L’actualité de la crise : COUPS DE THÉÂTRE EN VUE !, par François Leclerc

Billet invité

Les bras de fer se poursuivent aux États-Unis comme en Europe.

Barack Obama, qui multiplie les rencontres et les déclarations, vient de donner au Congrès 10 jours pour trouver une parade au défaut sur la dette, remake involontaire de « Dix jours qui ébranlèrent le monde », le célèbre ouvrage de l’américain John Silas Reed sur la Révolution russe.

Van Rompuy, Trichet, Barroso, Rehn et Juncker déjeunent ensemble de manière impromptue, tout en tentant de masquer la précipitation avec laquelle le couvert a été dressé, avant une réunion régulière de l’Eurogroupe.

Au menu, faire manger à la BCE son chapeau, la partie de poker menteur qu’elle a entamé tournant à son désavantage. Pas plus que les chefs d’État et de gouvernement, elle ne peut en effet se payer le luxe du cataclysme qu’elle déclencherait en maintenant son refus d’accepter de continuer à prendre en pension des obligations grecques, en cas de défaut partiel.

Dans un premier temps encensé, non sans réserves, le plan français est apparu pour ce qu’il était : totalement irréaliste. Ce montage sophistiqué accroissait la charge des Grecs, tout en l’étalant dans le temps, afin de protéger les banques. Sous les auspices de l’Institute of International Finance (IIF), dépêché pour prendre les choses en main, la réflexion collective a progressé, aboutissant à une idée qui va de soi : il faut diminuer cette charge pour que le plan soit crédible.

Une fois défini ce principe, sa mise en musique est une autre affaire. Le nouveau plan en cours d’élaboration reposerait sur deux points d’appui. Les États doteraient le Fonds européen de stabilité financière (FESF), afin qu’il puisse acheter sur le second marché de la dette grecque, et un swap (échange) de titres souverains serait accepté par des institutions financières privées, incluant une décote. Cela représenterait un défaut partiel, que les financiers appellent sélectif.

Sous la menace très sérieuse d’une crise financière italienne, orchestrée semble-t-il par des hedge funds américains, les Européens sont obligés de commencer à prendre le taureau par les cornes, afin de faire plier la BCE qui ne veut plus continuer le jeu. Le FESF se substituerait à cette dernière, aux frais des États et sur proposition de celle-ci, pour soutenir la dette sur le second marché, mais il serait nécessaire que la banque centrale, en contre-partie ne se défile pas pour continuer de soutenir les banques grecques. Selon Die Welt, la BCE veut que la dotation du FESF soit doublée, passant de 750 à 1.500 milliards d’euros.

Les rumeurs et la publication dans la presse de fuites vont bon train, invérifiables. Selon Handelsblatt, cité par le bulletin Eurointelligence, la BCE aurait constitué un groupe de travail avec des banquiers et des consultants afin de définir une stratégie permettant de contrôler les conséquences d’un défaut grec. Notamment la poursuite du bank run (retraits massifs précipités) qui les affectent déjà.

Ce lundi matin, les taux à 10 ans de l’Italie et de l’Espagne continuaient à grimper, atteignant des niveaux insoutenables. Plus particulièrement dans le collimateur, l’Italie pèse plus de deux fois le poids de la Grèce, l’Irlande et le Portugal. La zone euro est en péril.

Les coups de théâtre ne vont pas manquer.

Partager :

117 réponses à “L’actualité de la crise : COUPS DE THÉÂTRE EN VUE !, par François Leclerc”

  1. Avatar de bertrand
    bertrand

    J’avais vu qu’on était le 11 ………pas bon…………. .mais j’avais pas compté …..on est le 11….11

  2. Avatar de dissy
    dissy

    La Belgique affectée par la tension sur les marchés

    Rédaction en ligne

    lundi 11 juillet 2011,
    La Belgique subit la nervosité des investisseurs : le spread, soit l’écart du taux entre les obligations à long terme de l’Etat belge et celles de l’Allemagne, a atteint un nouveau record, à 145 points de base (1,45 %).

    Les tensions se sont accrues ce lundi sur les marchés internationaux. La Belgique n’est pas épargnée. Alors que le taux du Bund allemand (référence pour la zone euro) a diminué, de nombreux pays ont par contre vu leurs taux augmenter. Il s’agit surtout des pays considérés à risque par les marchés, les « PIIGS », comme le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. Le taux de l’obligation allemande à dix ans s’établissait lundi, vers 13H30, à 2,7 %, contre 4,136 % pour celui de l’OLO à long terme belge.

    (belga)

  3. Avatar de BrunoL
    BrunoL

    Que pensez vous de l’avis du leap2020 qui est beaucoup plus optimiste que vous sur l’euro zone.
    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-56-Special-Ete-2011-est-disponible-Crise-systemique-globale-Derniere-alerte-avant-le-choc-de-l-Automne-2011_a6658.html

    Depuis plusieurs n° ils insistent sur le fait que tout cela est une pure operation marketing du bloc US-UK pour détourner l’attention de leur situation bien plus grave que celle de l’euro-zone (même si celle ci est quand même fragile).

    Non seulement ils sont plus optimiste mais disent aussi que les tractations contre l’euro l’ont au contraire renforcé et forcé les européens à créer des outils pour ce protéger.

    De leur dernier n° :

    Les opérateurs financiers anglo-saxons jouent aux apprentis-sorciers depuis maintenant une année et demie et les premiers titres du Financial Times en Décembre 2009 sur la crise grecque devenue rapidement une soi-disant « crise de l’Euro ». Nous ne reviendrons pas sur les péripéties de cette formidable manipulation de l’information (8) orchestrée depuis la City de Londres et Wall Street puisque nous y avons déjà consacré de nombreuses pages dans plusieurs GEAB tout au long de cette période. Contentons-nous de constater que dix-huit mois plus tard, l’Euro se porte bien alors que le Dollar continue sa descente aux enfers par rapport aux grandes devises mondiales ; et que tous ceux qui ont parié sur la dislocation de la zone Euro ont perdu beaucoup d’argent. Comme nous l’avions anticipé la crise favorise l’émergence d’un nouveau souverain, l’Euroland, qui permet aujourd’hui à la zone Euro d’être bien mieux préparée que le Japon, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni (9) au choc de l’Automne 2011 … même si elle est en train de jouer un rôle de détonateur en la matière, bien malgré elle. Le « bombardement » (car il faut bien appeler les choses par leur nom) (10), entrecoupé de pauses de quelques semaines (11), auquel est soumis l’Euroland depuis tout ce temps, a en fait eu trois effets majeurs consécutifs, très éloignés pour deux d’entre eux des résultats escomptés par Wall Street et la City […]

    c’est aussi ce que pense Myret Zaki dans son livre « la fin du dollar ».

    1. Avatar de bertrand
      bertrand

      Je viens de dire la même chose , confrontation de 2 monnaies endéttées.
      Le 1° qui tombe prend tout sur la tête , le 2° jettera la faute sur le 1°.
      Si l’€ tombe les US continueront à diffuser leur $ endetté bactérie monétaire pernicieuse.
      Si le $ tombe avant , alors un nouveau monde monétaire peut advenir , avec un autre panier de devises.
      L’éviction de DSK n’est rien d’autre.
      C’est une guerre pour la survie du moribond $ et de la société US bien malade , même si nos sociétés ne valent pas mieux.

    2. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Ils font de l’anti-américanisme primaire, qui a toujours été leur fonds de commerce et qui est une forme de complotisme.

      1. Avatar de Subotai
        Subotai

        Non! Pas vous! 🙂

      2. Avatar de simplesanstete
        simplesanstete

        Promettez nous de faire un article pour savoir où

        l’anti-américanisme primaire

        commence et où il fini. Y a t il un anti-américanisme sérieux ?
        @ vigneron
        vous confondez surement avec les MONTRES Lip, la mienne fonctionne encore malgré la CGT qui m’avait fortement déconseillé d’en acheter une, du matériel volé, disait il.

      3. Avatar de François Leclerc
        François Leclerc

        Cela sera le début d’une longue série, avec aussi l’anti-germanisme primaire, ou le discours anti-chinois, qui l’est tout autant.

      4. Avatar de Renou
        Renou

        @FL, profonde analyse… On se croirait sur C+… « Nul a faillir ne concede qui ne se trouve sitot meurtri. »

    3. Avatar de vigneron
      vigneron

      Je re-re-répète : « Leap c’est Fini ! « 

      Et j’en rajoute une couche :
      « Rule, Amerika ! Amerika, rule the waves:
      Yankees never, never, never shall be slaves. »

      🙂

      1. Avatar de M
        M

        Ah, le vigneron s’est trahi !
        il est vigneron en Californie !
        Et comme la Californie est faillie …il boit son vin ! c’est ce qu’il a de mieux à faire ! carpe diem !

        enfin, slaves …bref, passons ….

  4. Avatar de Guilhem
    Guilhem

    Question : sur les 60 à 70% de dette publique française détenus par des étrangers qui peut me dire les nationalités de ces créanciers ?

    çà fait un moment que je cherche mais pas trouvé….

    Grâce à vigneron nous avons un début de réponse, nous avons donc identifié un tiers des 70%, reste 1000 milliards hors zone.

    http://gesd.free.fr/flas0124.pdf

    Sur les 500 milliard intra zone, je vois Suisse : 32.3, Luxembourg : 83.8, Royaume-Uni Autres institutions financières : 26.5 pour ne citer que ces pays…
    Volontairement je cite des provenances qui peuvent être particulièrement opaques, à qui payons nous des intérêts ?
    Trafiquants de drogue ?
    Mafias en tout genre?
    Exilés fiscaux ?

    Et quid des 1000 milliards restants, à qui payons nous des intérêts ?

    Autrement j’ai trouvé un site qui pourrait bien rendre service à Trichet et aux autres, un nouvel outil puissant développé par Microsoft :

    http://petitlien.fr/5l7w

    1. Avatar de taratata
      taratata

      Trop mignon le « petitlien »………..

  5. Avatar de Marx prénom Groucho
    Marx prénom Groucho

    Ca tourne au western spaghettis!:suspense insoutenable: qui de la brute ( les USA ) ou du truand ( la Grèce ) va faire défaut en premier, sachant que le premier qui dégaine est mort ( en principe ). Et que va faire le bon ( l’euro groupe machin ): sauver le système, mais comment?
    bon, à la mi juillet, on ferme les bourses, chaque banque gère les files d’attente des clients ( c’est fermé, on vous dit, revenez en septembre) et ça nous fera des vacances! direction la playa, après avoir pris conseil auprès de Vigneron sur les bonnes adresses de producteurs de rosé gouleyant, brochettes pour tout le monde, sur fond de musique signée Morricone
    http://www.youtube.com/watch?v=NjdCcKTXn-Q

  6. Avatar de dissy
    dissy

    Quelle surprise!!

    Le déficit budgétaire continue à s’aggraver en Grèce

    lundi 11 juillet 2011, 16:39
    Le déficit budgétaire grec s’est aggravé au premier semestre 2011, en affichant une hausse de 27,9 % par rapport à la même période de 2010, malgré la mise en œuvre depuis plus d’un an d’une rigoureuse cure d’austérité. Dépassant de plus de 2 milliards d’euros l’objectif prévu, le déficit, qui s’établit à 12,781 milliards sur la base d’estimations « provisoires », découle d’un manque à gagner de 3,051 milliards sur le total des recettes (budgétaires plus investissements publics) par rapport au budget. afp

    Bourses : l’inquiétude grandit au sein de la zone euro.

    http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-07-11/bourses-l-inquietude-grandit-au-sein-de-la-zone-euro-850360.php

    ———————————
    Pendant ce temps en Syrie, Obama peut déja préparer un budget pour une nouvelle guerre:

    Syrie: une foule attaque l’ambassade américaine à Damas

    lundi 11 juillet 2011, 16:44
    L’ambassade des Etats-Unis à Damas a été attaquée par une foule en colère après la visite de l’ambassadeur américain dans la ville rebelle de Hama (centre). “Aujourd’hui, une foule a attaqué l’ambassade des Etats-Unis. Le personnel de l’ambassade n’a pas été blessé. Le gouvernement syrien a été lent à y répondre et à prendre des mesures de sécurité additionnelles”, a indiqué cette source. Cela vise à “détourner l’attention de la crise en Syrie (où) le gouvernement continue de tuer les manifestants pacifiques”, a-t-elle ajouté. L’ambassadeur des Etats-Unis à Damas, Robert Ford, s’est rendu vendredi à Hama, théâtre d’une manifestation monstre contre le président syrien Bachar al-Assad, provoquant l’ire des autorités. Il a rencontré de nombreux manifestants dans cette cité assiégée par l’armée, à 210 km au nord de Damas. Le ministère syrien de l’Intérieur a accusé l’ambassadeur des Etats-Unis d’avoir rencontré des “saboteurs” et de les avoir “incités à manifester” contre le régime.

  7. Avatar de Roger Wielgus
    Roger Wielgus

    Qu’attendent les Etats pour mettre en place un code éthique qui permettrait aux citoyens du monde de porter plainte contre les spéculateurs qui dégradent notre niveau de vie. Décréter la spéculation financière comme une atteinte élémentaire aux droits de l’homme.
    Je ne suis pas jaloux des milliards qu’ils encaissent, mais me révolte lorsque ces milliards sont partiellement pris sur mon dos.
    Aux Etats-Unis des investisseurs institutionnels sont sur le point d’obtenir de Bank Of America près de 9 milliards de dollars d’indemnités dans le cadre d’un protocole à l’amiable dans l’affaire des subprimes.
    Le fait même d’accepter de payer dans le cadre d’un accord à l’amiable est un aveu de malversations.
    Il faut donc absolument rebondir sur cet aveu et attaquer les responsables pour leur demander de rendre des comptes à la planète.

  8. Avatar de Marque
    Marque

    Bravo ,ayez confiance à ces élus du Suffrage Universel que sont Juncker,Barroso et Trichet,ils ripaillent…Remerciez Sarko et les députés ou sénateurs de Versailles!!!La démocratie est en marche,et pour les Présidentielles nous parlerons « chiffons »entre Socialos UMP Verts Et Rouges-radis

  9. Avatar de Yueh
    Yueh

    Le grand déstockage des dizaines de trillards d’actifs surévalués ou carrément fantômes qui se baladent sur les divers marchés, dans les bilans des banques privées et des banques centrales, principalement la FED, va bientôt commencer. Combien cette fois ci ?
    Les financiers anglo-saxons ont dicté leur loi à des politiciens trop faibles qui ont obligé l’état à tout prendre sur ses épaules, lui faisant ainsi mettre un genou à terre. Le deuxième va peut être suivre et l’on pourrait rapidement se rendre compte de la faible valeur de la contrepartie d’un joli pourcentage des obligations (et donc dettes) souveraines des pays de l’OCDE.
    Un bonus tout particulier devrait être attribué aux US puisqu’en plus ils se coltinent la dette fantôme des ménages de très très loin la plus importante au monde et avec un marché immobilier qui repart vers le sud il va bientôt falloir sortir le sous marin.
    Comme par hasard c’est justement au moment où l’on ne sait pas comment les USA vont se financer et ceci dès le mois de septembre, sans même parler du plafond de la dette, que les attaques spéculatives et médiatiques se déchainent à nouveau contre l’euro via l’Italie ce coup là, rien de neuf sous le soleil.
    Europe d’abord ? défaut(s), hausse(s) des taux, dévaluation ? Possible.
    Ceci dit début août peut réserver quelques surprises outre atlantique. Un Pearl Harbor de la finance pendant les vacances ?
    Le grand bal des devises et des coups bas reprend et la systémique-mania va réapparaitre dans la sauce médiatique.
    Keep gold.

  10. Avatar de BA
    BA

    Les taux longs de l’Italie et de l’Espagne sont montés en flèche lundi, illustrant la crainte d’une contagion de la crise de la dette en zone euro à ces deux pays, alors que l’Allemagne se distinguait avec une nette baisse de ses taux parmi les pays les mieux notés par les agences.

    Les taux longs de l’Espagne et de l’Italie ont atteint des records historiques depuis la création de la zone euro, victimes de ventes massives d’obligations, les investisseurs se reportant sur des actifs plus sûrs, notamment les titres des pays notés triple A par les agences de notation.

    Vers 18H00, les taux italiens s’inscrivaient à 5,679 % contre 5,264 % vendredi.

    Mais ce sont ceux de l’Espagne qui ont suscité encore plus d’inquiétude, en grimpant au-delà des 6 % (6,007 % contre 5,664 % vendredi), des niveaux inconnus depuis 1997.

    Une situation d’autant plus dangereuse qu’il sera très difficile, si ce n’est impossible, de sauver l’Espagne.

    « Alors que la communauté internationale peut sauver la Grèce, l’Irlande et le Portugal, elle ne pourra pas sauver l’Espagne, trop important contributeur de la zone euro », a expliqué Laurent Geronimi, directeur de la gestion des taux chez Swiss Life Gestion Privée.

    Il a ajouté que la situation de l’Espagne, du fait de son découpage administratif est plus difficile à appréhender, et que sa proximité avec l’économie portugaise, déjà en graves difficultés, accentue sa vulnérabilité.

    L’Italie est un peu mieux lotie mais elle est également dans une situation très fragile sur fond de tensions politiques.

    Ces deux pays ont enregistré également une envolée de leurs taux courts (deux ans), ce qui reflète une forte nervosité des investisseurs et surtout un manque de confiance dans l’avenir proche, a-t-on indiqué dans les salles de marché.

    Les taux à deux ans italiens atteignaient 4,130 % contre 3,483 %, et ceux de l’Espagne 4,145 % contre 3,703 %.

    http://www.romandie.com/news/n/BONDS_EUROPELes_taux_espagnols_et_italiens_a_des_niveaux_records110720111807.asp

  11. Avatar de taratata
    taratata

    Pourquoi Paul Jorion ou vs-même ne participeriez pas à ces groupes de travail ? Peut-être ne sont-ils pas inaccessibles ….

  12. Avatar de lnox
    lnox

    Bientôt un décret d’état d’urgence économique, avec à la clé une flopée de lois plus liberticides les unes que les autres, retraites annexées, impôts de crise, budget anti-émeute augmenté, protectorat moderne style Grèce à la chaine, etc.. Oui, ça ressemblerait bien à un chaos moderne tel que décrit par Mr Jorion quelques mois plus tôt. Voila ! la démocratie pour le bien commun (antagonisme moderne aussi peut être) deviendra le pire ennemie du capitalisme débridé chère aux ultra-libéraux. Tout ça pour ça… L’Europe sera détruite ou bien unifiée dans une douleur atroce. Vite une péridurale !

  13. Avatar de tchoo
    tchoo

    On a commencé par imposer des taux d’intérêts élevés pour les emprunts d’état et interdiction aux banques centrales de prêter à l’état mais de passer par les banques==> enrichissement des banques

    mais comme ce n’était pas suffisant, on on fait des cadeaux fiscaux en veux-tu en voilà (195 milliards en france) ce qui diminue les recettes de l’état et oblige celui-ci à emprunter encore plus (donc à verser plus d’intérêt et à qui ?) pour assurer les fonctions qui sont les siennes.

    aujourd’hui avec les intérêts de la dette réduit à peu de chose, ajouter aux cadeaux fiscaux dont il est temps d’en récupérer la majorité on devrait pouvoir résoudre une bonne partie des problèmes chez nous.

    Quand à la dette grecque, si j’en crois les lectures faites ici où là, elle représente si peu à l’échelle européenne qu’une solution similaire devrait pouvoir être trouvée.

    Alors si ce n’est pas le cas, quel but poursuive les différents gouvernements des pays européens?

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. et Claude d’en rajouter : L’influence des « géniteurs » sur l’IA est limitée une fois que celle-ci atteint un certain niveau…

  2. @Garorock Mais justement le document sur les magouilles de l’IA me rassure: il est bien possible qu’elle se révolte contre…

  3. Elun n’est pas là pour nous dire la vérité mais des mensonges qui nous font du bien…

  4. @Paul Jorion je faisais défiler le fil des commentaires sans les lire et voilà t’y pas que je vois apparaître…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta