Le vote au Congrès – projet républicain pour 218 – contre 210
Le vote au Sénat – projet républicain pour 41 – contre 59
L’économie
Où va l’argent des Américains ?
Garantie financière sur les comptes de dépôt, livrets épargne, compte à vue : 100 000 €
69 réponses à “FLASH SPÉCIAL Crise de la dette US – Vote hier soir et situation économique”
merci pour toutes ces explications claires. A bientôt…
Dette américaine: que peut-il se passer?
Il reste quatre jours aux responsables démocrates et républicains pour se mettre d’accord sur un scénario de sortie de crise. Passage en revue des différentes options.
http://www.liberation.fr/economie/01012351685-dette-americaine-que-peut-il-se-passer
Only bad news! Rien que du bonheur…
on a que la joie qu’on se donne !
faudrait relire Spinoza !
Les vidéos, c’est sympa, et informatif quand accompagnées de sourires ironiques,
ou d’un ton fâché, dont ne se prive pas Paul …
mais un billet se lit plus vite…
moi je trouve que c’est une très bonne idée ces flashs, merci Paul !
Pas d’accord.
On peut l’écouter en mangeant par exemple, je trouve ça très bien.
En plus ça demande sûrement moins de boulot à Mr Jorion et c’est tant mieux pour lui. 🙂
C’est l’été et faudrait pas oublier de profiter du soleil (quand il est au rdv).
Washington, c’est du cinéma, je vous parie que le congrès va signer un accord sur le relèvement de la dette, quelques minutes avant minuit, le 2 Aout !!!!
Et ils auront sauvé le Monde…..tous les remercieront.
Je ne pense pas que ce soit du cinéma, les politiques ont un problème à résoudre à très court terme, celui de s’entendre. Seul un évènement géo-politique doit endosser la responsabilité de faire chavirer le système vers un autre système.
Bonjour,
Du cinéma, c’est peut-être un peu exagéré.
Une belle bagarre politique en perspective.
De là à se faire peur, c’est un peu exagéré. Et mal placé ; il y a de quoi avoir peur vu l’état du monde, mais ce sujet précis, le relèvement du plafond de la dette, relève presque de l’anecdote, même si les conséquences de cette situation risquent en effet de ne rien arranger.
Si je n’estimais pas Mr Jaurion de bonne foi, je crierais au spectacle pour soigner l’audimat.
Plutôt que d’un compte rendu spectacle, j’aurais espéré une analyse approfondie des rapports de force et des négociations entre les différentes tendances.
Si j’en juge par la vitesse et l’ampleur du recul des démocrates sur leurs positions, ils étaient loin d’être en position de force ; l’accord qui se profile comporterait l’essentiel des positions défendues initialement par les républicains, à savoir : des sacrifices sur les dépenses sociales, pas de hausse d’impôts concernant les catégories sociales favorisées, un relèvement du plafond par étapes conservant la pression sur les démocrates jusqu’aux élections …
Si un tel accord est voté, la situation économique américaine ne sera pas aidée …
Mais bon, il y aurait eu sujet à deux « concours », l’un portant sur la date et l’heure de l’accord, le second sur le contenu de celui-ci.
Il faudrait mieux rigoler pendant qu’on le peut encore.
Pour l’angoisse, il y aurait des sujets plus opportuns.
On est ici en présence de professionnels de haut niveau, bien payés pour faire leur boulot, ayant conscience des enjeux et du fait que les électeurs ne leurs pardonneraient pas un échec.
Ils vont travailler dimanche ! Sacrilège !
Vous êtes le bienvenu à l’écran, M. Jorion ; Ordi vous a à la bonne !
au fait, que vaut la garantie des comptes à vue de la part d’un gouvernement en cessation de paiement?
Rien. Tous le monde s’imagine que les comptes courants sont garantis à hauteur de Eur 100.000. le fond d’assurance qui les garantie ne peut que couvrir que 3% des besoins. Mais ça rassure le peuple.
Le prêteur de dernier ressort n’est pas le gouvernement, c’est la banque centrale.
Quand à savoir si la banque centrale ne pourra pas prêter suffisamment pour couvrir tous les dépôts à hauteur de 100,000 Euros, je vous laisse réfléchir la dessus…
A vérifier si votre banque est au fond de garantie
http://www.garantiedesdepots.fr/spip/index.php3
J’étais de ce qui pensait qu’il va avoir un accord de dernière minute, mais j’ai changé d’avis grâce a vos analyses et à l’actualité. Je dois avouer que même si ça fait des années que je suis au courant des changements historiques qui vont se produire, c’est la première fois que j’ai autant peur de l’avenir surtout parce que cette crise de civilisation va certainement être bien plus violente que la crise des années 1930 et pourtant elle a donné naissance au Nazisme qui a lui même donner naissance à la Seconde guerre mondiale, une page très sombre de notre histoire, la crise actuelle qui va être bien plus violente va t’elle donner naissance à quoi ?
Vous serez à la fois aux premières loges et sur la scène pour avoir votre réponse .
Oui, ça va descendre… me fait penser au début du siècle précédent où tout le monde savait que ça allait mal finir et, malgré le mouvement inernationaliste – qui n’existe pas actuellement, sauf à parler d’Internet – personne n’avait rien pu faire.
J’aimerais que l’on me convainque: que vaut la promesse d’un gouvernement en faillit. Que vaut la garantie des comptes à vue?
Je crois que tu connais la réponse, c’est cela que tu essaies de te rassurer en espérant un démenti. Il ne viendra pas de moi, j’ai cessé de croire au Père Noël.
Il n’est pas nécessaire que l’Etat soit en faillite pour que cette « garantie » ne se révèle en fait que du pipeau.
En belgique:
A la fin de 2009, les moyens d’intervention du Fonds de protection se chiffraient à 879 millions d’euros. Si l’on prend en considération les 244 milliards d’euros détenus sur les comptes en banque des ménages à la fin de juin 2010, on peut estimer que quelque 0,36 p.c. des montants garantis sont couverts par les moyens financiers actuels du Fonds de protection et ce, sans tenir compte des dépôts couverts pour les PME.
http://www.nbb.be/doc/TS/Publications/EconomicReview/2010/revecoIII2010_H5.pdf
Oui c’est du pipeau, peut-être salutaire!
Au fond, la non-garantie est la meilleure garantie pour le grand saut!
(pour les sots!)
The President of the United States of America says: yes we can!
I will give no more money now, becauce there is the limit of the debt.
That’s why I give order bills having not legal courrency tender of 10$ which will have a paying capacity of 10$ during 2 months. All may accept these bills just like true money et will give them for all shopping and other paiments. Le US government will accept them for taxes.
After 2 months, these bills will lose 2% of their facial value, that’s why tey will circulate quickly.
The government returns to dollars only if the situation will permit it.
But the government can emit as much of other » fusing 10$ bills » as neccessary.
The governement will not increase debts from now on, and if the situation allows it, the debt will even be reduced by fusing bills.
Tht’s what we can … do. Yes we can!
Et pour la France, la somme des dépôts à vue, des comptes sur livret réglementés et dépôts à terme < 2 ans des résidents français est de 1222 milliards pour 1,8 milliards de trésorerie dans le fonds de garantie des dépôts, soit 0,14% (Juin 2011).
Q: Que se passerait il si une grande banque française venait à être en cessation de paiement, mettons 10% des 1222 milliards, soit 122 milliards?
– La loi oblige les autres banques adhérentes au fond de garantie des dépôts à lui apporter les moyens nécessaires pour parvenir à ses missions, donc à lui prêter la somme manquante 120 milliards.
Q: Mais que se passe t’il si les autres banques n’ont pas la somme nécessaire à lui prêter? Elles sont alors en cessation de paiement elles aussi?
– bah, si on en arrivait là, Mr Trichet, d’un coup de touche magique sur son clavier d’ordinateur, créerait la somme nécessaire et la prêterait aux banques.
Q: Mais y a t’il une limite sur la touche magique de Mr Trichet?
– ça, c’est une bonne question!
Pas seulement avec son ordinateur!
celui-ci ne servirait qu’à programmers les imprimeries cahrgées de paier et d’encre pour fabriquer les billets!
Cela serait mission impossible!
Je rappelle pour mémoire qu’en Allemagne, en 1924, la totalité des imprimeries de ce pays, mère patrie de l’imprimerie, avaient réquisitionnes pour fabriquer les billets lors de l’hypeinflation que déclencherait sans nul doute la satisfaction de la « garantie »
@johannes finckh,
il me semble qu’en 1924 cette machine qui s’appelle l’ordinateur (de banque ou d’autres) n’était pas encore inventée.
Aujourd’hui Trichet n’aurait même pas besoin de réquisitionner toutes les imprimeries européennes pour créer autant de monnaie qu’il juge nécessaire. Vous semblez toujours oublier que la monnaie centrale n’est pas uniquement constituée de billets, mais aussi de réserves des IFM, qui ne sont que des bits dans des ordinateurs…
Quand à savoir quelle serait la limite de la touche magique de monsieur Trichet à partir de laquelle sa création monétaire causerait l’hyperinflation de l’euro, c’est la toute la question. Visiblement Mr Bernanke a bien pu créer $2000 milliards en deux ans sans que cela ne cause d’hyperinflation du dollar donc il doit bien rester une certaine marge de manoeuvre pour Monsieur Trichet…
explique-moi comment les particuliers feraient!
Ce sont bien des billets qu’ils retirent des banques quand la confiance s’effondre, et il va falloir les faire, ordinateur ou pas!
la non-inflation de Bernanke a deux raisons:
1) la diffusion mondiale du dollar
2)la thésaurisation massive!
je rappelle que le Japon a produit des sommes astronomiques de Yen qui ne circulent guère, c’est pourquoi le japon se débat encore avec la déflation!
Même chose en Europe: sur les 800 milliards de monnaie fabriquée (réellement émise!), seuls 10% circulent, sinon, ce serait une forte inflation!
Je recommence ou avez-vous compris?
10% ?…
Allez vous payer une vieille Merco en Allemagne et vous verrez s’ils vous demanderont pas de les sortir les liasses de 500… C’est plus de la moitié du volume de biftons de l’eurozone et près de la moitié en valeur qui circule en Allemagne, qui circule. D’ailleurs il fallait bien leur remplacer leur beau billet de 1 000 DM, soit 500 Euros…
http://www.banque-france.fr/fr/instit/billets/professionnels/lettre_fiduciaire/pdf/LettreFiduciaire_02-4_juin2011.pdf
Banque de France – La lettre du fiduciaire n° 2 juin 2011 :
À la veille de l’introduction des billets et pièces en euro, la circulation fiduciaire en France se composait de 1,1 milliard de billets et de 18,2 milliards de pièces, pour une valeur totale de 207 milliards F (31,6 milliards €). Près d’une décennie plus tard, la circulation apparente française 1 atteint plus de 3 milliards de billets et 14 milliards de pièces pour une valeur totale de 83,8 milliards €.
En 2010, les émissions nettes françaises de billets en euro ont augmenté de +7,4 % par rapport à l’année précédente. Le palier de 3 milliards de coupures a été franchi courant octobre 2010. Le taux de croissance des émissions nettes françaises a toutefois décéléré par rapport à 2009 et 2008 (respectivement 9,9 % et 11,5 %).
Une croissance de 46 % sur quatre ans
La décélération de la croissance des émissions nettes est plus forte dans l’ensemble de la zone euro : la circulation fiduciaire n’y a augmenté que de 3,9 % en volume en 2010, pour atteindre 14,2 milliards de coupures, contre 4 % en 2009 et 8,3 % en 2008. Cet écart de croissance des volumes émis par la Banque de France et par l’ensemble de l’Eurosystème s’inscrit dans une tendance de moyen terme : sur les quatre dernières années, les émissions nettes françaises ont crû en volume de 46 %, contre 25 % pour l’ensemble de la zone euro.
En valeur, les émissions nettes françaises atteignent 81,1 milliards € fin 2010, et la circulation fiduciaire dans la zone euro atteint 839,7 milliards €.
La France est le 2e contributeur à la zone euro en volume, le 3e en valeur
Au total, la France est en 2010 le 2e contributeur à la circulation fiduciaire de la zone euro en volume (21,8 %), derrière l’Allemagne (53,8 %) et devant l’Italie (18,1 %). Elle est 3e en valeur (9,7 %), derrière l’Allemagne (43,7 %) et l’Italie (17,3 %) et devant l’Espagne (9,1 %). Deux pays de la zone euro présentent, à fin 2010, des émissions nettes négatives en volume, l’Autriche et l’Espagne. Ces déséquilibres illustrent l’importance croissante des flux transfrontaliers de billets au sein de la zone, mais également vers l’extérieur.
La coupure de 20 € conforte sa place prépondérante au sein des émissions nettes françaises. Ainsi, au 31 décembre 2010, les deux tiers des émissions nettes en volume concernent le 20 €. D’après un sondage réalisé en juin 2010 auprès des principaux établissements français de crédit , près de la moitié des billets délivrés par les distributeurs automatiques sont des billets de 20 €. Au total, 73,6 % du nombre total de coupures de 20 € émises dans la zone euro l’ont été en France.
Cette structure des émissions nettes des coupures de transaction contraste avec celle de la zone euro, où c’est le 50 € qui est majoritairement utilisé (39,3 % des émissions nettes en volume). Les émissions nettes de cette dénomination ont augmenté en volume de 6,7 % en 2010 et ont contribué aux deux tiers à la croissance de la circulation fiduciaire au sein de la zone euro.
Croissance soutenue pour le 50 €
Les émissions nettes du billet de 50 € connaissent une croissance soutenue (2010 : +14,9 %) qui s’explique par la présence accrue de cette coupure dans les DAB (environ 20 % des billets retirés aux distributeurs en France sont des billets de 50 €). A contrario, les émissions nettes de 10 € sont en décélération (+6,2 % en 2010 contre +9,2 % en 2009) et, surtout, les émissions nettes de 5 €, négatives depuis août 2006, reculent encore, conséquence de la faible demande des établissements de crédit pour cette coupure, qu’ils ne distribuent généralement pas dans les DAB.
S’agissant des coupures de thésaurisation, elles ne représentent que 4,4 % du nombre de billets émis en France, contre 16,3 % des billets émis par l’Eurosystème. Après la forte demande liée à la crise financière de 2008, les émissions nettes de 500 € ont poursuivi leur repli (-35,9 % en 2010, après -11,7 % en 2009), et une forte décélération a été observée en 2010 pour la coupure de 200 € (+4,6 % après +23,1 % en 2009). Le billet de 100 € enregistre son plus faible taux de croissance depuis 2002 mais celui-ci reste cependant positif (+1,2 %).
Structure des émissions nettes au 30 avril 2011
Données clé 2010 – France
•
Émissions nettes : 3 095 millions de billets pour une contrevaleur de 81,1 milliards d’euros
•
1 742 millions de billets euros produits par l’imprimerie de la Banque de France
•
7 628 millions de billets délivrés aux guichets de la Banque de France (179 Milliards d’euros)
•
7 414 millions de billets reçus aux guichets de la Banque de France (164 Milliards d’euros)
•
7 302 millions de billets triés sur machines à la Banque de France
•
1 178 millions de billets traités et remis en circulation au public par des opérateurs externes en 2009 (estimation Banque de France)
•
14 424 millions de pièces émises pour une contrevaleur de 2,7 milliards d’euros (+4,7 %)
Données-clé 2010 – Zone euro
•
Émissions nettes : 14 171 millions de billets pour une contrevaleur de 839,7 milliards d’euros
•
34 670 millions de billets délivrés aux guichets des banques centrales
•
34 119 millions de billets reçus aux guichets des banques centrales
•
92 894 millions de pièces en circulation pour une contrevaleur de 22,3 milliards d’euros
http://www.banque-france.fr/fr/statistiques/telechar/monnaie/circulation_fiduciaire.pdf (mise à jour 25 juillet 2011)
Sous-total coupures de thésaurisation (100, 200 et 500 euros)
Zone euro 30 juin 2010 = 471,5 milliards d’euros
Zone euro 30 juin 2011 = 483,3 milliards d’euros (57% du total) dont 290 milliards pour les coupures 500
Progression = 2,5%
France 30 juin 2010 = 17, 1 milliards d’euros
France 30 juin 2011 = 16,5 milliards d’euros (19.66%) dont 2 milliards pour les coupures 500
Progression = -3,1%
Et mine de rien, histoire de relativiser cette terrrrible thésaurisation en biftons qui inquiète et obsède tellement notre pauvre psychiatre bordelais Finckh, juste rappeler que c’est pas moins de 555 milliards d’euros qui trainaient fin de premier trimestre 2011 rien que sur les 75 millions de comptes à vue des français, soit, en moyenne bien sûr, 7 400 euros sur chaque compte… Alors les 16,5 milliards de grosses coupures… Cela dit je m’étais laissé dire en 2001 ou 2002 que près de 90% des honoraires des psychanalystes étaient payés, le plus légalement du monde bien sûr, en liquide…
une proportion proche à l’époque de celle d’un boulanger ou d’un charcutier… Cela dit, un peu moins que les dealers ou les prostitués, évidemment.
09 mai 2011 : Chiffres-clés – Relations banques-clients
Il y a belle lurette que j’investis dans les économies d’énergie le seul placement rentable pour le moment et qui risque de le rester longtemps, surtout que la matière première n’est pas épuisable puisqu’il s’agit de l’imagination et de la créativité qui par définition sont inépuisable.
Quand donc va t on le comprendre?
sans argent, rien n’est « rentable »!
Une analyse « marxiste » de la crise:
http://hussonet.free.fr/sansfond.pdf
J’ai relevé en particulier:
« En France, les deux principaux candidats à la candidature pour le PS s’alignent sur
l’austérité. François Hollande le fait très clairement : « il faut rééquilibrer nos comptes
publics dès 2013 (…) Je ne le dis pas pour céder à je ne sais quelle pression des
marchés ou des agences de notation mais parce que c’est la condition pour que notre
pays retrouve confiance en lui ». Martine Aubry lui emboîte le pas et s’engage elle
aussi sur les « 3% en 2013, puisque c’est la règle aujourd’hui »11. Cette terrible formule
(« puisque c’est la règle aujourd’hui ») en dit long et donne la clé de l’impasse dans
laquelle se trouve la social-démocratie. Elle peut se résumer ainsi : tout programme
authentiquement social-démocrate impliquerait un degré élevé d’affrontement avec la
bourgeoisie, que la social-démocratie n’est pas prête à assumer. »
« Elle peut se résumer ainsi : tout programme authentiquement social-démocrate impliquerait un degré élevé d’affrontement avec la bourgeoisie, que la social-démocratie n’est pas prête à assumer. »
Donc ce qu’on appelle sociaux-démocrates n’en sont pas authentiquement. CQFD.
Qui peut croire, une seule seconde, qu’en cas d’effondrement du système, quelque pays européen que ce soit, soit en mesure de réellement dédommager l’épargnant à concurrence de (max.) 100000 euros ?? C’est du vent ! Comme à peu près tout ce qu’ils nous ont raconté depuis le début de cette crise pour nous calmer.
il faudrait nationaliser tout le système bancaire et opérer des réquisitions (notamment de l’or), instaurer probablement des lois d’exception pour éviter les fuites de capitaux (du genre 30 ans de prison pour celui qui est pris)…on pourrait garantir ainsi vos dépôts et encore avec une valeur réelle moindre (inflation)
A mon avis avec une telle solution,on n’a pas finit de construire des prisons,mais après tout si ca peut relancer la croissance..;
@Hole Street,
c’est pas du vent. Mais ce qu’on a oublié de vous dire c’est qu’en cas « d’effondrement du système » les 100 000 euros(max) avec lesquels l’épargnant sera dédommagé vaudront beaucoup moins que 100 000 euros aujourd’hui.
Ca sera toujours 100 000 Euros. Mais cela ne sera pas nécessairement de quoi acheter 100 000 baguettes de pain. Peut être beaucoup moins, la moitié, le dixième ou même juste une.
Mais « la promesse » pourra toujours être tenue : 100 000 Euros garantis!
Vous pensez quand même pas qu’ils vont promettre quelque chose qu’ils ne peuvent pas tenir?
Ils oublient juste de vous dire un « petit détail » : ils ne peuvent absolument pas vous garantir que le pouvoir d’achat de ces 100 000 euros pourra être maintenu.
Kapiche?
bah, ce qui compte c’est le pouvoir d’épargne, cette sueur et ce soleil stockés pour garantir le futur inconnu…
S’il n’y avait pas fallu renflouer les banques à hauteur de plus de 3’000 milliards de dollars, le plafond de la dette ne serait de loin pas atteint. Ou bien est-ce que je me trompe ?
là est la vraie question ! Pourquoi en effet avoir voulu sauver un système pourri au moyen d’encore plus de pourriture ? car ne nous y trompons pas ( comme disait un prof de philo ! ) les institutionnels ne font en ce moment que gagner du temps pour essayer de se sortir le mieux possible d’un système qu’ils ont créé pour faire du fric sur le dos des autres, les autres étant les non initiés, crétins de base bons à bosser( quand ils ont un boulot !), toujours prèts à croire les fables de leurs politiciens de dirigeants qui n’ont rien à battre du peuple en général ( et qui n’ont rien vu venir non plus, croyant qu’ils allaient encore pouvoir se gaver d’avantage considérables largement au dessus de la moyenne de ceux qu’ont les « gens » qu’ils sont censer servir ) et qui se prennent pour des génies.
Le compte à rebours est commencer depuis longtemps. La question est de savoir si le bon peuple est encore disposé à se faire b….r une nouvelle fois ou s’il va réagir. L’avenir s’approche à grand pas !
« Pourquoi sauver les banques ? »
Les gouvernemts empruntent tous par émission d’obligations, bons
du trésors etc… Qui est le prêteur: légalement et techniquement les
banques, du moins celles autorisées ou élligibles à la chose.
La « distribution » ou « dissémination » -comme un poison- , auprès du public
vient ensuite, en tout ou partie.
D’où : les banques ont été sauvées par les Etats pour que les Etats
puissent emprunter. C’est le schéma d’ une pyramide à la « ponzi ».
Mais le « rendement » est assez bon: les sommes employées (prêtées, qu »ils disent)
pour la sauvegarde sont bien inférieures aux sommes empruntées…
Que ne faut-il pas faire pour défendre les niches fiscales et autre
remise de chaâarges… fossoyeurs des budgets publics!
l’économie américaine est une économie de guerre qui n’a pas voulu faire payer ses guerres à ses concitoyens via des hausses massives d’impôts (ils ont même été diminués)…c’est un pays surmilitarisé comme l’URSS en son temps…
A ma connaissance aujourd’hui le fond de garantiie des dépots « protège » les comptes bancaires, les comptes sur livret et les plans d’épargne logement jusqu’à hauteur de 100 000 Euros par individu (140 000 Euros pour un compte joint). Ceci depuis Janvier 2011, auparavant cette « garantie » était de 70 000 Euros, par compte me semble t’il.
Je met des guillemets sur les termes « protège et « garantie », car cette garantie est basée sur une réserve du fond de garantie, constituée par les banques à hauteur de 1,8 Milliards d’Euros, ce qui est notoirement insuffisant en cas de gros problème. (faites le calcul). En cas d’insuffisance du fond, c’est un « accord de solidarité » interbancaire qui doit prendre le relais, lequel accord semble plus du domaine du bon vouloir que d’un engagement formel et précis. En dernier ressort, tout le monde pense que l’état peut ou doit intervenir, mais là on entre dans le domaine de la foi et le sujet est discuté (par ceux qui s’intéressent au diable dans les détails).
J’ai bien remarqué que si Mme Merkel s’était engagée à garantir l’épargne de chaque Allemand (je crois que c’est traduit dans la loi outre Rhin – à vérifier), Messieurs Sarkozy (discours de Toulon), et Fillon (discours devant l’assemblée) se sont biens gardés d’aller aussi loin et se sont contentés de garantir (comprenez : promettre) que les banques ne feraient pas faillite.
En résumé pour ma part je suis persuadé qu’en cas de gros problème l’état appliquerait au mieux une décote et que la garantie est aujourd’hui non définie.
En cas de gros problème l’État peut toujours nationaliser les banques en faillite et en parallèle reprendre la souveraineté monétaire, ce qui de facto garantira les dépôts à hauteur de 100 000 Euros comme la loi le prévoit?
Merci d’être là Mr. Jorion 🙂
merci Paul pour ces ajournements et votre disponibilite .sur le relevement du plafond financier us,qu’il aboutissent a un accord ou pas ,le probleme reste entier .,nous devons tous nous redimensionner a la realite,.on flotte et on derive sur des trillions de dettes depuis trop longtemps.l’aterrissage sera dur.
Cher Paul
Alors voilà ! Vous êtes ministre de l’économie en Espagne aujourd’hui . Que décideriez-vous ? A propos des banques , des chômeurs ,du logement , et tant d’autres choses……..
« de la démocratie en Amérique » ; Tocqueville doit se marrer…
Jorion soir, Jorion soir, prochaine édition ! … amis commentateurs, profitons du débordement de Julien pour commenter ! 😉
Certains européens ont vidé leurs comptes. Les Grecs, notamment. Beaucoup ne laissent jamais la maison sans un oeil dessus. Un « banquier » m’assurait l’autre jour que les Hollandais, qui étaient nombreux à faire des placements en Belgique lorsqu’ils ont appris que le secret bancaire était levé , ont rappatrié leurs fonds en Hollande. Dans des coffres. Jamais cette activité n’a été aussi florissante aux PB depuis 2011. C’est sauve qui peut. Tout ça parce que l’intérêt général n’est plus pris en compte depuis des décennies.
Et pendant ce temps_là au Figaro on fait dans l’humour: http://vanessa-schlouma.blogspot.com/2011/07/le-site-du-figaro-ose-tout.html
Un petit peu hors-sujet….
Ce serait peut-etre bien de revenir sur cette question des intermediares, devellopee un peu par Zebu dans ses questionnements des status dans les entrprises (ou le role des stock options dans la structure des entreprises). Ces representations intermediaires reconstruisent des rapports de force entre groupes sociaux qui peuvent devenir factices bien loin de l’interet commun.
Une question sous-jacente étant:
Comment en arrive-t-on a penser qu’avec autant de connaissances et de competences, le « sauve qui peut » est une réponse valable?
Un autre serait:
Comment un tel degre de violence, qui pourrait etre engendree par cette situation (ca deja commencé depuis longtemps), est devenu un risque accepté?
Quelles sombres nouvelles, l’épargne des ménages ne serait pas ou plus garantie à 100%.
Comment s’étonner alors que beaucoup d’entre eux et notamment ici, s’inquiètent et cherchent à savoir comment l’or pourrait être une protection qu’une confiance dans le remboursement de la dette et la monnaie est perdue.
Contrairement à ce que relaie P. Jorion, 1.128 $ l’once d’or n’est pas un record absolu.
Ce record eu lieu dans les années 80 qui, réajusté par rapport à l’inflation et en dollars constant mettrait l’once d’or à 2.500,- $ l’once.
Dire que l’or est dans une bulle, c’est parié sur les gouvernements et la monnaie.
Milton Friedman n’a-t-il pas dit que l’inflation est la forme d’impôt la plus acceptable et admise par le peuple ?
J’aime bien ces flashs vidéo.
Jusqu’à là je pensais comme tout le monde qu’à la dernière minute …… puis je me suis dit qu’Obama est noir et je me suis rappelé quelques documentaires sur l’Amérique profonde après son élection.
Pour beaucoup d’américains c’est inconcevable d’avoir un Président noir et beaucoup pensaient l’assassiner. Alors ne va-t-on pas vers un assassinat politique ? Pour le Tea party cela ne me semblerait pas utopique.
Imaginez ce que direz certains français si nous élisions un Président issu du Maghreb du nom de Mohamed Ben .. et chez eux le racisme est mille fois pire.
L’attitude des Républicains y compris les sympathisants du Tea Party semble intelligible à de nombreux américians, car, comme le représentant du Parti Républicain en Allemagne l’a dit ce matin, on veut finir avec l’endettement en faisant des économies, beaucoup d’économies, ce qui rime à dépenser moins.
Ceci est une antithèse radicale par rapport à la polititique d’Obama qui s’est conrétisée par une fuite en avant: imprimer des dollars et arroser avec de la monnaie fraîche les marchés. Les Républicains estiment que l’actuel président veut gagner du temps pour survivre les présidentielles (en sa faveur), mais que cette politique conduit droit dans le mur. La politique actuelle des Républicains consiste bien à isoler politiquement Obama, voire le renverser en accentuant la crise.
Le problème: faire des économie consisterait à saper là où c’est est facile, chez ceux qui n’ont pas de lobby et qui n’ont pas de moyens pour se défendre.
Les républicains ne refuseraient-ils pas aussi de faire payer des impôts aux riches qui semblent devenir de plus en plus riches chaque année ?
Cher monsieur Jorion,
Moi aussi j’aime vos videos, mais je suis um expat et Le pays ou je suis Oman censure Daily motion.
Pouvez vous faire une copie you tube?
Merci
Tiré du monde diplomatique : Etats-Unis , médias et argent achévent leur fusion .
Je cite parce que c’est ‘drole’ :
le 13 décembre sur 2009 CBS Obama : « ces banquiers pleins aux as qui n’ont toujours pas compris pourquoi les Américains sont fachés contre les banques « .
en décembre 2010 : le pdg de Third Point LLC » je suis sur que , si nous sommes gentils et restons sages , tout ira bien . Le président redeviendra plus centriste , tous ces propos sévéres ne sont que des mots . Je veux dire qu’il nous aime vraiment , et quand il nous tape dessus , il ne le pense pas ; il s’emporte juste un peu . Quand je suis seul avec lui – à un diner de fonds à 30000 $ l’assiette- il est trés gentil … »
La question c’est : il y a les fortunes faites et celles qui sont à faire . Ne pas préter à un jeune
pour s’acheter une 205 nécessaire à son embauche c’est moins bon économiquement que
de préter à un vieux qui a fini de payer sa maison pour un voyage aux Maldives .
Qu’est-ce qui fait la différence ?
merci pour cette video!
Des histoires d’hommes et de croyances……
A la grâce du dieu pognon pour Leclerc !
Et double prières pour Jorion !…….
Vive le christianisme scientifique ! 🙂
Le produit intérieur brut (PIB) américain n’a progressé que de 0,4% en rythme annualisé sur les trois premiers mois de l’année selon les chiffres définitifs, contre +1,9% annoncé en mai par les statisticiens du département du commerce.
Et si Obama virait tous les statisticiens pour faire des économies?
@ Joan
Vous citez
Il faudrait que Martine Aubry, fille de l’ancien ministre des finances Delors, prenne du recul par rapport aux schémas politico-économiques de la classe sociale privilégiée dont elle est issue et dans lesquels elle a été éduquée . Idem pour bien d’autres candidats dits de gauche, dont Hollande . Pas simple . Tous n’ont en vue que l’austérité, « puisque ça se fait » et ne cherchent aucune issue qui ne relève pas de la pensée unique dans laquelle ils ont été formatés .
Ce forum est merveilleux car la quasi-totalité de ses participants a pris du recul par rapport à ce qui lui fut enseigné et mène une réflexion poussée et honnête . Ils cherchent une solution humaniste, soit déjà expérimentée soit totalement originale, mais la mieux adaptée possible à la présente situation, afin de sortir durablement les foules de la misère présente ou à venir (chômage généralisé, austérité, hyperinflation) et ses conséquences inéluctables (fascisme, guerre mondiale), dans lequel les plongent quelques rapaces internationaux.
Il suffirait sans doute de quelques mesures internationales pour stopper la descente aux enfers .
Paul Jorion prône l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix mais ceux qui tirent les ficelles et qui drainent les finances du monde n’y ont pas intérêt et freinent des quatre fers .
Comment leur imposer de voter cette mesure ? Quelle action collective de notre part les obligerait à voter cette mesure?
En désespoir de cause, nous sommes un certain nombre à refuser de participer au casino financier en n’alimentant plus les banques, en n’achetant que l’indispensable et en consacrant nos petites économies, quand nous en avons, à nous outiller pour notre jardin collectif et à nous cotiser pour fournir des prêts sans intérêts à des jeunes sans caution qui démarrent dans la vie ou pour éviter l’expulsion à des personnes surendettées, voisins, amis, voisins d’amis …
@ Alain
Pour répondre à Alain, il vaut mieux prêter sans intérêt au jeune qui a besoin de s’acheter une 205 nécessaire à son embauche ! On s’en fout si c’est moins bon économiquement pour la finance mondiale . On y gagne un sourire et un ami qui renverra, le jour venu, l’ascenseur à quelqu’un d’autre.
En finir avec le credo néo-libéral, les fausses valeurs de la pub, la frime, la non-vie .
Merci Mianne d’évoquer la raison majeur qui pousse de nombreux électeurs à l’abstention :
« Tous n’ont en vue que l’austérité, « puisque ça se fait » et ne cherchent aucune issue qui ne relève pas de la pensée unique dans laquelle ils ont été formatés. »
Ah l’austérité, l’austérité…
Ce dont on oublie toujours de parler, et c’est quand même là la question essentielle, c’est :
l’austérité, pour qui?
l’austérité ne découle pas d’un « puisque ça se fait » mais d’un « puisque nous avons largement vécu au dessus de nos moyens ».
Mais qui est ce « nous »? Ce « nous » ce sont les sociétés occidentales prises dans leur globalité, par là j’entends les sociétés d’amérique du nord, d’europe de l’ouest et du Japon durant les trente dernières années, qui ont sur-consommé, qui se sont sur-endettées, et qui ont gaspillé des ressources à n’en plus finir : en bref, qui se sont sur-développées : qui ont vécu largement au dessus de leurs moyens.
Mais attendez, je n’ai pas fini, et c’est quand même là la question essentielle, cette austérité, ce « serrage de ceinture » de nos sociétés sur-développées, a qui doit on la demander?
à ceux qui n’ont déjà pas les moyens de mener une existence digne? ou bien à ceux qui consomment et gaspillent tant et plus?
Alors plutôt que de parler de l’austérité puisque ça se fait, j’aimerais plutôt que nos « socio-démocrates » nous parlent de l’austérité pour qui?
A propos d’Harpagons . J’en ai connu trois et aucun ne plaçait en or .
Une , c’était une femme , possédait , au moins 100 millions d’euros en bons du Trésor .
A la voir on lui aurait fait la charité , d’ailleurs elle a réussi à toucher un bon de secours d’une mairie , un jour où elle était dans le besoin , pour éviter de vendre quelques bons .
Un autre , possédait la moitié d’ une ville et dormait réguliérement dans des boites où l’on range les cordes pour amarrer les bateaux , un jour il s’est fait embarqué par des CRS qui ne le connaissait pas , comme un clochard .
Un troisiéme qui s’est rendu aux impots , en treillis de surplus Américain , avec son sac plastique
pour ses menus affaires , demander un formulaire d’impot sur la fortune .
…çà casse les clichés .
Conclusion ? Harpagon investit en bons du trésor, pas en or. Il n’en sera que plus facile de le tondre 🙂