Les fissures
Les stress-tests des banques européennes
« Trading book » / « Banking book »
La dette publique aux Etats-Unis et la polarisation de l’opinion
L’idéologie libertarienne
Qu’est-ce qu’un « événement de crédit » ?
Les agences de notation – comment les réformer ?
H. G. Wells : La machine à explorer le temps
@arkao J’ai fait une recherche double: * utilisation de Bing ou Google avec des mots clés * Utilisation GPT4o de…
142 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 15 JUILLET 2011”
C’était pas Rotschild qui avait fait sa fortune sur une fausse nouvelle concernant une bataille gagnée, mais qui avait été annoncée « perdue » et qu’ils en avaient profité pour tout racheter à bas prix ?
Donc les crises, c’est le moment de faire les soldes ! et de s’enrichir grassement !
pas de chance chère yoananda ils vont croire à une bonne action…
Bonjour YOANANDA,
Plus précisément, c’est le premier abus de marché connu. Nathan Rotschild ayant intercepter un message CHAPPE, envoyé à l’issue de la bataille de WATERLOO, a ensuite vendus des titres de la dette (déjà) à Londres pour faire croire qu’il savait que Napoléon avait gagné. Puis, après que les moutons de Panurge eurent suivi ses ventes à tout prix, il a tout ramassé pour pas cher.
Rien n’a vraiment changé.
Et c’est également un Rotschild qui disait que le secret de la fortune est de ne jamais acheter au plus bas, ni vendre au plus haut.
En cliquant par curiosité sur un site boursier, j’ai eu droit à une pub « conseil » : spéculer sur l’alimentaire.
Alors, si l’ordre mondial est bouleversé et s’écroule, et même si nous devons en souffrir, tant mieux… M. Jaurion, M. Leclerc, et vous qui commentez, je vous lis et vous écoute. Mais qui nous représente quand nous votons ? Qui est capable de mettre en oeuvre cette tâche difficile : partager équitablement les ressources et permettre à tout être humain de vivre décemment ?.
Le fédéralisme européen pour survivre à court terme!
Cette semaine, nous jetons un regard dans les abysses. Le monde est insovable, complétement déséquilibré. Les dirigeants cachent leur incompréhension. La finance que nous avons laissé se démultiplier en quelques années, telle une ogresse, a trop dévoré, trop englouti. Elle est sur le point d’éclater. Malheureusement, elle se nourrit de notre économie réelle. Dans sa chute, elle nous emportera.
Le fédéralisme européen, les bonds du trésor européens, un ministre des finances de la zone euro: Toutes ces solutions improbables, moquées, méprisées, sont à ce jour à l’esprit de l’élite européenne: Jean-Claude Trichet, le patronat dans son ensemble, les anciens dirigeants (Rocard, Giscard d’Estaing, ect.), les think tanks et même les américains. Seule l’Allemagne, accablée d’une telle responsabilté dont elle n’a pas voulue, et quelques souverainistes résistent encore. Pourtant cette Union politique est irrésistible car elle est désormais la seule solution envisageable. Ainsi le fédéralisme européen s’apprête à naître dans la douleur, dans la panique, alors que nous aurions dû le construire dès les années 90.
Une fois cette étape franchie (très probablement lors d’un sommet extraordinaire, tard dans la nuit, sous les mines épuisées), nous ne serons pas sauvés. Nous aurons tout juste gagné un peu de temps. Car le système sera toujours insolvable et nulle croissance, nulle incroyable innovation technologique ne nous permettra de combler les trous sans fond dont avons hérité.
Un grand retour sur terre, un retour à la réalité va s’opérer. La seule question qui se pose est: de quelle manière? La restructuration de la dette globale, si elle a lieu de manière forcée et désordonnée, causera des maux qu’il est difficile d’imaginer aujourd’hui: défauts de paiement en série, bank runs (les citoyens vident leurs comptes), arrêt des prêts en tout genre, inflation vertigineuse, chômage de masse. Notre civilisation occidentale qui vit dans l’opulence depuis les trentes glorieuses ne se souvient plus de telles situations qui remontent aux guerres mondiales. Comment va t’elle réagir? Pour avoir un avant-goût, il suffit de discuter avec les espagnols, déjà durement touchés. Leur pessimisme est « toxique ».
L’Union Européenne n’a pas vidé toutes ses cartouches. L’appel d’air qu’est la solution fédérale nous laissera un peu de répit. Nous allons devoir profiter de ce peu de temps pour organiser une restructuration ordonnée, au moins à l’échelle de notre continent si les autres n’écoutent pas. La finance représentera à nouveau l’économie réelle et ne sera plus la cause de risques systémiques. Une masse d’argent sera disponible et réinjectée dans le circuit d’une économie viable: salaires investissements durables et productions locales. Sans rejeter l’économie de marché, ni les échanges entre nations du monde, un nouveau système économique devrait éclore, privilégiant la classe moyenne, respectant l’écosystème dont nous faisons partie. Si nous refusons d’utiliser la solution fédérale pour changer de système, et continuer « business as usual », alors tous ces efforts n’auront servi à rien.
@Paskov
Dire que « l’union politique européenne est irrésistible » relève de la méthode Coué.
Rien ne permet de penser que cette solution l’emporte dans la crise en cours. Ne pas oublier qu’avec l’€, nous avons sans doute sauté des étapes indispensables à son fonctionnement de façon durable et que l’erreur lui sera peut être mortelle.
Par ailleurs, croire qu’une restructuration européenne est possible même si les autres n’écoutent pas est une chimère.
Enfin, un système économique privilégiant la classe moyenne et respectant l’écosystème, ne sera crédible que le jour où l’on aura mis sur la table les moyens d’y parvenir et rien ne nous dit que le plan sera admis par une majorité de citoyens.
Finalement, ce fédéralisme, le peuple est bien le seul à ne pas en vouloir.
Quel peuple ? Qui a l’exclusivité des scoops que lancerait le peuple. Il me semble que l’heure est suffisamment grave pour arrêter de recourir à la raillerie ou à la mystification afin d’éviter d’analyser les propositions qui ne vont pas dans le sens du vent de la propagande.
S’il est vrai que le Traité de Lisbonne fut un enfant fait dans le dos du principe constitutionnel, il n’est pas moins vrai que ce fut l’œuvre de politicards timorés et incapables de présenter la totalité du parcours prévu de peur de provoquer un rejet de la part d’électeurs soumis à la démagogie des éligibles dans chaque circonscription particulière. Le résultat fut de rester le cul entre deux chaises et, comble de l’ironie, de manière frauduleuse ce qui fait maintenant le jeu de tous les démagogues du repli sur soi que l’on croyait avoir désactivés en 2007.
Bonjour Paul, la tempête qui s’annonce vous donne la pêche, vidéo tonique !
Voui, un petit coup de jeune, le Paul….
Paul avait promis vendredi dernier une video de bonnes nouvelles.
Ca va péter pendant l’été en Europe…
aux Etats-Unis, l’opinion de polarise entre extrême gauche et extrême droite…
autrement dit risque de guerre sociale.
La bonne nouvelle, en fait, c’est que le nombre d’indignés, révoltés, révolutionnaires
(au gré du caractère et du niveau d’information), ne cesse de croitre,
du Minnesota à la Grèce.
Cette guerre sociale est en cours.
Il faut se donner tous les moyens qui seront nécessaires pour la gagner.
Le Bélarus est lui aussi entré dans la danse.
ouais
on se marre
PJ
ce matin ,ils parlent des ROM ,surveillés dans un environnement sécuriser par des agents retraités..
jsuis fatiguer avec PJ qui passe par un PSY et perd son temps .
mare
OU VOUS partager notre meilleur futur,ou vous êtes VENDUS,ce que à travers les censures que vous légitimé semble votre survie.
Les mots des politiques à propos des agences de notation : on le supprime ou bien on le change , ce thermomètre ? et hop ! la fièvre disparaît !
Salut Paul ! Eh ! Oui, ça trime le 15 juillet, peuchère… Je n’ai pas pu faire le pont, j’ai les bras trop courts pour atteindre l’autre rive… M’enfin !
Le nombre de fois que j’entends dire « je ne suis pas économiste et j’ai du mal à comprendre les tenants et les aboutissants de cette crise… »
Pas besoin d’être économiste pour comprendre. De bons livres accessibles à toutes et tous, il y en a ! Et puis il y a aussi ce blog, merci Paul !
Papillon
Hé hé hé ! De la viande de riches pour les pauvres? Comme vous y allez Paul !
Je vous sens en grande forme aujourd’hui .
Devient palpitant ce Blog !
Ouais, t’as aussi ça :
Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent de faim.
proverbe chinois
Paul bonjour,
Question idiote: comment se fait-il que seules les agences de notation sachent lire des contrats?…
Sinon un livre pour l’été et ventiler les synapses, « Bardadrac » de gérard Genette.
Bonne jounée
Ce n’est pas qu’une question de savoir lire ou pas : le contrat d’une Mortgage-Backed Security fait de 400 à 600 pages, il faut savoir où sont les morceaux juteux.
Il faut comprendre aussi ce que les termes veulent dire très précisément pour déterminer si un montage particulier, avec rééchelonnement, reconduite du contrat, etc. est oui ou non un « événement de crédit ».
Comme vous avez parlé du risque de faillite de certaines petites banques en entraînant d’autres etc …, j’ai consulté le site d’allofinances pour essayer de savoir ce qui se passe en cas de faillite bancaire.
Comme c’est la loi qui nous impose, depuis quelques décennies, de toucher notre salaire sur un compte de dépôts, j’imaginais que ce salaire, durement gagné, appartenait au salarié . Et bien non, si la banque fait faillite, l’argent qui y est déposé est considéré à elle, ses créanciers le prennent et c’est un fonds de garantie qui remboursera plus tard le salarié, déposant obligé , mais seulement jusqu’à une certaine limite, comme s’il n’était pas propriétaire de l’argent qu’il a gagné .
Moralité : mon père, ouvrier, qui n’a jamais eu de compte en banque pendant toute sa durée d’activité, était propriétaire du salaire qu’il touchait en liquide en fin de mois alors qu’aujourd’hui, l’employeur attribue en fait le salaire gagné par le salarié à une banque qui en devient propriétaire, qui en fait ce qu’elle veut et qui le donne à ses gros créanciers en cas de faillite .
Cette loi « républicaine » a donc imposé le vol légal des salaires par les banques . On s’aperçoit dans les faits que le salarié d’aujourd’hui n’est plus propriétaire de son salaire quand il doit parfois attendre un délai de plusieurs jours pour retirer une certaine somme en liquide , car la banque le met en position de quémandeur pour un argent qu’il a pourtant durement gagné .
Le salarié ne devient propriétaire de son salaire que s’il le retire au plus vite de la banque .
Concernant la propriété, le site allofinances fait une nette distinction entre l’argent de votre salaire que la loi vous impose de toucher sur un compte de dépôts et qui devient en fait sa propriété à elle, tout comme celui que vous lui placez sur un compte d’épargne, et votre compte titres où vous êtes vraîment le propriétaire des titres que vous entreposez chez elle .
Moralité : Vous êtes propriétaire des titres de votre compte titres, mais pas de l’argent de votre salaire que la loi vous impose de toucher sur un compte de dépôts.
Je suis frappée par les expressions » en théorie », » sous peine de sanction pénale » « dans la pratique, il arrive que des établissements violent cette interdiction » … Est-ce à dire que les banquiers échappent à toute sanction prévue par la loi , donc qu’ils sont au-dessus des lois ? Je m’étais déjà étonnée de la généralisation des fausses dates de valeur, toujours au bénéfice des banques, concernant nos retraits et dépôts et qui n’entraînent aucune sanction pour cette escroquerie manifeste .
Tu tiens le bon bout de la pelotte,continue de dévider et un jour tu auras la chair de poule devant la scène qui émergera.
Non, ça veut dire que tant qu’ils ne se font pas prendre, ils continuent. Comme les multinationales avec leurs magouilles éhontées sur les prix de transferts ou les conducteurs d’automobiles qui dépassent le 50 en ville.
Vu qu’il y a très peu de contrôleurs et/ou que les contrôleurs ne disposent pas des moyens nécessaires pour contrôler, tous ces gens continuent à braver ces interdictions sans que rien ne leur arrive.
Et si par un hasard des plus extraordinaires ils se font prendre, l’amende qu’ils ont à payer est tellement dérisoire par rapport au profit qu’ils ont pu tirer pendant des années en bravant cette interdiction que cela leur fait ni chaud ni froid.
Il me semble avoir lu quelque part (il faudrait que je retrouve la source) que le fisc ne disposait que de trois contrôleurs pour vérifier toutes les déclarations des grandes entreprises sur les prix de transferts.
C’est sûr que mettre en place des règles et des interdictions sans mettre les moyens de les contrôler ne sert pas à grand chose…
j’avais entendu ou vu une émission,(peut être chez Taddéi ) je ne me souviens plus si c’était P.Jorion ou F.Lordon mais il expliquait clairement que quand vous mettez votre argent en banque (bien obligé puisque c’est la loi pour toucher son salaire ) il ne vous appartient plus … il appartient à la banque d’abord !
Nos grands parents et parents ont été de la chair à canon, nous et nos enfants sommes de la chair à pognon.
@marie angèle
L’argent en dépôt nous appartient bien mais la banque l’utilise tant que nous ne venons pas le retirer en liquide. La différence entre les dépôts et l’épargne c’est que pour les dépôts c’est tout benef pour la banque puisque l’argent est prêté derrière notre dos ..elle se garde donc la totalité des intérêts! (la contrainte c’est que la banque doit pouvoir rendre l’argent au déposant à tout moment contrairement à l’épargnant).
Ici
Et oui, c’set la différence entre « Argent » et « reconnaissance de dette »…
Je vous conseil la lecture de « L’argent, mode d’emploi » de notre cher hote.
Ou de faire de l’archéologie sur le blog pour relire le débat sur la création monétaire.
Une solution très simple (mais utopique, c’est dire l’état de délabrement intellectuel):
chaque citoyen possède un compte en banque centrale avec moyens électroniques de paiement qui vont avec (carte bancaire + moyen de paiement électronique + virement via le net + retrait d’argent liquide aux distributeurs de billets).
Ceci sans intérêt, mais sans frais et interdiction à la banque centrale de reprêter votre argent.
Evidemment, libre à vous d’utiliser un compte courant d’une banque commerciale qui vous rétribuera 0,5% l’an.
Qu’en pensez-vous?
J’en pense que le moment venu, il faudra penser à des solutions de ce genre. Des solutions de Service Public.
Est-ce à dire qu’on a encore le droit, comme dans les années soixante, de s’ouvrir un compte de dépôts au Trésor Public ?
Est-ce le Trésor Public que vous appelez « banque centrale » ?
Erreur
Excusez-moi, par « sa propriété à elle » je voulais dire « la propriété de la banque »
Phrase rectifiée
» Concernant la propriété, le site allofinances fait une nette distinction entre l’argent de votre salaire que la loi vous impose de toucher sur un compte de dépôts dans une banque et qui devient en fait sa propriété à elle, tout comme celui que vous lui placez sur un compte d’épargne, et votre compte titres où vous êtes vraîment le propriétaire des titres que vous entreposez chez elle » .
Bonjour M.Jorion,
Comme beaucoup sur ce site, je vous lis depuis longtemps et avec quelques uns (Frédéric Lordon, André Orléan ou Guillaume Duval), je partage vos analyses.
Et les prévisions à venir étant encore plus pessimistes, j’ai une question qui peut paraître très basique mais qui, je pense, concerne de nombreux Français: « Face à la possible érosion de l’euro et à la très probable accélération de notre baisse du notre pouvoir d’achat, quels conseils, que faire du peu que nous avons ? Faut-il vendre notre maison, notre appartement et transformer les euros acquis en francs suisses par exemple? Faut-il convertir les quelques euros que nous avons en banque »
Tout simplement, quelles mesures simples prendre à notre niveau afin de ne pas subir une nouvelle conséquence de cette crise ?
Parce que comprendre est la première étape mais quelles actions entreprendre ?
Merci de votre contribution et celle des lecteurs bien évidemment.
Merci de me poser cette question, que beaucoup se posent. La réponse, c’est que le moment est venu pour vous, et pour tout le monde en fait, de se dire : « Oublions notre argent, qui n’est qu’un symbole dérisoire et pathologique de notre vie, pour penser précisément à notre vie, à la vie qu’auront nos enfants et nos petits-enfants, et pas seulement nos enfants à nous, mais tous les enfants du monde, et demandons-nous : quelle vie voulons-nous ? »
La réponse que vous apporterez sera peut-être : « Je veux vivre assis sur un tonneau d’or en haut d’une montagne, et c’est ce que je souhaite aussi à mes enfants et mes petits-enfants, et même à tous les enfants du monde ». C’est possible. En tout cas, c’est comme cela qu’il faut se poser la question. Puisque vous me le demandez.
Je pense que nous sommes nombreux à avoir travaillé des années pour essayer d’assurer notre avenir et celui de nos enfants. Evidemment, je souhaite que le monde prochain soit radicalement différent de celui d’aujourd’hui. Mais, au delà de la question philosophique et des rapports économiques que les citoyens de ce monde entretiendront demain, vous devez également comprendre qu’il existe des citoyens ordinaires qui n’ont pas le temps ni l’énergie de réfléchir à ces questions en étant invité sur les plateaux tv ou d’écrire des livres. Et qu’aujourd’hui, l »urgence est bien réelle pour de nombreux citoyens.
Je pensais que ma question aurait eu un sens plus réel pour vous car elle en a pour beaucoup d’entre nous. Bref, des conseils clairs pour une famille « moyenne ».
Bonne journée!
Symbole dérisoire et pathologique!
C’est très bien vu Paul, c’est bien de cela qu’il s’agit.
Dérisoire car nous ne sommes que de passage et nous n’emporterons rien, pathologique car confondre les verbes être et avoir c’est la conséquence d’une angoisse pathologique, une peur du lendemain qui pousse à l’accumulation et à la cupidité.
Le capitalisme est en train de vaciller, c’est une opportunité formidable pour changer de paradigme; saurons-nous la saisir?
Cher Paul, Nobel demande simplement en l’état quelles seraient les solutions ou voies éventuelles applicables immédiatement ? l’or? le franc suisse? l’immobilier suisse?le dollar australien? l’achat de terres agricoles pour pallier une possible pénurie alilmentaire ? Sans faire le prophète (1+1 = 2) quelles seraient les refuges possibles?
@ Nobel et Capsurvie
Puisque vous semblez résolus à profiter du spectacle de la crise plutôt que de l’empêcher, je vous conseille d’acheter :
– du pop-corn ;
– des lunettes et un écran 3 d ;
– un maxi coca 1l.
Dans le cas contraire, il existe (encore) plusieurs moyens de prévenir la chute finale ou tout du moins d’en limiter les dégâts : faites la promotion autour de vous de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, du bancor, d’une chambre internationale de compensation… et du blog où vous avez découvert ses idées, afin de les rendre incontournables.
Préparer l’avenir de nos enfants ?
Paul y a répondu, parlant même de tous les enfants!
La meilleure façon, c’est de leur transmettre un héritage culturel riche,
et par l’exemple une valeur fondamentale:
« La bourse n’est pas la vie,
Nos vies valent mieux que leurs profits »
@ Charles A
« La bourse n’est pas la vie, Nos vies valent mieux que leurs profits »
Oui, par les temps qui courent il vaut mieux avoir les bourses en action que des actions en bourse.
Nobel, CAPSURVIE
C’est la servitude volontaire. Et vous souhaitez « que le monde prochain soit radicalement différent de celui d’aujourd’hui » !!! Donnez-moi l’adresse de votre crémière, je passerai lui présenter mes hommages.
« Ce n’est pas une crise économique, c’est beaucoup plus : la façon de vivre les uns avec les autres est remise en question. » (Ici) : des moyens existent pour sortir de cette crise : http://www.pauljorion.com/blog/?p=25891#comment-200093 (où il est expliqué comment se réapproprier son temps et partant son énergie pour s’investir dans la construction de la démocratie).
J’espère que ces lectures vous inciteront « à faire la promotion autour de vous » (par l’exemple serait l’idéal) de l’idée qu’un autre vivre-ensemble est souhaitable et possible.
Quelle merveilleuse réponse j’étais la avec mes pop corn et mes lunettes 3 D quelle plaisir. Monsieur Jorion sauvez nos économie disait-ils s’il vous plait je vous le conjure. Mais le néolibéralisme vaut_il d’être sauvè? Tel est la question.. A Fukushima ont n ‘évacue pas les gens ils se prennent des radiations de plus en plus dangereuse pour leur vie, sous prétexte de liberté il ne peuvent partir de cette zone que volontairement . Mais n’est t-il pas vrai que comme l’a dit Reagan le problème c’est l’état. Quelle merveilleuse société ou le choix des pauvres ne se rèsume qu’a l’esclavage et la mort face a l’argent ou au radiation.
Votre réponse est judicieuse Paul.
C’est vrai que beaucoup sentent venir un grand péril pour leur épargne.
Il est grand temps de penser à l’avenir de tous. Je m’inquiète de la nature de la crise à venir. J’espère que nous saurons être solidaires, courageux et humanistes… …
@Nobel,
m’est d’avis que le taulier ne vous répondra pas puisqu’il pense (et là dessus il a pas tout à fait tort) que c’est cette question qui crée le problème.
C’est LA question que tous ceux qui ont des sous se posent : que faire pour que face à cette crise je ne perde pas ce que j’ai accumulé jusqu’à présent? Qu’ils en aient un peu, beaucoup ou énormément, ils se posent tous la même question.
« Oubliez que vous en avez », répond Jorion, « pensez plutôt à la vie que vous voulez pour tout le monde »
Bien évidemment ceux qui ont des sous ne vont pas le faire puisque dans notre système, les sous représentent autre chose qu’un symbole dérisoire et pathologique, mais, comme vous le dites, « la capacité d’assurer son avenir et celui de ses enfants ».
Leur demander de l’oublier, c’est leur demander d’oublier la capacité qu’ont les sous d’assurer son avenir et celui de ses enfants et de faire confiance au fait qu’en l’oubliant, en pensant que les sous ne sont qu’un symbole dérisoire, la vie qu’ils veulent pour tout le monde a plus de chances de se réaliser.
Et donc on arrive à un point de blocage : ceux qui ont des sous ne sont pas prêts de vouloir les perdre et oublier cette capacité qu’ils ont d’assurer leur avenir et celui de leurs enfants et bloquent la possibilité d’assurer un avenir meilleur à tous ceux qui n’en ont pas.
@Nobel
La réponse de PJ est certainement la meilleure à donner, philosophiquement parlant… un peu comme l’an zéro de Gébé.
Cependant, l’âge et les enfants venant, on peut concevoir que la notion de « réserve » reste totalement frappée au coin du bon sens. Par exemple j’ai toujours une année d’avance en réserve de bois chez moi, etc… « Ne pas prévoir c’est déjà gémir » disait notre bon Léonard de V.
Donc l’idéalisme prospectif est très joli mais pas toujours rassurant ou efficace. N’oublions pas que si l’ère du troc revient comme en Argentine, ce sera mieux d’avoir de quoi troquer. Il y a certes les compétences de chacun mais ce n’est pas toujours suffisant…
Ma réponse sera donc – si le modérateur la laisse passer, et si c’est possible pour vous :
– être propriétaire de son logement – à la cambrousse si possible
– avoir un peu de stock de nourriture de base (patates, blé, pâtes, sel..)
– être capable de cultiver soi-même des trucs
Maintenant si vous voulez conserver de la « valeur », des assets diraient les brittons, c’est plus difficile ! La moins mauvaise des solutions consistant à diversifier (par ex un peu de joncaille planquée, deux trois oeuvres d’art reconnues, une citerne de 10 000 litres de mazoût…. )
les plus créatifs en la matière s’en sortiront le mieux…
On pourrait même ouvir ici une bourse au idées…
Pauléthique l’a déjà mentionné
Lacan exprime une réponse:
http://www.youtube.com/watch?v=NGJ4s7Q5be8&feature=player_embedded
puis celle-ci:
http://www.youtube.com/watch?v=5kln90av_gg&NR=1
Si vous avez trop de sous, je propose qu’on fasse des dons à Paul Jorion
Julien Alexandre à écrit : « Dans le cas contraire, il existe (encore) plusieurs moyens de prévenir la chute finale ou tout du moins d’en limiter les dégâts : faites la promotion autour de vous de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, du bancor, d’une chambre internationale de compensation… et du blog où vous avez découvert ses idées, afin de les rendre incontournables. »
J’applaudis des deux mains et des pieds. Là est l’important, avant toute autre querelle sur l’organisation politique des espaces puisque celle-ci devrait s’ensuivre naturellement à condition, bien sûr, de respecter les principes démocratiques.
Quelle vie voulons-nous, pour nous, celle de nos enfants et tous les enfants du monde ?
Oui, je suis d’accord, c’est bien cette question qu’il faut se poser.
Toutefois, pour répondre plus directement à la question que pose Nobel, il ne s’agit de profiter du spectacle de la crise comme le laisse entendre Julien, mais de préserver son épargne.
J’ai bien conscience que le but du blog n’est pas de prodiguer des conseils en placements.
Je suis cependant fort étonné qu’à longueur de temps, il nous est exposé ici la précipitation et l’inéluctabilité de la chute du système, système dont les dérives se sont transformées en une énorme dette à charge désormais pour les États, répercutant celle-ci par une grande braderie du bien commun et par une déflation salariale et sociale.
Tout ce qui fait et ce qui contribue au bien être d’une Société et des êtres qui la compose est aujourd’hui remis en cause pour que rien ne change dans le système économique et financier.
Ça, c’est fort bien développé ici.
Mais qu’en est-il des conséquences au cas où la Grèce et par effet domino, des pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Belgique feraient défaut ne serait-ce que de 20 % sur leurs dettes obligataires ?
Hormis la faillite de la BCE et la fin de l’euro, qu’elles seraient les fonds de placements qui seraient attaqués si ce ne sont ceux de l’assurance Vie et d’assurance retraite que la plupart des ménages ont souscrit et qui sont truffés de dettes souveraines des pays européen ?
Le réflexe à ce constat est pourtant simple si le consommateur moyen avait connaissance de cela.
Se défaire de son assurance Vie au plus vite et transférer cet actif sur un livret d’épargne.
C’est si difficilement exprimable ici ?
Est-ce incompatible avec la réponse philosophique de Paul ?
Je ne le pense pas.
J’ai pris, à la naissance de ma fille, une assurance Vie pour placer une épargne dont, sinon les rendements, la préservation du capital en monnaie constante, la couvrira contre toute dépendance financière d’ici quelques années, pour avoir accès à toutes libertés de choix
.
Si le fruit de ce placement diminue et certainement, une partie de son capital, aurais-je agis en toute responsabilité sur le bien être et le futur potentiel de mon enfant ?
Sur le plan financier, vu la configuration actuelle certainement non.
Sur tous les autres plans, j’en fais mon affaire et j’ose espérer qu’elle s’en estimera heureuse.
Quant à s’asseoir sur un tonneau d’or et pour assurer ses arrières, ce n’est pas une si mauvaise idée que cela, vu que le cours de l’or ne cesse de progresser.
Il en ira ainsi tant qu’il sera créé de la masse monétaire en contrepartie de laquelle, aucun bien ni service ne seront effectivement produits.
Ce n’est pas l’or qui monte, c’est la monnaie qui se déprécie.
Alors, dans l’écroulement qui a lieu en ce moment, il y aurait bien quelques protections à prendre et celle sur la sauvegarde de l’épargne, sans ignorer la construction d’un monde meilleur à transmettre pour nos enfants et les enfants de nos enfants, des conseils en ce sens ne mange pas de pain.
Cela dit très cher Paul, par vos interventions et votre implication, vous valez tout l’or du monde.
Malheureusement, même pour tout l’or du monde, cela ne sera pas suffisant pour absorber les produits dérivés de la finance folle, encore moins les rendements attendus de tous ceux qui les détiennent.
Le mouvement pendulaire du système que les libertariens pense pouvoir prolonger arrive à son apogée. Ce système doit et ne peut que s’écrouler pour qu’il en renaisse un nouveau sur les fondements dont vous ne cessez d’en planter les bases.
En cela, je vous en suis infiniment reconnaissant.
Bien à vous, à toutes et tous et bon toujours.
Sam’s
@Sam’s
Assez d’accord avec vous.
Ce qui est intéressant, hors la réflexion sur les bases économiques d’une société à venir, c’est comment, sur le temps à venir, conserver un peu du « bien » que chacun possède. Je ne parle pas de fortune, mais simplement des éconocroques que l’on aura fait pour parer au coup dur. Et là il y a une seule certitude, c’est qu’à peu près tout le monde y perdra, après c’est une question de pourcentage !
Il n’y a donc aucune illusion à avoir sur la suite. Mais cela ne devrait empêcher personne de réfléchir pramatiquement sur cette problématique : la « conservation » de ses valeurs.
Ne serait que pour que les nantis et autres initiés banksters ne puissent avoir la tâche encore plus facile.
Aucune illusion je vous dis
Votez pour la joly candidate
@nobel
Pour répondre il faudrait savoir si c’est l’inflation ou la déflation qui nous attend, le problème c’est qu’il y a trop de paramètres dont il faudrait tenir compte pour réussir une prédiction. Moi je penche pour une très forte inflation des prix mais pas des salaires ce qui entraînera la ruine pour la majorité d’entre nous!
En effet, je pense qu’il semble difficile de prédire le futur. Mais là n’était pas la question.
Et il ne s’agit pas non plus de choisir entre « être et avoir ». Car ceux qui peuvent se poser la question de ce choix l’ont au moins déjà. La théorie économique est une chose, comprendre la crise est essentielle pour effectuer un choix éclairé et peser sur l’avenir de nos sociétés.
Mais de là à faire des réponses pseudo philosophiques sur des questions bien pragmatiques: si je perds mon boulot et que ma maison (que je rembourse encore), que fais-je ? Je me dis toujours que « qu’être est bien mieux qu’avoir et je prends un livre de Krishnamurti ? » Oui, sauf que le premier besoin de l’homme est de manger et de se protéger des interrempéries en se logeant. Avoir le luxe de se poser des questions philiosophiques c’est avoir trouvé la solution à la 1ère question!
Ca me rappelle certains bobos parisiens qui, en effet, n’ont pas ce genre de problème à régler!
A+
@ Nobel
Dit autrement : ce n’est pas l’objet de ce blog. Sur Google, vous trouverez des dizaines de sites qui se spécialisent dans les conseils en cas de crise. Off the top of my head, je crois me souvenir que Tropical Bear était assez populaire pour ceux qui étaient plus intéressés pour une raison x ou y, certaines pouvant être parfaitement valides et valables, par le fait de se sauver eux-mêmes plutôt que d’essayer de sauver tout le monde (ce n’est pas un jugement, un constat)
Dans ce cas « la Santé » devrait être un endroit peinard mais attention, ils ne prendront pas tout le monde, et selon comme ça se passe, ils en renverrontt un Max chez eux.
Les temps sont durs.
@Nobel: je vous conseille vivement un stage chez Peter Koenig (sérieusement)
@Nobel
pour nous les pauvres c’est déjà trop tard, on s’est fait dynamiter (pas pu résister)
les trois cacahuètes que j’ai sur mon compte ne dureront pas le mois si je perd mon taf parce que c’est la criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise.
j’ ai pas de maison à rembourser ce qui fait que j’irai à la rue ou dans les champs
du fric en trop j’en ai pas, sinon quand j’ai 100 sacs d’avance c’est pour ma fille 2 gosses pas de job, ça aide pour bouffer après le 15.
quand ça va vraiment riper on va tous souffrir vite et beaucoup
oui mais moi alors koment je vais faire pour protéger mes enfants hein?
la réponse c’est « comme tu pourra »
personne n’a l’assurance de faire les bons choix au bons moments
achète un bon pantalon, des chaussures de marche, un bon couteau ou une machette, sac de couchage enfin tu vois le kit du routard
et apprends aux tiens qu’ils portent le feu en eux et que pour ça ils sont les gentils
ça aidera plus que de regarder une boite de biscuits remplie de francs suisses
@Nobel
Pour les placements financiers, les « Et moi? Et moi! Et moi? », c’est ailleurs 🙂
Pour la survie, c’est Rambo ou Mad Max : d’ici quelques années (5, 10, 20?), les crises financières et économiques ici expliquées, énergétiques (Peak Oil), alimentaires auront provoqué un Chaos que tu ne peux imaginer.
Personnellement, plutôt que d’accumuler, je te conseillerais volontiers le contraire : apprends à à toi et tes enfants à vivre avec moins, à se débrouiller, à être généreux, à donner à ceux qui en ont besoin, à être solidaire, à partager, à travailler avec ses mains…
A mon avis, ce sont des petits groupes très soudés, malins, mobiles, forts qui s’en sortiront le mieux : les Roms par exemple!
Pour finir, profites simplement d’aujourd’hui*, cette fraction d’étincelle à l’échelle de l’Univers que bientôt nous, humains, aurons bientôt été est merveilleuse mais éphémère : carpe diem* 🙂
*+/- Profites de ta journée
Apres moi, le deluge !…. une configuration psychologique si (trop ?) commune… est ce dans la « nature » de l’homme de raisonner en ces termes ? je n’ose le croire, sinon autant se tirer une balle.
@ Julien,
Merci de ce recadrage.
tout comme vous, je trouve légitimes les questions sur les mesures conservatoires ou de sauvegarde à prendre face au Tsunami financier qui s’annonce. Elles sont inévitables et deviendront de plus en plus fréquentes, c’est à craindre.
On peut toutefois reprendre quelques principes défendus sur ce blog et ailleurs pour rassurer Nobel et les autres. Par exemple, investir le peu qu’ils ont :
– dans des entreprises mutualistes, les SCOOP, etc.
– dans les projets ou les sociétés œuvrant pour les énergies renouvelables
– dans les sociétés visant à relocaliser les productions, notamment les circuits courts agricoles (on aura toujours besoin de manger), les circuits artisanaux (on aura toujours besoin d’avoir un toit pour habiter ou travailler)
– dans les projets de santé alternatifs de type médecine chinoise et autre disciplines éloignées des industries chimiques (les laboratoires, hélas) et allopathiques
– dans les arts majeurs orientés vers les œuvres figuratives ou belles (selon les canons) car le peuple en a marre des œuvres où un dictionnaire et des médiateurs sont nécessaires pour expliquer ce qu’est l’œuvre ou ce que l’artiste (mal inspiré) a voulu exprimer avec son bout de tôle traité à l’acide ou avec une tâche de peinture rouge sur fond blanc surnommée « le couronnement »
De nombreux sites existent pour tout cela mais la méfiance étant désormais là, tout le monde se mord les doigts en se demandant quoi faire.
Non, Nobel (et les autres), n’ayez pas peur. L’écroulement qui s’en vient (on n’y est pas encore tout de même) n’empêchera pas l’économie réelle de chercher à tout prix à poursuivre sa marche. Certes, la crise vous touchera aussi, comme nous tous. Mais il faudra toujours manger, dormir, boire, s’habiller, communiquer, écouter la musique, etc.
Donc, pas de panique.
@ ThomBilabong
Non, Nobel (et les autres), n’ayez pas peur. L’écroulement qui s’en vient (on n’y est pas encore tout de même) n’empêchera pas l’économie réelle de chercher à tout prix à poursuivre sa marche. Certes, la crise vous touchera aussi, comme nous tous. Mais il faudra toujours manger, dormir, boire, s’habiller, communiquer, écouter la musique, etc. Donc, pas de panique.
Evidemment, il n’y a aucune raison de s’affoler comme ces moutons qui sentent l’orage.
La France n’a jamais été aussi riche, avec un potentiel énorme et une bonne démographie ; potentiel qui est loin d’être complètement exploité et optimisé dans des secteurs vitaux comme l’agriculture et l’industrie. Si on raisonne à la maille européenne, le potentiel est encore plus fort……
En 45, dans un pays ruiné, on met en place le programme du CNR avec un renouvellement des élites les plus corrompues, et on a 30 ans de prospérité. En 2011, dans un pays riche, on ne serait pas capable de faire quelque chose de ce genre? Personnellement je pense qu’on peut se ressaisir, revenir en tête de la bifurcation libérale des années 80 et reprendre la bonne voie.
Comme en 45, il nous faut des circonstances exceptionnelles pour un renouvellement des élites et une autre politique, la crise du capitalisme financier que nous observons pourrait servir de catalyseur.
Mais si on évoque un renouvellement des élites, vient immédiatement la question du guide.
Sur le blog il y en a qui évoquent Mélenchon et Chevènement. Mélenchon je le trouve décevant, avec des idées et des propositions pas claires et ambiguës (son programme partagée c’est un peu une lettre au père noël, avec des propositions qui frisent souvent le grotesque, comme souligné par le M’PEP), mais j’avoue que du côté de Chevènement il y a quelque chose que je trouve intéressant.
Eh Thombila,
Ton art majeur et ta conception de la beauté, tu garde le tout, tu peux aussi ouvrir un compte ou un coffre et tout laisser pourrir en l’état.
Tu peux aussi continuer à te faire des bong, ça ne changera rien.
Ta conception de l’art, c’est mort, on dirait une religion monothéiste.
En matière de recadrage, je ne te propose même pas de goûter Nam June Paik, John Cage, Erik Satie et Jean Tinguely et JR, tu ne vas pas y arriver tout seul.
Penses à acheter de l’or.
Ma contribution…
Il a été établi sur ce blog, par Vigneron principalement, un fait difficilement contestable:
Le « petit » épargnant, soucieux de sa famille donc anxieux de l’avenir
est solidaire et complice de ce système qui va dans le mur.
Les dettes publiques ne réflètent que leur haine pour l’impôt et les « chaâarges »,
et leur amour d’un rendement garanti par les finances publiques.
Soit vous acceptez le risque individuel , soit vous vendez
– avec pertes, c’est plus moral- et plaidez pour une société solidaire.
Social-Démocratie pour faire court.
@ daniel
« Social-Démocratie pour faire court. »………..
Comme en Grèce pour faire court ? Avec Papandréou le laquais des banksters ? Vous rigolez !
Le socialisme sera démocratique, généreux, libre et inventif ou ne sera pas, nous sommes bien d’accord, mais en ce qui concerne la » social -démocratie « , c’est mort là.
Je dis Social-Démocratie et non pas Grèce actuelle.
S’il faut un nom propre on peut ajouter Keynes…
@ Nobel et autres intéressés
Mon point de vue : si la finance tombe au point que l’on ai besoin d’or et de terres agricoles, je pense que les « nouveaux » riches seront les personnes détenant des « assets » physiques (les « assets » virtuels ayant disparus). Les actifs tangibles seront hyperinflatés car seront les seules valeurs existantes.
Du coup les « nouveaux » riches malgré eux seront certainement victimes de nombreuses attaques des « pauvres », car le propriétaire d’actifs tangibles est facilement identifiable, et lui voler sa richesse est facile à condition d’avoir un force suffisante.
Il me semble que ce comportement qui est de transformer les richesses de l’ancien système en des richesses du système à venir est périlleux.
Les personnes cherchant à se protéger se mettront, en fait, en danger. Je vais utiliser ici une expression de la novlangue mais qui me parait être pertinente ici: il faut investir dans l’humain, créer une solidarité avec ses voisins, une solidarité dans laquelle toutes les parties profitent et qui crée un surnombre ou une intégration des agresseurs.
Finalement, c’est peut-être comme cela que nous reconstruirons le monde. Pas idyllique mais cela peut marcher à condition que les centrales n’y passent pas lors de l’écroulement du système.
Quoique, en me relisant, je décris ni plus ni moins un système féodal… merci d’oublier ce que j’ai écrit.
Daniel,ne simplifiez pas,celui pour qui la vie a ete difficile et, qui a reussi a obtenir ,tout ce qu’elle semblait lui refusait ,c’est sur, ne se laissera pas facilement depossede.De meme nombre de gens modestes se pensant dependant du systeme n’imaginent pas une vie differente,la je rejoins completement Paul,on peut passer de l’autre cote du miroir!
Merci a PAUL,FRANCOIS,JULIEN et tous…Amities
Nobel
Vous bilez pas trop, c’est pas la fin du monde, ça blablate, ça incante, ça spécule autour de la spéculation, et puis pas grand chose de plus, juste se faire des frissons. Mais si vous avez une inquiétude pour vos modestes économies, placez les dans des pays à fortes ressources naturelles comme l’Australie ou la Suède, pays à peu près bien gérés.
Par exemple, The Trust Company en Australie, depuis 20 ans au moins, elle procure 4%, pas le Pérou, mieux qu’un livret A ou que le bas de laine, mais évite de voir tout partir en fumée. J’ai quelques économies, de quoi changer mon frigo ou ma caisse cabossée vieille de 13 ans, mais elles sont en Allemagne, normal j’y vis, et puis trop la flemme d’entreprendre le transfert en Australie…
Tiens en parlant des soldes de Juillet,
Faites bien également attention à votre argent braves gens, certaines grandes enseignes préfèrent même parfois se payer le luxe de raccourcir les délais et les jours de remboursement sur l’achat d’un article,
Moi bien sur constatant cela aujourd’hui à Chaussea, j’ai même préféré directement prendre mes jambes à mon cou surtout devant un client n’arrivant même pas à se faire rembourser dans le calme et en plus devant une caissière
se fichant pas mal de mieux rembourser autrement le client roi.
Je pense qu’à ma place vous auriez fait la même chose, aujourd’hui ca va être ce brave type bien gentil, et puis demain un autre et encore un autre, à se demander même s’il ne serait pas mieux parfois de marcher pieds nus et en caleçon, comme quoi vous voyez bien la plupart des grands marques se fichent pas mal de moins nous faire subir la crise autrement.
Ouais c’est pas ça non plus qui va me faire remonter le moral aujourd’hui, la belle période ou tout le monde recherche de plus en plus à anarquer son prochain ou sa prochaine,
Quel très beau monde commercial de nos jours à vous dégouter même parfois de revenir acheter quelque chose à un endroit et en toute confiance, c’est sur qu’à ce rythme là nous n’acheterons plus grand chose demain.
Tout n’est en fait que du grand pipo commercial.
S’il faut en rire ou en pleurer, j’ai exactement le même sentiment … !
« Sous l’abri des tentes, s’abandonnant à la sagesse des Blancs et à leur courage, confiants dans le pouvoir de ces incroyants et dans la coque de fer de leur bateau-à-feu, les pèlerins d’une foi exigeante dormaient sur des nattes, des couvertures ou à même le plancher »
Conrad insiste sur le côté de sinistre farce de ce naufrage… et le burlesque, le ridicule des personnages, qui fera sauter Lord Jim et abandonner le navire, malgré son code d’honneur.
J’ai parfois l’impression, quand donnant des solutions diverses de préserver ses acquis, ses biens et sa famille, on augmente également les ‘chances’, que si tous faisant ainsi, on conduisent le système à s’écrouler encore plus vite, et lui retirer l’herbe sous le pied pour s’en sortir ? (récupération des assurances vies, or dans le jardin, peur et donc non consommation…)
Sans banque pour financer les PME, sans assurances pour mutualiser les risques inhérents à la vie et les aléas, sans système de placement pour faire fructifier un capital durement acquis pour vivre pleinement sa retraite…
Bref, un nouveau paradigme vers quoi ?
En tout cas merci monsieur Jorion pour la qualité de votre blog et de vos intervenants.
Vers la démocratie : http://www.pauljorion.com/blog/?p=26228#comment-201289
finalement ce sera peut être les Cauris qui deviendront la nouvelle monnaie mondiale…
en fait tout le monde à la trouille devant les incertitudes à venir, qu’on ait un peu de sous ou pas du tout (les plus grosses fortunes, je suppose ont déjà ce qu’il faut en Or bien à l’abri )
donc c’est un peu normal de demander conseil même si ce blog se veut de « réflexion »
On peut aussi penser comme Charlton Heston dans Soleil vert lorsqu’il dit à sa tendre amie : « contente toi de vivre » ou comme l’auteur Russe Zamiatine, dont la préoccupation dans le livres « nous autres » était de choisir entre « la liberté ou le bonheur »…
Mais comme disent beaucoup : il faudra bien se nourrir ; alors retour au cauris qui sont si jolis !
« La commissaire européenne à la justice, la Luxembourgeoise Viviane Reding, menace les trois plus grandes agences de notation du monde de démantèlement, selon des propos rapportés lundi par le quotidien allemand ‘Die Welt’.
« Je vois deux possibilités. Ou les Etats du G20 (les Etats les plus riches du monde) décident de démanteler les trois agences ; les Etats-Unis seraient alors obligés de transformer les trois agences en six sociétés. Ou des concurrents européens et asiatiques sont créés », a dit Mme Reding. »
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/672518/vers-le-demantelement-des-agences-de-notation.html
pendant ce temps : http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/13/pour-les-hedge-funds-speculer-sur-la-dette-souveraine-peut-rapporter-tres-gros_1548139_3234.html
@Julien Alexandre
Evitez votre morale à deux balles. Si vous n’avez pas de réponse, abstenez vous. Parfois le silence est d’or. C’est aussi simple que cela. Merci.
PS:ma question ne vous intéresse certes pas mais elle intéresse des millions de Français qui ont les mêmes problèmes. Par exemple les Espagnols qui se retrouvent avec une maison achetée aujourd’hui sans valeur sur les bons conseils des banquiers. Alors, oui cher Monsieur, à nous aussi de trouver des solutions pour TOUS, urgentes et de ne pas nous laisser avoir.
Ne dénigrez pas les questions des autres, c’est comme ça qu’on se coupe du peuple… [mon PS est bien long 😉 ]
Il n’est pas question de morale, mais d’objectifs de ce blog. Voyez ma réponse ici.
Vous n’êtes pas rédacteur sur ce blog cher monsieur. L’objectif est aussi clair pour moi. Je pense simplement que ce n’est pas VOTRE objectif en venant sur c blog. Mais en quoi n’est-ce s’intéresser qu’à soi-même que de poser une telle question puisqu’elle concerne tout le monde ? Et que de nombreuses personnes peuvent en effet en discuter.
Je rappelle que sur ce blog, on analyse et fait des prévisions. C’est d’ailleurs ce qui a rendu populaire M. Jorion, prévoir la crise des supbrimes.
Merci
@ Nobel
Vous êtes visiblement nouveau… puisque je fais précisément partie de la (petite) équipe qui fait tourner le blog de Paul Jorion, donc je ne crois pas que ce soit vous, cher monsieur Nobel, qui alliez nous apprendre quels sont les buts et les objectifs de ce blog.
S’ils ne vous conviennent pas, il y d’autres sites qui peuvent davantage répondre à vos préoccupations comme plusieurs commentateurs vous l’ont indiqué.
Je ne prétends pas enseigner quoi que ce soit. Mais je ne suis pas persuadé qu’un ton hautin et donneur de leçons fasse partie des objectifs de ce blog. D’autres m’ont répondu avec plus de respect et évitant des jugements de valeur tel que: » Puisque vous semblez résolus à profiter du spectacle de la crise plutôt que de l’empêcher, je vous conseille d’acheter … »
C’est immature et surtout insultant pour vos lecteurs!!!
Je vous remercie.
Bonne continuation.
@ Nobel
Vous ne goûtez pas l’ironie, très bien. J’ai pris le soin de préciser qu’il ne s’agissait pas d’un jugement de valeur ou de morale ou encore d’éthique. Maintenant, si vous venez nous donner avec insistance des leçons sur ce qu’il convient de définir comme objectifs pour le blog, ne vous étonnez pas que les réponses soient à l’avenant. Mais rassurez-vous, il y en a qui se sont fait rabrouer bien plus vertement par le passé pour avoir voulu imposer à la communauté de réfléchir à la façon de sauver leurs « petites économies » à eux. Vous voyez, dans votre malheur…
@ Nobel
Demande à Vigneron qui est Julien Alexandre… (Tu es à combien de « modérations » de Julien, Vigneron? 270 ?)
@ Nobel
Avec un pseudo comme le vôtre, évitez de prêter aux autres un ton hautin, svp.
Ou alors, changer-le.
@julien
Juste en passant. Sauf à consdérer que toi et Paul aient malicieusement décidé d’instrumentaliser poliment et opportunément notre Nobel, histoire de rappeler l’objet du blog et qu’il est l’inverse d’un site de conseil financier (gratuit et universel qui plus est pour notre Nobel…), je suggèrerais de modèrer systématiquement ces ahuris intéressés et sans intérêt aucun. Quitte à nous divulguer chaque mois le chiffre total des petits quémandeurs retoqués, manière d’avoir notre trouillomêtre à petits bourges à jour…
@Nobel
Achetez du bitcoin…
http://www.01net.com/editorial/533700/bitcoin-la-monnaie-virtuelle-qui-agite-le-web/
Un pseudo? Mais pourquoi écrire avec un pseudo cher ThomBilabong? Je préfère utiliser mon prénom, ça change du virtuel!
@Julien Alexandre
Ça ne sert à rien d’écrire que votre phrase n’était point un jugement de valeur alors que les faits prouvent le contraire. Je pose une question simple et là dessus vous arrivez en me prêtant des intentions que je n’ai pas! C’est dénigrant tout simplement.
C’est uniquement votre réponse et votre ironie douteuse que je n’ai pas appréciées. Les autres intervenants ont donné leur avis tout à fait normalement.
@Nobel
Je pense qu’il est impossible à tout le monde de « se sauver en même temps » de la manière dont vous envisagez la chose. Si on vous dit « investissez dans l’or » (je dis n’importe quoi), ça pourrait peut-être marcher si vous êtes le seul à le faire, mais cela ne marchera certainement pas pour tout le monde si tout le monde le fait en même temps.
Il n’y a juste pas de réponse du type que vous attendez à la question que vous posez. La seule réponse qui a du sens pour tout le monde en même temps, c’est « en construisant qqch de neuf pour remplacer ce qui est en train de disparaître. » (par exemple en parlant autour de vous du bancor, de l’interdiction des paris sur les f d p, etc…) Mais ce type de réponse n’a pas l’air de vous satisfaire.
Je suis moi aussi interloqué par le côté hautain de certaines réponses à Nobel.
La même morgue que celle de Woerth face à Jorion.
Cette morgue de ceux qui savent et qu’un moustique dérange, une forme de classe qui en remplace une autre.
Il devait être possible sans morgue de répondre à Nobel : « ce n’est pas l’objet de ce blog »
Punt aan de lijn comme on dit chez moi.
Dommage.
@ Mandarin
Lisez ceci : http://www.pauljorion.com/blog/?p=26228#comment-201398
Et puis on reparle après de la morgue et du ton hautain.
Mr Nobel,
C’est parce que ce blog analyse les événements qui se déroulent en prenant du recul qu’il est fascinant.
Je partage votre angoisse, mais les solutions miracles n’existent pas. L’avenir est plus incertain que jamais. Donnez des conseils décribiliserait completement le but du blog.
Francois, Paul, Julien continué comme ca
et merci.
@Nobel
est ce que vous êtes incapable de saisir l’indécence, je dirai même la vulgarité, l’aspect obscène de votre question ici? Sur ce blog?
P. Jorion pourrait faire un tas de fric énorme et nourrir un réseau précieux s’il répondait à ce genre de question dans quelques oreilles attentives en platine massif. Au lieu de ça, il vient ici faire voeux de pauvreté et s’offre à chacun dans l’espoir de participer à l’édification d’un monde meilleur, et un blaireau vulgaire et hautain vient tonitruer en le mettant en demeure de lui donner un bon tuyau.
C’est hallucinant.
Vous insultez tous les participants honnêtes et sérieux de ce blog.
Vous me rappelez ce fameux Simon de l’Evangile, qui vient demander un tuyau à Jesus contre rétribution.
Vous êtes comme le type qui viendrait dans le séminaire de Luther et qui demanderai de but en blanc « dites donc mec, avec la propagation de la Réforme et la sécularisation des biens ecclésiastiques, vous auriez pas une bonne combine pour moi? ».
C’est pas croyable. Des années qu’on essaye ici de s’affranchir de l’esprit marchand, de sortir de nos concepts de petits blancs occidentaux, douillettement assis sur la misère du monde pour visualiser quelque chose de nouveau pour chacun et tous, et un mec vient et nous dit « bon, c’est pas tout les mecs, faut que j’croute moi, et ma rombiere aussi, alors, c’est quoi le plan? »
Et quand Jorion lui même prend la peine de lui répondre poliment avec une légère pointe d’humour pour essayer de faire compredre l’énormité, le gars répond « non mais putain , Paulo, t’es bouché? Que j’te dis qu’y faut que j’fasse de la tune moi ».
Et quand un modérateur, au lieu de le sortir ou de l’oblitérer le vanne gentiment, le type lui fait des leçons de morale.
Il avait raison Audiard.
@Kerjean
Ni Cr. 8)
Nobel, j’ai eu le sentiment que derrière votre question à propos de sous, il y avait une vraie question à propos de la vie. Vous me faites savoir que non : il n’y a pas de vraie question sur la vie derrière votre question sur les sous, c’est vraiment de cela que vous voulez que je vous parle. Vous allez plus loin : parler de la vie, c’est « pseudo-philosophique », parler des sous, c’est la « réalité ».
Il se fait que pour moi, c’est l’inverse. Julien vous dit à mon propos : « Si vous lisez ce qu’il écrit, vous auriez dû vous en douter ». Honnêtement, il me semble aussi.
(Puisque Piotr n’est pas par ici pour la faire)
Nobel, achète « Le prix »
(Éditions Le Croquant, 2010)
Non M. Jorion, ce n’était que « bassement » matériel et donc apparemment très indescent. Sûrement les questions tout aussi indescentes que se posent les peuples d’Europe.
Mais j’ai trouvé la réponse à ma question dans votre entretien avec M. Fuchs en Mai 2010.
A mon humble niveau, permettez moi de vous dire, pas seulement à vous d’ailleurs, que les élites ( de gauche avec un but affiché d’égalité et de progrès social) se sont trop souvent coupées du peuple qu’elle prétendent servir. Ces élites ont trop souvent déconsidéré les classes populaires avec une attitude presque médisante: « il y a des questions trop sérieuses pour être expliquées aux pauvres » D’où la raison des montées des populismes en France et en Europe car le vide laissé par cette gauche un peu trop bobo a été remplie par ces droites. Mais malheureusement ce sont des explications simplistes qui ont été données.
Rapprochons la « science » économique du peuple! D’ailleurs, je vous « propose » de changer de rayon vos différents livres. Ils sont à l’heure actuelle dans le rayon « économie » alors qu’ils seraient bien mieux dans un rayon moins spécialisé. Cela est valable pour d’autres auteurs.
D’ailleurs, je pense que vous y contribuez, d’où mon étonnement lors de la lecture de certaines réponses.
Bonne soirée.
Nobel.
Intéressant tout ça : de la communicabilité entre idéalistes et pragmatiques inquiets.
De gens qui voudraient être initiés… vers ceux qui donnent l’impression de l’être…
« Deux prisonniers, dans des cachots voisins, qui communiquent par des coups frappés contre le mur. Le mur est ce qui les sépare, mais aussi ce qui leur permet de communiquer. Ainsi nous et Dieu. Toute séparation est un lien. » Simone Weil, La pesanteur et la grâce, p.164, Pocket-Agora no99
@Nobel : vous êtes amoureux de votre cancer : vous avez fumé de la société de consommation et vous vous rongez pour le manque potentiel de ce qui vous détruit : si vous avez mangé aujourd’hui, donnez de l’amour à vos enfants et à vos proches ; et pensez avec compassion à ceux qui n’ont pas mangé ou qui ont souffert physiquement. Vos préoccupations financières s’en retrouveront plus sûrement mises à leur juste place.
Si je peux me permettre, j’en ai conclu que, si Nobel est une personne ne disposant pas d’une quantité suffisante d’argent pour diversifier ses « placements ».
Je m’explique, S’il fait parti d’une classe de travailleurs ayant difficilement acquis ses biens (une maison, une voiture, des casseroles) au fil des années et de son travail,
alors ses questions de stratégies, s’il ne s’en rend compte, concernent directement l’aspect de survie et donc de vie. Cela ne pourrait-être autrement, les biens sont vitaux dans ce cas de figure (voir triangle de Maslow) et difficilement acquis.
J’en ai aussi conclu que, s’il parle d’une maison secondaire et de quelques centaines, voir de millions d’écus sur un compte, servant exclusivement à spéculer et à grossir en dormant sur le dos des actifs (actif: personne qui gagne sa vie sans notion de spéculation et de placement) , alors il est de mise de le mettre dehors très vite.
Donc la vraie question est, Nobel, qui est tu?
Paul,
Pour vous, parler de la vie, c’est la « réalité », parler des sous c’est « pseudo-philosophique ».
Permettez, pour moi : parler de sous c’est parler d’un aspect de la vie, c’est la réalité, c’est philosophique.
Ne parler que de sous, que d’économie monétaire, c’est une obsession. Je sais que vous vous placez en tant qu’agent infiltré pour détruire le système de l’intérieur : c’est un choix qui peut sembler judicieux, qui l’est peut-être voire probablement (Z’avez vu Pierre-Yves comme j’ai beaucoup appris ?). Vous êtes qui plus est viscéralement, philosophiquement, convaincu que c’est la société qui modèle l’individu.
Je vous propose un jeu : parions que vous vous trompez sur ce dernier point (qui doit porter un nom bien connu des philosophes de tous temps), que c’est à l’homme (la femme on verra une autre fois) de construire la démocratie par sa verbalisation et son expérimentation (Michel, Karl et Mohandas, pardonnez-moi) du monde dans lequel il souhaiterait passer son temps de vie. Si vous êtes prêt à jouer le jeu (vous en avez les capacités) je fais le pari que la compréhension de l’absurdité du système économique se propagera beaucoup plus et plus vite qu’avec la méthode obsessionnelle. Et accessoirement, le temps du jeu, le blog retrouverait ses bannières d’origine qui appelèrent en leur temps nombre de pèlerins vers un monde meilleur.
Pierre, lui, ne joue pas (ici et là). Et vous ?
(Michel : http://www.pauljorion.com/blog/?p=26187#comment-201669
Karl : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer. »
Mohandas : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde. »)
@ Fab
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26233
En écrivant cela, François Leclerc ouvre une porte de réflexion à laquelle il faut donner une réponse.
Il me semble que la question ainsi que la réponse doivent être conscientisées, verbalisées et expérimentées, à mes yeux , la réponse ne peut être donnée qu’à partir de l’individu, son vécu.
C’est à mes yeux le passage du modelage de l’individu par la société au modelage de la société par l’individu.
Paul dénonce les incohérences du système par l’intérieur, notre devoir est de construire une alternative crédible pour remplacer ce système.
Nous ne pourrons pas dépasser
sans la vraie démocratie que vous avez défini
La démocratie se construit par l’apport conscient des individus, par leur verbalisation et leur expérimentation du monde dans lequel ils souhaiteraient passer leur temps de vie
Je vous invite tous à dépasser l’intérêt financier et à le remplacer par l’intérêt énergétique.
Pratiquement, il faut investir massivement dans les économies d’énergie et surtout se battre afin que ces techniques soient mises à la portée du citoyen et que les intérêts financiers les concernant soient supprimés.
@ michel lambotte
très bien dit! l’énergie est la source de tout conflits et de tous problèmes.
@Michel Lambotte :
///////////http://www.pauljorion.com/blog/?p=26233
En écrivant cela, François Leclerc ouvre une porte de réflexion à laquelle il faut donner une réponse.
Il me semble que la question ainsi que la réponse doivent être conscientisées, verbalisées et expérimentées, à mes yeux , la réponse ne peut être donnée qu’à partir de l’individu, son vécu.
C’est à mes yeux le passage du modelage de l’individu par la société au modelage de la société par l’individu./////////////
Là vous faites tres fort !
Comme nous n’avons plus d’energie ni de matieres premieres , nous allons décider de partager ce qui reste ! …..chez les autres ? Votre derniere phrase …me fait froid dans le dos ! Nos pitoyables tentatives de « modelage » constructivistes ne vous ont pas assez dégouté …on a de l’eau jusqu’au cou et vous nous dites d’avancer ? ….en allant piller le peu qui reste chez ceux qui ne seraient pas aptes ou qualifiés pour savoir quoi en faire ?
@ kercoz
La réponse à la question de François Leclerc est bien entendu totalement incomplète, je soulignais le fait que le débat ne fait que commencer sur ce blog et que peut être notre hôte va devoir l’inscrire dans ses billets .
Ce n’est pas moi qui parlais de partage, mais François Leclerc, je sais pertinemment bien que le partage est impossible .
A mes yeux, il n’est pas question de partage, mais de consommer (en occident)10 fois moins d’énergie le plus vite possible en rasant les 80% de l’économie de marché qui sera relocalisée.
Dix fois moins, c’est ce que je consommais quand j’étais gosse dans les années 50, ça a foiré dans les années 60
Nous pourrons récupérer ainsi une rémanence technologique appréciable.
Quand je parle de modelage, c’est l’exemplarité de l’individu vers cette réduction de la consommation à laquelle je pensais.
Si les mots n’ont pas la même signification pour vous que pour moi, on aura du mal à nous comprendre, comme le dit Fab, il faut verbaliser.
Merci de votre critique constructive.
Je regarde votre vidéo du jour comme toute celle avant.
Je regarde dans la foulée cette vidéo de M Attali tout sourire faire le pronostic que le monde va devenir une » énorme Somalie » : « Jacques Attali annonce le chaos »
http://www.dailymotion.com/video/ximv41_jacques-attali-annonce-le-chaos_news#from=embediframe
Je regarde un reportage de France 2 lénifiant qui tronque l’enchainement des faits depuis 2007 mais qui pour une fois donne la parole à des américains a qui on a volé leur pension retraite et qui doivent refaire le prof ou le flic à 77 ans !
http://www.dailymotion.com/video/xjxaqh_reportage-faillite-des-usa-retraites-le-debut-de-la-fin_news
Je me dis que la Jeunesse ne va pas accepter toute cette merde et que la guerre civile
est proche. Ou la Révolution mondiale. Au choix. Je ne confonds pas cependant les « marchands de peur » qui ont un intérêt au » gouvernement mondial » et votre travail de recherche et votre œuvre dynamique & plurielle pour un changement de paradigme en faisant évoluer les consciences. Je ne confonds pas les robots avec les humains. Quand je regarde M.Attali égrener son chapelet de mauvaises nouvelles et ses tableaux noirs tout en gardant un maintien et un étrange sourire impassible, je ne comprends pas cet homme qui se contredit dans sa démonstration et ses prédictions. Voilà qu’il en appelle maintenant à une » Nuit du 4 Août » bien étrange avec une fusion du G20 , de l’ OTAN et je ne sais plus quoi. Une Europe à marche Forcée sur le dos des peuples ? Nous savons bien qu’ils ont déjà instruit dans le dos des parlements nationaux un Empire Transatlantique prévu pour 2015. Mais nous n’en voulons pas de leur Empire ! Tout les élucubrations de M.Attali n’ont rien à voir avec la Nuit du
4 Août et l’abolition des privilèges en 1789, rien à voir avec les peuples, leurs libertés et rien à voir avec ce qui se profile à l’horizon : les peuples en révolte ! La révolution mondiale sera t-elle Twitée ? M. Attali ne confond-il pas avec 18 Brumaire An VIII ? Les peuples vont-ils se faire plumer comme les Américains impassibles qui repartent bosser comme des cons après avoir été spoliés ou se révolter comme les Grecs ?
http://www.zerohedge.com/article/oops-socgen-sees-deutsche-bank-banco-popolare-and-commerzbank-near-fails-under-adverse-stres
SocGen analyst Hank Calenti just told the firm’s clients in a note that not only Deutsche Bank, but also Commerzbank and Banco Popolare may be « near fails »
Un tuyau donné par le cheval ?
Une boule de cristal ?
Une tentative de collusion dans un délit d’initié?
Une prophétie auto-réalisatrice ?
« SocGen analyst »:
la poutre du voisin au lieu de la paille très proche.
Avant nous la faillite pour les autres !
Psaume 10:6 Il dit en son coeur: Je ne chancelle pas, Je suis toujours bien à l’abri du malheur !
Je siège en Riche, je ne suis point pauvre, je ne verrai donc point de plus grand malheur sur terre comme dans les mers.
Ésaïe 47:8 Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t’assieds avec assurance, Et qui dis en ton coeur: Moi, et rien que moi! Je ne serai jamais veuve, Et je ne serai jamais privée d’enfants!
La plus grande erreur de nos élites mondiales, c’est de n’avoir jamais pensé une seule seconde et dans leurs livres d’école et d’économisme bien appliqué partout que tout cela pourrait prendre fin de leur vivant,
Voyez encore à l’image com nous sommes si bien riches et possédants de toutes choses de plus com sur nos propres chaînes de télévision et de montage partout sur terre.
C’est sur le tout confort matériel nous sauvera bien tous à la fois, alors forcément avec nous jamais plus grande malice sur terre com dans les coeurs.
« Alors deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé ; deux femmes en train de moudre : l’une est prise, l’autre laissée. »
Avec nous, jamais de faillite ! Avec nous, jamais l’orage ! Avec nous, jamais de fin !
Car c’est bien connu plus ils ont de la bedaine et plus tout le monde se porte bien !
Aveuglement et voilà qu’ils sentent déjà plus venir le souffre et la fumée au loin.
Bon, moi aussi j’ai tendance à céder à la peur de perdre jusqu’à ce leurre qu’est » ce symbole dérisoire et pathologique de notre vie » comme dit Paul mais tout à coup, après avoir thésaurisé de concert la peur et le symbole, je lâche tout, et je distribue largement le symbole à celui qui offre sa pauvreté à mon regard, et instantanément, je suis remboursée par le sourire qui m’éclate au visage.
Bon, il faut vous dire, pour illustrer ce qui est plus haut, que je milite pour RESF (Réseau Education Sans Frontières) et que nous sommes une bonne poignée à éparpiller nos modestes avoirs vers les enfants des familles sans papiers et sans ressources.(publicité pour RESF).
Voius n’aurez sans doute pas eu l’occasion de faire » fructifier votre capital » ( salut à Nobel et Jducac) , mais vous serez parmi les rares à ne pas avoir gaspillé votre vie .
Il m’est aussi arrivé d’écrire ici , il y a déjà longtemps , que la pire saloperie que l’on pouvait faire à ses enfants était de leur transmettre un capital en leur laissant croire que leur avenir était ainsi assuré , ou pire , à poursuivre dans cette même voie .
A mon âge , j’ai par contre une certitude de plus que vous : il faut donner ce que les dons que la nature a pu mettre en nous ,nous autorisent à créer , sans même attendre ou souhaiter un sourire en retour . C’est l’ilustration de ce que j’ai voulu signifier ailleurs en notant qu’amour propre n’est pas amour .
Au contraire cher Mathieu, votre réponse est pleine de bon sens!
Petite précision: je n’ai aucunement de l’argent en banque et ne cherche pas ici des solutions miracles pour ganger de l’argent comme d’autres vendent à découvert des CDS sur la dette grecque! Il s’agit tout seulement de ne pas perdre le peu que nous avons et nous retrouver à la rue… Mais même cela semble illusoire…
Merci de votre réponse.
Pour illustrer ce qu’il reste à faire, je terminerai par cette phrase de Jean-Paul Sartre à propos de Paul Nizan, dans la préface à Aden Arabie:
« Vous mourez de modestie, osez désirer, soyez insatiables, ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut. Dirigez votre rage sur ceux qui l’ont provoquée, n’essayez pas d’échapper à votre mal, cherchez ses causes et cassez-les! »
Mon pauvre garçon si on se retrouve tous dans la rue et je dit bien tous croit tu qu’on ne pensera qu’a se bouffer le nez.Tu a peur des autre parce que tu ne les connait pas tous ces étranges étranger.On a droit de ne pas les aimer mais tant fait pas quand c’est la merde tous le monde se rassemble. Et je m’en fous de la lune je n’en ai pas besoin ca c’est des élucubrations d’intellectuelle néolibérale.
Tiens un rigolo « ploucplouc »!
Néolibéraux Sartre et Nizan?
Cette citation cher Monsieur est au contraire un appel au peuple! D’ailleurs les Grecs l’appliquent à la lettre.
Je comprends que ça fasse plaisir à certains de charger sur un lecteur car cela flatte leur ego mais là ça en devient absurde car vous changez le sens de mon propos!
Non désolé mon cher monsieur existentialisme est il un humanisme? L existentialisme invention de Jean sol patre comme dit Boris Vian. N’est pas pas un humaniste mais le début du néolibéralisme.
Bonjour,
H. G. Wells : La machine à explorer le temps
Eh bien, nous sommes remontés aux Ides de Juillet de l’Empire romain, n’est-il pas? Bientôt LA chute à l’avant! En direct ! … grâce à Internet !, dixit Paul.
Paul répondait à Nobel: agir pour sauver non pas nos enfants, mais tous les enfants.
Jacqueline vient de nous proposer un excellent moyen:
http://www.educationsansfrontieres.org/
Que chacun, dans chaque pays, ville ou village, occupe la place qu’il connait, ou qu’il peut.
Et la tyrannie du capital sera bientôt le dos au mur!
De même que pour pallier la peur de se retrouver à la rue, rien de mieux que de se préoccuper et d’aider ceux qui y sont déjà.
Que faire de son argent ?
C’est simple : quelques packs d’eau, des conserves, une ou deux bougies, et une bonne couverture. Si on le peut, acheter un logement pour être abrité. Au final, a-t-on vraiment besoin de plus ? Ah si, un bon bouquin (le dernier Jorion par exemple).
Plus sérieusement, je pense qu’il est impossible de donner un conseil avisé dans un environnement aussi instable et concernant un phénomène aussi inédit que les évènements en cours.
@ Nobel,
Je compatis, une fois n’est pas coutume. Aussi, fais une donnation de 20€ au site de Paul et tu auras la réponse.
Comme quoi c’est un site instructif.
Paul Jorion a en fait donné son avis, et a du même coup répondu à ma question, lors de son entretien avec Stephan Fuchs en Mai 2010.
Il prévoit une déflation à la japonaise et ne souhaite pas d’inflation car impossible à maitriser. Je suis en désaccord avec l’inflation car en quoi la déflation serait-elle plus maitrisable?
Vous voyez chez Julien Alexandre, cela fait partie des objectifs de votre blog que d’essayer de prédire le futur économique. Dommage donc que vous ayez manipulé le sens de ma question. J’espère au moins que vous vous êtes amusé!
Et je pense que M. Jorion aurait donné cette réponse économique si ce n’était pas moi, simple lecteur, qui lui avais posé la question. La preuve, il l’a donnée à M. Fuchs. Ne prenez donc pas vos lecteurs de haut en leur faisant des réponses selon qu’ils aient ou pas un titre!
L’avis de Jorion : “Ce qui se profile devant nous, c’est la maladie japonaise : une période de stagnation se traînant en longueur, accompagnée d’une déflation. Pour Keynes, la déflation était le plus grand des dangers. Plus personne ne dépense, car tout pourra être obtenu demain encore meilleur marché. L’économie se fige, le chômage monte en flèche, et on assiste à la paupérisation de large couches de la population.
La récession va reprendre en vigueur, les états nationaux ont épuisé leurs munitions. Ils sont incapables de recharger leurs armes. Le sauvetage du secteur bancaire a épuisé les dernières réserves. Pour lui, les États ont dépensé plus qu’ils n’avaient. Dans leur grande majorité, ils sont tout aussi insolvables que la Grèce. La tentation est grande de réduire la charge de la dette par l’inflation. Mais l’inflation, c’est incendier la plaine, c’est un processus qu’il est impossible de maîtriser.”
@ Nobel
Mettez votre ceinture…
C’est votre question, dans votre premier message sur le blog.
Plus loin, cerise sur le gâteau, vous nous sortez :
Et elle est où exactement la manipulation ??? Vous débarquez en exigeant des réponses sur ce que vous devez faire pour préserver vos petites économies, pas pour prédire le futur économique. Lisez donc ce que vous avez écrit !
Sur ce, Paul Jorion vous répond très gentiment :
Et là, pas gêné aux entournures, vous répondez :
Puis plus loin :
Et l’apothéose :
Et après vous vous étonnez de la nature des réponses qui vous sont apportées ? C’est l’hôpital qui se fout de la clinique.
Oui, un peu, mais il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte. Merci d’être passé nous voir et bon courage pour sauver vos petites économies.
@Julien
Ah ! là c’est Pb + Ni Cr.
C’est marrant, ce « Nobel » serait le miroir inversé des intervenants sur ce blog, capable de faire
de la « moins-value » là où nous nous essayons à une « valeur ajoutée ».. intellectuelle.
Je me suis même demandé si un des modérateurs ne l’avait pas inventé sur mesure pour tromper l’ennui (heureusement inexistant) des autres.
C’est vrai que quand on parle prédiction, ici, c’est pour éclairer les manques, comment les flux vont ici ou là mais pas là où on les voudrait, que ce soit via une déflation à la japonaise ou autre.
Ces manques sont-ils visibles parce que, comme on le dit dans la vulgate du numéro de Marianne du 16 juillet, « c’était mieux avant » (toufoulcamp) ?
Ou parce qu’émergent de nouvelles formes
– à la fois de l’économie (financière, rapide),
– de l’empathie (médiée par des réseaux, canalisée dans tel printemps arabe),
– du vigneronnagne (version métallique NiCr, il a des actions chez Facom ),
– et du clonage de Piotr par Pablo75 (pour ceux qui on suivi).
On a garde pour l’instant de désigner un ennemi unique, on veut déjà exciser une partie corrompue (les paris sur les fluctuations), et voir le malade se porter mieux.
Et il ne se portera tout à fait bien qu’avec un certain degré d’accord entre « l’écologie de son mode de vie individuel » (il n’a plus de mode de vie statique, notre cher humain de l’an 20xx), et le maintien, collectif, des « sublimations » que la société propose comme armature à cela : éducation, etc… et la monnaie qui n’en est qu’un outil,
… ainsi que la propriété privée, destinée à s’éroder si le nombre des humains croit.
Et coetera
(pour mémoire, nous sommes à peu près l’espèce vivante la plus pondéreuse sur terre, quasi à égalité avec du krill antarctique, dans les 500 millions de tonnes à 1 milliards de tonnes, dont 10 millions de tonnes de cerveau plus ou moins « disponibles »)
Ne désespérez pas, votre venue prendra tout son sens quand Paul Jorion obtiendra le prix – pas son livre – 🙂
Personnellement , j’ai horreur des lapidations … « » Le regard des troupeaux est unique , mais ses bouses multiples « »
Vous posez une bonne question , M » Nobel (dérangeante apparemment) . Pour conjecturer le futur proche ou moyen , vous faites , a mon humble avis , la meme erreur que Mr Jorion :
Vous pensez que le problème économique est une « crise » , ce qui pré-suppose un retour a la normal , ou a une stabilité du meme niveau ……. un truc conjoncturel … C’est là une rave erreur . Le problème économique est un problème énergetique et donc structurel …Et ce n’est pas une crise ! Nous allons changer d’attracteur et la nouvelle position stable ne peut se conjecturer qu’en terme énergétique , position s’attachant a une constante donc , modéré par une variable sociétale /ideologique certe , mais pas dominante .
En caricaturant , nous allons passer de 120 esclaves /individus (ou KW) à 20 …30 .. ou 50 …en esperant que ces esclaves ne soient pas « sans papiers » ..
D’autres « constantes » peuvent aussi vous convaincre de faire des choix proches du modèle inéluctable , afin d’atterrir moins brutalement …..L’autonomie partielle sur les biens essentiels prete a sourire ..mais en ce moment il vaut mieux preter a sourire voire à Dieu qu’ à l’ etat !
Notre économie -emploi repose sur la production de biens non essentiels ou de service …qui risquent fortement de disparaitre ou de réduire tres fortement d’ici peu.
La réaction des intervenants est logique …l’attachement au modèle consumériste sécurisant est tres fort du fait de la dépendance accrue des individus au « système » depuis tres peu de temps (années 50-60) ou l’on avait encore famille , petite ferme, vaches et qqs poules , comme position de repli …….L’attachement a la « crise » en terme « accident » est donc une forme d’autisme basé sur une peur ……peur qui est LA crainte a avoir des modif a venir , puisque comme beaucoup , nous avons plus peur du manque que du noir ou du Kaki .
Ah j’adore :
Moody’s Downgrades 7 Portuguese Banks
Submitted by Tyler Durden on 07/15/2011 15:05 -0400
British Bankers’ Association
Portugal
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Stress Test
Moody’s which is already not all that loved in Portugal, is about to make some more friends after it just downgraded the 7 biggest Portuguese banks, all of which, incidentally, passed the Stress Test that nobody remembers any more.
Moody soit qui mal y pense!…Cela leur va bien…Mais comme dit Paul, Moody fait bien son travail de lecture texte, pas de réflexion d’humain…Mais qui dit que Moody est encore humain?
est ce que je peux acquérir le livre de Paul Jorion en monnaie de SEL ?
J’obtiens le livre, et en échange je fais 12 critiques élogieuses sur la toile.
Bonjour Paul,
Très belle conclusion de votre message du 15 juillet. Ne mourrez pas tout de suite, on a encore besoin de votre riche expérience, et de vos analyses!!!En tous les cas, ce n’est pas le temps qu’il fait en Bretagne à l’instant qui va nous remonter le moral!Enfin, nous avons la chance et le privilège d’habiter une magnifique région où nous pouvons avoir les 4 saisons dans la même journée….En plus d’être belle, la Bretagne est une terre fertile d’accueil pour les personnalités richissimes:Les familles Bouygues, Bolloré, Bettencourt, Pinault, Leclerc, Méheut, Le Lay…..y ont leur point de chute!Ah si ces personnes pouvaient vous écouter! Mais là je rêve….
J’aime beaucoup cette vidéo de circonstance d’autant que Jean Louis Aubert s(c)e « produit » (de grande famille) actuellement en Bretagne me semble-t-il!…Souhaitons que ces grandes familles et leurs progénitures soient de la fête et que Dieu bénissent leurs nouveaux choix et leurs nouveaux engagements, (entre autre : « Tu ne tueras point ».)
http://www.youtube.com/watch?v=Jwsj1A2jPTk
Si déjà les plus jolies filles de ce monde recherchaient moins à sortir et à se vanter de faire des petits avec les plus Caïn, les plus Grippe-sous ou Avares de nos sociétés, peut-être en effet que le monde serait déjà un peu plus différent à voir en matière d’éducation et de comportement.
En attendant c’est la même tradition des hommes et des femmes qui se perpétue de génération en génération, évidemment à force cela n’apporte guère mieux un monde meilleur dans le tout commerce mondial des Ames et des corps.
Pourtant je sais qu’un jour ou l’autre, une femme de ce monde mettra un enfant un peu plus différent, voir même
pas du tout le même genre d’individu ou de comportement comme on n’a si souvent l’habitude de voir ou d’entendre
en société aussi bien sur ceci ou cela.
Il suffira même d’un matin très tranquille, c’est écrit dans nos livres et textes en latin, déchirez nos guenilles
de vaurien. Evidemment à ce moment là, nous ne pourrons plus rien faire ni dire pour pouvoir encore nous éviter cela, aussi bien même pour les plus Caïn des hommes et des femmes de ce monde en pleine décomposition morale.
http://www.youtube.com/watch?v=Vav-2sgJ4MI
Là bas, là bas où les gens sont déjà un peu plus courageux à voir en société.
http://www.youtube.com/watch?v=zFwaRmpzvjo&feature=relmfu
Parole du prophète Jérémie.
En plus c’est pour vous dire comme le monde se sent bien mal à force.
http://www.maxisciences.com/stress/les-males-babouins-dominants-sont-plus-stresses-que-leurs-congeneres_art15750.html
Bonjour,
J’ai attendu ce vendredi avec une attention très particulière en raison de votre promesse, à la fin de la vidéo de vendredi dernier, d’essayer de parler « des choses qui vont bien ». En vérité, je me demandais bien ce qui pouvait ressortir de positif. Après avoir visionné la vidéo d’aujourd’hui, qui m’a fait rire à plusieurs reprises (jaune, certes, mais rire) j’en suis arrivée, pour la hixième fois, à la conclusion que ce qu’il y avait de positif dans le présent c’est que nous n’avions pas perdu le sens de l’humour.
Le positif pourtant, existe (la preuve via les actualités de ce site, oui, bon, soit, il est possible que ce soit ironique)
Plus sérieusement, voilà les points que je vois – objectivement – quand j’essaye, pour quelques instants, de me rappeler que je n’ai pas encore trente ans et que c’est tout de même le rôle de la jeunesse que d’avoir (au moins un peu) d’espoir en l’avenir.
Premier point qui est un point réaliste, car il ne sert pas a grand chose de se voiler la face sur la suite de ce qui nous attends: le pire du pire peut toujours accoucher de bonne choses, le programme du CNR en est la preuve ultime. Il n’aurait sans doute jamais pu être imposé si la fange la plus opposé à son application ne s’était pas à se point discrédité en s’enlisant de manière aussi immonde dans la collaboration. A une autre échelle, c’est exactement ce qu’il est en train de se passer pour les spéculocrates. Ils sont en train de se discréditer, et, même si une bonne partie de l’opinion ne s’intéresse pas de près à leurs petits affaires, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne soient donnés responsables d’à peu près tout. (Effet Robespierre, que l’on a vu à l’oeuvre avec le procès de Nuremberg, ou certains des chefs étaient la mais pas tous, et surtout: toute l’organisation administrative qui a permis l’horreur était elle absente.)
La gigantesque crise actuelle, si tout porte à penser qu’elle ne peut, en l’état actuel, que déboucher sur une guerre civile, débouchera tout aussi vraisemblablement sur une véritable régulation des marchés. C’est une question de temps.
Points suivants:
1/ Le taux d’alphabetisation sous nos latitudes, et la démocratisation des études supérieures (qui n’existait pas, par exemple, en 1848: les français ont donc fait la révolution et voté pour Napoléon III) donne une coloration particulière au contexte, car le pourcentage de personnes du peuple capable de comprendre et d’intellectualiser le mécanisme d’abus total dont nous sommes tous victimes se trouve, de fait, renforcé.
2/ l’accès à l’information pour le tout venant est incomparable avec les crises précédentes. En particulier pour les jeunes générations (les 15-35 ans, qui ont grandit avec l’informatique et maîtrisent la recherche sur internet). Cet accès à l’information se couple de plus en plus avec un manque de confiance dans les médias univoques, la recherche d’info prend aujourd’hui un tournant actif. C’est à double tranchant bien sur, mais l’apprentissage -si il est violent- se fera.
3/ les moyens de communication ont profondément évolué, nous assistons de fait à une mutation en profondeur de la mentalité des populations. Les frontières entre les citoyens sont en train de s’effacer au profit d’un échange de qualité directement entre les personnes. Le fait que les langues soient étudiés à l’école améliorant encore les possibilités de communication.
4/ une solidarité des peuples au niveau international est en train de se développer à vitesse grand V. C’est une solidarité des peuples, pas des alliances entre les dirigeants, une solidarité des peuples qui ne s’était jamais vue auparavant parce qu’elle n’avait jamais été possible – par manque de moyens de communication. La finance est globalisée, et avec cela une prise de conscience de plus en plus forte des citoyens – au niveau individuel – que les problèmes des grecs ou des habitants du Minnesota les concerne aussi prend prise.
5/ de part la structure d’internet, et des différents médias afférents, il est désormais possible pour une personne « x » de se mettre en avant pour faire passer un message sans rien devoir à personne. Alex sur Fukuschima est un bon exemple. Cela est vrai de personnes comme lui: juste citoyen responsable, cela est vrai d’économistes, sociologues (votre blog est un très bon exemple), cela est vrai de politiques, de journalistes. C’est quelque chose d’assez particulier car, jusqu’à présent, en France par exemple, il n’y avait guère que le Canard Enchaîné qui n’avait de comptes à rendre à aucun sponsor publicitaire. La parole est en train de se diversifier et de se libérer.
6/ le système actuel, car il est assujetti à une complexité technologique énorme, est très fragile. Des attentats sans morts sont désormais possible (consiste à priver d’électricité les places boursières, ou à pirater les systèmes informatiques) – Un système d’une telle complexité ne pourra pas mettre en place une dictature qui fera long feu face à des citoyens-ingénieurs qui n’ont plus rien à perdre. Ajoutons à cela que les spéculocrates, vieillissants au niveau de l’infiltration gouvernementale, ne comprennent rien aux nouvelles technologies et surtout pas à leurs failles (ce qui explique entres autres de votes débiles comme hadopi, mais pas seulement). Ce paragraphe n’est pas une incitation à tout faire péter, juste une constatation objective.
7/ de part les récentes lois débiles type loopsi, hadopi et consort, le citoyen de base à prit l’habitude de naviguer en cryptant ses donnés. Ce qui fait que les services de renseignement sont ralentis à un point qui devient très profitable pour toute organisation d’attentat tel que décrit en 6°. Bien sur, c’est à double tranchant car cela est également profitable pour l’organisation d’attentats meurtriers. Le phénomène du « tous suspects » auquel nous assistons ralenti la machine de part l’énergie dépensée en vain pour surveiller tout et n’importe quoi, et permet d’utiliser des leurres de manière plus efficace qu’avant (car le temps passé sur chaque personne est obligatoirement inversement proportionnel au nombre de personne surveillés). De plus, les mesures débilissimes, comme la carte d’identité électronique, (toutes les infos concentrés sur une même puce, plus besoin d’aller à la pèche) vont grandement faciliter les fraudes de type « usurpation d’identité » de part le fait qu’une puce est par nature piratable. Je ne sais pas si c’était le but, mais c’est une fragilité de plus pour le système. Elle sera utilisée contre lui si ça vire à l’insoutenable pour le peuple. (Encore juste une constatation)
8/ La seule solution viable à terme est le coup de gomme sur les dettes, car elles sont « provoqués » par un système pervers et n’ont pas lieu d’être. Cela finira par être exigé (voir premier point, CNR, toussa) = cela sera valable pour les pays occidentaux, mais aussi pour les PVD, en raison de la solidarité internationale qui est en train de prendre corps, en raison du fait que les citoyens peuvent de plus en plus prendre la parole. Cette remise à zéro profitera donc à tous (contrairement par exemple au programme du CNR ou à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen). Je concède que « à terme » signifie probablement « dans 50 ans ».
9/ Le citoyen-ingénieur ne tolérera pas de voir son niveau de vie s’effondrer parce que les spéculocrates ont coulé la banque. Il ne tolérera pas une dictature des places boursières. Il ne tolérera pas un horizon de vie se limitant au chômage et à la guerre civile. Donc, soit on régule les marchés maintenant, soit il fera péter la baraque. Il en a les moyens intellectuels, et techniques.
Voilà…
Si je vois d’autres, je vous en ferais part.
Je pense que le déclin que nous sommes en train de vivre est l’aube d’une nouvelle ère. Les difficultés que nous traversons sont nécessaire pour une prise de conscience globale, et nous allons encore en voir -bien se rappeler qu’a la veille de la libération, les français criaient encore « Vive Pétain », parce que l’écrasante majorité n’avait rien compris. Oui, donc, l’horreur peut aller très loin sans que la majorité ne réagisse: par ignorance, paresse ou cupidité. Mais il suffit toujours d’un petit nombre pour tout changer. Si les choses allaient autrement, rien jamais ne se ferait…
Le plus grand pas, et le plus déterminant pour la suite des événements est l’instruction obligatoire et le taux d’alphabétisation. Parce que ce sont les intellectuels – et non pas les bourgeois comme en 1789 – qui mèneront la prochaine révolution. La guerre économique mondiale se fera sur deux niveaux: guerre civile pour distraire les excités extrémistes et les instances gouvernementale du véritable front, que sera la guerre électronique. Nous parlons d’une guerre des spéculocrates contre les états et les peuples, elle est pour nous gagnée d’avance car nous avons sur eux un avantage auquel ils ne peuvent prétendre, même avec tout l’argent du monde: l’ouverture d’esprit et l’imagination.