Je ne sais pas si vous savez qui est Janet Tavakoli mais depuis plusieurs années je dialogue avec elle par mails (nous écrivons et nous disons des choses très semblables, autrefois du même côté de l’Atlantique et désormais de part et d’autre).
Et nous avons une conversation en ce moment-même à propos d’un appel qu’elle a lancé aujourd’hui (*), d’une révocation des agences de notation pour tout ce qui touche aux produits financiers structurés : pour incompétence. Son appel va dans le même sens que ce que je dis depuis le début ici-même : que les notateurs ont accepté d’attribuer des notes de crédit à des instruments financiers dont il est en réalité absolument impossible d’évaluer le risque de non-remboursement qu’ils présentent.
Et notre conversation d’aujourd’hui a une gravité inhabituelle parce qu’au moment où nous échangeons ces courriers et en direct sous nos yeux, les États-Unis creusent leur tombe, l’opinion publique américaine s’étant clivée – comme aux temps de la guerre de Sécession – en deux camps irréductiblement antagonistes.
Je n’ai pas beaucoup de respect pour la politique étrangère américaine depuis 1945 – c’est le moins qu’on puisse dire -, mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, les États-Unis d’Amérique m’ont accueilli « quand, dans ma vie, il faisait faim », comme dit le poète, et qu’il n’y avait pas d’autre pays candidat. Alors, ce soir, alors que bien des gens disent à propos du débat relatif au relèvement du plafond de la dette américaine : « Tout ça, c’est du théâtre ! » mais que je sais moi dans mes tripes, que cette fois ce n’en est précisément pas, du théâtre, je me dis : « Dieu, SVP, prenez en pitié l’Amérique ! », et j’ajoute, comme je viens de le faire à l’intention de Janet : « Et comme je ne ne crois malheureusement pas en Vous, soyez gentil d’accorder une attention toute particulière à ma requête : je ne m’adresse à Vous que vraiment contraint et forcé ».
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(*) In Symbolic Move, Tavakoli Strips Rating Firms of Key Status
Wall Street Journal – July 25, 2011
By Al Yoon
NEW YORK (Dow Jones)–As U.S. credit-rating companies largely avoid regulatory changes hitting most financial markets in the financial crisis’s aftermath, one analyst is taking matters into her own hands, at least symbolically.
Janet Tavakoli, one of the most vocal critics of the machines behind the complicated debt structures that exponentially enhanced subprime bonds, inasmuch as she can has decided to strip the rating companies of their status bestowed on them by the Securities and Exchange Commission.
In a report scheduled for release Tuesday, the analyst is firing at the companies’ nationally recognized statistical rating organization (NRSRO) designation that allows banks and money managers to use credit ratings to determine capital and what investments can be bought. Her frustration over SEC policy years after the agency failed to catch billions of dollars in « blatantly misrated » bonds has intensified since she called on the U.S. agency to revoke the NRSRO status of the companies four years ago.
« Since the SEC failed to act, I now revoke the NRSRO designation for all credit-rating agencies for every class of credit rating with the exception of corporations not engaged in structured finance in a meaningful way, » Tavakoli wrote in a 50-page review of the inadequacies and conflicts of the rating companies through the financial crisis.
The Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act seeks to reduce financial firms’ reliance on the rating companies but hasn’t hurt the idea of NRSRO status that Tavakoli said is the root of the problem. She hopes to draw more attention with her symbolic declaration, which she will be sending to Congress, she said in an interview.
Tavakoli, president of Tavakoli Structured Finance in Chicago, in her report recommended ways to boost ratings accuracy, including conforming to third-party benchmarks and ratings scales.
She called the top, AAA rating on the United States a « convenient fiction » that exists because there is no alternative system. Potential downgrades of the nation by Moody’s Investors Service and Standard & Poor’s would be « largely irrelevant, » she added.
104 réponses à “LES ÉTATS-UNIS, CE SOIR”
Elles n’ont pas l’air franches non plus…
http://www.lepoint.fr/economie/dette-americaine-les-banques-se-preparent-au-pire-26-07-2011-1356433_28.php
Hélas…Il semble bien qu’en ce moment, les Dieux se penchent plutôt sur le genre LVMH (profits record annoncés…)
Et surtout, ne soyez pas superstitieux, ça porte malheur !
Ce soir, je me sent une âme de despote.
Je ne suis même pas sûr d’être éclairé mais cela fait longtemps déjà que je suis persuadé que les Etats sont en droit de liquider (physiquement (version hard) ou juridiquement (version soft) les officines de confiscation (lire agences internationales de notation).
Je suis ravi de constater qu’avant même un coup de force, je dispose d’un fan club qui pense
et préconise des choses ayant un même objectif.
Reste à lancer les bombes ou les législations.
Je prefere l’option « législation ».
S’il est encore possible de choisir bien sur…
Même prière… et je ne crois pas non plus en Lui !
dieu a donné le libre arbitre aux humains
la leçon semble difficile a intégrer
depuis combien déjà… 4millions d’années au pif
c’est bien la peine d’avoir un pouce opposable et la langue bien pendue
et dieu n’interviendra pas, il ne doit pas même savoir qu’on est là
c’est un peu hypocrite de croire en dieu sans être capable de croire en nous
la fin de ce monde c’est long quand même, surtout vers la fin 😉
Non le libre-arbitre est un mythe, ça n’existe pas, l’être humain est tout à fait conditionné par sa partie animale qui est très importante, on sait que les émotions jouent un rôle primordial, le monde aurait un tout autre aspect s’il y avait vraiment un libre-arbitre
non, je répète: le libre arbitre est bien réel.
le considérer comme un mythe ne sert qu’a s’exonérer des conséquences de ses actes.
la part animale, l’importance des émotions, c’est du remplissage.
planifier un massacre en norvège c’est du libre arbitre.
boursicoter sur les matières premières pendant que des populations sont soumises à la famine c’est du libre arbitre.
dans libre arbitre, ayant constaté qu’en étant fort ou malin on peu imposer sa loi, on retient le mot libre et on occulte le mot arbitre qui lui, suggère des règles.
pourquoi des règles et pourquoi les appliquer?
qu’importe les conséquences, à nous la vie sans contrainte.
on voit ce qu’il en advient.
@Rodj
Non, ce garçon dément n’avait pas de libre-arbitre .
Non, la plupart des garçons fragiles n’ont pas besoin de se faire remarquer par un père quand ils ils se savent aimés et qu’ils ont été valorisés par cet amour . Tous les garçons ne sont pas abandonnés depuis l’enfance par un père méprisant et ne sont donc pas, pendant 17 ans de silence et d’indifférence, à la recherche d’un « haut fait » horrifique pour percer cette indifférence monstrueuse .
On a tout compris quand on entend le père, cet homme cultivé et glacial, dire aux journalistes qu’il ne fera rien pour revoir son fils en prison ( il n’aura pas à se forcer , lui qui ne l’avait pas contacté depuis 17 ans, cet enfant « un peu renfermé ») et qu’il pense que son fils aurait dû se suicider. Ce monsieur ne se sent pas du tout concerné, ne se sent pas le premier responsable de la démence du fils par son indifférence de 17 ans , pas impliqué dans la mort des 74 innocents, et ne songe pas lui-même, le premier responsable, à se suicider. Le fils méprisé, réfugié dans sa démence pour s’accorder la moindre valeur, n’avait pas son libre-arbitre.
Evidemment, le fils aurait pu s’engager dans une armée régulière et même se faire décorer en envoyant quelques missiles sur un village étranger, tuant le même nombre d’innocents civils, mais cela avait moins de chance de percer la carapace d’indifférence de ce père diplomate que l’interdit, cet uniforme de nazillon qu’il voulait arborer devant le juge.
Pas de libre-arbitre pour ce fils dément et pas de libre-arbitre pour les humains qui naissent conditionnés par des facultés intellectuelles, un physique et un environnement géographique, historique, social, moral, familial différents et qui en général ne sont pas valorisés de manière égale au sein d’une même famille, ce qui modifie leur caractère .
Mais oui ! toit est écrit depuis toujours et pour toujours ! Et le « mal » est naturel ! Et l’homme est naturellement mauvais, naturellement et ontologiquement déterminé (même Freud s’y colle avec sa « pulsion de mort » indépassable, juste à limiter dans ses effets) ! Et le struggle for life, ben c’est génétique, Darwinisme à la rescousse ! L’ordre naturel règlera tout ça aux p’tits oignons, quitte à passer par un stade un peu hard de type dictatorial (Hayek…) pour permettre à la Nature Vraie de faire disparaitre les canards boiteux et faire émerger la puissance des seuls hommes forts , ceux qui seuls peuvent résister aux determinismes mortifères, surnager sur le chaos !
…. Si ce n’est du nihilisme c’est en tout cas du pessimisme de droite des plus purs, de l’anti-humanisme dans le texte. Le crédo fondamental de la pensée de droite, tout simplement. La voie – et la voix – de l’Ordre dans le Chaos.
@Mianne
Sur le sujet d’Oslo vos divagations psychologisantes ne m’inspirent qu’un mot, un seul, pas indécence, pas stupidité, non : obscénité.
@Mianne le 27 juillet 2011 à 14 h 58
Qu’est-ce que c’est que ce délire selon lequel les actes du fils seraient à imputer au père ? C’est vous qui niez l’existence du fils et celle du monde qui l’environne, qu’il revenait au fils d’affronter avec sa propre sensibilité, ce dont il s’est avéré incapable par sa propre faiblesse, et c’est vous qui déchargez votre propre négation sur celle du père. Et c’est pour se masquer sa propre faiblesse que ce fils l’imputait au reste du monde tel qu’il lui semblait ne pas lui ressembler et qu’il voulait éliminer physiquement pour cette seule raison. La liberté n’est pas ailleurs que là où elle doit être éprouvée.
@ Mianne
Si tous les garçons mal-aimés de leur père s’octroyaient le droit de faire un carton (plus ou moins fondé idéologiquement ; dans le cas du blondinet intégriste, c’est plutôt plus que moins) sur tout ce qui bouge, et ce, depuis qu’il y a des pères mal-aimants et des fils mal-aimés, nous ne serions sans doute même pas là pour en disserter…
Rodj,
Il me semble que la réponse est plus complexe. En fait; cela dépend de qui se pose la question, le libre arbitre n’existe pas en tant que « chose du monde réel ».
J. Krishnamurti disait (de mémoire) « pour l’esprit clair, le choix n’existe pas ».
Vous donnez la réponse car je serais fort surpris qu’il existe autre chose que le monde réel
🙂
Le reste est une question de foi et ça ne se discute pas.
L’Amérique….. (air chanté par Joe Dassin).
L’Amérique est comme une vielle putain, maquillée à crédit dont plus personne n’est disposé à louer les charmes flétris.
Les jeunes chinoises en vitrine sont bien plus émoustillantes et moins coûteuses.
Ah, l’argent et le sexe!
^^ ah ah tellement bien dit !
Ah les matous-machos, vos métaphores de mâles n’évoquent rien pour les « cougars » du forum !
Faut adapter
« Qui voudrait encore de héros de westerns, empâtés et pleins de bière , qui auraient troqué leur monture défaillante pour un 4X4 à crédit, comparés au charme mystérieux de jeunes Chinois infatigables, attentionnés et moins coûteux . »
Voilà, c’est fait .
Comme vous le dites si bien, une époque révolue !
LOL
http://www.youtube.com/watch?v=NqDyvHgxoKY
Dieu va vous répondre d’aller vous faire pendouiller ailleurs !
eh oui paul! croire ce n’est pas croire dans sa tete ,mais dans son corps,l’incarnation c’est pas un concept ,c’est une realite qui se vit avec ses tripes,compassion souffrir avec,consentir .il n’y a pas de preuves au sujet de dieu ,mais par contre son invitation a vivre l’ evangile est eprouvant..De Certeau aimait beaucoup marcel jousse un anthropologue jesuite vous le connaissez certainement.
Bonsoir Paul,
Les états unis ce soir …
Et pendant ce temps en Afrique, dans la corne de l’Afrique des millions de personnes sont en danger sous nos yeux, leurs vies menacées par la même folie financière qui mettra le monde à genoux.
Terres agricoles vendues pour fabriquer du carburant, exporter la nourriture en Asie et Occident, etc, etc, …
Si vous faîtes référence à Dieu, (« Dieu, SVP, prenez en pitié l’Amérique »), il me semble que vos, nos prières devraient être en faveur d’autres peuples en souffrance, en réelle souffrance, en souffrance vitale et immédiate.
Malheur pour eux car leur sort ne nous impactera pas directement contrairement à celui de l’oncle Sam.
Et dire que la corne de l’Afrique pourrait être sauvée avec moins de 800 millions d’euros.
800 millions, c’est moins que le milliard d’euros que Madame B avait donné à son photographe préféré en assurance-vie.
Je suis croyant et mes prières sont destinées à d’autres qui n’y peuvent rien, qui ne sont en aucun cas responsables de ce qu’il leur arrive.
Quant à Dieu, je crois que les paroles de la chanson de Cabrel sont adaptées à la situation : il pleure.
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1994 « Samedi soir sur la Terre »
Si j’ai bien toute ma mémoire
Disait Dieu dans un coin du ciel
J’avais commencé une histoire
Sur une planète nouvelle, toute bleue
Bleue, pour pas qu’on la confonde
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
J’y avais mis des gens de passage
Et j’avais mélangé les couleurs
Je leur avais appris le partage
Ils avaient répété par coeur
« Toujours » ! tous toujours dans la même ronde
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Je me souviens d’avoir dit aux hommes
Pour chaque fille une colline de fleurs
Et puis j’ai planté des arbres à pommes
Où tout le monde a mordu de bon coeur
Et partout, partout des rivières profondes
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Soudain toute la ville s’arrête
Il paraît que les fleuves ont grossi
Les enfants s’approchent, s’inquiètent
Et demandent « pourquoi tous ces bruits ? »
Sans doute, Dieu et sa barbe blonde
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu’il est !
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu’il est.
http://www.dailymotion.com/video/x6rk4a_assis-sur-le-bord-du-monde-francis_music
Vous parlez bien du cabrel qui a soutenu hadopire?
http://www.pcinpact.com/actu/news/44327-artistes-appels-hadopi-riposte-graduee.htm
Pour ma part, j’ai rayé ce type de ma discothèque et définitivement.
Je suis bien d’accord avec vous sur le fait de maintenir fermement certains principes en ce domaine, avec effet rétroactif!, surtout en ce qui concerne des chanteurs qui tournent à l’aigre en vieillissant. Et je suis moi-même personnellement très fâché avec Renaud!
Mais Cabrel qui partait de bien moins loin que Renaud (« Société tu m’auras pas »!) n’a peut-être pas aussi mal tourné que vous ne le pensez :http://www.youtube.com/watch?v=KnmapCNrzEA.
Désolé Paul mais il vaut mieux crever l’abcès au plus vite, peu importe le moyen. A quoi bon allonger l’agonie de ce système malade? Tous feraient mieux de commencer à concevoir un système basé sur le rationnel et les resources.
1535 ans après la chute de l’empire romain , l’empire americain répéte les mêmes boulettes..
la célèbre litote « i screwed up » d’obama en 2009 restera dans les chroniques , l’euphémisme symbolique le plus primesautier de l’inconséquence étasuinienne quand au choix politique des hommes et des choses …
fin des Thraces
apocastase d’un univers ekpyrotique …
kapax
eh oui paul on croit avec ses tripes, l’incarnation n’est pas seulement un concept c’est une realite qui s’eprouve avec ses tripes,c’est vrai il faut y consentir .pas de preuves dans tout ca,rien a faire .mais par contre c’est eprouvant.Compassion donc devant tout ce que vivent les americains et par extension le monde entier.
consentir c’est etre sauve . saint -bernard
On peut rédouter que vous ayez raison!
Cela semble tellement « impossible » que c’en devient réel!
Cette obstination à ne vouloir partager à aucun prix, à toujours pousser davantage au désespoir les démunis pourra bien sonner le glas de l’Amérique glorieuse!
J’observe de plus en plus de similitudes entre l’économie et la météo, au delà de 3 jours, les prévisions sont très, très incertaines…..
L’amerique c’est le coeur du système qui vampirise notre planète et sa population.Les conséquences seront surement douloureuse voire désastreuse ,y compris pour nous… Mais si l’on veut que les choses changent ,pourquoi avoir pitié de celle-ci?Est que l’Amérique a pitié du Monde en dehors de ces frontières?Peu de gens pensaient voir un jour l’Amerique si fébrile,tant sa culture et son culte s est répandu aussi profondément dans nos sociétés.Peut etre même que le réseau qui nous permet de suivre » le blog de Paul Jorion » ne sera plus disponible si « l apocalypse » devait arriver… « Les empires tombent comme les hommes, parcequ’ils veulent aller trop loin et trop vite. »[ Louis-Philippe de Ségu
Bonsoir à tous,
Bonsoir Monsieur Jorion,
Une chose est certaine en ce moment tragique, vous Monsieur Jorion, mais pas seulement…
Vous Mesdames et Messieurs, vous n’avez rien à regretter car vous avez tout tenté pour éclairer la voie d’un nouveau courant de pensée ! Cela vaut toutes les richesses ou les armes du monde car cette pensée va continuer à se propager afin d’initier ceux qui ne se doutent encore de rien !
Et ils sont vraiment très nombreux…
Un jour ou l’autre, c’est à dire demain matin, grâce à vous, ils se l’approprieront eux aussi… A ce moment là seulement, le capitalisme sera à l’agonie !
Bien sincèrement.
Merci Monsieur Jorion.
Merci Monsieur Leclerc.
God bless America quand la fiction devient réalité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_au_bout_de_l%27enfer
Je ne crois pas que la déchirure des USA soit récente. Simplement, tant que l’argent de la croissance et du pillage du monde, puis celui du crédit pouvaient couler à flot, elle ne se voyait pas. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’elle.
Qu’ils implosent ce mois-ci ou qu’ils s’estompent dans la durée, je regretterai les USA, arrogants et bigots, cupides et calculateurs, cruels et brutaux, mais peace and love and rythm and blues and rock and roll.
Je regretterai les USA, superpuissance de ma jeunesse, surtout quand je vois les candidats à leur succession.
tant que les états seront au service de la finance, et réciproquement, on est cuit (les riches pretent à l’état, qui ponctionne les impots pour payer les intérets qu’il doit aux riches qui lui créent de la monnaie dont il a besoin, et il reste plus rien pour payer les coûts inéhérents à toute société humaine qui se respecte une fosi que les commissions des uns des des autres sont ponctionnées)
donc, que les états reprennent le pouvoir de frapper leurs monnaies, et ca ira peut etre mieux, en attendant, la demerde règen en maitre pour éviter les futures augmentations d’impots et taxes qui nous attendent, c’est la guerre messieurs, le sauve qui peut où chacun ne regarde plus que son nombril, déjà qu’on en était pas loin avant, là, on y est en plein …
bonne nuit et malgré tout le respect que je dois aux croyants, je ne crois pas en dieu mais seulement en la connerie humaine, éternelle pour les siècles des siècles, à moins qu’il ne s’auto-détruise plus rapidement que prévu, amen
La première puissance militaire (et de loin), la puissance la plus influente diplomatiquement et économiquement (si le couple franco allemand est un modèle, alors le moteur américain du monde est une référence), si cette puissance ne trouve pas un accord, bah le reste du monde s’arrangera pour limiter les dégâts le temps que celui ci advienne inévitable.
C’est la réalité qui a été inventé (d’après je sais plus qui 🙂 ), elle a de l’inertie.
Mais ça veut pas dire que les injustices qui vont naitre de cette crise, n’auront pas d’influence sur l’avenir.
C’est simplement, que personne ne croit en la fin des états-unies, aujourd’hui, alors cette réalité va durer encore, on paiera plus tard les écarts.
Mais vous avez raison c’est le moment de faire peur, ça limitera les dégâts (même si on l’air d’un fou, par la suite), c’est raisonnablement la seul posture pour qui sait regarder les miroirs humains qui comme ceux des champs de foire, déforment, plus qu’ils ne montrent.
@ Paul Jorion
Sur la maison que Jung avait au bord du lac de Zurich, il avait fait graver cet oracle de Delphes:
« Vocatus at
non vocatus
Deus aderit ».
« Appelé
et non appelé
Dieu sera présent ».
Dieu-si-tu-existes, occupe-toi plutôt des affamés de Somalie et d’Éthiopie.
Une vraie grande claque dans la figure, c’est ce qu’il pourrait arriver de mieux à l’Amérique, pour se ressaisir avant l’effondrement. Mais, visiblement, 2008 n’a pas suffi et rien ne pourra persuader ces gens que leur système socio-économique n’est pas le meilleur et le seul possible. Ce pays est né d’un refus d’impôt, il en mourra sans doute aussi. Leur fameux pragmatisme, sans doute.
Nous avons tous besoin, y compris les Américains, d’un événement psychologiquement traumatisant qui fasse enfin comprendre à tout le monde que le système doit être profondément modifié, que demain ne pourra pas être comme hier, que le capitalisme à l’américaine est un contre-modèle, et que le libertarianisme ou le néo-libéralisme sont des idéologies inefficaces et dangereuses.
Parce que, pour le moment, les seules politiques mises en oeuvre semblent consister à essayer d’achever les plus faibles (sauf s’ils sont banquiers) et à tout faire comme avant mais en pire. C’est pathétique de se dire que l’occident est dirigé par des gens qui avaient vingt quand le slogan « l’imagination au pouvoir » retentissait.
Alors, je sais que la chute engendrera beaucoup de souffrance mais je crois que plus tard elle surviendra, pire ce sera.
Vous voilà bien inquiet aujourd’hui, Mr Jorion.
Rassurez-vous, ce n’est pas encore pour cette fois car il reste encore quelques millimètres à parcourir avant le précipice.
c’est un jeu de force entre 2 camps celui qui cède en 1er, c’est lui le grand perdant
je serais dans le camp opposé a Obama, je ne bougerai pas
c’est Obama qui est au pouvoir c’est a lui de faire, a lui d’agir et pas l’inverse
c’est a lui de céder…. Il cédera
mais il ne feront que repousser a un peu plutard ce qui est inévitable
c’est comme en Europe, on n’apporte aucune solution, on enfume
Bonjour.
Ceci est ma première participation à ce blog, que je lisais depuis plusieurs mois.
J’ai une question qui est peut-être naïve, mais je la pose quand même.
Comment se fait-il que toute la presse se demande si le plafond sera relevé à la dernière minute, alors qu’en fait la grande question est : qui va prêter son argent aux États-Unis, une fois le plafond relevé ?
Avec ce psychodrame qui dure depuis plusieurs semaines, et l’intransigeance des protagonistes en présence, il me semble que la confiance dans la solidité des institutions américaines a été irrémédiablement ébranlée. Le mal est donc déjà fait, non ?
Ce qui arrive dans le monde entier est que le secteur financier pense que cette crise, à bien des égards artificielle, le psychodrame comme vous dite,lui permettra de gagner encore plus d’argent. Les banques prennent le plus d’argent qu’elles peuvent sachant qu’à court ou moyen terme le jeu est fini, le nombre de chômeurs augmente quoi que les gouvernements fassent, et pour les banquiers et financiers la question est de savoir de combien ils peuvent se saisir et aussi le plus vite possible: ‘taking the money and run’.
Après l’explosion de la bulle internet,on a eu droit au 11 septembre.
Qu’est ce que dieu va nous sortir de son chapeau cette fois-ci?
Une reponse possible:
Former CIA Official: Israel Will Bomb Iran In Septembe
http://politicalcorrection.org/fpmatters/
“le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage”
« Dette américaine: pourquoi les républicains ont déjà gagné.
Les discussions pour réduire le déficit et relever le plafond de la dette sont apparemment toujours dans l’impasse. En fait, les démocrates ont accepté l’essentiel des revendications des républicains qui cherchent à obtenir une ultime concession. Explications. »
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-americaine-pourquoi-les-republicains-ont-deja-gagne_259386.html#xtor=AL-189
Eh bien je continue à dire que c’est du théâtre jusqu’à ce que des faits me prouvent le contraire.
Tout à fait
z’avez un problème de tuyau appelez le plombier.
http://www.youtube.com/watch?v=GxiUP8rdk1Y
Quand le Capitaine en appelle à à Dieu ou à sa mer…..
Science sans confiance n’est que ruine des ânes.
Sept trompettes sonnent en vain pour une vulgaire cavalerie emportée par le vent de sa propre histoire.
En route pour La Guerre de Récession, de Régression, de Sécession des Sessions de paiement.
Le prévisible était-il planifiabte dans les cases de l’oncle Timoty, Capitaine ?
Beaucoup d’investissements dorment depuis bien trop longtemps.
Qu’ils comptent leurs « actifs ».
Et nous, comptons nos abattis. ……
Nous ne sommes que de la pièce détachée du vieux monde dépassé..