L’actualité de la crise : ORGANISER OU SUBIR, par François Leclerc

Billet invité

La simultanéité de la crise de la dette en Europe et aux États-Unis est spectaculaire, mais elle n’est pas étonnante. Dans les jours qui viennent, des solutions de fortune permettront-elles d’éviter que la crise financière bascule et rentre dans son second acte, le premier ayant débuté avec la dégringolade de Lehman Brothers ? Si des ouvertures sont finalement trouvées, quel répit donneront-elles ? Si ce n’est pas le cas – soit aux États-Unis, soit en Europe, pour ne pas adopter le pire scénario selon lequel les deux plongeraient ensemble – que peut-il en résulter ? Autant de questions et pas de réponses…

L’énormité de ce qui surviendrait défie toute description et conduit les esprits avisés à se rassurer en pensant que le pire n’est jamais sûr. Qu’ici et là les négociateurs parviendront au final à s’entendre, parce que tout simplement ce n’est pas pensable autrement. Ces mêmes esprits se réfugient en attendant à des niveaux d’analyse insatisfaisants, s’appuyant sur les personnalités des intervenants, ou bien les jeux politiques, ou encore les conflits d’intérêts entre pays.

Ces réalités sont pourtant subalternes, car nous sommes en train d’assister en direct à une nouvelle phase de l’implosion du système financier. Un système qui reposait sur la fabrication d’une nouvelle marchandise : la dette, celle des particuliers comme celle des entreprises et des États. Il fallait la produire, mais le constat s’impose : il n’est plus possible de l’honorer. Le gigantesque échafaudage qu’elle représente ne trouve plus son équilibre, ceux qui l’on bâti en venant à s’attaquer à son principal point d’appui. Le système mettant en cause les États, garants en dernier ressort de son bon fonctionnement, sciant la branche sur lequel il est assis.

Dans les pays émergents, où tout se fait très vite dans une société dont la base reste figée, des bulles financières, notamment immobilières, ont gonflé outre mesure en très peu de temps. L’accès des classes moyennes aux produits de la consommation de masse occidentale repose largement sur le crédit aux particuliers, qui enfle lui aussi. Tout cela a un air de déjà vu. Le système reproduit là ce qu’il ne peut plus poursuivre ailleurs. Ces bulles devront un jour ou l’autre, elles aussi, crever. Le système financier y a engagé un remake de son film qui vient pourtant de mal tourner.

La crise financière actuelle se manifeste donc par une crise de l’endettement, et dans un second temps du désendettement. Cette délicate opération rencontre d’énormes difficultés, comme on peut le constater, car il n’y a pas de marche arrière de prévue par le constructeur de ce moteur et chacun veut se défausser sur l’autre. Il n’y a à cette échelle ni tribunal de commerce, ni règlement financier, ni procédure de liquidation judiciaire.

Plus exposés sur le devant de la scène, les États n’y parviennent pas. En premier lieu parce que les gouvernements ne peuvent s’appuyer ni sur une croissance économique qui améliorerait leurs comptes, ni sur une inflation prohibée par le système, car elle ferait fondre la valeur de ses actifs. En second, car cela suppose des atteintes au financement du Welfare State, dans tous ses compartiments, dont ils craignent le retour de flamme.

La Fed fournit un magnifique exemple d’une machine qui tourne à vide. Elle a financé la dette américaine par deux programmes successifs d’achats obligataires directs, et continue de le faire suivant d’autres modalités à un niveau plus modeste, mais tout cela en pure perte du point de vue économique et de l’emploi, avec pour seul effet d’alimenter le système financier. Comme les résultats des mégabanques américaines vont le montrer, sans même pouvoir éviter une baisse du rendement de leurs activités financières sur les marchés des taux, de change et des matières premières (à l’exception de JP Morgan).

La réalité est que si les banques centrales peuvent s’accrocher vaille que vaille à leur mission de lutte contre l’inflation, les instruments dont elles disposent ne leur permettent pas de relancer la machine économique. Pouvant encore prétendre défendre les intérêts du système financier, elles ne peuvent venir au secours des États, bien qu’appartenant au même monde.

De la même manière que la distinction dette publique-dette privée est en train de perdre tout son sens, tellement les deux fonctionnent suivant le principe des vases communicants (mais dans un seul sens), celle qui prétend distinguer les États et les banques centrales des établissements privés finit par ne pas en avoir davantage. Pour paraphraser les dirigeants chinois : « un système, deux entités ».

Avançant plus masqué et se réfugiant dans son opacité, le système financier n’y parvient pas non plus, quoique bénéficiant du transfert de sa dette vers les États (notamment la dette publique retournée à ses émetteurs européens). Aux États-Unis, la Fed, Fannie Mae et Freddie Mac jouent les amortisseurs et tentent de lentement la digérer, tandis qu’en Europe, la BCE veut accentuer le mouvement en refusant de continuer à faire de même.

Les États sont censés procéder à leur désendettement avec un lance-pierre pour que les banques puissent étaler le leur dans le temps. Il est accordé aux unes ce qui est refusé aux autres. Principe dont une autre application spectaculaire a été relevée quand on compare le coût que les premiers doivent accepter pour se financer et ceux dont les secondes bénéficient via les banques centrales. Expression même du transfert privé-public qui s’opère à la faveur du douloureux désendettement en cours.

Lorsque l’on explore les arcanes de la méthodologie des stress tests européens ou de la réglementation du Comité de Bâle, ou bien encore lorsque l’on plonge dans la loi de régulation financière Dodd-Frank et ses prolongements réglementaires qui tardent à venir, bloqués par les banques, on entre dans un monde dont la complexité n’a de pair que les ouvertures qu’il laisse béantes. Le déficit public est calculé au centime près, les résultats d’un établissement financier résultent de chinoiseries sans fin.

Les Européens sont pris au piège de leur stratégie de gestion de la dette privée-publique. Ne voulant, en premier lieu, reconnaître que la première de ses composantes, puis en tentant de la circonvenir aux pays de sa zone monétaire, élégamment dénommés les PIGS (PIIGS si l’on y ajoute l’Italie), inspirés dans doute par l’idée qu’ils ne voulaient pas être les cochons de payeurs. Toutes les formules possibles et imaginables sont depuis des semaines discutées, afin de trouver le modèle miracle qui permettrait de partager le fardeau du financement de la dette grecque entre les États et les établissements financiers.

Pourquoi ces interminables palabres n’aboutissent-elles pas ? Parce qu’il ne s’agit pas de la Grèce, mais de l’Europe toute entière, et que le problème continue d’être pris par le petit bout de la lorgnette. A ce jeu, la zone euro est aujourd’hui menacée d’éclatement – à court terme – comme elle ne l’a jamais été.

Les Américains sont pris dans une autre nasse. Parvenus au bout de leur chemin, ils ne peuvent plus financer leurs splendeurs et doivent étaler leurs misères. Devant descendre du podium, ils voudraient au moins ne pas louper une marche. Tentés par la fuite en avant et la poursuite d’un rêve qui va pourtant s’arrêter, aiguillonnés par leurs vieux démons porteurs de dangereuses aventures. A ce jeu, ce n’est pas d’une marche qu’ils risquent de dégringoler, mais d’entraîner une seconde fois le système financier dans leur chute.

Les échéances sont désormais à très court terme. Le 21 juillet – dans trois jours – un sommet européen doit boucler le second plan de sauvetage de la Grèce. Le 2 août au plus tard – dans deux semaines – les Américains vont faire face à un défaut sur leur dette s’ils ne parviennent pas à un accord sur son relèvement au Congrès. Si des accommodements sont in extremis trouvés avec le ciel, on sait par avance dans les deux cas que cela sera reculer pour mieux sauter.

Éponger toute cette dette dont le remboursement se révèle impossible est la seule solution, mais il faut le mettre en musique et en assumer les conséquences. Il est clair que cela serait d’une autre portée que cette inflation dont le système ne veut pas et dans laquelle il sera peut-être de toute façon entraîné. S’engager dans cette réduction ordonnée, c’est réduire la taille d’un monde financier hypertrophié, dont le poids même le fait tomber. Un bon début pour la remise à plat que cela induira.

Somme toute, il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre. Organiser ou subir.

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146 réponses à “L’actualité de la crise : ORGANISER OU SUBIR, par François Leclerc”

  1. Avatar de Verywell
    Verywell

    « L’agence de notation Moody’s a suggéré lundi aux Etats-Unis d’éliminer simplement le plafond imposé à la dette extérieure du pays afin de réduire l’incertitude chez les détenteurs d’obligations souveraines. »

    Mais c’est bien sûr !

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE76H06H20110718

  2. Avatar de Papimam
    Papimam

    Gouverner c’est prévoir, anticiper, gérer le long terme, écouter les voix crédibles qui défendent l’intérêt général, celui du plus grand nombre et aussi « de la veuve et de l’orphelin »

    Jean-Marc Fitoussi a fourni son analyse de la crise européenne ce matin sur F. Culture.
    Après le syndrome du Titanic et le « droit dans le mur » voilà le « bord du précipice ».
    L’été est, sera chaud, très chaud quoi qu’en disent les météorologues.
    De quoi s’arracher les cheveux à la manière de JC Trichet face aux bricolages de nos dirigeants !
    http://www.franceculture.com/emission-les-matins-l-euro-au-bord-du-precipice-2011-07-18.html

    Ajouter à cela le papier de Michel Rocard dans le Nouvel Obs, de quoi cauchemarder sans même consulter le blog de Paul ou LEAP.
    Il est allé à l’essentiel avant que le ciel ne nous tombe sur la tête.
    Je ne suis pas OK sur tout mais il y a matière à arbitrage sur base de dossiers sérieux comme ceux de Bérurier par exemple.

    1. Avatar de francisco
      francisco

      Bonjour
      tout a fait d’accord..sauf que tout ce beau petit monde savait que… Fitoussi, je m’en fous car il est à voile et à moteur (et il me semble, que le propriétaire du site, dans un de ses livres, a expliqué la « création » de la science économique universitaire!!!)
      On nous a donc, VOLONTAIREMENT, envoyé dans le mur ou le précipice… au choix!!!
      Du moins et au moins, les ceussses qui avaient des neurones (et là, comme Universitaire, je me sens coupable!!!)… Donc, tout était prévu, et relayé par les médias pour endormir…
      Bref…. « arbitrage sur des dossiers sérieux ».. vous plaisantez, j’espère???
      chris

      1. Avatar de Papillon
        Papillon

        Effectivement, il faut changer les dogmes enseignés, même dans les plus grandes écoles. Ils mènent à la catastrophe.

        Nous attendons encore de nous en prendre encore plus plein la tronche ou nous nous activons le plus tôt possible ?

        Une pensée aux morts qui sont tombés et tombent en tentant de résister à la connerie ambiante protégée par les « zélites »…

        Mignonne, allons voir si la cause qui ce matin est d’un virtuose…

        Papillon

      2. Avatar de Papillon
        Papillon

        Tss ! Tss ! Tss !
        Je vois des drapeaux noirs qui s’lèvent…

      3. Avatar de Jean Baptiste

        La Welfare State et son utilisation démagogique, façon surenchère, par les responsables politiques de tout bord, pour assurer leur réélection est le premier facteur de cet endettement.
        Il faut que l’état protège les plus faibles, mais si c’est en s’endettant, eh bien, il fallait plus qu’il les protège. C’est horrible de voir notre système qui s’écroule, mais c’est comme ça. Si on veut survivre faut arrêter CMU, SS à tous, Aide au Logement, Allocation chômage, etc, jusqu’à ce qu’on ait remboursé et ensuite, revoir ces systèmes.
        Pour ma part, c’est un monde qui s’écroule, mais la preuve en est que Protection Sociale n’est pas compatible avec Libéralisme et ouverture des frontières. Dites moi si je me trompe.
        Cela dit, nous nous sommes mis nous même dans le mur, en ne votant jamais que pour le plus offrant et pour celui qui promettait le moins d’impôts ainsi qu’en manifestant à la moindre réforme de notre système de protection sociale sous toutes ses formes.
        Tailler dans le lard, nous sommes trop gras pour continuer ainsi…

      4. Avatar de J.Gorban
        J.Gorban

        @ jean baptiste

        Tailler dans le lard, nous sommes trop gras pour continuer ainsi…

        arrêtez d’écouter tf1 , débranchez votre télé !!

        vous croyez sérieusement ce que vous dites ?

        salauds de pauvres qui m’empêchent de vivre tranquillement ! hein c’est ça la traduction ?

    2. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      Merci encore une fois Papimam pour la veille des infos!
      Fitousi, comme bp d’autres, commence à comprendre. Sa conclusion est limpide:
      « Le problème de la Grèce n’est pas un déséquilibre de la dette, c’est un déséquilibre social »
      Que ceux qui ont déjà compris tiennent bon.
      D’ici quelques années, sur toute l’Europe, c’est la révolution sociale,
      la fin de la tyrannie du capital qui sera à l’ordre du jour. »

      1. Avatar de Vincent Wallon
        Vincent Wallon

        Salut Charles

        D’ici quelques années, sur toute l’Europe, c’est la révolution sociale,

        Sur ce coup, j´te trouve bien pessimiste tant au niveau temporel que spatial. Pourquoi attendre quelques années et pourquoi seulement dans toute l´Europe ?

  3. Avatar de Thom Bilabong
    Thom Bilabong

    …il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre

    Se pourrait-il qu’une troisième voie existe ?
    Il a été ici-même évoqué des alternatives semblant utopistes mais maintenant que « l’utopie a changé camp », pourrait-on prendre un peu de temps (2 heures environ) pour en proposer une ou deux un peu plus séduisantes que celle du système moribond actuel ?

    1. Avatar de chris06
      chris06

      Il n’existe que trois manières de diminuer les dettes:

      1. les rembourser
      2. les liquider (ou éponger ou répudier ce qui revient au même)
      3. laisser faire l’inflation, si elle est suffisamment élevée (au moins supérieure au taux d’intérêt)

      1. c’est ce que les créanciers (et les pouvoirs publics actuels) aimeraient bien mais qui n’a aucune chance de se réaliser
      2. c’est ce que les créanciers (et les pouvoirs publics actuels) veulent éviter à tout prix
      3. le problème avec cela c’est que l’inflation n’est pas quelque chose qui se crée en appuyant sur un bouton et en le réglant au niveau choisi.Les banques centrales manoeuvrent sur une crête étroite : d’un côté c’est la déflation si elles n’assouplissent pas suffisamment, de l’autre, si elles en font trop, le risque est l’hyperinflation.
      Dans l’état actuel des choses, maintenir une inflation de l’ordre de 8% à 10% pendant une période suffisamment longue pour réduire le niveau des dettes ressemble à un exercice de haute voltige.

      Il est clair que liquider une partie des dettes est la seule solution. La question c’est combien et comment répartir les pertes sur l’ensemble des créanciers. Sachant que les créanciers sont les rentiers (petits et grands) c’est à dire tous ceux qui disposent d’un patrimoine financier (assurances vies, fonds de pensions, etc…) et qu’ils représentent dans les pays de l’OCDE environ 50% de la population et une très nette majorité de ceux qui votent à chaque élection, comment faire pour que les politiciens qui sont élus par eux décident d’en sacrifier une partie, sachant que c’est la seule solution?

      Si on prend l’ensemble des dettes des pays de l’OCDE (dette publiques et privées excluant les dettes des institutions financières qui sont comptées en double) cela donne environ $140 000 milliards (270% du pib). Combien faudrait il en liquider pour revenir à un niveau qui soit en relation avec la faible croissance, ou même décroissance de ces économies dans les décennies à venir? La moitié? Cela revient à éponger $70 000 milliards de dettes impayables et diminuer d’autant le capital des créanciers, les rentiers (petits et grands).

      On peut faire le calcul plus en détail et pour chaque pays, pour la France il s’agirait d’éponger environ 1500 milliards de dettes et de diminuer d’autant le patrimoine financier des français. Vu qu’il est d’environ 3000 milliards, cela revient à dire à tous ceux qui ont de l’argent placé en banque (c’est à dire à peu près un français sur deux et deux électeurs sur trois) qu’ils n’en ont plus que la moitié.

      Quel parti politique peut il gagner une élection en proposant cela?

      Et pourtant, c’est la seule solution.

      Résultat, on fait comme si de rien était, et on essaye de maintenir l’illusion le plus longtemps possible pour que la veuve de Carpentras puisse dormir tranquille en croyant que les sous qu’elle a en banque sont en sécurité.

      Comme disait J.C.Juncker, je paraphrase, « on sait tous ce qu’il faudrait faire mais on a aucune idée de comment se faire réélire si on le faisait »

      1. Avatar de mouljo
        mouljo

        réduire ou annuler les dettes-
        je n’ai jamais pris d’emprunt et dans ma famille plutot pauvre -issu d’une famille nombreuse des années 1930 avec un gd père maçon-on fait des économies avant de s’acheter un équipement et que je sache il n’ya pas de surendettés-et ils ne sont pas tous propriétaires-alors rembourser ou annuler des dettes de personnes qui ont acheter des biens pour se faire un patrimoine ou acheter un équipement qui leur revient gratos je ne pense pas que cela passerai-
        il aurait mieu fallu s’endetter beaucoup si l’on pouvait pour se voir annuler plus tard sa dette-
        des malins ou escrocs y ont surement pensé -plus averti que les autres …
        car si la dette est annulée pour les petits comme pour les gros emprunteurs c’est un drole de précédent que l’on va faire-et ceux qui n’ont jamais emprunté on va leur ristourner de l’impot?? Pour leur conduite et leur réserve vis à vis de la consommation effrénée ils vont payer??

      2. Avatar de chris06
        chris06

        @mouljo,

        vous avez raison, il ne s’agit pas d’annuler l’ensemble des dettes, qui serait une solution tout particulièrement injuste puisqu’elle reviendrait à faire un cadeau fantastique au nabab qui vient juste de s’acheter la superbe résidence secondaire au cap d’Antibes en signant une hypothèque sur 20 ans et d’ôter une partie de ses économies au simple employé qui galère depuis dix ans pour essayer de réunir le capital minimum nécessaire pour signer une hypothèque pour acheter une maison pour y loger.

        Il est clair que toute annulation d’une partie des dettes devra se faire après un processus d’audit détaillé et la détermination de critères précis qui justifient ou non la liquidation . Processus qui a de grandes chances d’être tout particulièrement délicat à mettre en oeuvre, d’autant plus que de l’autre côté il s’agira de faire la même chose avec les avoirs en banque des créanciers qui ne sont pas tous des riches nababs ou des banksters mais aussi des gens ordinaires. Tout cela va demander une organisation et des moyens politiques extraordinaires (au sens propre du terme)..

        Mais il faudra bien qu’on s’y mette un jour car, comme le dit justement François Leclerc, soit on s’organise pour faire face à cette restructuration des dettes à grande échelle, soit on devra subir les conséquences de la politique de l’autruche actuelle.

      3. Avatar de Berni
        Berni

        Bonjour à tous,
        Très intéressantes ces recherches de solutions pour diminuer les dettes! L’inflation me semble pourtant la solution la plus crédible (car utilisée de tout temps) mais il faudrait protéger les honnêtes épargnants et éviter que les profiteurs (que connait mouljo) ne s’en tirent à bon compte. Peut être existe t il des solutions intermédiaires à l’inflation brute et dure, par exemple avec en protégeant réellement les petits épargnants avec des livrets d’épargnes plafonnés (un peu dans l’esprit originel du livret A…). Et pour les petits « malin ou escrocs » qui ont intelligemment contracté un crédit révolving à 15% afin d’acheter un objet inutile ou afin de faire des courses dans un grande surface (parfois pour des produits normaux si si…), on peut probablement leur alléger un peu le cout de remboursement vous ne pensez pas?
        Cdt, Berni

      4. Avatar de Vincent
        Vincent

        @ Berni
        Il y a une solution assez simple pour les petits épargnants, qui ont suffisamment trimé pour mettre trois sous de côté pour les jours sans pain : d’un coup de baguette magique, transformer son PQ monétaire en or. L’or, (sous forme de napoléons pour les français), contrairement à ce que pensent certains pisses-froids qui ne rêvent que de révolution, est une excellente assurance contre la spoliation étatique par l’impôt ou l’inflation. Et ce n’est pas un gros mot ni être un vilain spéculateur que d’en posséder, mais le simple droit de garder pour les siens ce que l’on a gagné.

        1. Avatar de Julien Alexandre
          Julien Alexandre

          Ruez -vous sur l’or, à 1600 l’once, ça ne peut que monter, c’est évident !

      5. Avatar de ThomBilabog
        ThomBilabog

        @Julien
        C est donc cela: vous êtes aussi un odieux spéculateur !

        1. Avatar de Julien Alexandre
          Julien Alexandre

          Il est tard. Les masques tombent !

      6. Avatar de vigneron
        vigneron

        @Julien (et à ce « Vincent »…)
        Que fait l’AMF, Julien ? T’es pas au courant qu’il faut désormais afficher ses actifs sur un blog, qualité et quantité, quant on y donne un avis financier ?
        Il est où notre bossu cornard ? Plus d’Yvan, plus de Crapaud, plus de Zéb…

      7. Avatar de Vincent
        Vincent

        @ Vincent le vert

        Bonjour,

        Ici Vincent le Jaune, tout d’or vêtu, le seul, l’unique. Laissez tomber l’or mon brave (et accessoirement changez de pseudo, ou allongez le, j’étais là avant vous bon sang, non mais), on peut venir vous le chaparder dans votre bicoque ou même l’Etat peut le réquisitionner sous contrainte…

        Non mon bon Vincent le vert, ce qui compte c’est vous, les autres, moi. Le reste, pffff.

      8. Avatar de Vincent
        Vincent

        @Julien
        Je n’ai pas attendu 1600$ pour comprendre que l’euro et les monnaies fiat
        avaient un soucis, n’ayez crainte. En 2008/2009, c’était prévisible, grâce
        d’ailleurs aux excellentes analyses de Paul Jorion. Mais je ne comprends
        absolument pas cette détestation de la relique barbare, au point que
        l’autodafé et le jugement définitif d’accapareur ne sont plus très loin
        pour les malheureux qui cherchent un viatique tangible au délitement de nos
        économies. L’or est un bien tangible, c’est un fait, au même titre que la parcelle de
        pâture, ou de verger. Aurais-je été voué aux gémonies par les zélés du
        forum si j’avais écrit que j’avais investi dans 5ha de bois? Ou la notion
        de verdure et de nature qui s’y rattache m’aurait préservé des foudres?
        Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer
        ce système financier et monétaire en perdition?
        Je suis tout autant que la plupart ici écœuré par l’absolue bêtise de nos
        dirigeant à vouloir à tous prix nous envoyer dans le mur. Mais n’ayant pas
        la possibilité comme certains enthousiasmes sur ce forum de vivre des
        paroles de Paul et d’eau fraiche, je ne suis pas prêt pour autant à
        sacrifier pour la gloire de la révolution mes économies, alors que je suis père de famille
        nombreuse. Et l’or s »impose comme une alternative crédible en attendant la
        refonte du système monétaire mondial.
        @Vincent le jaune : Je suis déjà intervenu ici dès 2009, mais effectivement
        je ne passe pas non plus mes journées à écrire des commentaires. Vincent
        est mon prénom depuis 43 ans, et ce dernier n’ayant pas de copyright, il
        faudra le partager. Merci de votre compréhension

        1. Avatar de Paul Jorion

          « Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer ce système financier et monétaire en perdition ? »

          Vous croyez vraiment que la démerde à la petite semaine en fasse partie ?

      9. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        @Vincent le pas mûr.
        Mon pote Roger, était né en 1908, il avait un superbe accent de Belleville, il était tourneur-fraiseur. Avant la WW2 mais quand ? il s’était acheté 2 lingots d’or. Comme quoi un prolo pas chargé de famille pouvait investir en ce temps là. Il les a gardé sous ses sacs d’anthracite au fond de son RDC de 30 m2 à Levallois jusqu’en 1972. C’était pour s’acheter un 2CV camionnette : son camping-car. C’est là qu’on s’est connu pour partir cette année là ensemble avec la 2 CV jusqu’à Caboul comme on écrivait encore. Réformé du travail en mai 1968 par un psychiatre compatissant il avait toujours pris 2 mois de vacances pour voir le monde – qu’il disait. Bon ouvrier, il retrouvait toujours du travail et le quittait dès qu’il en avait marre. Les congés-payés de 36 : « une misère » qu’il disait.

        L’or est un bien tangible, c’est un fait, au même titre que la parcelle de pâture, ou de verger.

        C’était déjà une blague de la communale : l’or dure.

        je ne suis pas prêt pour autant à sacrifier pour la gloire de la révolution mes économies, alors que je suis père de famille.

        Vous auriez pu écrire « chargé de famille » ça arrive à des mères.

        écœuré par l’absolue bêtise de nos dirigeants

        Mais vous en êtes.

      10. Avatar de Vincent
        Vincent

        Mon Dieu, quel affolement déclenché par un petit bout de métal. Visiblement j’ai déclenché des réactions pavloviennes de rejet, qui doivent relever d’un pathos mal digéré. Je ne m’explique pas autrement les posts bilieux, voire intestinaux de certains. Un cas d’étude sociologique intéressant à n’en pas douter pour Mr Jorion. Mais je déplore le fait que l’on s’éloigne du débat serein économique que j’espérais, pourtant débuté calmement par Julien et Chris06.
        Je vais rectifier le tir afin de rétablir le calme : je vais parler du petit bout de verger d’un arpent² avec 40 pommiers que j’ai acheté il y a deux ans qui répondait pour moi à une vrai opportunité d’investissement : Retour à la terre, travail manuel dur, mais valorisant. Le rapport n’a aucun intérêt (sic) dans cet achat coup de cœur…mais j’ai peur là aussi en parlant de pomme de réveiller un mauvais réflexe sur la Chute d’Adam auprès de Rosbud qui est pétri de références bibliques.

    2. Avatar de Vincent
      Vincent

      @Julien
      Je n’ai pas attendu 1600$ pour comprendre que l’euro et les monnaies fiat avaient un soucis, n’ayez crainte. En 2008/2009, c’était prévisible, grâce d’ailleurs aux excellentes analyses de Paul Jorion. Mais je ne comprends absolument pas cette détestation de la relique barbare, au point que l’autodafé et le jugement définitif d’accapareur ne sont plus très loin pour les malheureux qui cherchent un viatique tangible au délitement de nos économies. L’or est un bien tangible, au même titre que la parcelle de pâture, ou de verger. Aurais-je été voué aux gémonies par les zélés du forum si j’avais écrit que j’avais investi dans 5ha de bois? Ou la notion de verdure et de nature qui s’y rattache m’aurait préservé des foudres?
      Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer ce système financier et monétaire en perdition?
      Je suis tout autant que la plupart ici écœuré par l’absolue bêtise de nos dirigeant à vouloir à tous prix nous envoyer dans le mur. Mais n’ayant pas la possibilité comme certains enthousiasmes sur ce forum de vivre des paroles de Paul et d’eau fraiche, je ne suis pas prêt pour autant à sacrifier pour la gloire mes économies, alors que je suis père de famille nombreuse. Et l’or s »impose comme une alternative crédible en attendant la refonte du système monétaire mondial.
      @Vincent le jaune : Je suis déjà intervenu ici dès 2009, mais effectivement je ne passe pas non plus mes journées à écrire des commentaires. Vincent est mon prénom depuis 43 ans, et ce dernier n’ayant pas de copyright, il faudra le partager. Merci de votre compréhension

      1. Avatar de Julien Alexandre
        Julien Alexandre

        Votre raisonnement est parfaitement légitime. Permettez-moi néanmoins de vous souhaiter un bon appétit lorsqu’il vous faudra manger vos pièces d’or lorsque celui-ci ne se révélera pas « l’alternative crédible » à laquelle certains veulent bien croire.

        1. Avatar de chris06
          chris06

          @julien alexandre,

          personne ne peut dire aujourd’hui sur quoi sera basé et quelle sera l’architecture du prochain système monétaire. Mais quel que soit ce futur système monétaire, il y a plus de chances que d’ici dix ou vingt ans quelqu’un puisse échanger ou monnayer une pièce d’or contre quelque denrée alimentaire qu’une liasse de billets en euros ou en dollars ayant cours légal actuellement.

          C’est le cas depuis près de cinq mille ans et libre à vous de croire que cette pratique barbare qu’ont eu les êtres humains jusqu’à présent de donner une valeur marchande à ce métal jaunâtre, inodore et sans saveur, va s’arrêter d’un seul coup d’un seul au XXIeme siècle.

          L’or ne se mange pas, le papier ou les bits dans la mémoire d’un ordinateur de banque non plus.

          1. Avatar de Julien Alexandre
            Julien Alexandre

            @ Chris06

            Oui, vous avez parfaitement raison. Dans 20 ans, l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec des petites pièces d’or, c’est évident. On arrête pas le progrès en marche, surtout lorsqu’il avance à reculons.

            1. Avatar de jacques a
              jacques a

              Un copain Argentin, qui vit aujourd’hui en Allemagne, m’a expliqué en détail comme ça se passait après l’effondrement. Pour survivre les premières semaines / mois, il fallait du cash immédiatement accessible, parce que les distributeurs étaient tous vides au bout de quelques jours, et les banques fermées. Sinon, dans les zones urbaines, il n’y avait plus que le pillage, et à la campagne, l’autosuffisance.
              En cas de crise grave, les métaux précieux ne servent strictement à rien à court / moyen terme. Personne ne les acceptera en échange d’aliments ou d’objets utiles. Comprenez qu’un particulier n’aura aucun moyen de vérifier l’authenticité et la pureté de ces métaux, et il ne pourra rien en faire dans l’immédiat. Rien que pour raison de sécurité, les boutiques qui achètent ces métaux seront toutes fermées jusqu’à nouvel or.

            2. Avatar de chris06
              chris06

              @julien alexandre,

              Dans 20 ans, l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec des petites pièces d’or, c’est évident.

              J’en doute tout autant que vous. Mais dire que l’or continuera d’avoir une valeur marchande dans vingt ans n’équivaut pas à dire que l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec de l’or. D’où vous vient cette équivalence saugrenue?

              Il y a belle lurette que l’ensemble des échanges internationaux n’est plus réglé avec des pièces d’or. Cela n’a pourtant jamais empêché quelqu’un d’échanger ou de monnayer une pièce d’or pour un bon repas pour sa famille. Alors pourquoi pensez vous qu’il en ira différemment dans vingt ans?

              Parce que les gouvernements vont l’interdire? C’est pourtant pas faute d’avoir essayé au siècle dernier. Roosevelt l’a bien essayé, pourtant il ne put empêcher près de 90% de l’or en possession des américains de continuer à être échangé de mains en mains. Je crois que de Gaulle essaya trois fois. Par trois fois le résultat ne fut pas mieux que de pisser dans un violon.

              1. Avatar de Julien Alexandre
                Julien Alexandre

                Les temps ont changé Chris… L’or ne peut pas être une monnaie, et les monnaies ne sont plus gagées sur l’or. Par conséquent, la seule valeur d’usage de l’or, c’est de servir à faire de jolis bijoux et des microprocesseurs. Lorsque vous voudrez échanger un bijou contre de précieuses denrées alimentaires produites par les quelques rescapés agriculteurs et paysans, vous aurez de drôles de surprises en découvrant leur évaluation de la valeur d’usage d’un bijou ou d’un microprocesseur…

                1. Avatar de chris06
                  chris06

                  @Julien Alexandre,

                  c’est le propre de toutes les monnaies, de tous temps, toutes civilisations confondues, d’avoir eu une valeur d’usage nulle ou quasi nulle. C’est même une caractéristique essentielle d’une monnaie, que sa valeur d’usage soit nulle. Car sinon elle serait utilisée, consommée pour cet usage qui lui donne une valeur d’usage et il n’en resterait plus assez comme monnaie.

                  Une pièce d’or a toujours eu une valeur d’usage nulle ou quasi nulle. Cela n’a jamais empêché quelqu’un d’échanger ou de monnayer une pièce d’or contre un bon poulet. C’est justement durant les époques les plus barbares de l’histoire que cette pratique bizarre est la plus courante.

                  Mais libre à vous de croire que, soudainement, les quelques rescapés agriculteurs et paysans se mettront à estimer l’or pour sa valeur d’usage alors que personne n’en a fait autant depuis cinq mille ans..

                2. Avatar de vigneron
                  vigneron

                  @Chris

                  Hé Hé Hé… T’as bin raison moun drole ! Té ! Moi j’investis dans le jambon de Bayonne ! Et puis pas de l’AOC de mes deux hors de prix, oh hé ! Non non, du premier prix, bien polyphosphaté, bien breton. « A 7 € le kg, mettez m’en 5 tonnes, 35 000 €, pour un lingot quoi… » Direct à la chambre froide le bazar ! A moi la joncaille ! Au bon beurre !
                  « Combien mon bon jambon de Bayonne ? Booooh, pour vous mon petit, prix d’ami, té ! une once d’or ! Cadeau ! Et un conseil d’ami… si les mouflets dépérissent pas trop vite… le mangez pas… dans deux semaines j’vous le reprends contre un lingot ! jurécraché… »

                  PS : exposition de vigneron au matché du jambon :

        2. Avatar de Vincent
          Vincent

          Cette tautologie est systématiquement mise en avant, un peu comme la caricature du gros capitaliste étouffé par ses bons au porteur. C’est une image populiste qui flatte les foules, mais je ne peux souscrire à cette vision simpliste. L’or n’est pas une fin en soin, mais un vecteur qui participe, comme d’autres biens, à la pérennisation du capital, qui n’est pas un gros mot, quoi que vous puissiez en penser. Lorsque vous êtes propriétaire à 100% de votre résidence principale, c’est un vecteur de pérennisation du capital, et pourtant je n’imagine pas un instant que vous argumentiez le fait que la maison ne se mange pas.

          1. Avatar de Julien Alexandre
            Julien Alexandre

            @ Vincent vert

            Quand vous êtes propriétaire de votre résidence, vous pouvez y abriter votre famille, elle présente une valeur d’usage. Lorsque l’or ne vaudra plus rien, vous en faites quoi ? Des bijoux et des microprocesseurs. Ça vous fera une belle jambe à vous et votre famille nombreuse.

            1. Avatar de Vincent
              Vincent

              Ce que vous faites semblant d’ignorer est que l’or a gardé intacte sa valeur d’usage immémoriale : l’échange. Parce que je n’ai pas forcément sous la main ce qui intéresse le maraîcher avec lequel je veux échanger des biens, etc etc, je ne vais pas vous faire un cours d’histoire de la monnaie.
              Et à ce titre, justement, je vous serais extrêmement reconnaissant de bien vouloir m’indiquer une époque de l’histoire humaine où l’or ne valait plus rien. Comme je le remarquais plus haut, je voudrais que l’on m’explique pourquoi, en essayant de préserver le fruit de mon travail, qui est concrétisé par un salaire (je ne suis pas rentier) et de transmettre plus tard à mes enfants autre chose que des valeurs du travail bien fait et de fraternité et de solidarité, ce serait une insulte au bouillonnement d’idées sur ce blog.
              Car d’une manière générale, je sens bien que je fais tâche par ma « démerde à la petite semaine » à la haute tenue intellectuelle de ce blog, mais en attendant le jour béni où la monnaie et l’argent auront été jeté aux poubelles, il s’agit encore de vivre, de manger, de payer ses impôts, son loyer, et de donner des vêtements à ses enfants. Toutes choses qui nécessitent encore aujourd’hui un budget en euros, le bouton paypal en haut à droite de cette page en est la fatale illustration et je reste admiratif de juan nessy et surement beaucoup d’autres qui peuvent nourrir et leur propre famille sans ce vil argent par je ne sais quelle grâce de la communauté, au nom du « bien commun », chose à laquelle on peut accrocher tout est son contraire, et surtout au nom de laquelle les pires dictatures ont assis leur idéologie.

      2. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        Mes économies …

        Ma famille nombreuse…

        Demandez à vos enfants ce qu’ils pensent de vos économies tranmutées ou pas en or .

        Ils risquent de vous en apprendre plus que tous les blogs et tous les économistes .

        Mais écoutez les vraiment .

      3. Avatar de Chêne Vert

        Vincent, je pense que l’or est une valeur « Refuge » qui permets de sécuriser un portefeuille varié mais certainement pas une alternative à notre système économico-financier.
        Et puis l’or reste dans une logique d’appropriation individuelle des richesses, ce qui a été démontré depuis quelques siècles et a conduit nos sociétés occidentales d’abord, mondiales enfin à s’enfoncer dans une spirale économique suicidaire.
        N’étant pas économiste, je n’ai pas de recettes miracle mais au fond de moi-même je crois que l’on doit retrouver la notion du « BIEN COMMUN » seule alternative à mes yeux pour une nouvelle société. Le bien commun induit ipso-facto le sens du partage et à la suite un meilleur principe d’égalité. Certaines sociétés primitives (les sociétés amérindiennes, surtout du nord, par exemple) fonctionnaient sur le principe du bien commun. L’eau, la forêt, les ressources naturelles et in-fine ce qui caractérise notre civilisation: la « culture », l’enseignement, les soins de santé etc, sont autant de richesses qui devraient appartenir à tous et être accessible à tous… Tout le contraire de la politique européenne, du FMI, du G20 et autre Bolkenstein

      4. Avatar de vigneron
        vigneron

        Warning AMF ! Warning AMF !

        Paris le 18.07.2011, 13h15.
        L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) exige des responsables du blog financier « Blog Jorion » de communiquer à ses lecteurs ainsi qu’au public des investisseurs de l’internet et dans les deux heures – à incruster sous les avis du dénommé « Vincent » et en caractère gras – l’exposition du commentateur « Vincent » sur le marché de la joncaille. Il sera également demandé par l’AMF toutes informations utiles à l’identification de l’informateur contrevenant « Vincent » (Courriels, adresses I.P, etc).
        Pour connaitre les sanctions encourues par les responsables du blog ainsi que les divers commentateurs de celui-ci en cas de fraude portant atteinte à la transparence des marchés et à l’impartialité comme à la neutralité des avis financiers publics, se reporter au site internet de l’AMF, organisme officiel de défense des intérêts des épargnants français.

        1. Avatar de Vincent
          Vincent

          Vous avez raison de noter cette note.

          Le mot « simultanément » de la phrase je cite : « le fait pour toute personne de donner un avis sur une valeur, sans indiquer simultanément la position prise préalablement par elle sur cette même valeur, et de tirer profit de cette situation, est susceptible de constituer un manquement de diffusion de fausse information, conformément aux dispositions de l’article 632-1 alinéa 2
          du règlement général de l’AMF.
           »

          est important. Pour que l’infraction (au règlement AMF) soit constitué, il faut donc qu’on tire profit de l’avis qu’on donne.

          1/ Cas où on a zéro position, et on donne quand mm son avis. L’infraction n’est pas constituée, puisqu’on n a pas de position, donc pas de profit à tirer. C’est la majorité des cas dans les forums de discussion.

          2/ Cas où on a une position et on donne son avis. Pour tirer profit, il faut vendre sa position avec profit. Pour que l’infraction soit constituée, il faut quand mm prouver le rapport de la cause à l’effet. Autrement dit prouver que l’émission de l’avis a été à l’origine de la prise de profit. Ce cas est improuvable pour les petits porteurs. Si on vend avec perte, quel que soit l’avis, l’infraction n’est pas constituée, car il n’y a pas profit (Lapalisse en aurait dit autant).

          Cela dit, Vigneron, c’est bien que vous souligniez la tendance étatique actuelle une atteinte toujours plus virulente contre la liberté d’expression, sous couvert de lutte contre la spéculation faussée. Merci de votre veille

        1. Avatar de Paul Jorion

          Quel rapport avec le situationnisme ?

      5. Avatar de Thom Bilabong
        Thom Bilabong

        @ Vigneron

        Le lien de l’AMF SVP. J’ai besoin de me pincer en étant devant.

      6. Avatar de vigneron
        vigneron

        @Billabong ?

        ????
        (fake)
        !!!!
        8) ….

      7. Avatar de schizosophie
        schizosophie

        Rhaa ! Le situationnisme n’existe des situationnistes ont existé.

      8. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        @Paul Jorion 19 juillet 2011 à 19:24
        Il vaudrait mieux demander à un situationniste…
        Ce qui m’a évoqué ce rapprochement, c’est la discussion redondante ici sur l’or et qu’il s’agisse du tableau sur l’adoration du veau d’or. Une atteinte à l’image de l’image, le jour où la cote de l’or est à son apogée. De quoi bomber au rouge sang l’image de l’image, même si la notion de sacrifice est emprunte de religiosité.
        Verriez-vous un inconvénient à interdire aux banques centrales et autres machins genre FMI de conserver de l’or ? pour éviter qu’ils ne le converse avec d’autres entrainés par le mauvais exemple…
        Et même, qu’ils vendent tout demain matin ce serait trop drôle !

      9. Avatar de Dr Georges Clownet
        Dr Georges Clownet

        @ Vincent le Vert, 43 ans ; de Vincent le Jaune (ex)

        Bon si le prénom Vincent est utilisé sans copyright alors là, j’en reste couac…

        Je vais donc moi changer de pseudo. Sauf si comme vous m’invitez à partager notre pseudo commun à la couleur près, vous acceptez de partager en retour avec moi un peu de votre Or ! ?

        On peut en faire plein de truc de votre Or. Même le manger ! Un grand classique de la pâtisserie française, le gâteau Opéra. Avec des feuilles d’Or nom d’une bourrique pleine de foutre. N’écoutez pas Julien Alexandre, il y connaît que dalle en chose comestible. En plus en mangeant de l’Or, vous en chierez aussi ! Un cercle vertueux peut se mettre en place à cette occasion à chaque gâteau et passage au pot si j’ose dire. Bref. Vous ne voulez pas changer de pseudo, j’ai bien compris, même pour me faire plaisir ?

        Ok alors moi j’en change. Je suis dorénavant ici le Dr Georges Clownet. Adieu mon bon Vincent, portez vous bien. Foncez chez le pâtissier et pensez maintenant à installer un petit tamis sur vos toilettes ! Sacré veinard de chercheur d’Or à domicile.

      10. Avatar de Nikademus
        Nikademus

        @ Rosebud, PJ, Schizosophie

        Effectivement, on a toujours raison de le rappeler, il n’y a pas de situationnisme: « Vocable privé de sens, abusivement forgé par dérivation du terme précédent (situationniste). Il n’y a pas de situationnisme, ce qui signifierait une doctrine d’interprétation des faits existants. La notion de situationnisme est évidemment conçue par les anti-situationnistes. »

        Il y a bien eu par contre une intervention situationniste dans un contexte apparemment similaire. En juin 1958, un dénommé Nunzio Van Guglielmi endommage un tableau de Raphaël (Le Couronnement de la Vierge) en collant sur le verre qui protège la peinture une pancarte manuscrite. Il est arrêté, déclaré fou et interné à l’asile de Milan. L’Internationale Situationniste réagit par un tract : Défendez la liberté partout .

        On notera que Van Guglielmi n’était pas situationniste lui-même. Que que son intervention visait à l’expression d’un message explicite: « Vive la révolution italienne ! À bas le gouvernement clérical ! ». Que Debord commentait ainsi un peu plus tard l’acte et la défense qu’en firent les situationnistes : « À propos de Guglielmi, on m’écrit qu’il était probablement un véritable fou. Mais la question n’est pas sur ce terrain. Ce que nous soutenons, c’est que l’on ne peut accepter comme une preuve suffisante de folie l’acte précis pour lequel il se trouve interné. » (lettre à Luciano Pistoi, 12 juillet 1958, reproduite à la suite du tract cité plus haut).

        Tout au contraire, cette « grande attaque contre le veau d’or » à laquelle il est fait référence semble n’être qu’une intervention autistique, extrêmement banale dans le monde moderne, qui généralise à-tout-va « l’expression des misères réelles et la protestation contre ces mêmes misères réelles ». Jusqu’à apport d’informations complémentaires, elle ressemble bien plus à un acte littéralement désespéré, au sens de l’analyse que faisait Jean-Claude Michéa dans L’Empire du Moindre Mal à propos de Richard Durn (voir ici).

        Pour finir, je me permets de noter que l’on pourrait peut-être s’abstenir de faire des déclarations à l’emporte-pièce pour lesquelles, quand une explication est demandée, on sait seulement répondre : vous n’avez qu’à demander à quelqu’un d’autre !

        Ici, ce n’est qu’une blague bien sûr puisque chacun sait que les situationnistes ont disparu avec leur mouvement, il y a 40 ans ! Et le sujet est vraiment anodin, mais d’autres ont essayé récemment et beaucoup moins innocemment de généraliser en principe universel un tel procédé et il serait dommage de le voir se répandre quand on peut l’éviter par quelque précaution de bon aloi : par exemple, simple suggestion, en réfléchissant 5mn avant de poster un message ? 😉

        Bien cordialement,

      11. Avatar de Thom Bilabong
        Thom Bilabong

        @ Vigneron

        Je n’en reviens pas d’être tombé dans le panneau en me relisant ce matin. Je devais être drogué.

      12. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        @schizosophie 20 juillet 2011 à 08:49
        Drôle pour ce qui me concerne, mais l’humour a son public privilégié comme vous le savez. J’aime les images, aussi je ne saurais achever un original !

        @Nikademus 20 juillet 2011 à 12:07
        L’I.S. comme telle a été dissoute formellement, donc n’existe plus, mais son ombre continue à agiter les esprits. Aussi je ne souscris pas à votre lecture « chacun sait que les situationnistes ont disparu avec leur mouvement » par analogie par exemple avec les suites de dissolution de l’E.F.P. que je connais nettement mieux, et qui me laissent croire que ce n’est pas parce qu’un mouvement comme tel est dissous que ce qui le soutenait s’évapore. Sinon à quoi bon votre réaction si tout cela était mort et enterré ?
        Sur l’affaire Guglielmi, j’ai bien ris en lisant par votre lien « la science psychiatrique véritable que d’interpréter, avec l’aide de la police psychiatrique ». C’est bien sûr affaire médicale que de porter le diagnostique de folie, mais il coupe court le plus souvent à la lecture de ce qu’on il a pu être question, car… c’est très compliqué et pas facile à attraper, pire sans forme de complicité de l’auteur, car ça ne manque pas les interprétations raisonnables comme raisonnantes bien ficelées que l’auteur ne viendra pas contester. Quoiqu’il en soit, Debord dans le commentaire que vous reproduisez voit juste.
        Amusant le « La liberté est d’abord dans la destruction des idoles ». Ouais, faut commencer par papa ou maman mais à partir de quand ?.
        Curieusement sans plus savoir ce que le type a pu dire depuis aux flics et psychiatres, et dont à cette heure je ne sais rien, vous prenez le parti de diagnostiquer « une intervention autistique ». J’avoue ne plus très bien savoir de nos jours ce dont parle le terme « autiste » qui a beaucoup enflé depuis Kanner. Mais il a longtemps été articulé au champ des psychoses donc de la folie dure, même si détaché de nos jours par les changements de classification qui valent bien celles de la comptabilité bancaire. Vous êtes donc en train de dire ce contre quoi Debord bataillait.
        Je n’ai pas connaissance de ce que Michéa a pu dire du drame de Nanterre. Quand à la phrase Marx à propos de religion, « La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle », elle n’est pas si loin de celle bien connue de Bonnafé « La folie pour autant qu’elle puisse être autre chose n’en demeure pas moins un avatar malheureux dans la juste protestation de l’esprit contre une injuste contrainte » qui l’a peut être inspirée.
        Mon association sur l’acte (avec un point d’interrogation, notez-le) dont j’ai ensuite donné les raisons, vous parait donc sacrilège.

      13. Avatar de simplesanstete
        simplesanstete

        Il y a encore un situationiste qui a corrigé fort bien Debord LE situationiste, c’est Mr JP Voyer bien moins connu certes.

  4. Avatar de lau
    lau

    Prendre de l’ altitude…..

    Vous faites cela brillamment.

    Merci Monsieur Leclerc.

  5. Avatar de TARATATA
    TARATATA

    Tiens !  » organiser ou subir  » ça n’est pas le titre d’un film !

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Plutôt penser à Surveiller et punir, non ?

    2. Avatar de Vincent Wallon
      Vincent Wallon

      Ou « se reposer ou être libre » comme la chanson de mon camarade Fred.
      Comme j´aime partager les bonnes rencontres, Je vous le présente un peu Fred, ou plutôt, je le laisse se présenter à vous :
      Interview Fred Alpi.

      Y´a aussi « Tu apprendras la discipline, t´apprendras à courber l´échine, c´est pour ton bien puisqu´on te l´dit c´est pour ton bien » ça a des chances de parler à quelques un(e)s.

      Frat´ Vincent

    3. Avatar de HuguesL
      HuguesL

      « Vivre et laisser mourir », peut-etre?

  6. Avatar de Ando
    Ando

    Une tâche impossible sans doute serait de mieux comprendre la contrepartie de cette dette. Impossible car la trace à reconstituer serait un effort herculéen. En principe, soit une contrepartie qui a été thésaurisée soit une contrepartie qui a été consommée. Un coup d’accordéon portant sur la partie thésaurisée (des actifs disparaissant en un instant) est politiquement très délicate. La partie consommée n’est plus appréhendable et ne peut être qu’étalée dans le temps. Le temps, précisément ce qui manque désormais.

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Mais il faudrait que la contrepartie existe, et qu’elle puisse être activée. En d’autre terme que l’emprunteur soit solvable. Ce qui manque, c’est cela ! La masse de la dette, tout confondu, n’a plus de répondant correspondant.

      1. Avatar de bertrand
        bertrand

        Voulez vous rire ? La marche arrière vous connaissez ?
        A qui à profité la dette ?
        Ce n’est plus à la recherche de croissance ou de bénéfices ou d’étalement ou de répartition de dettes qu’il s’agit , mais bien d’imputer à qui à bénéficié.
        Rien d’autre , sinon c’est impossible.

      2. Avatar de Ando
        Ando

        Une partie certainement considérable de cette dette correspond en fait à des actifs qui n’ont jamais existé, ou plutôt à des prix d’actifs qui ne se sont jamais matérialisés (bulle internet jamais vraiment dégonflée, bulle immobilière en Irlande, Espagne et aux EU) et à des niveaux de Pib qui se retrouvent soudain en décalage par rapport à une charge de la dette publique qui n’était pas vraiment prévue (transfert de la dette privé dans les budgets depuis 2008). Le tout sur un fond d’endettement privé et public endémique depuis les années 80 et qui obéré aujourd’hui les marges de manoeuvre.

      3. Avatar de François Leclerc
        François Leclerc

        @ Bertrand

        Chiche !

      4. Avatar de bertrand
        bertrand

        CHICHE ???? BEN VOILA……
        concernant les crédits hypothécaires vous allez au cadastre relever les différences entre les ventes et vous obligez les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier.
        Quand vous aurez déjà fait çà , ce sera un bon pas.
        pour les autres crédits.vous cherchez et vous trouverez la solution.
        Bien sur il y à des dettes volatilisées , mais pas tant que çà va.
        Les initiateurs ne sont pas volatilisés , ils ont bien déclanché ces crédits , car en face d’une dette il y à toujours un crédit.
        Cherchez les initiateurs.

      5. Avatar de bertrand
        bertrand

        Trop facile de faire de la dette , autrefois éxistait un impôt sur les fenêtres …résultat on les murrait.
        Aujourd’hui existe un impôt sur les bénéfices………….résultat on fait des pertes.
        C’est la grande mode de gestion des entreprises associée à une double entreprise qui va supporter les pertes et que l’on mettra en faillite , j’en connais des dizaines , consultez les commissaires aux comptes.
        Il faut taxer les pertes plus fort que les bénéfices.

      6. Avatar de chris06
        chris06

        @Ando,

        ce ne sont pas vraiment les niveaux de pib qui sont en décalage par rapport à la charge de la dette, mais les perspectives de croissance.

        Je m’explique.

        Supposez que vous soyez un ménage ayant un revenu annuel de $43 000, et que vous ayez une dette (par exemple une hypothéque sur 20 ans) de $116 000 qui donne un remboursement annuel de $ 8 000 (y compris les intérêts de 3,5%/an).
        de
        Votre niveau d’endettement est 270% de votre revenu annuel, le remboursement du principal et des intérêts de la dette représentent 19% de votre revenu.

        Maintenant prenez deux hypothèses différentes :

        1. votre revenu va croître de 3,5% par an sur les vingt prochaines années, c’est à dire qu’il va doubler en vingt ans
        donc le remboursement de la dette qui représente 19% de votre revenu au début ne représentera que moins de 10% d’ici vingt ans.

        2. votre revenu va décroître de 3,5% par an sur les vingt prochaines années : c’est à dire qu’il va être divisé par deux en vingt ans
        donc le remboursement de la dette qui représente 19% de votre revenu au début représentera presque 40% d’ici vingt ans.

        Dans les deux cas la dette représente 270% du pib au moment où elle est souscrite. Mais dans le premier cas vous ne serez jamais surendetté. Alors que dans le second, cela sera très difficile de ne pas faire défaut à votre remboursement.

        Pour les pays de l’OCDE, les soi-disant pays développés (plutôt sur-développés), ce sont les mêmes chiffres, en remplaçant $ par milliard de $.

        Il est évident qu’avec des hypothèses de croissance sur les vingt ans qui viennent de 3,5%/an comme on a connu depuis la seconde guerre mondiale, les pays de l’OCDE avec leur niveau de dettes actuels ne sont pas surendettés. Mais si on décroit dans les années à venir, ce qui est beaucoup plus probable vu que d’une part nous ne disposerons pas d’une énergie aussi bon marché, d’autre part nous ne pourrons pas faire de la croissance par l’endettement comme nous l’avons fait ces dernières trente années, il est clair que le niveau de dettes actuel sera très rapidement suicidaire.

      7. Avatar de chris06
        chris06

        @bertrand,

        concernant les crédits hypothécaires vous allez au cadastre relever les différences entre les ventes et vous obligez les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier.

        pouvez traduire svp?

        aller au cadastre relever les différences entre les ventes?
        obliger les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier?

        kézaco?

      8. Avatar de bertrand
        bertrand

        @chris06 Spéculation immo……………Déspéculation immo………..
        Les derniers acquéreurs supportent seuls le cout d’un immo insupportable qui les fait défaillir.
        Ils ont souvent payer un prix doublé en rapport aux précédents acquéreurs.
        Il faut répartir ce risque en instaurant la règle de 7/12° au profit des acquéreurs et non seulement des vendeurs.
        Mettre en place un juge de la déspéculation qui répartira équitablement les valeurs entre les différents porteurs.

      9. Avatar de Vincent Wallon
        Vincent Wallon

        @bertrand

        Chiche, en effet, mais si on causait un peu de valeur.

        Mettre en place un juge de la déspéculation qui répartira équitablement les valeurs entre les différents porteurs.

        Quelle valeur répartir ? Valeur d´usage ou valeur d´échange. Si on répartit la perte sur la valeur d´échange constatée, on répartit aussi la valeur future incluse dans cette valeur d´échange, on continue à pomper la valeur future pas encore créée. La « saignée » risque d´être bien insupportable pour beaucoup. Et surtout physiquement pour ceux qui ne peuvent se le permettre et idéologiquement pour ceux qui devraient s´en foutre, s´ils avaient encore les pieds sur Terre.
        Pour mémoire, la rémunération du capital est une ponction sur la valeur créée, la rémunération de la dette est une ponction sur la valeur qui sera créée, Inch´Allah ajouteraient les croyants musulmans (Inch´Alllah est presque devenue une expression pour moi, avec toutes les variations d´intonation qui disent beaucoup sur le sens à comprendre, comme si Dieu le veut, elle n´a cependant aucune valeur religieuse chez moi).

        Suis pas prêt de dire Mabrouk à quiconque, ni même à moi, semble-t-il.

        Frat´ Vincent.

  7. Avatar de babaniala
    babaniala

    La réalité dépasse l’affliction!
    petit jeu littéraire: avec l’aide de dictionnaires en ligne
    Affliction (http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/affliction/):
    Sens: Peine vive, douleur profonde [Littéraire].
    Synonyme: accablement
    Anglais: affliction
    affliction (http://www.answers.com/topic/affliction):
    1 – A condition of pain, suffering, or distress. See synonyms at trial.
    allons voir à trial:
    trial (http://www.answers.com/topic/trial):
    Law. Examination of evidence and applicable law by a competent tribunal to determine the issue of specified charges or claims.
    The act or process of testing, trying, or putting to the proof: a trial of one’s faith.
    An instance of such testing, especially as part of a series of tests or experiments: a clinical trial of a drug.
    An effort or attempt: succeeded on the third trial.
    A state of pain or anguish that tests patience, endurance, or belief: « the fiery trial through which we pass » (Abraham Lincoln).
    A trying, troublesome, or annoying person or thing: The child was a trial to his parents.
    A preliminary competition or test to determine qualifications, as in a sport.

    2 – A cause of pain, suffering, or distress. See synonyms at burden.
    burden (http://www.answers.com/topic/burden)
    Something that is carried.
    Something that is emotionally difficult to bear.
    A source of great worry or stress; weight: The burden of economic sacrifice rests on the workers of the plant.
    A responsibility or duty: The burden of organizing the campaign fell to me.
    Nautical.
    The amount of cargo that a vessel can carry.
    The weight of the cargo carried by a vessel at one time.
    The amount of a disease-causing entity present in an organism.

    Merci pour ces bonnes nouvelles de début de semaine M Leclerc.

  8. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Organiser ou subir.

    A ce stade là on ne peut organiser l’Orage qui vient,

    On ne peut organiser la Houle que cela produira inévitablement partout, surtout dans de telles valeurs mondiales principalement à 95% matérielles et commerciales sur terre.

    Non moi ce que je préconise afin déjà de moins subir cela dans les corps et les esprits c’est surtout un plus grand taillo, taillo, car croyez-moi lorsque cela va retomber quelque part, je ne voudrais pas non plus être la place de celui qui va retrouver le plus coincé économiquement et mentalement par un tel objet lourd.

    Je sais c’est un peu dur à avaler et accepter pour beaucoup, pourtant il faut bien parfois se rendre à certaines évidences nous sommes bien tous en train d’assister à l’émergence d’un plus grand trou noir financier en direct.

    Merci encore à Mr Obama, j’attends d’ailleurs le prochain qui voudra se montrer aussi bon que lui à l’image.
    Pour moins subir la pilule qui voudrait encore organiser les chutes du Niagara sur terre.

    1. Avatar de ThomBilabog
      ThomBilabog

      On ? Qui ça , on ? On ne peut organiser? On est idiot?

      1. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Le sens de mon propos était le suivant peut être que l’homme et cela quelque soit le nombre de têtes en société ne peut pas toujours organiser en mieux certaines choses naturelles, et cela quand bien même cela ferait de plus en plus mal à certaines périodes de l’histoire.

        Comme si les hommes dans notre temps voulaient constamment organiser l’emploi du temps
        du monde, peut-être dans l’idée de moins paraître idiots et plus avancés que nos ancètres.

        On en fait déjà tant sur terre comme en société.

  9. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Pour moins subir, pour moins souffrir, pour moins avoir mal com la plupart de nos premières élites mondaines sur terre, pour moins aussi de nouveau se faire avoir en beauté à l’image, com nous voudrions bien souvent et tout le temps com eux maîtriser et organiser notre propre emploi du temps économique ou social sur terre com dans l’existence, hélas ils auront beau y faire les êtres ne s’en porteront toujours pas mieux.

    N’est-ce pas déjà pas mal ce que nous essayons de mieux faire comprendre à notre propre niveau, comment pourrions-nous réellement prendre de l’altitude, se détacher déjà des premières valeurs de ce monde si nous persistons bien
    encore et sous une forme ou une autre à pleurer déjà la perte matérielle ou boursière de tout ceci et cela à la fois, serait-ce donc devenu tellement interdit de nos jours de penser autrement l’évolution humaine.

    Les limites de l’organisation humaine, peut-être bien là ou je me sens parfois le plus seul et incompris de tous
    en société.

    1. Avatar de francisco
      francisco

      Bonjour
      puisque vous êtes …très souvent et à juste titre,, sur l’humain… je ne peux que vous conseillez de revoir (en long, en large et en travers) ce fabuleux film de W. Herzog.. « Aguirre, la colère de Dieu »
      Là, vous aurez, ce que beaucoup, ici, pense ..de nos élites auto-proclamées et de leur gestion du « moment »!!!
      Bon courage, si vous ne connaissez pas le film en question!!!
      Chris

      1. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Je ne suis pas tout à fait juste, il m’arrive parfois de rencontrer et de croiser des gens ayant encore un peu la volonté et l’intention de témoigner d’autre chose de la vie en société, si si je vous assure ça existe encore, mais faut chercher, faut mêmer parfois se lever très tôt pour pouvoir rencontrer de telles personnes, c’est comme rencontrer par exemple un autre grand ou petit personnage de la Bible dans votre vie, voire même carrément rencontrer et parler avec un réel frère en humanité, évidemment dans ces moments-là on pense déjà moins durement à la crise, des gens qui arrivent encore à vous faire même plus penser à tous les petits soucis matériels du quotidien, qui vous font même disparaître d’un seul coup tous les méchants propos des plus Cain de la terre, oui quelle chance de pouvoir encore rencontrer sur terre de telles personnes anonymes et bien peu vantardes de leur propre condition sociale, bien sur cela devient de plus en plus rare à trouver. Si si je vous assure je n’ai pas rêver ce n’est pas non plus tous les jours, que cela m’arrive dans ma vie.

  10. Avatar de olivier
    olivier

    encore une fois merci de vos précisions !
    comment ne pas douter du manque de courage des politiques dans cette situation ?
    tout prouve en effet que c’est seulement au pied du mur ou, plus grave, la tête dans le mur que, peut être, des décisions seront prises .
    ne doutons pas que seuls les peuples paieront de toute manière à l’issue de ces décisions !
    sommes toutes devrions nous prendre garde à la montée des extrémismes et des nationalismes qui ne manqueront pas de s’exacerber au fur et à mesure de effondrement du système financier.
    par de trop de fois, l’homme a oublié les leçons de l’histoire : les crises entraînes bien souvent des guerres, souvenons nous de WEIMAR !
    la porte vers les totalitarismes ne sont peut être ouvertes pour l’instant mais, cette situation pourrait changer rapidement…..

  11. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    La classe politique aux USA et en Europe n’a qu’une seule option: repousser l’échéance, gagner du temps, il y aura toujours quelque part une élection à prendre en compte. Tel sera le résultat de cette semaine: éviter le pire pour le moment.

    1. Avatar de Jérémie
      Jérémie

      Moi de même dans ma propre vie de rentier, je repousse de plus en plus l’échéance de devoir fonctionner autrement avec scrupules, gagner du temps dans l’avarice ou le calcul. Il y aura toujours quelque part dans le monde un autre vigneron véreux et plein aux as qui voudra avant tout faire avancer plus rentablement les êtres pour moi et au coup de sifflet.

      Tel est le beau spectacle commercial de ce monde, vouloir constamment pousser les êtres à occuper des postes de plus en plus payés au rabais, alors qu’ils ne sont peut-être pas tous faits à la base pour ça, vouloir vivre partout dans la servitude et la peur de perdre un poste, voire même son propre droit moral à une existence humaine plus digne, évidemment à force on en finit tous plus ou moins par perdre la santé et l’espoir en la démocratie, nous éviter le pire pour le moment ça ne marche qu’un temps mais pas tout le temps.

      Je dirais même que plus ils ne recherchent qu’à faire davantage retarder l’évolution des êtres dans leur même esprit de richesse et d’avidité au pouvoir, et plus hélas les choses finiront par leur éclater à la figure. Je ne fais en fait que suivre dans ma vie la plupart des choses que l’on préfère bien nous faire voir et entendre à longueur de temps, devenons avant tout des modèles, des exemples, des démons de la bourse, de la finance, des grippe-sous, des gens même plus habiles encore que d’autres dans l’expression d’une plus grande langue de bois sur terre ou à l’image, recherchons au contraire à vouloir défendre davantage en premier la valeur servitude et domination de tout sur tout, com pareillement avec d’autres et à des milliers de kilomètres les chaînes aux pieds.

      Je me demande parfois si les bêtes et les animaux dans le règne animal ne se conduise pas un peu plus intelligement entre elles. Des élections et des tonnes de confettis qui ne changent rien, des politiciens vendus qui ne changent pas plus l’orbite de la lune, des médias sous contrôle qui ne changent pas plus le cours des choses pour vous, partout des gens qui acceptent bien encore intégralement d’être bien pris pour des moutons de première.

      Les mêmes infos, des fourches, des coups de fouet, le soufre et les autres petits maîtres chanteurs enfin si c’est pour conduire davantage de Corps et d’Ames à l’abattoir où pour les Enfers alors pourquoi pas, on n’est plus à ça prêt de nos jours pour mieux faire partout de l’argent et de la domination partout sur autrui.

      Et ça bien sur ce n’est pas du tout le réel progrès spirituel de l’homme sur le fond.

      1. Avatar de Jacques
        Jacques

        Dans le milieu on appelle cela un cave

  12. Avatar de la taupe rouge 04
    la taupe rouge 04

    Un mouvement social pour imposer un « audit » des dettes afin d’ éclairer leurs natures « odieuses » est en marche… L’objectif : que les peuples refusent de payer ces dettes illégitimes, de sauver une nouvelles fois les banques. Impact dévastateur pour le système …
    Voici un joli petit film pour comprendre, à visionner partout, pour créer partout des « comité anti-dettes » …
    http://www.debtocracy.gr/indexen.html

    1. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      Bien creusé vieille taupe!
      En complément des coups de boutoir de nos camarades grecs, ici l’argumentaire en vogue, pour la répudiation des dettes, au Nord comme au Sud
      http://www.cadtm.org/IMG/pdf/presentation_des_arguments_juridiques_-Universite_d_ete_du_CADTM_Europe.pdf

      1. Avatar de J.Gorban
        J.Gorban

        les arguties juridiques comme arme des peuples ! vraiment trop drôle ! ou comment on embrouille les choses et on laisse les peuples à la merci des capitalistes.

        il n’ya qu’un seul truc que les possedants connaissent : c’est le rapport de force . Voilà à quoi on arrive quand on l’oublie.

        il faut que la peur change de camp.

  13. Avatar de dissy
    dissy

    Tiens ou est passé notre ‘super président’?Bien discret en ce moment non?

    L’Or est à 1602.00 usd et les taux Italiens et espagnols passent le cap fatidique des 6%.

    Absolute bloodbath in Europe:

    * Italian 10-Year Bonds Extend Drop; Yield Climbs to 6 Percent
    * Spain 10-Year Bond Yield Surges to Euro-Era Record 6.31 Percent

    zero hedge

    1. Avatar de Ernoch
      Ernoch

      il n’y a qu’à les privatiser

      1. Avatar de stef
        stef

        ils le sont!

      2. Avatar de Ernoch
        Ernoch

        c’était de l’humour
        (enfin une tentative)

  14. Avatar de jc redrock
    jc redrock

    Crise de la Dette ou crise globale. De la Souveraineté des États.

    On ne sait plus à quelle crise se vouer !
    Crise de liquidité en 2007 puis crise financière et boursière sur fond de crise immobilière et de surendettements privés multipliés par le levier de la titrisation , des subprimes et des CDS en 2008. On finit même par en oublier la crise environnementale, la crise de l’Energie et la Crise alimentaire mondiale (un milliard d’humains souffrant de malnutrition).
    2008 est alors l’année de la dénonciation publique de la Finance et de ses multiples dérives ; il est question de réformer et de mieux séparer les activités purement financières des activités dépôt-crédit-financement des entreprises. Les dysfonctionnements et les maux du système sont clairement discutés et analysés dans les médias. Les Marchés sont mis en accusation.
    Passent 2009, 2010 et la crise financière disparait progressivement du champ médiatique au profit de la crise des dettes publiques sans qu’à aucun moment les mécanismes précis du passage de la crise des banques à celle de la dette des états n’aient été analysés et débattus par ces mêmes médias.
    Le retournement complet intervient finalement en 2011 où le Marché se retrouve alors à nouveau Juge et Partie ; les agences de notation, qui pourtant n’avaient rien vu venir de la crise des subprimes, distribuent à nouveau les bons et mauvais points et désignent ainsi les états-cibles de la spéculation. Et les états plient sous le joug et accablent leurs peuples d’austérités renouvelées sans toutefois user de l’une de leurs prérogatives régaliennes qui est de pouvoir lever l’impôt.
    Ainsi, la Grèce, héritière de la première démocratie au monde, se trouve-t-elle clouée au pilori des Marchés, réduite à vendre son patrimoine et à faire la manche à la sortie des Grand-messes européennes. On nous dit même que la zone euro est menacée, qu’il ne lui reste que quelques mois de sursis ; l’Italie, fille de l’Empire Romain, l’Espagne de Charles Quint et le Portugal des Conquistadors sont sur le point de s’écrouler !
    Les Etats Unis, eux-mêmes, vacillent du haut de leur dollar. Alors qu’il y a quelques mois encore de doctes économistes nous affirmaient qu’un Etat (développé !) ne peut pas faire faillite car il s’agit d’une entité souveraine que s’est-il donc passé pour que le monde entier tremble et croule sous le poids de la Dette. Qu’en est-il advenu de la souveraineté des états ?
    Faut-il alors redéfinir cette notion ou la refonder ? Classiquement on parle de fonctions régaliennes : l’Etat est garant de la Justice, de l’Ordre (Police et Armée), de l’Education et de la Formation mais parmi ses plus anciennes prérogatives il ne faut pas oublier le droit de battre monnaie et celui de lever l’impôt ainsi que le devoir de délimiter le territoire relevant de ces compétences. Dans un Etat démocratique les prérogatives de l’Etat sont contrôlées et équilibrées par un jeu complexe d’équilibres droit-devoir contenu dans le Droit, les lois et la Constitution.
    Les Etats Unis ont gardé un double pouvoir régalien de battre monnaie car le dollar est la monnaie internationale de référence et la Réserve fédérale peut aussi imprimer des dollars pour acheter des Bons du Trésor américain ; la Réserve fédérale reste cependant une Entité indépendante dirigée par des Directeurs issus du Marché mais qui peuvent être démis par le Sénat.
    L’Union Européenne a délibérément abandonné son droit de battre monnaie au bénéfice du Marché, la BCE est totalement indépendante et il lui est interdit de financer la dette d’un Etat qui ne peut s’en remettre qu’au Marché pour emprunter. C’est déjà là un double déséquilibre dans le combat monétaire Europe-USA et même un triple si l’on pense que New York et son complice Britannique trustent l’essentiel des flux de capitaux dans leurs places financières. Ainsi, la Grèce a-t-elle renoncé au droit régalien de battre monnaie droit qu’elle avait pourtant inventé il y a plus de 2700 ans ! Singulière ironie de l’Histoire.
    Le Droit de lever l’Impôt est pratiquement tombé en désuétude, ostracisé par les Marchés et la Démagogie Populiste-la vraie, celle du Tea Party et autre Saucisson-Vin Rouge. On lui a préféré l’impôt indirect, inodore et sans saveur mais tellement universel et démocratique que même les plus pauvres devront contribuer. La machine infernale de la société de Consommation est alors en place, consommer toujours plus pour financer toujours plus tant que cela peut fonctionner-et même au-delà. Et il est vrai que jusqu’au milieu des années 70 cela n’a pas si mal fonctionné et on parle encore avec nostalgie des Trente Glorieuses.
    Ces Trente là n’ont pas une fin si glorieuse et se finissent dans un brouhaha confus de pétro-et-d’euro(dejà)-dollars, d’étalon or en faillite et de choc pétrolier, le tout dans une belle inflation que les rentiers n’ont pas aimé du tout, mais alors pas du tout car, rappelez vous, il y avait en ce temps là une certaine indexation des salaires sur les prix.
    Le contexte de fin des années 70 n’est pas alors favorable aux USA dans leur confrontation avec l’Europe des neuf en construction et le Japon qui mord déjà rudement dans leur économie ; le risque est trop grand de voir une économie trop dirigée, trop socio-démocrate à la suédoise s’installer et prendre de l’ampleur sur le vieux continent. D’autant plus que Français et Allemands, lors du sommet de Copenhague en 1979, semblent décidés à aller de l’avant et à créer une monnaie européenne destinée à concurrencer le dollar en tant que monnaie de référence internationale. On durcit alors la Guerre Froide pour repousser les velléités d’indépendance européenne dans le giron nucléaire américain (épisode Pershing 2 contre SS20 en décembre 79) et on lance l’offensive libérale conjointe Thatcher (1979)-Reagan(1981).
    On connait la suite avec l’ouverture croissante des marchés de capitaux et la progression exponentielle de la mondialisation libérale qui va faire fructifier les capitaux financiers dans les pays à faible coûts sociaux ; l’Europe rend les armes avec le Traité de Maastricht en 1992 et ne cesse alors de s’agrandir et de s’ouvrir en s’otanisant toujours plus.
    Ainsi l’Europe abandonne-t-elle une autre prérogative, celle du territoire et du contrôle des frontières, qu’il soit politique, économique et commercial. Seule la PAC subsiste comme vestige anachronique de cette territorialité. Les Crises succèdent aux crises dans ces vingt dernières années mais toujours dans les zones vassales de production à bas coût. Krach boursier de 1987, crise immobilière au Japon en 1990, crise financière au Mexique en 1994, crise asiatique en 1997, crise de 1998 et écroulement russe, crises au Brésil en 2000 et 2002, crise turque en 2000, bulle internet en 2000-2003, effondrement de l’argentine en 2001, démarrage de la bulle immobilière peu de temps après l’éclatement de la bulle internet vers 2004 et début d’explosion en 2007. On voit que l’intervalle moyen entre les différents épisodes qui ébranlent chaque fois durement le système est d’environ trois ans. A quand la prochaine, qui risque bien d’être fatale ce coup ci ?
    L’effondrement de l’Argentine plombée par l’alignement peso-dollar en 2001 aurait pu servir de coup de semonce et préfigurer la crise Grecque.
    Ainsi depuis le milieu des années 90, les économies des pays de l’OCDE accumulent-elle des déficits commerciaux en croissance exponentielle avec les pays émergents surtout depuis l’entrée en jeu de la Chine sur le marché mondial (c’est le cas depuis 1980 pour les USA /reste du monde) ; parallèlement ces économies voient la part des industries « courantes » diminuer dans leur PIB alors que le poids des services financiers et immobiliers explose particulièrement dans les « vieux » pays développés.
    La désindustrialisation, le chômage, les pressions sur les salaires et les coûts, la croissance des revenus de la finance et du commerce sont à l’origine d’un transfert de prés de dix points des revenus du travail vers ceux du capital. Les impôts ne pouvant que diminuer, seul le recours massif au crédit pour doper la consommation et à la Dette pour les Etats permettent alors au système de perdurer dans l’illusion de croissance réelle.
    L’économie réelle devient alors un simple support au service des manipulations et des anticipations financières dont l’architecture se complexifie et se multiplie à l’excès à l’image de la pyramide renversée :
    1 Economie réelle 2002 PIB mondial : 32 300 milliards de dollars (32,3 tera dollars).
    2 Ensemble des transactions des marchés financiers 2002 : 39,3 tera dollars.
    3 Transactions sur le marché des changes 384,4 tera dollars.
    4 Transactions internationales : 8,4 tera dollars
    5 Transactions sur les produits dérivés : 699 tera dollars en 2002
    Les encours sur les produits dérivées représentent plus de huit fois le PIB mondial, les dettes souveraines 140% , les réserves 120% et les liquidités en circulation effective seulement 10% du PIB mondial.
    L’absence de maitrise de la monnaie par les Etats induit donc une double impasse, des liquidités et de la Dette qui devient périlleuse lorsque la pyramide inversée à la Ponzi risque de s’écrouler. La finance effrayée par le poids de ses engagements occultes sur les Dérivés veut se rassurer sur ses bases que sont censés être les Bons des Trésors et ce faisant le serpent se mord la queue, car, en pressurant les Etats, la Finance va tuer sa ressource.
    La guerre euro-dollar se poursuit à qui se fera le plus peur pour prélever à meilleur compte sur les 10% de liquidités mais n’oublions pas que fondamentalement le plus gros emprunteur n’est pas la Grèce mais les USA pour plus de 65% de la dette mondiale. Si les Etats ne reprennent pas leur souveraineté monétaire et fiscale, la pyramide inversée construite par la « shadow-finance » ne pourra que s’écrouler dans le fracas et le tumulte.

    1. Avatar de Carlos

      Excellente analyse… surtout les 4 derniers paragraphes! Merci de ce brillant éclairage!

  15. Avatar de Anatine
    Anatine

    N’étant pas un spécialiste mais un simple observateur, je n’ai pas d’avis sur la manière dont ce truc qui n’a jamais été prévu pour fonctionner ne fonctionne pas. Ceci dit une chose m’intrigue : La dette croit indéfiniment avec un intérêt payé pour cette même dette représentant souvent plusieurs fois son montant. Si je simplifie en considérant que cette dette n’aurait alimenté que des investissements productifs, j’en viens à conclure que ce qui a été financé depuis des dizaines d’années par cette dette appartient aux préteurs. Si je remonte dans le temps en considérant que le monde était fait de quelques grandes fortunes, j’en arrive à la conclusion qu’une poignée de personnes possède la moitie de la planète ce qui n’a évidemment aucun sens sauf en terme de pouvoir car la fortune résultant du droit qui la conforte et la protège grandit le droit de celui qui la possède. Je comprends que nous sommes donc dans une situation où un poignée de personnes possèdent le droit sur la planète donnée en gérance à la majorité par le biais de la dette. Ce genre de réflexion tombe dans la case conspirationniste mais je suis prêt à écouter qui pourrait me prouver le contraire… Pour continuer à jouer je comprends que ceux qui font les règles du jeu veulent que la dette puisse être infinie, et pour cela il suffirait que la dette soit produite par une seule entité au niveau mondial qui l’alimenterait à partir du néant sans pour autant sortir la majorité de son état de servage. Du grand guignol profondément dramatique. Donc si je résume ce que je crois avoir compris. On a reparti la dette dans toutes les mains et si certains peuvent avoir quelques possessions libérées de la dette, cela n’est au final que de peu d’importance car comment jouir d’une propriété entourée de barbelés… Utopie, il y en a une. L’annulation pure et simple par la déclaration de la nullité de toutes dettes. Les islandais ont commencé peut être.

    1. Avatar de Jérémie
      Jérémie

      Dans sa propre vie, lui ou un autre, ils virent grandement trôner la domination de l’homme sur l’homme un peu partout, devant cela ils ne purent évidemment qu’en éprouver un plus grand dégout intérieur.

      C’est sur si l’humanité en réchappe, elle ne ressemblera certainement pas du tout à celle d’aujourd’hui.

      Imaginez-vous encore à votre age ce que peuvent ressentir nos propres enfants dans un tel monde de vendus ?

  16. Avatar de Pablo75
    Pablo75

    « Pourquoi les banques européennes continuent à être en faillite, malgré les stress test »
    http://www.cotizalia.com/valor-anadido/2011/banca-europea-seguira-quebrada-stress-20110718-5825.html

    « Sans l’argent public, le secteur financier [espagnol] aurait sombré ».
    http://www.cotizalia.com/disparate-economico/2011/dinero-publico-sector-financiero-estaria-hundido-20110718-5827.html

    Le volume des actifs toxiques des banques espagnoles serait de 121 Mds €
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3239676/07/11/Cinco-entidades-entraran-en-perdidas-por-los-creditos-toxicos.html

    Bankia doit réduire de 15 % le prix prévu de ses actions avant son entrée en Bourse, par manque d’acheteurs
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3240173/07/11/Bankia-negocia-salir-a-bolsa-con-un-descuento-adicional-del-16-sobre-su-precio-minimo-.html

    Fin juin 2011 il y avait 2,14 millions de mètres carrés de bureaux vides rien qu’à Barcelone et Madrid
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/214_millones_de_metros_cuadrados_de_oficinas_vacios

    Même El País demande à Zapatero de s’en aller
    http://www.elpais.com/articulo/opinion/insoportable/levedad/elpepiopi/20110718elpepiopi_11/Tes

  17. Avatar de Pierre
    Pierre

    Au delà des colonnes d’Hercule …… « Plus ultra »
    Quels $ont ce$ $erpent$ qui $ifflent $ur no$ tête$ ? 🙂

  18. Avatar de babypouf
    babypouf

    Bonjour,

    émettre des euros obligations n’est ce pas faire encore jeux avec le systéme financier en déroute ? Cette solution semble trop facile à beaucoup pour ne pas être aussi un coup fourré de la gente argentifére; d’autres mesures (plus « mesquines » pour le systéme financier) doivent accompagner cette solution , quelles sont elles d’aprés vous ?

    La venue de Mme Clinton en Gréce me semble étrangement opportune … de quand date la décision de ce voyage au coeur du volcan ?

    cordialement

  19. Avatar de John Difool
    John Difool

    Ne pourrait-on pas détruire un pourcentage non-négligeable des dettes souveraines par compensation,ce qui diminuerait quelque peu l’ampleur du problème,entrainerait une diminution équivalente de la charge d’intérêt(c’est toujours ça de gagné),sans perte pour qui que ce soit.Me trompé-je?

  20. Avatar de Jean-Pierre
    Jean-Pierre

    Une réflexion de Paul me revient à l’esprit. Il se demandait, je paraphrase, si les écarts entre les prévisions et les résultats réels étaient tout bonnement voulu pour permettre aux spéculateurs de profiter des soubresauts intempestifs des marchés, surpris par l’importance de ces écarts. Je crois que toutes ces fadaieses concernant le plafonnement de la dette américaine cadrent parfaitement dans cette optique.

    Il est en effet absurde – idiot au superlatif, comme dirait Franquin – de se focaliser sur un plafonnement de la dette américaine alors que la Fed fait tourner sa planche à billet sans relâche. Je suppose qu’on trouvera une solution de dernière minute (le plus tard possible et de façon la plus dramatique possible) pour que dès le lendemain, les cours explosent et nos chers spéculateurs puissent élaguer leur trop plein de bons du trésor en les refilant aux petits boursicoteurs.

    Notons aussi que dans l’intervalle, on parle peu, pour ne pas dire pas, des problèmes sociaux aux USA qui sont nettement plus préoccupants que le plafonnement de dette.

    Quant à l’Europe et sa zone euro, pourquoi se focalise-t-on sur l’endettement des pays dits périphériques. Pour moi, le problème n’est pas là. Nos doctes dirigeants dans leur immense sagesse n’ont pas prévu que leur belle Union puisse un jour être perturbée dans ses fondements. Ils n’ont pas prévu de dispositions pour éjecter un membre récalcitrant. Ils n’ont prévu que des procédures qu’un membre pourrait invoquer s’il souhaitait quitter l’Union.

    Partant de ce constat, ce sont ceux qui veulent absolument rester dans l’Union qui ont des problèmes. Il suffirait que les pays périphériques s’allient et fassent pression, dictant leurs conditions et non l’inverse, pour que le noyau dur de cette Union n’ait d’autre alternative que de se soumettre, sans quoi, plus d’Union et plus d’euro. Les Allemands et les Français ont beaucoup plus à perdre que les Grecs ou les Irlandais d’une disparition de l’euro et des avantages qu’ils en tirent.

  21. […] Blog de Paul Jorion » ORGANISER OU SUBIR, par François Leclerc La simultanéité de la crise de la dette en Europe et aux États-Unis est spectaculaire, mais elle n’est pas étonnante. Dans les jours qui viennent, des solutions de fortune permettront-elles d’éviter que la crise financière bascule et rentre dans son second acte, le premier ayant débuté avec la dégringolade de Lehman Brothers ? Source: http://www.pauljorion.com […]

  22. Avatar de Chêne Vert

    Il y a quelques années, j’ai eu la chance de bénéficier d’un cours d’économie politique dispensé par un professeur d’une « grande école » à Paris. Ce professeur que j’ai adoré comparait l’économie à une structure biologique avec ses organes, ses flux, ses cycles (Kondratieff n’était pas loin). Dans le cadre de son cours il mettait tout cela en parallèle avec le monde de l’entreprise (capitaliste bien sur). Cette image d’un corps vivant m’a profondément marqué et je ne peut m’empêcher de penser que notre économie financiarisée à l’outrance marque la fin et bientôt la mort de notre monde actuel. Mais comme je suis optimiste et que les atomes d’un corps défunt se recomposent pour en reproduire un autre, je suis convaincu que nos descendants connaîtront autre chose, un autre ordre, une autre vie qui renaîtra, croîtra et mourra à son tour. Ceci démontre que l’histoire n’est pas linéaire mais comme se le représentaient les Grecs, cyclique. Aristote ne se croyait pas postérieur à la guerre de Troie!… étonnant raccourci.

    1. Avatar de Jérémie
      Jérémie

      J’espère aussi que si l’humanité en réchappe de la folle autodestruction du monde actuel dans le tout commerce mondial des choses de plus, nos lointains descendants honoreront d’abord la mémoire de Jérémie, à votre avis se souviendront-ils de nous, de notre propre témoignage de vie ou de mort déjà en ce temps là et avant l’heure ?

      Je n’ai jamais été en réalité l’homme de ce temps, de cette époque, de ce monde.

  23. Avatar de lisztfr
    lisztfr

    http://www.spiegel.de/fotostrecke/fotostrecke-57391.html

    Des graphiques qui permettent de comprendre que les plus grosses dettes, celles de l’Espagne et de l’italie, arrivent à échéance en 2012.

    La Grèce doit 77M en 2015, Irlande 54M en 2018, le Portugal 15M, 18M, etc…une dette étalée,

    Espagne = 84M en 2011, 109M en 2012, 75M ensuite…
    Italie = 244M en 2012.

    Et il ne sert à rien de dire que l’Italie est très riche, quel que soit le patrimoine du pays, une fois que tout a été privatisé c’est fini à moins de vendre la tour de Pise et de braquer les particuliers. Car on entend dire que l’italie possède un énorme patrimoine. Or ce patrimoine n’est certainement pas à vendre, d’ailleurs à force de tout mettre sur le marché on le sature. C’est le debt déflating.

    Quand aux fonds d’aide européens des premiers graphiques je n’y comprends rien…

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Si Lisztfr, il faut répéter, comme l’a fait Fitoussi ce matin sur France-Q, que l’Itale est riche, que les ménages italiens sont riches, très riches, comme leurs frères en épargne, les français ou, à un niveau moins moindre même si aussi peu endettés, les ménages allemands, quand les ménages des pays où a soufflé sans retenue le grand vent ultralib, Angleterre, Irlande, Espagne, USA, etc, sont rincés, underwater.
      Je rappelle juste qu’entre 1980 et aujourd’hui, la richesse financière nette des menages français est passée de une fois le Revenu Brut des Ménages à deux fois et demi le RBM… Et ne parlons pas de leur patrimoine immobilier, passé de 2,5 à 4 fois le RBM. Et le RBM c’est quand mëme toujours 65% du PIB.
      Et là ils disent en coeur : « Merci le modèle social français et la redistribution ! Merci les bancassurances bleues blanches et rouges ! Merci à nos (bons) débiteurs ! Merci le capitalisme financier dérégulé ! Merci l’Euro ! Merci la BCE ! Merci GiscardMitterrandChiracSarko ! Merci l’Europe ! », non ?
      Et merci d’avance « aux autres » de pas trop la ramener. tous les vrais pauvres métèques du sud ou les faux riches rosbeefs ou yankees pas bien catholiques, sans parler « des autres de l’intèrieur, leur cinquième colonne… Sinon, jurécraché, on rappelle de Gaulle ! Et on ferme les frontières ! Tudieu !

  24. Avatar de Cédric
    Cédric

    « Somme toute, il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre. Organiser ou subir. »

    Je ne vois pas comment on peut avoir une inflation avec la récession qui nous attend, avec le blocage des salaires, avec les cures d’austérité et surtout en période de désendettement du secteur privé.

    Pour moi, ce serait plutôt déflation (ou faible inflation car les banques centrales vont produire des liquidités pour contrer la déflation) ou perte de confiance totale dans la monnaie fiduciaire (si les banques centrales se loupent).

    en tout cas c’est passionnant, même si je risque de perdre mon livret A 🙂

    1. Avatar de Guilhem
      Guilhem

      Stagflation c’est un gros mot ?

  25. Avatar de dissy
    dissy

    Conséquences des nons décisions de nos ‘nains’ politiques(sarkozy et merkel):

    Les taux espagnols, grecs et italiens au plus haut.

    AFP

    Vers 16H00 (14H00 GMT), les rendements à 10 ans grecs s’établissaient à 17,727%, ceux de l’Espagne à 6,250% et ceux de l’Italie à 5,909%, après être passés au-dessus des 6%.

    Les taux longs de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne sont montés en flèche lundi, enregistrant de nouveaux records depuis la création de la zone euro, le marché doutant de la résolution de la crise de la dette en zone euro.

    Ces taux très élevés symbolisent la défiance des investisseurs envers les titres de dette de ces pays, alors que les dirigeants européens peinent à convaincre de leur capacité à trouver une solution durable à la crise en zone euro.

    Un sommet extraordinaire est prévu jeudi à Bruxelles, pour boucler un deuxième plan de sauvetage de la Grèce, indispensable afin d’éviter la contagion de la crise de la dette. « Le marché est à feu et à sang. La maison brûle », prévient Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis. « Il y a beaucoup d’incertitudes et d’attentes avant le sommet. On se demande si on arrivera ou pas à une réponse efficace, ambitieuse et globale à la crise de la dette », explique-t-il.

    Pour l’heure, de fortes divergences persistent au sein de l’Europe, en particulier entre l’Allemagne, qui veut voir les banques participer au plan d’aide à Athènes, et la Banque centrale européenne (BCE) qui exclut tout défaut de la Grèce. « Le marché a bien conscience que s’il n’y pas d’accord, les niveaux de taux actuels vont rendre la dette complètement insoutenable », explique le stratégiste.

    Or, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) n’est pour l’heure pas calibré pour voler au secours de pays de la taille de l’Espagne et de l’Italie. Plus globalement, les marchés déplorent le manque d’ambition des dirigeants européens et réclament désormais une solution « crédible et globale », ajoute M. Robin.

    lalibre.be

  26. Avatar de dissy
    dissy

    L’hôpital qui se ….

    Les USA exhortent l’Europe à empêcher la crise de la dette de dégénérer

    lundi 18 juillet 2011, 16:24
    Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner, a exhorté les dirigeants européens à agir davantage pour empêcher les difficultés liées à la dette de certains Etats européens de dégénérer en crise plus large. Les dirigeants européens “ont pris un certain nombre de mesures en ce sens au cours des quelques semaines passées […]tout cela est constructif, mais le monde a besoin de voir les dirigeants européens agir maintenant […] pour mettre en œuvre les changements supplémentaires qui contribueront à maîtriser les risques d’une crise plus large”.“Ils ont les moyens de réussir cela sans alourdir encore le fardeau de l’économie mondiale et bien évidemment, c’est ce que nous voulons qu’ils fassent”

    agences

    1. Avatar de M
      M

      Timothy Geithner

      là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir
      plus c’est gros, plus ça passe
      montrer la( grosse) paille ( de l’autre) pour cacher « sa » trés grosse poutre
      le culot, y’a que ça de vrai
      môman m’a dit que j’étais le plus bô, intelligent …etc…môman a raison

      pendant qu’on montre l’Europe (bolchévique : ex: le CNR), on cache nos conneries à notre populo

      ….etc…

  27. Avatar de Guilhem
    Guilhem

    Bonjour,

    Situation voulue ou pas ?

    En tout cas je constate que l’Agence France Trésor est assistée dans la gestion de la dette de l’État par le Comité stratégique.
    Comité stratégique principalement composé de créanciers de l’état….

    http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/agence_france_tresor_17/qui_sommes_nous_32/comite_strategique_77/index.html

    Si c’est le cas dans les autres pays (fort probable) pas étonnant d’en arriver là…

    Je n’ai toujours pas de gagnant au quizz dette de la France :

    Question : sur les 60 à 70% de dette publique française détenus par des étrangers qui peut me dire les nationalités de ces créanciers ?

    Grâce à vigneron nous avons un début de réponse, nous avons donc identifié un tiers des 70%, reste 1000 milliards hors zone.

    http://gesd.free.fr/flas0124.pdf

    Sur les 500 milliard intra zone, je vois Suisse : 32.3, Luxembourg : 83.8, Royaume-Uni Autres institutions financières : 26.5 pour ne citer que ces pays…
    Volontairement je cite des provenances qui peuvent être particulièrement opaques, à qui payons nous des intérêts ?

    Et quid des 1000 milliards restants, à qui payons nous des intérêts ?

    Si quelqu’un a des infos merci.

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