ?…etc) aggrave votre myopie sur les conditions réellement existantes : les classes et l’exploitation, l’antagonisme inévitable de l’intrication des deux classes.
Vos propositions sont juste amusantes, un rien ridicules, il n’y pas de solution politique au conflit entre les classes.
Il s’agit d’abolir le mode de production ( mais vous ignorez ce que c’est), et ce n’est ni Vigneron, ni Zébu qui vous l’expliqueront. Paul Jorion, non plus.
IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI,
Plus de 400.000 chômeurs aux Pays-Bas
Le chômage a augmenté de 22.000 unités en juillet aux Pays-Bas pour s’établir à 413.000 chômeurs, selon des chiffres du Bureau central néerlandais des statistiques, publiés ce jeudi. C’est la première fois que le chômage franchit la barre des 400.000 unités dans ce pays.
BELGA
L’euro comme l’Europe sont au bord du gouffre, selon Jacques Delors
L’ancien président de la Commission européenne, le Français Jacques Delors a estimé que l’euro et l’Union européenne étaient « au bord du gouffre » en dénonçant au passage la réaction trop timide, selon lui, des dirigeants européens. « Ouvrons les yeux : l’euro et l’Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple : soit les Etats-membres acceptent la coopération économique renforcée que j’ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l’Union », affirme M. Delors dans un entretien publié conjointement par le journal belge Le Soir et le quotidien suisse Le Temps.
AGENCES
Il a défendu la concurrence libre et non faussée mais il n’ a rien
fait en faveur de la fuite des emplois…
Il a défendu l’indépendance de la banque centrale.
mais il n’ a rien fait en faveur de la banque privée qui emprunte
à moins de 1% à la BC et prêtent à 5% à l’ Etat…
Il a défendu la subsidiarité mais n’a rien fait pour le
plombier polonais payé à des taux polonais pour un travail
en France… ( et avec un droit de travail polonais en France.)
Il a défendu l’ Europe sociale ( j’en suis moins sûr, mais je le crois.)
mais n’a rien fait quand le droit des affaires a pris le pas sur le droit
social et l’a marginalisé…
Il contemple les conséquences de ses décisions
et dit: « je n’ai pas voulu cela ».
Il propose maintenant, comme tout les fatigués de l’imagination,
d’ aller encore plus loin dans l’intégration coercitive.
Il croit sans doute que nous croyons à sa sincérité.
Il espère notre oubli sur sa responsabilité.
Il se trompe.
@Julien Alexandre et @Zebu
Vous préconisez de ne plus verser de l’argent sur les AV, voir même de retirer l’argent des AV.
Mais pour les placer ou?
« Vous placez l’excédent sur votre compte bancaire, dépôt à vue. Ou bien sur un compte épargne classique, qui n’est pas limité au niveau du montant. »
Dans ce cas là, c’est la banque qui va placer l’argent sur des obligations ou autre à la place de l’assureur, non? Je ne vois pas ou est le progrés au niveau de la régulation de la spéculation.
Par contre, effectivement cela peut être plus sécurisant pour l’épargnant (et encore une banque comme un assureur peut faire faillite) comme le précise liervol dans ses commentaires.
D’un autre coté, si l’on met tous notre épargne sur un compte courant à 0%, les autorités trouveront un moyen de nous contrer….(intérêt négatif, taxation de l’argent dormant etc….)
@ Cédric
Non, les banques font coïncider la maturité de leurs emplois avec le niveau de liquidité des ressources utilisées. Les dépôts à vue financent des emplois à très court terme, pas des obligations.
pas toujours, vous n’êtes pas dans le secret des Dieux, l’an dernier le mot d’ordre était de faire rouler le long terme avec l’euribor 3 mois par exemple qui était si bas.
normalement c’est interdit, mais bon qui va leur taper sur les doigts ?
Les dépôts à vue, c’est du overnight, pas du 3 mois.
@Julien Alexandre,
Et donc ce overnight est moins nocif pour l’économie? En gros cela correspond à quel genre de placement? Actions?
Et qu’en est t-il du livret (pas le livret A, mais le livret bancaire rapportant 1% et dont l’épargne est disponible « instantanément »?)
Merci
@ Jilien Alexandre
Est-il exact que les dépôts sur les livrets A peuvent être utilisés par les banques à hauteur de 60% à d’autre financement que le logement social?
@Galou, oui lisez l’extrait de l’agefi que j’ai publié plus bas.
Pour une nouvelle constituante. Nous lançons à l’automne en « FASE » 56 des réunions ouvertes à tous et toutes——-pour recueillir les doléances du peuple. Je sais ça a déjà été fait. Mais faire et refaire…France Furby
J’ai déjà laissé un commentaire plus haut à ce sujet mais que penses-tu Zébu de l’option tous à la caisse des dépôts et consignations ? On passe ainsi l’argent du secteur privé à l’état.
Mais l’état n’en veut pas de cette gestion là, d’ailleurs il existait des comptes chèques au trésor public qui n’existent plus.
Regardez le dernier grand geste de l’état pour nos entreprises novatrice 400 millions d’euros si je ne me trompe, vous pensez qu’il l’a distribué via Oseo mais non il a remit l’enveloppe à un fond, c’est à dire à des intermédiaires à la fois pour ratisser le privé mais à la fois pour qu’ils s’engraissent aussi.
L’état, vous rigolez, il a tout abandonné à la finance
Oui, Liervol, mes premiers salaires à l’époque où j’étais petit fonctionnaire ( avant mon « envol » ) étaient à retirer chaque mois sous forme de mandat à la Perception et à monnayer sur place . On pouvait y ouvrir un compte . C’est pourquoi vers 1970, quand les banques privées ont voulu faire payer les chèques, les syndicats de fonctionnaires ont menacé que tous les fonctionnaires ( plus d’un million de clients) ferment leur compte dans les banques privées pour en ouvrir un au Trésor Public . Les fonctionnaires étaient alors très remontés et quasiment tous syndiqués . Les banques privées ont donc renoncé à faire payer les chèques .
@ Mianne :
En cherchant un peu sur le net, je suis tombé sur ça :
Peuvent être titulaires de comptes à la Banque de France :
1° Les organismes régis par les dispositions de la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit ;
2° Le Trésor public, les services financiers de La Poste, l’institut d’émission des départements d’outre-mer, l’institut d’émission d’outre-mer et la Caisse des dépôts et consignations ; 3° Les prestataires de services d’investissement régis par la loi n° 88-70 du 22 janvier 1988 sur les bourses de valeurs ;
4° Les banques centrales étrangères et les établissements de crédit étrangers ;
5° Les organismes financiers internationaux et les organisations internationales ;
6° Dans les conditions fixées par le Conseil général, les agents de la Banque de France, ainsi que toute autre personne titulaire de comptes de clientèle à la Banque de France à la date de publication de la présente loi ;
7° Tout autre organisme ou personne expressément autorisés par décision du Conseil général à ouvrir un compte à la Banque de France.
Mais pas les particuliers.
Et depuis quand ?
Depuis la loi du 04 août 1993.
Qui donc ?
Le bon Balladur, celui qui a mérité du Maîtreeeeeeee …
Nous aura bien défoncé la Kasbah, lui.
@ Gilles :
Bonne suggestion, d’autant que la CNP appartient à la CDC …
C’est gratuit et l’intérêt est fixé par le ministère de l’économie me semble-t-il.
achetez de l’or physique … pas dans l’optique de s’enrichir mais bien pour préserver votre pouvoir d’achat … et de ce fait vous sortez votre K du circuit économique … et donc le préserver des vautours de la finance …
Chavez, qui n’en rate pas une pour déstabiliser les riches, parle de NATIONALISER L’OR pour augmenter les réserves du pays, comme le fit Roosevelt en avril 1933. Je ne crois pas que Chavez envisage une indemnisation, même tardive, avec de la monnaie dévaluée .
Les chômeurs ne sont pas des inactifs…ils sont actifs inoccupés…
Les autres inactifs, définis ainsi par l’insee :
Ce groupe comprend les Inactifs divers (autres que retraités). Ce sont les militaires du contingent , les étudiants et élèves de 15 ans et plus, les personnes sans activité professionnelle de moins de 60 ans (sauf retraités) et les personnes sans activité professionnelle de 60 ans et plus (sauf retraités)
Une explication de l’ augmentation des souscriptions d’assurance-vie parmi cette catégorie se trouve dans l’héritage…de nombreuses personnes transmettent à leur mort une partie (voire la totalité) de leur patrimoine à leurs petits-enfants, qui sont alors des jeunes adultes…
Ouch …
Autant pour moi : grossss erreur.
Merci l’albatros de me corriger.
Petite question nez-en-moins (rapport à la correction) : où sont donc les demandeurs d’emploi parmi les stats de l’AV ?
Je suis allé consulter l’enquête patrimoine pour voir comment leur questionnaire était construit :
Tout d’abord, le questionnaire demande la situation de la personne vis-à-vis du travail (variable SITUA)…si la personne interrogée est au chômage, l’enquêteur essaye de savoir si l’enquêté a déjà travaillé, même si ça remonte à très loin (variable ACTIVANTE) puis si elle est à la recherche d’un emploi (variable RECHEMPLOI), tout ceci à la page 18 et 19 de l’enquête…
et ainsi, on peut classer ceux qui se déclarent chômeurs :
ceux qui se déclarent au chômage, qui sont à la recherche d’un emploi depuis moins d’un an seront mis dans la CSP correspondant au dernier emploi occupé (probablement idem pour ceux qui recherchent un travail depuis un peu plus d’un an, du moment que la recherche d’emploi ait immédiatement succédé la perte d’emploi )
ceux qui se déclarent au chômage, et qui n’ont jamais travaillé, seront déclarés inactifs
ceux qui se déclarent au chômage, qui ne sont pas à la recherche d’un emploi, et qui n’ont pas travaillé depuis longtemps seront probablement classés inactifs…
et ainsi de suite…
Je dois vous dire, que l’appréciation de l’enquêteur est très importante, et que sa capacité à engendrer une discussion constructive avec l’enquêté, où ce dernier se sentirait « à l’aise » est déterminante pour bien le classer…indépendamment des défauts inhérents aux nomenclatures…
http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pdf/Questionnaire_Patrimoine_2009_2010.pdf
Merci
Merci Julien de m’avoir donné tort en publiant mon commentaire… haineux 🙂
Pouvez-vous s’il vous plaît me donner également tort en publiant ce qui suit, qui a été censuré il y a environ quelques semaines. A moins que vous ne considériez que j’abuse du blog de Paul Jorion ?
C’était au sujet du livret A qui, comme chacun sait, abonde statutairement le financement du logement social.
Certes, les intérêts du Livret A ne sont pas imposés. Mais qui sait, en dehors de moi semble-t-il, que :
1 – c’est dans le logement social qu’il y a le plus d’impayés de loyers,
2 – que les organismes de logement social lancent des procédures d’expulsions des « cas sociaux » insolvables,
3 – qu’une fois les jugements d’expulsion rendus et les procédures d’expulsion lancées, l’Etat ne prête pas main forte à leur exécution,
4 – que ces mêmes organisme attaquent alors l’Etat en paiement d’une indemnité,
5 – que les préfectures versent aux bailleurs sociaux ces indemnités au moyen de nos impôts.
Par suite : non contents de déposer nos sous sur un livret A rémunéré comme l’on sait, nous payons avec nos impôts, les indemnités compensatrices des défauts de paiement des loyers par les « cas sociaux » qui restent en place afin de préserver la paix sociale…
Dont, tout comme Julien le fait, je vais donner un conseil aux lecteurs de ce blog : évitez ce type de dépôt et envisagez plutôt ce que suggère Julien : le compte non rémunéré dans une banque si possible… éthique.
Sans rancune, Julien 🙂
Ah, mais je publie avec plaisir monsieur ou madame « sud » pour permettre à tous les internautes d’apprécier à sa juste valeur votre diatribe sur les « cas sociaux », ces salauds de pauvre (et « étrangers » ? Allez, avouez, ça vous brûlait les doigts de l’écrire !) qui n’arrivent pas à payer leurs loyers et que l’on ne peut pas foutre à la porte manu militari.
Un grand philosophe du nom de Caliméro avait la formule toute trouvée :
Quand c’est un grand organisme social qui fait face au loyer impayé d’une personne endettée, il peut se tourner vers les contribuables .
Par contre, quand la propriétaire du locataire surendetté qui ne paye plus son loyer est une vieille dame impotente qui loue sa résidence principale pour payer les frais de sa maison de retraite médicalisée et qui risque ainsi l’expulsion sans en être responsable, aucune solution ne lui est proposée et elle ne peut même pas récupérer son domicile sans une longue procédure d’expulsion du locataire protégé par une batterie de mesures tout à fait louables . Il faudrait que les services sociaux n’assimilent pas à tort les petits propriétaires comme cette dame à des gens qui peuvent se passer de l’apport financier de ce loyer .
Pas simple .
Oh bé oui alors ! C’est vraiment trop inzuste ! Tous ces zendettés zindélicats !
Remarquez, « la petite dame », ben elle a qu’à le vendre son modeste appartement… ou s’endetter, comme son locataire, ou faire appel à ses lardons, ou bien fallait penser à payer une assurance sur impayés (3 à 4 % du loyer…). Ah quelle vie la vie ma pôv dame !
@Vigneron
Habituellement vous analysez de façon moins hussarde.
Il y a une conjonction de différents éléments dans le cas exposé.
-Les locataires défaillants – réalité sociale, le reconnaître n’équivaut pas à les culpabiliser.
-La petite dame. Privée de ce petit revenu ( nous restons dans les classes modestes ) elle ne peut bénéficier des soins nécessaires justifiés par son grand âge. ( ses petites économies sont insuffisantes pour satisfaire au prix exigé par les homes, surtout dans le cas où les deux conjoints sont en vie)
– J’ignorais qu’il existe des assurances pour loyers impayés, merci pour l’info.
– Si la petite dame vend sa modeste maison, qui rachète pensez-vous ?
Je vois de nombreux cas semblables dans mon entourage, la vie réelle; des gens ayant des liquidités rachètent des rues entières et rénovent. Ce ne sont pas des autres « petites dames »
– Les lardons, ils sont coincés entre aider leurs parents et leurs enfants ou petits enfants.
J’aime bien cet exemple, il est très révélateur des interconnections de l’appauvrissement en chaîne.
Chaîne est bien le mot qui explique pourquoi, de peur, personne ne se rebelle contre « le système ».
@beotienne
J’en rajoute ok, et à dessein. Faut bien que quelqu’un s’y colle pour équilibrer les choses face à la larmoyance convenue ou aux prises de position si commodément favorables aux braves petits propriétaires, vieilles qui plus est. Trop facile. Et surtout le passif du Mianne en question sur quelques sujets « clivants » pas très éloignés du thème abordé là ne risque pas de m’inciter à la moindre auto-modération. Les petits posts crapoteux de « Sud » ci-dessous vous indiqueront à peu près de quoi je cause…
mouais…
mettre l’argent sur le compte courant et les livrets cela enrichit surtout les banques, responsables du désastre financier actuel.
la cause du problème ce ne sont pas les spéculateurs, c’est l’état qui dépense plus qu’il ne gagne, les spéculateurs profitant de ce défaut pour gagner de l’argent ce que l’on peut condamner
mais mettre la lumière sur les spéculateurs est un moyen commode de ne pas mettre en lumière l’irresponsabilité des gouvernants
enfin, la cause profonde de tous ces problèmes, c’est le système de création monétaire basé sur la dette et l’usure, pour le plus grand profit des banques, au détriment de l’ensemble de la population
Oui, Jean-Luc.
Lorsque l’on ne peut que comprendre la propagande actuelle, il vaut mieux attendre, effaré, l’effondrement à venir.
Exact vous savez combien de % commission touche les banques pour l’ouverture des livrets comme les livrets A, commission payée par l’état c’est à dire encore par nous.
Pourquoi croyez vous qu’elles se battaient pour en ouvrir des livrets A ?
D’ailleurs elles se sont battues pour le maximum de commission, je ne sais plus pour l’avoir lu, il y a un moment, si c’était du 0.5% ou 0.75% car elles réclamaient un max évidement.
Vous ne croyez tout de même pas avoir à faire à des bénévoles ?
Voilà, j’ai retrouvé :
Pour les banques, la cause est entendue. La baisse de la commission de 0,6% qu’elles reçoivent pour collecter les encours du Livret A et du Livret de développement durable (LDD) centralisés à la Caisse des dépôts devrait être actée dans les semaines qui viennent, avec un nouveau taux fixé à 0,5%.
«La baisse de 0,1% de la commission de collecte doit être prise par décret d’ici à la fin de l’année pour permettre à la section des fonds d’épargne de la Caisse des dépôts de faire une reprise de provisions sur l’exercice 2010», indique un proche du dossier.
Les fonds d’épargne, qui gèrent la ressource réglementée et financent le logement social, devront contribuer à hauteur de 1,23 milliard d’euros au budget de l’Etat en 2011. Soit une hausse de près de 60% en un an. La section doit donc dégager du résultat.
Une baisse de 0,1% de la rémunération que les fonds d’épargne versent aux banques se traduirait par une économie d’environ 166 millions, et seulement en année pleine. Pour gonfler le résultat 2010 et permettre à l’Etat de prélever sa dîme, une autre solution s’impose: reprendre une partie des provisions que les fonds d’épargne ont constituées afin de couvrir les pertes résultant de certains prêts consentis à un taux inférieur à celui de la ressource Livret A. Le stock de ces provisions approchait 1,36 milliard d’euros à fin 2009. Une diminution du coût de la ressource réduit les pertes futures liées à ces prêts. Encore faut-il que les pouvoirs publics se décident vite.
Le Crédit Agricole s’est déjà ému de ce manque à gagner annoncé. Mais «le front des banques n’est pas uni sur ce dossier», estiment plusieurs banquiers. A cela deux raisons. Si la baisse de la commission pénalise tous les réseaux, les collecteurs historiques – Banque Postale et Ecureuil – seront les plus touchés car ils représentent encore le gros des encours centralisés. Dans les Caisses d’Epargne, par exemple, sur la base de l’encours Livret A et LDD centralisé à fin juin, toute baisse de 0,1% se traduirait par une perte de revenus de 73 millions d’euros.
Les banquiers préfèrent aussi réserver leurs cartouches pour la discussion qui vient de s’engager autour du taux de centralisation du Livret, de 64% dans les faits, et que la Caisse des dépôts souhaiterait fixer à 70%. Un sujet crucial tant la liquidité redevient le nerf de la guerre dans l’industrie bancaire.
Par Alexandre Garabedian le 04/11/2010 Agefi
j’en avais parlé dans un billet sur le financement du logement social
hic et nunc, J’aime ce blog partagé entre romantisme, utopie et propositions concrétes Du vrai travail d’indigné
Crise : l’autre stratégie pour en sortir.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/laurent-joffrin/20110817.OBS8670/crise-l-autre-strategie-pour-en-sortir.html