Karl Marx à la une du Wall Street Journal…
@Paul Jorion Je préfère utiliser le mot « mimétisme » à celui d’identification . Histoire de vocabulaire . Dans « identification » il y…
*Godot est mort !*
@Paul Jorion Je préfère utiliser le mot « mimétisme » à celui d’identification . Histoire de vocabulaire . Dans « identification » il y…
Est-ce que pour détendre un peu plus l’atmosphère pesant sur le soutien ou pas à apporter au mouvement d’agriculteur proche…
@Khanard Ce qui m’intéresse actuellement, dans mon auto-psychanalyse, c’est de séparer mon « moi » causal, périphérique, de mon « moi » raisonnable, central…
@Khanard Une métaphore pour bien mesurer la différence entre l’approche de PJ et celle de Thom. C’est Christopher Zeeman, un…
Et les (très) inquiétantes dernières nouvelles de notre ‘oncle d’Amérique’ : https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/par-peur-de-donald-trump-aucun-acteur-n-a-voulu-participer-a-cette-emission-avec-sebastian-stan_242531.html https://www.huffingtonpost.fr/international/article/affaire-stormy-daniels-donald-trump-pourrait-bien-echapper-sa-condamnation-voici-pourquoi_242524.html
@Ruiz (« Cet énoncé (…) n’est pas causal mais empreint de téléologie ? ») Pour utiliser le vocabulaire de PJ (qui oppose…
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
Il y a les conditions favorisantes mais il faut aussi les personnages clés : ceux auxquels une multitude s’identifie, rendant…
Sidéré de constater qu’il faille encore le rappeler…
NOUS FAISONS PARTI DU PAYSAGE et nous agissons sur lui pour le modeler ou le déformer (le paysan comme l’ouvrier…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
132 réponses à “SUFFISAMMENT RARE POUR ÊTRE MENTIONNÉ…”
est-il réellement nécessaire de subir la dictature du prolétariat ?
J’avoue ne pas avoir écouté, mon anglais n’est pas assez performant ; I beg your pardon sir…
il est certain que Marx est un grand philosophe doublé d’un savoir économique impressionnant, ses concepts, notamment sur la création de la valeur, sont fondamentaux.
La « dictature » du prolétariat?
Vous voulez dire la « dictature » du peuple, de la population, de la majorité?
En fait choisir entre la « dictature de la majorité » (se désigne souvent sous le vocable « démocratie ») ou la dictature d’une infime minorité de possédants et autres hyper-bourgeoises?
Laissez-moi réfléchir….
Enfin mon bon monssieur c’est tout réfléchi, vou n’allez pas laisser les affaires du mondes aux mains des pauvres.
Il me semble que nous avons trouvé un bon système nous contrôlons leurs dèsirs et leurs votes et leur politiciens par nos médias. Ils s’endettent pour combler leur désirs et travaillent pour nous afin de payer leurs dettes. C’est beaucoup plus simple qu’auparavant ou il fallait se soucier de les acheter de les revendre de les nourrir etc… En plus lorsqu’on les uses à la tâche on ne doit même plus en acheter de nouveaux. Il ne faut surtout pas leur remettre en tête ces fariboles marxistes, j’ai des arrières cousins russes qui ont eu beaucoup de problèmes avec celà à l’époque.
:). 🙂 🙂
Le plus amusant? Marx a épousé l’une des filles d’un grand banquier allemand…
Je reste à insister pour dire que le sens du mot « dictature » n’a pas toujours été, celui d’aujourd’hui
par exemple que Lamartine, chef du gouvernement provisoire, sorti du peuple, juste après la révolution de 48, avant l’élection de Louis-Napoléon, présente son gouvernement comme une dictature, (et lui-même comme un dictateur), cela parce qu’il n’a pas été élu, ni des Dieux, ni des urnes.
Peut-être que Marx ???
(sous les romains, le dictateur, « dictator, oris, m » est un magistrat …
Par contre, la « dictature des marchés » (ou dictature du profitariat) telle qu’elle semble s’établir sous nos yeux, compose avec la « dictature » au sens d’un pouvoir illégitime, car non élu, et celle de la définition donnée en vigueur de nos jour
Néanmoins, s’il faut penser la dictature du prolétariat, serait telle que dans cet article, « Corriger l’erreur en Côte d’ivoire: urgence signalée »
extraits :
« Les contre-valeurs sont devenues la vertu. Le vol à main armée et la destruction des commerces, sont érigés en relance économique. L’armée régulière est devenue la rébellion. La rébellion des illettrés est devenue l’armée nationale. Les prisonniers exercent la Justice et les juges deviennent des hors-la-loi. L’élite militaire est sous les ordres des soldats du rang. Les illettrés dirigent le ministère de l’éducation. Les citoyens sont sur le point d’être contraints de prendre des titres de séjour. Les étrangers assurent le contrôle de la régularité des titres détenus par les citoyens. L’Ecole se fait sans Université. Les Université accueillent les braconniers armés. La « démocratie » se fait sans aucun respect du suffrage exprimé par le peuple. Bref. Tout est mélangé. »
« la démocratie a cessé d’être « Vox populi, Vox Dei ». Ici, les romains voulaient dire, « La Voix du Peuple est la Voix de Dieu ». Non. Les temps ont changé. Mêmes les grecques l’ont compris. Désormais, cette chose que ces pauvres grecques appelaient la Dêmos Kratein (Démocratie) est devenue « Vox populi, Vox erratum : Voix du Peuple, Voix de l’Erreur ». »
http://nouvelles.abidjantv.net/actualite-5331-corriger-l-erreur-en-cote-d-ivoire-urgence-signalee.html
Il faut se remémorer que la Côte d’Ivoire avait voté, mais que la voix de ce peuple fut entendu comme une erreur, « la Voix de l’Erreur »
autre article « Ma part de vérité : « La vérité des urnes en Côte d’Ivoire » par Ahoua Don Mello
extraits
« Les cas de fraude les plus significatives sont repartis comme suit :
– Nombre de PV fictifs : 2 090
– Nombre de PV sans sticker : 1 320
– Nombre de PV avec un nombre de votants non inscrits supérieur à 18 : 97
– Nombre de PV dont le nombre de suffrage exprimé est supérieur au nombre de votant : 66
– PV dont la somme des suffrages exprimés par les deux candidats est supérieur au suffrage exprimé : 31
Soit au total 3 604 PV hormis les fraudes mineures. Les 3 604 PV représentent 1 069 285 voix. »
« Pourtant, au même moment, la protestation des résultats et la demande de re-comptage des voix en Côte d’Ivoire sont balayés d’un revers de main par le secrétaire général de l’ONU et son représentant spécial considérant comme une injustice le re-comptage des voix. Malgré l’insistance du Président Laurent GBAGBO auprès de l’Union Africaine et du reste de la communauté internationale »
« Qui avait donc intérêt à faire une guerre en Côte d’Ivoire ? Ceux qui, de toute évidence connaissaient la vérité des urnes telle que je viens de les exposer. Pour ceux là, la voix du recomptage était sans issue, seule la guerre pouvait donner la réponse souhaitée, donc procéder, vaille que vaille, à un coup d’état. »
http://www.lvdpg.com/Ma-part-de-verite-La-verite-des-urnes-en-Cote-d-Ivoire-par-Ahoua-Don-Mello_a11819.html
Merci Paul!
La une du WSF avec « Marx avait raison » rentrera vite dans les livres d’histoire.
Par ailleurs, l’interview est longue mais vaut la peine,
tant du point de vue de l’analyse de la conjoncture
que du besoin de Marx pour comprendre qu’il s’agit non pas d’une crise financière,
mais d’une crise systémique du capitalisme.
Merci Paul, très interessante analyse.
Avez vous entendu Alain MINC du haut de sa suffisance dire que le peuple est responsable de la crise, ce petit bonhomme m’écoeure comment peut-on parler de la sorte. J’en glisserai mot à Robespierre.
autre article interessant du business insider :
Scary Article About Funding Problems At European Banks
http://www.businessinsider.com/more-european-banks-cut-off-from-credit-2011-8
Monsieur Roubini est complètement désabusé de voir les catastrophes tant annoncées se réaliser sans que rien n’ait été fait pour les arrêter.
Et le journaliste s’inquiète de savoir comment chacun peut sauver son fric voire en refaire le plus vite possible…
C’est assez désolant car la meilleure solution pour sortir de cette crise serait de retrouver un sens du collectif; pour ce qui nous concerne à l’échelle du pays et du projet européen.
Un titre des QOTSA pour fêter ça, « The fun machine took a shit and died »
http://www.youtube.com/watch?v=BLXfuH8xCZY&feature=related
excellente idée (et excellent titre par ailleurs…)
Je ne comprends pas l’Anglais, domage
Nina
Je traduis : « Marx avait raison »… à la une du Wall Street Journal en ligne.
Merci pour ce document tellement intéressant !
@ Nina
Le titre fracassant du WSF est repris dans nombre de journaux financiers.
On y trouve parfois un résumé des propos de Roubini, comme ici, dans Financial Post (Canada):
http://business.financialpost.com/2011/08/12/roubini-says-more-than-50-chance-of-global-recession/
Le texte intégral sera sans doute publié et traduit d’ici peu.
Roubini, c’est bien l’un des rares qui avait vu venir l’explosion des subprimes ?
Oui.
Non. Roubini n’a jamais prédit la crise des subprimes, il s’est contenté d’annoncer tous les ans entre 2001 et 2006 une crise de change aux USA (qu’on attend toujours), pour soigner sa publicité en 2007 à grands coups de « je l’avais bien dit » et acquérir d’un coup le statut de gourou médiatique cosmoplanétaire.
Ce qui ne l’empêche pas par ailleurs de développer des arguments très intéressants (quand il ne joue pas les gourous).
@sylvain : Roubini a bien prédit la crise des subprimes en 2006. Il y a des articles de journal comme preuve. Arrêtez de lire les conneries du blog « L’éconoclaste » si vous voulez comprendre la crise. Ils sont jaloux de tous ceux qui ont vu juste parce que eux sont à côté de la plaque (et le restent).
http://www.youtube.com/watch?v=lrByiO09Ts4
WOW !
Merci beaucoup, Paul Jorion.
comment voulez-vous qu’on s’en sorte !!!!!!!!……..
V’la maintenant les chinois qui acceptent de travailler gratuitement, ou seulement en échange d’être nourris et logé…..
le monde deviens- fous !
vivement que j’y passe, car tout ceci commence sérieusement à me fatiguer……
http://www.capital.fr/enquetes/clins-d-aeil/pour-resorber-nos-deficits-importons-des-chinois-619277
Les domestiques d’antan travaillaient très très dur, souvent pour n’être que nourris et logés ! Un peu comme un chien qui monte la garde est nourri par son maître. Le cas aussi des esclaves dans de nombreuses sociétés, belle perspective
Vous noterez qu’aujourd’hui, un SMIC ne permet plus de se loger (garanties insuffisantes pour louer un studio) ni de se nourrir correctement. La conditions des domestiques n’était donc pas si mauvaise, au final, si on la compare à celle des précaires d’aujourd’hui.
Pour peu qu’il y ait des heures sup’ non payés dans la balance, nous sommes vraiment pas loin du vrai n’importe quoi. C’est dans l’air du temps…
Faudra-t-il en arriver de se moquer jusqu’à manifester à revendiquer « Vivement le rétablissement de l’esclavage ou du servage ! » car corvéables à merci, certes, mais et nourris et logés ..
@Cécile
Arlon : flash mob théatral le marché aux esclaves
@ coco 12 août 2011 à 19:12
Voila un peuple qui a compris comment faire la guerre avec une arme redoutable. « Travailler beaucoup et bien tout en consommant le moins possible ».
Lorsqu’aura été consommée la quasi-totalité du capital terrestre que nous, occidentaux, aurons dilapidé sans mauvaise conscience, ceux qui resteront, seront les asiatiques. Ils nous auront tous éliminés en nous mettant au chômage.
Eux, ne cracheront pas sur le capital restant. Ils veilleront à le préserver, le renouveler, l’exploiter au mieux, en le consommant le moins possible. Tous de bons capitalistes, de la base au sommet.
@jducac
Faire de la Chine l’idéal du capitalisme, ça ne manque pas de sel, vous ne trouvez pas? Mao doit se retourner dans sa tombe…
@ Jducac
Merci de nous révéler votre vrai visage en faisant ici même l’apologie de la dictature et du communisme à la chinoise ! Vous êtes prêt à toutes les contradictions, toutes les compromissions, voire toutes les horreurs, pour justifier vos belles théories.
Vous pensez les Chinois plus sages que nous ! Allez y ou renseignez-vous avant de nous sortir vos billevesées ! Et vous constaterez qu’ils gaspillent et dilapident le « capital terrestre » de la même façon que nous et connaissent des problèmes de pollution aussi importants sinon pire que les nôtres. http://www.terrepolitique.com/2010/01/04/pollution-en-chine/
En outre, il est fort à parier qu’en cas de récession économique majeure dans les pays occidentaux, la Chine se tournera vers son marché intérieur pour maintenir sa croissance en adoptant le schéma consumériste sans se soucier de préserver un quelconque « capital terrestre ».
Votre acharnement à vouloir prouver le bien fondé de vos théories, votre vision guerrière de la vie et votre condamnation sans nuance du modèle occidental dont vous avez été un privilégié vous aveuglent et vous égarent sur des chemins idéologiques qui font le terreau des extrémismes de droite.
Vous avez perdu une belle occasion de vous taire alors même que certaines de vos dernières interventions étaient plus intéressantes et constructives que votre sempiternelle rengaine du « travailler beaucoup et bien tout en consommant le moins possible ».
Je me souviens il y a 10 ans avoir rencontré un homme d’affaire à une présentation de mat’riel télécom pro.
Il faisait des réseaux télécom au Congo je crois. Il me disait qu’il fallait avoir un retour sur investissement en moins de 2 ou 3 ans à cause de l’instabilité. Je lui ai demandé si c’était une équipe Belge ou locale qui s’occupait de la gestion technique. Il m’a dit ni l’un ni l’autre, les locaux on ne peut pas compter dessus et les Belges coutent un max à l’expat, je prends des indiens, pendant que nous (les Belges) on picole et on sort avec des nanas, les indiens ne pensent qu’a bosser. Les Belges c’est bon pour trouver le capital avoir les bons contacts et monter l’affaire, pas pour le vrai boulot.
@ FOD 12 août 2011 à 23:28
Bonjour FOD ! Heureux de vous retrouver.
Dommage que vous ayez des difficultés à répondre à une question fondamentale concernant la morale. Ma sollicitation date du 22 juin et a été exprimée dans le commentaire à l’adresse signalée ci-après, puis renouvelée à plusieurs reprises, comme aujourd’hui.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25225#comment-195384
Faut-il que soyez mal à l’aise avec votre conscience pour refuser de reconnaître votre erreur !
N’avez-vous pas compris, peut-être êtes vous encore trop jeune pour le faire, que ce qui amène le plus à progresser dans la vie, c’est d’exploiter ses propres erreurs –celles des autres aussi- Or, pour y parvenir, il convient de faire triompher la vertu d’humilité sur le pêché d’orgueil. On y arrive par un travail sur soi plus que par une mise en cause des autres.
Je sais qu’en employant les mots vertu et pêché vous pouvez tout de suite m’accorder un nouveau qualificatif, comme vous aimez le faire, dans le but de me ranger dans une classe d’individus que vous voulez stigmatiser, mettre à l’index, ranger à part, pour les exclure et les faire condamner par une communauté.
Quelle belle œuvre que celle qui cherche à faire s’opposer les hommes les uns contre les autres au lieu de chercher à les faire se rapprocher pour qu’ils se complètent et se bonifient mutuellement !
Quand je mets souvent à l’honneur le travail, c’est qu’en observant les autres autour de moi, et en faisant le bilan d’une vie personnelle, je mesure tout le bien moral autant que matériel qu’il procure et qu’il permet de procurer aux autres.
Je vois à contrario, tout ce que le dénigrement du travail a apporté aux autres, à leur famille et au-delà, à leur communauté élargie. Ce sont des gens insatisfaits, qui se plaignent des autres, sont jaloux, nourrissent de mauvais sentiments et ne rêvent que de voir s’opposer les geignards à ceux qui ne le sont pas. Comme si la mission de chacun de nous n’était pas de tendre à rendre tout le monde heureux en imitant ceux qui y parviennent.
Quand je mets à l’honneur le capital, c’est qu’après y avoir réfléchi, il m’est apparu essentiel, capital pour la vie, de le respecter au lieu de le vilipender, de le condamner.Tout cela est fait au titre d’un anticapitalisme sectaire, plus que réfléchi, propagé par ceux-là mêmes qui se revendiquent représentants des travailleurs mais qui fuient le travail quand ils en ont et en demandent quand ils n’en ont pas. En critiquant et dénigrant le capital sans lequel il n’est pas de travail possible, ils mettent en évidence l’incohérence de leur critique.
Alors cela vous surprend quand je tresse des couronnes à certains peuples ou certaines attitudes communistes, maoïstes, socialistes, capitalistes, etc… Oui, je n’ai pas, contrairement aux sectaires bornés, d’a priori négatif à l’égard de tel ou tel qui, s’il se sent libre, peut toujours s’améliorer en fonction des expériences de la vie et infléchir positivement sa démarche.
Oui je respecte tous ceux qui savent être pragmatiques, et sont capables d’adapter leur conduite aux nécessités de la vie, dès lors qu’elle s’appuie sur des intentions louables et qu’elle vise à faire se rapprocher les gens plutôt que de les opposer.
Oui, je prends en considération les besoins matériels des êtres vivants, tout autant que chez les hommes, les droits et devoirs moraux qui sont à la base du capital de notre espèce.
Ah, j’allais oublier. Si vous répondiez à ma question du 22 juin, vous m’en verriez ravi. Elle apporterait la preuve que vous pouvez évoluer positivement.
Bien cordialement.
@ jducac
Preuve que vous n’avez rien d’autre à faire que d’indexer, classer vos commentaires, en assurer la comptabilité et le suivi. Je ne suis pas à la retraite comme vous l’êtes et ne dispose pas d’assez de temps pour le passer à rédiger des commentaires pour le blog de Paul Jorion. J’ai mille choses à faire, et la première d’entre elles – subvenir à mes propres besoins et ceux de ma famille – me prend beaucoup de temps. Ne bénéficiant d’aucune rente de situation, je ne suis pas en mesure de me consacrer plus que de raison à ce blog, par ailleurs excellent et d’un niveau très au dessus de la moyenne.
En outre, mon bien le plus précieux étant ma liberté, îlot isolé dans un océan de contraintes, je ne me vois nullement obligé de répondre à vos interrogations, ni à vos injonctions teintées de culpabilisation. Vous y verrez certainement de la lâcheté, alors que moi, j’y vois avant tout un besoin de préserver mon indépendance et ma liberté.
De plus, excusez-moi mon cher Jducac, mais je n’ai pas pour habitude de me soumettre au moindre claquement de doigt et encore moins quand il se montre insistant. Or, votre insistance aurait plutôt tendance à me faire fuir. Rien que pour cela, je me ferai un devoir de ne pas répondre au commentaire mis en lien.
Je suis donc très tranquille avec ma conscience et n’ai aucune erreur à reconnaître.
Sur le principe, j’adhère totalement à votre remarque mais qui de nous deux parle de « guerre » en permanence? Vous ou moi ? Qui cherche à opposer les hommes et érige le darwinisme social en principe naturel ? Vous ou moi ? Pour convaincre ceux qui ne vous connaissent pas, je les invite à reprendre tous vos commentaires depuis que vous participez à ce blog. Alors permettez moi de douter de la sincérité de vos bons sentiments et de votre adhésion pleine et entière au beau principe que vous invoquez.
En ce qui me concerne, je ne cherche pas à créer d’opposition systématique entre les hommes, je m’oppose simplement à certaines théories de Jducac, c’est une nuance de taille. Contrairement à vous, je ne transforme pas mon cas particulier en cas universel et j’évite, dans la mesure du possible, de généraliser, toute forme de généralisation étant abusive. Ici encore, alors que je critique une de vos positions, vous en tirez immédiatement la conclusion que je chercherais «à faire s’opposer les hommes les uns contre les autres». Vous interprétez, et de bien mauvaise manière.
Je ne cherche ni à vous exclure, ni à vous stigmatiser, ni tout le reste… Vous le faites très bien vous-même. J’exprime simplement une opinion, un désaccord avec une de vos positions, en des termes un peu virulents, je vous le concède, mais c’est ma nature, je suis un sanguin. Toutefois, je vous ferai remarquer pour preuve de ma bonne foi et contre votre allégation que j’ai émis une remarque positive sur certains de vos derniers commentaires.
Vous raisonnez toujours par référence à votre propre expérience sans tenir compte que les conditions de travail que vous avez connues ne correspondent plus totalement à celles d’aujourd’hui. Le monde a changé en accordant au travail une place mineure par rapport au capital que vous chérissez tant. Dans un système qui, majoritairement, ne récompense plus, ou de plus en plus rarement, les mérites de ceux qui travaillent beaucoup et bien, pourquoi voulez-vous que cette valeur soit encensée? Connaissez-vous les conditions de travail des « geignards » dont vous parlez et qui subissent probablement la dure loi de la rentabilité financière qui a poussé la division du travail à un tel paroxysme qu’ils finissent par ne plus y voir aucune finalité, ni aucun sens, une loi qui les prive du produit de leur labeur ? Les « travailleurs pauvres », vous connaissez? Si une seule preuve devait être apportée du dénigrement de la valeur « travail », l’apparition de cette catégorie de salariés y suffirait amplement. Ce sont eux les victimes et certainement pas les uniques responsables de leur situation, comme vous l’insinuez en permanence en portant aux nues le sacro-saint principe de la responsabilité individuelle et en déniant au système toute implication dans les phénomènes de précarité ou d’appauvrissement.
Que le travail puisse être source de bien moral et matériel, je vous le concède à la double condition que le travailleur y trouve un sens et se sente équitablement rémunéré du produit de son travail. Deux conditions qui se délitent sous le joug du capitalisme financier pour une majorité grandissante de salariés.
Là encore, du fait des acceptions que vous leur donnez, vous amalgamez des notions qui mériteraient un plus grand sens de la nuance. En abusant d’une analogie sémantique, vous liez « capital », entendu dans le sens : « ensemble des savoirs et des biens » avec celui de « capitalisme » : système économique et social particulier. Or, pour la majorité de ceux qui fréquentent ce blog, et bien au delà, «capital» se limite à définir le capital financier constitué par l’ensemble des actifs susceptibles de rapporter des revenus et/ou des gains, ou des titres de créance comme les titres ou les droits de propriété (actions, obligations ou de la simple monnaie ). Compte tenu de la distorsion entre votre définition du «capital» et celle plus communément admise par la majorité d’entre nous, il est clair que le risque d’incompréhension est majeur, notamment sur la définition du capitalisme.
Parler de «capitalisme» (système économique) sera juste quand il sera associé avec celui de capital financier, plus hasardeux voire faux si «capital» prend un sens plus large. Tant que nous ne nous entendrons pas sur une définition commune, nos débats tourneront en rond.
Ce qui est critiqué ici, ce n’est pas le «capital» tel que vous le définissez, mais la possession entre quelques mains et l’utilisation actuelle du capital financier qui nous conduit dans une spirale mortifère. Si nous nous entendons sur les définitions, peut-être que nous commencerons à trouver un terrain d’entente.
Oui cela me surprend et me choque quand d’un côté, vous fustigez le socialisme et le communisme, mais de l’autre, vous en acceptez les modalités quand cela vous arrange? Où est la cohérence et la droiture morale à laquelle vous prétendez ? Vos propos seraient plus acceptables si vous les nuanciez. Or c’est rarement le cas quand vous vous lancez dans de longues diatribes contre l’un de ces systèmes ou à propos d’autres questions, comme vous l’avez fait récemment dans cet extrait : Il faut bien voir que les penseurs professionnels, les intellectuels, les idéologues sont, la plupart du temps, des personnes qui antérieurement n’ont jamais rien fait de concret qui puisse prouver leur expérience, leur sagesse, leur compétence, permettant d’apporter une assurance, une garantie de réussite. Issus de milieux privilégiés ou protégés par le mécénat ou dans des structures étatiques, ils n’ont souvent pas eu besoin de se coltiner avec la réalité des choses.. Non seulement, vous ne faites pas dans la nuance, mais vous y apparaissez aussi comme un sectaire des plus bornés.
Votre entêtement à vouloir à tout prix prouver que le « capitalisme » serait naturel et le principe fondateur de toute société vous empêche d’appréhender sereinement et avec plus d’objectivité toute la diversité et la complexité de nos civilisations.
Ayant déjà fait une réponse assez longue, je vous renvoie à ce qui est dit sur le pragmatisme sur ce fil : http://www.pauljorion.com/blog/?p=27486
Cdlt.
@JDC 23h28 :
ce genre de rengaine :
///////////// Je vois à contrario, tout ce que le dénigrement du travail a apporté aux autres, à leur famille et au-delà, à leur communauté élargie. Ce sont des gens insatisfaits, qui se plaignent des autres, sont jaloux, nourrissent de mauvais sentiments et ne rêvent que de voir s’opposer les geignards à ceux qui ne le sont pas. /////////////:
ne tient pas …..Il porte un jugement moral sur le seul mot « TRAVAIL » (je vous épargne l’éthymo) . En fait ce que vous nommez « travail » , et que vous présentez comme une obligation « naturelle » puisque morale , est une infime partie d’une découpe hyperspécialisée des activités humaines . Pour accéder la un niveau de modernité jouissif , il semble nécessaire de ne faire qu’ une tache unique (meme si votre encadrement va s’évertuer a vous la faire croire multiple , compliquée , intellectuelle …etc) …..cette aliénation humiliante au vu de nos capacités de développement est un gachi d’humanité , au seul service d’un système économique dont les interets ont , depuis longtemps, divergé des notres .
Qu’un niveau minimum de spécialisation soit nécessaire , c’est évident , mais la pluriactivité et surtout la production de biens en lien direct avec la satisfaction de ses besoins essentiels (nourriture , chaleur , vetement) , me parait necessaire pour etre autorisé a y adjoindre des notions de « VALEUR » morale .
En effet , cette hyperspécialisation est en fait un modèle trop facile pour y dissimuler le peu de VALEUR d’un individu et son inaptitude humaine , elle offre trop d’opportunité au népotisme et a l’endogamie societale ….
il en résulte que vos propos » travail , famille patrie » ont une connotation négative …. avec raison .
kercoz,
Qué patience ! Le travail suit la même route que la société.
@ FOD 14 août 2011 à 02:03
Merci d’avoir consacré beaucoup de temps à me répondre, bien que vous en manquiez.
Pardonnez-moi néanmoins d’insister, mais vous auriez pu gagner beaucoup de temps si vous aviez simplement répondu « oui vous avez raison » ou « non vous avez tort» à cette simple question que je vous ai posée et maintes fois reposée depuis le 22 juin.
Vous avez préféré ne pas répondre, probablement parce que vous vous étiez au préalable déclaré adepte de la formule « Carpe diem= Cueille le jour sans te soucier du lendemain ». Cette formule est tout à fait en accord avec l’attitude d’un grand nombre de ceux qui semblent surtout trouver un intérêt dans la vie en consommant, en jouissant de tout ce qu’ils peuvent s’approprier. ça n’est pas plus le fait de gens de gauche que de droite. Ça n’est pas plus le fait du « capital » que du « travail », plus le fait de riches que de pauvres. C’est une tendance générale récente que l’on ne rencontrait, à mon avis, qu’en faible proportion dans les générations d’avant guerre.Je ne suis pas certain que cette tendance se manifeste autant ailleurs qu’en Europe occidntale.
Au lieu de reconnaître que cette formule «carpe diem » pose problème au moment où nous prenons tous conscience des limites de notre planète, vous vous êtes employé à trouver mille raisons pour me déconsidérer. Cela s’appelle vulgairement botter en touche ou détourner l’attention au lieu de s’attaquer au problème de fond qui est posé par une formule qu’on peut aussi exprimer par « Après moi le déluge ». Elle tend à dénoter une faible prise de conscience de nos responsabilités.
Parmi les griefs que vous ressortez pour me décrédibiliser et dévier du vrai sujet, vous invoquez mon recours fréquent à des termes rappelant la guerre. Sauf à me prouver le contraire, je n’ai jamais appelé à une lutte contre personne sauf contre la part faible de nous-mêmes. Même si je parle souvent de compétition. Certainement pas d’une lutte du travail contre le capital et vice versa.
Ce que vous ne voyez probablement pas c’est que nous sommes en guerre, en compétition. Des guerres et compétitions de toutes natures qui nous opposent les uns aux autres à l’insu des peuples et qu’il serait naïf de vouloir ignorer. Je ne suis pas le seul à le ressentir. Il suffit de voir le nombre de billets déposés sur le blog de Paul Jorion qui évoquent cela. Guerre mondiale des monnaies ; Champ de mines… ; Guerre civile économique ; Un pacte de combat… ; Guerre civile techno ; Guerre des monnaies etc…
Avec l’épuisement de nos ressources, nous sommes tous en lutte pour notre survie ce qui impacte aussi les questions de limites démographiques, donc de vie et de mort, etc…
Vous ne souhaitez pas en discuter, probablement parce que cela vous met mal à l’aise. Vous n’êtes pas le seul. Mais ça n’est certainement pas une raison pour évacuer le sujet de cette manière.
Bien cordialement.
@ kercoz 14 août 2011 à 08:47
Peut-être ai-je tort, mais vous me donnez l’impression de vous exprimer comme ceux qui écrivent des ouvrages ou des articles pour dénigrer le travail et le condamner parce qu’il dégraderait l’homme.
En occident, les conditions de travail ne sont pas pires qu’ailleurs et ne sont pas pires que ce qu’elles étaient hier. Des progrès ont été réalisés et tout ce qu’on a pu lire chez Zola ou autre ne sont plus d’actualité alors que c’est toujours sur ces bases littéraires qu’on sensibilise les jeunes. On ne leur rend pas service et on ne rend pas service à notre pays (oui M. Kerkoz j’aime mon pays, je suis patriote et n’en ai pas honte) en conditionnant ainsi nos futurs travailleurs
Comment voulez-vous que notre jeunesse s’engage d’un bon pied dans le travail lorsque, comme a osé l’écrire sur ce blog, un père enseigne à ses enfants le mépris des patrons parce que c’est un principe transmis de génération en génération dans sa famille?
Je pense qu’on doit aussi une partie de ce dénigrement à toutes ces personnes qu’on a formées aux sciences sociales (où il n’y a pas de débouchés)et sensibilisées comme il convient par des profs formés en UIFM avec l’orientation qu’on devine.
Pas étonnant, dans ces conditions, que la rencontre entre la jeunesse et l’entreprise ne soit pas une rencontre amoureuse puisqu’on a conditionné le nouveau venu afin qu’il s’engage dans la lutte du travail contre le capital
.
Pas étonnant dans ces conditions que le capital, plus mobile que le travail, ait été tenté d’aller s’investir ailleurs.
Alors, il reste la solution, pour quelques uns des plus brillants de nos jeunes, d’aller chercher du travail dans les pays en développement. J’en connais dans mon entourage qui sont partis au Brésil, en Russie, en Chine, au Canada et USA. Voila des gens qui vont cotiser pour alimenter le régime à la Ponzi de nos retraites par répartition.
Les autres, moins brillants, mais détournés des métiers manuels aliénants, selon des discours tel que le vôtre, restent à la charge de…… ?
Je suis sûr que vous avez essayé de vous retenir, mais vous n’avez pas réussi !
@ Julien Alexandre 14 août 2011 à 20:43
Il y a toujours moyen de s’améliorer. Vous qui savez ce que je pense, comment l’écririez-vous pour que cela soit réussi?
Bien sûr, il y a possibilité de ne rien dire, mais si je ne disais rien, il me semble que je manquerais à mon devoir.
Il y aurait aussi la possibilité de parler plus explicitement dans un autre endroit sans avoir de problème de rédaction. Mais cela ne ferait rien progresser.
Bravo et merci pour être sensible à mon tourment.
@ jducac
Cher jducac, je ne crois pas qu’il y ait de manière « correcte » d’écrire que les sciences sociales sont une perte de temps, leurs chercheurs des inutiles et les étudiants des « profiteurs ». Parfois, ce n’est pas la forme qui pose problème mais le fond.
Être réactionnaire n’est pas non plus forcément un devoir auquel vous manqueriez.
@JA
Chassez le naturel… 😉
Voir aussi :
Pas mal pour un partisan de l’effort, la compétition…
Merci Fujisan, je l’avais ratée celle-ci, elle est collector ! J’en connais un de « profiteur » qui a travaillé soirs/nuits, weekends, vacances et jours fériés pour se les payer ses « études sans fin », aussi j’apprécie la saillie à sa juste mesure. Grâce à dieux, aucunes prétentions en termes d’emploi 😉
à Julien Alexandre, la formation des maîtres du primaire est en train d’être sabordée, arrêtez de rêver, « tout sera retenu contre vous », l’idée de la réforme en cours est un sabordage de l’éducation à l’italienne, des vacataires jetés dans les classes pour apprendre à lire à vos enfants, renseignez-vous
@ Cécile
Je suis bien d’accord avec vous, mais ce n’était pas le propos de jducac, auquel je réagissais selon une autre interprétation. Pour lui, le problème ne vient pas des coupes budgétaires dans les formations, des programmes alambiqués des « pédagogues » débiles ou de la suppression de l’accompagnement continu sur le terrain, mais de l’idéologie « communiste/fonctionnaire/profiteur/parasite » qui règnerait dans les IUFM.
Vous connaissant Cécile, je doute que vous acquiesciez à cette dénonciation 😉
à FOD et jducas
je ne comprends pas pourquoi vous vous encasgasser,
je dirais que jducas est un rêveur, un peu naif, un tantinet alarmiste il en faut,
FOD est moins fantasque, plus perspicace, un peu sinistre, il en faut aussi
mais à part ça, je ne vois pas de mal et j’aime bien vos discussions
@ Cécile
Pour le plaisir de la joute… l’échange de testostérone scripturale… le jeu de coq à la sauce Don Camillo versus Peppone… 😀
Et aussi pour votre plaisir puisque vous admettez « aimer nos discussions ». 😉
En vérité, j’éprouve à l’égard de Jducac un mélange de sympathie et d’aversion, mélange très paradoxal, mais si humain…. Sympathie pour l’homme auquel je reconnais des qualités : la ténacité, la pugnacité, la combativité, un caractère entier qui assume ses opinions, la fierté de ses origines, la courtoisie et l’affabilité dont il sait faire preuve jusqu’à un certain point,etc… Peut-être serions nous, malgré nos divergences, les meilleurs amis du monde si nous nous connaissions. Qui sait?
Par contre, aversion pour certaines de ses considérations qui me hérissent le poil et que ma personnalité sanguine – et pourtant j’essaie de me soigner – refuse d’entendre. Alors, comme le légionnaire romain quittant sa ferme pour aller remplir son devoir militaire et défendre sa cité ou le bon samaritain tentant de remettre la brebis égarée dans le bon chemin, je lui apporte la contradiction jusqu’à ce qu’un autre le fasse, car, je ne sais pas si vous le savez, mais notre ami Jducac en a épuisé plus d’un, ici même, au cours de joutes épiques et interminables sans qu’au final, il ait changé un iota à ses théories.
La sagesse ordonnerait peut-être de se taire, le combat s’arrêtant faute de combattant. C’est possible… mais que voulez-vous, je dois avoir une âme de Don Quichotte ou de résistant forcené… Et puis, ce serait vachement moins marrant, vous ne croyez pas?
Merci pour votre qualificatif de « perspicace » mais par contre, pourriez-vous préciser votre pensée quand vous me qualifiez d’ « un peu sinistre »? Je crains le pire. 😉
Cdlt
@ jducac
Si vous étiez allé plus loin dans l’étude de la signification de « Carpe Diem », vous auriez appris que cette citation tirée d’une oeuvre d’Horace, épris d’épicurisme et de stoïcisme, signifie que devant l’incertitude absolue de l’avenir et la certitude de notre mort, il nous faut savoir apprécier le moment présent, non pas dans une débauche consumériste mais à l’aide de plaisirs simples comme ceux que Philippe Delerm mit en scène dans son livre « Une petite gorgée de bière » ou ceux qu’Epicure, à partir de sa distinction entre désirs naturels et non naturels, permit de classer en nécessaires et non nécessaires. « Carpe Diem » n’a donc rien à voir avec un quelconque excès consumériste. Bien au contraire, si cette vision était partagée par une multitude de personnes, elle modifierait considérablement notre rapport à la consommation en remplaçant le désir de possession (assimilée au bonheur) assouvi par des comportements compulsifs ou irrationnels d’achat par un désir de bonheur assouvi par des plaisirs simples, et certainement plus essentiels que ceux que nous vantent, à longueur de spots, la publicité.
Vous en tirez de mauvais arguments et c’est à vous que cette formule pose problème, pas à moi. A l’inverse de vous, j’y verrai un rapprochement car il y a un point sur lequel nous serons au moins d’accord : la nécessité de revoir notre rapport à la consommation. Ainsi et à votre grande surprise, je suis tout à fait conscient de nos responsabilités.
Quant à vos considérations erronées sur « Après moi le déluge » ou ma faible prise de conscience de nos responsabilités, je préfère ne pas épiloguer.
Quant à la récurrence outrancière du mot « guerre », elle nous prouve que la propagande néolibérale a rempli son objectif en formatant les esprits pour mieux leur faire accepter le principe de la guerre économique totale. Principe qui en cache un autre plus stratégique, celui du « diviser pour mieux régner ». Les adeptes et convaincus de la sémantique guerrière sont les dupes d’un système qui les poussent à se créer des faux ennemis (voisins, collègues, musulmans, juifs, chinois, rmiste, chômeur…) pour mieux oublier les vrais : ceux qui tirent les ficelles dans les coulisses et travaillent de concert en se gaussant et tirant profit de nos luttes stériles. Canaliser la haine sur des minorités ou des communautés en inventant des illusions de guerre ou de compétition pour s’en éviter les désagréments et ainsi mieux maîtriser les peuples qu’ils tiennent en servitude.
Si nous pensions plus fréquemment en terme de « coopération », « collaboration », « solidarité », « entraide », en mettant au placard ou à leur juste place celles de « concurrence », compétition », « compétitivité » etc…, beaucoup de nos problèmes se résoudraient d’eux-mêmes. Pour cela, il nous faut modifier les mentalités, et seule une idéologie assez forte pour s’imposer ou un cataclysme économique ou écologique y parviendront.
Comme Martin Luther King, j’ai fait un rêve :
I have a dream that all nations and all people work together to the welfare of the human community.
C’est à cette seule condition que notre espèce survivra.
Cdlt.
@ Julien Alexandre 14 août 2011 à 22:25
Cher Julien Alexandre, je veux bien admettre être victime de perte de mémoire, mais je ne me souviens pas avoir tenus de tels propos en ces termes. N’avez-vous pas un peu forcé le trait en allant plus loin que là où je suis allé ?
Si j’ai dit qu’on formait trop d’étudiants en sciences sociales dans notre pays, c’est que je le pense. Si je suis dans l’erreur, qu’on m’explique pourquoi. La sociologie ne me semble pas être un domaine dans lequel on peut exporter pour compenser ceux dans lesquels on est contraint d’importer. Cela dit il faut de tout pour faire un monde, mais en juste proportion et en rapport avec ce que l’on peut raisonnablement financer.
Concernant les étudiants, je n’ai pas lieu d’être contre à priori puisque comme vous, je me suis donné de la peine pour faire des études (bien limitées en ce qui me concerne). Je me suis employé ensuite à compenser ce temps passé à capitaliser des connaissances, par une activité intense pour « rembourser » à mon pays ce qu’il m’avait permis de faire.
Ce que rapporte très aimablement Fujisan est exact. Mais pourquoi l’avoir sorti de son contexte ? Pour servir une intention bienveillante à mon égard ? C’est une technique, qui peut être efficace mais que je ne trouve pas très morale. Je préfère dire franchement ce que je pense quand c’est possible, sachant que des âmes bien intentionnées et habiles arriveront toujours à donner la tournure qu’elles veulent à ce quelles lisent ou entendent.
Les études très longues, c’est très bien, mais à condition qu’elles servent à autre chose qu’à faire naître des aigreurs, des rancoeurs, des jalousies, des révoltes ou des capitulations et à détourner du bonheur ? A quoi sert de nourrir et combler un esprit si l’on ne l’a pas suffisamment sensibilisé à prendre en considération les éléments plus essentiels, parce que plus primaires et bassement matériels, que la satisfaction des besoins de l’estomac ?
Des bulles de sur-connaissances, insuffisamment accompagnées de considérations plus terre à terre, plus pratiques, pragmatiques, économiques, sont probablement aussi douloureuses à absorber que les autres. Voilà ce que j’ai voulu dire en condamnant les études trop prolongées et inemployables. Ceci étant à relier à ce que je pense des projets de revenus inconditionnels de base que Fujisan, très loyalement, s’est bien gardé de ne pas laisser dans le paragraphe d’où il a sorti son extrait. Pourquoi ?
Pour les IUFM, je ne pense pas avoir dit ce que vous me prêtez; à moins que Fujisan puisse apporter la preuve contraire. Ils se jugent à leurs résultats relativement aux assez longues études qu’ils demandent (bac +5). Il y a quelques décennies un prof, qu’on appelait un instituteur, avait un bac + 2 et quelques fois il enseignait en primaire avec seulement un bac (ma femme 77 ans) et même, pour une amie (plus de 80 ans), avec un brevet élémentaire (pas celui de maintenant). Ces personnes apprenaient à lire en deux trimestres alors qu’il faut aujourd’hui 2 ans.
Je ne pense pas qu’il y ait, dans ces instituts, moins de communistes qu’ailleurs. Mais détrompez-vous, ça n’est pas la proportion qui compte. Il y a des communistes en forte proportion dans un grand pays (bien qu’elle soit probablement en baisse) qui sont très efficaces, parce que réalistes et pragmatiques, mais pas spécialement sociaux. Ils ont compris que le social est l’héritier de l’économie et qu’inverser la priorités entre les deux c’est le plus sûr moyen de perdre sur les deux tableaux. J’ai même envisagé qu’ils puissent gouverner le monde.
Fujisan qui sait retrouver ce que j’écris, a donné l’adresse. Je la reproduis ci-dessous. Si vous lisez, vous verrez que je suis plutôt admiratif de ce que ces gens font. Pas pour le social. Pour ça, ils verront peut-être plus tard. Pour l’instant, ils sont plutôt en train de démolir le nôtre- c’est un comble-, mais ça n’est pas pour cela que je suis admiratif. Ils me bluffent parce que je me dis qu’ils ont compris comment marche le monde, alors que chez nous, j’en doute. Peut-être faudrait-il allonger les études.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=19715#comment-138942
Mais le marqueur de votre post est bien le mot « réactionnaire »
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/reactionnaire/
Rassurez-vous, je ne me sens pas en devoir d’être réactionnaire, au contraire je suis un homme de progrès, de marche en avant, mais sans prêcher pour des aventures irresponsables. Le 20ème siècle en a enregistré de dramatiques. Je ne souhaite pas que nous y revenions, sous une forme ou sous une autre.
Ne pas ménager sa peine afin de progresser; vous comme et moi l’avons fait. Pas pour régresser, retourner en arrière, mais pour évoluer et intervenir sur les éléments qui nous ont fait progresser afin qu’à notre tour nous fassions progresser notre communauté familiale, nationale, mondiale. Le pragmatisme et la combativité pour surmonter les difficultés ne sont pas le signe d’un renoncement, d’un endormissement, d’une stagnation, mais le signe d’une volonté de construire, d’aller de l’avant plus que de retourner en arrière.
Par expérience des systèmes complexes, et les ensembles humains le sont éminemment, je prône le pragmatisme et suis très prudent face à l’introduction de novations d’ampleur. Ces « chamboul-tout » sensés tout régler. Pour être mieux compris, j’ai détaillé le processus du pragmatisme. C’est une démarche de progrès. Peut-être n’y avez-vous pas prêté attention. http://www.pauljorion.com/blog/?p=27439#comment-213254
Tous les pragmatiques, que ce soit au niveau des individus ou des pays, se caractérisent bien par leur volonté de mouvement, d’évolution et de progression non dans le but de régresser mais pour amener une meilleure situation, de meilleurs résultats. C’est un processus naturel. Il a été en marche chez les humains bien avant qu’il y ait eu des hommes qui se soient spécialisés dans l’étude des évolutions.
Oui c’est vrai, je me sens davantage pragmatique que théoricien, même si en décrivant le fonctionnement du pragmatisme on peut considérer que je théorise. Je ne fait qu’observer et déduire.
Le pragmatisme n’exclut pas des marches-arrières lorsque cela s’impose pour progresser. Le mieux est de se décider le plus tôt possible quand on fait l’effort d’admettre s’être trompé. Mieux vaut se décider vite à revenir en arrière quand on a fait une embardée plutôt que de persister et de finir par s’embourber.
Lorsqu’on fait une marche arrière pour se sortir d’une embardée, on n’est pas réactionnaire, on est réaliste et pragmatique.
Vous n’allez pas dire que Paul Jorion est réactionnaire quand il prône, à juste titre, le retour à une loi du 19 ème sur les interdictions des paris sur les opérations financières. Non, il voit ce à quoi a conduit le changement introduit à cette époque, et il propose de revenir sur ce changement.
Et bien moi, avec mes modestes moyens, et avec beaucoup moins de brio, je fais comme Paul Jorion, sur les sujets où j’ai identifiés des changements.
Par exemple sur les attitudes de mes contemporains, face au travail, au capital, à la dette, à la morale, à l’enseignement etc… lesquelles ne me semblent pas toutes marquer des progrès puisque beaucoup de gens se plaignent de l’évolution des choses, expriment leur inquiétude. J’avance des justifications fondées sur des faits qui me semblent soutenir des hypothèses de nature à expliquer des dérives. Tout le monde identifie ces dérives, les perçoit, les ressent, mais beaucoup ne veulent pas les aborder parce que c’est tabou ou que ça dérange des certitudes que d’aucuns ne sont souvent pas en mesure de soutenir par une argumentation raisonnée.
Se référer au passé, surtout s’il est récent, ça n’est pas parce qu’on est opposé au progrès. C’est parce qu’on cherche à progresser en mettant en cause un ou des changements introduits dans l’intention d’améliorer les choses mais qui, en final, ont produit des effets inverses ou secondaires néfastes. On peut aussi progresser par pragmatisme en imitant ce que les autres ont mis en application avec succès.
D’ailleurs, il ne faut pas croire qu’agir en réaction à une action soit défavorable à l’action si cette dernière est réellement valable. Au contraire, cela doit conduire à fortifier la plus forte des deux en obligeant à porter au crédit ou au débit de chacune des options, les preuves afférentes à chacune d’elles.
Bien cordialement.
@ jducac
Voyez comme je vous ai été utile (c’est l’expression de ma bienveillance à votre égard) : en caricaturant votre propos lui-même caricatural, je vous ai donné la possibilité d’y apporter d’importantes nuances que vous n’auriez sans doute pas apportées sans le passage sous ma lunette grossissante !
@ FOD 15 août 2011 à 23:49
Il aura donc suffi que Julien Alexandre sorte sa lunette grossissante pour débloquer nos échanges. Ils s’étaient embourbés. C’est vrai que je m’étais focalisé sur ce que j’interprétais comme un refus de votre part d’aborder un sujet qui me semble capital : la prise en compte du futur.
J’admets d’autant plus votre point de vue sur Carpe diem, que j’invite moi-même à recourir à cette forme de « lâcher prise » lorsque je constate chez une personne de mon entourage un besoin de se réalimenter en énergie morale pour tout simplement continuer à vivre plus sereinement. J’ai fait cela bien avant que vous me fassiez connaître Horace. C’est ce qui tendrait à prouver que beaucoup de choses se font chez nous sans que nous sachions qui y a pensé avant nous. Le seul fait de découvrir que d’autres agissent de même et sont en mesure d’expliquer pourquoi ils le font, procure un plaisir simple et intense, celui du partage.
Personnellement, je me livre aussi à cet exercice en toute conscience, pour satisfaire un besoin fondamental chez nous. Se détendre physiquement et mentalement est indispensable afin de repartir d’un bon pas dans notre cheminement personnel plus ou moins limité. Mais on peut prolonger ce cheminement par un dépassement de soi dans l’espace, en échangeant avec ses semblables. Cela permet de goûter aux plaisirs de la découverte de similitudes chez l’autre mais aussi, grâce à lui, on tombe sur des différences de perception qu’il est intéressant d’essayer de dissoudre et d’aplanir par raison et raisonnement plus que sous l’emprise des passions.
Aujourd’hui, nous disposons de moyens formidables pour nous aider dans ce cheminement. Internet et le traitement de l’information qu’il permet font partie de notre capital commun. Inventé par des gens qui, par profession parlent souvent de guerre, dans un pays symbole du capitalisme. Ça interpelle.
Ce systèmereprésente une ressource immatérielle commune immense que certains redoutent à cause des possibilités de flicage qu’il peut permettre. Je pense qu’il faut dépasser cela et voir le côté démultiplicateur de nos capacités communes à agir, donc à modifier notre environnement et par réaction (sans être réactionnaire) à nous modifier nous-mêmes.
Un exemple, puisque vous pensiez que je passe mon temps à faire des fiches sur chacun, (ce qui n’est pas le cas ; je ne fais que tenir un cahier journal de ce que j’émets) une idée m’est venue concernant l’expression « lâcher prise ».
Quand l’avais-je déjà utilisée ? Et bien en frappant dans la case recherche de Google « jducac lâcher prise » le moteur de recherche m’a amené sur une page que je n’avais jamais lue, où 2 bloggeurs parlaient de moi et de ma façon de voir les choses. L’un parlait de Pétain, nom que j’écris pour la première fois, mais qui a peut-être amené Kerkoz à m’envoyer gentiment un « travail, famille, patrie » puis à rester muet suite à ma réponse. Paul jorion a raison de dire que « Big Brother mangera son chapeau »
Je n’oublie pas les réponses que je vous dois suite à vos sollicitations et merci pour vos mots aimables.
Bien cordialement.
@ Cécile 14 août 2011 à 22:34
Merci pour votre intervention pacificatrice et vos mots aimables.
Je crains, d’après vos échanges avec Julien Alexandre, que vous ne partagiez pas les appréciations que je porte sur les IUFM. N’hésitez pas à réagir à ce sujet si le cœur vous en dit. Idem pour les autres sujets s’ils donnent lieu à des débats argumentés et respectueux des personnes, quelles que soient leurs opinions.
Concernant ma naïveté, un autre bloggeur avait employé les termes « naïf sincère », vous êtes peut-être dans le vrai. Si c’était le cas, ce serait à méditer. Jusqu’alors, cela m’a plutôt été bénéfique. Peut être que c’est la confiance qui est au centre du jeu. Quand elle manque, la suspicion s’installe de part et d’autre. Ceux qui me trouvent naïf, ne sont ils pas de nature un peu trop méfiants? Voici un site qui traite du problème. http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS09.pdf
@ FOD 15 août 2011 à 01:33
D’accord avec vous sur le côté plaisir de la joute quand elle est loyale.
Mais nous nous connaissons déjà un peu et il n’est pas indispensable d’être d’accord sur tout pour s’apprécier et devenir amis. Alors tout espoir est permis.
@ Jducac
Merci pour votre dernier commentaire.
Avec un peu de bonne volonté de part et d’autre, nous finissons finalement par trouver un début de terrain d’entente.
C’est vrai qu’il m’arrive parfois de m’emporter un peu violemment alors que dans la vie, je suis l’être le plus sociable qui soit. Mon caractère est ainsi fait. Un reliquat des traumatismes consécutifs à des blessures récentes qui continuent à saigner. La participation à ce blog me sert ponctuellement de cautère.
Très cordialement.
peut-être que le monde vous survivra !
@ lefevre Jean-Pascal 13 août 2011 à 08:28
Je l’espère. En tous les cas j’essaie d’y contribuer, afin que le monde des humains dure des siècles et des siècles.
@ FOD 12 août 2011 à 23:28
Petit complément concernant la consommation des richesses de la planète par les Chinois.
Afin de relativiser, il suffit de comparer les consommations d’énergie par habitant. L’européen consomme en moyenne trois fois ce que consomme le chinois. L’étasunien consomme en moyenne 5 fois ce que consomme le chinois. De plus, dans ce que consomme le chinois, il y en a une bonne partie utilisée pour faire tourner ses usines afin d’alimenter notre soif d’importations pas cher.
Nous, occidentaux, nous nous sommes servis les premiers et copieusement, en travaillant beaucoup et bien, avant de consommer plus que ce que nous ne produisions. C’est ce qui a ouvert la porte à ceux qui consommaient moins que nous. Ils étaient aussi capables de travailler beaucoup au moment où des théoriciens ont décidé qu’il nous fallait travailler moins.
Ça n’est pas parce qu’ils ont été communistes ou maoïstes que les chinois, plus pragmatiques que théoriciens, ne pouvaient pas finir par comprendre comment marche le monde. Pourquoi n’appliqueraient-ils pas à leur tour le précepte que mes très modestes ancêtres se transmettaient de génération en génération. Leur isolement au très fond des campagnes les avaient, en effet, tenus à l’abri des théories dont on a pu voir les méfaits au 20ème siècle.
Vous voudriez en réinventer de nouvelles au lieu d’appliquer pragmatiquement ce qui a prouvé son efficacité ?
le problème avec les moyennes est que celui qui dilapide, et celui qui ne dilapide pas ne peuvent pas se situer
(moi, je ne suis pas très sûre de consommer plus qu’un chinois en moyenne, un chinois en-deça je pense que oui, un chinois milliardaire, je pense que non …)
bjr
Erreur , le salaire moyen en Chine est de 400€ par mois ! et sont en augmentation constante . On verra dans , je ne dis pas 10 ans , mais 5 ! Où en serons nous , nous ?
Où en serons-nous dans 10 ans ? Dans 5ans ? Dès demain. Voici un article qui fait le point aujourd’hui.
http://www.boursorama.com/forum-cac-40-l-economie-occidentale-etouffee-avec-411174810-1
Sacré Murdoch ! C’est toujours sa propriété le WSJ, comme le Weekly Standard, non ? Sacré grand Mogul des néocons ! Plus d’un tour dans son sac le zig !
c’est historique !
Vrai :un Roubini par-ci , un Roubini par-là, et les sérieux problèmes
de la maison mère sont éffacés, alors qu’ils devraient jeter le doute
sur la totalité de l’empire .
Que le WSJ se soit « distancé » des méthodes anglaises,
n’ empêche pas la défiance : la présentation des événements européens
douloureux est pour le moins tendancieux.
C’est la continuité des Anciens: « du brouillard sur la Manche ? le continent est isolé ».
Le Ruppert retombe donc toujours sur ses pattes:
Que l’on me loue ou que l’on ne blâme,
c’est toujours de la réclame.
Quant à Roubini, quelle catastrophe n’a-t-il pas prévue?
Réponse : toutes, plus un certain nombre.
Et attention, ses prévisions pour l’ Europe sont à 5 ans !
Boule de cristal remarquable…
Marx adoubé par Roubini , sur le Wall Steet Journal , c’est un scoop . Trop drole !
Roubini se contrefiche probablement de Marx mais comme coup de pub , c’est génial , pour le
journal et pour lui . Il avait besoin de se refaire aprés ses prévisions sur 5 ans en Euros .
Je vais suivre son interview çà m’interresse de savoir ce qu’il vont en récuperer .
Marx est méme à la mode pour l’extreme droite , ils l’arrangent à la sauce Heiddeger .
Maintenant qu’il est mort , il ne risque pas de répondre qu’il n’est pas marxiste .
bjr
J ignore les motivations de Roubini , quoi qu il en soit la plupart des économistes qui sont des hommes de science, quelle que soit leur prise de parti, sont bien obligés de constater que les analyses de Marx sur les contradictions du système et la nécessaire survenue des crises , voire la paupérisation absolue , sont vérifiées indiscutablement . Par exemple P. Artus qui est tout sauf un gauchiste – directeur de recherche à la caisse des dépôts!- a écrit un article il y a au moins deux ans sinon 4 ( Marx is back) où il démontrait que le Capital a besoin de chômage pour maintenir son taux de profit. D’où la « recommandation » de la commission européenne de faire venir 50 millions d ‘immigrés en plus ! Tous les scientifiques honnêtes peuvent reconnaître la véracité de ses découvertes économiques et notamment l’origine de la valeur , ça ne mange pas de pain , ce qui leur reste en travers de la gorge par contre c est son autre grande découverte : que le système capitaliste pourrissant conduit directement à la « dictature du prolétariat » ! alors là personne ne moufte , c est le blackout ! Je ne vais pas analyser ce concept pour le démystifier , seulement dire que son contenu n a rien à voir avec ce qu en disent les officines de propagande de l Empire et de ses satellites européens dont la France de « l ami américain » Sarkozy !
J’attends le moment où Roubini dira l’air consterné « Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht avaient raison » (avec Trotsky, je l’oubliais). On se raccroche aux branches qu’on a sous la main.
il y a des analyses de Marx qui restent vraies, je dirais la dialectique historique, pourquoi le nier ?
Je vous ferais remarquer que Jacques attali c’est pas mal non plus comme prévisions, il avait écrit entre les lignes en juillet sur son avant dernier article que Aout serait très chaud.. relisez et suivez ses conseils car il a du bons sens et/ou une grande oreille.
donc nous avons dix mois…merci jacques, toi au moins tu ecoutes pas alain minc.
il se contredit beaucoup sur le long terme,
par ex : il avance qu’on vivra archi-vieux, moi je doute, si la regression continue, la durée de vie va concrétement baisser, quelqu’il en soit de nos capacité à réguler l’espérance de vie ..
Merci Nouriel je te renverrai l’ascenseur.
The Big Lebowski: Your revolution is over, Mr. Lebowski. Condolences. The bums lost. My advice is to do what your parents did; get a job, sir. The bums will always lose. Do you hear me, Lebowski?
[the Dude walks out and shuts the door]
The Big Lebowski: The bums will always lose!
Brandt: How was your meeting, Mr. Lebowski?
The Dude: Okay. The old man told me to take any rug in the house
Trad.
Le Gros Lebowski : Votre révolution est finie, M. Lebowski ! Les branleurs ont perdu. Je vous conseille de faire ce que vos parents ont fait : trouvez du boulot, Monsieur ! Les branleurs perdront toujours. Vous m’entendez, Lebowski !
(Le Dude sort et ferme la porte)
Le Gros Lebowski (hurle) : Les branleurs perdront toujours !!!
Brandt (au Dude avec componction) : Comment s’est passé votre entretien ?
Le Dude (dudement) : Bien. Le vieux m’a dit d’emporter n’importe quel tapis de la maison.
ça me donne envie de jouer au bowling, tout ça.
Le Chef de la police : Monsieur Treehorn est un de nos éminents concitoyens, toi tu es que dalle Lebowski. On aime la tranquillité dans notre petite station balnéaire et c’est à moi qu’il appartient de la défendre. Alors j’irais pas par quatre chemins : Je ne tolérerais pas que tu importunes nos concitoyens Lebowski. Ton nom me revient pas, ta gueule ne me revient pas, et je n’ai aucune pitié pour les branleurs de ta catégorie, je les élimine. Je me suis bien fait comprendre ?
Le Duc [Dans les Vapes] : … … … Je m’excuse, j’écoutais pas.
cher Monsieur,
Ce serait très aimable de mettre un lien sur votre site avec 1accès à Nouriel Roubini (site? Articles? interviews?) merci
L’interview est là, en-dessous du cliché de la première page du WSJ.
Comment la bourgeoisie surmonte t’elle la crise ? 1. Imposant la destruction d’une masse de forces productives 2. En s’emparant de marchés nouveaux et en exploitant mieux les anciens. « Elle prépare des crises plus générales et plus profondes, tout en réduisant les moyens de les prévenir. ». (Le Manifeste Communiste, p. 167).
The WSJ se moque cyniquement?
Le prochain billet: The WSJ « Contre l’usure: religion & finance »
@ anita
Vous ne croyez pas si bien dire :
http://www.washingtonpost.com/blogs/guest-voices/post/from-jesus-socialism-to-capitalistic-christianity/2011/08/12/gIQAziaQBJ_blog.html?fb_ref=NetworkNews
Back to Max Weber !
C’est amusant de donner raison à Marx sur la fin du capitalisme et d’évoquer encore les possibilités de jouer en bourse à moyen terme.
Le passage sur la plus grande probabilité de voir l’euro s’effondrer plutôt que le dollar demanderait aussi plus d’explications.
Au final il y a comme un air de conte désabusé, quasi assuré d’être jouer d’avance pour des raisons bien comprises.
Ils ont vite changé le titre. 🙂
Je ne connaissais ce personnage que de nom, il m’a convaincu en moins de 22 minutes. J’aime assez la brutalité limpide, inattaquable et iconoclaste de ses propos, qui doivent être ressentis comme autant de gros mots de la part de l’establishment financier, et qui tranchent avec sa posture pleine de force tranquille et le calme paradoxal de sa voix.
Mon premier post sur ce blog très intéressant ! Je complète mon suivi Attalien par une dose de Jorionneries, lequel m’a également convaincu lors d’une conférence récente en Belgique, au parc Pairi Daiza.
De la même manière que Monsieur Roubini, il a alors eu, devant une assemblée de mandarins de l’économie wallonne, des propos en apparence évidents pour qui veut bien regarder la réalité en face, mais tels que la Sainte Inquisition des Economistes et Financiers, si elle eût existé, eût tôt fait de lui faire tâter de ses instruments de torture.
Très amusant et très jouïssif !
QUI A ECRIT CELA ?
La dette publique marque de son empreinte le capitalisme. La seule partie de la prétendue richesse nationale qui entre réellement dans la propriété collective des peuples modernes, c’est leur dette publique. Il n’y a donc pas à s’’étonner de l’idée que pour la classe dominante, plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit, voila le credo du capitalisme !
La dette publique devient un des leviers les plus puissants de l’accumulation du capital. Par un coup de baguette magique, elle dote l’argent par nature improductif et le convertit ainsi en capital : sans qu’’il ait à subir les risques inséparables de sa transformation éventuelle en marchandise.
Les acheteurs de dettes publiques font une bonne affaire car leur argent métamorphosé en bons du Trésor faciles à vendre, continue généralement à fonctionner entre leurs mains comme autant d’argent liquide. Pour les intermédiaires financiers entre le gouvernement et les capitalistes ces sommes sont un capital tombé du ciel. La dette publique alimente, les marchés financiers, la spéculation, et le système bancaire moderne.
Dès leur naissance, les grandes banques affublées du nom de banques publiques ou nationales, n’étaient que des associations de spéculateurs privés s’établissant à côté des gouvernements et, grâce aux privilèges qu’’ils en
obtenaient, prêtaient l’argent du public. L’accumulation de dettes publiques a pour mesure infaillible le volume et le cours des emprunts d’État émis par ces banques.
.
Comme la dette publique est assise sur le revenu public, qui doit en payer le remboursement et les intérêts, le système moderne des impôts est le corollaire obligé des emprunts et donc des dettes publiques. Les emprunts permettent aux
gouvernements de faire face aux dépenses extraordinaires sans que les contribuables s’en ressentent immédiatement mais ils entraînent à leur suite une augmentation des impôts.
La fiscalité moderne, dont les impôts indirects sur les objets de première nécessité forment le pivot, renferme donc en soi un germe de progression automatique. L’influence délétère qu’il exerce sur la situation des salariés s’est accompagnée historiquement de l’expropriation massive et forcée des paysans,
des artisans, et des autres éléments de la petite classe moyenne. C’est la cause première de la misère des peuples modernes.
Dettes publiques, exactions fiscales, régime colonial, protectionnisme, guerres commerciales, etc. Ces rejetons de la fin du xviie siècle prennent un développement gigantesque lors de la naissance de la grande industrie au xixe siècle. Voilà ce qu’il en a coûté pour dégager les « lois naturelles et éternelles » du capitalisme. Ne dirait-on pas que l’humanité est un séjour de damnés ? C’est avec des taches de sang sur une de ses faces que l’argent est venu au monde. Le capitalisme vient au monde en transpirant de la tête aux pieds, la sueur et le sang.
KARL MARX
Extrait du dernier chapitre du livre 1 du Capital de Karl Marx.
Excellent
Esclave lève toi , défait ces chaines et tue ton maitre car il ne te libérera pas de sa dette.
Voici le passage complet, traduction Roy entièrement révisée par l’auteur
OK , j’ai compris , il propose des nationalisations de banques . Solution ideale pour les gros
actionnaires . Marx était contre les nationalisations , il l’a exprimé dans ‘la critique du programme
d’Erfurt’ , mais c’est pas grave personne ne le sait , ni ne comprends pourquoi .
La fenetre pour une ou des nationalisation est étroite , pas sur qu’Obama soit réélu et pour les Teas Party ce n’est surement pas leur tasse de thé .
Tu parles vous ne ratez jamais une occasion de nous parler du barbu, mais c’est normal
vous lui devez tant comme envers vos nombreux donateurs, c’est pas comme moi.
Je m’interroge Paul faut-il vraiment reparler de KM aux gens ? Faut-il toujours lui donner entièrement et intégralement raison ? Quand bien même il aurait posséder un très grand savoir économique et fait une grande analyse du capitalisme, pourtant vous savez bien que c’est pas tous les jours que je vous contredis, oh ça m’attriste, ça me plombe on n’en sortira jamais de Karl Marx et des gens du Capitalisme, je me sens déjà beaucoup plus malheureux et triste en société, je suis pauvre et socialiste et les autres sont riches et capitalistes.
Alors par dépit le monde essayera de nouveau les idées de KM ressuscité d’entre les morts, comme dans le grand projet révolutionnaire mondial de pouvoir mieux lutter avec efficacité contre les grandes idées du capital et bien sur si cela ne le fait toujours pas, alors les gens reviendront de nouveau au capitalisme ainsi va le monde, que voulez-vous y faire je ne peux pas non plus obliger et contraindre les gens à vouloir changer de langage, de vocabulaire, de préférence de raison.
C’est votre blog Paul pas le mien, je m’incline et me retire donc pour mieux laisser alors
toute la place et l’honneur à celui qui vous préférez plutôt donner raison. Non Paul Karl Marx avait tort, les gens se nourrissent trop de toutes ces choses, on tourne en rond, le slogan perdu de Jérémie Karl Marx n’avait pas toujours raison sur tout.
Dieu me rappelle déjà au Ciel :
» Que je ne prenne pas plus longtemps alors à prier les gens de Karl Marx pour le boire et le manger. »
Bouddha n’avait-il pas dit ne suivait même pas le plus savant des hommes, plutôt manger des graviers à la place ça me fait déjà moins mal au ventre, de toutes façons j’ai jamais rien compris au vocabulaire de Karl Marx encore plus de ce Roubini de mes d…..
Le pauvre homme qui ne voulait plus guère suivre cela aussi, à quoi ça sert d’avoir raison, d’avoir des yeux, même un plus grand socialisme mondial ne serait pas plus porteur d’espoir. Apprends également à accepter les autres événements de l’histoire. Il quitta et ne revint jamais plus voir le premier barbu de la crise.
Et Jérémie soudainement fut privé de son autre rêve pour autrui à qui appartient surtout la crise du monde ? Jusqu’à l’intrusion de nouveau de Karl Marx dans ma vie, alors que dans le même temps et sur un autre fil enfin bref .
Au revoir les ami(e) tout ça ne mène à rien, je le vois bien d’ailleurs un peu partout, là dessus la vie, le grand rythme du monde prit de nouveau grandement le dessus sur lui, sur vous, comme sur tant d’autres bien oubliés.
Jérémie, il n’empêche que l’analyse que Marx a fait du capitalisme est pertinente et aboutie. Nous sommes aujourd’hui dans une phase de sur-accumulation du capital qui voit des masses insensées d’argent chercher un taux de rentabilité satisfaisant. Cette masse monétaire est complètement déconnectée de l’économie réelle et se déplace en bourse au gré des aubaines spéculatives. Si vous ne voyez pas le résultat, personne ne peut rien pour vous. Le rythme des crises est de plus en plus resserré et les crises sont de plus en plus sévères. Que les solutions préconisées par Marx ne vous conviennent pas, n’enlève rien à la validité de son analyses. Pour le reste c’est l’histoire qui dira comment les hommes trouveront les solutions pour que la société trouve un mode de fonctionnement qui prendra en compte tous les humains et non une minorité d’entre eux, aussi puissants soient-ils.Certains peuples de monde arabe malgré la répression féroce des dictateurs gouvernants ont choisit un chemin qui n’est pas achevé. Personne ne peut prévoir les révolutions, ni la forme qu’elles prennent.
Les riches , vous voyez ce qu’ils ont , mais vous ne voyez pas ce qui leur manque .
Saint Augustin .
Les riches, nous voyons surtout ce qu’ils font, ce qu’ils sont ou ce qui leur manque ne nous intéresse pas plus que ça.
Saint Augustin ; c’est pas un ancien débauché qui imposa la vertue comme absolu nécessité……………………
les ex sont bien souvent les pires dans leur conversion
Alors ça y est, ils ont légalisé les drogues dures pour faire remonter la croissance ?
Non sérieusement, je n’ai rien compris à votre texte Jérémie.
C’est pourtant clair, Jérémie n’est pas marxiste.
Idem.
J’ai essayé de faire l’effort hier, mais le discours de Jérémie ressemble plus à une logorrhée qu’autre chose.
Il a en plus une façon de se victimiser pour mieux prendre les autres de haut et pour leur envoyer des peaux de banane qui est très bête et méchant.
Tout ça pour nous dire qu’il trop différent des autres, mais surtout trop intelligent et trop en avance sur son temps pour qu’on le comprenne. Il n’en est en fait rien, puisqu’on croirait lire du Alain Minc. C’est dire si on connaît et que nous savons faire mieux !
Souvent et avec beaucoup de respect j’ai donné raison à Paul sur tel ou tel sujet autrefois, en me donnant même parfois bien de la peine de défendre sa position et à bien des moments contre divers interlocuteurs souvent bien plus en désaccord que moi contre ces idées et propositions, et voilà donc tout ce que vous êtes capable d’écrire enfin c’est déjà mieux que rien, en réduisant même mon propos à une logorrhée forcément contre-productive, oui vous faites beaucoup d’efforts pour comprendre les gens.
Sans doute que je ne résonne pas encore assez bien, oui à vous lire je suis forcément plus bête et méchant, c’est évident. En plus de ça vous avez le toupet de me comparer à Alain Minc, décidément merci quand même du compliment.
Ils me comprennent quand je vous donne entièrement raison Paul de nous sentir par exemple souvent les premières victimes du capitalisme en société, mais pas plus ensuite, lorsque j’essaie de faire passer autre chose, veuillez encore m’en excuser Paul j’aurais mieux fait de me retirer autrement.
Cher Jérémie, j’ai quelque chose pour vous. J’ai (avec le temps) remarqué qu’il y avait une statue du prophète Jérémie , par Rodo à Genève, près de la cathédrale St-Pierre, sur la rue Tabazan. Le lien pointe vers 2 photos de la statue…
Bien à vous,
iGor
merci igor
Vous avez la réaction typique d’un croyant qui voit d’abord en Marx le grand Satan par ses positions athées.D’autant plus que ses prévisions sont en train de se révéler exactes,forcément ça dérange…encore bien que Paul Jorion n’a pas écrit un article sur le malthusianisme… :))
Si j’ai compris ce que je peux et j’ai pu lire de Paul Jorion, il note que l’analyse de Marx zape quelques paramètres de notre économie actuelle, dont l’importance des marchants et que si tout n’est pas à refaire, il y a tout de même à repenser
Vous savez Karl Marx n’était peut-être pas non plus quelqu’un de très très bien et généreux envers les autres dans sa vie, bien sur dans les livres ça ne se voit pas trop.
Vous savez il n’est pas non plus le seul à avoir écrit cela dans ses prévisions.
Marx street journal ?
Tu es trop bon Bernard 🙂
Quand le capitalisme va mal, on se réfère à Marx. Quel manque d’imagination ! Il y a pourtant eu d’autres critiques : Proudhon, Bakounine, etc. Ca plaît moins aux intellectuels, trop souvent illusionnés par le marxisme (et l’ayant été). Evidemment, Marx n’a pas dit que des bêtises, mais son approche était autoritaire.
L’accent de M. Roubini est assez fatigant.
A la lecture de Paul Jorion , je redécouvre la critique de Proudhon par Marx et son importance ,
que j’avais négligé . Il y a une différence cependant , Keynes et Gesell sont apparus entre temps .
Au lieu de chercher des bons de travail qui s’apprécient , on les préfére fondants . Le hic c’est que
pour que çà passe auprés des salariés , il faudrait que les prix fondent plus vite que les salaires .
Néamoins on fait toujours réference à la monnaie bien qu’ elle soit abominable .
@ Jérémie
J’ai beaucoup d’estime pour Marx mais je suis un peu comme vous.
Son analyse n’est-elle pas un peu dépassée ? depuis le temps !
En tout cas, j’ai du mal à me faire à l’idée qu’une quelconque dictature, celle du prolétariat entre autre, est préférable à la démocratie. Sur ce point, je ne peux pas suivre les idées de Marx et de Lénine. C’est un peu trop facile de focaliser sur le grand capital et de l’utiliser comme bouc-émissaire. Car en définitive, l’idée que les capitalistes sont à l’origine de tout les maux et qu’il suffit de les supprimer pour que justice soit faite, j’appelle cela de la schizophrénie paranoïaque mitonnée de haine et de xénophobie.
En tout cas, cette dérive a définitivement disqualifiée à mes yeux le marxisme au rang d’une idéologie peu recommandable.
Loin de moi l’idée de remettre en cause l’existence des classes sociales, qui devaient être beaucoup plus marquées à l’époque de Marx qu’aujourd’hui, mais je me pose la question suivante : en définitive, à côté du rapport de classe et du rapport salarial, n’y a -t-il pas autre chose de plus fondamental ? notre rapport à l’argent, tout simplement ?
Ce qui fait de nous des capitalistes, c’est notre propension à thésauriser d’une part, par précaution sans doute, en prévision de nos vieux jours, puis c’est l’idée pernicieuse que notre magot peut fructifier tout en dormant. A partir de ce moment, nous devenons des capitalistes, parce que nous demandons des intérêts sur un simple droit de propriété. Nous devenons des rentiers… le rêve de tout capitaliste qui se respecte : posséder sa baraque et avoir suffisamment d’argent pour vivre de ses rentes, comme Liliane B. en somme.
Cette idée de lutter contre les privilèges injustifiés ne date pas de Marx, puisque Ricardo le libéral se proposait d’éradiquer la classe improductive des rentiers !
Ce qui fait que même si je ressent une injustice et que je nourris quelques ressentiment à l’égard des privilégiés du système capitaliste, je me refuse à nourrir une quelconque haine envers les capitalistes qui peuvent être vos voisins ou vos propres parents.
Il faut donc garder la tête froide en sachant qu’un système plus régulé et plus juste est possible en restreignant drastiquement les pratiques frauduleuses, les prises d’intérêts illégales, les escroqueries à la manipulations de prix, l’enrichissement sans travail réel, la corruption. Cela suppose un vrai travail sur les valeurs de nos sociétés, sur leurs modes de régulation qui peuvent être plus démocratiques qu’ils ne le sont actuellement. Cela suppose une justice plus proche des intérêt des citoyens, une abolition des privilèges de statut ou de fonction, la réduction des pouvoirs concentrés et peut-être l’abolition des états au profit d’une démocratie de faits et non de droits.
Le Marxisme d’accord
mais avec les animaux
avec l’homme y’a rien à faire.
Sauf un sursaut ?
Le sur-sot est plus en vogue
Mais attention, un idiot intelligent
!!! attention danger !!!
Je vous cite :
Il faut donc garder la tête froide en sachant qu’un système plus régulé et plus juste est possible en restreignant drastiquement les pratiques frauduleuses, les prises d’intérêts illégales, les escroqueries à la manipulations de prix, l’enrichissement sans travail réel, la corruption. Cela suppose un vrai travail sur les valeurs de nos sociétés, sur leurs modes de régulation qui peuvent être plus démocratiques qu’ils ne le sont actuellement. Cela suppose une justice plus proche des intérêt des citoyens, une abolition des privilèges de statut ou de fonction, la réduction des pouvoirs concentrés et peut-être l’abolition des états au profit d’une démocratie de faits et non de droits.
Je vous demande:
Comment appelez vous un système qui mettra en oeuvre vos propositions? Croyez vous que les oligarques qui tiennent les commandes économiques du monde accepteront de plein gré la mise en oeuvre des réformes de fonds que vous évoquez?
Je suis comme vous et la simple évocation du mot dictature provoque chez moi une crise d’urticaire, néanmoins je suis conscient qu’il faudra à un moment donné faire respecter les choix de la majorité du peuple qui aura décidé démocratiquement ces changements.
Si le peuple ne veut pas se laisser voler sa victoire, il devra à un moment donné faire entendre sa voix. Souhaitons que cela se fasse démocratiquement et pacifiquement, mais qui peut le dire.
des jours où le bruit de fond enseveli toute espérance, et qu’on ne s’en porte pas plus mal
Back Of Your Head (Cat Power, ‘Moon Pix’)
Stands alone in most walks of life / Walks alone in most walks in life
http://vimeo.com/9343500
@Francis – Démocratie dites-vous, c’est: « faire respecter les choix de la majorité du peuple qui aura décidé démocratiquement ces changements » Mais c’est aussi respecter (les choix) des minorités. Voilà qui est difficile…
Oui Gyps, respectons l’ultra-minorité des riches.. Protégeons l’exil, les niches, boucliers, parachutes et autre guettos des pauvres riches qui font la guerre des classes. Ca fait trop longtemps que ça dure.
Je n’aime ni la tyrannie , ni le despotisme . A remarquer que les Grecs comme nous , de part la
langue , font une distinction entre deux espéces de dictatures .
Pour ce qui est de l’époque moderne il est clair et çà l’était déjà du temps de Marx (et plus encore pour Lénine dans le contexte Russe de la guerre 14-18) que d’une part la population salariée , est et sera dominante en nombre , d’autre part que sa consommation joue un role croissant dans le fonctionnement économique , que son importance croit dans le controle et l’élaboration de la production . Ce qui laisse présager des effets violents en cas de crise .
Qu’on le perçoive façon Lord Keynes avec son plein emploi , ou façon mission de la FED .
Dictature du prolétariat est un concept contradictoire , qui laisse envisager toute une gamme de régimes , selon les buts et circonstances , mais met en évidence le coté brutal et vulgaire
des régimes politiques modernes . C’est pour moi , en cela , non pas un idéal mais un constat
lucide , particuliérement utile actuellement où nos élites croient pouvoir gérer une ‘stagflation » sans conséquences politiques majeures .
Il faut bien se rendre à l’évidence, l’être humain n’est pas capable de faire mieux que d’appliquer la loi du plus fort, la loi de la jungle, en cela il ne diffère pas des autres espèces, c’est peut-être une loi naturelle indépassable malgré l’immense progrès technique, cette idée est développée par le philosophe Slavoj Zizek, il me semble proche de la réalité;
Eh oui. Même notre pratique de la démocratie se base sur cette loi universelle, le plus fort étant la majorité qui n’a évidement pas toujours raison. Pas grand chose à faire… Je me demande quelles seront les décisions démocratiques et humaines lorsque notre espace vital et nos ressources seront insuffisantes pour, soyons optimistes, 12 milliards de petits bipèdes. Pauvre petite espèce vivant sur la « third stone from the sun ».
» l’existence des classes sociales, qui devaient être beaucoup plus marquées à l’époque de Marx qu’aujourd’hui »
vous vivez sur quelle planète ?
@kezaco : pourtant il faut se rendre à l’évidence , quand on peut gagner 20 000 euros en 5 minutes grace à un tradeur malin , il n’y a plus à discuter , cela ne devrait meme pas etre possible !!! il y a les casino pour sa …
vous voulez simplement dire…etant donné que le monde virtuelle et le monde réelle sont interconnectés, il est tout à fait normal de voir cela…et de mettre au point des stratégies pour gagner plus d’argent….
ainsi, les traders pourront s’offrir les toutes nouvelles, porsche , autres divertissements en tout genre
si je peux donner humblement un conseil, on devrait interdire que l’argent gagné à la bourse puisse être consommé dans des divertissements mais simplement pour être reinvesti dans une entreprise et pas pour son bien être personnel comme (maison, …)
Karl Marx avait raison. D’acord, mais qu’est-ce qui pourrait remplacer le capitalisme sans tomber dans le travers soulevé par Marx ? N’oublions pas que le communisme n’est pas le marxisme …
PS : Dans un siècle au plus tard, on dira que Nietzsche avait raison.
je ne sais par vous…chaqu fois que j’ecoute un peu d’anglais, je m’endors
nos anglo-saxons sont ils tous aussi soprifique quand ils parlent d’économie….
pourtant il doit être réjoui Karl Marx avait raison
Bien, il a au moins parlé de *l’aggregate demand* et il a très bien vu les problèmes consistant à ne plus payer les salariés, contrairement à Zerohedge qui n’en parle jamais. Je ne sais pas exactement ce que souhaite ZH quand je lis ceci :
http://www.zerohedge.com/news/too-much-good-thing-not-good-thing
…. but in the end, the irrefutable laws of economics must prevail. And so the Chinese government will have to atone for the massive inflation it unleashed in 2008, and for the equally disruptive misallocations of capital that are the hallmark of command economies.
Et ceci :
China’s Crucible. There are many reasons for being optimistic about the outlook for China, including a large and hard-working populace. But there is one overriding reason to expect a big bump in the path to China’s emergence as the world’s reigning economic powerhouse.
Simply, it’s a capitalistic country with a communist problem.
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Mais en quoi la Chine est-elle encore communiste ? La liberté des prix y existe, il me semble puisqu’on parle d’inflation.
Il est contre l’économie de commande, donc contre le socialisme, et donc pour le libéralisme… ?