Billet invité
Je m’apprêtais à transmettre un billet sur une analyse concernant l’impasse actuelle quant aux méthodes utilisées (jusqu’à maintenant) pour transformer la situation économique, sociale, politique, financière désastreuse que nous subissons. Jérome Grynpas et le Yéti m’ont devancé.
J’ajouterais juste à ce tableau quasi exhaustif des méthodes utilisées pour lutter contre les causes et les effets de la crise qu’en France (mais aussi très certainement un peu partout en ‘Occident’) une partie de l’opposition se joint au concert des pleureuses sur le sort de la dette publique et de la croissance, pour entonner in petto le chant de la réduction irréfragable de ces mêmes déficits.
De l’autre côté de l’Océan Atlantique, ceux que l’on dénommait les « indignés » des États-Unis, les ‘révoltés’ du Wisconsin, n’ont pas pu et ne pourront sans doute pas non plus inverser les rapports de force sur la mise en œuvre d’un plan d’austérité par le gouverneur républicain de l’État, Scott Walker, malgré une procédure inégalée de ‘recall elections‘ (élection ‘rappelée’ par les électeurs insatisfaits) par 9 sénateurs de l’État, les républicains étant d’ores et déjà assurés de conserver la majorité au sénat de l’État du Wisconsin. La loi très réactionnaire sur les syndicats publics et le plan d’austérité drastique resteront donc applicables.
Si on y ajoute donc l’incapacité actuelle des indignés à transformer leurs mouvements en actes politiques, les très fortes mobilisations grecques qui se sont toutes écrasées sur le mur, l’échec des grèves et manifestations à répétition sur la réforme des retraites en France, la récupération réactionnaire du pouvoir en Grande-Bretagne face aux émeutes et même la difficulté des révoltes arabes à traduire en programme politique leurs désirs de justice sociale et de lutte pour une meilleure répartition des richesses, force est de constater que tous les moyens, y compris l’insurrection contre les pouvoirs en place, ont été utilisés avec le résultat que l’on connaît : le maintien et même l’accroissement des politiques d’austérité, le maintien et même l’accroissement des inégalités de répartition de richesses.
On pourrait évidemment souligner, comme le fait Jérome Grynpas, que l’absence de corpus idéologique nuit gravement à la santé des révoltes, tout comme l’absence de ‘front commun’ nuirait gravement à l’efficacité de la lutte elle-même, comme le montre le Yéti. On pourrait aussi souligner que la fabrique du consentement chère à Noam Chomsky et Edward Herman marche à plein régime actuellement, permettant ainsi au système de perdurer plus que de raison. Mais ce serait aussi oublier combien de nouveaux médias (internet, téléphonie portable) ont modifié depuis l’analyse de cette fabrique et que les révoltes arabes, dans un contexte bien plus défavorable que la démocratie américaine, se sont néanmoins jouées de cette usine à gaz là.
On pourrait enfin dire que le système est définitivement trop fort parce qu’il retourne chaque opposition à son avantage, que les citoyens sont tous des veaux et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent, que seul le système lui-même est en mesure par ses propres agissements à induire les transformations qui précipiteront sa chute (la paupérisation croissante des prolétaires, selon Marx, permettra à la fois d’augmenter l’armée des révolutionnaires et à la fois de créer les conditions d’une crise économique qui emportera le système avec elle) et on n’aura toujours pas épuisé le sujet. Car (du moins en Occident) nous sommes notre propre obstacle pour réussir à transformer le système car nous en faisons partie.
C’est là toute la force de la sphère financière : avoir compris que sa meilleure garantie de survie n’était pas un pouvoir incommensurable mais bien d’intégrer le plus possible d’individus dans les rouages de ses machineries. Si la concentration des richesses n’a rien à envier à l’Ancien Régime, la possibilité d’accéder à la richesse actuellement a été étendue à toute personne désirant participer au système de production et de répartition de celles-ci, certes en préservant les privilèges de ceux qui possèdent déjà mais au moins cette possibilité ne relève plus des seules conditions de naissance ou d’appartenance à un État. Illusion, car la majeure partie de la richesse est concentrée dans les mains des 10 % les plus riches mais l’essentiel est bien de faire accroire que l’accès à la richesse est la chose la mieux partagée : c’est ce que l’on pourrait appeler « la base sociale du système ». Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, l’Assurance Vie (AV) en France est un actif financier détenu par 62 % des ménages, juste après l’épargne sur livret.
Soit 17 millions de ménages et 24 millions d’assurés…
Le fait même que les ménages ’employé’ et ‘ouvrier’ soient encore minoritaires (environ un tiers) à posséder une AV alors que les ménages ‘cadre’ le sont à 53 % ne signifie pas, malgré cet accès différent selon les classes sociales, que ce type d’actif financier ne s’appuie pas sur une véritable assise sociale : la plus grande progression entre 2004 et 2010 peut être observée parmi les ménages ‘Autres inactifs’ (soit, en gros, les chômeurs) : de 2,5 % à 18,3 %. Par conséquent, dans ce type de système, toute action s’opposant à ses fonctionnements devra, sous peine de subir une force d’inertie au moins égale à celle que l’action engendre, intégrer ceux qui participent à ce système dans l’élaboration et la mise en œuvre de telles actions. Sur un autre aspect (les retraites par capitalisation), Frédéric Lordon avait démontré il y a quelques temps la même logique : « un effet structurel de verrouillage définitif de la libéralisation financière ».
A moins donc de créer des masses de schizophrènes, toute action aura à cœur d »intégrer cette réalité, pour la transcender. Mais comment dépasser un système où toute action d’opposition pourrait conduire à une ‘mutilation’ (‘auto-mutilation’, en fait) personnelle et collective ?
La réponse pourrait peut-être se trouver dans un certain type de mouvements, conduits au 20ème siècle, pour l’obtention de droits ou de libertés élémentaires : l’absence de participation au système.
Deux exemples. C’est par l’absence de participation aux règles ségrégationnistes dans les transports en commun des États du Sud des États-Unis que les partisans du mouvement des droits civiques ont eu gain de cause, politiquement, quant à la reconnaissance de ces mêmes droits civiques. Et c’est aussi par l’absence de participation (la ‘non-coopération’, selon Gandhi) au système de consommation de coton importé que les Indiens ont porté le fer contre le colonialisme anglais (mais aussi en allant chercher le sel directement à la mer, afin d’éviter les taxes anglaises).
Dans les deux cas, cette absence de participation aux systèmes, l’un ségrégationniste, l’autre colonialiste, a fait s’effondrer progressivement ces deux systèmes, ce qui n’enlève en rien la radicalité des actions menées ni même parfois les rapports de force visant à (dé)montrer la violence intrinsèque de ces deux systèmes. S’extraire des systèmes permet donc de ne plus jouer selon les règles du jeu que d’autres ont définies : cela permet de sortir de la dialectique infernale victime/bourreau et de mettre en avant les logiques mortifères et vicieuses des systèmes ainsi visés par la ‘non participation’.
Concernant la crise actuelle, 2 constats peuvent être faits :
1/ le système politique (en démocratie) a produit la dérégulation du secteur financier, l’a sauvé de la faillite et refuse obstinément ne serait-ce que réfléchir aux possibilités de réguler à nouveau la sphère financière. La consanguinité sociale, le partage de valeurs et d’intérêts identiques, le conformisme, etc. font qu’en dehors des partis politiques dits ‘extrêmes’ (dont les solutions proposées sont aussi ‘extrêmes’ qu’inopérantes sur le système financier), partis au pouvoir ou partis d’opposition se refusent d’affronter radicalement la crise financière. Les élections perdent peu à peu leur sens, à savoir pouvoir trancher entre diverses politiques publiques, puisque les gouvernements élus continuent les politiques menées par les gouvernements battus.
2/ « la base sociale du système financier » permet à celui-ci d’être ‘alimenté’ régulièrement en épargne et surtout de replier les individus sur leurs seuls statuts sociaux, à l’encontre même de leurs ‘désirs’ politiques.
Plus cette base sociale sera large et plus difficile sera la tâche du système politique à réformer le système financier puisqu’en démocratie, c’est la majorité qui décide : dès lors que la majorité se confond avec celle de la base sociale du système financier, celui-ci se verrouille sur lui-même. Pire, celui qui participe à ce système tire profit des malheurs des autres puisque selon un chercheur, « Les contrats d’assurance vie en euros et fonds en euros des contrats multi-supports offrent jusqu’à 4,5 % de taux de rendement sur lesquels les compagnies d’assurance sont déjà allées chercher des frais de gestion. Pour offrir de tels taux, ils ont dû acheter des papiers obligataires plus risqués. Il n’y pas de rendement sans prise de risque. Il y a aussi le jeu de l’État qui est à la fois juge et partie : d’un côté, il encourage l’épargne en assurance vie au travers d’avantages fiscaux et de l’autre une partie de l’assurance vie est investie en bons du trésor français qui est une façon pour l’État de se financer. C’est le mécanisme d’une bulle. ».
Très clairement, la stabilité ou l’augmentation des rendements offerts dépendent donc des difficultés d’autres pays quant à leur dettes (la Grèce par exemple) mais aussi des avantages fiscaux consentis par l’État pour capter cette épargne, soit autant de recettes en moins générant autant de déficit budgétaire supplémentaire, générant ainsi autant de profits et de rendements pour les épargnants, etc. Participer à ce système donc, c’est aussi, involontairement ou non, contribuer à participer à un système de prédation.
Concrètement, les actions d’absence de participation proposées seraient les suivantes :
– non participation (abstention, vote nul, vote blanc) aux élections tant que des mesures (cf. plus bas) permettant de libérer le politique du carcan financier ne seront pas intégrées dans les débats et les programmes politiques. Si c’est le cas, le citoyen reste libre de déterminer parmi les partis qui proposent de telles mesures son choix politique ;
– retrait ou arrêt d’alimentation des AV qui alimentent un tiers de la dette française, pour un placement sur un compte courant ou sur de l’épargne réglementée (dont l’objet est de financer des actions d’intérêt général, comme le Livret A avec le logement social), tant que les mesures permettant de juguler la spéculation ne seront pas prises.
Quant aux mesures proposées, elles seraient les suivantes :
1/ stopper radicalement la spéculation et redonner au politique la capacité d’élaborer les choix de politiques publiques, sans être sans cesse sous la pression des marchés : interdiction des paris sur les fluctuations des prix
2/ interdire l’existence légale d’espaces financiers où le droit ne peut plus accéder : interdire les transactions financières avec les paradis fiscaux
3/ stabiliser le système monétaire, qui est à la dérive depuis 40 ans et qui permet non seulement les paris sur les monnaies mais aussi que la concurrence exacerbée entre pays/monnaies ne produise pas autre chose que la montée des tensions financières (bulles, inflation, etc.) et nationalistes : système monétaire de type bancor (au niveau mondial ou européen)
Ces actions et ces propositions permettent de réconcilier le citoyen et le bourgeois. Elles sont simples à comprendre : refuser de continuer à participer avec les mêmes règles. Elles peuvent se mettre en œuvre immédiatement et selon les capacités propres à chacun. Ces mesures sont universelles, tant pour les pays concernés qu’indirectement pour les pays qui subissent les effets de leurs absences (refus d’une solution ‘nationale’ ou nationaliste). Elles se fondent sur des principes simples : refuser un système basé sur la prédation financière, refuser l’assujettissement du politique au financier, condition sine qua non au débat démocratique (sur lequel les opinions personnelles de chacun restent évidemment légitimes). Elles sont simples à mettre en œuvre : signer un manifeste public et agir individuellement. Elles sont légales. Elles sont sûres : à l’inverse de ce que prônait Cantona, les individus ne retirent pas l’argent du système financier (problème de sécurisation des actifs). Ils le transvasent sur un compte à vue non rémunéré (afin de ne pas reproduire les tares mêmes du système de prédation) ou sur de l’épargne réglementée. Elles allient la responsabilité individuelle et l’éthique de conviction. Elles sont pacifiques mais aussi radicales : le retrait des assurances-vie pourrait contribuer à l’effondrement du système financier, ainsi que l’abstention pourrait profiter aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir. Mais dans les deux cas, avec les mêmes règles du jeu, n’aurons-nous pas de toute façon et l’effondrement et les extrêmes au pouvoir … mais en y ayant participé ?
Ces mesures ne préjugent pas des orientations des politiques publiques dont seuls les citoyens auront à choisir, par le biais de leurs représentants désignés, lors d’élections ou lors de référendums. Mais une fois ces mesures prises, alors on pourra aborder concrètement les questions suivantes (entre autres) : la richesse (sa création, sa répartition, sa nature), le travail, la fiscalité, les déficits, la propriété, …
PS : pourquoi les AV et pas d’autres actifs financiers ?
En premier lieu parce que c’est l’actif le plus répandu après l’épargne sur livret. C’est donc le fait qu’il fasse ‘base sociale’ qui est important. L’épargne réglementée, du fait du financement d’actions d’intérêt général, ne peut être concernée, sans compter que ses montants sont plafonnés.
Le second point est éminemment en lien avec la question de la dette publique puisqu’une part majoritaire des contrats sont en euros, au travers des obligations d’État. Or, à travers les obligations, c’est tout le système de mise en coupe réglé des États par la sphère financière qui est abordé, sans compter l’aspect de prédation qui en est généré. Le dernier point tient à la fiscalité de l’AV, fiscalité favorable, qui contribue par ailleurs à des rentrées moindres pour l’État, générant ainsi des déficits budgétaires récurrents, donc ‘structurels’, créant ainsi une ‘rente perpétuelle’.
Avec l’AV, on est donc au coeur du système financier. Et en plein dans sa « base sociale ». Mais aussi pleinement dans les questions qui relèvent du politique.
458 réponses à “REFUSER DE PARTICIPER SELON LES RÈGLES ACTUELLES, par zébu”
Alors si même ici, et même un éminent membre comme Zebu se laisse aller à cette agaçante manie actuelle d’utiliser les locutions latines en dehors de leur contexte…..
« in petto » est ici mal utilisé. In petto signifie « dans la poitrine », c’est un terme de théâtre ou d’opéra quand un acteur fait mine de commenter par devers lui, comme devisant avec lui même, mais à haute voix et lors d’un dialogue.
Or, ici il est utilisé dans le sens « immédiatement » et là « ipso facto » aurai été mieux. Mais rien n’est plus ridicule que d’utiliser du latin à faux. ça fait foireux.
In petto est à la mode chez les journalistes(espèce commune de perroquets particulièrement moutonniers) et bien sûr, complètement à faux. Un peu comme « deus ex machina » dont les plumitifs médiocres se gargarisent en l’utilisant dans le sens de….ordonnateur occulte. Alors que ça n’a rien à voir.
Merci de rester simple, ça ne mange pas de pain.
On peut plus faire son Frederic Lordon tranquillement en truffant de locutions latines ??? 😉
Et sur le fond ?
@Julien
Enlève les pages roses à Lordon et tu fais chuter la forme lordonienne de quelques points chez S&P. Et si tu fais sauter son triple A formel, la signature… ben… (joke)
Bézu j’ai pas encore lu. Un petit armagnac d’abord pour la route, une douche fraiche après (Bézu pas l’armagnac).
Ils doivent bien rire les tenants du système lorsqu’ils voient des « Jorionphiles » donner un petit coup de pied, même sous couvert d’humour, à Frédéric Lordon. Mais il doit bien aussi exister des « Lordonphiles » capables de la même chose pour Paul Jorion…. Pathétiques !
Cher monsieur Dufour, je vous conseille de regarder l’émission « Dans le texte » d’Arrêt sur images avec pour invité Frédéric Lordon répondant à la critique de Bernard sur l’usage abusif des latinismes dans ses textes, ce qu’il reconnait volontiers, ça vous évitera les commentaires pathétiques pour tenter de semer la zizanie en voyant des « coups de pied » cachés partout !
@julien alexandre
Vous avez l’air d’être quelqu’un de gentil qui aspire au bonheur des autres.
Mais le côté « je donne les bons points ou les mauvais » est parfois très dérangeant pour ne pas dire plus. Il n’a d égal que la police de la pensée de George Orwelll.
@ Pierre-François
Lorsque certains tentent bêtement d’instrumentaliser un propos à des fins zizanesques, je le fais savoir. Et puis pour que la routine « good cop/bad cop » fonctionne, il faut bien qu’il y ait un bad cop, non ? 😉
@eric dufour
Désolé si j’ai froissé de la tôle lordonophile. Sans doute aurais-je dû traduire ma parenthèse bien malheureusement anglophone dans le dialecte ad hoc au gout friedrichophile. Je finissais donc par :
Tain ! susceptible le lordonien ces temps ci…
Cher Monsieur Julien Alexandre,
1) Je maintiens l’adjectif que j’ai employé pour qualifier vos commentaires respectifs. Il sont en effet particulièrement pathétique au regard de la situation actuelle.
2) Il n’est nullement question pour moi de vouloir semer une quelconque zizanie; c’est l’existence d’une telle zizanie que je déplore et je dois constater que vous faites une utilisation fallacieuse de mes propos.
Cher « vigneron »,
Ne vous inquiétez pas, vous n’avez froissé aucune tôle « lordonphile » car, je ne suis pas particulièrement « lordonphile » ni « jorionphile » d’ailleurs. J’admire beaucoup Frédéric Lordon et Paul Jorion. Je trouve leurs analyses, précises, argumentées, complémentaires et très pertinentes au regard de la situation actuelle. Toutefois, je ne suis pas d’accord sur tout.
@ Eric Dufour
Vous pouvez maintenir ce qu’il vous plait, je maintiens moi que les petits commentaires à deux balles qui voient le mal sous un trait d’humour et se targuent de venir donner des leçons de morale sur la « situation actuelle » sont du fait de commentateurs qui cherchent la petite bête pour le plaisir d’emmerder le monde. Quand ce ne sont pas les traits d’humour, les reproches se concentrent sur le fait d’utiliser l’anglais. Au nom bien sûr de « la situation actuelle ».
Rideau
Hhmm…
Je vous ferais néanmoins aimablement remarquer que Lordon est de moins en moins latin dans le texte.
(ou fortasse ne vois-je plus le latin tout comme lorsqu’une langue devient suffisamment fluente..
D’ici que j’ai des aieuls dans la religion… L’horreur absolue. Medice cura te ipsum. )
@ Julien Alexandre
Quand pierre-François vous traite de police de la pensé je n’ai pus qu’éclater de rire . Et chaque fois que je lis ce blog je tangue entre humour et désespoir. Mais sur Frederic Lordon vous pouvez dire se que que vous voulez vous ne risquer aucun procès. L’apanage du néolibéralisme c’est de protéger. les imbéciles.
Et « grosso modo », c’est l’expression favorite de Lordon non ? vous en pensez quoi moi j’adore.
C’est beau l’italien ; « In petto », ma grand mère l’utilisait et ça sent la naphtaline, et mort à venise.
ipso facto, et derechef, trouvé chez Stendhal.
non mais Pierre, tu vas pas te mettre à jouer les casse noisettes non ?
euh casse noisettes avec ou sans trait d’union 😉
edith,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Casse-noisette_%28homonymie%29
avec
C’est vrai ça. Et sur le fond ?
illico presto, plutôt?
Négatif.
‘in petto’ signifie ‘en pêtant’, en vieux latin.
De sorte que les trompettes opposantes sont quand même bien mal embouchées …
Donc/t acte (II).
Alors là merci;un grand moment du blog!
@Zebu
Errare humanum machin chose mais perseve…ect…
Zebu, l’orgueil c’est pêcher mon ami.
En fait, In petto est même un terme clerical à la base. Qu’est ce que tu viens nous inventer des vieux latins.
@Julien.
sur le fond, c’est trop long. Je trouve personnellement stupide et inadmissible de s’abstenir de voter car conforme aux souhaits justement de ceux qu’on est supposé punir.
En ce qui concerne les révoltes qui se briseraient sur les murs de l’ordre bourgeois, laissez moi rire. On est encore loin de Spartacus, de la Commune ou de Rosa Luxembourg.
Si les Grecs ou autre ne sont pas capables de se bouger plus que ça, alors qu’ils se mettent dans les chaines de suite.
Quant à nous, c’est demain.
En ce qui me concerne, la seule solution est le regroupement d’un comité de salut public ou de CNR incluant toutes les tendances de la résistance à ce nouvel ordre aristocratique. Du FN au NPA. Que ces gens là s’unissent sur un mot d’ordre simple pour prendre la présidence en 2012. Ce mot d’ordre est très simple, il s’appelle referendum, référendum et encore référendum.
Le président proposé par cette alliance s’engagera, en cas de victoire, à proposer des référendums sur des sujets précis concernant la démocratie dans l’UE, la règlementation financière, le sort fait à la dette et même des réformes constitutionnelles
Si toutes les grandes gueules, de Meluche à Nicolas Dupont-Aignan, Marine Lepen, Besancenot mais aussi certains socialistes, écologistes et umpistes, sont incapables de générer ce mouvement là, qu’ils restent à la buvette de l’Assemblée.
Et là, la solution de Cantona révisée sera la bonne.
L’idée de retirer son pognon en liquide n’était pas viable. Mais ouvrir un compte dans une banque non commerciale comme la Poste ou une banque coopérative, puis faire virer au jour J tout son crédit sur ce compte là, ça, ça serait très dur pour nos rentiers et leurs bergers.
@Edith
Comme chez JFK, la complaisance personnifiée.
Kerjean, l’union rouge-brun, nein, danke !
@ Kerjean :
Parce que voter pour une alliance merluche-Le Pen c’est moins risible ?
On frise le ridicule, là …
« En ce qui concerne les révoltes qui se briseraient sur les murs de l’ordre bourgeois, laissez moi rire. On est encore loin de Spartacus, de la Commune ou de Rosa Luxembourg. » : beaux exemples s’il en est de révolution ayant réussie, il est vrai …
La dictature du référendum, y a que ça de vrai : ben tiens, va demander aux immigrés ce qu’ils en pensent aussi, en Suisse.
Pfff,
Pas etre bon, non pas bon. Hugh !
Homme Blanc a Bosse Bison vouloir Guerrier Sioux, partager tout de suite maigre réserve nourriture hiver ?
Enfant et femmes pas etre assez rapide pour prendre part pour eux.
Grands Guerriers rapides et forts auront grosses part, autres faibles auront disputes entre eux pour arrracher miettes aux chiens, avant entretuer eux.
Si voleurs autres tribus, venir la nuit avec complicité traitre guerrier piller réserve et grands guerriers pas réagir, peuple comprendre etre seul.
Peuple multiplier lentement zones reserves proche tentes , zone solidarite lente à construire, obliger voleurs venir dans tente local pour voler, voleurs peu nombreux, pas pouvoir se multiplier comme se multiplie zone réserve.
Voleur local vite démasqué.
Voleurs vouloir toujours corrompre guerrier chef, multiplier corruption chefs local couter cher, car vite démasqué-obligé vite remplacer.
Voleurs aimer brutalité, aimer chaos, aimer cacher dans foules, haïr petit village eux très visible dans village.
Idée Homme Bosse Bison bizarre… Pas assez être comme homme indien dans nature, trop calculer comme homme Blanc ! Homme Bosse Bison retravailler copie Hugh !
… et pour poursuivre dans la cuistrerie – il n’y a pas que le latin qui le permet, il y a aussi le grec… – j’adore la récente manie journalistique d’utiliser « éponyme » à contre-pied et à contre-sens : ils vous sortent sans barguigner, à propos de la capitale grecque placée sous les auspices d’Athéna : « la cité éponyme », alors que c’est la déesse qui a donné son nom à la cité, et non l’inverse. (Je cherche un exemple plus actuel, mais n’en trouve pas… )
Le plus souvent le terme « homonyme » ferait parfaitement l’affaire, mais c’est plus fort qu’eux, faut qu’ils se la pètent…
Allez ! webmestre, accomplis ton odieux office et fais sauter mon commentaire…
Et la manie de l’anglais:
shorter, face to face, top-down, bottom-up
forking, landgrabing, forcing, physing, etc… par centaines.
Noble l’anglais, distingué l’anglais, classieux. l’anglais….
Il y a aussi des cuistres avec une langue moderne.
Nous ferions mieux d’admettre une procédure de création de mots nouveaux,
par francisation, ou par détournement et extension du sens.
A utiliser avec parcimonie, pour rassurer les gardiens attitrés…
Mais c’est strictement interdit. Le français est aussi une prison où les snobs
traquent le populisme.
Oui, tiens, Daniel.
Je viens d’en voir arriver un nouveau : le quick-win.
Dans la série des « nouvelles » méthodes de management.
On arrête pas l’enfum.. progrès.
C’est vrai que pour suivre des débats sur la finance ou l’économie il manque un glossaire des expressions en anglais .
PJ : pourriez vous faire ?
En attendant , ce serait bien de donner l’équivalent en français , car je pense que cela doit être possible .
Tous ces mystérieux termes doivent être utilisés pour décourager le néophyte qui cherche à comprendre , je veux dire le béotien ,enfin l’ignare , et dissimuler toutes les acrobaties plus ou moins honnêtes de nos as de la finance …
Bn.
@Zebu et JULLIEN
Vous vous étoufferez dans votre conformisme et votre rebellitude de bac à sable..
Je suis consterné par vos raccourcis et amalgames type « rouge-brun » . Si c’est pour lire des stupidités pareilles, autant ne plus venir ici et rester sur l’Obs ou Le Monde.
Heureusement qu’entre 41 et 46, le CNR a été plus intelligent que vous. De Fresnay à Tangy, ils ont su la faire l’ »alliance rouge-brun ». Et nous en jouissons encore des bénéfices.
Votre position est ridicule et indéfendable: « luttons contre les salops de l’umps , mais bon, ceux qui sont pas umps, beurk ». Dérisoire et pitoyable.
Vous me rappelez le « marais » lors de la révolution française.
@ Kerjean
On s’en doutait depuis un bout de temps que ça vous plairait bien une petite alliance avec le FN. Merci pour la confirmation. Effectivement, « autant ne plus venir ici ».
@Alexandria
vous êtes prise vous même à votre propre jeu.
« Sans barguigner » signifie ‘sans marchander », je ne vois pas ce que ça vient faire dans votre phrase.
@Jullien
à force de faire le flic du blog vous vous en croyez propriétaire.
Sachez que je viens ici à 99% pour lire Jorion, et pas pour connaitre votre tendance sur les convenances politiques.
Il se trouve que Jorion est infiniment plus audacieux, novateur et surtout modeste que vous.
Souhaitez vous que je vous fournisse le lien où LUI MÊME évoque la formation d’un CNR sur le mode de ce qui s’est fait lors de la dernière guerre.
Vous ne pouvez pas constater,d’un coté, qu’il y a des forces négatives à la démocratie et à la république ayant abandonné toute volonté face à la finance et de l’autre, refuser une alliance objective de toutes les résistances dans un seul but: celui de faire parler le peuple.
Pourquoi ce qui fit possible lors du référendum sur le TCE serait sacrilège en ce qui concerne la présidentielle.
Je vous le redis, il s’agirait d’une simple alliance visant à soumettre aux Français des points essentiels de leur avenir et qui, de plus, seraient consensuels de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, que d’ailleurs, par raccourci totalement malhonnête vous excluez de mon propos.
Maintenant, vous avez le droit à vos idées, mais ici, je considère que vous n’avez le droit ni à la malhonnêteté intellectuelle, ni de pratiquez l’ironie méprisante envers les participants, ni de fixer « la ligne » surtout quand elle rejoint la plus navrante bien-pensance cucul. Vous n’êtes jamais qu’un gardien, pas le patron.
Je trouve que vous avez tendance à l’oublier ces derniers temps.
@ Kerjean
Oui, merci de me fournir le lien où Paul Jorion prône une alliance rouge-brune avec le FN !
Quant aux leçons, en effet, je les donne, je ne les prends pas. Chacun son caractère, hein Kerjean !
Kerjean, Julien à raison. Vous croyez vraiment que le CNR s’est fait avec l’extrême-droite ? 99 % de l’extrême-droite était en prison, attendant d’être jugée pour collaboration. Ceux qui n’étaient pas en prison étaient en train de courir très vite : lisez « Nord » de Céline, où il explique à quelle vitesse il courait.
@Kerjean
N’oubliez pas les royalistes, mon cher, on fait pas mieux dans l’genre souverainiste et « Union Nationale », et pis les vrais hein ! pas les crypto-orléanistes libéraux de l’ex-UDF ! Non une Nouvelle Action Française bien burnée ventredieu ! Tous derrière le prétendant au trône ! à mort la chienlit ! à mort la Gueuse vérolée ! Tous avec le Prince de… euh…la princesse d’… euh,,, le duc ? tain mais kikcé au fait ?
Brun Blanc Rouge ! (BéBéaR pour s’rappeler)Tayau tayau ! Tous derrière et Lui devant ! Le p’tit ch’val blanc…
Et pis, blanc sur rouge rien ne bouge alors que rouge sur blanc, ben tout fout l’camp…
Content qu’on fasse un peu le ménage avec le parti d’extrème droite , je note cependant que ceux qui faisaient que le PC était à plus de 20 % à la libération , sont en assez grand nombre devenus les pourvoyeurs de voix du FN .
Ce qui confirme que le mieux passe par des perspectives simples ( mais pas simplistes , c’est la difficulté ) portées par un vocabulaire courant qui traduise au premier degré la difficulté et le bon sens des gens .
Je crois qu’une majorité de français de tous bords ont compris que l’avenir se jouait maintenant , qu’ils sont prêts ( quoi qu’on en dise ) à des efforts accrus ( soit fiscalité ) si celles ou ceux qui leur présentent le menu un peu douloureux , leur donne la conviction que l’effort et justement réparti et contrôlé ,, pour obtenir à terme convenu un système qui leur redonne les manettes ici , en Europe et de par le monde , et un monde un peu mieux préservé pour leurs descendants .
Est ce que les pistes proposées répondent à ça ?
PS : sur le vote que l’on n’exercerait pas , j’ai déjà donné mon point de vue . Le droit de vote a été , est et restera pour moi mon deuxième acte de naissance .Je ne serai jamais le Faust de ce droit là . L’ignominie , c’est de ne pas faire respecter son vote . Elle a eu lieu . Le vote n’y est pour rien .Les Assurance Vie peut être . Sur ce volet » politique institutionnelle » , j’opte et de loin pour la solution Constituante chère à Etienne Chouard …sans tirage au sort , dans la foulée d’un remue ménage un peu violent qui n’aura pas perdu son temps s’il parvient à inscrire dans notre nouvelle constitution le vrai RIC .
Sur l’utilisation du terme épargne , je crois que le bon étalon est Jducac : jamais personne ( sauf quelques saints comme vous et moi ) ne comprendra qu’il doive se faire Hara Kiri de l’épargne que son travail lui a permis . Par contre , s’il est raisonnalement honnête et soucieux d’autrui ( ce qui arrive quand même assez souvent ) , il est à mon avis ouvert à l’information de l’utilisation extravagante de son épargne par des circuits obscurs et à l’idée que le trop de gain sans cause entraîne forcément une catastrophe à terme qui l’emportera comme les les autres . Tout ce qui contribue à désolidariser la grande masse de la population des heureux manipulateurs du sytème est donc bon à prendre , à présenter simplement , à peser dans la mécanique , et à propulser par tous media ( politiques , associatifs , syndicaux , religieux , artistiques , culturels …).Je crois à une réceptivité de masse de cette arme .
Je confirme, le CNR n’a rien à voir avec l’extrême-droite. La formation la plus « à droite » entrant dans sa composition fut la Fédération républicaine (Jacques Debû-Bridel). dans les années 30, c’est un parti très à droite, certes, avec parmi ses membres des gens peu recommandables (comme Vallat, Henriot, taittinger…), certains antisémites, mais avant tout nationaliste, ce qui le fera basculer pour une grande partie du coté de la Résistance.
L’exemple type est celui de Marin, très proche de l’extrême-droite dans les années 30 (ligues,action française…) mais qui refusera l’armistice et prônera au sein du gouvernement Daladier la poursuite du combat avec Mandel par exemple.
Pas d’extrême-droite au sein du CNR donc… C’est une erreur historique grave.
CM
En parlant d’erreur, en juin 40 c’était Reynaud et non Daladier, le Président du Conseil…
Mea Culpa, Mea Maxima Culpa (en me frappant la poitrine bien sûr 😉 )
CM
ça a un parfum de job-dating !!
moi, je serais plutôt adepte du quick-lose …
https://secure.wikimedia.org/wiktionary/fr/wiki/in_petto
les gars , pour les bons mots , les querelles sur le ; le ^ ou !? :, le blog de « passou » pierre assouline et le blog des correcteures linotypistes (« touche pas à mon prote ») c’est sur Lemonde pas ici … ^^ »
kerjean : voilà une intervention utile.. au vocabulaire, mais pas vraiment à ce qui fait le fond de ce billet ! Vous auriez voulu troller que vous ne vous y seriez pas pris autrement…
Plutôt que non-participation, je dirais participation au système en exploitant de manière systémique toutes ses faiblesses et portes dérobées crées sciemment par les ‘fous’ (je ne vois pas de terme plus approprié ! Vous avez parlé de légalité, c’est un point clé pour « pourrir » le système. De plus, je mettrais plutôt en avant le fait d’agir pour construire le système du futur qui dans ses attributs aurait ceux de juger et garantir que les efforts consentis ne se feront pas au détriment de ceux qui les auront réalisés…. Simple, aussi 🙂 L’effort principal sera de dénoncer les mensonges du système pour convaincre le plus grand nombre de sa chute ou de sa transformation en cours dans un système où le mensonge sera la loi… une vrai logique systémique appliquée à l’action.
Anatine Shan,
Je pense comprendre votre idée. Mais j’y vois une faiblesse. Ce système est amoral. Il se fiche totalement de ses faiblesses. La meilleure preuve est qu’il paye grassement tous ceux qui profitent de ses faiblesses, erreurs et contradictions. L’une de ces formes de paiement est un arbitrage.
Appliquer votre idée est devenir un néolibéral. Vous seriez parfaitement intégré dans la théorie comme l’un des moyens de contrôler toute faiblesse du système et corriger tout écart.
Sur ce, j’associe votre idée à une très grande colère contre ce système. Je la partage.
Je ne peux croire que vous n’avez pas compris…..
Anatine Shan,
Ma réaction habituelle est de ne pas comprendre. L’anomalie statistique chez moi est comprendre.
Nous ne sommes pas dans l’exception statistique alors 🙂
« L’effort principal sera de dénoncer les mensonges du système pour convaincre le plus grand nombre de sa chute ou de sa transformation en cours »
C’est ce que fait le taulier !!
Le job est déjà pris, désolé. 😉
Pour partie, justement 🙂
Combien de lecteurs et de commentateurs de ce blog sont-ils adhérents à une confédération syndicale (et ce n’est le choix qui manque en France) ou à un parti politique (et ce n’est le choix qui manque en France).
Pour peser, infléchir le cours des choses, il faut être organisé. Une confédération syndicale qui regroupe 2000000 de salariés, c’est tout autre chose…
Vous êtes indignés, en colère, rien ne va comme vous voulez ? Organisez-vous.
Si vous ne pouvez pas payer 100 € de cotisation par an, c’est parce que vous ne le voulez pas.
L’atomisation n’a jamais fait avancer les choses. Les combattants en chambre et les fureurs solitaires sont vains. En face, eux, ils sont organisés. Très bien.
Le « Système » est tout a fait préparé et organisé pour acceuillir toute nouvelle organisation …il te la financera meme ! Ca ne sert a rien …
Seule les solutions individuelles le laisse impuissant ..il va bien interdire les yourtes et les cabanes , mais il se heurte aus structures inferieures qui défendent leurs dernieres classes ….
Le système ne vous plait pas …COurage ..Fuyez !! Meme pas besoin de prendre le maquis , gardez un pied dans le système (le gauche , ça porte bonheur) ….et vivez comme vous l’entendez si m’en croyez … cherchez ne position optimisée pour la chute a venir , couvrant un max de modèles . éloignez vous des mégapoles , produisez une part de vos besoins , c’est plus jouissif qu’on ne le pense …Le temps et l’espace sont les seuls luxes , le reste laissez le aux rats des villes .
@Kercoz
Vous avez bien conscience qu’il va vous falloir aller en Mongolie pour échapper aux rats des villes, quand ils auront faim et que la chacun pour soi règnera ? Ou alors c’est qu’il doit y avoir une très légère faille dans votre « raisonnement »…
Quelqu’un qui n’a pas mangé depuis 3 semaine parce qu’il n’ y a plus de carburant …aura du mal a faire plus de 20 bornes , surtout avec des barrages a chaque entrée de village .
100 départements = 200 villes = 2000 banlieues /émeutes …. je ne suis pas sur qu’on ait 100 uniformes meme bedonnants pour mater ça …..
Donc pas besoin d’aller trop loin pour éviter les pires scénarii …..quand aux scénarii intermediaires , ça peut etre assez cool en fait.
Pourquoi perdre du temps ou attendre la mise en place de contre pouvoirs …vivez ! Vivez comme il vous plait , n’ attendez pas , …tant que le système ne vous l’interdit pas , faites vous votre vie en marge et avec la marge que vous décidez !
La meilleure solution collective est individuelle …et surtout mefiez vous de toute organisation.Le jeu étant de raccourcir les circuits production /consommation ….
Vos propos démontrent que l’action collective est devenue malaisée..
Nous ne sommes plus en 1789, inutile de réchauffer les plats que l’histoire ne repasse pas.
Nous vivons dans l’ére « post-moderne », la référence s’articule sur le passé, cette ère peut durer jusqu’à l’ultime explosion du soleil. Cette dénomination est une manipulation ou un aveu d’impuissance de définir un projet civilisationnel.
Nous somme coincés dans la passivité collective de consommation par l’illusion de notre autonomie individuelle.
Tous en vacances en même temps, tous sur le chemin du boulot aux mêmes heures, toutes les TV qui passent les mêmes programmes. Tous incités à « customiser » nos intérieurs selon la dernière mode design, tous libérés par la psychanalyse, (euh votre coach est-il d’accord ? ) etc…
Vous prônez donc le droit de refuge individuel hors du système, chacun pour soi.
Mais si on arrive à mener une seule action commune massive et déstabilisante pour le système, comme vous le déclarez, le système s’adaptera. C’est à dire qu’il changera et c’est ce changement que beaucoup souhaitent.
La question est donc : comment susciter des actions individuelles massivement synchronisées et significatives ?
Cela nécessite une campagne pédagogique et motivante. Un seul mot d’ordre, pas Le grand soir, ce n’est plus dans nos moeurs. Il faut prendre au mot les banques qui se disent « éthiques », il y va de leur crédibilité. En outre cela manifestera la volonté populaire de changement. Il n’y aura pas de perte globale pécunière, l’argent placé dans ces banques restera dans le circuit mais les autres banques sentiront passer le vent du boulet.
Il en existe en Belgique et dans différents pays, (le répertoire sur Wikipedia est incomplet) renseignez vous, je ne puis faire de pub.
Bien qu’une petite analyse critique sur ce blog serait utile pour savoir si ces établissements sont vraiment ce qu’ils prétendent.
Si oui, transférons notre épargne chez eux.
Certaines campagnes se sont heurtées au scepticisme mais dans la durée elles ont enfoncé un coin dans le système, je pense en Belgique, aux produit labellisés » éthique », bananes, café, vêtements, maintenant vendus en grandes surfaces.
Rassurez-vous je n’ai aune action dans ces banques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_europ%C3%A9enne_des_banques_%C3%A9thiques_et_alternatives#cite_note-0
Ou tapez sur Google: banques éthiques, mais il y a usurpation du terme et il faut démêler les véritables de celles qui utilisent abusivement le terme pour racoler le pigeon.
Absolument vrai ! J’ai découvert tout récemment qu’une d’entre elles été liée à un mouvement sectaire ! Il y a à boire et à manger dans cette « éthique » là…
@Nicks
Aoutch ! Tain le hiatus d’enfer ! Dommage pour les tympans…
@Kercoz :
Pouah, le survivalisme comme base révolutionnaire …
Sûr qu’on est pas sorti de la mouise avec ça.
Autant vous suscitez ma curiosité quand vous mettez en avant vos théories (complexité, Chaos,…) en tant qu’outil d’analyse, autant vous suscitez ma répulsion (attracteur négatif) pour les actions que vous prônez : « Le système ne vous plait pas …COurage ..Fuyez !! »
C’est la meilleure manière pour que rien ne change… Vous rendez-vous compte que vous reprenez les idées des libertariens les plus durs ? (Rothbard…)
« Prenez l’idée : moi, j’aurai ma petite boutique et je me fiche de la société. Mais la société ne se fiche pas de vous, elle vous impose la pollution, le bruit, les impôts, peut-être la guerre. L’«individualisme» est de l’infantilisme. » Cornelius Castoriadis, Une exigence politique et humaine (1988) in Une société à la dérive
@Fujisan:
La structure du système crée une aliénation (auto -servitude pour faire court). Cette aliénation nous contraint a un comportemental insatisfaisant et traumatisant en minimisant notre individualité …..A partir du moment ou les souffrances sont suffisamment grandes pour chercher a rompre la servitude , il me semble qu’il fait AGIR individuellement pour changer son comportement et retrouver un equilibre suffisant .
« Qu’est ce qui nous meut » ? La force du système comme de la police (VIDOCQ) tient au fait que les individus ignorent sa faiblesse . ….. Faire des AG, des syn,dicats …réunir 50% de la popu ne changera rien sauf peut etre d’aliénation …. Changer de comportement en faisant confiance au mimétisme naturel , permet d’ atténuer immédiatement sa douleur .
Je ne suis pas « survivaliste » , parce que je pense que la déplétion énergético-économique actuelle sur notre région est trop faible (env 3% /an) pour induire des délitements importants a court terme (ils devraient survenir ds 20/30 ans) et que cette pente est anesthésiante et créera un effet de collage sur l’ancien modèle .Donc en gardant un pied ds le système (le gauche) , il est possible d’ survivre ou meme vivre sans craindre le prochain « wagon ».
Cette solution peut paraitre egoiste et elle l’est ….mais c’est , pour moi , LA SEULE solution paradoxalement « GLOBALE » …. C’est une position de repli sécurisante individuellement qui de facto (je peux ?) est un implant de solution collective …et toujours paradoxallment si l’on ne cherche pas a la structurer collectivement : ce sont les recherches individuelles (responsabilisantes) qui créent les positions futures pertinentes …on ne pré-voit pas la vie ! enfin on ne devrait pas , on voit ou ça nous mène .
Ma proposition effraie parce qu’elle remet en cause IMMEDIATEMENT le confort relatif de notre immediateté …c’est ce qui sauve le système .
Si l’on examine le système et son » pouvoir », on trouve tres peu d’organes dirigiste repressif ou coercitif ! il y a moins de chiens que pour un troupeau d’ovin ..Qu’est ce qui nous meut ?
@Kercoz
Vous êtes dans l’illusion y compris si vous pensez avoir construit une forteresse auto-suffisante. La chacun pour soi, c’est l’ultra-violence et il n’y a pas beaucoup de gagnants…Ils vous trouveront, n’en doutez pas une seconde.
Ce qu’il y a de bien avec les échanges Vigneron-Kercoz, c’est que ça ne donne pas envie de sortir… 🙂
KERCOZ,
Vivre comme bon semble à tout à chacun, encore faudrait il savoir ce qu’est vivre… Travailler pour consommer n’est plus la clé semble-t-il, mais à vous lire, il semblerait que vous ayez la nouvelle clé…
Cela me fait penser à un reportage entendu hier sur une radio FM, ici, en Bretagne.
Un Américain âgé décrivait comment sa famille s’en était sortie sans trop de souci pendant la dépression de 1929.
Ils exploitaient simplement les richesses naturelles à leur disposition.
Le nombre d’habitants au Km² risquent d’avoir bientôt une importance vitale.
@ kercoz
Pour reprendre les exemples cités par Zébu (Gandhi, MLK), ils ont su insuffler un mouvement englobant non seulement les oppressés, mais aussi une partie de ceux qu’on rangerait du côté des oppresseurs (des Anglais, des bancs). Si votre voisin maltraite sa femme, vous faites quoi, kercoz ?
« C’est pour toutes les existences que l’esclave se dresse, lorsqu’il juge que, par tel ordre, quelque chose en lui est nié qui ne lui appartient pas seulement, mais qui est un lieu commun où tous les hommes, même celui qui l’insulte et l’opprime, ont une communauté prête (…) Dans l’expérience absurde, la souffrance est individuelle. A partir du mouvement de révolte, elle a conscience d’être collective, elle est l’aventure de tous. Le premier progrès de l’esprit saisi d’étrangeté est donc de reconnaître qu’il partage cette étrangeté avec tous les hommes et que la réalité humaine, dans sa totalité, souffre de cette distance par rapport à soi et au monde. Le mal qui éprouvait un seul homme devient peste collective. Dans l’épreuve quotidienne qui est la nôtre, la révolte joue le même rôle que le « cogito » dans l’ordre de la pensée : elle est la première évidence. Mais cette évidence tire l’individu de sa solitude. Elle est un lieu commun qui fonde sur tous les hommes la première valeur. Je me révolte, donc nous sommes. » Albert Camus, l’homme révolté.
@Nick:
////////// Vous êtes dans l’illusion y compris si vous pensez avoir construit une forteresse auto-suffisante. La chacun pour soi, c’est l’ultra-violence et il n’y a pas beaucoup de gagnants…Ils vous trouveront, n’en doutez pas une seconde. /////
C’est du TINA votre truc !
Je ne prone pas du tout le survivalisme !
Juste un ex : Je prends du recul par rapport au système , mais un peu trop vieux pour fuir plus loin … je vends du livre et de la CPA au 2/3 sur le net ……plus jeune je fuirais ds lme 32 ou le 82 avec mon stock ..mais j’ai retapé 3 barraques et je fatigue …..25 bornes de Bx , un peu trop près … en ce moment j’ai un max de fruits et de lègumes …acces a un vieux verger , 15 kg de tomates et cougettes /jours …. donc , cuisine , conserves et congélation (puisqu’il y a du jus ! ) ….je bosse moins sur mes catalogues , ,et ferme plus souvent la boutique …….
Je ne parle pas d’auto-suffisance intégrale , mais d’activités multiples , de raccourcir les circuits , de vider le système de sa substance ..le système n’est pas une entité macchiavélique …LE SYSTEME C’ EST NOUS !) …. il se construit suivant la dynamique que nous lui indiquons ….il suffit (!) de rompre le feed back pour l’infléchir …et ça ne se peut faire en se syndicant et en persistant dans la participation à ce système …..Il ne faut pas militer …on va payer plus cher un service ou un produit , non pas par idéologie mais par affection ou parce qu’il est plus près , qu’on ne perd pas de temps …
Si ces comportements forment un réseau …c’est qu’ils sont necessaires et vertueux …. pas par volonté de soutenir une « cause »……On ne soutient que les causes qui « tombent » ….REFUSER TOUTE SUBVENTION . Une cause subventionnée est une cause perdue ou squattée.
@Kercoz
Mais vous n’êtes pas seul sur Terre. Le problème de ne plus avoir de structures, c’est que vous serez seul si quelqu’un qui n’a pas tout à fait la même vision de la débrouillardise que vous, vient un jour se servir chez vous, sans demander. Le Far-west ça vous tente ? Pas moi (en plus quand je suis obligé de pas être gentil, je suis vraiment très en colère)…
Mariée verte en Bretagne,
Vous avez raison. J’ai pour vous une question. Quel est le but des confédérations syndicales ?
Si je vois en elles un souci d’augmenter le salaire de ses membres ou de veiller à ce que les homosexuels ne souffrent pas de discrimination, elles ne sont rigoureusement bonnes à rien contre ce système. D’où ma question.
Elle peut se formuler autrement. Est-ce que les confédérations syndicales (cs) luttent pour une vie décente ? Est-ce que la common decency fait partie de cette vie décente ? Est-ce que le respect de la personne en face de soi fait partie de ce combat ? Comment vous débarrassez vous de vos « Robert Macaire » ? Comment est-ce que vous construisez une communauté de voisins ? Comment vous opposez vous à la financiarisation de la société ? Comment réintroduisez vous la notion de relations personnelles entre les clients et les vendeurs ? Ma question a beaucoup de formes.
Elles demandent toutes de sortir de l’idée que des processus scientifiques déterminent nos relations (économie, finance, …) et elle demande de réintroduire les humains, le don et des choses que j’oublie dans nos relations.
Si ces conditions ne sont pas remplies, je pense que le système obtenu aura des qualités mais il redonnera la situation actuelle. Vos syndicats ne disposent pas d’une alternative de ce type selon mes informations. Je serais heureux de me tromper.
Des actions individuelles sans relais collectif sont vaines. Des organisations sans individus prêts à mouiller leur chemise sont vites récupérées par le système.
Mais, bien qu’ici les Belges et Français cohabitent harmonieusement, j »oserai quand même dire qu’un pays avec 20% de taux de syndicalisation et un pays avec 75% de syndiqués, cela change tout, aussi bien au niveau des organisations de tous ordres, que des individus et que de la vie politique…
Nous sommes en régime démocratique. Les organisations seront celles que vous voudrez qu’elles soient. Mais encore faut-il s’investir, aller de temps en temps à des réunions…
Quant à ceux qui ont l’ambition de vouloir modifier les choses de l’extérieur, depuis leur connexion ADSL…Qu’ils méditent sur le fait, qu’en face, je le répète (mais les sociologues Pinçon-Charlot l’ont magnifiquement établi) ils sont extrêmement bien organisés. Déjà , ils ont le rapport de force (celle dont on dit qu’elle est régalienne par exemple).
Pour mémoire, le tout premier boulot de Thatcher une fois élue fut de rompre les reins des Trades Unions, notamment le syndicat des mineurs au cours d’une très longue grève.
La suite, vous la connaissez…Criminalisation des conflits sociaux, destruction des filets de protection sociale, restauration fiscale…
@DidierF
Il existe dans le mouvement syndical français une tendance, disons plutôt une survivance, de cette ‘common decency’ développée par Orwell au 20ème siècle.
Ce fond de valeurs vient de Prouhon, de P.Leroux, de Pelloutier et de la fédération des bourses du travail.
Ce socialisme humble et de bon sens, cet anarchisme qui a constitué, en dehors des syndicats, des coopératives de production, de consommateurs, des mutuelles ou autres sociétés de secours me paraît devoir être réactualisé.
Jean-Claude Michéa fait, dans cette direction, un travail épatant.
Mariée verte en Bretagne,
Nous sommes d’accord. Michea fait un excellent travail dans ce sens. J’admets qu’il m’influence énormément. Mais il pose aussi des questions auxquelles il n’a pas de réponses. En plus, vous parlez d’un fond de socialisme. Cela signifie pour moi que ce n’est pas ce qui domine dans ce parti.
Après, quelle (s) organisation (s) syndicales fonctionnent sur ce fond ?
Après, dire qu’une organisation est ce que je veux qu’elle soit n’est vrai que si je suis un sacré leader avec une idée pour répondre aux questions que je pose. Je crois vraiment que sans ces réponses toute action collective est stérile.
Afin de rester succint, seule Force Ouvrière abrite des militants proches de ce que nous appelons la ‘Common Decency’.
Quant aux partis politiques institutionalisés, il n’y en a pas.
Ce socialisme que vous et moi apprécions dans la mesure où il fait passer la croissance économique bien après d’autres valeurs se construit, certes laborieusement, en marge.
Le système des AMAP est à ce titre un concept radical (au sens propre et figuré) qui, parce qu’il est absolument rétif à toute organisation, parce qu’il est la démocratie directe la plus vivante, parce qu’il est l’écologie mise en pratique au quotidien, me paraît ressembler à ce que nous aimons.
Mais, en dépit des imperfections des structures, il demeure un fait : organisons-nous pour construire le rapport de force.
Tout à fait en phase avec ce qui est dit dans ce commentaire. J’ajoute que la proposition d’abstentionnisme dans le but que cela « profite aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir » me choque au plus haut point. La politique du pire n’est jamais la bonne. Un tel propos invalide un billet qui avait pourtant bien commencé… Dommage.
« « profite aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir » », « Un tel propos invalide un billet » : où ??
Un tel propos invalide le commentateur.
Pour une fois je ne suis pas d’accord avec Zébu, et d’accord avec Etienne. Oui l’abstention profite aux extrêmes tant qu’une majorité d’abstention n’invalide pas une élection (ce qui n’est pas le cas en france, on peut être élu avec 2% du total des voix). Et vous n’avez visiblement pas vu passer sous vos fenêtre un contingent de bonnes soeurs encadrant quelques familles catholiques allant voter comme un seul homme pour le même candidat, et je peux vous garantir que je sais lequel. Le plus amusant c’est que ces huluberlues la sortent une fois l’an pour ce geste « civique » et le reste du temps vivent cloitrées sans contact avec la société.
L’abstention n’a de poids que si elle peut gripper l’apparente démocratie en cours dans notre société et ce n’est pas le cas, au moins en France. De plus les élus à 2% n’auront aucune légitimité, peut être, mais il s’en foutent. Je rappelle que sarko a été élu par moins de 20% du total des votants ? Ca lui a posé un problème de conscience ou d’éthique ? Si la majorité de nos élus en avaient une… ca se saurait.
Le reste de l’analyse est intéressante et je pense assez vrai. S’il on ne touche pas au manche du marteau on a peut de chance de se prendre un coup avec. Personnellement, je n’ai qu’un livret A donc je ne suis le bourreau de personne.
Je suis actif dans un syndicat Belge.
Un syndicat c’est une association de fait. On pourrait considèrer ce Blog comme une association de fait avec des cotisations facultatives pour les frais de fonctionnements. Presenter les choses comme celà ne simplifierait pas la vie de Paul, si les donnations devenaient des cotisations, il deviendrait un employé de l’association avec toutes les tracas et coûts que celà implique.
Cette formule (inédite à ma connaissance), une commumauté de partage d’idées ouverte à tous est en fait un genre « think tank » citoyen. Les commentaires donnant matière à réflections et a discutions active tant au lecteur qu’a Paul Jorion qui a un tout petit niveau participe à un changement en se faisant le porte parole d’idées partagées par beaucoup de participants et lecteurs du blog.
Le seul problème que je vois c’est que lorsque Paul Jorion écrit un livre, une partie de ce livre provient d’ici, il le dit lui même mais il posséde seul le droit d’auteur sur le livre.
Je ne pense pas ici aux implications matérièles, je pense au coté désuet du droit d’auteur par rapport aux moyens de communications modernes. En fait je me demande si il lui serait possible de publier les livres sous une licence creative commons et après une période nécéssaire à l’exploitation commeciale du livre papier, de donner une version électronique en libre accés.
Celà me semble en accord avec l’esprit du blog . J’ai l’impression que comme beaucoup d’entre nous Paul Jorion a une face Citoyen et une face Bourgeois, en tant que jeune papa il se doit de participer aux besoins du ménages mais il voudrait aussi participer, par la diffusion de ses idées, à un monde meilleur.
On voit souvent des best seller sortir en poche quelques mois/annèes après leur parution, il est probable que les livres de Paul Jorion ne tombe pas dans cette catégorie mais je pense qu’il serait louable et citoyen de les réediter en version électronique gratuite. Bien sûr les éditeurs seront rétissants.
j’ai acheté plusieurs livres de P.Jorion et que je continuerais à en acheter même si je sais que 6 mois ou un an plus tard ils seront « gratuit » mon laïus est une réflexion sur la diffusion des idèes et la force des licences Creative commons.
Wiki creative commons
Bonjour Paul, tous
j’aime beaucoup cette idée
« Pour peser, infléchir le cours des choses, il faut être organisé. »
« Vous êtes indignés, en colère, rien ne va comme vous voulez ? Organisez-vous. »
Très juste, sauf qu’un syndicat tout comme un parti politique sont des rouages qui maintiennent le système bureaucratique en place. Et je reprendrai le titre du billet : Refuser de participer selon les règles actuelles. Du reste, les indignés refusent tout signe extérieur d’appartenance à une église (parti, syndicat) et de s’en revendiquer.
@ fujisan
17 août 2011 à 22:22
«Très juste, sauf qu’un syndicat tout comme un parti politique sont des rouages qui maintiennent le système bureaucratique en place. »
Ce que vous dites pourrait être vrai en France pour la CFDT. Mais pensez-vous que ce soit l’objectif de la CGT et de la FSU ? Et pour les partis politiques, lisez bien le programme du PG et du PC.
Les politiciens de la gauche de gestion, du PC au PS en passant par tous leurs alliés,
ne défendent pas les revendications utiles, cad qui peuvent mobliliser,
et conduire à un affrontement massif et déterminé, donc victorieux.
C’est la raison pour laquelle ils ont dénoncé la proposition de grève générale.
Ces revendications, outre la socialisation de tout le secteur financier, sont bien présentées ici:
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/Morsu-crise.pdf
Extrait
« organisé » ?
Einstein disait un truc ds le genre » on ne peut resoudre les problèmes créés par nos outils avec les memes outils »
Vous parlez de « mouiller sa chemise » ! ça se termine toujours par soit mouiller celle des autres ou la teinter de rouge .
La seule façon de motiver un individu pour qu’il se bouge le cul c’est quand sa survie et celle de sa famille dépend directement et immédiatement de ses actes , du moins en grande partie …….. et non pas en étant un rouage économique ou syndical ……. de plus le mur n’est pas loin , les wagons attendent les prochains clients …bien sur 3% ! c’est rien ..peu de chance d’ y etre hein ! attendons encore , meme s’il faut enjamber de plus en plus de SDF .
@ Alain V
Mon propos n’est pas le programme, mais le fonctionnement bureaucratique des syndicats «traditionnels» ou partis.
Cornelius Castoriadis, Ce que les partis politiques ne peuvent pas faire (1979) in Une société à la dérive, Seuil :
«
Les partis politiques sont donc plus un frein qu’un moyen de développer les mouvements de création sociale ?
Certainement. Cette conception de l’activité politique est nécessairement incorporée dans ce que sont les partis : des organisations bureaucratiques, qui prétendent (en fonction d’une idéologie plus ou moins bancale) avoir trouvé le point archimédien pour la transformation de la société ; à savoir, il faut s’emparer de l’appareil d’État, et tout le reste va suivre. C’est ce qui explique l’aveuglement des partis devant ce qui était en train de se passer avec les nouveaux mouvements, et le fait que ces organisations d’« avant-garde » sont apparues comme des arrière-gardes traînant lamentablement loin derrière les événements. Les géniaux leaders politiques et les illustres théoriciens ont découvert avec un décalage qui de cinq ans, qui de dix ans, qui de vingt ans l’autogestion – nous en parlions, nous, depuis 1947 -, la vie quotidienne – nous en parlions depuis 1955 -, les femmes et les jeunes – nous en parlions depuis 1960 -, etc. Je lisais il y a quelque jours dans Le Monde que M. Séguy a déclaré très sérieusement à je ne sais plus quelle réunion de la CGT que le problème des conditions de travail était nouveau et important, mais difficile, et qu’il fallait l’étudier plus à fond avant de s’engager là-dessus. Sans blague ! Ce « chef » ouvrier et sa Confédération découvrent, en 1979, le « nouveau » problème des conditions de travail – problème sur lequel les ouvriers se battent depuis qu’il y a des usines capitalistes, soit pratiquement depuis deux siècles.
Par rapport à ces mouvements, les partis « de gauche » adoptent deux attitudes, qui du reste ne s’excluent nullement l’une l’autre. La première – qui correspond à la réalité de ces partis – consiste à dire : il nous faut le gouvernement, les nationalisations, etc., et le reste suivra. La deuxième consiste en la transformation des nouvelles revendications en plumes décoratives, en simples cosmétiques, par une série de concessions démagogiques verbales. Les femmes revendiquent ? Eh bien, qu’à cela ne tienne, on décrète que 30 % des postes des instances dirigeantes seront occupés par des femmes – comme si cela résolvait quoi que ce soit. De même : les gens entreprennent des activités pour changer leurs conditions de vie ? Eh bien, on va baptiser cela « expérimentation sociale » et le déclarer « intéressant ». « Expérimentation » par rapport à quoi ? Par rapport aux vérités « assurées », inscrites dans les « programmes » des partis. Tels qu’ils existent, les partis « de gauche » sont des organisations qui, indépendamment des intentions et des idées des individus qui les composent, sont destinées à diriger, à gérer de l’extérieur et par en haut.
Selon vous, la solution ne passe alors pas du tout par les partis politiques actuels. Mais allez-vous jusqu’à remettre totalement en cause le principe de l’organisation politique en tant que tel ?
La solution ne passe certainement pas par les partis politiques tels qu’ils existent. Plus exactement, ces partis sont là pour une autre solution – la solution bureaucratique, qu’elle soit réformiste ou totalitaire. Mais bien sûr cela ne résout pas, sinon négativement, notre problème. Il n’y aura pas de transformation de la société sans activité politique explicite et élucidée. L’activité politique est nécessairement collective. Il nous faut donc une collectivité politique qui lutte et agisse pour la transformation de la société, pour l’instauration d’une société autonome. Cette organisation collective aura une série de tâches essentielles à accomplir : diffuser et faire connaître le véritable contenu des luttes et des mouvements qui se déroulent, discuter leur signification, leurs faiblesses éventuelles, les raisons de leur succès ou de leur échec, en dégager l’exemplarité. Son universalité ne lui viendra pas de la possession d’une « théorie vraie » définie une fois pour toutes – mais de ce qu’elle s’attachera à expliciter ce qu’il y a déjà, implicitement, comme universel immanent dans l’activité des gens, comme signification de cette activité dépassant les circonstances particulières dans lesquelles elle s’est incarnée.
Une telle collectivité ne saurait, évidemment, être organisée que d’une manière qui incarne et rende visibles les fins pour lesquelles elle agit : elle sera donc autogérée, autogouvernée. Et certes, cela n’est pas donné. Comment quelques milliers, disons, de personnes dispersées à travers la France pourraient constituer une collectivité politique non bureaucratique (et non bordélique), une collectivité effectivement autogérée, et autogouvernée (dans autogouvernement, il n’y a pas seulement auto- ; il y a aussi gouvernement, c’est ce que beaucoup oublient) – voilà à mes yeux un des problèmes les plus importants aujourd’hui. Infiniment plus important, en tout cas, que les discussions sur l’« Union de la gauche », etc.
Mais une telle organisation politique – qui correspond à peu près à ce que nous tentons de faire au PSU – n’est-elle pas vouée à la marginalisation par le simple jeu des institutions politiques actuelles ?
Ici encore, il faut se débarrasser des idées reçues ; notamment, de l’idée que la seule action politique est celle des partis, qui implique des conseillers municipaux, des députés, etc. Quel a été l’événement politique le plus important en France depuis vingt ans, sinon davantage ? C’est Mai 68. Or qui a fait Mai 68 ? Quel est le parti qui a fait Mai 68 ? Aucun. Pourtant, dix ans après, la France est plus marquée par Mai 68 que la France de 1881 ne l’était par la Commune.
»
@ Mariée Verte (en Bretagne) :
Position que je comprends puisque je l’ai partagé et pratiqué.
Je ne dis pas qu’il ne faille pas en passer par là mais la question de l’organisation pose de fait et immédiatement, toujours, la question du pouvoir (au sein de celle-ci). Question que sait parfaitement exploiter par ailleurs la finance.
Si ce n’était qu’une question de ‘logistique’ institutionnelle, je crois qu’on aurait trouvé depuis longtemps la réponse à la crise.
« L’atomisation n’a jamais fait avancer les choses. Les combattants en chambre et les fureurs solitaires sont vains. » : je crains qu’il n’y ait mésentente, ô marée verte de colère.
C’est bien tout le contraire qu’il est advenu avec le mouvements des droits civiques. Et rien n’empêche d’imaginer des actions hors des murs.
Quant à la fureur collective, il est nécessaire d’être conscient que celle-ci peut se retourner aussi pour le bénéfice du pouvoir, cf. émeutes en GB : je ne serais pas contre la lapidation des agences d’assureurs, si les images que le pouvoir en tirera ne seraient pas in fine utilisables (et utilisées) par celui-ci. « Regardez ces hordes de manifestants violents !! »
Bravo !
… et se retirer des Assurances-Vie.
Chère Mariée verte,
Moi, je ne peux pas payer 100 euros de cotisation par an. Je voudrais bien, mais simplement je ne peux pas : ça représente le quart de mes revenus mensuels. Les vertes bretonnes (s’agit-il des huitres ?) savent-elles qu’il y a des pauvres, en France ? Ou bien est-ce qu’elles s’en foutent ? Ou bien l’idée est-elle de stigmatiser les pauvres parce qu’ils ne peuvent pas payer le prix de l’organisation de leur éventuelle révolte ?
(Ah ! J’adore les discussions éthérées sur ce blog. Mais vous n’avez jamais eu faim, vous…)
Armand,
J’ai eu faim.
Mariée. Et voisin.
Comme je l’ai plusieurs fois écrit ici, j’ai eu l’ « honneur » de tester les RG tant en entreprise (pour connaître les raisons d’une grève) qu’en association à but non lucratif.
(je continue à les appeler RG car le métier est bien de l’espionnage interne à un pays sur ses propres citoyens en principe « libres »)
Ainsi, j’ai plusieurs témoignages de personnes qui peuvent prouver qu’une « simple » asso, lorsqu’elle prend une taille respectable, se fait approcher afin de déterminer le profil des dirigeants et, éventuellement, si leurs idées politiques ne sont pas trop « à contre courant » du pouvoir en place.
Les écoutes téléphoniques sont aussi des usages qui ressortent souvent dans les scandales…
Alors, participer à un mouvement…
Et l’on comprend ainsi PARFAITEMENT que le mouvement des Indignés soit tué dans l’oeuf…
Bien sûr ! C’est leur boulot. Et ils le font bien.
Je sais de quoi je parle par ailleurs.
Mais quel candidat voudra supprimer cette agence de veille intérieure ?
les RG ?
faut il vous rapeller l’okranha du tsar russe et l’épisode gapone en 1905 par exemple.
les militants font leur boulot ; leurs barbouzes aussi . mais si le fruit est mûr il est mûr !
KERCOZ,
Prendre du retrait, c’est bon quand on est à son compte et qu’on en a les moyens.
Et croyez bien que bon nombre d’entre nous seraient bienheureux de pouvoir faire ce que vous préconisez… Malheureusement, la plupart restent contraints à prendre des taloches pour gagner deux francs si sous, et acceptent des situations qui en temps normal serait inadmissible pour pouvoir garder son job.
Les bourreaux des temps modernes s’appellent DRH et patrons, et il est nécessaire d’y passer pour survivre aujourd’hui.
Donc votre solution n’en est une que pour les privilégiés.
@ Antoine :
Faire un « pas de coté » est plus dur actuellement qu’ à mon époque….celà je le sais …Je sais aussi que le degré d’aliénation a augmenté et qu’ actuellement la « normalité » de vie se conçoit plus au 14 e etage ds 45m2 avec VMC double flux et isolation 30 cm ….que ds une ancienne batisse de 250 m2 avec un tout juste l’eau courante et des chiottes efficaces mais anciens et 2000 m2 de terrain ..pour un prix inferieur ; l ‘ excuse du boulot ne marche pas , un salaire moindre est acceptable qd tout le reste est moins cher (loyers , activités enfants etc) …
Mais c’est vrais qu’en ruraralité , si la pluri activité est possible et une autarcie partielle facile , le relationnel est décisif , et ça prend du temps …
Que te dire sinon que ceux qui ont fait l’essai ne le regrettent pas ….Mais c’est vrai qu’il vaut mieux avoir une position de repli en cas d’échec …
Bonsoir,
des historiens le confirmeront mais je crois que c’est Bismark qui en créant un systéme de retraite voulait ainsi construire un Etat Allemand pour tout un chacun de ses concitoyens.
Ne plus abonder aux AV ? ne serait il pas aussi trés efficace de déclarer que l’état garantis les assurances vie pour retraite jusqu’à une certaine valeure , elle même proportionnelle aux revenus du contributeur ?
Vous dîtes que ne pas voter serait une bonne chose cela marquerait le fait de ne plus participer au systéme … quelle illusion, le dit systéme fonctionne déjà depuis longtemps avec trés peu de votant et il ne s’en porte pas plus mal…
Je crois que la proposition de Mélenchon de réunir une constituante serait une trés bonne chose, il vise bien dans le mille car ce serait alors vraiment l’occasion de refonder les orientations fondamentale de notre société et de sa représentation politique… alors votons ardiment !
cordialement
A Genève, une constituante existe. Comme prévu pour un bon virage à droite, direction le passé.
@ babypouf :
« ne serait il pas aussi trés efficace de déclarer que l’état garantis les assurances vie pour retraite jusqu’à une certaine valeure , elle même proportionnelle aux revenus du contributeur ? » : avec quoi l’état va garantir les AV ? Quel argent ? Celui de la BCE ?
Le fond de garantie de l’Etat ne représente que quelques centaines de millions …
« le dit systéme fonctionne déjà depuis longtemps avec trés peu de votant et il ne s’en porte pas plus mal… » : je crains fort que non. D’abord parce que l’abstention n’est pas (n’a pas été) constitutive du système politique : les taux ont commencé d’augmenter à la fin des années 70. Ce n’est que depuis quelques années (référendum de 2005 ?) que les taux ont atteints des niveaux importants. Et le système s’en porte bien plus mal, avec un FN qui automatiquement augmente en même temps que l’abstention : ne serait-ce que parce qu’ainsi, les partis ‘de gouvernement’ ne sont plus automatiquement assurés d’être élu …
Quant à la proposition de Mélenchon, elle est rigolote : on n’a jamais vu un système accepter qu’une constituante se mette en place, tout simplement parce qu’une constituante a pour fonction, justement … de virer le système précédent !!
Bonjour,
la garantie d’etat n’étant pas extensible ad-libitum (j’ai juste là pour les latinistes ?) mais ancré dans la réalité du détenteur, il me semble que le richard va réfléchir un peu avant de placer ses deniers dans ce genre de produit financier. L’argent pour les dîtes garanties … franchement je ne vois pas le probléme pour un état.
Le corollaire de la necessité à voter c’est l’obligation de voter ou plutôt une douce incitation financiére, par exemple un minus (ai-je juste ici aussi) sur la feuille d’impôt ou bien un crédit d’impôt même pour ceux n’en payant pas (ou pas encore)
Une constituante c’est justement la révolution par les urnes donc non violente, ne pas comprendre cela c’est vouloir quoi au juste ? le chaos rédempteur, la purge par le sang ? le monde que nous avons a le merite d’exister alors respectons ses bons côtés, révolution sans le « R » donc.
cordialement
« Le système fonctionne avec très peu de votants ». Peut-être mais il peut de moins en moins se prévaloir d’être le représentant du peuple (qui n’a pas voté pour lui). Rappelons la règle d’or « cherchez l’argent ». C’est l’argent qui vote et lui seul. La plupart des gens votent « avec leurs pieds ». Combien de nos compatriotes ont lu les programmes? Combien ont voté parce que le candidat connait tel ou tel artiste ou tel ou tel sportif? Quelle est cette démocratie où on va voter pour une « personne » plutôt que pour des idées?
@ Babypouf
Zébu a raison : on ne peut changer le système de l’intérieur. La révolution par les urnes n’existe pas et n’existera jamais que dans l’esprit de ceux qui y croient. Mélenchon sera éliminé de la course dès le 1er tour et appellera à voter pour le candidat PS au second.
On pourrait simplement transférer l’épargne vers des banques « éthiques »
Cela créerait un déséquilibre massif sans pertes de capitaux.
Quelle agence jugera de l’ « éthique » des banques ?
S&P, Moody ou Fitch ?
Une agence de Mannequins, pour « l’étique »…
Bon, bon… J’m’en vais… Pitié, webmestre : là où je suis, il fait trop chaud pour garder son sérieux…
En principe leurs fonds sont investis dans les économies d’énergie, les énergies propres et autres activités d’intérêt public. Elles garantissent l’abstension de participations dans les activités d’armement et je crois ( à vérifier ) dans le secteur nucléaire.
Extrait:
« »…nous nous engageons à la transparence totale . Vous restez informé : vous connaissez les projets financés par votre épargne et savez toujours où va votre argent .
La planète : nous finançons des entreprises qui veillent à la sauvegarde de l’environnement
La cohésion sociale : nous finançons des acteurs et organisations qui agissent pour une société plus solidaire
La culture et le bien-être : nous finançons des projets qui améliorent la qualité de vie des individus….. » » »
Les banques éthiques c’est comme les voitures écologiques: du baratin. Ça permet de se donner « bonne conscience ». Si vous voulez être écologique, débarrassez-vous de votre voiture, c’est le seul moyen. Même chose pour la banque.
Je suis sidéré par la tendance actuelle de modifier la portée et le sens des mots. C’est comme guerre humanitaire, frappes chirurgicales (à l’aide de milliers de bombes à l’uranium appauvri), et tous ces gens qui « pour vendre des fenêtres ou autres produits de ce genre » annoncent qu’ils sont là pour nous aider à faire des économies.
Thomas,
Jolie question tout à fait généralisable à « Qu’est-ce qui est éthique ? » ou encore « Qu’est-ce qui est bien ? »
Il existe effectivement un ‘label’ (qui n’en est pas un) FINANSOL sur ce type de dépôt.
C’est une possibilité mais il n’existe pas de banques ‘éthiques’, seulement des placements qui se disent l’être …
C’est tout simple :
Tel que les comptes sont faits actuellement, un placement éthique ne devrait pas dépasser…… 0 % de rendement.
Et la caisse des dépôt et consignations ? Il me semble que tout un chacun peut y ouvrir un compte avec des services bancaires minimum. Là on sort des banques privées tout simplement.
@ Gilles :
J’ai répondu positivement.
C’est gratuit et même rémunéré (mais juste ce qu’il faut, rapport à l’inflation) : 1,75%
http://consignations.caissedesdepots.fr/IMG/pdf/Presentation_consignation.pdf
Vérifier néanmoins si, en l’absence d’obligations, un particulier peut déposer du numéraire sans ‘raisons’ autre que de se les verser pour plus tard …
La banque neerlandaise Triodos octroie des credits pour des projets ethique: dans l’ecologie, la culture, la sante et le social. Elle publie de maniere transparente l’ensemble des projets qu’elle finance. Mais elle ne travaille pour l’instant qu’aux Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Royaume-Unis et Espagne.
Le rôle du credit et du capital fictif dans la forme et la nature de la crise du capitalisme en cours que les politiques « anti-libérales » ne pourront juguler :
« 4.2.22. –Avec l’accroissement du capital et donc de la productivité du travail ,toutes les entraves au procès de valorisation, que le capital n’a pas supprimées mais englobées, deviennent des moyens de valorisation: la rente foncière(agraire οu des terrains à bâtir), les limites nationales avec le protectionnisme, etc… Cela veut dire, en définitive, essor considérable de la spéculation. Autrement dit arrivé à un certain stade de la dévalorisation, le capital ne peut la fuir qu’au travers de la spéculation et en devenant capital fictif. »
Extrait de la revue Invariance, Thèses de travail 1969
» Le capital tend en général à ne pas tenir compte :
1° du travail nécessaire qui est la limite de la valeur d’échange de la force de travail vivante; 2° de la plus-value qui représente la limite du surtravail etdu développement des forces productives; 3° de l’argent qui est un frein pour la production; 4° des limitations de la production de valeur d’usage dues à la valeur d’échange. »
« La surproduction rappelle brusquement au capital que tous ces éléments sont nécessaires à sa production, car c’est cet oubli qui a provoqué une dévalorisation générale du capital. Celui-ci est donc obligé de recommencer sa tentative, mais à partir d’un stade toujours plus élevé du développement des forces productives, et avec la perspective d’un effondrement toujours plus grand du capital. Ι1 est donc clair que plus le capital est développé plus il apparait lui-même comme une entrave à la production, et donc aussi à la consommation, abstraction faite de toutes les contradictions qui le font apparaître comme entrave fâcheuse de la distribution et de la circulation.( Tout le système du crédit ainsi que les excès du commerce et la sur spéculation qui en découlent, proviennent de la nécessité d’élargir et de surmonter les barrières de la circulation et de l’échange…) »(Fondements. t,Ι,p. 373-374.)
« Réduire ainsi les déficits ne peut que nous plonger dans la récession »
Économiste à l’OFCE (l’Observatoire Français des Conjonctures économiques qui est le centre de recherche en économie de Sciences Po), Henri Sterdyniak revient pour le JDD sur les annonces faites par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lors de leur réunion de mardi. Membre des « économistes atterrés », un collectif opposé aux réponses actuelles à la crise, Henri Sterdyniak avance ses propositions et met en garde contre un plan d’austérité.
http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Pour-Henri-Sterdyniak-les-mesures-annoncees-par-Sarkozy-et-Merkel-sont-largement-insuffisantes.-374617/?from=headlines
heu pour rejoindre qui ? des partis extremes qui pronent des solutions extremes qui comme exprime dans l’article sont aussi inefficaces ? des syndicats qui le sont tout autant ? apres tout n’est ce pas justement l’atomisation qui cree les conditions d’une participation ou plutot d’une non participation ? que ce soit les revolutions arabes, ou les mouvements européens, l’organisation est venue ensuite pas d’abord …
Le problème de ces questions économiques, c’est que personne n’y comprend rien (et moi le premier, pourtant j’ai un niveau d’éducation plutôt élevé et je fais des efforts).
Effectivement, je suis volontier prêt à vous croire quant aux méfaits du système financier. Après tout, c’est facile d’en vouloir aux riches ! Mais je suis sûr que je pourrais trouver quelqu’un d’autre qui saurait tenir un discours cohérent pour me convaincre du contraire.
Pas facile d’avoir un avis tranché et raisonné sur un sujet si complexe…
Mais non c’est pas complexe, pas du tout. Le pognon, c’est jamais complexe. Vous verrez. Quand votre assureur-vie vous dira que « décidemment ça va pas être possible de débouclet votre contrat là tout d’suite », vous comprendrez très vite, très tard aussi.
@ à Vigneron et à Julien Alexandre
Tout à fait vendangeur l’action proposée relève de l’utopie,
1/ l’individualisme règne avec après moi le déluge et il ne suffit pas d’être heureux il faut encore que les autres ne le soient pas
2/ si tout un chacun décide de déboucler son assurance vie, les premiers seront servis mais les autres combien on va leur rendre si tout le monde se met à vendre en même temps, là c’est du Madoff pur et simple
3/ et dans les rendement monsieur Julien Alexandre il faut considérer les taux d’appels qui ne durent pas mais qui sont là pour attraper le pigeon mais aussi le fait que l’assurance vie contenait de vieilles obligations à haut rendement des années antérieures qui sont toutes ou presque à maturité maintenant qui permettaient ces rendements, c’est fini maintenant c’est même l’inverse qui se produit, les assureurs vies sont chargés en obligations à rendement minable des années fastes pour l’état et si les taux montent on prend le chemin inverse, c’est à dire que ceux qui vont sortir avant le terme vont obliger les assureurs à puiser dans leurs réserves parce que le nominal de l’obligation a baissé et avec la génération des années baby boom qui prend sa retraite les sorties ne sont pas à négliger loin de là. Les assureurs ne sont pas mieux lotis que les banques. Solvabilité II c’est comme Bâle III
Mais comme toujours les gens croient les choses immuables, les belles années de l’assurance vie appartiennent au passé.
Donc ce n’est pas l’Action qu’il faut, vous arrivez en retard pour la bataille, elle se joue ailleurs
Vous savez, moi, les rendements…
@ Liervol :
Négatif.
« Solvabilité II c’est comme Bâle III » : rien à voir.
C’est une réglementation européenne et elle s’appliquera dès début 2012.
Sur le madoff, complètement d’accord sur le fait que c’en soit un.
Mais si je suis votre raisonnement, il faudrait … rester pour éviter le madoff en question !!
Délirant.
Au contraire: il faut mettre face au mur les assureurs, qui assurent que leurs fonds propres servent justement à assurer le capital des assurés (mais rien ne garantit, hein, les rendements, on est d’accord, …). Et surtout l’Etat.
Il faut déboucler.
Par intérêt individuel.
Ou collectif.
Ou les deux.
Solvabilité II (Solvency II en anglais) est une réforme réglementaire européenne du monde de l’assurance. Dans la lignée de Bâle II, son objectif est de mieux adapter les fonds propres exigés des compagnies d’assurances et de réassurance avec les risques que celles-ci encourent dans leur activité. http://fr.wikipedia.org/wiki/Solvabilit%C3%A9_II
Et l’actionnariat salarié, vous n’en parlez pas : c’est pourtant – sauf pour les salaires élevés – la plus grande arnaque qui soit !
même si actionnaires – monnaie de singe, participent à la pression sur eux-même pour les dividendes …et les licenciements boursiers !
j’ai ouï dire que d’aucun, salariés ayant une place au conseil d’administration de multinationales, avaient protesté énergiquement [ ce n’était pas Mme Chichi ! ] contre les dividendes exorbitants demandés par les gros actionnaires internationaux, et en faveur d’investissements pour le futur, et pour R&D =) échec et mat ! le salarié au conseil d’administration aussi, c’est une feinte ! car il est impuissant, dans l’état actuel des choses…
Le bras armé du neolib sans frein ( et trés neocolonialiste, en plus vicieux encore), c’est bien la multinationale …
Qu’est-il prévu, sur ce blog, pour mettre du contre-pouvoir là-dedans ? en quoi une des propositions de Paul Jorion, serait-elle efficace sur ce point précis ?
Effectivement quand on voit les gens dans la rue, ils ne comprennent rien de rien. Mais nul n’est tenu de comprendre ! Soit dit en passant, l’économie ressemble à la religion, seul le premier pas importe, c’est tout voir d’un coup ou ne rien voir jamais ! J’ai dit 500 fois ici, vous comprenez tout, simplement en vous demandant d’où vient la valeur de l’argent !
Il n’y a rien de complexe en économie, arrêtez avec ça rengaine, la physique atomique est complexe, et les nombres complexes le sont également. Les mathématiques, les sciences dures sont complexes, dans l’économie en revanche, il n’y a que des additions ! Et des paraboles lorsque ça approche de la catastrophe !
En vouloir aux riches, quelle idée…
On peut simplement reprocher au dirigeants d’avoir sabordé ce monde, mon cher, et il n’y en a pas de rechange !
C’est ce que je dis toujours aux enfants :
Regardez bien, des civilisations comme celle là, il n’y en aura pas deux.
http://www.treehugger.com/yacht-island-treehugger.jpg
Et Saint-Just et Robespierre , qu’en penseraient-ils de tout ce système ? Je pense que je serais d’accord avec leurs solutions .
moi aussi
Ben vous voyez, vous aussi vous êtes jacobin ! 🙂
Pour les actions de non participation conditionnelle aux élections et de retrait des AV, je n’imagine pas que ces mesures puissent être considérées comme des actes de première ligne par un nombre significatif de citoyens.
L’importance de ces mesures échappe à un grand nombre de gens qui sont abreuvées d’informations qui ne leur permettent pas de réaliser les liens nécessaires pour piger.
@ baillergeau :
« un grand nombre de gens qui sont abreuvées d’informations qui ne leur permettent pas de réaliser les liens nécessaires pour piger » : c’est le but de ce blog.
Et de cet article, ma foi, aussi …
En 2003, un conseiller de la Caisse d’Epargne m’avait encouragée à prendre une AV, ce que j’avais fait. C’est la lecture de ce blog depuis deux ans à peu près qui m’a décidé à le racheter en ce début d’année 2011 et je peux vous assurer que le conseiller en face de moi rechignait fortement face à ma demande. Son attitude m’a confirmé, s’il était nécessaire, qu’il y avait quelque chose de « pourri » là dessous.
Ce qui fait peur au système dans lequel nous sommes, c’est aussi la baisse de la consommation. C’est une possibilité, consommons beaucoup moins et juste l’indispensable et attendons les réactions ??? Ce n’est pas violent, c’est à la portée de tout un chacun et c’est plutôt positif en termes environnementaux. Réduisons par exemple notre facture « mobile » au strict minimum. Partageons tout ce qu’il est possible de partager ou d’échanger. Investissons dans notre santé pour consommer globalement moins de produits pharmaceutiques, enfin il y a bien des moyens de mettre des grains de sable dans les rouages…C’est aussi une « non participation » ou moindre participation à un système pervers.
@ Vivanco :
C’est une possibilité, dérivée très clairement de la décroissance, … pour ceux qui le peuvent.
Une parti minoritaire mais croissante est déjà ‘aux taquets’, concernant la réduction non volontaire de la consommation. Je crains par ailleurs que ce type de mouvement soit tellement lent qu’il en deviendra inopérant. Nonobstant le fait qu’il faudrait ‘achement réduire la consommation pour tous, pour réduire du même coup les inégalités quant à la répartition des richesses (question que ne pose pas la décroissance).
Ce qui ferait du bien à tout le monde c’est d’arreter de regarder la télé définitivement pendant une longue période.Là, je pense que le système commencerait à s’inquiéter car il perdrait tout moyen d’endoctrinement dont il a besoint.,car c’est quand même via la télévision qu’une grande partie de la population continue à croire que tout va bien, que nos dirigeants sont formidables et que tout finira par rentrer dans l’ordre.
D’ailleurs je suis pret à parier que si l’on coupait toutes les transmissions télévisuelles demain (sports,jeux idiots et j’en passe),les gens seraient tous dans la rue pour protester.
Bref c’est pas gagner.
ça fait partie de la moindre consommation et la télévision est réellement une perte de temps malgré parfois sur certaines chaînes de bons documentaires. Il faudrait encourager la fréquentation des bibliothèques pour que le public s’informe davantage et diminuer la fréquentation des centres commerciaux comme passe temps le week-end, beaucoup de pistes, mais bien sûr des mouvements assez lents à mettre en place.
Je n’ai plus de TV depuis quelques années mais j’ai …l’internet.
Un passage de la passivité à l’interactivité.
Sujet à méditer cette nouvelle interactivité utilisée pour le pire et le meilleur.
L’interactivité en soi, nouvelle pratique du citoyen-consommateur.
Limite, déterminer la nouvelle frontière entre le réel et le virtuel:
virtuellement j’échange des idées,j’ai un discours virtuel, je pourrais avoir des » des amis virtuels », quelles en sont les conséquences dans ma vie réelle privée et sociale.
Certains ont une vie sociale intense virtuelle et plus de vie sociale gratifiante dans leur quotidien ( voir par exemple certains probèmes de couples ).
On peut faire la révolution/évolution sur le net mais quel en est l’impact dans la réalité ? L’émergence de l’extrême droite qui récolte le fruit blet des frustations individuelles.
Comment la juxtaposition du virtuel et du réel se concrétisent-ils dans la vie réelle des gens?
Le virtuel est-il transformé en vécu cohérent ?
Faut-il mener des actions exclusivement virtuelles comme les hackers ?
Je n’ai pas les réponses, je vis l’expérience.
En lisant le début je m’attendais à voir des propositions comme « tout le monde démissionne de son emploi » ou « boycotte des grandes chaines de distributions »…
…et puis non: voter blanc et ne pas avoir d’assurance vie.
Le pouvoir tremble.
tout a fait d’accord, les idees de Zebu sont bonnes mais ne tranformeront pas la societe . Les dangers actuels ne sont pas economiques mais sociaux : des emeutes suivies de l’appel aux armees pour faire regner l’ordre et rester au pouvoir sont l’enjeu actuel, regarder les provocations de Cameron : aucune idee ni solution pour sortir de la crise mais un discours reactionnaire pour rassurer les peureux etr justifier de bafouer la democratie et pour lui garder son siege et ses privileges !
La situation est grave et explosive
« mais ne tranformeront pas la societe » : ce n’était pas le but premier.
« Les dangers actuels ne sont pas economiques mais sociaux » : et moi qui croyait que c’était l’inverse …
J’ai tendance à penser la même chose…
C’est l’écœurement.
Ce dernier sommet Merkel-Sarko était de trop, tellement inutile que on n’a même plus envie d’en rire.
C’est vrai.
J’aurais pu dire tout autre chose.
Comme ‘pendons les haut et court’ ou un truc qui plait bien, du genre ‘arrêtons de consommer demain’ (d’ailleurs, qu’est-ce que vous avez contre les chaines de distribution, et pas contre les industrie d’armement, l’agro-alimentaire, etc etc etc ?).
Mais bon, c’est sûr qu’avec ‘tout le monde il démissionne demain’, on n’est pas prêt de finir de rigoler à WS …
»Tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir » c’est une mélodie bien connue qui s’applique à tous sur ce blog. Personne ne veut vraiment laisser le système actuel.
Vous êtes tous comme le trapéziste débutant qui se balance et qui doit changer de trapèze pour s’exécuter mais qui ne peut se décider sachant qu’entre les deux appareil il y a un moment de vide, la peur vous tenaille mais faudra bien un jour faire le saut car faute d’élan se sera une chute pas mal plus dommageable que de changer de trapèze et accéder à un véritable nouveau palier, entendons ici paradigme.
N’oublions pas que ce qui nous menace véritablement dans la dynamique économique actuelle c’est la diminution des ressources, nous conduisant vers des discontinuités irrémédiables et son corollaire qu’est la dégradation du milieu de vie,air et eau, par la pollution et les changements climatiques .
Nous devons fonctionner à l’inverse de maintenant, stabiliser dans le temps notre prélèvement de ressources par une économie basé sur l’efficience, ce qui veut dire décuplé la durée de vie de chaque objet de consommation courante, implanté http://le-revenu-de-base.blogspot.com/, passer du mode »création d’emploi » à celui de » moins travailler » reprendre le contrôle de notre patrimoine (Lordon), ainsi de suite.
Changer de paradigmes c’est cela.
Cependant comme nous nous dirigeons vers des discontinuités de ressources, ce qui affecteras sérieusement notre qualité de vie, ces changements de paradigmes doivent se faire maintenant pendant que les ressources sont encore disponibles, sans ressources se sera difficile de les stabilisés ce sera alors la chute appréhendé.
Il y a ici une fenêtre, une opportunité, qu’il faut saisir, si elle se referme il n’y aura pas de retour en arrière possible l’équilibre se referas après le chaos, nous sommes sensé être intelligent reste à le prouver.
Pouvons nous discuter de ces nouveaux paradigmes, efficience, revenu de base, etc où si vous demeurez toujours collé à votre seul et premier trapèze?
« Pouvons nous discuter de ces nouveaux paradigmes, efficience, revenu de base, etc »
Oui da mais comme la discussion portait sur autre chose, j’aurais souhaité plutôt savoir ce que vous en pensiez …
il y a plus simple refuser de consommer chute de la TVA refuser d’être payés plus que le stricte nécessaire plus d’impôt = fin de l’état et du système
mais bon là je rêve.
Ben j’en tombe sur le cul …
Vous qui disiez que j’étais naïf …
C’est ‘simple’ : pour ceux qui ont les moyens (et plus que), refusons de consommer.
Pour les autres ?
Ben, ils se démerdent.
Quand on réduit ses besoins on peut démissionner au moins partiellement de son job. C’est perso ce que j’ai fait, je m’en porte plutôt bien, je consomme la moitié et j’ai plus de temps pour moi, quel gain en qualité de vie !
Idem pour moi mais je doute que la plupart des gens se contente comme moi d’objets de récupération et d’acheter uniquement des produits à 50% en DLV courte,
Je ne me contente pas d’en parler, je le fais tous les jours, je préfère apprendre que consommer
Ce qu’il faut comprendre: c’est que nous sommes dans une situation de surconsommation, de consommation au delà de nos besoins.
S’accroche à cette situation toute les déviations du système actuel, individualisme par accumulation de bien toujours à renouveler, la spéculation qui elle s’alimente directement de la circulation du volume des ressources, le système bancaire applaudit car il finance le tout etc etc.
Cesser de consommer, impossible, nous devons toutefois ,de façon intelligente, passer à une consommation qui tiens compte de la capacité des écosystèmes à renouveler les ressources.
Je vous rappel que le premier problème que nous avons à faire face c’est la discontinuité imminente des ressources et son corollaire, alors que de discuter de la façon de relancer le système est une perte total de temps et qui plus est une accélération vers les discontinuités, alors à quoi bon ?
Cependant il faut partir d’où nous somme c.à.d. de la surconsommation à une consommation modeste, efficace, comblant nos besoins de base de façon optimal et cela ne peut se faire que par la durée de vie prolongée des objets, l’ efficience. Du coup la spéculation n’a plus de prise sur la circulation des ressources parce qu’à terme la demande diminuera beaucoup ainsi de suite pour les banques.
Nous n’avons de plus rien à inventer pour ce faire, les techniques de réalisation sont existantes nous avons seulement qu’à les utiliser.
Ce dont nous devons par contre vraiment discuter c’est la façon de mettre en œuvre ce chantier dans les meilleurs délais possible car comme je le dis la fenêtre d’opportunité est là et elle se refermera d’ici peu compte tenu de la vitesse de destruction du système actuel.
Laisser de coté votre petite sécurité actuelle, bien éphémère, et bâtissons.
Il n’ y a pas de vraie opposition au système et ceux qui sont censés être dans l’opposition font assaut de conformisme pour se faire bien voir des possédants: les partis de gauche, écolos compris. Le paradoxe, la ruse de l’Histoire est que l’opposition au système, c’est le FN de Marine Le Pen. Quelques autres comme Arnaud Montebourg ou Jean Luc Mélenchon finiront tôt ou tard par se rallier. L’autre paradoxe est que le débat public est gagné par les opposants au système mais ils sont trop dispersés sur l’échiquier politique pour se rassembler et fédérer parce qu’il manque un fédérateur.
Je ne suis pas d’accord. Le FN fait partie intégrale du système bien qu’il s’en défende. L’histoire du parti a d’ailleurs montré que les politiques au plus haut sommet de l’Etat s’en sont servi (Mitterrand en 1986, Chirac en 2002, Sarkozy en 2007 et ce n’est pas fini).
… et j’ajouterai : qu’est-ce qui vous permet de dire, Cording que « quelques autres comme Arnaud Montebourg ou Jean Luc Mélenchon finiront tôt ou tard par se rallier » ?
Pour Montebourg, je vous suis volontiers : il détonne dans le conformiste – pour ne pas dire aligné – parti socialiste, mais il déjà prêt à rentrer dans le rang, sinon il aurait quitté le PS depuis longtemps ; mais pour Mélenchon, il ne se ralliera pas. Lisez-le, écoutez-le. Il n’a rien à perdre. Et rien à gagner à se rallier. Par contre il pose la bonne question : si le Front de Gauche devance le PS au premier tour – et que personne ne rie, souvenons-nous du TCE en 2005 et du “oui” assuré… – , le PS appellera-t-il à voter pour le Front de Gauche au second tour ? En Allemagne, le SPD, gagnant des élections, mais non majoritaire à lui seul, à préféré s’allier avec la droite plutôt que négocier avec Die Linke. C’est tout dire…
@ Alexandria
18 août 2011 à 00:14
Vous avez écrit : « … et j’ajouterai : qu’est-ce qui vous permet de dire, Cording que « quelques autres comme Arnaud Montebourg ou Jean Luc Mélenchon finiront tôt ou tard par se rallier » ?
Pour Montebourg, je vous suis volontiers : il détonne dans le conformiste – pour ne pas dire aligné – parti socialiste, mais il déjà prêt à rentrer dans le rang, sinon il aurait quitté le PS depuis longtemps ; mais pour Mélenchon, il ne se ralliera pas. Lisez-le, écoutez-le. Il n’a rien à perdre. Et rien à gagner à se rallier. Par contre il pose la bonne question : si le Front de Gauche devance le PS au premier tour – et que personne ne rie, souvenons-nous du TCE en 2005 et du “oui” assuré… – , le PS appellera-t-il à voter pour le Front de Gauche au second tour ? En Allemagne, le SPD, gagnant des élections, mais non majoritaire à lui seul, à préféré s’allier avec la droite plutôt que négocier avec Die Linke. C’est tout dire… »
Exact, Mélenchon ne se ralliera pas. Le PCF l’a d’ailleurs choisi comme candidat pour 2012, dans la formation du « Front de Gauche » (FG).
Quant au SPD allemand (socialdémocratie), il faut distinguer les régions (Laender, ou Etats de la Confédération allemande). Il y a aussi des Laender où le SPD s’est allié à Die Linke (trad. « La Gauche ») pour gouverner, là où le score de Die Linke était élevé.
Rien n’est joué. Il n’est pas exclu que nombre députés PS s’allient au FG si le score de ce dernier est élevé. Pour le changement, il faudra le soutien de la rue, contre la finance qui ne se laissera pas faire et contre l’alliance UMP-FN.
Quant aux individualistes qui voudront aller dormir en forêt : bonne nuit.
Dans le cadre de ce système, c’est effectivement bien le FN qui apparaît comme le plus en opposition à celui-ci, à cause de sa proposition de sortir de la monnaie unique.
Sauf qu’en vérité, le FN n’est qu’un autre visage du même capitalisme, plus connu celui-là, ‘nationalisé’ devrait-on dire …
Cf. le programme libéral-libéral.
Aucune couleur n’est nécessaire et l’action ne peut être qu’individuelle, une condition de la sagesse des foules.
bon, et bien je suis dans la ligne de zébu du début jusqu’à la fin.
Même à titre personnel (quoique mon choix de ne pas « m’assurvivre » tenait plus à mon manque de confiance dans ce produit qu’à de grandes idées citoyennes, mais bon ….
Pour le reste, si le système du bancor était accepté aujourd’hui, jour « j », comment seraient dotés les pays occidentaux par rapport aux émergés ?
« tenait plus à mon manque de confiance dans ce produit qu’à de grandes idées citoyennes » : comme quoi, il faut avoir confiance en soit … 😉
Sur le Bancor, la ‘dotation’ serait liée aux différentiels de balances commerciales (en valeur absolue).
Notre force de travail doit servir à autre chose qu’a enrichir des banquiers véreux, des fabricant d’arme sans scrupule, des guerres inutiles dont personne ne veux ni des politiciens dont nous admettons, tous, qu’ils vivent en parasite de notre société !
Boarf….
bonne idée 🙂 la non participation et elle est meme excellente cette idée 🙂 !!!!
dans une tribu si plus personne n’ecoute un chef , il restera plus chef tres longtemps ^^ alors il reagit en tapant les plus faibles que au moins une minorité l’ecoute et la situation s’arrangera pour lui petit a petit ^^
atention a la reaction du systeme quand il perd sa leadship !!! au moins au debut ,puis ca ira il s’ecroulera de lui memetres rapidement ^^
imaginez une absention de 97 % (naturellement ils truqueront ds les medias a 70 % et ils resteront au pouvoir !!!! )
donc la non action est t’elle utile quand ils ont les medias de leurs coté………….
on est plus au XXeme siecle désolé
ca marchera pas …………. a moins que……………..
esseyons toujours 🙂
Zébu,
Impressionnant. Je ne pensais pas voir des propositions (qui me semblent) réalistes, résumées aussi simplement et clairement. je ne pensais pas qu’un programme de remplacement des relations actuelles est aussi avancé.
Les idées sont là. Elles sont énoncées et tiennent la route. Elles pourraient même résister aux think tanks libéraux. Ces derniers ont laissé se développer une alternative à leur monde.
Naturellement, ces idées vont subir des cahots, des difficultés. Elles ont des faiblesses. Elles seront critiquées et parfois à juste titre. Mais, crénom !, elles sont là. Elles écrasent celles du libéralisme actuel (par exemple http://blog.turgot.org/index.php?post/Simonnot-panique). Ces gens sont en plein désarroi. Ils se battront contre ces idées par tous les moyens.
Mais elles existent. Elles tiennent la route. Elles triompheront.
Bravo zébu !
Zébu,
Encore une chose, j’ignore ce qui va se passer. Mais j’aimerais quand même avoir votre permission de reprendre vos idées et de les diffuser.
Feu !!
(je sais pas pourquoi je dis ça, c’est complètement décrédibilisant pour quelqu’un qui propose une action pacifique, non ?)
🙂
Le feu couve sous les cendres…..Et quitte à me répéter, syndiquée, militante de la « FASE », (fédération pour une alternative sociale et écologique) née dans la suite des collectifs unitaires anti-libéraux , nous oeuvrons pour une nouvelle démocratie avec bien sûr l’ARTICULATION SOCIALE et ECOLOGIQUE. Ce qui nous distingue, c’est que nous ne sommes pas un parti politique…..Si bien sûr le constat dressé par zébu sur les pannes des différents mouvements est juste, comme je dis souvent « il est trop tôt pour espérer mais trop tard pour désespérer »..Nous DEVONS franchir le rubicon de la peur que tout changement radical provoque..
Ceci suppose un engagement fort culturel, humain et réfléchi. Même si la passion du combat mené entres autres ici sur ce blog mais dans plein de lieux, usines, hôpitaux, écoles est nécessaire pour vaincre l’obscurantisme qui menace …Gardons nos manches relevées et nos sens aux aguets. Ils nous pourrissent la vie, pourrissons la leur!!!On est pas au bout du chemin mais gardons la lampe allumée. Bien à vous. France Furby
L’un n’empêche pas l’autre. Et vice-versa.
Salutations.
J’aime bien AV pour assur-vie, même si j’ai aussi un faible pour l’explicite Ass-Vie, « in your Ass your Life ! »…
Faut dire que pour un vigneron, l’AV ça veut dire quelque chose de très précis, plus exactement c’est un indice précieux. C’est l’acronyme de l’Acidité Volatile. Et quand ce taux d’AV – calculé le plus souvent en décigrammes d’équivalent H2SO4, acide sulfurique par litre – grimpe dans un vin, c’est que l’acide acétique fait de même sous l’action des bactéries du même nom. Bref que ça vire au vinaigre. Et la marge est très faible entre un vin sain et un vin imbuvable. Une attaque acétique en été ? on prend deux « pions », 0,20 gramme en quelques jours, facile, et un vin rouge sain apres vinif, malo et élevage est entre 0,30 et o,60 g d’AV. A 0,65 g le vin perd son Appellation, à 0,90 g il part à la chaudière ou chez « Tête Noire » comme on disait à Bordeaux… « Usages industriels » plus élégamment, vinaigrerie quoi. Le Haut-Brion à 100 € la bouteille, ben il vaut plus que 10 € l’hecto, et bien payé encore, les 133 bouteilles quoi.
Glups qu’il fait le maître de chai… Gasp le régisseur. Et Aargh le proprio.
L’Assur-Vie, j’la vois « buvable » à 500 milliards €, à 1 000 milliards c’est la chaudière, à 1 500 c’est du vinaigre premier prix (chez Lidl, pas au concours des balsamiques de Modène…). On est à 1 500 et ça doit pas sentir la violette de Parme dans le chai.
« Le Haut-Brion à 100 € la bouteille » ? T’as perdu des zéros…
T’es de Mars, Vénus ou quoi ? J’te parle pas d’une bouteille rare achetée aux enchères par des connards chez Sotheby’s. Ni d’un 59 payé à prix d’or, plus connement encore, à la Tour d’Argent. J’te parle de tarifs HT normaux payés par les négociants en primeur patate.
Et 500 000 €/Ha de CA, j’peux te dire que ça le fait bien assez mon gars, bien bien bien bien (…) assez… Le Bordeaux c’est cent fois moins vrac négoce ou coop, le Médoc ou le Graves 50 fois moins, le St É 30 fois…
http://www.passionvin.net/vin-chateau-haut-brion.php
Même à 500 milliards, ils ‘boisent’ le truc en fûts de chêne façon sordide parce que ça pue, dès lors où le rendement est fondé sur les taux d’intérêt d’obligations qui se doivent de pourrir pour fournir le jus.
‘Pourriture noble’, qu’y vont nous sortir, les frangins …
Zebu, ça vous semble possible que les gens qui ont une AV a 4.5% vont retirer leur avoir pour le mettre sur un compte a 0%? Si oui ça voudrait dire qu’ils auraient compris les rouages du système comme vous le comprenez et dans ce cas la révolution serait faite… Je crois que vous faite du Cantonaisme sans le savoir 😉
Le raisonnement pour le faire comprendre aux gens est très simple : l’argent, ça ne travaille pas ! Que celui qui a déjà vu un billet de banque retourner un champ ou usiner une pièce en métal lève la main !
Seul le travail crée de la richesse. Donc si vous gagnez de l’argent sous le prétexte que votre argent « travaille », c’est qu’in fine vous exploitez le travail des autres. Les 4,5 %, c’est du temps (pas le vôtre, celui des autres), de la sueur (pas la vôtre, celle des autres) et du soleil (bon, ok, ça c’est à tout le monde). Et comme il est techniquement impossible que tout le monde exploite tout le monde… CQFD
« A moins donc de créer des masses de schizophrènes, toute action aura à cœur d »intégrer cette réalité, pour la transcender. Mais comment dépasser un système où toute action d’opposition pourrait conduire à une ‘mutilation’ (‘auto-mutilation’, en fait) personnelle et collective ? »
Réponse : « en se mutilant! » (mais en ayant compris qu’il faut se mutiler, c’est sans doute là « l’avancée théorique »)
CQFD.
Allons Julien, vas expliquer cela à quelqu’un qui a trimé toute sa vie et a mis ses économies dans l’AV parce que toutes les banques en faisaient la promo.
Il ne faut pas voir dans tout un chacun une volonté d’exploiter, mais plutôt un esprit bas de laine.
On ne va tout de même pas leur reprocher d’avoir mis trois sous de côté pour leurs vieux jours :
surtout qu’ils risquent d’en avoir besoin par les temps qui courent.
Tu m’as mal compris Edith, il ne s’agit pas de le leur reprocher mais de leur en faire prendre conscience. Après, chacun agit en connaissance de cause, mais on ne peut plus jouer les innocents ou les vierges effarouchées !
Pas d’accord dans l’absolu. L’argent ne crée pas de richesse si il y a une ou des contraintes qui bloquent la croissance (limite des ressources, baisse des salaires, désorganisation sociétale liée au parasitage de la finance…) ce qui est de plus en plus le cas je vous l’accorde.
Sinon, l’argent investi ou placé pouvait créer de la richesse sans exploiter le travail des autres en « sélectionnant » par exemple l’activité la mieux à même d’être mécanisée. Il pouvait donc et « créer de la richesse » et « libérer du temps de travail » des autres… Notez que j’utilise l’imparfait !
Nicolas, pour « mécaniser » une activité et espérer des gains de productivité, il faut faire travailler les gens qui fabriquent les machines qui remplaceront les travailleurs, donc le gain de productivité est aussi le fruit du travail.
Ouais Bill. Et un p’tit 4,5 % des familles, ben c’est grosso-merdo la rentabilité annuelle moyenne du capital depuis le début de l’ère capitaliste. Et à ce rythme là, ben les 20 000, 50 000, 100 000 € du p’tit électeur sarkomien, post-mitterrandien, jeanMarinoïdien ou mélangeonniste, ils font la culbute, 20 000, 50 000, 100 000 petits zeuros de plus, en juste seize ans, 60 000, 150 000, 300 000 en 32 ans… Ah c’qu’on est bien dans les bras de Morphée à c’compte là, avec ces petits moutons là sautillant et se multipliant, avec ces rêves là…
« Le droit à la richesse » qu’il dénonçait papy Rocard, « ouais j’y ai droit », « le droit à » bordel…
Té une p’tite citation du vieux aussi que j’ai retrouvée :
« Ce qui me paraît insupportable c’est l’espèce de joie de vivre, assez imbécile, avec laquelle la France se laisse transporter vers la guerre civile. »
Y causait comme ça au printemps le Michou, à propos de la Marine Trinitaine, celle « qui croque et qu’est bonne », qu’est blonde et pur beurre et qui fond sous la langue, mais j’crois qu’il aurait volontiers généralisé…
Pas vrai Bézu ?
Comment va Monica, Bill ?
@ Moi :
Il est tant vrai qu’il vaut bien mieux être mutilé par autrui … mais après que d’avoir bien mutilé autrui auparavant, avec des rendements dont on connaît l’origine.
Belle philosophie que la tienne.
Bien sur, vous pourrez peut-être le faire comprendre a vos copains, mais c’est pas sur du tout qu’ils vont retirer leur argent des AV, il y en aura toujours un qui dira que les autres en profitent donc pourquoi pas lui – Raisonnement individualiste usuel dans la société dans laquelle nous sommes -. En fait la proposition de Cantona, si elle avait été suivie, eut été bien plus radicale, même si la votre a le mérite d’expliquer le rapport argent-travail. A mon sens, il ne peut y avoir de changement radical que si le plus grand nombre n’a plus rien a perdre. Par exemple, la seule reforme des retraites qui pourrait avoir de l’effet serait… l’abolition des retraites… Ce vers quoi le système amènera mais les gens n’en ont pas conscience encore.
@ Vigneron :
C’est vrai, elle fond sous la langue ?
Hostie de ciboire !!
@zébu: j’ai rien compris de ce que tu penses être ma position, par contre j’ai bien compris que pour « dépasser un système où toute action d’opposition pourrait conduire à une ‘mutilation’ », rien de tel que de s’opposer en se « mutilant ». ça c’est du « transcendage » de problème. Thèse-antithèse et… thèse. Bravo Hegel.
Je sais pas moi, je m’attendais à un truc où on disait en synthèse « allez, on oublie les mutilations ». Mais non, on y tient à sa culpabilisation de la majorité de la population. C’est eux, les coupables, pas les riches hein… Les riches ils sont sympas et intelligent, eux. Ils comprennent la situation, eux. Ils veulent bien même se faire taxer un peu plus et y’en a même plein qui lisent Paul Jorion en hochant de la tête, c’est dire comme ils sont sympas.
Ah, c’est sûr, le « tous coupables », ça évite la guerre civile, c’est consensuel. Peace and love, man.
« « Le droit à la richesse » qu’il dénonçait papy Rocard »
Celle-là, elle est collector. Y’a pas à dire, avec la pensée puritaine (et l’hypocrisie que cela comporte) rocardienne, on est sauvés.
@ Moi :
C’est vrai.
Oublions tout ça, mes frères.
Coupons, coupons les têtes des riches.
Et le système changera.
Que je te dis (crois Moi).
@atanguy
Je crois que vous avez pas bien saisi le hic du truc. Le petit malin « non coopératif », qui veut s’la jouer perso et qui se dit « les autres y font c’qui veulent, moi j’y ai droit aussi ! macach ! j’touche pas à mon cash en AV », si peu qu’il y en ait 10 % qui débouclent avec, comme ça commence à v’nir, plus personne pour cracher au bassinet en face – fournir le matos coté collecte – ben c’est lui qui l’aura dans l’os et bien profond…
Un « AV-Run » que ça s’appellerait le bazar. 1 500 Milliards en fumée en moins d’deux, mastodontes de la bancassurance, et même la CDC (avec CNP Assurances, number one français en assurances des personnes, leader de l’AV avec 17 % de la collecte et capitalisation totale en fRance…), à la trappe, le reste avec évidemment.
Je suis d’accord pour les Av et autre . Une nuance cependant , ce n’est pas général .
Lorsque ma cassette de précieux gagne 30% , je ne prend pas ces 30% à des pauvres qui
travaillent , mais aux riches qui spéculent . Ceci pour sauver mon honneur , vilement décrié .
@ Vigneron :
Ah mais j’avais oublié le zinzin de l’Etat, la CDC (via la CNP) …
Ce qui fait qu’effectivement, l’occasion est encore plus belle de mettre la pression sur l’Etat et donc le politique.
Donc l’AV est finalement bien la bonne ‘cible’.
Merci pour la souvenance.
Zébu (du jus de traille)
Pourquoi crois-tu que nous assistions à une campagne publicitaire « je VEUX payer plus d’impôts »…???
EUX ont les chiffres. Et savent que la situation devient « délicate ».
Bonne idée de recrues, tiens, les milliardaires.
Tu leur mets une grappe entre les fesses, tu ressors 3 hectolitres.
Magique, l’effet levier.
C’est eux qui l’ont inventé.
@ atanguy :
je pense que les gens sont moins cons qu’ils en ont l’air.
Regardez ça pour voir : – 13% de collecte pour les AV en euros, + 14% de prestations versées, 7 mois d’affilés de décollecte …
On dirait qu’ils y ont déjà pensé mais pas sous l’angle citoyen. Je propose donc juste de les informer qu’ils peuvent aussi, en sus d’effectuer un retrait stratégique à intérêt bien compris, réaliser une belle opération ‘civique’.
🙂
Question à Zébu et à Julien Alexandre (voir également mon post plus bas).
Admettons qu’un grand nombre de gens comprennent le principe et la raison de sortir des pernicieuses Assurances-Vie, qu’est-ce qui empêchera l’État de réorienter sa fiscalité vers les Livrets A, etc. pour en profiter autant ? A ma connaissance, l’État ne s’est jamais beaucoup gêné pour faire évoluer la législation quand cela l’arrange. Et là, ça l’arrangera franchement, non ?
D’autre part, on a vu par le passé des Caisses d’Épargne salement mouillées dans des sauces spéculatives malodorantes, non ? Vont-elles rester impassibles devant un tel afflux ?
Parade très simple Thom Bilabong, comme je l’ai expliqué à Contempteur : vous mettre votre argent sur un compte à vue, ils ne sont pas fiscalisés (ce serait difficile de les fiscaliser, puisqu’il s’agit essentiellement de revenus du travail qui sont déjà lourdement fiscalisés).
Ouaip, la différence entre le blog de l’ours tropical et ici, c’est que là-bas le message est: « Vite, vite, devenez liquides avant la chute finale. » et ici on ajoute « … Et repentez-vous! ».
@ Moi
Il y a une ou deux autres « petites » différences avec l’ours tropical : Hayek n’est pas ici considéré comme un grand penseur, et nous ne faisons pas nôtre le précepte « tout pour ma gueule, les autres peuvent crever ».
@ Julien :
Alors que sur le blog de Moi, c’est « Tous égaux ! » (à l’impératif) et on y ajoute : « Et chacun pour soit ! » (tendance dure de l’Armée de Libération des Intérêts du Capital, l’ALIC)
@Julien : certes, certes. J’étais d’humeur taquine.
@zébu: « « Tous égaux ! » (à l’impératif) »
C’est tout à fait juste. Et c’est forcément à l’impératif, naïf que t’es. Tu crois qu’il n’y en aura pas pour vouloir dominer les autres? Pour éviter la dictature de certains individus sur d’autres, seule vaut la dictature de la loi. « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »
« « Et chacun pour soit ! » »
Là, je ne sais pas de qui tu parles. Pour moi, le bonheur de soi passe par le bonheur de tous. Les AV j’en ai rien à cirer, je sais pas si tu comprends ça. J’espère qu’un jour proche, elles ne vaudront plus un clou et que la bourse sera fermée. C’est l’indigence intellectuelle de ta stratégie de sortie du système que je critique (« comment sortir du système? en sortant du système, pardi »).
@ Moi :
« C’est l’indigence intellectuelle de ta stratégie de sortie du système que je critique » : c’est vrai. Martin Luther King et Gandhi, j’oubliais, des épiphénomènes de l’Histoire.
Alors que Moi, pardon, question stratégie de sortie du système, je m’impose …
MDR.
@zébu: comme t’y vas, toi. Te comparer direct à Martin Luther King et Gandhi. Ta stratégie n’est pas la leur. Eux avaient les moyens de convaincre leurs ouailles et de les unir autour de la non-participation massive. Ils avaient la religion, le nationalisme, la souffrance séculaire. Des systèmes de pensée cohérents, crédibles, capables de s’opposer à un autre système de pensée, capables d’enthousiasmer les foules. Pas toi.
Tout ça tu dois encore le trouver (c’est aussi le problème des anti-capitalistes post-marxistes). Il est bien évident que si tout le monde refuse la société de consommation, celle-ci s’écroulera. La question est: comment vas-tu convaincre les gens? comment vas-tu les mobiliser et les organiser? contre quoi vas-tu les mener à la bataille? C’est l’objet de ton article. Et il n’y répond pas, sauf par une pirouette pitoyable. Et comme ennemi, tu te trouves les AV… ça situe le niveau…
‘Ma’ stratégie est identique, si ta connaissance des faits n’était pas si pitoyable.
Mianne je crois l’a très bien décrite, concernant la non-participation, dont la base était d’amener à la faillite l’empire britannique, dont une part importante de l’économie était basée sur le textile, textile importé en Inde et que Gandhi prona de boycotter. En retour, les anglais ont augmenté la taxe sur le sel, d’où le mouvement de Gandhi pour sel de la mer.
Et si de fait tu ne vois que les AV comme ‘ennemi’ c’est qu’effectivement tu ne peux comprendre que les apparences.
Normal, faut que tu défendes tes ‘intérêts’ …
PS : toujours cette méconnaissance historique faramineuse … A la base du mouvement de boycott des bus de Montgomery, il y a une et une seule personne, Rosa Parks. Et quand Gandhi commença à boycotter les produits anglais, il était aussi bien seul en Afrique du Sud … La ‘logistique’ s’est constituée ensuite.
Quant à la religion, c’est aussi assez drôle puisque Gandhi, à l’envers de l’hindouisme, pronait la fin de la caste des intouchables ainsi que l’action commune entre hindouistes et musulmans (ce qui lui fut d’ailleurs tellement reproché qu’il en mourut, assassiné par un hindouiste).
Pouahhh, l’histoire revue par Moi, c’est oui-oui au pays de la ségrégation …
@Moi
Est-ce que tu te rends compte qu’en niant l’utilité du dèbat porté par Zébu, quelles que soient les « solutions », ou les « remèdes » plutôt, que tu proposerais par ailleurs à l’effondrement démocratique consécutif à la reddition du citoyen-électeur (votant ou pas…) devant le bourgeois-votant (idem) – on se souvient tous avec émotion de ta formidable « révélation » sur l’imposture démocratique matèrialisée par l’impératif du vote secret… – tu nies de fait la validitè du débat démocratique sur une des problématiques essentielles de tout un chacun ici et maintenant, et de toi le premier, et cela dans un cadre démocratique légal tel qu’il est ici et maintenant, toujours et encore, aussi bancal soit-il pour beaucoup et aussi bon pour la dêchetterie soit-il pour toi ?
Et qu’en conséquence tu prends bel et bien acte, tu certifies même, de la validité du diagnostic politique clinique d’obscur comptable d’un des nouveaux petits amis des ultra-libs de l’institut Turgot comme Werrebrouck ? Ils en veulent plein des comme toi ces gonzes là. Ils les attendent au coin du bois, mon z’ami, en se léchant les babines et en se frottant les menottes…
Tu leur fais pas peur.
Le crash financier et économique, c’est plié, c’est pour tout de suite. Mais il est toujours temps de dire quelques vérités comme le fait Zébu, sans illusions béates, juste en proposant d’autres voies, d’autres voix, d’autres points de vue que ceux que d’aucuns ne manqueront pas d’hystériser, ou d’instrumentaliser comme notre ami Werrebrouck avec ses « clients » « d’entrepreneurs politiques », tout comme leurs pendants antinomiques pseudo-marxistes ou néo-cons à eux bien utiles. Il faut sauver ce qui peut l’étre de lucidité minimale, de décisions personelles et collectives « en toute conscience » de démocratie quoi, de « politique sans guerre parce que la guerre », mais non sans sacrifices, aussi et précisément parce que la guerre. Sauver un point d’appui pour après. Semer maintenant. Après c’est trop tard. Que ça pousse ou pas, à dieu va ! C’est semé, c’est dit, dit, Moi…
http://www.lacrisedesannees2010.com/m/article-81600334.html
La rente et l’Etat- providence
Il existe une traduction politique de la crise, traduction compréhensible à partir du paradigme de ce blog. La continuation du fordisme par d’autres moyens, était moins l’abandon du « social –clientélisme » (l’Etat- providence) que sa recomposition : le revenu est substitué par du crédit, qui devient lui-même support de produits d’épargne (titrisation généralisée), mais aussi substitué par des marchandises importées moins coûteuses (mondialisation). Recomposition lisible dans le compte des Etats. Le service de la dette, qui pouvait ne pas exister lorsque les banques centrales étaient aux ordres des ministres des finances, devient, avec l’indépendance des banques, et en mondialisation, un poste de plus en plus important, et simultanément la matière première de base de l’industrie financière et de sa clientèle, composée aussi de classes moyennes traditionnellement clientes privilégiées du « social –clientélisme ». Curieusement, il n’est pas excessif de dire qu’une partie de la rente financière payée par les Etats au titre de la dette, est d’une certaine façon redistributive comme le sont d’autres outils plus classiques de l’Etat providence. La mémoire de la répression financière sur la petite épargne – notamment les bons du Trésor achetés en direct au « bureau du Trésor »- amputée d’un taux négatif au temps des 30 glorieuses, est encore présente dans les esprits. Et cette petite épargne n’est devenue profitable qu’avec le démantèlement du couple Trésor / banque centrale. Démantèlement qui correspond avec quelques années de retard à la fin de l’inflation et au début d’une histoire grandiose : celle de la dette.
La traduction politique de la crise, simple en théorie n’est pas simple en pratique, et complexifie considérablement le fonctionnement des marchés politiques.
Simple en théorie puisqu’au fond l’enjeu serait le choix de la rente ou celui du « social- clientélisme » : les entrepreneurs politiques réputés de droite doivent sauver les banques et la rente correspondante en rapetissant l’Etat- providence, ce qui se passe à peu prés partout en Europe aujourd’hui ; et les entrepreneurs politiques réputés de gauche doivent nationaliser le système financier – à bon compte puisqu’il ne vaut que des dettes- pour maintenir l’Etat providence et supprimer le coût de la dette.
Difficile en pratique, puisque selon notre paradigme il existe toute une gamme d’électeurs qui sont à la fois consommateurs de produits d’épargne dont la matière première est la dette publique, et de services de l’Etat providence traditionnel : parce que dans la classe moyenne bénéficiaire de l’Etat providence il y a aussi des épargnants, entrepreneurs politiques de gauches et entrepreneurs politiques de droite deviennent des marchands d’eau tiède. Ceux dits de droite, ne peuvent pas ouvertement saigner l’Etat- providence, et ceux dits de gauche ne peuvent pas ouvertement procéder à « l’euthanasie des rentiers ». Avec comme produit associé à ce dilemme, l’apparition de fractures à l’intérieur des grandes entreprises politiques face à la gestion de la grande crise, et un sous produit : l’émergence grandissante de partis dits populistes. Partis populistes patrimoniaux (identités, valeurs, etc.), mais aussi –et sans doute aussi dangereux – partis populistes de séparation (contestation des unités nationales).
@vigneron: « Est-ce que tu te rends compte qu’en niant l’utilité du dèbat porté par Zébu »
Que les choses soient bien claires, je l’ai déjà dit mais je le répète parce que vous êtes durs de « comprenure ». Je ne nie pas l’utilité du débat ni même celle de la stratégie de la non-participation (si l’on admet qu’elle porte ses effets à long terme). J’ai d’abord dit que cette stratégie n’était pas la panacée universelle qui résoudrait tout toute seule et que sans action violente associée même marginalement, il ne se passera rien. Et ensuite, j’ai surtout critiqué la manière dont zébu pense convaincre la masse à le suivre dans ce combat. C’est ça la question de fond de l’article, son noeud central. On n’y répond pas. Les mouvements indiens et noirs-américains, c’est bien beau, mais eux ils se battaient pour leurs intérêts, faut le rappeler. Là, zébu, il ne propose rien pour convaincre, il demande juste des sacrifices au nom de la morale pour éviter la culpabilisation. C’est pas comme ça que les masses se soulèveront, je dis ça, je dis rien…
Après, ma petite personne, que je fasse peur ou pas peur aux libertariens, mais qu’est-ce qu’on en a à foutre? Le débat c’est comment motiver les troupes et les faire agir efficacement, pas si je fais peur ou pas peur. Parce que les nazis eux, quand ce sera le chaos, t’inquiètes pas qu’il sauront comment murmurer aux oreilles des petites gens. Et si en face, t’as pas trouvé un truc autrement plus motivant qu’une espèce de morale chrétienne individualisante qui sent le moisi, ben ça sera la blitzkrieg. Wait and see.
Ouais ! c’est dit, je sais bien qu’il est là ton seul et unique credo, ton étalon à penser le changement, ton alpha, ton omega, ton critère ultime, et pour finir unique, et que tout le reste, tous tes restes c’est de l’enrobage hypersoluble, du zéphir de pharisien, du soupir séraphinesque de circonstance. Ça porte un nom, ripoliné ou pas : surement pas « esprit révolutionnaire », non, nihilisme. Ou « désespoir de causes », pour t’être aimable.
Mais même pour ça, cette si simple, si douce et si creuse extrémité, celle de la violence « légitimée », idéalisée ou simplement instrumentalisée, brandie en menace, en lieu et temps mythiques de vérité (quelle vérité ?), en basculement nécessaire, forcément nécessaire, tu te casseras le nez et ce qui te reste de canines. Pas le coffre, ni la voix des chefs de meute. Ni surtout la vision. Elle t’aveugle, la violence, Elle noie tes pensées. Elle te submerge Elle t’embrume avant même de se concrétiser en quoi que se soit. Moi, désolé, mais tu phantasmes, point, et pas qu’un peu… La violence est dernier recours, échec politique manifeste. En faire un prérequis comme tu n’oses l’avouer, c’est fonctionner à l’envers, n’être qu’un symptôme, vers le néant.
Et attention, je ne dénie pas le droit de recourir à la violence ni de l’envisager comme une necessité tactique si l’affrontement démocratique devient impossible, si l’hostilité ne peut plus être contenue, s’il faut choisir son camp.
Mais choisir à priori l’action violente comme toi, la rechercher, la souhaiter, la provoquer, non merci. Savoir qu’elle existe, s’y préparer s’il le faut, c’est bien assez.
Et afficher comme tu le demandes des mots d’ordre mobilisateurs pour le bon peuple (« tes troupes »…) dans lesquels il trouverait de quoi se soulever comme un seul homme pour défendre, chacun et chacune pour chacune et chacun les petits intérêts de chacun et chacune, soit aujourd’hui, que tu le veuilles ou non, des droits acquis ou des petits privilèges des bourgeois-électeurs, et donc lancer une authentique contre-révolution populaire face aux Marchés et à leurs États-croupions, je peux t’assurer que ce sera pas toi ni quiconque à gauche qui mènera la valse.
Ton mot d’ordre mobilisateur ce serait à peu de chose près du même tonneau que ce messagei lu ici il y a quelques jours, où je ne sais plus quel ahuri, en guise de slogan de campagne du PG me fouttait en tête de liste : « Pour sauver votre épargne, votez Parti de Gauche »…
Tain ! C’est plus le temps des cerises, c’est le temps des noisettes ! Et des infusions de queues d’cerises… Là, promis, s’ils descendent avec leurs manches de pioches tes « révolutionnaires », j’m’engage dans les CRS !
Et je passerai pudiquement sur la manière dont tu qualifies la première proposition zébuïenne de truc »pas plus motivant qu’une espèce de morale chrétienne individualisante qui sent le mois »… « Individualisante » une exigence minimale de prise de conscience et d’auto-détermination citoyennes ? « Moisi » et seulement « chrétien » le combat nécessaire contre l’esprit bourgeois et ses ravages ? Allez je te les laisse tes « troupes », comme tu dis si bien, mon cher sous-sous-commandant Moyien… Tu vas pas aller loin avec ta grande armée… bâtie sur du sable.
@vigneron: Je savais bien que le mot « violence » allait faire battre ta petite poitrine de social-démocrate. 🙂
La politique est violence. Violence verbale le plus souvent, mais parfois aussi physique. On peut dire que la violence physique est le dernier recours de l’action politique, mais on ne peut pas dire que c’est l’échec de la politique. Dans ce cas-ci, ce serait tout au plus le signe de l’échec de l’action politique des sociaux-démocrates. Cette action politique n’ayant évidemment pas pour but de détruire les relations de pouvoir mais de les rendre plus supportables aux pauvres en négociant des concessions aux riches. Il est bien évident que ton idéal rocardien d’une société avec des gentils maîtres soucieux du bien-être de ses esclaves, je suis bien content qu’il ait vécu. D’ailleurs, mon petit doigt me dit que tu serais peut-être bien un gentil maître. Je me trompe?
Tout est dit dans cette unique phrase.
Pour ma part, je n’ai pas attendu ces conseils avisés pour les appliquer, notamment la non participation aux élections. J’ai arrêté de participer à toute élection (abstention systématique) après que le parlement a voté le traité de Lisbonne alors que les français (dont je faisais partie) s’étaient prononcés en majorité contre le TCE. Aujourd’hui, plus que jamais, je ne regrette pas ce choix et il m’apparait même de plus en plus militant car, pour rien au monde, je ne voudrais continuer à cautionner un système ouvertement anti-démocratique.
@zébu: « Dans les deux cas, cette absence de participation aux systèmes, l’un ségrégationniste, l’autre colonialiste, a fait s’effondrer progressivement ces deux systèmes »
Cette stratégie me semble très mal partie pour atteindre des résultats, au vu des deux exemples choisis.
D’une part, le système ségrégationniste est toujours en place. Je ne sais pas s’il faut des arguments pour le prouver, au vu de cette évidence qu’un noir américain ne vit pas dans le même monde qu’un blanc américain (espérance de vie, revenus, taux de chômage, etc, tout est différent).
D’autre part, le cas de l’indépendance indienne tel que tu le racontes, zébu, repose sur un gros mythe. Gandhi n’a pas libéré l’Inde, c’est le fruit d’une part de la faiblesse de la GB suite à la guerre, d’autre part de la volonté américano-soviétique, et enfin d’un mouvement nationaliste dont Gandhi n’est qu’une pièce parmi d’autres (et probablement pas la plus importante). Ce mouvement nationaliste étant parfois violent. Ex: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_nationale_indienne
Il n’est pas étonnant que dans les deux cas, qu’il ait gagné ou perdu, le pouvoir a par la suite mythifié les résistants non-violents et satanisé les autres. Chacun jugera en son âme et conscience ce qui a été efficace contre le pouvoir. En ce qui me concerne, je trouve que c’est tromper le peuple et lui offrir une espérance à bon compte que de vouloir faire croire que l’on devient libre de manière aussi cool. Mais bon, vu le vieillissement de notre population, sait-on jamais, une révolution gériatrique qui mène hors du capitalisme est peut-être possible. D’ailleurs, pour mettre toutes les chances du côté du changement, outre l’abstinence de vote et l’assuransus interruptus, il est plus prudent d’aussi prier beaucoup et de produire un maximum de lettres de doléances (communément appellées « pétitions »).
« une révolution gériatrique »
Excellent, et je souscris 🙂
@ Moi :
Quel foutage de gueule …
« Je ne sais pas s’il faut des arguments pour le prouver » : ben non, on va te croire sans, c’est plus simple et ça pique moins les yeux, aussi.
Au cas où tu ne le saurais pas, il y a plein (plein !) de personnes qui ne vivent pas (du tout) dans les mêmes monde : ils ne fréquentent pas les mêmes bars, ni ne vont dans les mêmes écoles, etc. Pour autant, il ne viendrait à l’esprit de personne ne dire : ‘ces chiottes là, c’est que pour les nains, pasque c’est comme ça’.
De sorte qu’à t’entendre, on voit même pas pourquoi Mendela s’est battu pour l’abolition de l’apartheid, rapport que, de toute façon, c’est un combat perdu, laisse Nelson, c’est Moi qui te le dit : les noirs et les blancs, ils vivent pas dans le même monde. Et ce monde avec les bergers allemands, il est ‘achement plus drôle, Nelson …
Disons que j’en connais au moins une qui te filerait une bonne mornifle si elle était encore en vie, pour pouvoir asséner posément ce genre de connerie …
Quant à ta prose sur l’Inde, on pourrait la résumer ainsi : « mais Gandhi n’était qu’un détail de l’Histoire contemporaine indienne, en fait … »
Comme quoi, le révisionnisme, ce n’est pas qu’à l’extrême droite.
« En ce qui me concerne, je trouve que c’est tromper le peuple et lui offrir une espérance à bon compte que de vouloir faire croire que l’on devient libre » en … en … en quoi déjà, Moi ?
Sauvegardant le versement de l’intérêt du (dû au) capital ?
Dis moi donc …
Méfie toi Zébu… En écrivant des trucs comme ça :
tu pourrais ben t’retrouver un un d’ces quatre, au p’tit matin d’un Grand Soir, debout et les mains nouées dans le dos, dans le bureau d’un commissaire politique Moyien de chef-lieu de canton, du genre Fouquette-Tinville de la 25 ème heure, dit « le Jack Russel terrier de l’Aube Nouvelle », qui te f’rait ses p’tites séances intensives de révisages de révisionnisme accéléré…
🙂
« De sorte qu’à t’entendre, on voit même pas pourquoi Mendela s’est battu pour l’abolition de l’apartheid, rapport que, de toute façon, c’est un combat perdu »
Je n’ai pas dit que c’était un combat perdu. J’ai dit que c’était un combat que des gens comme Mandela n’ont pas gagné (je ne lui jette pas la pierre à lui personnellement, il était bien parti mais la prison l’a cassé). En Afrique du Sud, tout comme aux USA, la ségrégation continue. Je répète et c’est bien connu: tous les indicateurs du bien-être sont en défaveur de la population noire (espérance de vie, revenus, taux de mortalité infantile, etc, etc). Rien n’a changé ni en Afrique du Sud ni aux USA. Ou plutôt si, il y a maintenant des bourgeois noirs, c’est-à-dire que des noirs ont été intégrés dans la classe des exploiteurs. C’est un progrès, j’admets. Un progrès dans l’enfumage, mais un progrès quand même… Les curés de la gôche ont ainsi bonne conscience. Ils sont contents et émus, pensez-vous. Obama et Mandela lors d’un dîner de bienfaisance où tout le monde est bien sapé, ça vous prend aux tripes, on a envie de chanter « we are the world ». Pendant ce temps, les pauvres crèvent. Que le spectacle continue…
« Disons que j’en connais au moins une qui te filerait une bonne mornifle si elle était encore en vie, pour pouvoir asséner posément ce genre de connerie … »
T’es qui pour parler en son nom et savoir comment elle réagirait?
@ Moi (et pour finir) :
Mandela n’a pas gagné. Mais n’a pas perdu non plus.
Fichtre.
Rien n’a changé ?
Faut-il rappelé ce qu’a été l’apartheid ?
Le grand chantre de la pureté égalisatrice … : toute amélioration permettant de sortir de l’oppression est vaine selon Moi, car il restera toujours, de toute façon, une ségrégation entre les hommes (refichtre).
Elle est même néfaste car elle enfume l’esprit.
A se demander ce que tous ces pauvres cons de nègres pouvaient bien espérer en manifestant massivement avec ces ‘droits civiques’ et même tous ces sous-développés à vouloir leurs indépendance contre le colonisateur : illusions, bande de blaireaux mal formés du bulbe !!
Soyez égaux.
Ou crevez.
Mais pas trop fort quand même SVP.
Je pense, Moi.
A vous.
Malgré vous, pour votre bonheur.
PS : quand une personne a toute sa vie lutté pour une cause qui incarne même sa vie, on est en droit d’écrire ce que j’ai écris. Une petite gifle, oui.
Bravo Moi, t’as encore évité la mornifle ou le bourre-pif : les bras lui en sont tombés. Fatalement, c’est pas commode. Pour distribuer les pains. Pour toi par contre, si, c’est bien commode…
« tu pourrais ben t’retrouver un un d’ces quatre, au p’tit matin d’un Grand Soir, debout et les mains nouées dans le dos, dans le bureau d’un commissaire politique Moyien de chef-lieu de canton »
ça c’est du point Godwin. Le modérateur t’as à la bonne mais ça en est un quand même, et qui n’aurait pas dû passer le filtre. S’il y a bien ici une âme de commissaire politique, c’est la tienne, môsieur le-flingueur-qui-remet-tout-le-monde-sur-la-ligne-orthodoxe-de-la-pensée-de-gôche-façon-Rocard.
@zébu: « Mandela n’a pas gagné. Mais n’a pas perdu non plus. »
Où ai-je dit « Mandela n’a pas perdu »? J’ai dit « le combat n’est pas perdu ». C’est écrit, vérifiable.
Difficile de débattre avec quelqu’un qui transforme continuellement vos propos parce qu’il a du mal à admettre la réalité. La ségrégation continue en Afrique du Sud et aux USA, pas dans les lois, dans les faits. C’est la réalité, difficilement acceptable dans les dîners mondains de la gauche caviar.
Maintenant, je t’accorde que le mouvement des droits civiques n’a sans doute pas été inutile. Par exemple, l’écart de l’espérance de vie d’un noir et d’un blanc a diminué entre 1910 et aujourd’hui, il est passé de 20-25 ans à 5-10 ans. C’est déjà ça de pris. Mais de là à dire que le combat a été gagné et que le système ségrégationniste a été désagrégé… (le constat est moins bon en Afrique du Sud, voir ici)
En fait, sortir d’un système oppresseur, c’est comme y entrer. Je pense bien que ça prend des siècles de lutte, violente et pas violente. C’est moins rapide que de se défaire d’une AV, quoi…
@ Moi :
« C’est la réalité, difficilement acceptable dans les dîners mondains de la gauche caviar. »
Et ce qui est difficile à accepter dans les diners à Moi, c’est tout simplement la nécessité en premier lieu de lutter contre les lois de ségrégation.
Qui a dit : ‘la dictature de la loi’, rien que la dictature de la loi ? A ce que je sache, lois ségrégationnistes en US = démocratie.
Ne pas comprendre qu’il est NECESSAIRE de s’attaquer aux lois qui justifie la ségrégation de fait (que je n’ai jamais nié), c’est ne rien comprendre du tout. Ou ne pas vouloir comprendre.
De la même manière que de faire accroire que sortir des AV, c’est atteindre le paradis immédiatement : c’est assurément mentir.
Dingue, ce ressentiment de petit épargnant à qui on touche à ses intérêts, depuis les derniers billets, quand même … (sans compter que ça croit connaître l’histoire contemporaine indienne et que ça vient faire des leçons sur Gandhi en plus de ça …).
@zébu: « Ne pas comprendre qu’il est NECESSAIRE de s’attaquer aux lois qui justifie la ségrégation de fait (que je n’ai jamais nié), »
Ben ouais, j’acquiesce. Et le rapport avec notre débat? A quelle loi justifiant un état de fait injuste t’attaques-tu dans ton article? Cela m’a échappé.
« De la même manière que de faire accroire que sortir des AV, c’est atteindre le paradis immédiatement : c’est assurément mentir. »
Ah ben voilà. J’avais juste mal compris alors. Je pensais que tu disais « le retrait des assurances-vie pourrait contribuer à l’effondrement du système financier, ainsi que l’abstention pourrait profiter aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir. » dans le sens où le but serait atteint illico. Mais non, dont acte. Et pourquoi ne le dit-on jamais clairement alors? Pourquoi on parle plutôt de système à l’agonie qui va s’écrouler incessamment sous peu?
« Dingue, ce ressentiment de petit épargnant à qui on touche à ses intérêts, depuis les derniers billets, quand même … »
Mais quels intérêts? De quoi tu parles? J’ai encore une petite AV, certes. J’en ai déjà cloturé une, la plus grosse, l’autre viendra bientôt. Je devais l’annoncer publiquement devant l’assemblée des croyants? Je m’en tape de toutes façons comme de l’an 40. C’est pas ça qui changera ma vie. Puisque je te dis que j’espère que tout se cassera la gueule, AV comprises.
Mais c’est mal parti au vu de l’opposition au système. C’est ça qui me met en rogne.
@ Moi :
« Et le rapport avec notre débat? » : débat que TU as lancé sur l’illusion quant à la ségrégation.
Belle fuite aussi sur la dictature de loi, n’est-il pas ?
Quand ça t’arranges, forcément, et que tu coincé, là …
« « le retrait des assurances-vie pourrait contribuer à l’effondrement du système financier, ainsi que l’abstention pourrait profiter aux extrêmes pour qu’elles parviennent au pouvoir. »
En gras, c’est mieux ?
Ou faut que j’écrive aussi tous les implicites pour Moi, que nenni, le retrait de l’AV, ce n’est ni automatiquement le succès garanti, ni même que cela soit suffisant ?
N’ai-je point écris aussi que le but de cette action était en premier lieu d’imposer un rapport de force au politique pour intégrer les 3 propositions ?
Ni même que le but de ces propositions sont bien d’abord de mettre à distance la finance pour que le politique puisse ensuite jouer son rôle, à savoir définir la propriété, la richesse, sa répartition, … ?
Faut que je refasse un billet spécifique pour M. Moi ?
« C’est ça qui me met en rogne. » : possible.
Mais cela ne fait rien avancer.
A part prôner un nihilisme de façade.
Chiche mon cher ! Alors ? Dis-nous tout M, d’la Pureté Transparente. Qu’est ce que t’as fait de la grosse AV bien vinaigrée ? Ça fait dans les combien, « grosse » d’ailleurs ? Plus de huit ans d’âge, ça j’me doute… Mézencore ? Et la « petite », elle est trop jeunette, uh ?
Désolé de ne pas devoir subir ce mauvais sort avec toi, moi c’est nada, peau d’balle sur la déclaration très démocratique et transparente des placements financiers persos. J’ai toujours compté sur des gens solidaires comme Moi, enfin comme toi quoi, pour m’la payer ma p’tite retraite. Merci d’avance, je sais pouvoir compter sur Toi pour ce qui est des zinvestissements zavisés.
@Zébu
Tu dis
. Tu voulais dire radicalisme démocratique de façade pour un nihilisme de la cave au grenier, je suppose ?
@ Vigneron :
Non non, nihilisme de façade, car ‘tout ce système n’a pas de sens’ et ‘il est vain de quoique ce soit sauf à attendre sa chute’. En ce sens, cela rejoint aussi l’analyse de Marx sur la chute du capitalisme (paupérisation progressive, prolétaires en nombre croissants et en conscientisation, …).
Sauf qu’en arrière plan, on trouve quand même la défense du petit épargnant, forcément ignorant et non coupable (instrumentalisé, idiot), ce qui relève quand même d’autres corpus de valeurs …
Le Diable est dans les détails .
Ainsi il est entendu qu’une banque constitue des reserves fractionnaires , ce qu’on sait moins
qu’il lui faut plus de 6 mois pour établir ses comptes .
On ignore l’existence de ligne de trésoreries auprés de la banque centrale et qu’est-ce que l’achat d’actifs pourris à tour de bras comme en ce moment auprés des banques par la BC ?
En pratique les choses ne fonctionnent pas comme la théorie prétendent qu’elles fonctionnent .
Dépenses de l’état : le Trésor Public chargé en principe du controle de l’éxécution de ses dépenses , ne controle plus à priori les marchés publics , d’ailleurs le Trésor public n’a pas de Trésor , et il est absorbé par les impots , en voie de disparition .
La responsabilité civile des élus , innovation , est censée offrir la contre -partie , mais les élus ne sont là en général que pour la déco , ceux qui signent les contrats sont d’ « obscurs conseillers » , qui touchent les commissions adéquates ( 5 % minimum sur tout marché public ,
je précise qu’un marché de 1 milliards d’euro c’est un tout petit marché ) . Et quand il y a un pépin , ils ne sont plus là , mais au caraibes .
C’est là le vrai coté du politique . Ce ne sont pas des ‘capitalistes’ . Ce sont ces inconnus qui vous laissent avec les dettes à régler .
Pour ce qui est des mouvements sociaux , méme observation , ce ne sont pas les esbrouffes
de tel ou tel mouvements qui changent effectivement les choses , mais les actions discrétes
et tenaces d’un tas de gens dont on ne parle pas .
Ben oui
Il y a 50 ans les ouvriers étaient tres politisés. Aujourd hui ils ne votent plus au élection des prud hommes. Les syndicats ayant trahis leurs interets.
Ce qui est dit dans cet article est tres beau. Par contre pour toucher un maximum de personne il faudra 20 ans de lutte et de combat. Ghandi a commencé ses actions au début des année 20 pour avoir l indépendance après la 2em guerre mondiale.
D après Ms Jorion et Leclerc nous n auront pas tout ce temps avant que le système ne s écroule.
Mais je suis d accord avec l auteur » ils nous ont bien banané » et la génération des babyboomers sera maudite pour les siecle a venir. Pour avoir profiter du système a fond et pour avoir désarmer, dépolitiser leurs enfants.
Mais non, Loire 42, vous n’avez rien compris !
Selon Moi, Gandhi n’est qu’un ectoplasme, tout au plus surestimé par ces baudruches de saxons, voyons …
1) Une bonne pétition sur Face de Bouc, y’a que ça de vrai.
2) Doubler le tout d’un blogging bien armé sur les sites dédiés aux personnes âgées
3) Lancer une chaine twitter et suivre quelques bon journalistes qui relaieront le truc avec plaisir
4) Lancer une pétition sur le Web
« sur les sites dédiés aux personnes âgées »
MDR …
@ Thom :
C’était pas pour me moquer, c’était juste pour souligner que les images ont la vie dure : les AV, c’est pas que les personnes âgées. C’est aussi pas mal de ‘jeunes’.
Mais si c’était vrai, va falloir modifier le 1/ parce que Face de bouc, les vieux …
@ Zébu
Eh oui, Face de Bouc n’est hélas pas très fréquenté par les seniors… quoi que ! En réalité, la part des seniors y grandit régulièrement, sur la même tendance que les nouvelles technologies (dont FB fait partie), c’est à dire lentement mais surement et un temps après l’engouement des juniors. Une illustration (vieille) ici : http://www.seniorjadore.com/internet_numerique/actualite_multimedia/facebook_a_l_assaut_des_seniors
Saviez-vous par exemple que depuis plusieurs années, c’est le segment des seniors qui est celui plus forte croissance pour les consoles de jeu ? C’est une réalité. Sony l’a parfaitement intégré dans sa communication.
Quant aux sites web pour personnes âgées, ne faites pas l’enfant, vous n’y connaissez rien ou faites semblant.
1) Ce sont des sites à forte marge publicitaire à cause du taux de transformation très important entre clic et achat (hé oui 🙂 ).
2) Les sites comme Age-Village sont plébiscités non pas par les personnes de grand-âge mais par leurs enfants, ceux qui oscillent entre 45 et 75 ans.
Ces sites ont un pouvoir de prescription considérable grâce à leurs effets intergénérationnels. Or, à votre avis, qui est le plus intéressé par la transmission de patrimoine en ces temps de disette ? Ceux qui ont 90 ans ou ceux qui ont 45 à 75 ans ? Croyez-moi, lorsque la possibilité de voir se déprécier gravement le patrimoine à recevoir se manifeste, les décisions se prennent comme par enchantement.
Bref, de bons papiers bien visibles sur ce type de sites ont beaucoup plus d’effet auprès des intéressés qu’un encart dans l’Express. C’est l’efficacité que vous recherchez, non ?
Quant aux jeunes détenant un contrat d’AV, ils sont plus difficiles à toucher et à convaincre, c’est sûr. D’où l’idée d’une diffusion sur de multiples canaux. En la matière il n’existe pas de recette miracle, les « djeuns » étant par nature volages et versatiles dans les fréquentations de site… sauf pour FB et Twitter ou équivalent… il suffit de voir à quelles plateformes de partage donne accès le présent blog.
Alors, convaincu ?
PS: au fait vous avez quel âge ? des parents âgés ? des grand-parents ? des arrière-grands-parents ? Une cousine de Jeanne Calment ?
Thom.
En GB, pétition sur fesse-bouc = 4 ans de prison…
@ Yvan : pas en France
@ Yvan
On n’est pas du tout obligé de mettre sur FB une pétition, on peut se contenter de discussions enflammées et de publier papier.
@ Yvan
Alors, il faut tuer la reine d’Angleterre.
IL FAUT OUVRIR SUR UN SITE DES CAHIERS DE DOLEANCES
c’est compliqué ce bordel …
Concernant ce qui ressemble à un appel au boycott, voyez cet article déniché sur Indymédia Grenoble:
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/11/il-est-desormais-interdit-de-boycotter/
Non pierre, déjà répondu à cette objection :
« la paternité de cette brillante initiative revient au procureur général de Paris qui avait, dans son rapport de politique pénale 2009″
Pas dans la circulaire en question (où il est question de produits provenant de pays).
Hi,
Warren Buffet, l’effet Debord et le Roi Lear PAR JEAN-LUCE MORLIE
« Warren Buffett veut plus d’impôts pour les riches, cette information est reprise partout; Paul Jorion – lui-même – porte Buffet au rang des initiateurs de l’abolition des privilèges : les Aiguillons, Noailles, et Beauharnais. Jorion utilise toutefois le mot « initiateur ». »
La suite ici : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-luce-morlie/170811/warren-buffet-l-effet-debord-et-le-roi-lear
Mais c’est une opération de com, ils proposent d’aider pour éviter d’attirer les foudres sur eux, en bon avocat j’aurais rien trouvé de mieux à faire !
Ils prennent les devants, gardent un beau rôle, retournent un argument contre eux, évitant qu’il viennent de l’extérieur, c’est tout, et à part ça c’est un non-événement !
Faire un beau geste, pour garder l’essentiel.
De toutes manières ce blog n’arrivera à rien, parce que l’exaspération risque de prendre les devants sur ce blog ! Il risque d’être doublé et dépassé par les Vandales, les Indignés bis, et autres Attilas qui vont tous brûler et raser.
Enfin il se pourrait que l’Histoire s’accélère et que nous apparaissions ici, comme une version améliorée de la discussion Byzantine que nous décrions par ailleurs chez l’adversaire. j’espère ça finalement.
Je pense que le temps n’est plus à la réflexion mais à l’action, voir à la violence ; voir en Syrie, il y a toujours un risque à agir, dehors dans les manifs etc. une « confrontation ».
Lorsque l’exaspération atteint un certain niveau, la réflexion est mise en veilleuse et… eh bien advienne que pourra ! Lorsqu’on n’a plus aucun espoir on va au devant des chars comme en Syrie et ailleurs !
Effectivement, je me fais du souci lorsque je vois les immenses forces sociales monter, on n’est pas du tout à l’abri du sang et d’un retour d’une boucherie type 1789 et autre, parce que qu’à un moment donné on perd le contrôle de cela ! Le sang appelle le sang, on l’a vu, dans toutes les émeutes, y compris en 1986 lorsque je manifestais entre autres contre la loi Devaquet. Et je me souviens du couple âgé à la fenêtre dans le quartier Latin, ils disaient « on est avec vous !!! »
Une révolution peut s’enclencher et je l’espère même sans objectifs, sur le mode du « dégage », et c’est tout !
Il faut atterrir ici et se rendre compte d’abord que la situation est infiniment grave, et urgente aussi et que ça peut dégénérer ! Donc il faut trouver le ton juste dans les billets, enfin bientôt.. sinon on risque d’apparaître comme ceux qui ratent l’événement.
Est-il encore temps de proposer ? on verra. On a de la chance ici d’avoir encore un filet social.. mais ailleurs ça va chauffer.
« Certains riches veulent être plus taxés pour éponger les déficits publics. Une vaste hypocrisie, dénonce la sociologue Monique Pinçon-Charlot, spécialiste de la bourgeoisie… »
SON INTERVIEW:
http://www.20minutes.fr/economie/771510-monique-pincon-charlot-les-riches-sentent-dangers-situation-actuelle
Lisztfr.
Nous devinions, au fur et à mesure de notre participation au blog, que toute solution de « sortie-par-le-haut » était systématiquement écartée.
Pourquoi crains-tu maintenant une guerre civile..??
Ne croies-tu pas qu’elle ferait tout de même moins de morts qu’une guerre mondiale..??
Je suis optimiste, tu le sais.
Et je considère que la différence se fera, pour chaque pays, entre là où les forces de l’ordre seront du coté du pouvoir OU de la population.
J’insiste lourdement, j’ai écrit : POUVOIR, et non état.
Car je pense que tout le monde, maintenant, a bien compris la différence.