Mise à jour n° 284 (jeudi 30 juin 15h24)
Clé de voûte de la reprise en main de la centrale, la chaîne de décontamination de l’eau hautement contaminée va-t-elle totalement répondre à l’attente de l’opérateur ? La démonstration doit encore en être faite.
Les tests se succèdent et les incidents se multiplient, laissant s’installer un doute sur le rendement final du système. L’objectif proclamé est de réduire dans les trois mois de 34.000 tonnes les 120.000 tonnes d’eau hautement contaminée, ce qui supposerait que le système fonctionne à 90% de ses capacités. Il en est loin, atteignant actuellement 55%.
La vie quotidienne du chantier nucléaire est ponctuée par des impondérables, dont la solution réclame d’importants efforts.
Dans le réacteur n°4, les ouvriers ont pu atteindre pour la première fois le niveau 5 du bâtiment, où ils doivent mettre en état un nouveau circuit de refroidissement de la piscine, mais ils ont découvert un amoncellement de débris radioactifs qui y font obstacle, à la suite de l’explosion intervenue le 15 mars dernier. Un moyen va devoir être trouvé pour les déblayer.
Installé depuis mercredi, le même système devrait incessamment fonctionner dans le réacteur n°3. Des tests sont effectués.
La très lente progression des travaux se poursuit, alors que de nouvelles poches de contamination radioactive sont découvertes au-delà des zones d’exclusion déjà décrétées, imposant des évacuations. Et que les contrôles de contamination interne au césium font apparaître chez les enfants de la ville de Fukushima, à 60 kms de la centrale, des niveaux élevés, les maximums autorisés par les autorités de plus en plus contestés.
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Mise à jour n° 283 (samedi 25 juin 15h03)
Tepco a annoncé que la chaîne de décontamination de l’eau, composée d’installations américaines et françaises mises bout à bout, allait être en mesure de réduire celle-ci comme prévu, le composant français remédiant au défaut de fonctionnement de l’américain.
L’absence d’informations détaillées sur les derniers tests effectués comme sur le niveau de contamination des 2.500 tonnes d’eau annoncées comme traitées implique toutefois de réserver son jugement à ce sujet.
Le début des opérations en continu est annoncé comme pouvant intervenir dans quelques jours, laissant le suspens entier. Aucune nouvelle information n’est donnée sur l’évolution du niveau de l’eau dans les sous-sols.
L’installation d’une nouvelle jauge de niveau d’eau dans le réacteur n°2 n’a pas été couronnée de succès, la température contribuant à vaporiser l’eau dans les tuyaux et empêchant toute mesure. Connaître le niveau de l’eau dans la cuve du réacteur, où elle peut être très basse, est essentiel afin de stabiliser son refroidissement.
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Mise à jour n° 282 (jeudi 23 juin 09h32)
Toute la partie Nord-Est du Japon est sous des pluies diluviennes continues, tandis que l’opérateur fait ce qu’il peut afin de prévenir qu’elles pénètrent dans les bâtiments des réacteurs. Ceux-ci sont entourés de sacs de sables et des bâches sont utilisées pour tenter de colmater les trous dans leur toiture.
Les injections d’eau dans les réacteurs, afin de les refroidir, ont encore été diminuées, quitte à ce que la température y augmente.
Parallèlement, les tests destinés à assurer le bon fonctionnement de la chaîne de décontamination de l’eau hautement contaminée se poursuivent. Les informations contradictoires se succèdent à ce propos, laissant penser pour certaines qu’il ne s’agit que de questions de réglages, et d’autres que le mal est plus profond et pourrait être lié à la conception du système.
Aucune indication n’est donnée sur le niveau de l’eau contaminée dans les sous-sols.
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Mise à jour n° 281 (mercredi 22 juin 12h42)
L’opérateur a pu enregistrer une diminution importante du taux d’humidité au sein du réacteur n°2 après l’ouverture de portes, mais la radioactivité reste très élevée au sein du bâtiment. Les ouvriers ont réparé une jauge du niveau d’eau et des caméras de surveillance au rez-de-chaussé, mais ils ne peuvent accéder aux étages supérieurs et commencer les travaux prévus.
La radioactivité est de 15 à 60 millisieverts par heure au rez-de-chaussé, mais elle grimpe jusqu’à 97,2 millisieverts par heure au-dessus.
Il y a 6,1 mètres d’eau hautement contaminée dans le sous-sol et il a été mesuré à la surface un niveau extrêmement élevé de radiation compris entre 388 et 430 millisieverts par heure.
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Mise à jour n° 280 (mercredi 22 juin 09h58)
L’heure est venue de nouveaux expédients, dans une situation qui n’en manque pas. Confronté au prochain débordement de l’eau hautement contaminée des sous-sols des réacteurs, l’opérateur tente de gagner du temps.
Devant l’arrivée de la saison des pluies, pendant laquelle elles sont diluviennes, il a entouré les bâtiments des réacteurs de sacs de sable, afin d’éviter que les eaux de pluie n’y rentrent et ne viennent grossir celles qui sont déjà contaminées. Ne pouvant rien faire pour le haut des bâtiments, qui sont étêtés, où elle s’engouffrera.
Tepco a aussi diminué ses injections d’eau dans le réacteur n°3, pour les mêmes raisons. La conséquence a été immédiate : la température s’est immédiatement élevée de 4°C en bas du réacteur et de 7°C en haut, ce qui pourra le conduire à augmenter le débit à nouveau.
L’opérateur est une fois de plus pris entre deux impératifs contradictoires. En dépit de cet effet, il va diminuer les injections d’eau dans les réacteurs n°1 et 2, où la température est actuellement selon lui « relativement stable ». [RECTIFICATIF: une diminution était déjà intervenue, mais moindre que pour le réacteur n°3, elle va être accentuée.]
Aucune nouvelle n’a été donnée sur la remise en route éventuelle de la chaîne de décontamination de l’eau.
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Mise à jour n° 279 (mardi 21 juin 17h23)
Devant la menace se précisant d’un débordement des sous-sols des réacteurs de masses d’eau hautement contaminées, et alors que s’annonce avec retard la saison des pluies, qui ne peut qu’empirer la situation, Tepco dispose d’une très faible marge de manœuvre.
Afin de gagner du temps, l’opérateur réduit dans l’immédiat et autant que faire se peut les injections d’eau destinées au refroidissement des réacteurs, surveillant attentivement l’élévation de la température qui en découle, afin de contribuer au minimum à l’élévation du niveau de l’eau. Il envisage aussi d’utiliser des expédients non identifiés pour stocker l’eau.
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Mise à jour n° 278 (mardi 21 juin 07h34)
Un nouveau test de fonctionnement de la chaîne de décontamination de l’eau a du être interrompu. C’est cette fois-ci la pompe d’un autre système qui s’est automatiquement arrêtée mardi matin (heure de Tokyo).
La question est de savoir s’il s’agit chaque fois d’erreurs de jeunesse d’un système inédit et composé de sous-systèmes venant des Etats-Unis et de France, ou si des erreurs de conception le rendent irrémédiablement inutilisable.
Dans le premier cas, le rendement du système pourrait toutefois être affecté, ralentissant de manière plus ou moins importante la décontamination de l’eau et détériorant le rapport entre les 500 tonnes d’eau quotidiennement produite sur le site et les 1.200 tonnes qu’il est prévu de décontaminer par jour.
Aucune nouvelle prévision n’a été donnée relativement au débordement de l’eau contaminée sur le site.
En dépit des conditions, l’opérateur a annoncé la poursuite des travaux de consolidation de la piscine n°4 avec la pose prévue de 32 piliers d’acier de 8 mètres de haut prenant appui sur le 2 éme étage du bâtiment. Du ciment sera ensuite coulé afin d’envelopper les piliers. Date prévisionnelle de fin des travaux : fin juillet.
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Mise à jour n° 277 (lundi 20 juin 19h07)
Après avoir éliminé de premières hypothèses, Tepco est toujours à la recherche des raisons du dysfonctionnement de la chaîne de décontamination de l’eau. Pendant ce temps, la centrale continue de produire quotidiennement 500 tonnes d’eau hautement contaminée et le moment approche d’un débordement sur le site et vers l’océan des masses d’eau déjà accumulées. L’opérateur parle d’une semaine depuis déjà deux jours.
D’autres opérations en cours se poursuivent ou ont du être engagées sans avoir été prévues. Le taux d’humidité à l’intérieur du réacteur n°2 a diminué depuis l’ouverture de portes du bâtiment, mais seulement à leur abord proche, tandis qu’il reste très élevé là où les ouvriers devraient intervenir pour recalibrer des instruments de mesure. Une radioactivité évoluant entre 5 et 27 millisieverts par heure a été mesurée, attribuée par l’opérateur à l’explosion qui a détérioré la chambre de condensation du réacteur.
De l’eau a du être d’urgence déversée dans la piscine n°4, son niveau ayant baissé d’un tiers depuis le 11 juin dernier. L’opérateur ne donne aucune raison à cela ni à ce remplissage tardif étant donné la date à laquelle cette baisse a été découverte. Le combustible stocké dans la piscine à été partiellement découvert et l’opérateur craint que le haut niveau de radiation en haut du réacteur – où se trouve la piscine – ne compromette les travaux prévus de consolidation de sa structure. Dans l’immédiat, les ouvriers ne peuvent pas accéder à ce niveau du bâtiment, l’espoir étant que la radioactivité diminue le combustible de nouveau refroidi par l’eau.
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Mise à jour n° 276 (dimanche 19 juin 12h36)
Plusieurs jours vont selon Tepco être nécessaires pour nettoyer la chaîne de décontamination de l’eau et comprendre si elle va pouvoir être remise en service ensuite, et dans quelles conditions.
Le début du débordement de l’eau hautement contaminée est désormais estimé pouvoir intervenir d’ici à une semaine.
Les radiations émises par les tuyaux alimentant les différentes parties constituantes de l’installation et permettant de l’alimenter vont devoir également être prises en considération.
On a appris à cette occasion que l’installation était également conçue pour retenir le technetium, un métal radioactif présent en grande quantité dans les déchets nucléaires, issu pour l’essentiel de la fission de l’uranium 235 ou du plutonium 239 dans les réacteurs.
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Mise à jour n° 275 (samedi 18 juin 11h15)
Tepco connaît un revers majeur, qui met en cause tout le processus de reprise en main de la centrale, s’il n’est pas résolu très rapidement. Arrêté dans son élan, l’opérateur a du stopper les opérations de décontamination de l’eau, cinq heures après les avoir engagées.
Tout avait bien commencé, en dépit de premiers essais qui avaient fait apparaître des fuites, bientôt réglées, mais un dysfonctionnement redoutable est vite apparu. Pour des raisons qui restent à élucider, la chaîne de décontamination n’a pas fonctionné comme prévu : la radioactivité de la zéolite destinée à absorber le césium radioactif – prévue pour être changée tous les mois – a augmenté beaucoup plus rapidement que prévu.
Non seulement l’installation devient dangereuse en elle-même, en raison de ses émissions, mais sa capacité de traitement de l’eau en est affectée, pouvant remettre en cause l’ensemble du projet de création de circuits fermés de refroidissement des réacteurs. La quantité d’eau contaminée s’accroît chaque jour de 500 tonnes alors que l’installation était prévue pour traiter 1.200 tonnes quotidiennes, afin de progressivement décontaminer les 100.000 tonnes déjà présentes sur le site et pouvoir les utiliser pour refroidir les réacteurs.
Cela repose dans toute son ampleur la question non résolue de leur stockage et rend inévitable leur débordement sur le sol et dans l’océan dans les quelques jours à venir, faute de pis-aller. Sans tenir compte de l’accroissement très important de la masse de boues très radioactives qui résulteront du fonctionnement de l’installation et dont, à leur tour, la question du stockage se pose et n’est pas à ce jour résolue.
305 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (XIX), par François Leclerc”
Eh ben , heureusement que je postes ça tard, ça vous aurait gâché la nuit …. le scoop redouté est dans le « mainichi daily news » :
Traduction d’un passage choisi : « Certains des réacteurs de la centrale nucléaire ont fondu, et le combustible nucléaire fondu s’enfonce sous terre vers l’eau. Une barrière souterraine est nécessaire pour empêcher l’eau ainsi contaminée de s’écouler dans la mer. Les experts ont souligné l’urgence de la situation et le gouvernement soutient cette idée. »
Les choses semblent suspendues en attendant que les actionnaires de Tepco qui doivent se réunir tout prochainement n’avalisent le projet de barrière (projet pharaonique donc très coûteux).
Pincez-moi !
http://mdn.mainichi.jp/perspectives/news/20110627p2a00m0na004000c.html
FAUX! (j’aime bien interjecter, ne le prenez pas pour vous, ce que vous dites est très juste.)
« Les choses semblent suspendues en attendant que les actionnaires de Tepco … »
c’est plutôt, « Les choses semblent suspendues en attendant la mousson, voir un petit raz de marée. »
😉 la nature est souvent plus rapide que l’homme, même si l’homme était un produit naturel, elle s’est laissée un temps d’avance, au cas où.
Je recherche des sources administratives us pour suivre le niveau des crues du missouri.
merci d’avance si vous avez des liens pertinents.
(agoravox)Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.46) 28 juin 10:23
olivier cabanel
» j’apprends à l’instant qu’une des digues mise en place a Fort Calhoun vient de céder, »
pas de sources, à vérifier
le site de suivi des crues :
water.weather.gov
La situation est stable à un haut niveau avec une prévision de maintien de ce haut niveau pendant encore 4 ou cinq jours
très récentes images de Fort Calhoun
Si la vidéo est du 27/6/2011, on constate clairement l’inondation de la zone interne de la centrale qui était protégée jusqu’à présent par un énorme boudin noir.
La centrale est située entre la jauge de blair et celle de omaha
Les prévisions donnent une augmentation légère des cotes dans les prochaines vingt quatre heures, il va donc falloir mettre un bon coup de collier pour rétablir un zone sèche dans l’enceinte.
Le niveau d’eau actuel tourne autour de 35 pieds, la cote max est de 40 pieds atteinte en 1952, la centrale a été construite en 1966, soit huit ans après la plus grande crue. Sans doute trop tard pour que ce niveau d’eau soit pris en compte dans les études d’implantations….
Rectificatif et précision :
Sur la jauge d’omaha en aval de la centrale, le niveau d’eau actuel tourne autour de 35 pieds, la cote max est de 40 pieds atteinte en 1952.
Sur la jauge de blair en amont de la centrale le niveau d’eau tourne autour de 32 pieds, la cote max est de 33 atteinte en 1952. Cette jauge étant la plus proche de la centrale on se trouve donc dans les conditions de crues maximales connues actuellement sur la zone.
jauge de blair
une prévision maximum à 32.8 pieds est prévue dans la journée du 29 juin.
Le pic de la crue a été atteint hier (32.78) , le niveau d’eau devrait baisser doucement et régulièrement dans les prochains jours
jauge de blair
La lente décrue se poursuit (32.0) , prévisions toujours orientée à la baissejauge de blair
la décrue se poursuit (31.79)
jauge de blair
prévisions toujours orientée à la baisse lente.
orientation a la baisse lente (31.64)
jauge de blair
c’est incroyablement lent
Point bas de la crue (31.26) le 17 juillet 10 h pm
jauge de blair
Les prévisions repartent à la hausse vers 31.64 dans les jours prochains
Autant dire que la situation est stable, il s’agit d’une crue de longue durée.
Le pic de la crue a donc été atteint à 31.98 ft le 22 juillet
depuis la tendance à la baisse a repris pour atteindre 31.5 ft le 25 juillet 2011
tout baigne donc
30.8 ft sont attendus vers le 29 juillet.
Fort calhoun : Une réunion est prévue demain 27 juillet à 9 h
Une partie des pompes anti-incendie n’est pas encore opérationnelles en raison du niveau de l’eau
Mais bon çà roule.
La lente décrue se poursuit 30.2 ft le 16/8/2011
jauge de blair
Finalement on commence à penser à préparer la reprise d’exploitation.
Il faudra sans doute attendre d’avoir changé le papier peint.
Sellafield :
Une intéressante référence à cette station balnéaire britannique nous permet de vérifier que l’on voit mieux la paille dans l’oeil du voisin.
Les performances passées ne permettent pas de préjuger des performances futures, cependant les méthodologies employées mènent généralement aux mêmes résultats.
Au moins, on retiendra que les schémas de communication rassurants sont rodés et viennent d’une pratique régulièrement entretenue.
Du point de vue médical, il n’y a également que peu de surprises à attendre sur les effets notoires. Nous avons le recul scientifique et statistique nécessaire pour faire les prévisions.
Je vous laisse le soin de faire vos recoupements par vous même. : Mots clés SELLAFIELD
Bonnes vacances.
L’assemblée des actionnaires de Tepco a bien eu lieu. Mouvementée apparemment. Un assez long article du journal « The Austalian » la détaille un peu : aucune mention de « barrière » ou de corium en fuite qu’il conviendrait de stopper !
L’actuel PDG de TEPCO) :
» Masataka Shimizu […] told shareholders that the company was targeting mid-July to decrease the radiation leaks at Fukushima Dai-ichi under « step one, » and to bring the leaks under control under « step two » in three to six months time after that »
Ma traduction (approximative) :
» Masataka Shimizu […] a dit aux actionnaires que le groupe visait , lors d’une « première étape », une diminution des rejets radioactifs jusqu’à la mi-juillet. La « seconde étape », visant à maitriser les fuites, lui succèdera pour une durée de trois à six mois. »
Pas de quoi se faire une opinion sur la question de l’état précis de la centrale… et rien sur les moyens affectés à ces objectifs… (soupir)
L’article de « The Australian » :
http://www.theaustralian.com.au/news/world/japan-nuclear-reactor-chiefs-face-angry-shareholders/story-e6frg6so-1226083487211?
La politique de l’autruche
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-politique-de-l-autruche-96701
Note : Lecteur audio en haut du texte
Pas sur les personnes, mais franchement, les articles et commentaires d’agoravox ( cabanel et Cie) c’est la déchéance totale, la névrose en boucle, ou chacun se tire vers le bas.
des approximenation copier collé non-verifié à la pelle.
je ne crois pas qu’une réponse à l’arrogance, à la morgue du monde techno-fric passe par cette neuneughorrée, pas plus que la recherche de c si oulution ou d’alternative, le rapport signal/bruit est exessivement mauvais.
Le gouvernement canadien est sur le point d’annoncer la vente de son agence d’énergie atomique (EACL) à la société d’ingénierie québécoise SNC-Lavalin, a indiqué mardi le quotidien The Globe and Mail, citant des sources proches des négociations.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=cd3df02be69253bccf8822e8bb67e35f
L’événement le plus marquant de l’histoire de cette société est le mariage entre les deux plus grandes firmes d’ingénierie du Canada, SNC inc. et Lavalin inc., en 1991. La nouvelle société est propulsée au rang de leader mondial avec son vaste réseau international, ses centaines d’experts dans de nombreux secteurs d’activité et ses ressources en gestion et en financement de projets.
Pierre Duhaime est actuellement le président de la firme SNC-Lavalin.
Avec son acquisition du fournisseur d’armement Les Arsenaux canadiens Limitée du gouvernement du Canada en 1986, le Groupe SNC est devenu producteur d’armement, essentiellement de munitions…… (…)
http://fr.wikipedia.org/wiki/SNC-Lavalin
Et l’Homo Irresponsabilicus fut … mais brièvement !
“Fossil fuels resemble capital in the bank. A prudent and responsible parent will use his
capital sparingly in order to pass on to his children as much as possible of his inheritance. A
selfish and irresponsible parent will squander it in riotous living and care not one whit how his
offspring will fare.”
“Energy resources and our future » – by Admiral Hyman Rickover, 1957
Déconnectée pour causes informatiques, je reprends le fil. Merci à Isabelle Guilloux. Je suis pour ma part sortie du Burn-Out. Pour diverses raisons comme la mort d’un de mes enfants je peux dire que j’ai touché le fond de la désespérance. Pour une sage-femme , c’est le comble. De toutes ces contradictions de la « psyché » humaine, j’émerge, pas seule, aidée par un psycho-thérapeute à la hauteur. Comment être intimement convaincue de la seule espérance ou joie humaine de la rencontre qui peut nous aider jusqu’à l’ultime seuil- celui de notre départ à tous-pour dépasser les méandres des turpitudes humaines et de leurs catastrophes. Je pars pour le Maroc avant la Tunisie, pour mission humanitaire. Bien à vous tous. France Furby
@furby
Bonne chance là-bas France!
Votre message me touche, comme vos autres messages d’ailleurs.
Vous êtes une belle personne, une âme et un coeur qui souffrent mais ne désespèrent pas de chercher les autres et la vérité. Quelqu’un qui ne triche pas. Je vous apprécie beaucoup, chère sage-femme!
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/japan/8411193/Highly-radioactive-water-leaks-outside-Japans-nuclear-plant-building.html
(…) « L’eau s’infiltre dans une tranchée en dehors du réacteur numéro deux à Fukushima Daiichi avec un niveau de rayonnement de plus de 1000 millisieverts par heure. » (…)
un porte-parole de TEPCO, déclare au Daily Telegraph;
« Il n’y a normalement pas d’eau dans cette zone il est donc difficile de comparer cela à un niveau normal.
Sur NHK World, 29. 06
TEPCO — nouvel arrêt du système de refroidissement du réacteur
L’exploitant de l’usine de Daiichi Fukushima nucléaire a dû à nouveau cesser ses nouvelles opérations de refroidissement du réacteur après avoir découvert plus de fuites dans le système. Tokyo Electric Power Company affirme qu’il a suspendu ses opérations mercredi matin après que les travailleurs de l’eau aient détecté une fuite de 2 petits trous dans le système de tuyauterie. Elle envisage de redémarrer le système dès que seront déterminées les sections défectueuses et les fuites. Lundi, TEPCO a été contraint d’arrêter le système après seulement 90 minutes de fonctionnement due à une fuite d’eau d’un joint en plastique qui raccorde tuyaux. Le système a redémarré mardi après-midi, mais les fuites d’eau provenant d’un autre petit joint ont été découvertes. TEPCO affirme (…) que la stabilisation du fonctionnement d’un système avec 4 km de canalisations se révèle être un défi. »
Le défi 2012 de Tepco : éviter les fuites dans un tuyau de 4 km.
Pour mémoire le défi 2011 c’était : « se faire un maximum de tunes ».
un lien trouvé ce matin ,je pense qu’il est sérieux et digne l’intérêt ici
bonne journée
Tout va très bien, Madame la Marquise.
Les nouvelles du divin Kokopelli :
29 juin 2011: Nouvelle fuite découverte par TEPCO: 1000 millisieverts/heure.
Cette fuite s’écoule du réacteur 2, près des turbines, vers l’extérieur, à savoir dans un fossé à 50 mètres de l’océan. Selon le Telegraph, Yukio Edano, le porte-parole du Gouvernement Japonais, aurait dit que cette fuite est peut-être causée par une « fusion temporaire du cœur du réacteur ». Soit le Telegraph n’a pas bien compris, soit le porte-parole est tombé dans une faille spatio-temporelle et n’a pas suivi le cours des non-événements de ces derniers mois. …
L’article en lien précise qu’un tel niveau de radio-activité peut causer nausées et vomissement immédiats. et qu’il excède de loin, naturellement, la limite de 100millisieverts/heure généralement considérée comme seuil au-delà duquel les risques de cancer apparaissent indubitablement.
Ca date du 28 mars non ?
Exact, le dieu s’est planté…Ca arrive à tout le monde, même à ceux qui font rien qu’à mater ce que les autres écrivent.
Si vous voulez l’actu Telegraph du 27 juin, c’est le locataire de l’Elysée déclarant : « Nous allons aussi investir des ressources substantielles dans le renforcement de la recherche dans la sphère de sécurité nucléaire « .
Finalement, je crois que je préfère les nouvelles du 27 mars…
Toujours un petit risque de n’importe quoi.
C’est la dose de 1000 millisievert, reçu en un temps assez court, qui donne ces symptomes, soit 1000 milliesievert-heure PENDANT UNE HEURE.
Si vous marchez le long de cette eau pendant une minute : 16 mSv.
Pas recommandé du tout, mais pas de trouble immédiat, et pas de trouble lointain détectable (à vérifier : 200 mSv est à peu près ce qui donne une augmentation de la cancérologie du niveau du « bruit » …notion elle même à préciser, statistique sur N= ? individu, de variables non gaussiennes sans doute, …).
(Et encore, toujours le même problème, les Sievert sont un (flux x durée) entrant dans le corps. On ne doit pas compter pareil des sources un peu localisée à hauteurs des glandes et à hauteur des pieds, puisque la décroissance pour une source ponctuelle (une pastille de combustible par exemple) est en 1/carré de la distance, avec des complications (donnant une dose plus faible) pour les rayons qui s’atténuent dans l’air assez vite, comme les alpha, par collision avec l’air.)
Oui et surtout ne pas manger de graines germées provenant de la région de fukushima.
Longue et contournées sont les explications pour nous dire que le sabre est moins mortel que l’épée. Il n’empêche qu’un heure, ça demeure terriblement court.
y date du 28 mars ton article. Tu parle d’une actu !
à propos actu : Les corbeaux d’Hitchcock sont de retour | webcam Tepco
Encore un dernier pour la route; Fukushima, Mon Amour; Même au Maroc tes effluves, sentances et autres parfums m’accompagneront. Non, FUKU, je ne pourrai jamais t’oublier. Comme une blessure béante je t’emporte avec moi… Mais, voir les enfants marocains, s’occuper de la contraception et accompagner les sages-femmes, médecins et enseignants qui devront faire; un rêve! sûrement! Mais qui ne conduit sa vie avec quelques rêves dans le sac à dos…..A mon retour, je m’acquitte vis à vis de Paul et tous ses amis de ma contribution pour Juillet. Je vous aime tant. France Furby
Je ne sais pas si vous le savez France, mais vous dégagez une sacrée belle vitalité! Merci de votre présence si riche d’émotions, ici et là-bas. Bon voyage! Pour reprendre cette formule que j’affectionne et qui vous ressemble, « bien à vous ». Isabelle
Bonjour,
timiota :
« Toujours un petit risque de n’importe quoi.
C’est la dose de 1000 millisievert, reçu en un temps assez court, qui donne ces symptomes, soit 1000 milliesievert-heure PENDANT UNE HEURE.
Si vous marchez le long de cette eau pendant une minute : 16 mSv.
Pas recommandé du tout, mais pas de trouble immédiat, et pas de trouble lointain détectable (à vérifier : 200 mSv est à peu près ce qui donne une augmentation de la cancérologie du niveau du « bruit » …notion elle même à préciser, statistique sur N= ? individu, de variables non gaussiennes sans doute, …). »
1°- Oui, les symptomes décrits ont de fortes chances d’apparaître pour 1 sievert (pourquoi 1000 millisieverts ? C’est comme dire 1000 millimètres au lieu d’1 mètre) reçu pendant une heure (dose normalisée corps entier).
2°- Non, 200 millisieverts sur un an n’est pas anodin, contrairement à la position officielle française (effet de seuil vers 100 millisieverts) :
Par exemple, cet échange récent avec Michel Alberganti, producteur à France Culture de l’émission Science Publique :
BLOG DE MICHEL ALBERGANTI :
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– 1° mon intervention :
Delphin12.04.2011
Bonjour,
Il faut répéter encore et toujours que la Commission Internationale de Protection Radiobiologique a bâti en 1990 (CIPR 60) un modèle des détriments apportés par les faibles doses :
Il n’y a pas de seuil, la relation est linéaire et l’effet est aléatoire, donc n’a pas de sens au niveau individuel.
Si 10 000 personnes reçoivent 1 sievert, 500 feront un cancer mortel. 50 si elles reçoivent 100 millisieverts et 5 si elles reçoivent 10 millisieverts.
Appliqué au Japon actuel, cela signifie que si 1 million de japonais (zone très contaminée) recevaient les 300 millisieverts mentionnés, 15 000 développeront ultérieurement un cancer.
La CIPR est l’organisme officiel international qui édicte des recommandations en ce domaine. La France a mis du temps à appliquer ce modèle, mais elle le fait, tout en répétant que la CIPR était mue par un souci hyperprotecteur, ce qui ne tient pas puisqu’il s’agit ici d’un modèle et non d’une norme.
Le modèle de la CIPR a des implicites sociaux,puisqu’elle parle de cancers radio-induits « mortels ».C’est choquant, puisque ça signifie que si on guérissait maintenant, par exemple, 50% de ces cancers, l’impact décrit par le modèle serait alors divisé par deux !
Depuis, Tchernobyl a montré qu’il y avait d’autres effets que les cancers aux faibles doses, comme des atteintes cardiaques. la recherche montre également que nous sommes extrêmement inégaux quant aux effets des faibles doses et que les perturbations cellulaires se transmettent aux descendants, souvent sans effets apparents, mais pas toujours.
POURQUOI LES MEDIAS NE FONT-ILS JAMAIS REFERENCE A CETTE NORME, POURTANT OFFICIELLE ?
Amicalement,
Delphin
(Sources : La Gazette Nucléaire, revue du Groupement des Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire)
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-2° réplique sèche d’un internaute :
trafic12.04.2011
@Delphin
« Il faut répéter encore et toujours que »
Ce serait mieux si vous répétiez encore une fois, mais cette fois en donnant à l’appui de vos affirmations, des références précises. Et aussi bien si ces références précises ne sont pas à leur tour des affirmations péremptoires…
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-3° Michel Alberganti me répond :
@Delphin
La CIPR ne dit pas qu’il n’y a pas de seuil. Elle définit des mesures sur la base d’une hypothèse sans seuil (« soucis hyperprotecteur » comme vous dites).
Cette hypothèse est débattue (doses naturelles, études suites aux bombes A, étude sur un bâtiment à Taïwan, etc.)
A noter que la zone très contaminée a été évacuée donc les 300msv ne seront pas effectivement reçus par 1 million de personnes.
A noter aussi que la zone évacuée a été étendue aux villes dont l’exposition annuelle dépasse 20msv. Les autorités japonaises vous ont entendu hier.
« Appliqué au Japon actuel, cela signifie que si 1 million de japonais (zone très contaminée) recevaient les 300 millisieverts mentionnés, 15 000 développeront ultérieurement un cancer. »
Avant que tous le monde ne se précipite au Japon, il s’agit de 15000 cancers supplémentaires radio-induits. Sur ce million de personne, environ un tiers mourront d’un cancer.
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– 4° ma réponse finale, non suivie de réaction:
Delphin14.04.2011
Bonjour,
Je suis allé relire la CIPR 60 et sa vision de la notion de seuil :
« Malgré l’existence de mécanismes de défense très efficaces, le clone de cellules résultant de la reproduction d’une cellule somatique modifiée mais viable, peut conduire après un retard prolongé et variable appelé période de latence à la manifestation d’une condition maligne, un cancer. La probabilité d’un cancer résultant du rayonnement augmente ordinairement lorsque les doses augmentent par incréments, probablement sans seuil et d’une façon qui est approximativement proportionnelle à la dose » (Art. 21).
« Les mécanismes de défense ne sont probablement pas totalement efficaces même aux faibles doses, aussi, il est improbable qu’ils engendrent un seuil dans la relation dose/réponse » (Art. 62).
« L’équilibre entre les dommages et les réparations dans les cellules et les mécanismes ultérieurs de défense peuvent influer sur la forme de la courbe de réponse, mais on ne peut en attendre qu’il en résulte un véritable seuil » (Art. 68)
Source : La Gazette Nucléaire n° 117/118.
A propos du suivi des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki, qui a fondé les normes concernant les faibles doses :
– La population suivie n’était pas normale au sens statistique (survivance des plus résistants).
– fragilité des déclarations, surestimatrices des doses reçues, puisque l’étude a commencé seulement 5 ans après et que le dédommagement financier s’accroissait avec la proximité de l’épicentre.
– Sous-estimation non négligeable d’un effet de protection de bâtiments, surestimant là encore les doses reçues. On attribue donc à des doses plus élevées les détriments de doses plus faibles.
– Un « flash » brièvement très irradiant ne peut être vraiment comparé à une faible contamination chronique.
– Lorsque l’étude devint enfin accessible à tous les chercheurs, certains documents importants avaient disparu.
En résumé, l’étude des survivants d’Hiroshima est maintenant discréditée.
Amicalement,
Delphin
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Au revoir,
Delphin
Je suis relativement d’accord avec ce que vous dites.
Pour info on en est à la CIPR 103 qui affine encore un peu plus les choses.
Par contre quand vous dites :
C’est pas la démarche de la CIPR car ce que vous dites serait vrai si on atteignait 90 % des cancers guéris, là ce n’est pas le cas. La CIPR n’a justement rien changé de ses recommandations car 50 % conserve encore un énorme coté aléatoire.
Demandez à celui qui ne s’en sort pas.
Attention au faux procès.
De plus la relation linéaire sans seuil ne sert à cette commission qu’à fixer des seuils pour la radioprotection.
Elle expose sa démarche, parle donc des statistiques du cancer, des impacts sociaux etc.
Cela ne sert qu’à conclure en terme de seuils de radioprotection à appliquer.
On ne doit pas utiliser la relation pour calculer, avant coup, le nombre présumé de cancers.
Surtout sur tout le domaine de dose. C’est le pourquoi des domaines flous envisagés, à tort, pour essayer de le faire.
On est sûr de se planter. Surtout en passant forte-faible dose.
Cela revient à dire ne jamais calculer une dose collective pour la remettre à une dose dosée et calculer un excés de cancer.
Autre façon de dire, quid faible dose, niveau, localisation, importance majorée du débit, nature (le calcul de la dose équivalente avec les mêmes coefficients a-t-il un sens etc) etc.
Pour préciser :
La relation linéaire sans seuil démontrée avec les études Hiroshima, Tchernobyl pour les doses « élevées » est « prolongée » par la CIPR vers les faibles doses pour la guider dans le choix des seuils à retenir.
Cela lui permet, avec des implicites sociaux, une certaine forme d’arbitraire, il faut l’admettre, vous avez raison, d’en tirer des limites « acceptables » pour une société.
Cette démarche est assez commune chez plein de décideurs, en plus là il existe un « pseudo modèle » qui permet d’assoir les décisions, d’aider à la prise de décision.
Car si l’on s’en tient à la seule préconisation scientifique, et la relation linéaire n’est pas contradictoire vis à vis de cela, cela serait une limite en (0,0) la dose 0 Sv ou Gy donne 0 % en excès de cancer.
Cette démarche n’est valable que pour la prise de décision en terme de limite.
Elle est à proscrire pour la prédiction, comme vous le faites car on sait ce modèle faux.
Ce qui est difficile à faire passer c’est d’expliquer qu’un modèle faux est moins grave pour une prise de décision, dans ce cas là particulièrement car on sait que le modèle minimise les impacts, il est conservateur pour la santé des gens, ce qui est bien pour la radioprotection, tout en étant faux, alors qu’il est grave de l’utiliser pour les calculs car là est révélé sa faiblesse, le fait qu’il soit faux.
C’est comme cela que la démarche m’a été présentée par des gens qui ont trempé dans son élaboration.
Le problème à mon sens ne se trouve pas là mais dans l’usage de dérogation vis à vis de cette norme.
20 mSv deviennent 250 mSv pour la crise et pour les travailleurs.
1 mSv deviennent 20 mSv pour les enfants de Fukushima.
On pourra édicter des normes aussi sévères soient-elles si le politique s’accorde le droit, impose le droit à la population d’y déroger, à quoi cela sert-il ?
C’est encore une fois un vrai problème de démocratie et de capacité à dire non à ceux qui nous dirigent, pour notre bien, comme ils disent.
@ Delphin
Tu as fortement raison. Le discours ici tenu par certains rappelle de manière troublante celui des multinationales du nucléaire. Il ne sert pas à préciser les choses mais à noyer l’essentiel sous l’accessoire, faire perdre de vue l’échelle des risques et les seuils incontournables, que, comme tu l’a écrit, les médias ne reprennent pas.
A noter qu’une des premières mesures du gouvernement japonais a été des hausser les seuils acceptables d’irradiation.
Le principe premier à la base de cette logorrhée communicante est de sauver l’économie par tous les moyens, sous-entendu les bénéfices des firmes du nucléaire. Le deuxième est l’acceptation d’un pourcentage de pertes raisonnable dans la population.
Je remarque – comme disait le responsable mais pas coupable Fabius – que ceux qui préconisent l’oubli des leçons Hiroshima, Tchernobyl, Three Miles Island n’habitent dans les zones où les seuils sont cruciaux et qu’ils ne rendent jamais de comptes à l’issue de leurs échecs, de leurs fautes, voire de leurs crimes.
Je remarque également que la doctrine « zéro mort » est pourtant acclamée par les mêmes quand il s’agit pour l’Empire de gagner l’opinion à ses guerres impériales, ou pour ses alliés. Ce qui n’a rien à voir avec le fait que dans les cercueils dormiront toujours les mêmes, ceux qui seront du mauvais côté des bombes à uranium appauvri.
Une nouvelle video d’un francais vivant a 200km de Fukushima :
(http://www.youtube.com/watch?v=WBC5S1ZjLWA&feature=player_embedded)
PS: pour la sensibilisation encore et encore (malgres un son tres faible)
Remarquable, merci pour le lien !
@Solart
Merci!
Le son est très bon, comme si quelqu’un l’a doublé depuis (très bien mais pas parfaitement bien-sûr) après-coup, comme en post-synchronisation, pour que le message puisse passer plus facilement.
Concernant l’histoire des boues d’épuration de Tokyo répandues sur les cultures du Japon ça me paraît un peu gros, ça ressemble à une légende urbaine.
Je ne sais trop quoi penser de cette vidéo un peu étrange…
Cette grenouille a décidé de rester zen dans sa casserole.
Pourtant, intelligente, apparemment sage, posée et consciente du danger pour les siens..
Mystère.
L’atome comme l’économie livrent une guerre psychologique silencieuse et anesthésiante à ses victimes…… Dans dix ans comme à-bas ici.
Concernant l’histoire des boues d’épuration de Tokyo répandues sur les cultures du Japon et la potentielle « légende urbaine », que font réellement les autorité de ces boues ? Un « journaliste »
en « bed-head » dans la salle ? Quelqu’un pour suivre à la trace les camions jusqu’à leurs destinations finales ?
Ils rentreraient dans la légende cet urbain détective rural !!!!
rendement de l’installation de traitement des eaux de 55%. ( je n’ai pas vérifié si ce chiffre est vrai)
pour avoir assisté à des démarrages d’installation industrielle, un rendement de 55% dans le premier mois de fonctionnement est un bon résultat.
ce qu’il faut retenir c’est qu’avec ce rendement, TEPCO traite au moins l’eau qu’il injecte.
le rendement de 80 à 90% sera atteint…. si jamais il l’est dans 3 ou 4 semaines une fois l’installation déverminée.
il restera l’option de doubler l’installation …ce n’est pas la place qui manque dans les 20km autour des centrales!
On peut voir aujourd’hui sur le site de Cartoradiations qu’une zone d’évacuation de 16 km a été décrétée autour de Fort Calhoun.
Si cela devait être confirmé…..
The latest on flooding: June 30 ( une belle photo résume l’article)
Concernant la mise à jour n° 284, l’explosion du 14 mars était bien celle du réacteur n°3 qui a projeté toutes sortes de débris et de poussières…La thèse de Gundersen, selon laquelle le contenu de la piscine du n°3 aurait explosé suite à l’onde de choc causée par l’explosion à l’hydrogène n’a toujours pas vraiment été confirmée par les autorités (ni infirmée d’ailleurs).
Un tout nouveau Gundersen de Fairewinds se penche à nouveau sur la piscine du réacteur n°3. On y voit un détail inquiétant : il n’y a qu’une seule attache de tube de combustible visible et les questions se reposent: où sont passées les autres? que s’est-il vraiment passé dans la piscine n°3 ? Arnie Gundersen demande l’aide de tous les spécialistes pour trouver des réponses aux questions.
Selon Kenichi Oshima, économiste environnemental et professeur à l’université Ritsumeikan de Kyoto, les profits cumulés par tepco après 38 ans d’activités dans le domaine de l’énergie nucléaire auraient atteint près de 4000 milliards de yen (34 milliards d’euro) . Cette somme est selon lui d’ores et déjà inférieure ou égale aux dédommagements dus aux victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima, estimés selon les experts entre 70 et 100 milliards d’euro.
Selon Oshima et contrairement à l’opinion communément émise jusqu’ici par le gouvernement japonais, le coût de production d’électricité nucléaire est plus haut que celui de l’hydraulique ou que celui du thermique, même sans tenir compte des dédommagements liés à la catastrophe, mais en intégrant les seuls frais d’éliminations et de stockage des déchets radioactifs.
Japan Times
Les politiques ne pourront plus dire que le prix de revient de l’énergie nucléaire est compétitif !
Cet argument, entre autres, viendra étayer les lettres adressées aux différents partis qui construisent leur programme électoral.
Je voterai, nous voterons, pour celui ou celle qui mettra dans son programme l’abandon du nucléaire.
@ Quelqu’un : Merci pour votre veille sur la toile.
les informations se fond rare… signe que l’oubli guette!
L’oubli exempte du pardon……
Ainsi fondent les petites marionnettes aux trois soleils levant de Satan.
Le danger est de minimiser, de banaliser et de s’habituer aux informations graves:
Fukushima : de nouvelles complications dans les opérations de décontamination des eaux radioactives
Fukushima: Radioactive cesium-137 found in Tokyo’s tap water
Dans cet article on peut lire que l’eau potable de Tokyo est contaminée au césium 137 et que des aliments sont contaminés au césium et à l’iode jusqu’à 360 km de la centrale de Fukushima . la « World Nuclear Association » émet un avertissement selon lequel une exposition prolongée à une telle contamination entraînera très probablement des conséquences graves, tels des leucémies et des cancers.
(Monique » :
« Je voterai, nous voterons, pour celui ou celle qui mettra dans son programme l’abandon du nucléaire. »
Oui, mais à quelle échéance … ?
Sortir du nucléaire sur trente ans, n’est pas en sortir.
Amicalement,
Delphin
Si en France on veut sortir du nucléaire en toute sérénité, il faut d’abord déclarer que le nucléaire n’est plus la solution d’avenir et il faut le dire au monde entier. Ensuite il faut investir dans le renouvelable, propre et durable toutes les énormes sommes d’argent qu’on avait pris l’habitude de déverser dans des obscurs programmes nucléaires (tels euratome & autres) . Il faut commencer par arrêter et démanteler les plus vieilles centrales françaises et particulièrement celles situées aux frontières de pays qui ont décidé de se détourner du nucléaire.
De plus, la France ferait bien d’abandonner son fétichisme pour la centralisation du pouvoir d’où ont émergé toutes sortes d’idéologies obsolètes, dont celle du « tout-nucléaire ». Elle doit se tourner vers l’Europe décentralisée et participer pleinement à sa construction énergétique et durable. Pour ce faire la France devrait s’allier à nouveau avec ses voisins européens et non s’en isoler. D’ailleurs je ne pense pas que les pays qui feront l’effort de la conversion vers le non-nucléaire continueront à acheter allègrement des voitures françaises et autres produits industriels fabriqués à l’aide d’électricité nucléaire…
La France a tout pour produire des énergies renouvelables, tout sauf pour l’instant un gouvernement qui sache offrir une vision de paix et d’avenir durable, c’est à dire une vision de respect de l’Homme et de son environnement qui, faut-il le répéter, ne peut pas s’arrêter à aucune frontière.
Décalée par mon retour du Maroc, je reprends pied. Je n’ai pas oublié FUKU. Mais, comment vous dire les très chaleureuses rencontres de Casa la blanche, l’accueil solidaire et une certaine joie des Marocain-nes à l’annonce des résultats du referendum même s’il y a une forte abstention( illetrisme et analphabetisme oblige). Tout est loin d’être réglé exploitation maximum des travailleurs-euses des centres d’appels (20 euros par moi; coût d’une chambre en coloc 100 euros) néanmoins la nouvelle constitution donne enfin le possibilité de s’organiser, créer un syndicat etc…ceci étant dit les Marocains veulent bien garder Mohammed 5 à condition qu’il paie l’impôt sur la fortune et surtout qu’il fasse comme Elisabeth II: motus et bouche cousue.Enfin, quelle surprise de découvrir l’aéroport de Casa dont l’énergie est entièrement produite à partir de panneaux solaires avec affichage en temps réel de la production de KWs et consommation…..Qui osera dire qu’ils sont des attardés! Bien à vous. France Furby
France, ce Mohamed là est opportunément labellisé VI…….
On peut se retrouver en tôle pour moins que ça chez le chérifien ! 🙂
Un activiste de Greenpeace commente la situation actuelle au Japon et a Fukushima en particulier.
http://www.youtube.com/watch?v=aY5cvod4Tiw&feature=youtu.be
SOS. Comment faire ma donation mensuelle à « Paul Jorion3 Paypal n’en finit pas de me faire rentrer des codes. Je veux bien faire un chèque mais quelle est la démarche? France Furby
@ Furby
Cliquez sur « Me contacter » en haut de page et écrivez. Vous aurez l’adresse : Julien a souvent expliqué cette voie à suivre.
Bonjour
http://www.rue89.com/blog-londres/2011/07/04/apres-fukushima-londres-a-joue-le-vrp-pour-lindustrie-nucleaire-212095
Des niveaux de radioactivité jusqu’à quatre fois supérieurs à la limite légale ont été mesurés dans les sols de la ville de Fukushima, à 60 kilomètres de la centrale nucléaire, ont annoncé des associations de résidents. Ces derniers ont demandé l’évacuation des enfants.
http://www.romandie.com/news/n/Le_tout_nouveau_ministre_japonais_de_la_Reconstruction_demissionne050720111607.asp