Billet invité.
Après avoir raccroché leurs téléphones, les financiers du G7 se sont rappelés l’autre soir, a révélé à Reuters le ministre canadien… Qu’avaient-ils oublié de se dire ? L’hypothèse est qu’ils ont voulu mieux prendre la mesure des conséquences d’un défaut grec, ce qui montrerait – si cela est exact – avec quelle confiance en leur capacité de résoudre la crise ils abordent les jours et semaines qui viennent.
Un bras de fer se poursuit en vue d’obliger les parlementaires grecs à voter le nouveau plan de rigueur, afin qu’une tranche du prêt déjà décidé soit versée. Les banques, et d’une manière générale les créditeurs privés de la dette grecque sont mieux traités, puisqu’il n’est question que de leur participation volontaire pour la suite des opérations.
Pour marquer le coup, l’idée un instant évoquée de ne débloquer que partiellement la tranche n’a pas été adoptée, et tout a été renvoyé au 3 juillet prochain, à l’occasion d’une nouvelle réunion extraordinaire de l’Eurogroupe. Une nouvelle mission impromptue de la Troïka a été envoyée à Athènes, le jour même où le Parlement doit voter, afin de symboliser la vigilance européenne alors que des manifestations sont prévues devant le Parlement. Enfin, les plus fortes pressions sont exercées sur le président de Nouvelle Démocratie pour qu’il s’associe positivement au processus. La date du 3 juillet a été finement choisie afin de pouvoir dans les temps verser les fonds, afin d’éviter le défaut : selon une note des finances grecques, les besoins financiers seront couverts jusqu’au 18 juillet, cela laisse 15 jours pour l’ordonnancement du virement si les fonds sont disponibles !
Sur le second terrain, la situation connaît un prévisible et singulier renversement. Via leur organisations professionnelles respectives, BdB et VöV, les banques allemandes privées et publiques ont commencé à faire savoir leurs revendications. Puisque leur concours est demandé, il va falloir le payer, disent-elles sans ambages. Différentes suggestions émergent, soit qu’elles bénéficient de la garantie de l’Etat quand elles souscriront à de nouvelles obligations grecques, les leurs arrivant à maturité, soit que les nouvelles obligations soient assorties d’un coupon plus avantageux… Dans le premier cas, cela reviendrait à ce que tout le fardeau du nouveau plan de sauvetage repose sur l’Etat, dans l’autre qu’un coût supplémentaire serait imposé aux Grecs, chargeant encore le plateau de la balance.
Quand aux banques françaises, elles ne s’expriment pas publiquement, muettes par constitution.
Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, n’a pas attendu pour déclarer que de telles incitations n’étaient pas nécessaires, « tout le monde ayant intérêt au développement stable de la Grèce », mais il ne fallait pas accepter de se placer dans cette position de demandeur vis à vis des banques… Leur participation volontaire va être durement monnayée et la rendre absurde à l’arrivée. Les créanciers n’ignorent pas, en effet, ce qui les attend au bout du chemin : une décote en bonne et due forme.
Il en a été pourtant été tenu compte autrement par les ministres, qui le savent également. Une décision prise durant leur longue réunion nocturne de 7 heures de dimanche à lundi aurait pu passer inaperçue, et cela aurait été bien dommage. Le futur Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui verra le jour en 2013 après adoption d’un amendement au Traité de Lisbonne sur lequel les ministres se sont mis d’accord, n’aura pas le statut de créancier privilégié, ce qui signifie qu’il sera placé au même rang que les créanciers privés en cas de problème.
Cette modification aux conditions initialement envisagées est présentée comme devant faciliter le retour sur le marché des pays bénéficiant des prêts du MES. Elle prélude en réalité au partage des pertes qui devront être constatées un jour ou l’autre. Nos ministres voient loin, quand il s’agit de faire des cadeaux.
Ils tendent aussi le cou pour tenter d’apercevoir, non plus les jeunes pousses de la reprise, comme dans l’épisode précédent, mais les signes avant-coureurs de l’extension de la zone des tempêtes à de nouveaux pays. Une compétition d’un genre nouveau est à ce propos engagée, pour savoir qui de l’Espagne ou de l’Italie y entrera en premier. Les inconvénients des deux solutions sont soupesées, ayant en commun de rendre obsolète le mécanisme sur lequel repose ce MES qui n’est pas encore opérationnel. Les besoins financiers correspondant au sauvetage de chacun de ces deux pays ne seraient pas dans ses moyens et imposeraient l’adoption d’un nouveau mécanisme financier.
Sous les auspices de la BCE et de Jean-Claude Trichet, le débat sur la relance de l’intégration européenne est parti sur les bases étriquées, inconvenantes et économiquement injouables d’un renforcement de la discipline budgétaire. De timides tentatives apparaissent ici ou là pour essayer de le déplacer au moins partiellement sur un autre terrain.
Didier Reynders, le ministre belge des finances, a apporté sa pierre en déclarant « on a une banque européenne mais on n’a pas vraiment de politique budgétaire et ça, c’est ce qui nous manque ». Guy Verhofstadt, ex-Premier ministre de la Belgique, a expliqué que « chaque jour rend plus urgent le passage à une étape supérieure avec notamment la création d’un grand marché obligataire unique pour les dettes publiques des Etats » (impliquant la création d’euro-obligations).
Les socialistes allemands et français se réveillent de leur côté, Sigmar Gabriel et Martine Aubry co-signant un article dans la Frankfurter Allgemeine. Ils reprennent leur proposition de taxe sur les transactions financières, l’inscrivant dans la perspective d’une politique fiscale européenne commune, et l’assortissent d’un plan destiné à renforcer les pays les plus faibles. Enfin, ils estiment à la fois nécessaire la création d’euro-obligations et la participation des créanciers privés à l’effort.
Venant de représentants de partis pouvant prétendre accéder aux affaires (comme ils disent) dans les deux pays piliers de la zone euro et de l’Union européenne, cette prise de position pourrait amorcer une réflexion, une fois sorti des généralités et entré dans le vif du concret. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres avec les partis de gouvernement, comme l’on sait.
L’agence Fitch vient d’apporter sa contribution au très délicat exercice d’équilibre que les dirigeants européens ont engagé, mettant à son tour en garde à propos de tout ce qui pourrait être de près ou de loin considéré comme un événement de crédit, apportant de l’eau au moulin de banques déjà portées à la surenchère. Les négociations ne sont pas gagnées d’avance, les ministres ont eu raison de se repasser un deuxième coup de fil.
224 réponses à “L’actualité de la crise : LES ENCHÈRES SONT OUVERTES, par François Leclerc”
(°!°)
http://www.youtube.com/watch?v=XZpQV3r5w7k
Quand on ne peut pas accéder youtube, vos simples smiley ne donnent aucunes indication sur le contenu donc impossible de savoir de quoi vous pouvez bien parler.
La Grèce, menace potentielle pour la finance mondiale
La crise économique en Grèce pourrait constituer une menace pour la stabilité du système financier mondial si une solution n’était pas trouvée, a affirmé mercredi le président de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.
S’il y avait une incapacité à résoudre cette situation, cela constituerait une menace pour les systèmes financiers européens, le système financier mondial et pour l’unité politique de l’Europe, a affirmé M. Bernanke lors d’une conférence de presse à Washington.
Je pense que les Européens apprécient l’importance incroyable de résoudre la situation grecque, a-t-il souligné.
C’est évidemment très important. C’est une situation très difficile, a estimé le président de la Fed.
Nous avons été en communication étroite avec nos collègues en Europe. Evidemment pas impliqués dans les négociations, mais nous avons été bien informés, a-t-il précisé.
Le comité de politique monétaire de la Fed, réuni pendant deux jours à Washington, en a discuté, a-t-il rapporté. C’est l’un des quelques risques financiers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.
Nous sommes principalement en train de suivre la situation de près et nous faisons de notre mieux pour que nos propres institutions soient bien positionnées par rapport à la dette publique de ce qu’on appelle les pays périphériques de la zone euro (Grèce, Irlande et Portugal), a expliqué M. Bernanke.
Un défaut de paiement désordonné dans un de ces pays secouerait sans doute les marchés financiers dans le monde. Cela aurait de grandes répercussions sur les écarts de taux sur les marchés du crédit, sur le prix des actions et ainsi de suite, a-t-il estimé.
http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_menace_potentielle_pour_la_finance_mondiale_220620112106.asp
Crise de la dette : Trichet met en garde contre des risques de contagion.
Le président du Comité européen des risques systémiques (CERS), Jean-Claude Trichet, également président de la Banque centrale européenne (BCE), a mis en garde mercredi contre des risques potentiels de contagion de la crise de la dette dans l’Union Européenne et au delà.
La plus sérieuse menace qui pèse sur la stabilité financière dans l’Union Européenne vient de l’interaction entre les vulnérabilités des finances publiques de certains Etats membres et le système bancaire, avec des effets de contagion potentiels dans l’Union et au delà, a déclaré M. Trichet.
Le président de la BCE a appelé toutes les autorités concernées à prendre leurs responsabilités, lors d’une conférence de presse à Francfort du CERS, qualifié d’autorité morale et créé afin de prévenir une crise financière de l’ampleur de celle de 2008.
Refusant de citer nommément la Grèce, il a évoqué les difficultés de la mise en place des programmes (d’austérité, ndlr) dans certains pays comme un défi pour le système financier.
Parmi les facteurs de transmission de la crise de la dette à d’autres Etats, le CERS a notamment cité l’exposition du secteur privé aux obligations.
http://www.romandie.com/news/n/_Crise_de_la_dette_Trichet_met_en_garde_contre_des_risques_de_contagion220620112006.asp
USA : la Fed dégrade ses prévisions, croissance inférieure à 3 %
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé mercredi ses prévisions de croissance, entre 2,7 % à 2,9 % en fin d’année, et relevé ses prévisions pour le chômage (8,6 % à 8,9 %) et l’inflation.
Grèce : feu vert gouvernemental pour l’ensemble du plan d’austérité
Le conseil grec des ministres a donné mercredi son feu vert pour l’ensemble du plan budgétaire d’austérité 2012-2015 ainsi que pour les lois d’application, a-t-on appris de source gouvernementale.
Bernanke (Fed) : la Grèce menace potentielle pour la finance mondiale
La crise économique en Grèce pourrait être une menace pour la stabilité du système financier mondial si une solution n’était pas trouvée, a affirmé mercredi le président de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.
agences lesoir.be
On touche au but !
@ kertugal,
Bonsoir,
Et merci pour ce très bon match!
Question à Mr Trichet: ou sont passés les ‘stress tests’ de vos banques Version 2.0 ??
Nous avons envie de rire un peu avant la fin du mois de juin.
L’opacité des chiffres sur l’engagement réel des banques se retrouve partout, y compris en ce qui concerne la BCE. Selon certains, le risque grec pour la Banque centrale européenne s’élève à 45 milliards d’euros. Le Wall Street Journal parle de plus de 120 milliards d’euros. Qui croire ? Cette situation traduit un état de fait. En dépit de la crise, de toutes les promesses de régulation et de contrôle, le système bancaire européen reste une « boîte noire ».
Arguant de la crise, les banques ont obtenu de déroger à toutes les règles comptables pour établir leurs comptes comme elles le voulaient. Les tests de résistance réalisés l’an dernier pour jauger de la solidité des 90 plus grandes banques européennes ont illustré jusqu’à la caricature l’opacité du système. Trois semaines après avoir passé haut la main toutes les épreuves, trois banques irlandaises faisaient faillite!
Cette situation est la conséquence des choix faits par la BCE et les gouvernements européens au moment de la crise. Au lieu d’obliger les banques à faire la transparence sur leur bilan, à nettoyer leurs comptes de tous les produits toxiques, au lieu de les contraindre à se recapitaliser, les responsables ont préféré jouer la montre.
De son côté, la BCE leur a prêté à 1% tout l’argent qu’elles souhaitaient. Et en reprêtant à des taux de 3%, 5% voire 8%, il était aisé aux banques de dégager de nouvelles marges. La plupart des établissements ont ainsi pu afficher, dès l’an dernier, des résultats mirobolants, faisant croire à tous que les effets de la crise avaient été totalement effacés. Il s’agissait là d’une illusion, le système bancaire n’ayant pas été réformé.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/727821-la-politique-obstinee-de-la-bce
Et oui, cette situation traduit un état de fait : celui de l’état absolument pitoyable du journalisme d’investigations financières français : il faut se coltiner des tableaux et des tableaux de chiffres, les analyser, quelle horreur! et ce dont cette Mme Orange est totalement incapable. Donc on se contente de copier coller, de bruits qui courent, de untel a dit…
Parlement européen:
Dépenses des eurodéputés, un scandale prêt à éclater.
Europe braced for MEPs’ expenses storm
Publication of suppressed report could undermine efforts to deal with eurozone debt crisis.
« L’Europe bientôt face au scandale des dépenses des eurodéputés », titre The Independent. Selon le quotidien, le Parlement européen s’apprête à publier un rapport sur les dépenses abusives des eurodéputés. Un rapport qu’il tente de cacher depuis 2008. The Independent explique que cette publication fait suite à la décision de la Cour européenne de justice qui a estimé qu’il existait un « intérêt public prépondérant » à rendre public ce document. En partie révélé par le Sunday Times en 2009, puis sujet d’une longue bataille judiciaire, il comporte des détails sur les factures excessives présentées par les eurodéputés pour payer leurs collaborateurs et le détournement d’une partie de cet argent. « Etant donné les difficultés qu’éprouve l’UE à persuader les pays comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal à accepter de difficiles mesures d’austérité », le quotidien souligne que « les informations sur le détournement de fonds publics par les eurodéputés ne risquent pas d’être bien reçues ni à Athènes ni dans toute l’Union. » Mais le député britannique Chris Davies, qui est à l’origine des fuites du rapport, estime que c’est aujourd’hui un grand jour pour l’UE car « petit à petit, le Parlement est amené à se battre pour réclamer à corps et à cris la transparence ».
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/europe-braced-for-meps-expenses-storm-2300806.html
Secret report reveals how MEPs make millions
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article5780750.ece
A cor et à cris, non?
Mais comment voulait-on qu’il en soit autrement pour le parlement européen, quand le lien de ce qu’on y discute avec la réalité et/ou avec les mandants est si distendu ? On retrouvera les 10% de vertueux incorrigible, les 40% de pas idiots et inutiles contre leurs gré, les 30% de suiveurs, et les 20% de profiteurs qui n’imagineraient même pas de laisser passer des occasions pareilles.
Et pourtant, il y a bien du grain à moudre à qui veut s’aider du potentiel diversifié de l’E U pour brasser des solutions qui n’émergeraient pas au niveau national par simple ignorance, ou paussi souvent par fatuité.
Idéalement, c’est l’Europe qui tient entre ses mains les clés de futurs modèles non consuméristes, car le terreau de ce point de vue y est bien meilleur qu’aux USA, et on pourrait penser à une forme du « principe de la nation la plus favorisée », qui voudrait qu’on généralise à l’EU le fonctionnement de la nation la moins « consumérisée », de façon à recréer des tissus sains.
Le protectionnisme européen est l’enveloppe extérieur de ce beau combat intérieur qui nous manque.
Analyse
La tour de Babel de Bruxelles
L’euro risque de suivre le même sort que la tour de Babel, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung, pour qui les Européens ont perdu le langage qui leur permettait jadis de parvenir aux célèbres compromis bruxellois. Si, avant la crise de l’euro, l’Europe avançait en effet au rythme de ces marchandages – « si tu lâches du lest sur la politique agricole, j’ouvre plus vite mes frontières aux travailleurs en provenance de ton pays » – ce procédé ne peut plus être appliqué aujourd’hui. Tout comme les ouvriers de la tour biblique, les Européens ne se comprennent plus, car les préjugés ont pris le dessus. Ainsi :
« Les hommes politiques allemands ne peuvent plus ignorer la résistance de leurs électeurs contre des aides supplémentairesà la Grèce. Ils formulent donc des exigences dont ils savent pertinemment qu’elles sont dépourvues de sens économique ». Parallèlement, la Grèce n’est pas en situation de négocier cette aide dont elle a besoin et « le Premier ministre Papandréou est ainsi obligé d’ignorer les conséquences sociales néfastes de l’austérité ». N’ayant rien à demander à son tour, « il se transforme en ennemi de ses propres administrés. Et à la fin, les citoyens des deux Etats se sentent dupés. »
Mais il n’est pas possible de trancher des questions existentielles comme la survie de l’euro selon cette méthode, note la « FAZ » : en hésitant entre la fermeté et la disponibilité vis-à-vis de la Grèce, ils ne résolvent rien. « Personne ne commande à Bruxelles ». A force de vouloir ménager tout le monde – électeurs déçus, marchés, Banque centrale européenne – l’UE cherche des compromis qu’elle n’est plus capable de trouver et ne parvient pas à trancher.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/731991-les-citoyens-ont-droit-la-verite
A l’initiative de Mikis Théodorakis, un appel de citoyens grecs aux citoyens d’Europe.
http://www.legrandsoir.info/a-l-initiative-de-mikis-theodorakis-un-appel-de-citoyens-grecs-aux-citoyens-d-europe.html
J’ai noté cette phrase :
merveilleux Theodorakis …
C’est parti….
Aide à la Grèce : la Belgique discute avec les banques.
Selon De Tijd, la Banque nationale de Belgique aurait entamé un dialogue avec plusieurs banques pour financer le deuxième plan d’aide à la Grèce.
La Banque nationale de Belgique aurait entamé un dialogue avec plusieurs banques concernant le montant, assigné sur base volontaire, pour financer le deuxième plan d’aide à la Grèce, écrit mercredi De Tijd sur son site internet. Ailleurs en Europe, les banques sont également sondées afin de livrer un montant. De Tijd rappelle qu’il ne s’agit encore que de premières négociations.
La semaine dernière, la France et l’Allemagne se sont accordés sur le fait que, pour le deuxième plan d’aide à la Grèce, le secteur privé devrait également livrer un financement, sur base volontaire.
Concrètement, il serait demandé aux institutions disposant de bons d’Etat grecs dans leur comptabilité d’investir à nouveau dans des obligations d’Etat immédiatement à leur échéance.
Selon De Tijd, la Banque nationale de Belgique a entamé un dialogue avec toutes les institutions disposant d’au moins 50 millions d’euros de ces obligations. L’objectif étant que ces groupes prolongent leur investissement pour une période de cinq ans à l’échéance de leurs bons d’Etat grecs. Selon des sources proches du dossier, les banques auraient de prime abord réagi positivement.
Les institutions belges avec le plus de bons d’Etat grecs en poche sont Dexia (4,3 milliards d’euros), KBC (600 millions d’euros) et Ageas (1,8 milliard d’euros).
(belga)
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-06-22/aide-a-la-grece-la-belgique-discute-avec-les-banques-847075.php
Extrait
Le Comite Consultative du Mouvement de Citoyens Indépendants. « L’Etincelle », créé à l’initiative de Mikis Theodorakis.
Merci dissy!
http://www.youtube.com/watch?v=TEmnhCpaQkI
Melina Mercouri, Athènes ma ville (Athina)
Je l’ai écouté et j’ai pleuré.
http://www.youtube.com/watch?v=YCFXGanTx4A&feature=related
Melina Mercouri – Ta pedia tou Pirea
Celle ci pour le plaisir.
Panorama de la résistance grecque aux banksters:
http://www.npa2009.org/content/le-%C2%AB-mouvement-des-places-%C2%BB-et-les-perspectives-quil-cr%C3%A9e
Tout le monde sauf les grecs, faut il le rappeler ?
La naissance d’un nouveau media :
http://les-nrv.fr/
… une bébé radio pas à vendre
Comment Goldman Sachs a provoqué la crise alimentaire
Goldman Sachs a créé un indice boursier sur les matières premières qui a déstabilisé le système. Et après la crise de 2008, les investisseurs se sont tournés vers ce secteur, contribuant ainsi à la formation d’une «bulle alimentaire».
http://www.slate.fr/story/39483/goldman-sachs-provoque-crise-alimentaire
extrait article ci-dessus :
… »Y a-t-il une solution?
Que faudrait-il faire? Lors de ma dernière visite à la Bourse de Minneapolis, j’ai demandé à des traders ce qui se passerait si le gouvernement fédéral interdisait aux banques d’investissement de miser sur les marchés agricoles. Ils ont éclaté de rire. Un coup de fil à un bona-fide hedger comme Cargill ou Archer Daniels Midland et un échange d’actifs plus tard et il devient impossible de distinguer sur le marché à terme la position d’une banque de celle d’un acheteur international de blé. Je leur ai alors demandé: «Et si le gouvernement interdisait les produits dérivés long-only?». Ils se sont de nouveau esclaffés. Il leur suffit cette fois de donner leurs ordres à la bourse de Londres ou de Hong Kong. Les nouveaux produits dérivés ont atteint des proportions supranationales et sont hors de portée de la législation des Etats souverains. »
1) les préconisations proposées par Paul Jorion permettraient-elles de juguler ce genre de chose, après effondrement du Système ?
Merci d’avance!
2) que faire de tous ces ex-pseudo-inventeurs délirants, après l’effondrement du Système ?:
les promener, lingots en forme de boulets aux pieds, à travers les régions dévastées par ces spéculations : je pense en particulier à l’Afrique …afin de leur mettre du plomb dans la cervelle
(au figuré …quoique …) ?
@ M,
Bonjour,
Le Japon, une terre de bannissement moral à venir?
@Jean Luce Morlie,
Bonjour,
Le XIXe siècle est en train de sortir à peine du cycle digestif mental occidental?
http://www.bio-sante.fr/le-ventre-deuxieme-cerveau.html
au fond, le défaut est toujours déjà consommé;
le point délicat est politique:
Comment expliquer au petit épargnant allemand que ses économies ont été englouties par les riches grecs qui ne payent pas d’impôts?
bon, il faudrait pas exagérer non plus.
Si l’état Grec finit par faire défaut sur 50% de ses obligations ça nous donne 175 milliards d’euros à répartir sur un patrimoine financier net, rien que pour l’Allemagne plus la France, d’environ 10,000 milliards d’euros. Soit 1,75%, même pas ce que les petits épargnants Allemands et Français (et les plus gros) ont gagné en intérêts l’année dernière!
Franchement si la presse à scandale fait ses choux gras sur la faillite grecque qui va détruire l’euro pour choquer les petits épargnants Allemands (c’est de la faute de ces fraudeurs de grecs!) ce n’est que pour occulter le vrai problème, qui est que c’est tout les états surendettés de l’occident (USA,Japon, GB, Zone Euro Allemagne compris) qui vont devoir éventuellement faire défaut d’une grande partie de leurs obligations.
Et là, se sera vraiment une grosse partie de leurs économies qui seront englouties (et pas que par les riches grecs qui ne paient pas d’impôts).
Didier Migaud actuellement sur FR Inter.
Avec philippe Fremeaux, Olivier Pastré du cercle des économistes…
Le thème, la RGPP, le déficit public. Il faut bien sûr continuer toutes ces politiques. Et réduire le nombre de fonctionnaires, les dépenses publiques. Peut-on être optimiste par comparaison avec la Grèce, l’Irlande… oui mais par rapport à la moyenne européenne nous sommes en deça.
Il faut se comparer à l’Allemagne. Et ne pas dépenser davantage.
Migaud distille le rigueur, selon Pastré. Pastré devient kyenesien……….prône l’investissement d’Etat. A trop serrer la visse on risque de ralentir la croissance…
Maitriser la dépense publique… mieux cibler les dépenses. Eviter l’endettement excessif…
David, patron-esclave méprisé: l’Etat dépense trop. Nos enarques doivent limiter les charges des entreprises à 23%. Les PME vont être en désuétude ou partir en Afrique.
Migaud : pas de diff essentielle de fiscalité RFA/FR. Mais les cotisations salariales sont diff. Il faut rester compétitif dans le cadre d’une compétition mondiale.
Auditeur : pas de serrage de ceinture pour les députés, sénateurs, dirigeants….
Migaud : une part de démagogie…. les représentants doivent être correctement payés pour que tous puissent y prétendre.
Esther : apprend des choses…. comment remplir les caisses de l’Etat ?
Alain Bazot (association de consommateur) : on taxe trop la consommation, les éco taxes, la TVA, la TIPP, la taxe carbone… velléité, TVA sociale, 7 milliards… inégalité selon les ménages, question de la TVA.
Migaud : moins de fiscalité environnementale qu’en RFA. (10M).
Tout n’est pas une question de moyens !
La politique de l’eau (Bazo)… fustigée par la Cours des Comptes…
Le tout magistralement orchestré par Giordano, un concentré de propagande et de critiques insignifiantes promptes à la lobotomie matinale pour peu qu’en plus, vous travailliez en écoutant l’émission…
La volonté de Rance Inter de circonscrire le débat dans ses acceptions les plus ineptes, et les piètres performances de ses animateurs les plus dévoués ne suffiront pas à endiguer la critique radicale déjà à l’oeuvre.
Écoutez plutôt Mermet, qui bien qu’insupportable, demeure signifiant en la matière.
Bonjour,
A
Ah oui, on en est bien là : ralentir une croissance qui n’existe plus depuis déjà un bon moment ! Parler du sexe des anges pendant que la ville brûle : c’est là que l’on en est et nulle part ailleurs…
@ nos 4 administrateurs / modérateurs
Ça serait vraiment topissime si on pouvait, d’un clic, voir les nouvelles contributions par rapport à sa dernière consultation du blog.
Intérêts multiples :
– voir instantanément les nouvelle idées
– voir les réponses à ses posts
– mieux organiser ses propres contributions
Évidemment, cela demande une sorte de compte utilisateur mais n’est-ce pas déjà un peu le cas avec le mail obligatoire ?
@ Thom
C’est une bonne idée. Néanmoins, elle n’est techniquement possible qu’à la condition express d’une inscription de chaque utilisateur en bonne et due forme, avec un nom d’utilisateur et un mot de passe (à l’instar des forums), ce qui permettrait de gérer des profils d’utilisateurs. L’adresse email fournie ici n’est pas vérifiée automatiquement, nous ne nous rendons compte de sa validité que lorsque nous essayons de contacter un commentateur.
Cela pourrait être une possibilité dans le futur pour ceux qui le souhaitent, mais l’accès au blog doit rester libre.
@ Julien,
Bonjour,
Suffit d’un adressage temps création absolu / post, + temps absolu relatif unité-compte mail consultant,
tu mets-crées ainsi un espace-temps relatif personnalisé par dual e-mail // (rapport-consult) // blog…mal dit mais c quoi ton langlog de prog ça sent la routine temporelle facile à intégrer en soluce-requête.
Ahhh, super !
Eh bien qu’à cela ne tienne !
– Ceux qui le souhaitent ont accès à cette fonctionnalité et s’inscrivent en bonne due forme,
– Les autres continuent comme avant
On gagnera sûrement en efficacité car quand je vois que certains posts ont plus de 200 commentaires (comme celui-ci), cela devient vite ingérable et chronophage à titre personnel. Pour vous, je ne sais pas si ça vous apportera quelque chose, en dehors de meilleures contributions, ce qui n’est déjà pas si mal 🙂
Voilà de beaux travaux de vacances en perspective !
> JA, 23 juin 2011 à 12:53 | Thom, 23 juin 2011 à 15:10
En attendant l’éventuel mécanisme dont parle Julien, vous pouvez, Thom, le faire à la main :
quel que soit votre navigateur, faites CTRL + f, f pour find, une zone de texte s’ouvre pour y taper du texte à rechercher. Vous pourrez y taper la date du jour (e.g : 23 juin) et les contributions du jour seront surlignées. Il ne reste qu’à les parcourir à coup de touches ENTER, sans cliquer dans la page (le scrolling avec la souris reste utilisable).
Méthode bancale mais qui aide à ne pas re-parcourir une centaine de commentaires avant d’en trouver de nouveaux.
Lisez également cet article…
La Grèce au bord du précipice
La Grèce, le patient le plus mal en point de la zone euro, semble proche de l’inévitable. La majorité des financiers, des banquiers et des économistes est convaincue qu’Athènes ne pourra plus éviter le défaut de paiement. Peu importe le degré (défaut technique ou insolvabilité totale), mais la Grèce n’est plus en mesure de rembourser ses dettes…
http://www.news-26.com/econmie/699-la-grece-au-bord-du-precipice.html
Désolé si cela a déjà été discuté.
Que sait on de la répartition principal/intérêts de la dette de la Grèce?
Choses vues au parlement européen
.
Pour vous donner une idée de la façon dont les votes se deroulent :
http://fr.youtube.com/watch?v=mCNI5oO1_9o
ou encore :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/parlement%2Beurop%25C3%25A9en%2Bvote/video/x5fjyk_bei-vote-rapport-jeanpierre-audy_news
La faillite de la Grèce est « inexorable » alors pourquoi toutes ces « seances de cinéma ^politiques.? Allons directement jusqu’au final, ça nous évitera de voir gesticuler des financiers attirés uniquement par l’appât du gain. Plus ça traine et plus ça leur rapporte. Alors que si ça se termine par ce qui doit arriver il faudra qu’ils mettent la main à la poche.
@ hubert,
Bonjour,
La confusion déclarative est telle qu’il devient inconvenant de répartir ses principes europé-uns en intérêts drachmatiques…au court-bouillon monétaire, les banquiers en caleçons ce n’est pas une leçon utile, bien que d’apparence drôle..accaparation morale et légale de la dette au prorata de l’hubris?
venid a ver la gente por las calles..
@ Michel P.,
Bonjour,
Quelle hâte? Transformer légalement une montagne de dette en religion indivuelle et universelle du bonheur, rater les préliminaires c’est un peu gâcher son capital plaisir consciemment, boudeur?
Ca dévisse les compteurs chiffrés dans le rétro, hein, bizarre?
High speed taxing, les mathématiciens programmeurs en stage schizoologique sont attendus au petit train! Station morale du chiffre étoilée…
L’épitaphe de Kazantzakis :
« Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre.
La Grèce, mon berceau détruit par l’Europe des capitaux, je ne pleure pas car je suis de cette sorte d’enragéEs seul le peuple peut se libérer.
A quand la France merde …plus que la vigilance. Appelons à la réaction
BONNIE
» A quand la France merde …plus que la vigilance. Appelons à la réaction »
La réaction ? mais elle est déjà au pouvoir !
tout dépend de qui émane la réaction, jeff
Grèce: Evasion massive de capitaux !
La classe moyenne grecque évade son argent hors du pays. « En Grèce, il n’existe pratiquement plus aucune fortune privée qui n’a pas été, au moins pour la plupart, transférée à l’étranger. » – 38 Milliards d’euros ont été retirés des banques grecques…
http://www.news-26.com/econmie/719-grece-evasion-massive-de-capitaux.html