Billet invité. Article rédigé ce jour pour le blog de Paul Jorion
Peur, car oui, j’ai peur, aujourd’hui.
Le système financier, assis sur des pyramides de dettes prenant appui les unes sur les autres est en train de sombrer, sa base constituée des dettes publiques prenant l’eau de toute part.
Éludons le sujet grec – c’est à peine un suintement. Plus inquiétant est la fuite européenne, avec l’Espagne et l’Italie dont les taux remontent déjà, le cirque médiatique des gouvernants européens de la semaine dernière ayant déjà fait long-feu – 110 Md€ pour 1 semaine de calme, ça fait cher la minute quand même (11 M€ !)…
Mais si j’emploie un mot si fort ce matin, c’est bien évidemment à cause des États-Unis, où les députés ne se sont toujours pas mis d’accord pour relever le plafond de la dette.
Honnêtement, je me suis trompé. J’ai cru durant des semaines que ceci ne serait qu’une formalité, et que les États-Unis auraient rapidement trouvé un accord pour relancer la machine à faire de la dette – solution qui finirait inéluctablement par un défaut, dû au sur-endettement, comme nous l’avons déjà longuement analysé dans une série de billets précédente.
Mais je ne pensais pas que le blocage actuel adviendrait, alors que finalement, il aurait pu être mieux prévu. Car au fond, les Républicains vomissent l’État fédéral, qui a un soutien limité de la population. Rappelons au passage que pour un américain, l’État fédéral est perçu à peine mieux que l’embryon d’État européen chez nous : distant, et faiblement utile. Les Démocrates y sont plus attachés, mais le compromis demandé par les Républicains revient justement à signer son démantèlement.
Donc si l’État fait défaut, ceci parachèvera le Grand Å’uvre entamé sous Ronald Reagan, qui a fait exploser les déficits en baissant les impôts des riches en augmentant les dépenses. OUI, j’estime que le déficit public est l’allié des néoconservateurs, la meilleure arme des liquidateurs de l’État. Car d’une part, tant que la dette monte, elle enrichit outrageusement les patrimoines les plus aisés par les intérêts, véritable impôt à l’envers. Et un jour, évidemment, l’État se retrouve en défaut, et comme il est désormais hors de question de toucher aux patrimoines, il faut donc démanteler la protection sociale puis le contrat social de 1945 – paix à leurs cendres. Quiconque pense que l’État a un rôle à jouer devrait se battre pour son équilibre financier, car un État qui tend la main est un État faible, qui finira démantelé…
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisquela main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » [Napoléon Bonaparte]
Bien entendu, le remède n’est nullement de continuer à faire n’importe quoi avec les finances publiques, qui devraient à mon sens tourner autour de principes simples :
1/ aucun déficit public hors période de récessions ;
2/ liquidation de toute dette publique en 4 à 5 ans ;
3/ constitution d’un matelas de prudence par des excédents les bonnes années, pour limiter tout déficit ;
4/ utilisation d’un faible mais régulier concours de la banque centrale pour aider à l’équilibre budgétaire, sans menacer la monnaie.
L’État pouvant lever l’impôt, il est tout de même kafkaïen de ne pas le faire, laissant leur argent aux contribuables aisés, et d’avoir à la place des déficits, qu’on comble en demandant aux mêmes contribuables de prêter leur argent contre des intérêts… Ou comment transformer ses impôts en prêts… Mais ils révéleront à la fin leur véritable nature d’impôts, puisqu’il n’est pas possible de les rembourser…
Pensons aux discours surréalistes des gouvernants actuels : un Premier Ministre qui annonce en 2007 que « l’État est en situation de faillite », mais qui augmente tranquillement en 4 ans la dette de 50 % (sic !) ; un discours politique rabâché expliquant qu’il est hors de question d’augmenter les impôts, mais qui augmente la dette, qui n’est qu’un impôt différé – Charles de Gaulle, réveille-toi, ils sont devenus fous !!!!
« Il est fâcheux de légaliser un supplément de déficit. […] Tout le monde doit s’apercevoir qu’un jour, il faut payer. […] Le budget [1965] doit être équilibré ! […] L’État doit veiller aux équilibres. C’est un budget de stabilité […] ça ne doit pas être le dernier. Il faut que ça devienne la règle. […] Ce qui fait que, pour les jeunes, c’est-à-dire pour l’avenir, c’est énorme, c’est révolutionnaire ! » [Charles de Gaulle]
Revenons au plafond de la dette américaine. Quel est ce danger ? Contrairement à ce que l’on pense et à ce que l’on entend, j’estime personnellement que le danger n’opérera pas de la même façon qu’en Grèce. À ce stade, ce pays est en effet exsangue : laminé par le montant colossal de la dette et de sa charge d’intérêts. Bref, la Grèce est épuisée, et étant devenue à risque, les marchés financiers ne lui prêteraient qu’à des taux prohibitifs, non remboursables.
Pour comprendre la situation chez nous, je rappelle quelques chiffres pour la France :
- ressources nettes de l’État en 2010 : 170 Md€
- dépenses nettes de l’État en 2010 : 325 Md€, dont 45 Md€ d’intérêts sur la dette (soit plus que l’impôt sur le revenu)
- déficit public 2010 : 155 Md€
- dette de l’État fin 2010 : 1 230 Md€, de durée moyenne 7 ans et de taux apparent 4 %.
Le déficit est incroyablement lourd, mais le souci vient de la dette, qui « roule » en permanence. Régulièrement, il faut par exemple rembourser 50 Md€ de bons du trésor émis il y a 5 ans, et pour ce faire, on emprunte de nouveau 50 Md€ sur les marchés financiers (plus les intérêts…). C’est ainsi que l’État « rembourse » sa dette – puisqu’il ne peut faire autrement, étant déjà en déficit avant de payer les intérêts, donc en lourd déficit après les avoir payé, et donc il n’y a plus rien pour rembourser le capital emprunté… Au final, l’État a été obligé d’emprunter en 2010 plus de 600 Md€, oui, vous lisez-bien, 600 000 millions d’euros – 500 Md€ ayant servi à rembourser de la dette…
On ne nous parle que des soldes, mais c’est bien le montant des flux qui compte. Car TOUTE LES SEMAINES, l’État encaisse 3 Md€ d’impôts, dépense 5 Md€, et emprunte 12 Md€, dont 10 servent à rembourser de la dette… L’État doit donc tendre la main pour trouver plus de 2 Md€ chaque jour ouvré ! Et ce pour la France, c’est autant pour l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne…
Et ce fait est bien sûr largement masqué par les pouvoirs publics, qui se gardent bien de vous présenter le budget réel de l’État en France – moi, dans mon budget, le remboursement de mes dettes est inclus…
Et c’est là que tout se joue. L’État trouve ces sommes car depuis des décennies tout le monde pense que le bon du trésor est « l’actif sans risque ». Et ceci ne repose que sur de la confiance – confiance d’ailleurs à mon sens totalement infondé quand on perçoit bien l’étendue des dégâts démontrée par les chiffres précédents. D’ailleurs, comment avoir confiance dans un État qui, depuis 35 ans, toutes les semaines tend la main pour se faire financer par les marchés financiers, et dont le pilote ne trouve rien de plus rassurant à dire à son prêteur que, en situation de grave déficit, lui vivant, on n’augmentera jamais les recettes… « Merci, mais moi, je vais mettre mon argent ailleurs, du coup… »
D’ailleurs, il est évident, au vus des chiffres précédent, qu’on en peut rembourser 1 300 M€ de dette avec de tels budgets, ni même le quart…
« Il n’y a que les dettes que l’on peut payer qui sont ennuyeuses. » [Francis Picabia]
Alors bien sûr les taux vont monter – et 1 % de plus, c’est 12 Md€ de charge supplémentaire, ce qui augmentera le déficit, donc la dette. Mais ceci est un problème de court-moyen terme.
A très court terme, le risque c’est que tout simplement les prêteurs, effrayés, ne prêtent plus – ou prêtent moins. Le souci principal n’est donc pas tant de payer trop cher son emprunt, mais de se le voir refuser. Par exemple, l’État ne trouvera que 10 Md€ dans une semaine au lieu des 12 qu’il lui faut. Et là, il lui manque 2 Md€, et il ne peut pas les trouver, donc il ne peut rembourser toute la dette venant à échéance ou payer tous les salaires… C’est la cessation de paiement assurée.
Ainsi, dès que la dette ne pourra plus être roulée, l’État n’aura que 3 choix :
1/ il ne rembourse pas la dette (ou diminue les intérêts contractuel versés) ;
2/ il lève une taxe exceptionnelle sur l’épargne financière (3 000 Md€ en France, sachant que le patrimoine total a doublé en 10 ans, + 6 000 Md€ – il y a de la marge, même si c’est très désagréable) ;
3/ il enjoint à la banque de France de créer et de lui remettre la somme dont il a besoin.
Les deux premières solutions sont à peu près équivalentes, car rappelons qu’environ 80% de la dette publique est concentrée chez les 10 % des contribuables les plus fortunés. Ne pas les rembourser, ou leur prendre de l’argent pour les rembourser revient à peu près au même. La dernière est un saut dans l’inconnu, car elle peut se révéler très inflationniste si le public perd confiance dans la monnaie.
Au final, ne plus pouvoir rouler la dette IMPOSE de la diminuer fortement. Or, diminuer de 500 Md€ la dette publique IMPOSE de diminuer les patrimoines financiers de 500 Md€ – c’est bêtement mathématico-comptable. Reste donc à savoir qui va être obligé de jouer à « Qui veut perdre des millions » – les plus fortunés ou les autres…
Et j’ai gardé le meilleur pour la fin. L’État fédéral américain, c’est 150 Md$ par semaine qu’il emprunte – 8 000 Md$ par an…
Voilà où nous en sommes réellement, voilà les enjeux véritables – certes bien moins important qu’un débat national sur la couleur des uniformes des militaires pour le défilé du 14 juillet, puissent-ils ne pas devoir revenir dans les rues avant le prochain….
Alors si le Congrès américain ne relève pas le plafond (et il y a bien 1 chance sur 2 désormais), une tempête va se déchainer la semaine prochaine, et 2008 restera une petite brise à côté. S’il est relevé, les États-Unis gagneront quelques trimestres avant leur défaut, qui adviendra non en raison du plafond, mais par tarissement des prêteurs. Car avec ces fondamentaux budgétaires, sa situation économique et ce cirque politique, les agences de notations ne peuvent que baisser la note des États-Unis si elles font bien leur travail.
Mais à ce stade, le résultat importe peu. Une seule chose compte. Ce matin, les prêteurs obligataires qui ont de la dette américaine à échéance Aout 2011 ont terriblement peur. Et tous les prêteurs obligataires ont peur. Une bonne nouvelle lundi n’enlèvera jamais ceci, et un mythe est mort ces derniers jours : non, le bon du trésor américain n’est pas « l’actif sans risque », c’est un refuge potentiellement dangereux.
Inspiré par Marcel Pagnol, je dirais que la confiance, c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois… Les conséquences de ceci vont apparaître dans tous les cas dans les prochaines semaines. Le défaut est inéluctable – et ce ne sera pas la première fois, car comme le disait un de nos anciens ministres des finances :
« Un État devrait faire défaut tous les cent ans, afin de remettre les finances publiques en équilibre. » [Abbé Joseph-Marie Terray, ministre français des finances de 1768 à 1774]
En revanche, les conséquences de ceci dans un régime de mondialisation financière follement bâtie sur la dette sont inconnues – bienvenue dans cette nouvelle expérience sociologique dont vous êtes le cobaye…
En 1933, Roosevelt était aux commandes, et a véritablement sauvé les États-Unis, puis le monde libre. De Gaulle attendait son heure en France, comme Churchill.
Où sont nos Grands Hommes ?
234 réponses à “PEUR…, par Olivier Berruyer”
Merci pour partager vos visions tellement claires meme pour quelqun comme moi qui ne suit pas trop la politique et l’economie!….Votre article me semble une illustration magnifique autour de la metaphore du Napolen que vous avez cite: « la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ». A plus!
vous avez raison et votre vision éclectique de soumission aux chiffres est un exemple de maturité intellectuelle .
serais plus jamais lisible ici ,mais ouvrez les yeux svp.
il y a d’autres sites .
s’il me conjugue JA ,je parie pas….
à jamais
sont tous vendus .
Merci pour cette explication très claire.
Par contre je ne comprend pas d’où sorte dans le tableau
-ressources nettes de l’État en 2010 : 170 Md€
– dépenses nettes de l’État en 2010 : 280 Md€, dont 50 Md€ d’intérêts sur la dette (soit plus que l’impôt sur le revenu)
– déficit public 2010 : 90 Md€
J’ai fait 170-280 =- 110 et on indique :
-les déficit public 2010 : 90 Md€
Si quelqu’un pouvait expliquer, merci.
Mea Culpa, il y a une coquille, le schéma est juste, nous corrigeons – 90 c’est le déficit 2011 🙂
hé hé
à +10 vous étiez proche du zéro..
pardonnez vous
ici ,c’est juste aller dans le sens ..
bof
Article très instructif encore…
Vos quatre principes ont du sens dans la mesure où l’on interdit également aux états d’emprunter sur les marchés (sauf à titre exceptionnel, investissements lourds ou en cas de récession notamment, où l’on verrait apparaître de forts déficits et encore…)
Je suis impressionné par l’augmentation du patrimoine en France sur les 10 dernières années…cela fait du +600 Mds d’euros par an…l’état emprunte chaque année grosso modo à hauteur des gains du patrimoine…bien évidemment cette augmentation du patrimoine est liée à la hausse de l’immobilier…mais il n’empêche que cette crise des dettes obligataires n’est pas qu’une simple crise de gestion mais plus une crise des répartitions des richesses et qu’en ce sens l’inflation (dans le sens d’augmentation générale et durable des prix) me semble être l’unique remède…pas forcément le plus agréable pour certains…
« Vos quatre principes ont du sens dans la mesure où l’on interdit également aux états d’emprunter sur les marchés »
n’avez-vous pas voulu dire le contraire ?
euh non..et j’envisage les cas exceptionnels…un état bien géré n’a en général pas de déficit primaire…ne faisant pas appel aux marchés et ne payant pas d’intérêts, il engrange des excédents qu’il met de côtés…
En cas de récession, ces excédents peuvent servir…s’ils ne suffisent pas, l’état peut recourir à sa banque centrale pour de faibles montants. Pour des montants plus élevés (et encore, quand on sait que la France de Sarkozy, en 2011, aura un déficit primaire de 50 Mds d’euros soit 2.5% du PIB, ce cas de figure ne peut être qu’exceptionnel étant donné les excédents qu’on aura cumulés), elle peut recourir à la banque centrale et aux marchés suivant des arbitrages bien définis…
mais en l’occurrence, la politique néolibérale les oblige à emprunter sur les marchés non ?
Regarder la bourse et l’économie ces derniers jours c’est un peu comme regarder la scène calme dans un film d’horreur… on sait qu’une chose terrifiante va se produire mais …
Article de Chuck Jaffe : http://www.marketwatch.com/story/5-tips-to-survive-the-coming-market-axe-murder-2011-07-28?link=MW_story_popular
Hum… Les banques ne vont pas pouvoir faire face si les gens suivent ces avis…
J’ai toujours aimé les comparaisons parlantes.
Sauf erreur de ma part, en me basant sur les chiffres de cet article, si l’État Français était un particulier, celui-ci aurait :
1416 € de revenu mensuel
1916 € de dépenses mensuelles, sans compter
1681 € d’emprunt à rembourser (intérêt plus principal), sur son prêt à échéance de 7 ans, pour 4% d’intérêt.
Un ménage ayant ce genre de données ne relève même plus de la commission de surendettement.
Ses revenus (1416 €) sont sans commune mesure avec ses dépenses (3597 € en ajoutant dépenses habituelles et remboursement d’emprunt).
Non seulement il est impossible de rembourser, ni les intérêts ni le premier centime du capital, mais en plus la gestion du quotidien impose de s’endetter encore plus, sans cesse.
Dans cette situation un particulier n’a plus droit à aucun emprunt depuis fort longtemps, et un pays ne peut pas s’en sortir sans changement majeur.
Le changement majeur s’appelle intérêt public… ou révolution. Effectivement quand on voit comme le souci de l’intérêt public est répandu chez les dirigeants, on ne peut qu’avoir peur.
On ne peut comparer un État et un particulier pour de nombreuses raison très bien expliquées dans la littérature économique , en particulier:
– L’État a la capacité d’augmenter ses revenus, pas le particulier
– L’État a la capacité d’envoyer promener ses créanciers
– L’État est « immortel », pas le particulier.
Vouloir comparer l’État à un particulier, c’est comme comparer une banque Centrale à une entreprise quelconque… ça n’a simplement pas de sens.
Donc, vue à la télè et dans ta réalité : Augmentation de la tva, des taxes et redevances ECT …
Seul les salaires a-t-il était décider en « haut-lieu » ne suivra pas l’inflation.
Lesquels ? Goldmann sachs ou l’artisan du coin ayant réparer la porte du Samu ? Lequel des deux l’Etat choisira-t-il d’envoyer promener ?
Mise en servage sur 13 générations … enfants priez pour que vos parents sortent du système avant que le Nouveau Systéme de Servage entre en vigueur.
Vous êtes fais et refais, hahaha ! Quel drame, quel bonheur !
Quel juste pensée ! Et amusez-vous bien ! haha ha !
Permettez Vincent que je doute de ces raisons que l’on trouvent « très bien expliquées dans la littérature économique ».
Je pense même que ce sont des mantras que ce récitent les gens qui veulent y croire. Etat ou particulier ou quelques soient les entités observées, dans n’importe quel milieu, tout ce qui dépense plus que ce qu’il ne gagne finit par disparaître. Notez bien que cela marche aussi pour tout organisme vivant…
sur ce point, je suis en profond désaccord
je ne suis pas « fana » de la « littérature économique » sur ce point
Je considère manipulatoire ces raisonnements. Car ils tentent de nous expliquer que la gestion « de bon père de famille » d’un ménage n’a pas à être appliqué à l’Etat, alors que ce n’est qu’un regroupement de ménages…
« Immortel », bah, oui, bon, et alors ? On en parle pas de problèmes à 250 ans, mais à 1 an… D’ailleurs, bravo pour l’immortalité, car vu comment il traite la planète, il va avoir une suite de vie difficile…
« Augmenter ses revenus ? » Il ne le peut guère, pour la simple raison que vu le système économique, q’il augmente des impôts courants, il met l’économie en récession et ses recettes baissent comme en 2009. C’est l’argument des néoconservateurs pour justifier une gestion calamiteuse qui amène au démantèlement des services publics. D’ailleurs, quand une structure « n’augmente pas ses revenus » pendant 35 ans, je pense qu’on a la belle démonstration qu’il ne peut pas le faire – la théorie c’est joli, la réalité c’est mieux 🙂
Maintenant, il peut prélever l’épargne, c’est exactement la solution 2 dont je parle…
« envoyer promener ses créanciers », c’est la solution 1
Bon, on n’est pas si loin dans nos visions…
C’est vrai, comparaison n’est pas raison, il n’est même pas fait mention des bijoux de famille. Les chinois n’ont pas encore acheté tous nos « châteaux » pour aller les remonter chez eux en Chine, patrimoine national sur lequel est adossée une bonne partie de notre dette. On nous achète bien volontiers notre dette parce qu’on a de quoi voir venir après tous ces siècles de pillages des nations voisines plus ou moins par l’Empire Français Immortel. Un particulier, lui, on lui prendra sa maison.
Et encore, les bons gestionnaires au gouvernement remboursent même pas la dette avec la vente des châteaux, ils gaspillent une grande part en rénovation de ministères et autres gabegies…
« Le patrimoine de l’Etat est chiffré à 100 milliards d’euros selon les dernières estimations »
@ Vincent:
Vous avez raison. Disons clairement les choses: c’est l’eternelle fausse comparaison que veut toujours faire avaler la droite au peuple afin de lui faire comprendre qu’il lui faut se serrer la ceinture:
-On privatise les benefices
-On socialise les pertes
Je pensais que la comparaison du budjet d’un etat avec celui d’un menage etait aujourdhui du niveau « jardin d’enfants ». Il faut croire que l’erreur persiste chez des adultes!
Mais en soulignant ces différences vous envisagez clairement que l’État Français puisse envoyer promener ses créanciers. Je crois que ce serait une bonne idée, mais dans les cercles qui nous gouvernent elle est encore tabou…
L’état n’est pas un assemblage de ménages…il n’est certes pas immortel et certains états ont disparu notamment à cause d’une dette qui les plombait, ce qui faisait monter les particularismes…certes l’état ne peut pas aussi facilement se débarrasser de ses créanciers et doit ouvrir des négociations pour discuter d’une décote…la gestion de bon père de famille n’a pas à être appliqué à un état…un état c’est plus que cette vulgaire comparaison…cherchez une autre comparaison…dans son fonctionnement, on est plus proche d’une entreprise…bien qu’elle n’en soit pas une…la comptabilité d’un état peut s’y apparenter dans une certaine mesure…
Je suis d’accord avec Albatros. Un Etat n’est pas un ménage, ni une entreprise et la gestion de « bon père de famille » a souvent voulu dire ces dernières décennies, j’essaie de tirer le plus de rente possible sur mon épargne et j’adresse donc un satisfecit plus ou moins conscient au système économique, qui, par ailleurs s’emploie à éradiquer les classes moyennes. On voit où conduit cette très bonne gestion de très bon père de très bonne famille…
Inscrire l’obligation de budgets en équilibre dans une constitution est une façon de tronquer l’offre politique et donc la démocratie. Certes, il vaut mieux équilibrer ses budgets, mais il me semble bien que c’était beaucoup plus facile quand le financement public n’était pas entièrement soumis au privé. On en dérivera une bonne partie de la solution et étrangement, je n’en ai pas vu une seule allusion dans cet article. Simple oubli que de ne pas parler, des marchés ?
Vincent , si je peux me permettre
« – L’État a la capacité d’augmenter ses revenus , pas le particulier » faux , l’augmentation de ses revenues est possible à tout moment (salaire , héritage , loto)
« – L’État a la capacité d’envoyer promener ses créanciers » faux , une faillite personnelle est possible après il est certain que sa vie sera très difficile
« – L’État est « immortel », pas le particulier » faux nombre d’états ont disparus ,dans une anarchie la plus totale , si l’exemple vous parait limite il suffit de mettre cet exemple non sur un particulier , mais sur une PME ,sauf que le banquier aurais arrêté toute forme de crédit prêt escompte bien avant la descente aux enfers
@O. Berruyer
Soit c’est l’État qui s’endette, soit ce sont les entreprises ou les ménages, soit un peu des 3
De toute façon un État est toujours déficitaire (voir Vallageas et les circuitistes à ce sujet)
Néanmoins je crois que nous pouvons être d’accord sur le fait que les recettes fiscales doivent couvrir les dépenses de fonctionnement des administrations et la solidarité, tout en se souvenant que de toute façon seuls les « exportations » de monnaie creusent un vrai déficit. Pour ma part je pense que les investissements collectifs ne doivent pas être issus de l’emprunt (donc de l’épargne qui est plus utile sur les investissements privés), mais de la création monétaire centrale, ce qui nous éviterait 50 G€ d’intérêts par an d’intérêts qu’il faut emprunter et qui augmentent d’autant la dette
Bonjour,
100% d’accord !
D’ailleurs, les seules promesse tenues par notre président sont la baisse de la TVA des HCR (activités pourtant non dé-localisables), un comble dans un pays touristique comme le notre et l’exonération des plus hauts revenus (pour la part non cachée dans les paradis fiscaux) ….
C’est interdit par la règle d’or Pompidou/Giscard et autres traités européens.
Pour le défaut, je propose un défaut partiel, trions nos dettes faisons un audit dont le résultat serait rendu public (on peut rêver) et tout créancier qui ne serait pas clairement identifié trouvera ses remboursement interrompus jusqu’à identification…
Une petite blague pour la route :
Lucien se tourne et se retourne dans son lit, il n’arrive pas a trouver le sommeil. Au bout d’un moment Sarah, son épouse, commence à s’inquiéter et lui demande :
« Mais dis-moi Lucien, qu’est-ce qui t’empêche de dormir comme ça, tu emm… tout le monde ? »
– Et bien voila, je dois 5000 € à Martin et je dois lui rendre demain.
« Et alors ? Plaie d’argent n’est pas mortelle ! »
– Mais j’les ai pas les 5000 €, j’vais pas pouvoir lui donner.
« Et c’est pour ça que tu dors pas ? Attends… »
Sarah se lève alors, va à la fenêtre, l’ouvre et appelle « Martin, Martin ! »
De l’autre côté de la rue, une autre fenêtre s’ouvre et Martin demande, la tête enfarinée :
« Quoi, Sarah, pourquoi tu m’appelles la nuit ? »
« Lucien te doit 5000 €, il les a pas, il pourra pas te les donner demain !. »
Elle referme la fenêtre, se tourne vers son mari :
« Maintenant, c’est lui qui ne dort pas. »
Arrêtez donc de parler de règle d’or pour une mesure qui fait de la démocratie l’otage des marchés et pour une fois, le terme n’est pas exagéré. Ce n’est pas le déficit public qui ouvre une voie royale aux conservateurs, c’est l’absence de volonté de contrôler à nouveau les capitaux…
C’était ironique Nicks…
Oups ! 🙂 Je suis un peu rapide de la gâchette en ce moment (je sais pas si ça préfigure l’avenir mais bon…)
La peur / peur de quoi …. Bien sur beaucoup de gens détiennent quelques actifs….. Mais la plupart des gens rament pour les fins de mois…. la richesse est créer et il faut la répartir….j’ai toujours pensé que personne ne mérite de gagner plus de 10 fois le smic ….. Et le patrimoine devrait également avoir un maximum … a quand un véritable débat …. A quand une démocratie adulte ….. Je dirais plutôt à quand la démocratie car je considère qu’elle n’existe pas. Les véritables évolutions peuvent elles se mettre en place sans l’effondrement du système ??? L’avenir avance masqué, le pire n’est jamais sur / il faudrait peut être arrêté d’attendre un sauveur, mais tous ensemble on peut….l Islande nous montre l’exemple….
La problematique de ce que peut gagner quelqu’un est en effet un sujet intéressant .
Je pense que Ford considérait un ratio de 70 comme maximum ( et il n’était pas socialiste).
Des salaires élevés ne me choque pas quand ils semble mérités.
Qu’ un type passionné qui à travaillé dur a durant de nombreuses années, sacrifié ses loisirs pour exceller dans son domaine qui est recherché par tout le monde gagne beaucoup me semble normal. Qu’une personne sans don particulier et sans ardeur gagne peu ne me choque pas (a condition d’avoir assez pour vivre dignement).
Le probléme n’est pas vraiment le revenu a 10x 100x ou 200x le smic, c’est la possesion de capitaux important et la puissance qui en découle. Ce pouvoir permet de limiter la liberté d’autruis.
Si la personne qui gagne 100 x le Smic dépense tout, tant mieux pour lui.
Un jour Francois 1er habillé « normalement » descend dans les cuisine de son chateau d’Amboise et discute avec un commis qui ne l’avait pas reconnu. Dans la conversation le roi lui demande ce qu’il gagne. La réponse du commis fut je gagne pareil que le roi, mes dépens …La réponse plut évidement beaucoup au Roi ….( histoire lue au Clos Lucé d’Amboise)
Pas très fin le commis de ne pas reconnaître le roi quand on sait qu’il mesurait 2m02, pas franchement commun.
je croyais que le ratio de Ford était 7 (plus que socialiste??)
http://www.livres-et-ebooks.fr/ebooks/Unto_This_Last_-_M._K._Gandhi-1772/
« j’ai toujours pensé que personne ne mérite de gagner plus de 10 fois le smic » Gandhi aussi
Est-ce qu’il n’ y a que les personnes physiques qui gagnent outrageusement trop ou pas assez ? Est-ce que la question ne doit pas aussi se poser des personnes morales privées, comme de certaines multinationnales, de certains fonds financiers, et d’autres caisses anonymes ???
Lumineux article.
Je citerai, entre autres perles, le passage suivant :
« OUI, j’estime que le déficit public est l’allié des néoconservateurs, la meilleure arme des liquidateurs de l’État. »
Malheureusement, quand on évoque ce point – on peut en faire l’expérience ici aussi -, il ne manque pas de belles âmes pour fustiger l’ennemi potentiel de la redistribution ou dénoncer un dangereux individualiste.
Drogués de la dette les occidentaux ?
Euh, ben pour redistribuer justement, il me semble que le premier acte, c’est de prendre, non ?
Donc d’appeler des impôts, et ENSUITE de les redistribuer.
Je caricature un peu, mais :
1/ ne pas prendre aux riches pour les satisfaire
2/ et donner aux pauvres pour les satisfaire
3/ en s’endettant pour la différence
… ça finit mal, en général…
Le problème c’est que vous ne voyez qu’une partie du problème. Relever les impôts pour les plus riches et faire d’ailleurs que tout le monde en paye selon ses ressources, pour bien figurer que l’impôt est le socle de l’Etat et de la solidarité, c’est évident. Mais on ne pourra le faire qu’en revenant sur l’idéologie monétariste et libre-échangiste (je dirais plutôt ultra libre-échangiste), c’est à dire en redonnant à l’Etat le moyen de faire appliquer des politiques décidées par une majorité de citoyens (j’ai peur malheureusement qu’une majorité pour la hausse des impôts ait un peu de mal à voir le jour pour le moment) : pouvoir émettre de la monnaie et contrôler les capitaux.
S’associer à l’offensive de la droite sur la « saine gestion budgétaire » sans récupérer les outils qui la permettent, c’est dérouler le tapis rouge pour l’austérité…
à Nicks
Avec notre cher président, de toute façon, les déficits augmentent, la dette augmente, l’austérité est déjà de mise, et de tout ce qui nos est dit, je ne vois pas qu’elle aille cesser
alors faut-il vraiment poursuivre de prendre l’argent nécessaire à l’équilibre de cette gestion calamiteuse dans les poches de ceux qui n’en ont pas ??? plutôt que de tâcher d’en prendre pour leur dû dans celles de ceux qui ne savent pas même plus quoi en foutre, sinon de le jouer pour jouer à calculer de gagner plus, pour gagner plus, cependant que dans notre pays, pour l’ensemble des habitants, l’austérité croit ???
Je suis pour dire qu’il est un moment, où il faut avoir le courage de prendre l’argent là où il s’accumule, parce que là où il s’accumule de plus calculer que de faire de l’argent pour faire de l’argent, il ne fait pas avancer le schmil-blick, il ruine la société.
Soit que de trop redistribuer, OK, j’acquiesce, mais dans les temps où nous vivons, cette question-là n’est pas celle qui se pose, la question qui se pose est celle de la concentration, et pas seulement la concentration des richesses, il y a aussi la concentration des populations à l’image de celle des élevages hors sol, et donc aussi celle de la concentration de la pollution qui de quoi qu’on en dise de mon point de vue en découle
Je dis , il faudrait en finir avec cette gestion calamiteuse de concentrer les richesses pour concentrer les richesses, argumentée du fait que la redistribution fatalement serait néfaste ou nuisible:
« la seule question qui vaille pour nous les hommes est celle de l’usage de notre temps »
L’argent est un moyen d’échange, qui n’est pas sans rapport avec l’oeuvre de l’humanité
@Cécile
Je crois que c’est ce que je dis, en insistant sur les outils qui permettent cette redistribution…
@ Cécile
« alors faut-il vraiment poursuivre de prendre l’argent nécessaire à l’équilibre de cette gestion calamiteuse dans les poches de ceux qui n’en ont pas ??? »
Je vois au moins 3 avantages à prendre aux moins fortunés:
– l’assiette est beaucoup plus large
– les pauvres ne se délocalisent que dans l’au-delà
– Dans un pays sadomaso où un slogan comme « travailler plus pour gagner plus » a eu le succès qu’on sait, un parti qui vise une prochaine réélection a tout intérêt à faire le plus grand mal au plus grand nombre
Aux oubliettes de l’histoire,
En réalité la plupart des gens ne veulent pas vraiment voir et entendre de grands hommes, non tout ce qu’ils veulent c’est fonctionner la plupart du temps comme nos premiers modèles du moment, et puis faut pas pousser, les choses ne vont pas aussi mal pour les plus chanceux et les plus pingres des êtres, avant bien sur la grande apothéose.
La vérité c’est que le beau monde ne veut absolument pas donner raison à une personne ayant par exemple une position sociale bien plus inférieure à la leur, encore plus si vous êtes d’abord étiquetté ceci ou cela, aujourd’hui comme hier.
On ne donne plus raison à n’importe qui de nos jours, faut pas être trop pauvre en société.
Le tirage au sort pour des mandats courts et non renouvlables résoudraient le problème.
@Ambiorix
+ 1
Les Grands hommes se révèlent dans la tempête , voir la théorie des lions et des renards
J’aimerais moi aussi faire comme la plupart de nos élites mondiales, com par exemple les gens les plus habiles du marché ou de la bureaucratie à la fois, allumer par exemple un plus grand Feu de souffrance et d’Enfer dans le monde, puis me présenter ensuite à l’image comme le plus grand pompier de l’histoire.
Tout devient hélas si calculé et bien prévisible de nos jours dans les têtes et les esprits.
Olivier,
Bien entendu, le remède n’est nullement de continuer à faire n’importe quoi avec les finances publiques, qui devraient à mon sens tourner autour d’un principe simple : les objectifs que l’on attend des finances publiques doivent être atteints avant de passer à autre chose.
Simple comme bonjour. Efficace puisque ça enlève toute possibilité de déviance à l’économie et aux politiques. Probablement pour ça qu’ils n’en parlent pas, les éconophiles et autres politiciens.
Les autres.
C’est curieux, depuis des siècles c’est le même cirque, déséquilibre des richesses à cause du défaut humain le plus inaltérable; la cupidité. Puis suit une rupture plus ou moins violente. Pourquoi n’arrivons nous pas à évoluer ? Qu’est ce qui bloque ?
Je suis d’accord, c’est très étonnant…
Quand on relit les débats de la crise des années 1930, puis des débats du 19e, puis des débats de la Révolution, c’est frappant…
Un exemple. Qui connait l’indice de Gini ? C’est pourtant un très simple indicateur d’inégalités. Certes imparfait, mais bon, simple à comprendre et à calculer, et surtout à diffuser. Un seul chiffre, entre 25 et 60. Bien. Alors pourquoi n’est-ce pas un objet de débat politique, et un gros indicateur de résultat d’un gouvernement. Rien que ça, cela serait un grand progrès… au lieu de pantalonnades politiques et de vaines promesses « fractures sociales » » pouvoir d’achat » etc, juste un « objectif d’indice de Gini de 27 », et on mesure…
@ oliver, l’indice de gini… » … s’amuse avec sa mort tout pendant qu’il la fabrique, c’est tout l’homme ca… »
@Olivier
+10 sur Gini, je crois que je n’ai jamais entendu un politique en parler et encore moins (manière de dire) parler de le mettre en oeuvre.
Incompréhensible….
@Alain LOREAL, qui a, semble t’il des accointances dans les « sphères dirigeantes » (ha, ha ha,..) du PS, y a t’il une explication à ce phénomène ?
Ben parcequ au niveau des especes, le siecle represente a peine le temps d une respiration. Il a fallu 30 000 ans pour qu une partie de notre espece soit completement coupee du mode de vie terrestre. Si la coupure dure suffisamment longtemps, alors peut etre qu une nouvelle espece emergera, plus adaptee a la vie artificielle.
Pour l instant nos comportements sont la continuite logique de nos habitudes naturelles, heritee de l evolution de notre espece dans un milieu sauvage, riche et ouvert.
Au fur et a mesure que le milieu va se restreindre, s appauvrir, se durcir, soit nos comportements changeront, en bien et nous survivrons plutot bien, ou en mal et nous vegeterons, soit ils resteront les mm et nous disparaitrons.
Jadis les Rois pouvaient menacer de chasser les Lombards hors de France si ils n’acceptaient pas de faire une croix sur la dette. Aujoud’hui ce n’est plus possible ca serait plûtot l’inverse
@Aurel
Le Pb, c’est qu’à chaque génération, il faut tout ré-expliquer (et il y a de la déperdition….)
@philippeV
C’est un epiphenomene local. Fondamentalement rien n’a change.
Croire que la 5e republique francaise represente le summum de l’ideal humain, c’est meconnaitre les autres formes de societe qui existent ou ont existe autour et avant nous.
Il existe et il a existe d’autres societes bien plus democratiques que la notre. Et nous savons que le progres humain n’est pas lineaire. Il serait meme assez chaotique dans son expression.
La femme, par exemple, etait bien plus respectee dans les societes matriarcales prehistoriques que dans les societes patriarcales qui leur ont succedes. Un age sombre de la femme qui peine a se devoiler, aujourd hui encore…
Et rien ne nous garanti que demain, la france ne sera pas de nouveau une societe patriarcale stricte, avec un pouvoir absolutiste qui pourchassera ses creanciers.
Qques exemples de regressions qui me viennent a l esprit : bonaparte apres la revolution, petain et vichy apres le front populaire…
@ Olivier Berruyer
Formidable article, d’une clarté aveuglante.
Mais j’aimerais avoir votre opinion sur cet article en général et ce paragraphe en particulier:
« Philippe Marini, le rapporteur UMP du budget au Sénat, chiffre à 220 milliards le coût des niches fiscales, loin des 72 milliards de Bercy. Exemple: le bonus-malus automobile n’est pas considéré comme une niche. Pourtant, son coût a dérapé en 2010, atteignant 521 millions. »
http://www.lefigaro.fr/impots/2011/05/26/05003-20110526ARTFIG00670-le-cout-des-niches-fiscales-derape.php
Franchement, je suis assez agacé par ces histoires de « niches fiscales ». A force, ça devient n’importe quoi. Alors franchement, les niches fiscales, ce n’est pas 72, ni même 220, c’est 1800 Md€, car on a 2000 de PIB et 200 d’impôts…
On s’en moque des niches. Ce qu’il faut, c’est augmenter les impôts. Après que ce soit sur un impôt existant qu’on augmente, sur une diminution d’une exemption ou sur un nouvel impôt, peu importe. Le tout est de savoir qui va payer…
Et vous allez voir qu’on va nous ressortir « Nous n’augmentons pas les impôts, nous allons juste diminuer les niches fiscales » => On nous prend vraiment pour des c…
Ceci étant, en général, je suis pour une large réforme fiscale, de simplification, fusionnant CSG et Impôt sur le revenu. Je trouve les propositions de Piketty très intéressantes.
La page des propositions de Piketty ne sort pas …………
http://www.revolution-fiscale.fr/
« Aucune des 17 niches fiscales les plus coûteuses ne devrait être supprimée.
Dix-sept niches représentent à elles seules 33,39 milliards d’euros, soit la moitié du coût total des dépenses fiscales, et deux fois la contribution de la France au plan d’aide à la Grèce. »
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/29/aucune-des-17-niches-fiscales-les-plus-couteuses-ne-devrait-etre-supprimee_1554214_823448.html
le mur se rapproche
avez vous reellement peur?
ou bien c’est une facon de parler
Il ne dit pas clairement de quoi il a peur.
non mais ca me fait penser à l’éclipse totale de soleil d’il y a quelques années, au moment de l’occultation totale, tous les animaux ont paniqué, les chiens hurlaient dans le voisinage. Une espèce de peur primale de la fin d’un monde, en quelque sorte. On fait un peu mieux, on s’exprime, on essaye de rationaliser, mais la peur primale elle reste.
Petite remarque en passant:
La question du choix décisionnel qui s’ouvre mardi prochain pour les agences de notation est à mon sens au moins autant à propos que le défaut américain lui-même: Je ne serais pas étonné que, même sans accord du Congrès sur le relèvement du plafond, nos braves petits notateurs fassent ceux qui n’ont rien vu, de peur d’endosser le rôle déjà souvent assumé de boucs émissaires.
On parlerait par exemple de prophétie auto-réalisatrice et on ne manquerait pas de fustiger leur inconséquence, comme si un météorologue se tenant sous une averse annonçait qu’il pleut et qu’on lui en fasse porter la responsabilité…
Par ailleurs, j’ai comme l’impression qu’il manque quelque chose à cet article: La distinction reproduite à l’envie par les politiques entre « bonne » et « mauvaise » dette. Néanmoins il est vrai que cette question est devenue sans objet dans des États ayant déjà soldé la plupart des infrastructures dont elles avaient la charge… Eau, énergie, transports, télécommunications sont dors et déjà aux mains du privé (merci l’Europe), Les dossiers santé et éducation sont « en cours de traitement » si j’ose dire… Restera la défense qui demeurera a priori un secteur « public », dans le sens où elle constitue le seul rempart pour que nos dirigeants-liquidateurs ne se fassent pas botter les fesses comme de vulgaires huissiers en cours de saisie.
hum . . . pas si sur, les EUA ont commencé à privatiser leurs forces d’intervention en Irak, non ?
@RV
C’est vrai, mais comme vous le soulignez, il s’agit là d’opérations extérieures. Je n’ai pas entendu dire jusqu’à présent que les missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain étaient sous-traitées.
je pense que les agences de notation sont piégées
si elles avaient fait leur boulot, elles auraient déjà dû abaisser la note des us depuis belle lurette
Cadeau fiscaux, niches et fraudes ne représente-t-il pas 190 milliards?
si on va les chercher, 170+190= 360
dépense nette de l’état 325, il reste 35 par an pour rembourser la dette, si ce remboursement est légitime!
Plié en quatre…
Sinon article que je qualifie d’excellent, bien que je sois sceptique sur la possibilité que le plafond ne soit pas relevé in extremis. Cela me rappelle les sommets en Europe, toujours « right on time » pour l’ouverture à Tokyo.
Ne sous-estimez vous pas la faculté de défense de ses propres intérêts du secteur financier Blog de Paul Jorion ?
Je ne sais pas. Le sort est jeté….
Peut être bien, oui, mais je pense que c’est trop tard, le mal est fait.
Concrètement, le plafond est atteint depuis plusieurs semaines. Le Trésor US vit en siphonnant tous les fonds de réserve disponibles, qui arrivent à zéro.
Si un accord est trouvé lundi, mardi, l’Etat USA a besoin de peut-être 1 000 Md$ d’emprunts.
Ma question : vous lui prêteriez, vous ?
Si j’ai bien lu les graphiques, c’est pas tant les européens qui prètent …
Ah mon cher Olivier Berruyer, merci pour cet article, mais vraiment, vous commettez de fatals contresens. Je m’explique.
1 On ne mélange pas tous les systèmes monétaires ensemble ! Un système à base d’étalon-or n’est pas un système de monnaie fiduciaire à change flottant. Il est vrai que de Gaulle ou Napoléon devait d’abord trouver l’or de leur financement, avant de pouvoir acheter quoi que ce soit, mais ce n’est plus vrai depuis la fin du système de Bretton Woods.
2 Vous semblez endosser la vision bonapartiste qu’il faut être fort, donc être celui qui est en position de donner l’argent plutôt que celui qui doit le demander. Mais quelle conclusion en tirez-vous, pauvre malheureux que vous êtes ! : il faut donc entériner définitivement le système mis en place par les financiers et achever la castration monétaire de l’État ! Ne autoriser de déficit, mais alors comment créer l’argent qui finance l’accroissement du PIB (la fameuse croissance) ? En laissant ce droit de seigneuriage âprement disputé au cours des millénaires entièrement au mains des banquiers ? Quel stratège ! Il faut bien que l’argent qui recouvre les biens et service vienne de quelque part. Paul Jorion a très lourdement insisté dans L’argent mode d’emploi et sur ce blog sur le fait que le crédit accordé par le système bancaire n’est pas de l’argent, que la confusion de tout cela sous le terme de monnaie est une escroquerie intellectuelle. Et vous voudriez que le crédit privé soit la seule source d’ »argent » ?
3 Le relèvement du plafond de la dette n’est peut-être pas souhaitable : si les MMTers que je suis (suivre) ont raison, et j’en suis de plus en plus persuadé les années passant (au début je ne parvenais pas à comprendre ce qu’ils disaient), alors elle mettrait la vérité à nue : le système monétaire (américain, en France, c’est plus compliqué principalement à cause de l’euro) ne fonctionne pas comme un ménage, et aucun chèque émis par le Treasury Department ne fait défaut, sans qu’une augmentation de dette ne soit nécessaire. Alors, les banquiers découvriraient qu’ils se sont tirés une balle dans le pied… Mieux, l’inflation se faisant toujours attendre (il faut une situation de plein emploi pour qu’un déficit budgétaire soit significativement inflationniste), c’est toute leur idéologie de terreur intellectuelle qui s’effondrerait.
Vous avez peur, j’ai confiance.
+1 sur tout. Sauf que je ne suis pas aussi optimiste que vous. Je crois qu’ils trouveront un (mauvais) accord, comme d’hab.
1 et 3 je ne sais pas mais 2, si l’on prélève plus, des marges de manœuvre on en obtient, il me semble. Ce n’est pas de castration d’état dont il s’agit mais de rentier, enfin il me semble (les ponctions sur le « salaire » étant bien suffisantes, il manque tout le volet fiscal sur les placements).Je trouverai cela anormal qu’il en soit autrement.
Quand à la question de savoir si un état peut produire ses propres prêts, on s’en fout si l’état est structurellement bénéficiaire. Je trouve parfaitement logique de transformer ses faux prêts en vrais impôts.
« Reste donc à savoir qui va être obligé de jouer à « Qui veut perdre des millions » – les plus fortunés ou les autres… »
Autre solution : convertir la dette en or à « prix d’or » avec en gage le métal conservé par les états ! Avantages: finis les intérêt à payer, valeur matérielle sonnante et trébuchante et non pas fiduciaire, on ne touche pas aux économies des classes moyennes et à faible revenus. Inconvénient: cela va tuer la bijouterie.
Cette idée a déjà été exposé sur le web
A mon sens la parité pourrait être de 2 à 2,5 millions d’euros par kg.
Cette parité pouvant être relevé en cas de besoin !!!!!!!
Par ALBIN 194 1er juin 2009
Question : A quel cours le stock d’or de la FED (Fort Knox) pourrait-il éponger la dette US ?
Tentative de réponse :Rappelons que la dette extérieure (brute) des Etats-Unis était de l’ordre de 13.000 milliards de dollars US fin 2007. Suivait la Grande-Bretagne, avec une dette extérieure de plus de 10.000 milliards de dollars. Ensuite, l’Allemagne et la France, avec plus de 4.000 milliards de dollars chacune.D’après Natixis, la dette extérieure brute des Etats-Unis en 2009 serait de l’ordre de 17.500 milliards de dollars.
Quel est le stock d’or US ?
http://investglobe.wordpress.com/category/fort-knox/
Selon des informations (mars 2008), la Réserve Fédérale américaine aurait
pour 234 milliards d’or dans ses coffres à Fort Knox.
Donc le calcul est simple :
17.500/234 = 74,78 fois plus.
C’est ce multiple 74,78 du cours actuel pour renflouer le trésor américain
http://bourse.lesechos.fr/bourse/matieres/details_matieres.jsp?Code=LINGF&Place=RMSE-TR&Codif=TSB&Secteur=METAL
Cours le 01/06/2009 = 22.000 euros
Valorisation pour éponger la dette
22.000 X 75 = 1.650.000 euros /lingot 1 kg
Une valeur de 450.000 euros / lingot pourrait être suffisante car avec un cours capable d’absorber 25 % de la dette US la confiance va revenir, les impôts remplir la caisse du Trésor Américain et les exportations refaire le stock d’or .
on a dit qu’on ne parlait plus d’or ici
Avec ce système au revoir toute l’electronique à prix abordable; les metaux precieux seront beaucoup trop cher pour l’industrie qui ne peut malheureusement plus s’en passer aujourd’hui.
C’est tout gentil cet article…
Mais « ils » ne vous écouteront pas, ils sont tellement convaincus de leur toute puissance qu’ils en sont devenus aveugles et sourds.
Et même s’ils devaient percevoir enfin la gravité de la situation, ils préféreront nous entraîner avec eux dans l’abîme plutôt que de reconnaître leurs humaines faiblesses… Et devoir passer la main.
Mieux vaut encore pour eux tout saccager et laisser à leurs successeurs un foutoir impossible à démêler, ils auraient encore beau jeu de les railler en ironisant sur leur incapacité à s’en sortir.
Et en attendant, parce qu’ils sentent quand même confusément que le cours des choses leur échappe, ils se débattent avec frénésie, démolissent tout autour d’eux, et se livrent à leur jeu favori victimisant « C’est pas de ma faute, c’est eux les responsables ! »
Rideau…
On a bien compris qu’on était tous des « irresponsables », déjà des irresponsables patients (slogan calculé par la « droite » à la Parisot), des électeurs irresponsables (slogan tempété par les « socialistes » à la Jospin), ou des consommateurs irresponsables (slogan récriminé par les « écolos » à la Hulot)
La question serait plutôt pourquoi politiquement ça marche ???
comment de traiter les citoyens d’irresponsables peut se consevoir comme un argument de campagne en politique ???
les citoyens sont-ils masos ???
@ Cécile
Comment qualifieriez vous les électeurs qui ont voté non au traité constitutionnel européen ?
Ce traité qui reprend tous les précédents et institue, réaffirme, l’interdiction faite à la BCE de prêter aux Etats. Les Etats qui se retrouvent de fait enchainés au marché ! Ce que Jacques Généreux a qualifié en son temps de privatisation des Etat si je me souviens bien.
Pourquoi politiquement ça n’a pas marché lors de cette élection ? Tous les média ont essayé de nous enfumer pendant la campagne et ça n’a pas marché.
Les citoyens se sont pris en main, tout simplement.
Si la crise annoncée ne vient pas chambouler notre agenda électoral d’ici à 2012, voila ce qu’il nous reste à faire, un sursaut citoyen . . .
J’ai annoncé il y à 3 semaines que le 29/7/2011 serait l’Armagedon.
La période est extraordinairement propice à bruler la dette mondiale.
Je dis bien mondiale car elle est au bout de son possible , l’économie est à l’arrêt , et justement des 2 cotés de l’océan les vieilles sociétés ne se sont pas engagées dans le paiement.
Les peuples ne veulent plus , les peuples refusent , les peuples révulsent , les peuples marchent avec des armes contre la finance .
Nous sommes donc à la marche.
Franchissons là de suite , sinon notre esclavage va continuer.
Le plus gros pays va donner le signal et ce sera bien , les autres pays suivront.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=BDIY:IND
A regarder surtout sur 3 ans, on voit que le BDI ne produit même plus de pics de monté, depuis le début 2011. Ca sent la transition de phase.
@ lisztfr
J’interprète l’évolution actuelle de cet indice comme une stabilisation du prix du transport maritime, assez de navires pour toutes les marchandises. Mais je n’y lis rien d’autre, ai-je tord ?
L’Armagedon de demain, ce sera dans la matinée ou plus tard? Je dois savoir si ça vaut la peine de sortir les poubelles.
Ne jetez plus rien. Le seul contenu de vos poubelles, après-demain, vaudra de l’or…
C’est pas toi qui va déménager, …
fais les braderies, tu verras le prix de tes poubelles, si dois toutes les jeter demain..
(l’espace est un luxe, que tout le monde ne pas se payer…)
@j’ai annonce il y a trois semaines… Bertrand, c’est bertrand?… Respire, c’est bon, tout va bien…
« Où sont nos Grands Hommes ? »
moi moi moi, M’sieur ! Ouske je signe ?
Ah, enfin, je vous cherchais, zétiez où ????
(oserais-je le « Mais c’est à cette heure-là que tu rentres ? »)
re-bonjour Mr Berruyer. (oui j’ai le même pseudo sur tous les forums).
Les grands hommes ne font pas une page dans les magazines people, autant dire qu’il perdent 25% d’électorat potentiel, donc c’est injouable pour eux de nos jours.
Ceci dit comme d’habitude, très clair et malheureusement très vrai.
Je suis malheureusement pas de votre avis sur les proposition de Mme Filipetti (PS si je ne me trompe pas), et ceci sans même les avoir lues. Vous savez pourquoi ? Car si les dirigeants d’un quelconque parti « de gouvernement » étaient capable d’autre chose que d’enchainer les pantalonnades, ça se saurait ^^ (et comme vous le savez c’est un homme que en voit très régulièrement, des hommes politiques, qui vous le dit). A votre place, je ne mettrais aucun crédit, ni aucun espoir dans la politique actuelle, cela vous évitera des désillusions.
Merci pour votre article et continuez votre oeuvre pédagogique, elle sera bien plus utile que toutes les intentions des politiques les veilles d’élections !
Le gouvernement fédéral des États-Unis EST en faillite depuis mi-mai 2011, la date du 2 aout est la limite après avoir tiré toutes les ficelles, grattés les fonds de tiroirs, ponctionné ce qui pouvait l’être et refusé de payer (= défaut) diverses charges « internes », comme les pensions de certains fonctionnaires. Il le sera officiellement le 2 aout, si la prévision de PJ se réalise, ne pouvant rembourser ses charges « externes », celles concernant des entités dont il n’est pas maître.
Ça fait déjà deux mois et demi de faillite avouée, dans l’indifférence générale, la chose étant occultée dans les médias par le risque de défaut grec.
C’est toutefois une faillite artificielle dans le sens ou ce n’est pas faute d’argent ou de prêteurs mais une limite « légale », le plafond fixé par le congrès, le Trésor pouvant encore trouver des clients pour ses emprunts ou imprimer du papier vert.
Augmenter les impôts tout de suite, et pas pour rire, continuer d’emprunter, c’est à dire augmenter les impôts plus tard (mais ça devient délicat), laisser courir l’inflation ou faire un défaut sur la dette sont finalement les quatre faces (bin si) de la même solution, reste à savoir qui, du contribuable de base, pas riches mais nombreux, du financier, du décile riche ou du rentier sera choisi pour passer à la casserole, et à quelle sauce on sera mangé par nos zélites démocratiquement autistes.
vous savez, tout Etat qui fait faillite est en « faillite artificielle », car il trouve toujours plus pratique de faire défaut que de vendre le pays à ses voisins et ses citoyens comme esclaves…
et la Grèce……
» plus pratique »!!!!…. Berroyer jackie est plus serieux que toi.
Je n’ai pas compris s’il y avait déjà une TVA aux USA, mais si comme il me semble il n’y en a pas, alors que chez nous la TVA est le premier budget de l’état, je dirais qu’il leur reste une marge.
Certe pour le citoyen ce n’est pas un avantage d’augmenter le prix de tout, mais les grecs en sont à 11% ou plus d’impôt sur le PQ et le liquide-vaiselle, alors bon, pourquoi le citoyen US, lui aussi, …
car c’est vrai que prendre un tout petit peu dans chaque petit porte-monaie, à la fin ça peut faire une très très belle somme , évidemment DSK critiquait un peu tout ça, cétait pas absolument son dada, il laissait plus ou moins le choix…
mais maintenant avec Christine Lagarde, la « rilance » et son blabla, j’imaginerais assez le conseil d’ une petite augmentation d’une taxe à la consommation bien ciblée, prendre un tout petit peu dans chaque porte-monaie des citoyens US, car un tout petit peu plus un tout petit peu, et un tout petit peu multiplié par tous ces habitants US, ils sont nombreux, pour eux et d’une c’est quasi indolore, et de l’autre à la fin, ça peut faire pas mal alors bon,
D’accord aux USA ça va mal, mais sans blesser les libertariens, donc à ce qu’il me semble, les taxes à la consommations ne blessent pas les libertariens, il reste une marge,
les grecs sont passés de vers 5 à au moins 11% de TVA de base, 6% d’augmentation de tout, c’est pas tant grand chose, on va pas faire des économies de PQ ou ni de liquide-vaisselle et co pour 6% d’augmentation, soit on dépensera plus mais ça va changer quoi ???
Cela pour autant, que donc en attendant que les libertariens réalisent qu’ils ne raisonnent pas parce que leur théorie est absurde, mais qu’ils résonnent comme des tambours, parce que leur théorie est absude, alors qu’ils ne sont pas prêts et qu’ils n’entendent rien
est-ce qu’il n’en reste pas moins, peut-être aux USA cette marge, sur laquelle et de l’extrème-droite à la l’extrème-gauche, tous peuvent s’accorder, dans la stratégie du cercle vertueux de la « rilance »,
telle que de ce que on peut en retenir, à ce que je comprends, de la gestion calamiteuse de notre gouvernement actuel ou de celle de la gouvernance européenne.
c’est à dire à chaque problème la suggestion possible puis effectivement l’application comme en Grèce ou ailleurs du prélèvement dans tous les porte-monaies de prélever en vue du comblement des fonds manquants d’une minuscule taxe à la consommation, infime et soit-disant indolore d’abord dans tous les porte-momaies
saura peut-être accorder l’ensemble des parties politique US
Qu’est-ce qu’on en sait ???
est-ce une vision actuelle ou une vision d’actuaire ? …
Peur…ou propagande
cf. cet article du Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/28/la-monnaie-unique-repart-a-la-baisse-signe-des-inquietudes-sur-la-zone-euro_1553879_3234.html
La monnaie unique repart à la baisse, signe des inquiétudes sur la zone euro
« L’euro est reparti à la baisse face au dollar, jeudi 28 juillet, pliant sous le poids d’un regain d’inquiétudes sur la crise des dettes en zone euro. »
« L’EURO, MONNAIE NON GRATA »
Oulala, ça fait peur tout ça, alors on lit. Et qu’est-ce qu’on lit ?
« Vers 15 heures, la devise européenne valait 1,4265 dollar contre 1,4363 dollar mercredi à 23 heures. »
Ouhaou… impressionnant.
Là, soit on nous prend ouvertement pour des cons, soit certains se prennent pour des cons, soit on nous bourre le mou pour nous faire avaler la pilule.
Bon, bin quand l’économie risquera vraiment de se casser la gueule et que les choses changeront, vous me préviendrez 😉
Effectivement on a très peur :
car on peut très bien écrire le même genre d’articles avec un euro à 0.80$, 1,20$, 1.40$ ou 1,60$
Après on ne s’étonne pas si la presse eco ressemble à paris-turf.
» les parieurs compulsifs ont eu le loisir de miser sur trois courses qui avaient pour théâtre …
3 épreuves réunissant 36 compétiteurs pour la plupart obscurs » .. »quel pied de faire le papier sur de si piètres coursiers ! » … » Même le pronostiqueur le plus avisé doit en perdre son latin, contraint, tout penaud, pour montrer sa science, à se résoudre à évoquer les performances en terrain lourd de l’arrière-grand-mère desdits partants. »
« J’imagine la tête de « l’addict parieur » qui a engagé, qui un couplé, qui un trio, qui un 2su4, qui un multi ! Et…qui n’a probablement jamais vu la tête du caissier, ou, si c’est le cas, simplement par le simple fait du hasard… »
Apres la FED, la BCE si on passait le mois d’août au PMU histoire de renflouer les caisses de l’état.
Et toujours à propos de la dette africaine qui ressemble étrangement à la nôtre….. le formidable discours de Thomas Sankara du 29 juillet 1987
A voir et à revoir
http://www.youtube.com/watch?v=FhkqN6KTtJI&NR=1
Merci emiliano.
Hommaga à Thomas Sankara, grand combattant de la justice
http://www.cadtm.org/Hommage-a-Thomas-Sankara
Pourtant, son assassin …..
a été et il n’en ait aucun doute, même si on ne nous à pas dit que le médiateur des conflics en Côte d’Ivoire était l’assassin de Sankara
très investi dans son rôle pour avoir soutenu Ouatarra …
Enfin bon, passons, mais en passant, s’il y en a qui s’étonne de ne plus avoir de nouvelle de la Côte d’Ivoire, qu’ils ne s’étonnent pas, Outarra, le roi du chocolat est bien en mal, avec toutes ses bandes armées, désormais sans solde avec seulement l’armée française pour le soutenir de rétablir une police sur son territoire, car il est bien mal barré
C’est peut-être un homme qui va changer, il était le roi du chocolat, à revendiquer le pouvoir illégitimement par pur arrivisme, et là, il l’a, il ne s’en sort pas, peut-être il pourra s’avérer quelqu’un de bien, il ne serait pas le premier de se retrouver berner jusqu’à subitement …
Ah, que voilà une peur argumentée et illustrée !
… certains se contentent d’avoir la trouille
qui vivra, verra
Cette solution ne se révèlerait inflationniste que si la dette était remboursée très rapidement , ce n’est pas le cas s’il s’agit seulement de couvrir les besoins de paiement des intérêts en spécifiant aux prêteurs qu’ils vont devoir attendre pour le capital.
De plus, il est tout à fait possible d’augmenter parallèlement les réserves obligatoires ce qui va limiter les capacités des banques.
Au total, la masse monétaire peut très bien augmenter « raisonnablement » et donc éviter de faire perdre confiance dans la monnaie.
Mais ceci dit, je suis d’accord avec l’Abbé Terray… je dirais seulement « tous les 10 ans »!
En fait un Etat n’aurait, s’il ne veut pas se corseter, aucun besoin de faire appel au marchés, sauf sur les devises extérieures qui lui manquent.
Tout à fait !
@ Pablo 75
Philippe Marini est un expert, la preuve :
Le Conseil constitutionnel va-t-il enfin mettre le holà aux activités de Philippe Marini? Le très influent rapporteur UMP de la commission des finances du Sénat cumule les activités extra-parlementaires depuis des années. Pour l’instant, personne n’a rien trouvé à y redire
Ahrghhhg Marini ..
Extrait :« Injustice sociale » ; « prime aux boursicoteurs » ; bienveillance envers les « spéculateurs ». C’est en ces termes qu’a été accueilli un amendement au projet de loi de finance proposé par la sénateur de l’Oise, Philippe Marini, permettant de déduire des revenus 2009 les pertes liées au krach boursier. Le texte, dévoilé par La Tribune samedi 6 décembre, devait être soumis lundi 8 décembre à l’examen du Sénat. Il offre aux épargnants ayant investi moins de 25 000 euros en Bourse, la possibilité de déduire jusqu’à 10 700 euros de moins-values boursières de leur déclaration de revenus 2009.
http://wp.me/pJNbv-fx
Arghh Marini
Extrait :« Injustice sociale » ; « prime aux boursicoteurs » ; bienveillance envers les « spéculateurs ». C’est en ces termes qu’a été accueilli un amendement au projet de loi de finance proposé par la sénateur de l’Oise, Philippe Marini, permettant de déduire des revenus 2009 les pertes liées au krach boursier. Le texte, dévoilé par La Tribune samedi 6 décembre, devait être soumis lundi 8 décembre à l’examen du Sénat. Il offre aux épargnants ayant investi moins de 25 000 euros en Bourse, la possibilité de déduire jusqu’à 10 700 euros de moins-values boursières de leur déclaration de revenus 2009.
http://wp.me/pJNbv-fx
Les diverses casquettes de M. MARINI, et ses contacts avec le monde financier, y compris les acteurs de marché, lui permettent d’être l’un des politiques les plus compétents en la matière. Après, s’il profite de son entregent et son activité de lobbying en faveur des institutions financières, c’est qu’il a bien compris le fonctionnement de ces domaines, où le trop chaste s’exclut de lui même du mouvement.
Le nez dans le guidon; la route disparait…
Les mots de Marini sur les niches fiscales ont d’autant plus de poids que le type est compromis avec le Système jusqu’au cou. Si c’était quelqu’un de gauche qui disait ça on pourrait le soupçonner d’exagérer, non?
Marini aux oubliettes, l’état récupère tous ces bénéfices, ces déficits ne sont pas remboursés.
Je ne le supporte pas, c’était un inspecteur des impôts, je ne vois pas en quoi un tel homme, ait pu influer vers le haut aucune réforme, comment peut-on voter Marini ??
(surtout qu’il se taise, qui a intérêt à l’écouter, les archi-milliardaires soit, mais et après ..)
Les dettes, ça s’efface, non ?? Que peuvent quelques banksters face à des milliards d’ humains affamés, si chacun de ces millirds leur met une petite tape sur la joue ?
Et avant ???
un retour à la féodalité, …
et pourquoi pas ??
Tous les chacuns ne prennent-ils pas l’essence avec leur carrte bancaire sans se soucier de ce que cette carte va leur être retournée en pleine figure …
Obliger tous les citoyens, cela mine de rien, d’avoir une carte pour se déplacer, ne serait-ce pas le rêve, un rêve du pire potentat qui soit ???
Et là, chacun va avec sa carte bancaire faire le plein, et chacun va avec sa carte bancaire payer son abonnement personnel de transport, et chacun va par ce que c’est moins cher se faire encarter individuellement parce que bien évidemment la carte bancaire est individuelle, à la différence des chèques, et co
Et après, une fois que tous déplacements, ne seront possibles, que de cartes bancaires, parce que sans carte bancaire, il ne sera plus possible de se déplacer, le citoyen va tomber des nues, subitement considérer que sa carte bancaire est payante ??
Qu’ elle ne coute pas rien parce qu’elle participe de tout un réseau de surveillance, et cette surveillance a un coup ??
Nous voulons nous assujetir des banques, nous le serons, prenons l’essence avec une carte bancaire, payons l’autoroute avec une carte bancaire, prenons les transports en commun avec une carte personnelle payée systématiquement avec une carte bancaire ou un prélèvement automatique, surtout ne nous posons pas de questions, tendons le bras, la main , le pouce pour se faire enchainer…
et puis les puces, c’est tellement écologique, la fabrication des puces n’est pas polluante, elle ne gaspile pas d’eau, non, non, non, tout va très bien, il faut absolument être fan de ses cartes à puces, prendre son essence avec sa carte, payer les péages et les transports et tous ses déplacements avec sa carte, ca c’est merveilleux, c’est pratique, c’est extraordinairement responsable, absolument social, terriblement citoyen
et après celui qui n’a pas de carte, il fait quoi ???
Il n’y a qu’une carte bancaire, déjà payante par compte-joint, c’est pas grave, car le quidam aime payer plus, pour avoir sa carte individuel, personnalisé et tout et tout,
il n’y a bientôt que les homos qui demandent à se marier pour payer moins, c’est bien évident vu que le mariage, mais qu’est-ce que notre époque on s’en fout.
Moi, perso, je refuse de payer une deuxième carte bancaire, et franchement, je trouve bien léger tous ceux-là qui prennent l’essence ou le gazoil avce leur carte, paye l’autoroute, et tous les transports avec leur carte bancaire
parce que parfois je me retrouve sans carte, vu que nous avons une seule carte déjà payante pour un compte joint, il me semble que si tous les citoyens continuent de vouloir se faire esclasaviger par la carte, et que tous ceux sans carte bancaire ne puissent même pas espérer de se déplacer alors il n’y a qu’à continuer de revendiquer de payer les carburants et les transports par cartes pour s’assurer de se faire enchainer
C’est un vrai problème aujourd’hui, d’être sans carte bancaire, à devoir vivre normalement, surtout celui de prendre du carburant
L’idée n’es pas seulement de supprimer les chèques, elles est aussi d’encarter les individus, chacun sa puce bancaire, chacun sa puce carte vitale, chacun sa puce passeport, comme pour les animaux, la traçabilité et co
Je me sens très seule à lutter contre cette niaiserie qui s’impose visiblement, de chaque année, encore un peu plus, de tous ces quidams accrochés de payer absolument leur carburant avec leur carte bancaire individuelle, comme s’il ne savaient pas ….
Ouhla .. ca fait peur en effet…
Remarquez moi l’essence, j’en ai pas besoin pour faire les milliers de km par an pour aller au boulot.
Quand ca m’arrive de prendre l’autoroute, je paie avec ma carte, c’est toujours là qu’il y a le moins de monde… pourquoi les gens ne paient ils pas avec leur carte a l’autoroute .. du black?
Mais de la à ne pas utiliser de carte par ce qu’on ne peut pas s’en passer …. c’est comme la logique des décroissants que je n’ai jamais comprise…(il faut décroitre paske si on continue de croitre on va décroitre .. )
Je préfèrerais leur donner un coup de pird au cul. Si on est des milliards à donner un coup de pied chacun, ça va leur faire un sacré cul de babouin, non?