Billet invité
Un train peut en cacher un autre, sauf au dernier moment : le discours sur la nécessité de réduire la dépense publique ne masque plus l’état réel du système financier. Une multitude de raisons partielles peut être trouvée pour expliquer la dégringolade en bourse des banques de tous les pays occidentaux, mais elles s’effacent devant une simple et unique constatation : la stratégie suivie jusqu’à maintenant est en faillite, les banques potentiellement aussi d’ailleurs.
Il s’agissait de donner du temps aux établissements financiers pour se refaire, en espérant qu’ils contribueraient ensuite à la relance économique. Quitte à leur laisser la bride sur le cou et à fermer les yeux sur leurs bilans, puis à parallèlement s’engager dans une véritable opération de diversion à propos de la dette publique, empruntant le discours de la rigueur pour les uns tout en en exonérant les autres. Précipitant, au bout du compte, l’économie vers une récession généralisée à tout le monde occidental, qui se précise, détruisant par la même toute perspective réaliste de réduire les déficits comme prévu.
Le plan A a vécu. Empiler les plans de rigueur est une aventure dont on voit en Grande-Bretagne ce qu’elle peut susciter. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne doit pas être tentée, faute d’alternative.
Si l’on s’approche du champ de bataille, le tableau se précise. Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, les États viennent de se révéler incapables de prendre les mesures décisives, faisant des magistraux faux-pas.
À Washington, Barack Obama a reçu en soirée à la Maison Blanche Ben Bernanke, le président de la Fed, auquel se sont joints Tim Geithner, secrétaire au Trésor, Bill Daley, secrétaire général de la Maison Blanche et Gene Sperling, directeur du Conseil économique national. Un geste pour la galerie, tel que les Français viennent aussi d’y procéder. Aux discours creux succède la figuration muette.
Plus important, les six élus républicains nommés pour participer à la commission bipartisane chargée d’étudier les nouvelles mesures de réduction du déficit ont tous signé la promesse de voter contre tout projet de loi qui viserait à augmenter les impôts. C’est une nomination sous forme de faire-part pour Barack Obama et l’intention d’une nouvelle aventure.
Une même impasse est constatée en Europe. L’intervention forcée et contrainte de la BCE a été saluée comme un geste qui sauvait l’Europe, alors que l’essentiel est ailleurs. Le dispositif monté à grande peine par les Européens pour financer le roulement de la dette des pays entrant dans la zone des tempêtes se révèle incapable – en raison du montage financier sur lequel il repose – de répondre à l’urgence, si l’Italie ou l’Espagne y entraient à leur tour. Tout au plus Chypre pourrait être sauvé.
Pis, toute nouvelle solution consistant à mutualiser à l’étage supérieure la dette, quand bien même les Allemands accepteraient de souscrire aux euro-obligations, n’ayant pas le choix, est désormais devenue peu crédible, pour avoir trop tardé : le morceau est devenu trop gros à avaler. L’édifice de la dette publique financée sur fonds privés est parvenu au bout de sa logique en mettant en évidence que les clients ne sont plus solvables. Quand ce n’est pas le crédit hypothécaire qui trébuche, c’est le financement des États…
Les marchés ont tiré la conséquence logique de ces deux impasses parallèles. Si les États ne sont pas en mesure de gérer comme convenu leur dette, ce sont les banques qui sont désormais à nouveau en première ligne et vont être sous le feu de la mitraille.
Déjà morts et enterrés, les stress tests européens avaient soigneusement écarté de leur analyse la dette souveraine. Les banques ont depuis plastronné, prétendant amortir le choc du nouveau sauvetage grec par des comptes tout aussi biaisés et trompeurs qu’avant. Ne prenant en compte qu’une décote de 21 % de la dette grecque, éludant les pertes sur les produits dérivés – probablement incalculables d’ailleurs – et n’incluant pas dans leur provisions la dépréciation inéluctable de la dette grecque privée. Les comptes des banques sont toujours aussi truqués, point à la ligne.
Dans un premier temps, il a été reconnu que le désendettement allait être un long processus, avec l’intention de justifier ainsi le temps qui était accordé aux banques. Le calendrier étalé d’application de la réglementation de Bâle III en était une des illustrations. A contrario, il a été ensuite affirmé que le désendettement des États devait être accompli en un temps record, mais le rééchelonnement en cours de la dette grecque démontre que c’est illusoire.
La patate est toujours aussi brûlante et les banques viennent de se la faire une nouvelle fois refiler, avec le résultat que l’on a vu. Les marges de manœuvre des dirigeants politiques se rétrécissent, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, structurellement incapables de définir un plan B (pour emprunter à leur vocabulaire).
172 réponses à “L’actualité de la crise : LES MARCHÉS NE S’EN LAISSENT PAS COMPTER, par François Leclerc”
Cette impression que l’on nous ment en permanence , que l’on nous balade avec un « tout va bien, la Grèce est sauvée » , » tous les indicateurs sont au vert » , » les banques françaises ont passés les stress tests avec succès » , etc et j’en passe (on les entends à longueur de journée) , …
franchement, que c’est désagréable … ( pour rester poli !)
C’EST QU’IL FAUT RESTAURER LA CONFIANCE !
La confiance ne se restaure que chez Ducasse, et ça coûte bonbon.
La confiance ne se restaure pas, elle s’instaure seule.
Et elle ne s’instaurera que par le retour du respect : respect de la classe politique envers le citoyen qui aménera le respect du cityoen envers les politiques, respect mutuel des citoyens, respect des différentes (et suffisantes) règles et lois existantes, …
Les marges de manœuvre des dirigeants politiques se rétrécissent, qu’ils soient au pouvoir ou dans la majorité, structurellement incapables de définir un plan B (pour emprunter à leur vocabulaire).
Je suppose que vous vouliez écrire » qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition »
J’en profite pour vous dire toute l’admiration que j’ai pour ce que vous faites et pour la qualité de vos écrits.
Recherche pour CDD avec embauche immédiate un HDLS ou une FDLS (homme ou femme de la situation) niveau AAA – Profil exigé: vision de l’avenir (sans verres correcteurs) – Expérience reconnue en Bien public – Autorité naturelle (sans OGM) – Sans attache politique, financière ou patrimoniale d’aucune sorte – Expérience de l’action humanitaire souhaitée mais non exigée – Les candidatures venant de Mars ou de la Lune seront étudiées avec bienveillance.
Rémunération: considération en fonction des résultats
Postuler auprès de:
Corps électoral
Nation France
France
(avant le 28-2-2012) qui transmettra
Politicien, économiste, banquier, visiteur du soir: s’abstenir
Pardonnez-moi s.v.p. la prétention de répondre à cette offre et de vous faire parvenir mon C.V. : http://open-udc.org
Veuillez accepter, monsieur le terrien, l’expression de mes salutations les plus distinguées.
P.S.: Vous êtes en effet bien dans la m…
http://www.youtube.com/watch?v=rX7wtNOkuHo
« Voter contre tout projet de loi qui viserait à augmenter les impôts »
Quel représentant du peuple, surtout démocrate, a pu accepter cela ?
Ces gens la auraient besoin d’une remise à niveau des fondamentaux démocratiques.
il n y a plus de démocratie aux US , vous ne le saviez pas ?!
J’ignore si nos politiques planchent sur un plan B, mais force est de constater qu’ils sont préoccupés par le contexte.
La preuve dans la parution du journal officiel le 29 juillet de la loi n° 2011-892 du 28 juillet 2011.
(c.f http://www.journal-officiel.gouv.fr/frameset.html)
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LOIS
LOI no 2011-892 du 28 juillet 2011 tendant à faciliter l’utilisation des réserves militaires
et civiles en cas de crise majeure (1)
NOR : DEFX1109967L
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE Ier
DISPOSITIF DE RÉSERVE DE SÉCURITÉ NATIONALE
Article 1er
Le livre Ier de la deuxième partie du code de la défense est complété par un titre VII ainsi rédigé :
« TITRE VII
« DISPOSITIF DE RÉSERVE DE SÉCURITÉ NATIONALE
« CHAPITRE UNIQUE
« Art. L. 2171-1. – En cas de survenance, sur tout ou partie du territoire national, d’une crise majeure dont
l’ampleur met en péril la continuité de l’action de l’Etat, la sécurité de la population ou la capacité de survie de
la Nation, le Premier ministre peut recourir au dispositif de réserve de sécurité nationale par décret.
« Le dispositif de réserve de sécurité nationale a pour objectif de renforcer les moyens mis en oeuvre par les
services de l’Etat, les collectivités territoriales ou par toute autre personne de droit public ou privé participant à
une mission de service public.
« Il est constitué des réservistes de la réserve opérationnelle militaire, de la réserve civile de la police
nationale, de la réserve sanitaire, de la réserve civile pénitentiaire et des réserves de sécurité civile.
« Art. L. 2171-2. – Le décret mentionné à l’article L. 2171-1 précise la durée d’emploi des réservistes,
laquelle ne peut excéder trente jours consécutifs. Cette durée d’activité peut être augmentée dans des conditions
et selon des modalités fixées par décret en Conseil d’Etat.
« Art. L. 2171-3. – Les périodes d’emploi réalisées au titre du dispositif de réserve de sécurité nationale ne
sont pas imputables sur le nombre annuel maximal de jours d’activité pouvant être accomplis dans le cadre de
l’engagement souscrit par le réserviste.
« L’engagement du réserviste arrivant à terme avant la fin de la période d’emploi au titre de la réserve de
sécurité nationale est prorogé d’office jusqu’à la fin de cette période.
« Art. L. 2171-4. – Lorsqu’ils exercent des activités au titre du dispositif de réserve de sécurité nationale,
les réservistes demeurent, sauf dispositions contraires prévues par le présent chapitre, soumis aux dispositions
législatives et réglementaires régissant leur engagement.
« Art. L. 2171-5. – Aucun licenciement ou déclassement professionnel, aucune sanction disciplinaire ne peut
être prononcé à l’encontre d’un réserviste en raison des absences résultant de l’application du présent chapitre.
« Aucun établissement ou organisme de formation public ou privé ne peut prendre de mesure préjudiciable à
l’accomplissement normal du cursus de formation entrepris par un étudiant ou un stagiaire en raison des
absences résultant de l’application du présent chapitre.
« Art. L. 2171-6. – Lors du recours au dispositif de réserve de sécurité nationale, les réservistes sont tenus
de rejoindre leur affectation, dans les conditions fixées par les autorités civiles ou militaires dont ils relèvent au
titre de leur engagement.
« En cas de nécessité inhérente à la poursuite de la production de biens ou de services ou à la continuité du
service public, les réservistes employés par un des opérateurs publics et privés ou des gestionnaires
d’établissements désignés par l’autorité administrative conformément aux articles L. 1332-1 et L. 1332-2
peuvent être dégagés de ces obligations.
« Les conditions de convocation des réservistes sont fixées par décret en Conseil d’Etat. Ce décret détermine
notamment le délai minimal de préavis de convocation.
« Art. L. 2171-7. – Un décret en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application du présent chapitre. »
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Article 2
Après l’article L. 4211-1 du même code, il est inséré un article L. 4211-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 4211-1-1. – Les membres de la réserve opérationnelle militaire font partie du dispositif de réserve
de sécurité nationale mentionné à l’article L. 2171-1 dont l’objectif est de renforcer les moyens mis en oeuvre
par les services de l’Etat, les collectivités territoriales ou par toute autre personne de droit public ou privé
participant à une mission de service public en cas de survenance sur tout ou partie du territoire national d’une
crise majeure. »
TITRE II
DU SERVICE DE SÉCURITÉ NATIONALE
Article 3
Le titre V du même livre Ier est ainsi rédigé :
« TITRE V
« SERVICE DE SÉCURITÉ NATIONALE
« CHAPITRE UNIQUE
« Art. L. 2151-1. – Le service de sécurité nationale est destiné à assurer la continuité de l’action de l’Etat,
des collectivités territoriales, et des organismes qui leur sont rattachés, ainsi que des entreprises et
établissements dont les activités contribuent à la sécurité nationale.
« Le service de sécurité nationale est applicable au personnel, visé par un plan de continuité ou de
rétablissement d’activité, d’un des opérateurs publics et privés ou des gestionnaires d’établissements désignés
par l’autorité administrative conformément aux articles L. 1332-1 et L. 1332-2.
« Seules les personnes majeures de nationalité française, ressortissantes de l’Union européenne, sans
nationalité ou bénéficiant du droit d’asile peuvent être soumises aux obligations du service de sécurité
nationale.
« Art. L. 2151-2. – Dans les circonstances prévues aux articles L. 1111-2 et L. 2171-1 ou à l’article 1er de la
loi no 55-385 du 3 avril 1955, le recours au service de sécurité nationale est décidé par décret en conseil des
ministres.
« Art. L. 2151-3. – Lors du recours au service de sécurité nationale, les personnes placées sous ce régime
sont maintenues dans leur emploi habituel ou tenues de le rejoindre.
« Elles continuent d’être soumises aux règles de discipline et aux sanctions fixées par les statuts ou les
règlements intérieurs de leur organisme d’emploi.
« Art. L. 2151-4. – Les employeurs mentionnés au deuxième alinéa de l’article L. 2151-1 sont tenus
d’élaborer des plans de continuité ou de rétablissement d’activité et de notifier aux personnes concernées par
ces plans qu’elles sont susceptibles d’être placées sous le régime du service de sécurité nationale.
« Art. L. 2151-5. – Les modalités d’application du présent titre sont déterminées par décret en Conseil
d’Etat. »
Article 4
A la fin du deuxième alinéa de l’article L. 2211-1 et au premier alinéa de l’article L. 2212-1 du même code,
le mot : « défense » est remplacé par les mots : « sécurité nationale ».
Article 5
Aux articles L. 4271-1, L. 4271-2, L. 4271-3, L. 4271-4 et L. 4271-5 du même code, la référence :
« L. 2151-4 » est remplacée par la référence : « L. 2151-3 ».
Article 6
La seconde phrase du second alinéa de l’article L. 1424-8-4 du code général des collectivités territoriales est
supprimée.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 28 juillet 2011.
NICOLAS SARKOZY
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
FRANÇOIS FILLON
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Le ministre de la défense
et des anciens combattants,
GÉRARD LONGUET
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer, des collectivités territoriales
et de l’immigration,
CLAUDE GUÉANT
(1) Travaux préparatoires : loi no 2011-892.
Sénat :
Proposition de loi no 194 (2010-2011) ;
Rapport de M. Josselin de Rohan, au nom de la commission des affaires étrangères, no 343 (2010-2011) ;
Texte de la commission no 344 (2010-2011) ;
Discussion et adoption le 30 mars 2011 (TA no 91, 2010-2011).
Assemblée nationale :
Proposition de loi, adoptée par le Sénat, no 3299 ;
Rapport de M. Patrice Calméjane, au nom de la commission de la défense, no 3549 ;
Discussion et adoption le 11 juillet 2011 (TA no 715).
Sénat :
Proposition de loi, modifiée par l’Assemblée nationale, no 749 (2010-2011) ;
Rapport de M. Josselin de Rohan, au nom de la commission des affaires étrangères, no 757 (2010-2011) ;
Texte de la commission no 758 (2010-2011) ;
Discussion et adoption le 13 juillet 2011 (TA no 187, 2010-2011).
Le plus intéressant, à mon sens,est le remplacement du mot « défense » par « sécurité nationale »
Merci JLS de cette vigilance
et dans le même genre, parce que je suis curieuse, celui ci est pas mal non plus
11 août 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 81
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Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS
ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT
Décret no 2011-941 du 10 août 2011
portant transfert de crédits
NOR : BCRB1113297D
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat, porte-parole du
Gouvernement,
Vu l’article 12-II de la loi no 2001-692 du 1er août 2001 portant loi organique relative aux lois de finances ;
Vu la loi de finances et les textes portant ouverture et annulation de crédits pour 2011,
Décrète :
Art. 1er. – Sont annulés, pour 2011, des crédits d’un montant de 3 061 646 € en autorisations d’engagement
et en crédits de paiement applicables au programme du budget général mentionné dans le tableau 1 annexé au
présent décret.
Art. 2. – Sont ouverts, pour 2011, des crédits d’un montant de 3 061 646 € en autorisations d’engagement
et en crédits de paiement applicables aux programmes du budget général mentionnés dans le tableau 2 annexé
au présent décret.
Art. 3. – La ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat, porte-parole du
Gouvernement, est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 10 août 2011.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
La ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l’Etat,
porte-parole du Gouvernement,
VALÉRIE PÉCRESSE
A N N E X E
TABLEAU 1
INTITULÉ DE LA MISSION, DU PROGRAMME, DE LA DOTATION
NUMÉRO
du programme
ou de la
dotation
AUTORISATIONS
d’engagement
annulées
(en euros)
CRÉDITS
de paiement
annulés
(en euros)
Action extérieure de l’Etat 3 061 646 3 061 646
Action de la France en Europe et dans le monde…………………………………….. 105 3 061 646 3 061 646
Totaux………………………………………………………………………………………………………….. 3 061 646 3 061 646
Dont titre 2.
11 août 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 81
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TABLEAU 2
INTITULÉ DE LA MISSION, DU PROGRAMME, DE LA DOTATION
NUMÉRO
du programme
ou de la
dotation
AUTORISATIONS
d’engagement
ouvertes
(en euros)
CRÉDITS
de paiement
ouverts
(en euros)
Défense 3 061 646 3 061 646
Préparation et emploi des forces …………………………………………………………………. 178 203 646 203 646
Environnement et prospective de la politique de défense……………………….. 144 2 858 000 2 858 000
Totaux………………………………………………………………………………………………………….. 3 061 646 3 061 646
Dont titre 2.
).
Quelqu’un me pourrait m’expliquer SVP comment SOCIETE GENERALE et BNP PARIBAS on pu hier remonter, (en moins d’une heures!!!), de -20% ou de -14% à 0,00% ? Par expériance dans le domaine financier:
1) Je ne peux pas croire que seulement des « rumeurs » ou un attacque speculatif puissent créer une tels chute du titre;
2) Passer de -20% à 0% dans la même séance est simplement un MIRACLE!!!
Question: Qui est intervenu en aide des deux banques?
HFT ou manipulation
pas de réponse.
Dans les années 80, pour soutenir l’économie US, une décision a été prise au cours d’une réunion « secrète » à la maison blanche sous la présidence de Reagan, en présence du pdt de la FED, du secrétaire au trésor et du PDG de GOLDMAN SACHS, décision donnant mission à cette banque de soutenir les cours de bourse par les moyens à sa convenance, mais avec une « petite cnotrepartie » pour Goldman: avoir accès à l’information avant tout le monde.( Jean de Maillard: l’arnaque -juge d’instruction au pôle financier, mis sur une voie de garage pour ses enquêtes dérangeantes sur la finance internationale et ses relations avec « l’élite » politique mondiale-).Comment cela s’appelle t’il? Difficile de croire que « manipulation au delà de l’atlantique, vertu en deça »…
Le propos est connu mais toujours d’actualité : on ne résout pas un problème avec les idées qui ont contribué à le faire naître, et encore moins avec les gens qui ont propagé ces idées et tentent encore de s’y raccrocher. Le temps est venu de les prier de quitter la passerelle et de céder la barre à une autre capitainerie. L’alternative est simple : ils s’en vont tranquillement ou ils prennent le risque d’être jetés à la mer.
De l’ignorance économique crasse à la dangerosité des solutions de Marine Le Pen
Quitter l’Euro ? Pour se retrouver seuls, isolés, avec une monnaie de singe, mais libres ! L’imbécillité insondable des propos tenus sur France Inter par l’intéressée ce jeudi 11 août 2011 mérite le détour : http://www.franceinter.fr/emission-le-79-marine-le-pen#comments
Le retour au Franc ?
Existe-t-il une âme charitable pour suggérer à cet agent populiste de prendre le temps de lire avec attention – avec interrogation écrite et devoir sur table à la clé pour vérifier ses capacités d’intelligence du texte – l’article publié le 2 décembre 2010 par F. Lordon dans Le Monde Diplomatique, intitulé « Ne pas détruire les banques : les saisir ! » ?
http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir
Bien à vous et bravo pour l’énergie que vous consacrez à la qualité de vos chroniques.
Renaud Bouchard
Dommage que sur ce blog ,où la liberté d’expression devrait être de mise,la censure soit présente
Il semble que certains nom comme Etienne chouard soit à bannir ??
Il eut été agréable de penser que comme Think -Tank ,la contradiction soit possible en dehors de la ligne directrice de Paul Jorion.
Malgré cela merci pour votre travail collectif contribuant à notre information,rajoutez y un peu de tolérance et tout sera parfait.
Au final, ne rique-t-on pas aussi d’ouvrir une guerre de générations entre les détenteur d’épargne (les vielles générations) et de bons du trésor et qui font payer comptant aux jeunes générations leurs excès passés? N’est-ce pas ce qui semble se profiler de manière symptomatique et inconsciente au Royaume-Uni, par exemple? probablement ailleurs par la suite? sans parler du printemps arabe?
En tout cas, au quotidien, j’entends des propos et assiste à des attitudes qui tendent à l’indiquer. Et je n’ai pas l’impression d’être un cas isolé!
Je pense qu’à partir de 80 ans on devrait ne plus avoir besoin d’économies, c’est ridicule d’en conserver quand sa vie est derrière, j’admire Romain Gary et Gunther Sachs en cela.
liervol
vous préconisez l’euthanasie pour ceux qui n’aurait pas la bonne idée de se suicider ?
si je peut vivre chez vous pourquoi pas
Et le problème ne va aller qu’en s’amplifiant !
Certains disent qu’à la fin de ce siècle, il serafréquent de voir de plus en plus de 150 enaires .
Comme je n’ambitionne pas ce score ( quelle horreur !) , je me suis contenté depuis une dizaine d’années de bazarder le gras que j’avais pu faire en le donnant de mon vivant à mes enfants et là , promis juré je n’alimente plus que la carcasse .
Il reste que je préfèrerais à mon auto-redistribution , une organisation sociale qui donne à mes enfants de quoi conduire leur vie sans rien recevoir de leurs ascendants avec ce que cela peut avoir d’humiliant .
Et avant de me démolir la dentition ( qui est déjà largement virtuelle) et d’en venir à Narayama ( ce que je n’exclus pas ) , je cracherai ma dernière dent en mordant les salopards qui nous ruinent .
.
Bravo, Juan Nessy !
Rassurez-vous pour la suite, le coup des 100aires, en pagaille, c’est un effet de la propaganda des ceusses qui veulent encore se faire plus de pognon sur le dos de la bête ! (assureurs & c°)
Le niveau de vie allant en dégringolant pour une grande partie de la population – y compris des « tièdes » qui se croient à l’abri du lendemain- le niveau de la santé publique suivra : la malnutrition, l’anxiété, les maladies impossibles à soigner pour les gueux…etc, vont rectifier la courbe ! : là encore, les matheux dévoyés ont du nous pondre des courbes – sur lesquelles s’appuient nos technocrates, à l’ouest depuis belle lurette -, ne tenant pas compte du réel …seuls les prédateurs, actuellement bien placés partout, seront centenaires …rien que pour cela, il faut remettre le monde à l’endroit, pour qu’il y aie de nouveau un espoir pour les humains …
J’espère récupérer assez de force pour devenir une vieille dame indigne = non conforme = éternellement fâchée = gardant ses capacités d’indignation …
(pour xiao xian : les « BA » ( et, ce n’était pas mièvre ) je les ai faites avant !!! je me sens libre !)
@ Liervol
Savez-vous combien coûte un hébergement en maison de retraite médicalisée? A moins de trouver un vaccin contre la maladie d’Alzheimer, cette maladie attend encore plus qu’avant nos générations qui, pour vivre plus longtemps en bonne santé, entretiennent leur forme dans des salles de sport, veillent à la santé de leur coeur, de leurs artères etc …
S’ils ne veulent pas vivre aux dépens ou au domicile de leurs enfants, les retraités très âgés sans économies ont du souci à se faire s’ils ne participent pas à un réseau d’entraide comprenant des personnes de trois ou quatre générations. Personnellement, j’espère que notre réseau d’entraide se perpétuera, mais on n’est jamais sûr de rien . Evidemment, l’exemple que vous avez choisi, Romain Gary-Emile Ajar s’est suicidé, mais pour des raisons personnelles, une maladie alors incurable et douloureuse ..
» quand sa vie est derrière » ? La vie réserve sans cesse de nouveaux bonheurs et c’est précisément sur le tard que certains peuvent enfin se permettre de vivre pleinement .
Une question : à partir de quel âge considérerez-vous que votre vie est derrière ? Et si un homme décide, pour le bonheur de sa jeune compagne et le sien, d’avoir un enfant sur le tard, refusera-t-il de le voir grandir et une dame devrait-elle renoncer volontairement à savoir ce que deviendront ses petits-enfants ?
Plus on avance en âge, plus on tient à la vie, vous le verrez bientôt !!!
Mianne, 3000 Euros par mois.
Je viens de tester avec une grand-mère.
Soit, les pauvres ont le droit de crever en silence. Mais … c’est le but du système capitaleux, aussi. Et de faire en sorte que les enfants n’aient pas d’héritage.
C’est encore mieux.
La guerre des générations… Une fois de plus, de l’enfumage ! Les vieux qui ont du fric savent bien le faire passer à leurs enfants, à quelque niveau qu’ils en aient : donations régulières pour les très nantis (+ le carnet d’adresses pour le pied à l’étrier), ou prise en charge partielle, pour les juste à l’aise (comme moi : j’ai acheté, avec l’héritage reçu de ma mère décédée, un appartement pas très cher en province, et mon fils, sa compagne et leur fille disposent de l’appartement parisien que je termine de payer sur ma retraite ; ce n’est pas avec un smic – bientôt deux, une fois la petite à la crèche – qu’ils pourraient se loger à Paris…). Quant à ceux qui n’ont rien, et leurs enfants non plus, on ne peut pas dire qu’ils soient en concurrence… Les parents, à soixante ans sont au chômage depuis parfois plusieurs années, et il est obscène de prétendre que ce sont eux qui s’accrochent et empêchent leurs enfants d’accéder à l’emploi. Non ce sont les patrons délocalisateurs qui les en empêchent.
« Les parents ont mangé des raisins verts, et les enfants en ont eu les dents agacées. » Superbe dicton biblique. Faux comme tous les dictons. Mais pendant que les générations s’empaillent autour de la table familiale, la finance continue son sale boulot.
Quand vous entendez des propos comme cela – toujours la haine de l’autre, même proche, surtout proche !… – répondez que les taux de chômage les plus élevés concernent À LA FOIS les plus jeunes et les seniors…
@ Alexandria
Vous avez raison . Toujours de l’enfumage, toujours cette même recherche de boucs-émissaires surtout parmi les plus faibles de la société, aujourd’hui les vieux, pour détourner le regard de la foule en colère qui pourrait s’en prendre aux vrais responsables, les délocalisateurs avides, les gros spéculateurs .
exact ! voilà aussi pourquoi, foin de la science, les courbes vont s’infléchir !…
Rappel :
Qu’est-ce qui fait que la santé s’améliore, et que les gens vivent plus vieux ?:
– le fait de pouvoir accéder à un système public de santé de qualité pour tous.
– un bon niveau d’éducation accessible à tous
– une accession à un logement convenable ( et non hors de prix / spéculation ) pour tous
– une alimentation = produits de base, de qualité convenable, pour tous (légumes, céréales, fruits, oeufs, lait.)
– un niveau de vie raisonnable pour tous
– un emploi régulier, sans salaire astronomique =) cela n’est utile à personne
– le fait, après avoir cotisé toute sa vie, de pouvoir bénéficier d’une retraite permettant de vivre ( = couvrant les besoins fondamentaux )
Sommes-nous en train de prendre ce chemin ? Non, puisque toutes nos luttes d’antan sont en train d’être réduites a quia, par le diviseur-destructeur et ses affidés à la tête du Pays, et aux ordres de la phynance sans mesure …
Plus on avance en âge plus on a peur de mourir certainement, mais voyez vous je suis contre les maisons de retraites car y vivre ce n’est plus vivre donc effectivement au risque de choquer je préfère le suicide à la maison de retraite.
Idem pour Alzheimer être une charge comme ça non merci
C’est vrai que c’est très dur, une personne atteinte d’Alzheimer, je suis concernée par la maladie de ma mère. Malgré tout je fais tout ce que je peux pour lui permettre de vivre le mieux possible et ne considère pas cela comme une charge…
– que vous fassiez ce choix pour vous même : c’est votre droit le plus strict !
– l’ennui, pour le Alzheimer, c’est que la lucidité, après les premières atteintes de la maladie, est d’assez courte durée, et n’a lieu que par intermittence, avant perte totale : d’ailleurs, est-ce cela ou autre chose ? pas toujours évident !
– des politiciens et, ou conseillers véreux, qui subrepticement, lancent ce genre de propos, dans la Société, ce n’est pas innocent ! c’est comme de montrer du doigt une partie de la population :
cela s’appelle diviser et détruire : c’est le but à ne jamais oublier ! pendant ce temps là, des politiques iniques se mettent en place ! un homme politique digne de ce nom doit unir l’ensemble de la population, et non travailler pour un clan !
nous sommes là dans une démarche fascisante =) c’est extrêmement grave ! ce n’est pas anodin !
Si vous souhaitez, un jour, vous suicider, cela vous regarde ! Il y a une grande différence entre un choix qui n’engage que vous, et un choix de société disloquée ! =) c’est comme si les horreurs de la 2° GM n’avaient pas existées !
– s’attaquer aux personnes vulnérables, quelles qu’elles soient, est particulièrement ignoble, lâche, lamentable, et non civilisé ! une dérive anti-humaniste est en train de se mettre en place ! il est temps que les Humains de bonne volonté se redressent ! et se fassent entendre !
Âge moyen des 400 mortes et morts dans la rue l’an dernier en fRance (contre 250 il ya a seulement 5 ans…) : 44 ans, de façon très paritaire d’ailleurs, idem pour mâles et femelles.
Ben tiens ! ça tombe bien : moitié moins qu’une femme qui meurt pas dans la rue, càd en maison de retraite, ou en EHPAD, à 88 ou 90 ans et elzheimerisée…
Ah au fait ! Attention ! C’est pas des chiens là qui meurent dans la rue, hein ! D’ailleurs les clebs ils y crèvent pas dans la rue, on leur d’mande pas leur avis pour les dégager de l’espace visuel pour le grand saut. J’veux dire les hommes et les femmes qui passent à l’As, sur le carreau, au cœur de nos cités qui piquent, c’est pas comme les bêtes. C’est pas pire l’hiver que l’été, non non, c’est juste tout pareil question mortalité au grand air.
Ya juste un truc très net : ya des gros pics les 6/7 de chaque mois. Rapport au pognon du RSA ou autre qui tombe par là. Donc fatalement, l’envie est un vilain défaut, pi la misère aussi, alors la violence…j’sais pas..
Comme quoi, c’est compliqué l’pognon… T’as 3 000 à filer au comptable de l’EHPAD chaque 6 du mois et tu crèves à 90 berges sous les néons privés ou dans le noir. T’as 450 à craquer le 6 du mois in the pocket et tu fais terminus sous l’éclairage public, sous la grande ourse ou sous la pluie.
Il paraît que cette spéculation contre la France vise à éviter une fuite des capitaux vers notre pays toujours noté AAA. Si en plus de s’en mettre plein les poches en vendant à découvert les spéculateurs arrivent à ça, bon ben, ils ont gagné.
En lien avec cette folie de ne pas augmenter les impôts aux USA :
Les-Crises.fr : Étude de l’explosion des inégalités de revenus aux USA (3 billets)
Hallucinant… Rappelez Roosevelt !
que voulez-vous, la fiscalité effraie le capital comme l’or stocke la valeur…
bonjour
… … où on retourne vers l’essentiel … en musique!!!
http://www.youtube.com/watch?v=6ArS-RvbAhc
Chris
« L’économie mondiale devrait échapper à la récession tant redoutée par les marchés, grâce à la bonne tenue des pays émergents, mais risque de subir un ralentissement dans le sillage de la crise d’endettement des Etats, estiment des économistes. »
On note les noms, avant le peloton d’exécution.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8f33e76c394cddad2abef2a439c5beb6
» raboter les niches fiscales » dit l’article de Boursorama . Et pourquoi pas harmoniser les politiques fiscales, annexer carrément les domaines de nobles d’Europe, des principautés et duchés d’opérette? Ces domaines ont reçu un statut d’ états indépendants , allez savoir pourquoi et échappent à la législation fiscale des autres pays . Pourquoi cette indépendance leur est-elle accordée à eux et pas aux autres domaines similaires d’autres princes et ducs à l’intérieur de notre pays et des grands pays voisins? Ces territoires plus des îles avec leur propre monnaie ( Jersey), la Barbade etc ….empêchent toute politique fiscale juste. Le rattachement à un état fiscalement harmonisé ferait disparaître ces minuscules paradis fiscaux, minuscules royaumes, principautés, duchés indépendants. Cela permettrait enfin de contrôler l’origine de l’argent sale et rendrait inutile les fuites de capitaux .
L’ONU et l’OTAN devraient leur mettre le marché en mains : harmonisation de leur fiscalité avec les nôtres, également harmonisées, et transparence des comptes .
Ou alors, en cas de refus, annexion par la force de ces minuscules territoires à un grand pays voisin . Les armées de l’OTAN se sont déplacées pour des causes moins justes que celle-ci .
Sinon, avec ces paradis fiscaux attirant les fuites de capitaux et l’argent sale de la grande délinquance , on n’en sortira jamais .
OK, pour leurs postes actuels. Mais ces noms ne me disent rien. qui est un ancien de Goldman Sach, par exemple ?
Sperling est un ancien de Goldman Sachs. Daley était chez JP Morgan. Geithner était le directeur de la FED de New York. Tous ont participé, sous la coupe de Larry Summers, au démantèlement sous l’ère Clinton des dernières barrières à la folie des financiers.
Merci d’avoir complété les pointillés…
oui, on comprend vraiment mieux le scepticisme, un peu après l’élection de celui-ci, de Paul Jorion au sujet d’une politique radicalement différente d’Obama !
Peut-être celui-ci, lors du « choix » de son gouvernement, a-t-il reçu une aimable visite, le contraignant le couteau sur la gorge ( au propre comme au figuré ) à ce choix …
Merci ! jusqu’à il y a peu, ces gens là nous étaient inconnus …
Savoir d’où ils viennent est trés utile .
Savoir que ce sont les mêmes qu’ »on » a installés aux postes clefs en Europe en dit long ( et, ce n’est pas du complotisme, mais du réalisme …) =) espérons qu’ils n’ont pas « infiltré » HSBC, et par là même, le PC Chinois ! …parce que là, on est doublement mal.
ce n’est pas possible
toutes les banques européennes depuis 2007 ont leur capitalisation qui tend vers 0
pour moi, c’est simplement la faillite des banques européeennes qui va arriver dans quelques temps
si le problème n’est pas règlé avant octobre,cela risque d’être le plus dramatique de toutes l’histoire de l’humanité
Ou Novembre…
11/11/11 Pour ceux qui aiment les symboles !
Sans parler des assurances qui ne devraient pas trop tarder à faire parler d’elles…
« cela risque d’être le plus dramatique de toutes l’histoire de l’humanité »
le plus dramatique quoi?
La récession tant redoutée n’aura pas lieu, à en croire les économistes :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8f33e76c394cddad2abef2a439c5beb6
Hare Krishna
Il était temps puissiez-vous avoir raison sur leur soudaine prise de conscience,
Quels sont les noms de ces personnes nommées « marchés » et qui ont tiré une conséquence logique …, qui ont pris conscience de … . afin que l’on puisse aller leur serrer la main pour les féliciter . LOL
Cher Monsieur,
merci pour votre article.
Est-il exact comme j’ai cru l’entendre que la mise en oeuvre de Bâle III est remise …aux calandes (grecques…) ?
Une confusion certaine règne à ce propos !
Lumineux comme toujours Monsieur François Leclerc. Bref pour faire une synthèse lapidaire de votre livraison de ce jour: il n’y a pas de solution et les gesticulations des différentes instances n’y feront rien; donc c’est cuit, ce système est arrivé à son terme et nous ne pourrons qu’assister à son effondrement avec sa cohorte de malheurs; serait-ce le retour des ténèbres ? ça en a tout l’air au vue des évènements qui touchent à tous les étages les constructions humaines nationales et internationales
En fait , c’est peut être une incitation à partager l’idée qu’il n’y a pas d’autre issue » par le haut » que Bretton Woods , Bancor , fin du dollar comme monnaie mondiale de référence donc , et quelques outils du style » interdiction de pari sur les fluctuation de prix » , des darks pools…
PS : j’ai aussi entendu, comme écrit plus haut par Renaud Bouchard , l’interview de Marine Le Pen ce matin sur France Inter . Comme le FN lit visiblement ce blog et lui chipe quelques incidentes , il serait bon que le taulier recadre .
Il est difficile d’empêcher que les bonnes idées soient récupérer par les mauvaises personnes. Ceci étant dit, je crois que Paul a eu l’occasion à plusieurs reprises d’être très clair quant au fossé infranchissable qui sépare le FN des partis républicains respectables.
http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Qui-a-peur-de-la-demondialisation
« ..Dépolluer du FN
Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national. Car l’on sent bien que la fortune de l’extrême droite qui capitalise sur ce thème n’entre pas pour rien dans les inquiétudes des signataires. Mais, par une contradiction performative fatale, faire sans cesse référence au FN à propos de tout débat est à coup sûr le meilleur moyen de l’installer dans la position de centralité dont par ailleurs on voudrait l’écarter. Il ne faut se faire aucune illusion, spécialement quand la nouvelle dirigeante du FN s’avère plus futée que son prédécesseur, et démontre déjà assez son talent de récupération : le FN mangera à tous les râteliers, captera tout ce qu’il peut capter, si bien qu’installer le mythe de l’anti-Midas – « le FN transforme en plomb tout ce qu’il touche » – est le plus sûr moyen de contribuer soi-même à la dégradation de ses propres débats. On n’abandonnera donc pas le débat de la démondialisation sous prétexte que le FN qui a senti la bonne affaire s’y vautre avec délice !
Avant de déserter le terrain, on pourrait en effet au moins avoir le réflexe d’objecter que nul ne s’inquiétait dans les années 1980-1990 que le FN campe sur les idées économiques libérales du RPR-UDF, et nul n’allait soumettre la droite dite « républicaine » à la question de cette embarrassante proximité. Curieusement les proximités ne deviennent embarrassantes que lorsqu’il est question d’en finir avec la finance libéralisée et le libre-échange – et les signataires d’Attac devraient « s’inquiéter » d’avoir ici beaucoup concédé aux schèmes réflexes de l’éditorialisme libéral. Ils pourraient également suggérer qu’on renverse l’ordre de la question, et que « l’éditorialisme » se préoccupe d’aller interroger sérieusement le FN sur ses virages doctrinaux à 180° et sur sa propension récente à aller piller (et déformer) des idées de gauche critique – paradoxe tout de même étonnant si l’on y pense, mais qui semble faire si peu problème que tout le monde se précipite plutôt pour demander à la gauche critique comment elle peut vivre dans pareil voisinage… Moyennant quoi, à force d’envahissements par l’extrême droite, qui ne manque pas de s’en donner à cœur joie avec au surplus le plaisir complémentaire de créer la confusion, et le plaisir supplémentaire de le faire avec la complicité active des victimes de la confusion, il ne restera bientôt plus grand-chose en propre à la gauche en matière économique s’il lui faut abandonner dans l’instant tout ce que l’anti-Midas aura touché. Car il ne faut pas s’y tromper : l’anti-Midas a la paluche aux aguets et il va en toucher autant qu’il pourra. On pourrait donc, par un préalable de bonne méthode, décider d’ignorer les gesticulations récupératrices du FN, de cesser d’en faire l’arbitre intempestif et pollueur de nos débats, et de continuer de discuter des sujets qui nous intéressent…. »
« ou dans la majorité » : « ou dans l’opposition »
Vu les sollicitations, multiples, tant de François Hollande que de Martine Aubry, auprès d’Elie Cohen, et les positionnements pour le moins ‘biaisés’ et ‘conformes’ de ceux-ci sur la fumeuse ‘règle d’or’, cela se confirme jour après jour concernant ‘l’opposition’ …
Qui veut des patates chaudes ?
P.S. : les carottes sont cuites.
Le lecteur aura rectifié de lui même …
Oh que non !
Rien à rectifier, le premier jet est le bon.
Peut-être compléter par « opposition majoritaire »
mais comme Zébu, tout le monde a compris: bonnet blanc et blanc bonnet.
@ François :
Oui, je confirme ce que dis daniel ( :p ) : un lapsus révélateur, sans doute … 😉
Mais par contre, daniel, je précise une petite chose, qui a son importance : pas ‘bonnet blanc et blanc bonnet’.
Juste sur ce point en tout cas, où opposition comme pouvoir (enfin, concernant le pouvoir, j’ai beaucoup plus de doute sur leurs motivations profondes) rament non pas dans le même sens mais bien dans … le ‘fil de l’eau’ des marchés, n’importe comment à droite ou à gauche, cela a peu d’importance, puisque tous vont dans ce même sens.
Et non pas à contre-sens. Ou pour accoster sur d’autres rives.
Pour le reste des politiques proposées, on peut quand même faire des distinguos importants.
Cette précision est à mon sens importante.
ces débats enflammés dont le blog regorge sont longtemps restés à huis clos si je puis me permettre. Autour de nous, dès que nous abordons le sujet, la plupart sont très loins de se sentir concernés. pour leur plus grand malheur d’ailleurs.
Nos représentants ou futurs représentants politiques ont bien montré aussi l’importance qu’ils accordaient à ces sujets, du moins en public.
L’accélération des évènements est intéressante car maintenant, la bourse fait la une des journaux télévisés et de « grands » économistes passent à la télé pour prêcher la bonne parole.
Là où je m’interroge, c’est si les évènements ont pris une tournure dramatique ou si c’est juste le moment choisi pour commencer à préparer l’opinion publique à plus de néolibéralisme, « seule solution » pour sauver nos petites économies… (There is no alternative à la sauce 2011).
La théorie des crises étant toujours d’actualités, je crains tout de même qu’ils n’en profitent une fois de plus pour charger la barque plutôt que de mettre de l’ordre dans tout ce bazar, ce qui ne serait pas du tout dans leurs intérets de toute manière.
Pire, politiquement parlant, je ne vois aucun profil qui serait capable de défendre les interets de la nation contre ceux du grand marché. En france, en Europe et encore moins aux USA…
C’est peut être là qu’il faut trouver quelque chose. L’UMP est un cas perdu mais le PS a toujours défendu ce grand marché. Hors si ni l’un ni l’autre ne sont capables de remettre en cause cette idéologie unique, comment pouvons-nous espérer être écoutés et que des alternatives puisse naître. Devons-nous une fois de plus passer par les guerres pour nous ressaisir?
Le prochain gouvernement (ah! ha! ha!)
La guerre se profile, les grosses fortunes vont pouvoir s’en mettre plein les fouilles.
Sans parler de complot, les choses ont vraiment l’air d’être orchestré pour un requiem.
Politiques, financiers sont déjà à écarter en premier, sinon pas de chocolat social encore moins d’écologie, ne parlons pas non plus de démographie politique…
François Leclerc dit: « Les marchés ont tiré la conséquence logique de ces deux impasses parallèles. Si les États ne sont pas en mesure de gérer comme convenu leur dette, ce sont les banques qui sont désormais à nouveau en première ligne et vont être sous le feu de la mitraille. »
–> Serait-ce là un miracle mon fils ?
En fin de compte il suffisait de ne rien faire pour remettre les choses dans l’ordre ?
J’ai bien dit dans l’ordre, pas en (bon) ordre !
@françois Même si je sais que vous n’êtes pas dirigeant politique, avez vous de votre ^coté un plan B.
CONSIDERONS COMME ACQUIS que les mesures de rafistolage ne changeront rien. Incapacité de la politique monétaire à agir comme la politique budgétaire.
La question étant seulement de savoir si l euro tiendra ou la finance jusqu’ à noel.
Et après on fait quoi ?
Il est urgent qu on établisse tous en faisant montre d un cerveau collectif les mesures adéquates sans sombrer dans des débats intellectuallisants qui n auraient d égal que les débats du café de flore.
1/ Refondation du systeme monétaire mondial : quelle monnaie en pivot ? faut il des changes fixes? flexibles ? doit on revenir aux monnaies nationales en eurozone?
2/ Refondation de la fiscalité étatique : on voit à travers tous les débats politico/politiciens que la fiscalité revet une importance essentielle. Depuis 30 ans on observe un transfert de la fiscalité des revenus mobiles ( capital, plus value, ) vers les parties immobiles ( TVA, impots sur le revenu,, augmenatation de l assiette). On a vu que cette politique est désatreuse. Ne faut il pas taxer le capital au niveau mondial peu importe son nom ( taxe tobin ……) ? Si oui, ne faut il pas établir un consensus mondial ( chine, usa, europe ) de manière à empecher les arbitrages régmlemntaires et fiscaux ( homogeneisation de la fiscalité sur le capital, combat contre les paradis fiscaux ).
3/ Refondation de la représentation politique : On a vu au travers de cette crise qu il y a avit une dichotomie politique ( tournée vers l intérieur ) finance tournée vers l extérieur qui abouti à une homogeneisation totale de la pensée économique au grand desarroi des citoyens de chacun des états. Est ce que c ‘est la finance qui doit suivre la structure politique ? ( de l exetrieur vers l intereieur) ? ou est ce que c ‘est l’état qui doit s adapter à la finance ? ( de l interieur vers l exterieur )?
Nous somme en aout 1944, nous savons que l allemagne a perdu la guerre. Il faut penser maintenant à l après guerre et tout reconstruire. Voila notre chantier.
Programme à discuter, en 4 points :
1. Engager une restructuration de dette à l’échelle internationale, coup double qui assainirait la situation financière des Etats et réduirait la bulle financière globale.
2. Restructurer le système monétaire international, avec un système type BANCOR.
3. Interdire tout ce qui s’apparente à un paris sur les fluctuations des prix.
4. Gérer l’endettement des Etats selon des procédures démocratiques, homogénéiser la fiscalité et cesser de le financer sur le marché.
François Leclerc,
Si cela doit se faire cela se fera, mais pas avant qu’ils n’aient réussi à démanteler les nations en privatisant, en dérégulant le code du travail et en retirant toute protection sociale.
Cela se fera lorsque les pays européens seront des restes de bâtisses ouvertes aux quatre vents.
Ainsi va l’idéologie.
Bon , j’étais pas loin ( cf commentaire 18 ) .
Qu’est ce qu’un Etat ?
Je suis heureux de lire un programme, ce programme. Cela vaudrait la peine que vous y consacriez un billet.
@francois
1/ ok rien à dire
2/ le bancor monnaie décentralisée est une douce utopie, le pays monétaire dominant n acceptera jamais de ne pas beneficier de sa monnaie léegale comme monnaie de reserve mondiale.
3/ ça non plus ce n est pas possible. Il se trouve que je suis trader. Et que derrière un investisseur, il y a un arbitragiste et un spéculateur? J ai déja eu l occasion d en disctuter avec PAUL, il n est pas d accord soit….
4/ok
Si vous n’abandonnez pas rapidement votre job , j’appelle Vigneron qui n’apprécie pas les janus ( et j’avoue que pour ce qui me concerne ….) , et il va encore y avoir du sang de lapin sur le tapis .
Les banques privées, toutes, peuvent utiliser l’argent des citoyens déposants pour spéculer: pas de séparation banques de dépot populaires- banques d’affaires spéculatives. Tant que cette séparation n’est pas réinstaurée (Glass Steagel Act aux USA) les dirigeants de banques seront des banksters. Sarkozy refuse cette mesure basique qui est dans le programme de la Gauche
Un face à face Roubini / Bremmer accessible ici :
http://www.slate.fr/story/42371/roubini-bremmer-crise-sans-solutions-politiques
Accrochez-vous !
Mr Leclerc, vous devriez travailler chez CPR or, vous feriez un carton 🙂
il devient de plus en plus probable qu’une fermeture des banques et des bourses interviennent dans les prochains jours….peut être même demain, veille du 15 août !
« Très fortes » mesures d’austérité pour l’Italie »
L’Italie serait prête à répondre aux demandes européennes pour libéraliser entièrement ses services publics locaux et effectuer des privatisations, d’après le ministre italien des Finances.
L’ Echo
Avec les marchés dictateurs, l’apocalypse (révélation) nous révèle que si nous ne naissons pas avec une cuiller en or dans la bouche, nous sommes soumis à la dictature de la dette ..
A quoi cela sert il de procréer dans ce cas si c’est pour faire des esclaves ??
Il faut procréer avec une fille de riche .
Ne pas oublier que, financiarisation oblige, les plus gros emprunteurs ou débiteurs, en valeur absolue bien sûr, sont aussi les plus gros créditeurs ou créanciers. Qu’ils s’agissent des ménages ou des Sociétés Financières bien sûr (pour les Sociétés Non Financières c’est plus compliqué et les Etats sont plutôt quant à eux des créanciers virtuels étant donnée la défiscalisation croissante et persistante..). Suffit pour ça de pouvoir emprunter moins cher qu’on prête. Vieux comme la finance.
Bref « on ne prête qu’aux riches », ça veut dire ça, aussi<.
[…] L’actualité de la crise : LES MARCHÉS NE S’EN LAISSENT PAS COMPTER, par F… […]
[…] Via Scoop.it – Economie par CFTC HUSUn train peut en cacher un autre, sauf au dernier moment : le discours sur la nécessité de réduire la dépense publique ne masque plus l’état réel du système financier. Une multitude de raisons partielles peut être trouvée pour expliquer la dégringolade en bourse des banques de tous les pays occidentaux, mais elles s’effacent devant une simple et unique constatation : la stratégie suivie jusqu’à maintenant est en faillite, les banques potentiellement aussi d’ailleurs…Show original […]