NRC Handelsblad, « Dit kapitalisme is gedoemd te mislukken », samedi 18 juin 2011

19 juin 2011 23h35

Pour ceux d’entre vous qui pratiquent la langue de Vondel : un entretien que j’ai eu avec Caroline de Gruyter, du grand quotidien financier néerlandais NRC Handelsblad.

Economie, Monde financier

14 réponses à “NRC Handelsblad, « Dit kapitalisme is gedoemd te mislukken », samedi 18 juin 2011”

Jean-Pierre

20 juin 2011 1h00

Vous n’y allez pas par quatre chemins. Banquiers, politiciens et, surtout, économistes, en prennent pour leur grade. J’ai l’impression que la journaliste n’a pas tronqué une seule de vos paroles. Vous vous exprimez de façon nettement plus virulente que d’ordinaire. Cela fait du bien. Les Hollandais étant plus pragmatiques que les Français, peut-être défendront-ils vos idées plus efficacement. Et si les Pays-Bas s’ébranlent, les pays scandinaves suivront.

Continuez de semer, cher Paul, cela finira tôt ou tard par mûrir.
taratata

20 juin 2011 6h08

quelqu un pourrait il traduire cet article ?
pseudo cyclique

20 juin 2011 8h11

tant que c’est pas du flamand !

🙂 …… et merde je suis encore un français qui comprend rien aux revendications belgobelges …
1. Bruno
  
  22 juin 2011 11h45
  
  Pas du Flamand! Vous seriez étonné(e) de la « ressemblance » avec le néerlandais…
2. Bruno
  
  22 juin 2011 11h49
  
  Pas du flamand?
  
  https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Flamand
Paul Jorion

20 juin 2011 9h50

Olrik a encore frappé ! S’en réjouiront, ceux qui ont la flemme de lire et d’acheter Le capitalisme à l’agonie : il propose un excellent et amical résumé du livre. Son blog s’appelle La droite strasbourgeoise. Ce qui prouve que mon livre est vraiment consensuel !
1. Rosebud1871
  
  20 juin 2011 10h39
  
  Olrik = méchant capitalisme
  Mortimer = Jorion
  Blake = Leclerc
2. chris06
  
  20 juin 2011 10h50
  
  En guise d’issue, Jorion propose d’interdire les marchés à terme aux spéculateurs afin de ne les réserver qu’aux négociants en marchandise des professions concernées. En s’appuyant sur les antécédents historiques, Jorion démontre qu’une telle mesure est non seulement réaliste mais que c’est même l’inverse, c’est-à-dire le principe de légaliser les gains de jeu, qui à une autre époque avait suscité la controverse.
  
  Cette interdiction, il l’envisage comme une première étape qui, pour autant anodine qu’elle parait, amorcerait une révolution majeure de nos modèles économiques, celle-là même qu’il appelle de ses vœux.
  
  On en revient toujours au même problème:
  
  cette interdiction est certes souhaitable, mais que se passerait il si elle n’était pas respectée dans le monde entier?
  
  Imaginons que l’union Européenne passe une telle interdiction. Quels effets aurait elle sur les marchés mondiaux des matières premières si par exemple Dubaï et Singapour laissaient libre cours aux spéculateurs d’aller jouer sur les marchés à terme sur ces denrées?
  
  Ma question est simple : pensez vous qu’une telle interdiction, pour être efficace, c’est à dire pour éviter les effets dévastateurs de l’amplification de la volatilité des prix dû à la spéculation à outrance, doive être mondiale et contrôlée dans le monde entier?
  
  Comment faire?
  1. zébu
    
    20 juin 2011 12h16
    
    @Chris :
    Il me semble, historiquement, que de nombreuses choses ont pu être menées sans qu’elles doivent attendre l’unanimité. C’est le cas par exemple de la révolution française, un îlot au sein d’une mer de royautés (y compris d’absolutisme ou non) mais aussi de la législation sociale, notamment fin 19ème – début 20ème siècles.
    Les effets des transformations sont souvent connotées comme ‘négatives’ économiquement, pour celui qui les met en oeuvre dans un environnement concurrentiel.
    L’Histoire, même économique, peut montrer l’inverse.
    Concernant cette fois les paris financiers, il n’y a pas lieu non plus d’identifier l’absence de ces paris comme forcément ‘négatif’ (cf. discussion sur la réduction du niveau de liquidité = modifierait pas grand chose pour l’économie). Or, on oublie aussi de traiter son aspect ‘positif’, à savoir … la suppression de la soumission de l’économie aux effets de la spéculation.
    Ces ‘externalités’ là sont, étrangement, non analysées …
Paul Jorion

20 juin 2011 9h55

Dans Etudes, un compte-rendu de Le capitalisme à l’agonie par Cécile Renouard.
1. chris06
  
  20 juin 2011 10h31
  
  @Paul Jorion,
  
  je ne sait pas si vous l’avez noté, mais Tyler Durden sur zerohedge a écrit un article sur ce qu’il appelle « le mythe de la contagion par les CDS. »
  
  J’aimerais bien avoir votre commentaire car il me semble que sa « théorie » sur l’absence de méfaits des paris sur la banqueroute des entités va directement à l’encontre de la votre:
  
  Now that the Greek bailout is topic front and center for the second year in a row, it means that it is time for the mainstream media to once again prove to the world that in the past year it has learned precisely didley squat about how the more complicated securities used in capital markets operate. Such as CDS. Just like in May 2010, the prevalent trope among the clickbaiters is that CDS written against Greece will destroy the world, in superficial attempts to bring about panic induced by the faulty conventional wisdom that CDS was the cause for the implosion of AIG. Well, wrong.
  
  First, for those who actually care, CDS is nothing more than a low margin synthetic method to express a bearish position on an underlying credit (such as US government bonds), in the process facilitating market clearance and price discovery. Period. And as long as there is an idiot who is willing to take the other side of a trade which expresses nothing more than appreciation of risk, CDS can be written into existence (which is how Paulson made his Abacus money) or traded on the secondary market (the fact that said idiot is still trading CDS is thanks to the US government policy of making financial risk and failure a thing of the past, but that is the topic for another post). Another key CDS feature that is constantly ignored by nearly everyone is variation margin, or the daily posting of cash collateral based on intraday moves of CDS.
  
  Qu’en pensez vous?
  
  Merci.
Peter Hoopman

20 juin 2011 11h48

Bedankt voor het plaatsen, erg belangrijk dat dergelijke artikelen (ook) verschijnen in de Nederlandse Pers!!!!
1. lemar
  
  20 juin 2011 23h18
  
  Grut vondeblit und jirtyk Deutchlagen var nutj verhobragen !!
2. Peter Hoopman
  
  24 juin 2011 11h48
  
  Merci pour mettre cette article en ligne. C’est très important que ces sorts d’articles sont aussi publie par la presse Néerlandais. 😉