Billet invité.
Créer un « gouvernement de la zone euro » qui va se réunir deux fois par an et le confier à un homme qui a fait la preuve de ce qu’il ne pouvait pas faire à la tête de l’Union européenne est une aimable plaisanterie. Annoncer l’adoption d’ici à l’été 2012 d’une règle européenne d’équilibre des finances publiques laisse du champ pour d’ardues négociations à venir sur ses modalités. Proposer en commun dès septembre l’instauration d’une taxe sur les transactions financières n’est pas une nouveauté et demande des précisions pour vérifier qu’elle ne sera pas symbolique. Enfin, harmoniser entre les deux pays la fiscalité des entreprises ne va pas changer la face du monde, tant qu’il sera aussi facile de s’en affranchir.
Ce que ce mini-sommet n’a pas décidé est tout aussi significatif de sa réelle portée. Ont été exclus, l’émission d’euro-obligations – présentées à tort comme une panacée par tous ceux qui de plus en plus nombreux la proposent en Allemagne même – ainsi que l’augmentation des moyens financiers du Fonds de stabilité financière. Le prochain rendez-vous en catastrophe est pour quand ?
Le plus petit commun dénominateur franco-allemand ne mène pas loin. Mis en exergue par la cascade de nouvelles en provenance des Etats-Unis et des pays européens, l’essentiel est esquivé : la croissance est partout en berne, seuls quelques points au dessus de zéro permettant de ne pas employer l’horrible mot de récession. L’affaire est pourtant durable, structurelle pour employer les grands mots.
Dans un tel contexte, l’objectif prioritaire de la consolidation financière (la réduction des déficits publics) devient une pétition de principe, à moins de mettre les pays censés y parvenir sous coupe réglée. Même l’émission d’euro-obligations, rejetée et qui aiderait à rouler la dette en diminuant les taux du marché pour ceux qui ne peuvent même plus s’y adresser, ne rendra pas ces pays pour autant solvables. Du temps sera tout au plus gagné, la pente simplement un peu moins glissante.
Dans un article publié ce matin par le Financial Times, Christine Lagarde a cherché à faire entendre une autre musique au nom du FMI. Sous l’adjuration « Ne freinez pas la relance globale ! », elle rappelle que « si les marchés n’aiment pas la dette publique élevée – et peuvent applaudir la consolidation fiscale – ils aiment encore moins une croissance faible ou négative ». Comment pratiquer l’une et combattre l’autre est une contradiction qu’elle revendique avec assurance mais ne résout pas.
L’accueil qui va être réservé aux résultats de la rencontre franco-allemande risque d’être frais. Premier signal du soir, Paul Jorion, ici-même, parle de « coup dans l’eau », tandis que Jacques Rosselin critique « l’harmonisation de l’austérité » et la « gouvernance (…) du tour de vis » dans son éditorial de La Tribune de demain, titré « La volonté de croissance », et parle de « mesures dérisoires ». Les premiers articles de la presse allemande expriment un profond scepticisme.
On aimerait connaître la réaction de la BCE, après le refus d’augmenter les fonds du FSFE. Pour celle des marchés, il suffit de patienter jusqu’à demain matin, mais il n’a pas échappé que les bourses européennes avaient anticipé la conférence de presse concluant le sommet et avaient à nouveau chuté dans la journée.
Il ne fallait pas attendre des miracles, nous n’avons pas été déçus.
249 réponses à “L’actualité de la crise : UN SOMMET INOUBLIABLE ! par François Leclerc”
Et en ce moment sur la RTBF, chat en direct, qu’en pensez-vous ?
Pourquoi n’est ce pas vous, Mr Jorion ou François Leclerc qui êtes invités ?
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_crise-de-l-euro-fin-de-l-europe-chat-ce-mercredi-de-11-a-12h?id=6599513
Sommet Sarkozy-Merkel: déception pour Verhofstadt
BELGA
Les propositions formulées mardi par le président français et la chancelière allemande Angela Merkel, ne visent « absolument pas à créer un gouvernement économique » pour la zone euro, a-t-il affirmé à la VRT-radio, soulignant qu’elles revenaient à « jeter de la poudre aux yeux ». « Bien que j’accueille favorablement la déclaration commune en faveur d’un gouvernement économique, je ne vois pas vraiment comment un conseil des chefs d’Etat et de gouvernement se réunissant tous les six mois peut l’assurer », a-t-il précisé dans un communiqué.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/679457/sommet-sarkozy-merkel-deception-pour-verhofstadt.html
Après les marchés volatils… les élus volatils. Nos zélites sont en voie d’ébullition vu comment tout se volatilise en ce moment. Prochaine étape, volatilisation des responsable dans le registre « c’est une erreur collective, tout le monde…. donc personne n’est responsable »…
L’écran de fumée du « moteur franco-allemand »
http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-08-17/l-ecran-de-fumee-du-moteur-franco-allemand-856920.php
Plus inquiétant, l’Xième plan de rigueur en Espagne?Quel est le but porter le taux de chômage de déja 25 pct(45 pct chez les jeunes) à 40 pct??
Quand va t’on stopper cette stupidité?
Un gouvernement ‘socialiste’ en plus…la honte!
Le gouvernement espagnol veut l’adoption « en urgence » des mesures de rigueur
Le gouvernement espagnol va demander la tenue d’une session extraordinaire du Parlement pour adopter « en urgence » les nouvelles mesures de rigueur qu’un conseil des ministres extraordinaire doit entériner vendredi, a annoncé son porte-parole Jose Blanco.
agences
Rencontre Sarkozy-Merkel : la France assise sur le porte-bagage de la droite allemande.
http://www.arnaudmontebourg.fr/rencontre-sarkozy-merkel-la-france-assise-sur-le-porte-bagage-de-la-droite-allemande/
ATTENTION !
Le trojan ‘Soros’ est de retour.
Il apparaît sous la forme d’un message d’alerte « L’Europe est en danger« .
Il se propose de résoudre les problèmes du disque dur européen, en éliminant de la monnaie unique les programmes qui le ralentissent et en acceptant de nouveaux logiciels d’assouplissements des marchés du travail. Le trojan ‘Soros’ propose automatiquement de télécharger un patch ‘eurobonds’, qui aura pour effet de ne pas résoudre les incompatibilités relevées sur le disque dur européen mais d’améliorer le processeur de dettes publiques.
Une fois téléchargé, ce patch rendra impossible toutes modifications des programmes d’austérité, qui seront automatiquement mis à exécution.
Le trojan ‘Soros’ est connu pour avoir justement fait explosé le dernier disque dur européen connu à ce jour en 1992. Bien que vieilli, il reste toujours actif et est fréquemment utilisé par le groupe de hackers fameux dénommé ‘anglo saxons vs eu’, dont l’objectif affiché est de minimiser les risques du disque dur ‘anglo saxons’, pour attaquer celui de ‘Europe’.
NE PAS TELECHARGER !! (cliquer sur ‘Ne pas lire’), l’intégrer dans ‘Mise en quarantaine’, puis supprimer.
A faire passer de toute urgence.
@Zébu,
si je comprends bien, tout votre raisonnement consiste à dire : Soros est favorable aux euro obligations, donc c’est forcément une mauvaise idée?
bin, la naïveté m’ayant abandonné depuis quelques temps déjà et connaissant le bonhomme et son passif, je répondrais que c’est :
1/ au pire une mauvaise idée
2/ au mieux, noyer le poisson
Pour moi, c’est 1/.
Mais si pour toi c’est 2/, c’est sûr qu’on peut toujours continuer à nager …
Eurobond : obligation du trésor européen.
Si on met en commun toutes les dettes des pays, la notation de l’Europe pour emettre de la dette sera AAA ? ou alors BB- vu qu’on y ajoutera les pays en faillite ?
L’idée des eurobond est tellement stupide et dangereuse qu’elle doit provenir du secteur financier…
Où est donc le Trésor européen ?
(peut-être est-ce le fond de solidarité machin ???
« Soros est favorable aux euro obligations, donc c’est forcément une mauvaise idée? »
Tout dépend le but recherché. Si le but est de sauver ce gros machin qu’est l’Europe et le système financier pour qu’il continue à fournir du fric à des Soros, c’est une bonne idée.
@Julien,
les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays
@Moi,
ça veut dire quoi, exactement, « sauver ce gros machin qu’est l’Europe »?
Le but recherché par la mise en place des euro-obligations c’est d’arrêter la spéculation sur les spreads et les CDS intra-européens. Je vois pas en quoi ceci va faire du fric aux spéculateurs
Si Soros prône la mise en place des euro-obligations c’est à dire l’arrêt de la spéculation sur les spreads et les CDS intra-européens c’est justement car il est bien placé pour savoir que c’est ça qui amène le plus de fric aux spéculateurs.
@chris06: Soros est assez malin pour voir que les parasites sont en train de tuer la bête. La bête morte, finie la spéculation. Avec les euro-bonds, la pompe à fric pourra continuer. Peut-être plus lentement, mais elle sera toujours là. En 29 aussi, les capitalistes se sont tournés vers Keynes…
chris06
19 août 2011 à 05:29
« les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays »
Sûr?
http://www.les-crises.fr/article-lordon-commencement-de-la-fin/
« Les autres titres souverains ayant conservé leur triple-A ? Mais aucun n’offre un marché d’une surface comparable à celui des Treasuries. Et surtout : caparaçonnée d’une impeccable logique, la finance est en train de raisonner que si les Etats-Unis, qui étaient la meilleure signature du monde, ont été dégradés, alors les autres, qui étaient moins bons, doivent nécessairement être révisés à leur tour… La grande revue de détail de tous les triple-A (enfin, ceux qui restent) s’annonce donc et il ne devra pas manquer un bouton de guêtre. »
Sinon, j’ai bien lu? : « suivons Soros, il est contre la spéculation »
chris06
19 août 2011 à 05:29
re :
« les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/23/04016-20110823ARTFIG00548-alain-minc-le-aaa-de-la-france-est-un-tresor-national.php
la conclusion de minc : « Quant aux États-Unis, ils sont le pilier du système financier mondial. À ce titre, ils sont au-dessus de toute note! »
Sur France Info SarkoMerkel souhaitent que les 27 pays de l’UE appliquent la règle d’or anti-sociale de l’oligarchie financière, celle qui a induit la grande dépression de 1929-32 et qui a permis à Hitler d’arriver au pouvoir sans qu’aucune mesure antiFinance libéralisée soit prise.
La création monétaire par la BCE est toujours prétée à 0% aux banques qui ensuite les prêtent entre 3 et 20% aux citoyens travailleurs qui paient TOUS les impots des Etats.
Les 95% de citoyens qui vivent de leur travail doivent virer ces incapables dès les prochaines élections s’ils ne veulent pas se retrouver nus comme des vers. L’oligarchie financière engage une phase beaucoup plus dure de la lutte de classe contre les peuples.
Pour ça, il faut mettre des panneaux radars, « Celui qui ne se révolte pas, verra sa bagnole confisquée »
La télévision Belge RTBF1 organise ce soir une soirée spéciale(encore inimaginable il y 6 mois):
Soirée spéciale : Crise de l’euro ! Fin de l’Europe ?
Ophélie Fontana, Olivier Maroy et la rédaction de La Une se mobilisent pour cette édition spéciale. La fin de l’euro, l’explosion de la zone ou sa réduction à quelques pays privilégiés. Quelles seraient les conséquences de l’éclatement de la zone euro sur l’économie réelle ? – L’échec des plans financiers actuels. Les plans financiers proposés par l’Union européenne ne fonctionnent manifestement pas. Pourquoi ? – La Belgique est-elle la prochaine cible des marchés ? Quels sont les atouts et les handicaps de l’économie belge ? La lourde dette et l’absence de gouvernement fédéral vont-ils entraîner le pays vers la récession ? – Les solutions pour sortir de la crise. Nathalie Massart passe au crible différentes solutions : les euro-obligations, la solidarité entre tous les pays de la zone euro, l’inflation et l’intervention massive de la BCE.
http://www.moustique.be/television/programme-tele/programme/754449/soiree-speciale-crise-de-leuro-fin-de-leurope-
Arrêtons de prendre les gens pour des « cons ». Ce n’est pas les 2 bises claquées sur les joues d’Angela Merkel qui vont résoudre les problèmes européens. Les Marchés qu’on incrime tant ont beoin de plus de preuves pour ne pas se retourner (ce qui est déjà fait a cette heure vu les résultats à l’ouverture du CAC40) contre ces « inconscients politiques » qui parlent, palabrent et dicutent du sexe des anges pendant que les Barbares montent à l’assaut des Murailles .L’Histoire se répète toujours sauf que ce n’est plus une farce mais une trajèdie pour la 2ème fois et cette fois ça va faire très mal..
C’était il y a longtemps, une revue de Science Fiction… Une nouvelle.
En bref: des extra terrestres débarquent sur Terre. Ouf, ils sont amicaux, ils apprennent des tas de choses aux humains, plus besoin de bosser, tous en pré-retraite! Leurs techniques de culture et d’élevage permettent une nourriture abondante et de qualité; plus de guerres, de lutte des classes, plus de maladies, etc,etc. Bref, le Paradis.
Régulièrement des terriens sont invités par milliers à un voyage sur la planète des extra terrestres. Un jour, un ancien interprète tombe sur un bouquin en langue « alien » que ces derniers consultent avec intérêt. Il s’en procure (clandestinement) un et entreprend de le déchiffrer. Il y parvient et, vous l’avez peut-être deviné, c’est un livre de cuisine intitulé: « Comment apprêter l’Humain ».
Ils sont arrivés!
En fait, c’est une nouvelle de Damon Knight de 1951 et qui s’intitule « To serve man ». L’auteur joue sur l’ambiguïté du titre de la bible des extraterrestres : « To serve man » ou, en français, « Servir l’Homme », qui s’avère, à la fin de l’histoire (fin de l’Histoire ?), être un manuel de cuisine…
Et la cacophonie reprend de plus belle:..
Ireland’s finance minister says there is no threat to corporation tax rate.
zhedge
De son côté, le ministre irlandais des Finances a prévenu qu’il insisterait pour que toute taxe sur les transactions financières s’applique à l’ensemble de l’Union européenne et pas à la seule zone euro, symbole des difficultés qui attendent le projet de Paris et Berlin.
« Nous ne pouvons pas avoir une situation où il y a une taxe sur les transactions à Dublin et pas de taxe sur les transactions à Londres », a déclaré le ministre.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77G0BG20110817
Fort rebond des inscriptions au chômage en Grande-Bretagne.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77G06Z20110817
Dublin et Londres, je ne sais pas, car c’est presque autant demander une taxe sur les transactions financières aux paradis fiscaux ???
Dans la famille Van Rompuy, ils auraient du choisir la petite soeur…
http://fr.clint.be/actua/binnenland/tine-van-rompuy-milite-pour-la-taxe-des-millionnaires
j’ai pas réussi à lire la page, il y a un grand placard noir …
On peut même pu dormir tranquille….Il se passe toujours quelque chose avec quelqu’un qui cause dans le poste!!!Si ça continue j’invite ce soir Monsieur Rien avec Madame Personne pour discuter de Monsieur plus que Fou. (Blague très répandue au Maroc). Courage!!!fuyons (j’ai pas dit Fillon). Est-ce que vous auriez des nouvelles…
La piraterie des US sur la planète semble avec un début de raté :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/17/monsanto-poursuivi-pour-biopiraterie-par-l-inde_1560365_3244.html
« Monsanto poursuivi pour « biopiraterie » par l’Inde »
Enfin une bonne nouvelle!
La révolte des abeilles contre les frelons
Article dans le Monde de J.L.Guigou
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/17/la-revolte-des-abeilles-contre-les-frelons_1560468_3232.html
Extrait:
« En économie, depuis la nuit des temps, les hommes n’ont trouvé que deux façons d’acquérir des ressources : prendre, comme le fait le frelon, ou créer, comme le fait l’abeille. En économie, les abeilles sont celles qui produisent de la richesse et de la valeur ajoutée : agriculteurs, monde de l’industrie et des services à la production, finance dédiée à l’investissement productif. Les frelons, en revanche, sont des prédateurs. Les plus connus, ce sont les rentiers qui exploitent et spéculent sur les richesses naturelles ou qui bénéficient de monopoles par les importations, la construction, etc.
Dans les pays arabes et africains, ces prédateurs sont encore très nombreux. Mais s’ajoutent, en Occident, des prédateurs nouveaux, très virulents, qui opèrent soit dans la manipulation de l’information, soit à travers la dérégulation financière.
Au Sud, comme au Nord, les frelons prédateurs tirent leurs revenus exorbitants non pas de la production-création-innovation, mais de leur proximité avec les pouvoirs politiques, par la corruption, en prenant directement dans les caisses de l’Etat, comme de nombreux dictateurs arabes et africains. »
L’Union syndicale Solidaires (SUD et autres) a affirmé mercredi que les décisions annoncées la veille par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy concernant la zone euro allaient « alimenter une spirale dépressive au détriment des peuples, alors que la dette publique est en grande partie illégitime ».
« Les annonces gouvernementales franco-allemandes ne vont rien résoudre sur le fond. Pire, elles vont alimenter une spirale dépressive au détriment des peuples », affirme Solidaires dans un communiqué.
Selon l’organisation, « l’Union européenne et les gouvernements, sous l’emprise des marchés financiers, veulent imposer une politique d’austérité généralisée pour réduire les déficits publics. Ce sont pourtant les gouvernements qui ont créé ces déficits à coups de réduction d’impôts et de cotisations pour les entreprises et pour les particuliers les plus aisés. Ils ont, de plus, creusé ces déficits en rachetant les énormes dettes privées des actionnaires, banquiers et spéculateurs. La dette publique est donc en grande partie illégitime et ce n’est pas aux populations de la payer », argumente Solidaires.
L’organisation estime que « l’inscription de la règle d’or du pacte euro-plus dans la loi fondamentale des Etats, le flou sur le taux de taxation des transactions financières, et l’incertitude sur la façon dont va s’opérer l’harmonisation franco-allemande de l’impôt sur les sociétés, présagent de l’approfondissement de la gouvernance ultra-libérale de l’Union européenne ».
Solidaires revendique « un autre partage des richesses, un moratoire immédiat du paiement de la dette, et un audit citoyen, afin de déterminer la partie illégitime qu’il convient d’annuler ».
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=a4dee46cdaec80e632cc70c3317083a0
J’ai lu sur un autre site (Variae) que la force sémantique de cette « boucle d’or » risquait d’atteindre l’effet recherché.
Il y était désormais recommandé ne ne plus parler que de « Règle de plomb » .
bien d’accord pour rebaptiser cette règle d’or, la règle du plomb
Excellent !!! A diffuser largement, ça peut prendre. La force des mots.
Krugman a trouvé ‘LA’ solution:
Paul Krugman: Fake Alien Invasion Would End Economic Slump (VIDEO)
http://www.huffingtonpost.com/2011/08/15/paul-krugman-fake-alien-invasion_n_926995.html
La guerre est déclarée! Quelques signes pour reconnaître les aliens (parce que c’est connu, il y a toujours un détail qui cloche): montre à 5 000 €, costume à 10 000; liste non exhaustive.
Grand dépensier , ne sait plus quoi inventer . C’est comme Obama , prix Nobel , champion des
budgets militaires , le Nobel , c’est de la dynamite !
Dans Libé un interview d’Henry Sterdyniak,
«Une dynamique perverse entre Etats et marchés»
Par CHRISTIAN LOSSON
Henri Sterdyniak est directeur du département Economie de la mondialisation à l’OFCE et l’un des co-animateur du manifeste des «économistes atterrés».
http://www.liberation.fr/economie/01012353702-une-dynamique-perverse-entre-etats-et-marches
Extrait
Au G20 de Londres, en 2008, les Etats avaient la main sur la finance…
Le lobby bancaire et financier a convaincu la classe dirigeante de torpiller toute tentative de régulation. Nicolas Sarkozy et le G20 avaient la bonne position : réduire la puissance des marchés financiers. Soutenir l’activité au profit de l’emploi. Le G20 n’a pas vu que la croissance ne pouvait pas repartir comme avant. Les ressorts de la croissance avaient, surtout aux Etats-Unis, été alimentés par les bulles financière, immobilière, et l’endettement des ménages. Après la crise des subprimes, il aurait fallu réinventer une autre croissance, basée sur la réindustrialisation, la hausse des salaires et le tournant écologique. Mais les vieux dogmes de l’efficience des marchés financiers, du «moins d’impôts» comme des excès des dépenses publiques ou sociales, ont réapparu…
La crise est-elle l’échec de la mondialisation de la finance ?
Elle mène à l’impasse : les masses énormes de capitaux cherchent des rentabilités ultrarapide. Ils alternent entre euphorie et krach. Et alimentent les crises. La crise de la dette publique et de la construction européenne a ainsi succédé à la crise bancaire et financière des dettes privées.
Que faire ?
Il faut avancer des alternatives à l’austérité programmée et arrêter la course à la rentabilité, la compétitivité, les pactes de stabilité, la gouvernance actionnariale des entreprises. Il faut en finir avec un système financier parasitaire. Laisser des banques faire faillite si elles ont trop spéculé, séparer leurs activités de dépôt et d’affaire. Et avoir, enfin, un secteur public de la finance démondialisé. Sinon, on conservera un système inefficace, injuste et non productif.
extrait article cité ci-dessus :
…
Supplique à »Mimolette » et « Titine »,
Oyez, oyez les attérés, jorionphile, lordonâtre (« je »!), généreuxaimant, bref, les hétérodoxes !
Sus aux orthodoxes lénifiants et archaïques, mediacratocompatibles !Laissez les choir du haut de leur suffisance!
De plus en plus fort:
Sarkozy et Merkel favorables à des sanctions contre les mauvais élèves de la zone euro.
Infliger des amendes à des pays insolvables ? Pitoyable…
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/17/le-couple-franco-allemand-souhaite-suspendre-des-fonds-structurels-aux-pays-qui-ne-baissent-pas-leurs-deficits_1560585_3234.html#ens_id=1268560
Pourquoi commenter avec raison des propositions répondant à d’autres questions que celles que vous posez ? Du factuel jusqu’au bout ! C’est juste un coup d’état.
une gouvernance européenne » en douce « …. et dans quelques années , lorsque cette gouvernance gouvernera vraiment, et que certains se réveilleront pour dire » mais d’où ça sort ? »
On leur répondra, que ça existe depuis des lustres … pourquoi n’avoir rien dit plus tôt ? maintenant c’est trop tard …..
C’est la même méthode depuis des années
@Zebu
Merci pour le decodage. En 4 interventions j’ai bien compris le principe des eurobonds …
Il ne s’est tout simplement rien passé
Le fameux marché le sait et le traduit
Sarkho est l’archétype du monde d’aujourd’hui: on communique, peu importe ce que l’on dit, même si cela n’a aucun rapport avec ce que l’on fait. L’essentiel n’est pas là……….
Jusqu’a quand????????????????
Tout ça me fait penser à un fameux sketch. « Je voudrais du fromage de Hollande… »
Jeudi 18 août 2011 :
Si un Etat européen lance un emprunt à 10 ans, quel taux d’intérêt doit-il payer ?
Réponse :
Allemagne : taux des obligations à 10 ans : environ 2,1 %.
Finlande : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.
Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.
France : taux des obligations à 10 ans : environ 2,7 %.
Italie : taux des obligations à 10 ans : environ 4,9 %.
Espagne : taux des obligations à 10 ans : environ 5 %.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : environ 9,8 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : environ 10,5 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : environ 15,9 %.
Si des euro-obligations sont créées, les Etats européens riches seront obligés d’emprunter en payant des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.
Vu l’effondrement de la croissance dans tous les Etats européens, les Etats européens riches accepteront encore moins de payer des taux d’intérêt supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.
Il serait temps de revenir au monde réel.
Il serait temps d’arrêter de croire au père Noël.
Les Etats européens riches n’accepteront jamais de payer des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils doivent payer aujourd’hui.
« Il n’est pas question d’amour ou de solidarité. Les Etats défendent leurs intérêts. »
@ BA
L’Allemagne sans l’Europe c’est zéro, et payer du 3% au lieu de 2,1% c’est peu. Donc l’Allemagne a déjà intégré les eurobonds (voir le SPD). Elle ne fait monter que les enchères (sur la bonne gouvernance de chaque pays). Cela dit, le monde d’après ne peut se concevoir qu’à gauche. Perso, je renonce à penser le futur à droite, contrairement à vous, la déliquescence ne m’inspire pas.
@BA
Essayez de penser l’Allemagne sans l’Europe, après avoir lu « les bienveillantes ou Kaput » par exemple. C’est impensable ! Vous voyez aujourd’hui « la race des seigneurs » ressurgir ?
Le dernier pays à quitter l’Europe sera l’Allemagne. Elle craint ses démons.
La déliquescence actuelle m’inspire une seule chose :
Si vous aviez voté « non » en 1992, on n’en serait pas là.
Si vous aviez voté « non » en 1992, on n’aurait pas le retour de bâton actuel.
La seule réussite des ouistes qui nous gouvernent depuis des décennies : le retour de bâton nationaliste, le retour de l’extrême-droite xénophobe partout en Europe.
C’est la seule réussite des ouistes.
Vous êtes trop forts, les gars.
@BA,
oui, l’Allemagne défendra ses intérêts et ce n’est certainement pas de détruire l’euro et de revenir aux monnaies nationales et voir le mark s’apprécier de plus de 30% par rapport aux autres monnaies et voir l’excédent de sa balance commerciale par rapport aux autres pays de la zone euro (150 milliards par an!) se réduire à une peau de chagrin. Payer 47 milliards par ans en intérêts supplémentaires c’est unee bien faible compensation pour le profit qu’ils tirent de leur commerce avec les autres pays de la zone euro.
Vous raisonnez comme si les Allemands peuvent continuer d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
Aussi, en quoi voter Non en 1992 aurait il mis un terme aux politiques ultra libérales des gouvernements nationaux qui prédominaient partout en Europe ou au système des changes flottants mis en place depuis les années 70 qui leur ôtait tout pouvoir de contrôle sur leurs monnaies?
Qu’est ce que voter Non en 1992 aurait changé à cette crise?
Vous continuez à confondre les causes de cette crise (les changes flottants de toutes les monnaies des pays de l’OCDE, avec ou sans l’euro, et les politiques ultra libérales de tous les pays de l’OCDE, que cela soit la zone euro ou les autres) et les effets (Maastricht et Lisbonne).
La croissance accélérée des dettes et la diminution de la valeur ajoutée des travailleurs n’ont pas commencé en 1992 ou encore moins avec la naissance de l’euro. Mais à la fin des années 70 et dans tous les pays de l’OCDE ( Etats Unis, Royaume Uni, Japon…)c’est à dire juste après la mise en place des changes flottants et l’invasion de l’ultra libéralisme qui prônait la dérégulation des marchés financiers. Je vous rappelle aussi que les changes flottants étaient prônés par Milton Friedman et l’école ultra-libérale de Chicago.
Vous vous trompez encore BA. Ce n’est pas l’Allemagne qui détient l’arme ultime mais les nations du sud. Le jour ou un petit pays de la zone dira « on en à marre, bye bye et advienne que pourra » , c’est l’Allemagne qui sera en première ligne et prendra tout dans la tête. Le pays qui a le plus à perdre dans une explosion de l’euro, c’est bien l’Allemagne.
L’Allemagne est aujourd’hui devant un choix :
1- L’Allemagne continue de privilégier ses voisins européens, qui sont 300 millions, et qui sont surendettés, ou carrément insolvables.
2- Ou alors l’Allemagne choisit de se tourner vers le grand large. L’Allemagne choisit de se tourner vers le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, etc, etc, qui sont 3 milliards, et qui sont solvables, eux.
Mais voyons, l’Allemagne ne privilégie qu’elle dans cette histoire, la première bénéficiaire de l’euro c’est elle !
Et puis vous pensez que l’on peut changer un outil industriel en claquant des doigts et décréter de prendre des marchés quand et où on le décide !!!
Vous êtes un rêveur BA.
Les rêveurs, ce sont ceux qui croient encore à la soi-disant « solidarité européenne ».
Les rêveurs, ce sont ceux qui croient encore à la solidarité supranationale.
Les rêveurs, ce sont ceux qui sautent comme des cabris en répétant : « L’Allemagne paiera ! L’Allemagne paiera ! L’Allemagne paiera ! »
Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que l’Allemagne privilégie autre chose que les intérêts de l’Allemagne.
Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que les pays européens peuvent avoir la même monnaie.
Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que l’Union Européenne sera encore vivante dans 10 ans.
Là on n’est plus dans réflexion BA mais dans le dogme, je préfère laisser tomber, bon courage.
@BA,
ce n’est pas en répétant quatre fois la même imbécillité que vous donnerez plus de crédit à vos propos.
« ‘l’allemagne paiera »
oui, l’Allemagne paiera, mais ça lui coûtera beaucoup moins que de perdre l’excédent de sa balance commerciale envers les autres pays d’Europe.
Mais ça, vous ne cherchez même pas à le comprendre car votre hantise de l’union européenne et de l’euro vous aveugle depuis si longtemps.
[…] Un sommet "inoubliable" ! […]
C’est même plus que çà je crois : il n’est que confirmé.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_pas_de_nouvelle_recession_en_vue_selon_Van_Rompuy180820111608.asp
« Interrogé sur la lettre du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel lui demandant d’occuper la présidence de la zone euro, M. Van Rompuy a estimé qu’il faisait « déjà ce boulot » mais qu’il reviendrait au prochain sommet de la zone euro de formaliser ce rôle.
« Il n’y a aucune perspective de croissance économique négative. La croissance peut être plus faible qu’attendu, plus faible qu’anticipé », a dit l’ex-Premier ministre belge lors d’un point de presse. « Mais nous ne prévoyons pas de croissance économique négative, de récession », a-t-il ajouté.
Quant à la présidence de la zone euro, M. Van Rompuy a souligné qu’il avait déjà présidé quatre sommets de ministres de la zone euro en 2010 et 2011.
« Ce que la chancelière Merkel et le président français Sarkozy proposent, c’est que je préside ces sommets sur une base régulière. Mais c’est déjà le cas dans la pratique », a-t-il dit.
« Mais c’est le sommet de la zone euro d’octobre qui décidera de la nouvelle architecture institutionnelle de gouvernance économique de la zone euro. Je ne peux donc pas accepter quelque chose qui n’a pas encore été officiellement offert, même si je fais déjà ce boulot », a-t-il ajouté.
M. Van Rompuy a tenu ces propos alors que les Bourses s’effondraient en Europe, entraînées par les indicateurs décevants diffusés dans l’après-midi par les Etats-Unis. »
@BA
Vous êtes contre l’Europe, vous êtes contre le nationalisme, vous êtes quoi, au juste ?
La neuvième carte du tarot de Marseille…
Véritablement de gauche.
Moi a donné la bonne réponse.
@Moi, BA,
ça veut dire quoi, être « véritablement de gauche »?
Cela veut dire que seule votre conception de la gauche est la vraie? J’aimerais savoir laquelle est la « vraie gauche »? L’anti capitalisme, c’est à dire l’abolition de la propriété privée et le collectivisme? Si vous êtiez cohérents c’est ce que vous prôneriez.
Veuillez m’expliquer en quoi le rétablissement des monnaies nationales et la négation de la solidarité entre européens (c’est à dire une union de transferts entre les pays riches et les plus pauvres) est une est politique de « gauche véritable »?
Ils’agit ni plus ni moins d’une politique dont les conséquences seront un retour au nationalisme, c’est celle que vous prônez!
Encore !
Encore cette vision du monde !
Encore cette vision du monde AVEC SEULEMENT DEUX COULEURS : le noir et le blanc.
Vous raisonnez comme si il n’y avait que deux couleurs dans le monde : le noir et le blanc, et rien d’autre.
D’un point de vue politique, vous raisonnez comme si il n’y avait que deux possibilités :
1- L’Union Européenne (que je déteste).
2- Le nationalisme (que je déteste).
Vous voyez le monde non pas tel qu’il est, mais vous voyez le monde en noir et blanc.
C’est votre problème.
Quant à la négation de la solidarité entre les Européens, il ne faut pas confondre deux choses :
1- Les paroles sur la soi -disant « solidarité européenne ».
2- Les actes concrets.
Il y a de la solidarité entre les Européens dans les paroles.
Mais en revanche, il N’y a PAS de solidarité entre les Européens dans les faits.
Il n’y a pas de solidarité entre les Européens quand il s’agit de passer aux actes concrets.
En 2011, le budget fédéral des Etats-Unis était de 25,3 % du PIB des Etats-Unis.
Et en Europe ?
Pour la période 2007 à 2013, le budget de l’Union Européenne est de seulement 1 % du PIB de l’Union Européenne.
Pour la période 2014 à 2020, la Commission Européenne a demandé que le budget européen soit porté à 1,11 % du PIB.
Résultat : le Royaume-uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Finlande, le Danemark et la Suède ne veulent pas que le budget de l’Union Européenne soit porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne.
http://www.lepoint.fr/economie/plusieurs-pays-s-elevent-contre-la-proposition-de-hausse-du-budget-de-l-ue-30-06-2011-1347999_28.php
Conclusion : pour la période 2014 à 2020, le budget de l’Union Européenne restera à seulement 1 % du PIB de l’Union Européenne.
Et pour la période suivante ?
Pour la période 2021 à 2027, le budget de l’Union Européenne sera-t-il porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne ?
Ou alors l’Union Européenne sera déjà morte ?
@BA,
c’est toujours la même chose avec vous, vous dites que vous détestez les deux mais vous prenez bien le soin de ne jamais préciser laquelle vous aimez!
C’est quoi que vous proposez, si ce n’est ni le nationalisme ni l’union européenne? Pol vous a posé la question et vous avez répondu en esquivant la question, comme toujours (la même chose que Moi, une politique de gauche véritable). Je vous ai répondu, c’est quoi une politique de gauche véritable?
Et vous esquivez encore la question en me disant que j’ai une vision du monde en noir et blanc?
Alors c’est quoi votre ce que vous proposez.
Et prière de ne pas encore esquiver la question.
Et je vois que vous n’avez toujours rien à dire sur ceci ou ceci et ceci ou et ceci.
Non vous cherchez toujours à esquiver l’argument auquel que vous ne voulez pas comprendre et à esquiver la question de ce que vous suggérez à la place de l’union européenne ou du nationalisme.
Et en plus, vous n’arrivez toujours pas à comprendre que l’union de transferts et la solidarité européenne ne va pas se faire en augmentant le budget de fonctionnement des institutions européennes mais par les taux d’intérêts!
@ Chris06
« Non vous cherchez toujours à esquiver l’argument auquel que vous ne voulez pas comprendre »
Je commence à croire que c’est pas qu’il ne veut pas et je penche pour 2 possibilités :
– Soit il ne peut pas parce qu’il n’a pas le niveau. Je dont je doute car il est quand même hyper actif depuis plusieurs années sur ces sujets.
– Soit il ne peut pas parce que ça ne rentre pas dans son rôle. Je penche de plus en plus vers cette deuxième option.
Je propose ce qui a lieu en Islande, en Norvège, en Suisse, etc.
Concrètement : une politique de gauche ne pourra être mise en place qu’à l’intérieur d’un cadre NATIONAL.
Pourquoi ?
Parce que le cadre national est le cadre maximal de consentement à l’impôt.
Comment ?
En reconstruisant les fondations DE GAUCHE qui avaient été bâties dans les années 1944-1945-1946.
Quelles sont les fondations DE GAUCHE qu’il faut reconstruire ?
Le gouvernement de Charles de Gaulle commence à réaliser le programme du Conseil National de la Résistance :
1- 5 octobre 1944 : ordonnance sur le droit de vote des femmes.
2- 18 octobre 1944 : ordonnance sur les profits illicites.
3- 14 décembre 1944 : ordonnance instituant les Houillères nationales du Nord et du Pas-de-Calais.
4- 3 janvier 1945 : rétablissement de la gratuité dans l’enseignement secondaire.
5- 16 janvier 1945 : ordonnance nationalisant les usines Renault.
6- 22 février 1945 : ordonnance sur les comités d’entreprise.
7- 9 avril 1945 : nationalisation de Gnome et Rhône. Nationalisation d’Air France.
8- 12 juin 1945 : suppression de la censure de presse.
9- 22 juin 1945 : réforme de la fonction publique. Création de l’Ecole Nationale d’Administration. Elle doit former des haut-fonctionnaires. Leur mission est de servir l’Etat. Je vous laisse comparer avec ce que sont devenus nos énarques aujourd’hui.
10- 28 juin 1945 : ordonnance sur les loyers.
11- 30 juin 1945 : ordonnance sur le blocage des prix.
12- 15 août 1945 : lancement de l’impôt de solidarité nationale.
13- 4 et 19 octobre 1945 : ordonnance sur la Sécurité sociale.
14- 11 octobre 1945 : ordonnance sur la crise du logement.
15- 17 octobre 1945 : ordonnance sur le statut du fermage.
16- 2 novembre 1945 : ordonnance sur les conditions de séjour des étrangers.
17- 2 décembre 1945 : nationalisation de la Banque de France. Nationalisation des grandes banques de crédit.
18- 21 décembre 1945 : création du Commissariat au Plan.
Ensuite, le gouvernement de Félix Gouin continue de réaliser le programme du Conseil National de la Résistance :
1- 8 avril 1946 : nationalisation du gaz et de l’électricité
2- 25 avril 1946 : nationalisation des grandes compagnies d’assurance
3- 16 mai 1946 : loi sur les comités d’entreprise
4- 17 mai 1946 : loi créant les Charbonnages de France.
Je ne dis pas qu’il faut reconstruire 100 % de ces fondations.
Mais la plupart de ces fondations sont indispensables.
Ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons commencer à bâtir sur ces fondations.
Ben alors mon B A « pourquoi ? » « comment ? » BA. Où c’est-y qu’tu l’as pécho ton inventaire de saison CNR ? Il manque en au moins une de belle Ordonnance de gauche dans ta liste à la Prévert, et pas la moindre, bordel ! L’Ordonnance de 45 sur la délinquance des enfants, plus communément appelée « Loi de 45 » ou Loi sur la protection des mineurs, jamais non ? T’as pas attendu que Sarkome l’ait détricotée totalement pour la foutre à la trappe ? Faut être exhaustif mon bon BA, quant on prétend lister…
Montre ton vrai visage de libéral, allez…
Vigneron est pour le libéralisme économique ?
Non, sans rigoler ?
@M ôô a
1) Ouskil est le rapport avec ma choucroute ?
2) Ah bon ? t’es pas libéral, M ôô sieur M ôô a ? Bê t’es qu ôô a, al ôô rs, mon petit VRP ?
Choucroute..?? Quelqu’un m’appelle..??
Bon, Vigneron, Toi. Arrêtez un peu.
Toi. Vigneron n’est pas libéral MAIS estime que gagner sa croute à la sueur de son front est noble.
Vigneron. Tu n’es pas sans savoir que cela DEVRAIT se faire de façon honnête soit SANS création de rente de situation OU de bonne naissance.
Que vous ayez des divergences qui deviennent personnelles n’est pas très glorieux, ceci dit.
« Vigneron est pour le libéralisme économique ? »
Vigneron est libéral. Du genre « de gôche », qui dénonce les excès du libéralisme économique. Un cheval de Troie du capital au milieu des pauvres.
« Je connais tes œuvres : tu n’es ni froid ni chaud : plût à Dieu que tu fusses froid ou chaud !
Mais parce que tu es tiède, et ni froid ni chaud, je te vomirai de ma bouche.
Tu dis : Je suis riche et opulent, et je n’ai besoin de rien : et tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.
Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé au feu pour t’enrichir, et des habits blancs pour te vêtir, de peur que la honte de ta nudité ne paroisse; et un collyre pour appliquer sur tes yeux, afin que tu voies. » Apocalypse. Chap. 3.
PS: et il n’est pas le seul sur ce fil, ce blog pullule de libéraux du genre, ils forment le gros des oui-ouistes.
@Moi
J’adoooooooore ! Refais le me le mon chou tout chaud ! Ça c’est vraiment mieux que le cèleri rémoulade, ya pas ! Le VRP Moyien ultra-démocratiste qui nous fait son Bossuet et dégaine son St Jean de l’Apocalypse. Tain ! ce doit être péché tellement c’est trop bon, mais c’est vraiment trop bon. Moi ? on y résiste pas, l’essayer c’est l’adopter… Ah cré vingtdiou ! j’en pleure de félicité.
Ho, une liste pour faire les courses, faîtes votre choix braves gens… c’est ridicule BA, ridicule.
Tu ferais mieux de t’en tenir aux liens Bloomberg.
Yueh, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer :
le père Noël n’existe pas.
Je sais que je brise ton rêve en disant cela. Mais je préfère te ramener dans le monde réel.
Maintenant, tu peux choisir de continuer à vivre dans ton monde, le monde merveilleux du petit papa Noël, de la solidarité supranationale et toutes ces foutaises. Mais tu vas alors te cogner contre le mur de la réalité dans quelques années.
Bon courage, Yueh.
Tu vas en avoir besoin.
Alors, BA.
As-tu répondu à ma question..??
Ou continues-tu à ne rien comprendre…??
Yvan, je remonte plus haut dans ce fil de discussion, et je ne vois pas ta question. Tu peux me répéter ta question, s’il te plaît ?
Petit niveau, comme toujours lorsque tu sors de ton cadre. Reste dans le copier-coller et les liens, ça t’évitera de te décrédibiliser encore un peu plus.
Oui BA, j’admire effectivement ceux qui font que la solidarité puisse franchir les frontières, toi, tu les hais car tu n’espères qu’une chose, voir le monde éclater en petit morceaux. Ce ne sera ni la première fois ni la dernière que tu l’entendras : BA, nombre de tes idées restent très proches de celles du FN, et des pires.
Tu devrais quand même te poser cette question : « mais pourquoi autant de personnes me le disent ? »
Et puis depuis 3 ans que tu inondes tous les blogs éco de tes immondices, ne penses-tu pas que tu pourrais prendre quelques vacances.
Yueh, arrête de vivre dans le monde merveilleux du petit papa Noël.
Regarde le monde tel qu’il est dans la réalité.
La cadre national est le cadre maximal de consentement à l’impôt.
Tu comprends, ça ?
Elle est où, ta merveilleuse « solidarité européenne » ?
Elle est où ?
1- Premier exemple : le budget de l’Union Européenne.
Où est le budget de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 ?
Réponse : le budget de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 restera à 1 % du PIB de l’Union Européenne.
Pour la période 2014-2020, la Commission Européenne a demandé que le budget européen soit porté à 1,11 % du PIB.
Résultat : le Royaume-uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Finlande, le Danemark et la Suède ne veulent pas que le budget de l’Union Européenne soit porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne.
http://www.lepoint.fr/economie/plusieurs-pays-s-elevent-contre-la-proposition-de-hausse-du-budget-de-l-ue-30-06-2011-1347999_28.php
Pour la période 2021-2027, le budget de l’Union Européenne passera à 1,1 % du PIB ?
Ou alors 1,2 % ?
Allez : 1,3 % ?
Et il y en a qui parlent encore de fédéralisme en Europe ?
Non mais ils y croient encore ?
2- Deuxième exemple : les euro-obligations.
Vendredi 19 août 2011, François Fillon écrit qu’il est contre :
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2011/08/19/10001-20110819ARTFIG00446-dette-regle-d-or-l-appel-a-l-unite-nationalede-francois-fillon.php
Dimanche 21 août 2011 :
Les euro-obligations ne sont pas la réponse à la crise de la dette dans la zone euro, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.
« Les euro-obligations sont tout à fait la mauvaise réponse à la crise du moment », a-t-elle dit, dans un entretien à la chaîne ZDF qui soit être diffusé dimanche. « Elles nous amèneraient à une union de la dette et non à une union de la stabilité ».
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77K06K20110821
C’est bizarre, hein ?
Les Etats européens riches ne veulent pas des euro-obligations, alors que les Etats européens pauvres leur demandent de créer des euro-obligations !
3- Troisième exemple : le Fonds Européen de Stabilité Financière.
Le FESF devrait être de 2000 milliards d’euros pour qu’il puisse sauver de la faillite le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. Mais là-encore, les Etats européens riches ne veulent pas augmenter la capacité de prêts du FESF à plus de 440 milliards d’euros !
J’éclate de rire ! Tout le monde sait que 440 milliards d’euros ne suffiront pas à sauver les cinq Etats en faillite !
4- Quatrième exemple : la Grèce.
Si les Etats européens voulaient vraiment régler le problème grec, ils auraient choisi de DONNER 350 milliards d’euros à la Grèce. Mais les Etats européens ne veulent pas DONNER à la Grèce. Ils veulent lui prêter. Et en lui prêtant encore davantage, ils aggravent le désastre grec.
La solidarité entre les Etats européens n’existe pas.
La solidarité supranationale n’existe pas.
C’est triste, hein ?
Oui, c’est triste, mais c’est comme ça.
Alors maintenant, tu arrêtes de rêver, et tu affrontes enfin le monde réel.
Et pour info : ça fait 26 ans que je vote à gauche.
Là-encore, Yueh, tu as tout faux.
Cela fait trois ans que tu nous chantes la même chanson. Et encore une fois, les mêmes réponses : la collecte des recettes, comme beaucoup d’autre sujets, ne se fera qu’à un niveau national, la zone euro ne sera jamais la zone US, pas de budget réel de fonctionnement envisageable avant une harmonisation fiscale et budgétaire de l’ensemble, idem pour les euro-obligations etc etc etc, change tes répères…
En 3 ans, pourtant, que de chemin parcouru; toi tu voudrais que l’on saute toute les étapes, certainement une façon de ne pas voir la réalité. Tu nous casses les oreilles avec la ligne d’arrivée alors que l’on est en plein marathon. « Vous voyez ça fait déjà une heure qu’il est parti et il n’est toujours pas là, je vous l’avais bien dit, il a abandonné ».
Tu vas déjà payer une bouteille de champagne aux membres du club de JCB, t’en n’as pas assez?
Le petit papa noël et le monde des bisounours, tu nous le sortais déjà chez Abadi, change ton disque pépère, tu gatouilles.
Et puis, quand je t’entends dire que tu votes à gauche, ça me fait pensez à ce type bourré de fric qui fait tous les ans un don aux œuvres pour se donner bonne conscience.
Le patronat français a toujours été pour le « oui » à tous les traités européens. Je sais donc où est situé mon adversaire.
Quant aux électeurs de gauche qui votent « oui » aux traités européens, ils sont les idiots utiles du patronat français. C’est leur problème. Pas le mien.
Sinon, concernant le blog de JCB, je maintiens mon engagement :
quand les Etats européens se financeront sur les marchés internationaux en payant un taux d’intérêt unique grâce aux euro-obligations, je te paierai une bouteille de Champagne.
Rendez vous donc sur la ligne d’arrivée, dans plusieurs années.
Ton problème, c’est que la ligne d’arrivée n’existe pas.
Rendez-vous à la Saint Glinglin.
« Claquée, la porte des Euro-obligations est depuis cadenassée par Angela Merkel, la Bundesbank et les libéraux allemands, entraînant Wolfgang Schaüble, le ministre des finances – qui n’y serait pas opposé à titre personnel – à en repousser l’éventuelle création à la Saint Glinglin. »
(François Leclerc)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=27899
Au lieu de ça, les ouistes ont fait une erreur historique.
Les ouistes de droite, les ouistes du centre, les ouistes de gauche ont commencé par construire une Europe supranationale sur des fondations … qui n’existent pas.
Les ouistes de droite, les ouistes du centre, les ouistes de gauche ont commencé à construire une Europe supranationale sur une soi-disant « solidarité supranationale ».
Malheureusement, la solidarité supranationale, ça n’existe pas.
Ou plutôt si : la solidarité supranationale existe dans les paroles.
Mais la solidarité supranationale n’existe pas dans les actes.
– Quand il faut passer aux actes, quand il faut DONNER de l’argent au pot commun, les Etats européens riches refusent de DONNER.
– Quand il faut créer des euro-obligations, les Etats européens riches refusent de créer des euro-obligations.
– Quand il faut DONNER 350 milliards d’euros à la Grèce pour régler le problème grec, les Etats européens riches refusent de DONNER ces 350 milliards d’euros.
– Quand il faut DONNER 2000 milliards d’euros au FESF pour qu’il puisse sauver de la faillite le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne, les Etats européens riches refusent de DONNER ces 2000 milliards d’euros au FESF.
– Quand il faut DONNER de l’argent pour sauver les Etats européens pauvres, les Etats européens riches refusent de DONNER.
Conclusion :
il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.
« il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. »
Mais comment veux-tu qu’une idéologie qui prône la concurrence, la compétition, le chacun pour sa pomme, fasse naître la solidarité?