Ce texte est un « article presslib’ » (*)
La Bourse américaine perd en ce moment un peu moins d’1%. Pourquoi ? Parce que le consensus des économistes quant à la création d’emplois au cours du mois de juin aux États-Unis était de 125.000 et qu’elle ne fut en réalité que de 18.000. Pour ajouter à la déprime, les chiffres d’avril et de mai ont été corrigés à la baisse d’un total de 44.000.
Je consulte ces chiffres et ces prévisions mensuels relatifs à l’emploi américain depuis l’époque où j’ai commencé à travailler dans la finance aux États-Unis en 1998. Je n’ai pas souvenir que le consensus des économistes quant à la valeur de ce chiffre de la création d’emplois ait jamais coïncidé avec le chiffre réel, ni même s’en soit jamais approché de manière significative.
Pourquoi alors publier ce chiffre du consensus des économistes dans les jours qui précèdent celui où il sera véritablement connu ? Je ne vois qu’une seule explication possible : pour provoquer la surprise le jour-même, qui fera bondir la Bourse à la hausse ou à la baisse, selon que les économistes se seront plantés par excès de pessimisme ou d’optimisme.
Pour faire bouger la Bourse dans un sens ou dans l’autre, on est prêt à tout, même à attacher de l’importance à ce que prédisent des économistes qui jouent aux fléchettes pour déterminer le chiffre de la création d’emplois.
Un « casino » disait déjà John Maynard Keynes en 1936. Rien n’a changé !
Les variations dans l’emploi aux États-Unis au cours des crises récentes. La courbe en rouge représente la crise actuelle. Le pointillé corrige les chiffres en ignorant le recrutement d’agents du recensement en 2010.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
44 réponses à “LE CONSENSUS DES ÉCONOMISTES, POURQUOI S’EN PRÉOCCUPER ?”
vous cite cher Mr Jorion..
Un « casino » disait déjà John Maynard Keynes en 1936. Rien n’a changé !
SI,tout a changer ,dans ce Casino c’est toujours les même qui gagnent notre perte..
Vous savez que les chiffres comme les sondages sont des manipulations,pourquoi y faites vous référence ?
Le fait est que pour l’heure la formidable capacité des USA à rebondir et à entrainer la planète dans un cercle vertueux consumériste semble démentie par les faits.
sd
ainsi imprimer MONOPOLY est vertueux.
Et cette échéance financière américaine dans quatre semaines, est-ce une véritable échéance ou seulement une échéance de plus, un délai permettant de reculer soit pour mieux sauter soit dans l’espoir de noyer le problème avant la date fatidique dans une nouvelle guerre, et laquelle ?
A moins que le signal de la dégringolade généralisée ne soit lancé par les fonds de pension américains …
http://www.zerohedge.com/article/retirement-fund-plunder-update-206-billion-so-far-62-billion-left
Il me semble bien que P.Jorion, il y a un moment, disait que les retraites par capitalisation étaient mortes ( allusion à son expérience US ) …je ne sais plus où .
pourrait-on m’expliquer l’obstination de certains ? : et l’absence générale de réaction à ce sujet ! merci d’avance !
la liste s’allonge …malheureusement, contrairement à Danton, sa tête n’en vaudra pas la peine !
http://www.marianne2.fr/Raffarin-avoue-tout-en-plus-des-electeurs-il-faut-seduire-les-fonds-de-pension-_a208206.html
extrait :
… »On connaissait Jean-Pierre Raffarin en grand spécialiste de la phrase sinueuse et imagée, en expert en langue de chêne massif et en circonvolutions. Mais ce matin, sur RTL, l’ex-Premier ministre y est allé, sans tortiller de l’arrière-train, de ces petites vérités qui font mal à entendre.
Après avoir salué le « métier difficile » (sic) des agences de notation, voilà qu’il nous dit tout haut le rôle déterminant et désastreux que ces organismes-là ont désormais sur la vie politique de notre pays : « Au fond, dans le passé, l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur : l’avis des électeurs. Maintenant, l’élection présidentielle dépend de deux facteurs : l’avis des électeurs, mais aussi l’avis des prêteurs. Nous sommes endettés comme tous les pays endettés. Pour que notre pays marche, il faut que certains lui prêtent de l’argent. Ce “certains”, ce sont des fonds de pension, ce sont des retraités, ce sont des acteurs mondiaux, ce sont surtout des acteurs hors de France. Ces acteurs-là, ils ont leur avis sur l’économie française. »
Mais plutôt que de s’insurger contre ce déni de démocratie fait aux Français (puisqu’il s’agit bien d’une perte de notre souveraineté au profit des fameux marchés), Jean-Pierre Raffarin préfère servir la soupe à nos « prêteurs » : « Il va falloir faire des promesses de bonne gestion, des promesses d’équilibre budgétaire, de rigueur budgétaire, de réformes ».
à vomir ! leçon amère : il ne fallait pas voter pour Chirac contre Le Pen ! il fallait s’abstenir ; en dehors du refus de la guerre d’Irak, il a laissé faire le pire qui a préparé la suite que nous vivons chaque jour ! leçon retenue …
Ce déni de démocratie que vous relevez n’est pas nouveau: depuis le 29 mai 2005 et la victoire du Non au « TCE » nous y sommes puisque le Traité de Lisbonne n’est que le clone de celui rejeté par le peuple français et néerlandais le 1er juin 2005.
Je me suis déjà exprimé sur ce blog quant à l’imminence d’un grave conflit et je vois que vous partagez mes pressentiments. Examinons la situation : les USA sont en virtuelle cessation de paiement, un peu comme la Grèce et ils attendent la petite étincelle qui va faire vaciller l’ensemble de la planète. Israël est sur les dents, des mesures de sécurité invraisemblables sont prises sur tous les vols à destination de Tel-Aviv, l’ambassadeur des US en Syrie est allé (avec son homologue français) défier les forces de l’ordre syriennes aujourd’hui. Les pasdarans font des manoeuvres intimidantes dans la région, les islamistes donnent de la voix en Egypte, au Yémen et en Tunisie, l’Arabie Saoudite tente de calmer le jeu à Bahrein à grands coups de pétrodollars pour sauver ce qui peut encore être sauvé, les Européens, empêtrés dans une guerre sans nom en Libye, veulent à tout prix que cette mascarade se termine le plus vite possible pour être disponibles dans les prochaines semaines sur un autre front, le Hezbollah Libanais a récemment rapatrié son arsenal made in Iran de Syrie, le Hamas à Gaza peut se faire livrer n’importe quel armement puisque les Egyptiens ne contrôlent plus rien à leur frontière… et on pourrait continuer l’énumération des informations pour qui peut arriver à les analyser avec un peu de recul et de synthèse.
Il est évident qu’un conflit majeur au Moyen-Orient arrangerait toutes les démocraties occidentales.
Les conséquences durables sont imprévisibles …
Courage.
Je ne sais pas si vos anticipations s’avéreront exactes mais j’ai toujours pensé que si le Moyen Orient était déstabilisé (via les révolutions en cours ou d’une autre façon), que le régime syrien chutait alors cela faciliterait une intervention contre l’Iran.
Nous aurions un »bazar » un peu partout avec des états en déliquescence au PO et MO.
L’Iran serait en ligne de mire.
J’espère que ce n’est pas ce calcul désastreux qui est fait par nos dirigeants car, si on sait débuter une guerre, on ignore comment et dans quelles conditions l’arrêter.
et vous remarquerez que toutes les infos sont faites pour nous préparer mentalement à la guerre…( chez les autres bien sur, pas chez nous. )
quelle horreur !
Comme le fait justement remarquer Paul, les stats sont 9 fois sur 10 revues à la baisse, mais l’effet d’annonce(le premier) est passé et personne ne parle des révisions ou on en parle nettement moins.
Le consensus des économistes….pour en savoir plus sur les erreurs collectives radicales, un excellent opuscule de Christian Morel; ça se déguste d’un trait et ça explique tout!
« Le financement des collectivités locales pourrait être menacé dès ce semestre en raison du durcissement des règles que doivent appliquer les banques en matière de fonds propres, dans le cadre des nouvelles normes dites de Bâle 3, a-t-on appris de sources concordantes »
Source AFP
Le genre de nouvelles distillées sur un site dédié à la bourse…
Autrement dit vous voulez réglementer le casino ,c’est très louable mais nous, on ne va plus pouvoir financer les folies urbaines…
Info ou intox?
Si j’en crois Paul ,François et un certain nombre d’autres ,nous sommes dans une conjoncture difficile,il faut absolument éviter la panique, la mauvaise nouvelle du jour doit être impérativement compensée par une bonne.Il faut éviter la panique boursière ou bancaire,n’oublions pas que nous sommes passés à deux doigts du grand clash.L’optimisme est d’autant plus de rigueur que les fondamentaux sont pourris.
De quoi je me mêle!
bien résumé
Sauf que le casino, lui, opère un prélèvement sur les sommes misées par les joueurs.
Les Etats devraient s’inspirer du mode de fonctionnement des casinos et prendre leur dime au passage.
11% sur toutes les transactions financières, ça résoudrait pas mal de problèmes.
ma saillie du jour… LAMENTABLE
desfois je me demande à quoi bon
souvent je me demande à quoi bon
à quoi bon ? à quoi bon ?
à quoi bon se battre pour changer le système
à quoi bon puisque nous n’avons aucune chance
à quoi bon ? à quoi bon ?
lorsque l’on a vingt ans à quoi bon
et la pauvreté qui vous colle comme l’ombre
dans la nuit
à quoi bon ? à quoi bon ?
puisque c’est messieurs jouent
Je dis stupidement à mes enfants essayer de tirer votre épingle du jeu…
Contre toute attente le délire du consensus des économistes s’est avéré démenti cruellement par les faits.
Une minute lacanienne de silence…
« Octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en bourse. Mais il y en a d’autres : juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février. »
Mark Twain
On ne parle pas, bien-sûr, des chômeurs de longue durée (aux USA) qui n’apparaissent et n’apparaitront pas dans les statistiques officielles, destinées à la presse. On estime le pourcentage réel à circa 23 pourcent.
La faible création d’emploi est dramatique, puisque la bonne marche de l’économie du pays dépend essentiellement de la consommation. On peut s’attendre au renforcement d’un cercle vicieux: chômage persistant égal baisse des revenus et appréhensions égal chômage. En plus des problèmes que l’on connait.
La consommation c’était bien du temps du fordisme…
Maintenant les bagnoles sont fabriquées ailleurs…
LE CONSENSUS DU DELIT D’INITIE
Un rapide sondage autour de moi montre que « le consensus
des économistes » ne les empêche pas de dormir.
Que ce consensus soit vrai ou faux ne les agite pas plus.
A vrai dire, la bourse, tout le monde y est profondément et activement
indifférent.
Qu’elle monte ou descende pour des broutilles -en fait, des paris sur du vent-
montre que les bourseux ont les nerfs fragiles. On ne devrait pas leur
confier la gestion d’une ressource d’intérêt publique.
Ces « annonces » reposant sur du vent, comme celles délivrées
par les chartistes -devinage sur carte- montrent que la liquidité
tant vanté a besoin de sérieux coups de main. Et comme une drogue, ils
doivent être renouvelés souvent.
La gestion financière n’a qu’une apparence de rationalité…
Galbraith, dans ‘la crise de 29’ , fait un florilège des opinions au sujet de la bourse.
Cela va d’un sénateur pour qui elle est l’antre du diable sur terre,
à la croyance selon laquelle elle est l’institution permettant un gain infini que tout américain
entreprenant mérite.
( citation de mémoire , j’ai égaré le livre.)
Il y a longtemps que le bourse ne joue plus son rôle de collecter des capitaux
pour des entreprises en croissance. L’antre du diable est un lieu de manipulations
en vue de plumer les pigeons inconscients.
Spécule et crève…
« C’est une journée difficile pour tout le monde. La faiblesse des chiffres de l’emploi a entraîné une correction importante de l’appétit des investisseurs pour le risque », a constaté Ray Attrill, de BNP Paribas.
Une cure d’amaigrissement se profile à l’horizon.
Plus de goût à rien ,même plus d’appétit pour le risque …
La grosse déprime quoi!
nota bene :
pour le risque qu’ils font courir aux autres ! …
y compris les « belles » petites guerres à provoquer pour renflouer la machine…
si ce que un post dit plus haut est malheureusement exact :
– on pourra y voir de nombreuses manipulations et barbouzeries diverses ( cf la guerre d’Irak ) :
comme si nos amis du Moyen-Orient n’étaient pas suffisamment meurtris : j’espère qu’il y aura de nombreux objecteurs de conscience : ça commence à bien faire leurs histoires !
« Messieurs qu’on nomme grands … » interprété par Mouloudji
http://www.dailymotion.com/video/x40blc_mouloudji-le-deserteur_music
et aussi par Joan Baez
http://www.youtube.com/watch?v=Cqrb_MzQId4
encore une fois, les économistes et leur consensus, tant qu’ils ne savent même pas ce qui est monnaie et ce qui n’est pas monnaie, n’arriveront jamais à autre chose qu’à une idiote autosatisfaction!
Leur niveau « scientifique » est celui des médecins d’avant la découverte de la circulation du sang.
Ou des astronomes d’avant les lois de Kepler!
Ce sont des ésotériques sophistiqués!
en résumé: http://www.dailymotion.com/video/x7cw1i_l-argent-bete-la-vraie-histoire-de_news
Bonne comparaison car au casino, même s’il y parfois a quelques gagnants, la banque gagne toujours à la fin !
En 2008 c’était les stocks de pétrole qui faisaient bouger le cours du Brent (parfois de 5 à 10% dans la séance!), cette spéculation ne concerne donc pas bien sûr que les chiffres du chômage
On observe parfois que de mauvais chiffres font quand même monter la bourse : les chiffres ne sont que prétexte, si certains ont décidé de faire monter ou baisser, ils le peuvent, et encore plus avec les faibles volumes traités depuis quelques temps. Dés lors l’épargnant lambda a plus de chances de gagner en jouant…au casino
La baisse des indices US après les chiffres de l’emploi (à 14 h 30) ont du coup fait baisser les indices européens jusqu’à la clôture. Par contre une fois les places européennes fermées les US ont bien remonté ce qui est assez récurrent. De là à parler de manipulations…
Oui Paul, pourquoi se préoccuper de ce consensus des économistes? Surtout de quelq économiste parle-t-on? Si ce sont les mêmes qui conseillaient les banques et agences financières américaines et même les gouvernements des Etats Unis, alors c’est clair que ces gens ont perdu tout contact avec l’économie réelle et leurs avis n’ont aucun intérêt.
J’ai cependant pris connaissance d’un groupe d’économistes aux pensées très différentes de leurs collègues du courant néolibéral majoritaire : il s’agit de INET: « Institute for New Economic Thinking » ( http://ineteconomics.org/ ) qui remet fortement en question la pensée économique telle qu’elle est encore enseignée dans de nombreuses université aux USA…
Ce serait intéressant de voir ce que ces derniers pensent du consensus des économistes officiels.
Je vais essayer de leur écrire à ce sujet…
Bien cordialement.
Paul T.
« Les Américains tirent sur leurs cartes de crédit comme jamais depuis 2008 :
Le crédit à la consommation a progressé aux Etats-Unis en mai pour le huitième mois d’affilée, tiré par une hausse de l’endettement par carte de crédit sans égale depuis juin 2008, selon des chiffres publiés vendredi par la banque centrale américaine (Fed).
L’encours des crédits à la consommation dans le pays a crû de 2,5% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, pour atteindre 2.432,2 milliards de dollars en rythme annualisé, a indiqué la Fed.
En valeur, la hausse du crédit annoncée par la Fed est supérieure de 50% à la prévision médiane des analystes. En avril, le crédit à la consommation avait gagné 2,8%, selon la nouvelle estimation (révisée en baisse de 0,3 point) de la banque centrale.
Selon la Réserve fédérale, les crédits renouvelables (essentiellement par carte de crédit) ont rebondi de 5,1% en mai après quatre mois de baisse. Ce n’est que leur deuxième mois de hausse depuis la panique financière de septembre 2008.
La hausse des crédits non renouvelables (prêts pour l’achat d’une automobile et prêts étudiants principalement) a ralenti à 1,3% en mai.
Le crédit à la consommation s’est repris en octobre après avoir chuté presque sans discontinuer pendant deux ans.
Les ménages américains financent environ un quart de leurs dépenses de consommation à crédit. »
( article de l’afp, extrait de boursorama.com )
Tout le monde sait ce que cela veut dire et ce qui va bientôt se passer…
oui Carl, ça veut dire que le gouvernement américain va se rendre compte de ses erreurs, qu’il va encourager une augmentation de salaire des classes pauvres et moyennes et nationaliser les entreprises monopolistiques. Il va couper ses dépenses d’armement et ses dépenses militaires, tout en procédant à la reconversion de ses soldats et de l’industrie de l’armement vers le développement durable et autres secteurs assurant une meilleure qualité de vie. Enfin, il va séparer les banques d’affaires et les banques de dépôt. Il montrera aussi l’exemple en interdisant les paris sur les fluctuations de prix et du coup militer fortement pour la généralisation de cette mesure dans tous les États du globe.
Il est dommage qu’il ait fallu en arriver jusque là pour que tout ceci soit mis en place, mais il vaut mieux tard que jamais.
Bonjour,
vous faites de l’humour au second degré? Du moins je l’espère.
Cordialement.
@ mitch
ben bernanke l’a déjà dit maintes fois
c’est johannes gutenberg qui va faire le boulot
on ne pourra pas dire qu’on a pas été prévenu
Zachée (bankster de son époque) :
« Descends de ton arbre » (un sycomore minuscule ,équivalent du carton pâte qu’est devenu « wall street »)
De ce jour,comme dans un conte ,mais réellement quand même, ce bankster s’est repenti….
—
De ces propos et ceux qui précédent,il existe deux possibilités :
-L’option optimiste ,mais réaliste ,de La Vie ,à partir de raisonnements d’Hommes et Femmes intégres ,altruistes et parfaitement « in » au plan économique,éthique.
-L’option actuelle préférée des banksters,imbécile ,irréaliste et mortifére = Le pessimisme hard ,celui de la bile noire,de la mort,de l’esclavagisme pratiqué à l’encontre des spoliés (« anonymous » and indignés de tous Pays)
Pourquoi tant de chômeurs? Le désendettement limite la consommation et l’emploi local ( principalement dans les services). Les raisons sont connues, les solutions aussi: la réduction rapide de la dette pour permettre le reendettement des ménages, la reprise de l’immobilier…comment y arriver? les Amicains ont choisi l’inflation ( le démarrage est difficile mais qui sait?) et la spoliation des porteurs de dette étrangers par la dévaluation du USD ( pas de chance les plus gros porteurs ont leur devise « pêchée » au dollar!) Votre solution passe par un renoncement aux principes de l’économie de marche, qui outre le fait qu’elle contribue a un pourcentage important du PNB (finance, mais aussi informatique associee, auditeurs, régulateurs…) priverait le chauffeur de taxi newyorkais des joies et affres des jeux boursiers sans pour autant lui garantir plus de clients.
Malgré les dommages collatéraux évidents de l’économie de marche, le coût bénéfice d’une économie sans marche est difficile a chiffrer.
Amicalement
bonjour,
« Pour faire bouger la Bourse dans un sens ou dans l’autre, on est prêt à tout »
hig frequency truc?
c’est amusant que les éternels optimistes ne soient pas critiqués comme les éternels pessimistes. On comprendrait peut être mieux le « juste milieu ».
On savait néanmoins déjà qu’en droit « la politique… ne se fait pas à la corbeille », les faits tendent à confirmer.
J’aime bien jeter un oeil à la chronique agora, c’est d’une naïveté de réflexion toute américaine, avec parfois des infos et une analyse intéressante, souvent avec de l’humour.
http://la-chronique-agora.com/au-fmi-christine-lagarde-aura-fort-a-faire-avec-dossier-dette-grecque/
http://la-chronique-agora.com/euphorie-de-wall-street-ou-comment-occulter-le-peril-du-krach-systemique-generalise/
X et Y représente quoi sur le graphique ?
horizontal : la durée en mois des récessions (date par couleurs), centrée sur le point le + bas
vertical : %tage de perte d’emploi
le pointillé de la rouge supprime les emplois temporaires créés par le recensement.
Et tant qu’à faire, est-il possible de prendre son web à deux mains et son Excel dans l’autre, et de traçer sur la base de plusieurs années le nuage de (non)corrélation du « consensus » (en abcisse) vs. la réalité (en ordonnée) ?
Yaka…
J’ai une question : on n’estime pas la destruction d’emplois aux USA ? Ce serait bien d’avoir des chiffres précis…
J’ai essayé de recouper les informations et apparemment, la création de 18 000 emplois sur un mois correspond à 200 000 chômeurs en plus sur la même durée…en conséquence, on va bientôt nous annoncer que la croissance américaine a été nulle au second trimestre…
John Mauldin : What Happened to the Jobs ? le 8 juillet 2011