Billet invité
Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer est réputé pour pratiquer avec constance le double langage : rien ne transparaît jamais dans ses propos publics de la réalité du monde financier qu’il couvre d’un épais voile opaque. Il s’inscrit ainsi dans la tradition bien établie des autorités politiques françaises.
Le Gouverneur vient de franchir un pas de plus en pratiquant l’art de la menace, avertissant qu’il ne fallait pas « toucher à la dette grecque », se comportant comme le véritable protecteur de ses créanciers. Au prétexte s’apparentant à un chantage que « si vous touchez malgré tout à la dette et que vous provoquez un défaut ou un événement de crédit, il faut vous préparer à financer intégralement l’économie grecque ».
Mais son avertissement sans frais n’intervient-il pas trop tard, l’agence Standard & Poor’s n’ayant pas attendu que cet événement intervienne pour dégrader de trois crans et d’un seul coup la note grecque, au niveau le plus bas possible CCC, reléguant le pays au tout dernier rang mondial, derrière les îles Fidji et la Jamaïque, l’Argentine ou l’Équateur ? Il faut donc croire que l’événement de crédit a déjà eu lieu, dont la définition est d’entraîner une dégradation de la note par les agences, le déclenchement des CDS n’étant quant à lui pas encore intervenu. Pour le moins, nous sommes entrés dans des eaux troubles, Standard & Poor’s pratiquant l’art de la prophétie auto-réalisatrice.
L’objectif poursuivi par le Gouverneur semble donc être de prendre en défaut non pas la dette mais l’agence de notation, alors que les ministres des finances de la zone euro se réunissent une fois de plus et dans l’urgence, cette fin d’après-midi de mardi, pour à nouveau tenter de dénouer la situation. Afin que l’affrontement entre la BCE et l’Allemagne ne tourne pas au vinaigre et que les chefs d’État et de gouvernement puissent la semaine prochaine annoncer triomphalement un compromis lors de leur sommet.
Une formule permettant de résoudre la quadrature du cercle, en l’occurrence de restructurer la dette sans que cela prenne la forme d’un événement de crédit, est pour ce faire activement recherchée et la Commission de Bruxelles s’y emploie. Jean-Claude Juncker parle de « restructuration douce et volontaire », ce qui reste bien vague. « Nous ne sommes pas aussi loin d’une solution commune que certains le pensent » vient de déclarer à la Süddeutsche Zeitung le commissaire Olli Rehn, tout en se gardant bien d’énoncer celle-ci, faute de la connaître.
Qu’est ce qu’un événement de crédit et qui en décide est devenu la question au cœur de toutes les discussions. La BCE a pris une longueur d’avance en s’arrogeant le droit d’en statuer seule, se faisant ainsi l’interprète suprême et de part son statut indiscutable des marchés, prenant le risque de se voir considérée comme étant plus royaliste que le roi… Quant au caractère volontaire ou non des mesures qui pourraient être finalement décidées, le secret des alcôves et des antichambres le couvrira.
Si la fermeté des Allemands – qui réclament un rééchelonnement en bonne et due forme – vise à diminuer le montant de l’aide financière immédiate que les États devront apporter à nouveau, l’acharnement de la BCE à refuser cette option est à portée à peine plus lointaine. D’ici 2012, les principales banques européennes devront, selon la Banque des règlements internationaux (BRI), lever 240 milliards d’euros afin de satisfaire aux nouvelles normes et ratio de Bâle III ; il faut donc dégager à leur intention un marché financier trop encombré par les États, sommés de réduire d’urgence leurs déficits pour emprunter moins. D’autant que, prises entre ces nouvelles obligations réglementaires et les effets d’une faible croissance économique, ces mêmes banques voient déjà leurs perspectives de rentabilité s’assombrir et qu’il ne faut pas en rajouter.
La BCE redoute particulièrement l’effet domino sur le système bancaire européen d’un défaut grec, car elle se trouverait en première ligne pour à nouveau le sauver, alors que son bilan présente déjà tous les signes d’un grand déséquilibre potentiel. Ce qui est en cause, c’est rien de moins que la nécessité de mettre sur pied l’équivalent du TARP, ce programme américain financé par le Trésor et dont les Européens de la zone euro n’ont même pas étudié l’opportunité, laissant chaque État seul aux prises avec son problème bancaire. Mais, dans le cas européen, la BCE aurait seule les moyens de faire face, sauf à créer de nouveaux importants besoins de financements des États, à l’opposé de ce qu’elle recherche.
Dans l’immédiat, elle a recommencé à davantage prêter aux banques espagnoles, dont l’en-cours auprès de la BCE a à nouveau dépassé le seuil de 50 milliards d’euros, ce qui illustre leurs difficultés renouvelées à se financer sur le marché et une fois de plus démontre que le cas de l’Espagne est loin d’être réglé, où l’on pourrait s’orienter vers des élections législatives anticipées, donnant les rênes du pouvoir au Partido Popular.
Vis-à-vis de l’Irlande, et selon le Financial Times Deutschland, la BCE arrondit autant que faire se peut les angles, utilisant la notation avantageuse de la petite agence canadienne DBRS pour accorder à la dette irlandaise la même valeur que celle de l’Allemagne ! Il y a toujours de petits accommodements possibles avec le Seigneur… Car il ne fait aucun doute que l’Irlande se prépare à son tour à renégocier les conditions de son sauvetage anticipant le besoin, comme la Grèce, d’une importante rallonge financière.
Tant que le problème du système bancaire européen ne sera pas pris à bras le corps, la crise de la dette se poursuivra, sous les apparences trompeuses de celle de la dette publique.
144 réponses à “L’actualité de la crise : DYNAMIQUE DE L’ENTÊTEMENT, par François Leclerc”
donnant les rennes du pouvoir au Partido Popular.
Une cérémonie lapone en Espagne ?! Fitch, donc !
Les coûts d’emprunt à court terme de la Grèce ont grimpé lors d’une émission mardi 14 juin, moins de vingt-quatre heures après que l’agence Standard & Poor’s a fortement dégradé la note du pays, en faisant le moins bien noté au monde.
Athènes place pour 1,625 milliard d’euros de bons du Trésor à 6 mois au taux de 4,96 %, contre 4,88 % obtenu en mai lors de la dernière émission similaire d’obligations.
L’émission a été sursouscrite plus de deux fois, mais la demande est en baisse par rapport à l’offre, à 2,58 contre 3,58.
En raison de sa dette énorme (plus de 150 % du PIB), le pays ne parvient pas à se financer à long terme sur les marchés en raison des taux prohibitifs de ses obligations. Des emprunts à court terme sont cependant effectués deux fois par mois.
Cet emprunt intervient au moment où les ministres de l’Economie de la zone euro doivent se rencontrer à Bruxelles pour débattre d’un nouveau plan d’aide à la Grèce.
Le « CDS » (« credit default swap ») grec à 5 ans, c’est à dire le contrat d’assurance contre un risque de défaut du pays, a franchi dans la matinée un nouveau sommet. A la mi-journée, il atteignait 1.615 points de base, (+33 points), selon les données de Markit.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201438530526-la-grece-se-refinance-a-court-terme-a-un-taux-plus-eleve-176159.php
bin non, ce n’est pas « intégralement » si la dette est réduite… et c’est déjà ce qui se passe puisque la Grèce ne peut plus emprunter sauf à un taux suicidaire, et on n’est pas près de voir une solution, donc bon…on est déjà dans le cas. suivant!
bon, celui-là n’a plus de cartouche. et les autres non plus : CCC ou pas, à part la BCE y a lurette que plus personne ne veut prêter à long terme à la Grèce… suivant!
soit 100% de risque à 5 ans d’une décote de 80,7%, ce qui est (probablement) excessif pour la décote. suivant!
quoique, en y pensant, puisque personne ne veut se montrer solidaire, autant que tout le monde en bave, en répudiant la totalité de la dette. Ce qui permettrait de se passer d’emprunter de nouveau pour rembourser… Après tout, la banque centrale grecque à légalement le droit d’imprimer des euros. Mais je crois qu’il ne faut pas le dire, même pas y penser.
j’ai rien dit. suivant!
PP (conservateur) qui va tenter de sauver la situation avec la méthode habituelle d’austérité, emmenant l’Espagne en récession profonde, comme en Grèce dont on voit le résultat, comme en Irlande, au Portugal…
sauf que si on laisse faire le PP en Espagne il n’y aura pas de sauvetage possible pour l’Euro, et c’est du court terme.
suivant!
ha non, pas la peine, après l’Espagne c’est foutu.
ha si tiens.
ce qui serait rigolo c’est qu’un défaut de payement de la Grèce mette en faillite quelques gros émetteurs américains de CDS, et puisque le plafond de la dette US n’a pas été augmenté, mette le dollar sur le flan dans un moment de panique.
Tu m’as bien fait rire, HP ! Merci ! Tu m’as rappelé la chanson de Jacques Brel : « Au suivant ! »
très bon commentaire, j’adore le style !
S&P épargne provisoirement la Belgique.
L’agence de notation Standard & Poors a décidé de maintenir la note de solvabilité de la Belgique. Mais maintient sa perspective négative.
Standard & Poors ne dégradera pas la note de la Belgique. On s’en souvient, il y a 6 mois, l’agence de notation avait ajouté à la dramatisation de la crise politique en abaissant la perspective économique de la Belgique. En bref, la Belgique avait six mois pour prouver que ses fondamentaux économiques restaient solides, malgré l’absence de gouvernement de plein exercice. Un budget ficelé et des chiffres de croissance positifs plus tard, Standard & Poors a donc jugé qu’il n’y avait pas lieu d’abaisser la note de la Belgique dans l’immédiat.
3,5 milliards évaporés si la note est dégradée
C’est une bonne nouvelle, mais il y a un bémol : S&P juge que la perspective économique reste négative. Ce qui veut dire que l’agence de notation maintient ses réserves quant à la capacité de la Belgique à ficeler un accord gouvernemental et à rassurer les marchés. En clair : S&P peut toujours dégrader la note de la Belgique dans les six mois. Il en coûterait 3,5 milliards d’euros au budget de l’Etat. Voici ce que nous confiait mi-mai Frank Gill, senior director de l’agence de notation : « La Belgique doit contrôler la dynamique de sa dette. Et pour cela, il faut un gouvernement disposant d’un mandat solide afin de prendre les mesures importantes qui s’imposent. » Un mois plus tard, l’analyse de S&P n’a pas changé.
lesoir.be agences
Standard et Poors, Standard comme le standard et Poors traduction les pauvres, plus on glisse versant nord, en pleine chutte économique version Standard et Pauvres, plus on peut être mal notés, ça va de soi, une agence de notation pourrrait être indigne de son nom ???
Merci pour ce très bon billet M Leclerc, j’ai quelques questions svp
est il possible que la FED lance un « maxi » QE3 et injecte de l’argent dans la BCE?
Si ce QE3 voit le jour, assisterons nous à une inflation à deux chiffres?
En supposant que la Grèce sorte de l’euro, il y a de grande chances que le Portugal et l’Irlande suivent, à quelle sauce allons nous êtres avalés?
Merci pour ce site.
Vous touchez à la manière dont les banques centrales s’épaulent entre elles par des accords de swap monétaires (en se prêtant leurs devises). Un sujet sur lequel elles ne s’épanchent pas.
Le QE3, c’est une autre affaire, l’injection de liquidité via la création monétaire dans le système financier. Savoir si la Fed va s’y résoudre et quand est une inconnue.
Par inflation, il faut savoir ce qu’on entend. Si c’est celle des prix de bien de consommation, c’est peu probable vu le niveau de la demande. S’il s’agit de l’inflation des prix des matières premières et énergétiques – et d’une manière générale des actifs financiers – c’est une autre affaire.
Le schéma de l’hyperinflation, telle qu’elle a été subie, est d’une autre époque.
L’éclatement de la zone euro n’est pas une certitude mais une possibilité. Ses conséquences ne sont pas calculables et atteindraient tous les pays de la zone, car l’intégration économique est très forte.
Pour ce qui est du QE 3 mon petit doigt me dit que dans la grande partie de poker menteur que se jouent Chinois, Ricains et Européens, les ricains s’arrangeraient bien d’une tombée en capilotade de l’Euro, histoire de pouvoir justifier d’un QE3 qui paraît inéluctable… leur justif serait alors non pas de cacher la merde au chat sur l’état de leur dette et de leur économie mais plutôt pour, une fois de plus, pour sauver le système.
On a toujours dit qu’ils étaient altruistes….
Sur ce sujet de l’altruisme, tjrs aucune nouvelle du va-t-en guerre en Lybie ???
Ni de Fukushima, comment ça va???
Et tout ça ???
Bonjour, Monsieur Leclerc;
A vous lire, ce que je fais régulièrement et attentivement, Fukushima compris, bien entendu, une question me chiffonne concernant la Grèce; vous voudrez bien excuser la simplicité du propos, voire son simplisme, mais je ne suis nullement un spécialiste en la matière:
1. L’Etat grec est sur – endetté, et ce pour plusieurs raisons, et manifestement il ne pourra pas honorer ses dettes que ce soit envers le privé ( banques, compagnies d’assurances ) qu’envers les états lui ayant prêté de l’argent communauté européenne y compris. En conséquence, les préteurs vont bien devoir trouver une solution, c’est à dire tirer un trait sur une partie de la dette,voire la totalité, allonger les échéances, etc…et si j’ai bien tout compris, l’imbroglio est tel qu’un défaut pourrait entraîner des faillites bancaires en cascade…
2. Ce défaut de la Grèce présente pour moi deux conséquences, la première au niveau des états directement prêteurs ou via l’Europe: là, à mon avis c’est le contribuable national ou européen qui supportera l’ardoise! reste les banques et autres compagnies d’assurance ( je me demande s’il n’y a pas une bonne louche de grec dans mon assurance vie censée adoucir mes vieux jours, assortie, pourquoi pas d’une pincée de portugais, une cuillère d’irlandais, etc etc…), or, ce que je renifle c’est que les banques vont s’en aller dire aux souscripteurs ( moi entre autres ) qu’il faudra faire le deuil d’une partie de leurs petites économies…donc là, c’est l’épargnant qui trinque, par ailleurs contribuable, cf plus haut, en résumé, double peine, fromage et dessert!
3. Tout ça c’est bien joli, mais si j’ai tout compris l’emprunt grec, comme tous les autres, est assorti d’une assurance, un CDS censé garantir le préteur contre un défaut de paiement, donc en principe, le contribuable et le modeste épargnant que je suis devrait dormir sur ces deux oreilles, non? Or, ce que je sens, c’est que l’assurance en question, si elle était mise en oeuvre, ferait capoter tout le système financier car ce truc a été titrisé, structuré, découpé en petits morceaux comme une salade niçoise et refourgué sur le marché à qui mieux mieux…bref plus personne ne sait qui a quoi et c’est le blocage généralisé!
4. La situation, si ma vision est exacte, me laisse un peu pantois car c’est comme avec mon assurance personnelle: on se croit garanti, on a un accident et là, l’assurance répond: je ne vous couvre pas sinon je fais faillite!
En conclusion, je ne perçois qu’un château de cartes construit sur une montagne de dettes, une sorte de gros mikado que des types parfaitement respectables et cravatés nous ont présenté comme un placement sans risque, de père de famille quoi!
Et ça commence sérieusement à m’énerver, car pour mes trois sous d’économies après une vie de travail et utilisés pour aider ma progéniture à s’installer dans la vie ( les temps sont durs pour la jeunesse ), il ne faudrait pas que mon banquier ( en fait l’employé avec le titre ronflant de conseiller financier ) me dise gentiment qu’ils ont été avalés par le système alors que les riches grecs déposent en masse leur pognon dans les banques suisses , et que les hedge funds bien à l’abri dans les paradis fiscaux ont engrangé les bénéfices, encaissé de plantureux dividendes et honoraires….pour le bonheur de richissimes investisseurs bien avertis, pas les zozos dans mon genre avec un livret A!
En conséquence de quoi, si ce que je crains devait arriver, il ne me semble nullement exclu que quelques agences bancaires se transforment en feu de joie ( sans les employés dedans, bien sûr ) et que des types dans mon genre commencent à descendre dans les rues, pas avec des pancartes, mais des piques, afin d’y planter quelques têtes…
Bien à vous, et surtout corrigez moi si je me trompe sur la suite des évènements
PS: y a t-il un moyen, hors pay pal de vous expédier une participation de soutien?
Écrivez directement à Paul Jorion via le contact en haut à droite du site, il vous communiquera un autre moyen.
@ Marx prénom Groucho,
Bonjour,
D’abord faut-il t’inquiéter
La machine à milliards, c’est pour t’enfumer,
Les tenanciers du rade pratiquent l’enchère,
Réservé aux joyeux aventuriers garnis et ennuyés,
Il les font bander en chiffres mirobolants
Et structures incompréhensible,
En compliquant le rapport à l’extrême contractuellement désengagé
Du plus terme de responsabilité, le casinotier sait ce qu’il fait
Mais, et c’est la que a devient marrant, dissocié du réel par chiffres infinis,
La plus grosse part de ce rêve érigé en veau doré sur tranche, version rouge négatif,
Est principalement constitué de leur évaluation de leur avoir d’emprise sur le réel,
Ca t’impressionne, ils sont contents, tu t en contentes, parfois en simple tente,
Autrement dit leur irréelle évaluation pactée en monnaie et en titres bidonnants
C’est leur flûte, à hypnotiser la quasi totalité de ceux qui n’y participent pas
Mais qui en rêvent, loulou, qui en rêvent, en acceptant le bilan de leurs notations perverses
Traduits en déficit de qualité de comportement partagés entre tous en moins d’amour plus de désir
Ces déesses que t’a jamais touché, te font bander la tête, et ça te gouverne, t’as compris,
Va bander ton être ailleurs que dans la tête des mégalomaniaques aux titres et façons policées de droit détourné sur frontière de ton sang.
J’espère que cette contribution quelque peu éclatante, vous ouvrira les portes, moi j’ai plus de tabac, il faut que je sorte, a plus les loulous.
T as déjà vu un milliard en bobine? lol
On se paye ta trombine cher et grave mon pote
C’est tout, et ça te rend juste un peu fou
Voilà mon cqfd est terminé pour l’instant
A vous de jouer
Je vois que ça vous prend
Aussi…
Bonsoir !
@ Max /croucho :
1 ère question essentielle : TON Conseiller Financier , c’est UN ou UNE ? AAARRRghh ! Je me sens un rien redevenir grec antique, frêle étudiant post juvénile… franchement déteint sur le côté pré-senior !!! . Me taperais bien un Conseiller Bancaire … me demande si ca couine, un peu, Un CB ????
2ème question essentielle : Ca remonte à quand , la dernière fois que tu lui a offert un croissant ? une rose sans les épines pour la partie inférieure de la tige principale, partie servant à la prehension ??? La toute dernière recette du poulet au whisky ( avec le tube de mayo en option, mais fortement recommandé, comme pour la climatisation dans ses bureaux fortement exposés …. bla bla !
3 ème question essentielle : Tu me donnes la moitié de ton fric que t »as sur ton A-V ?
Si tu partages, tu auras ma considération … mais faut passer à l’acte …. et le don ne suffira pas… faudra le noter, noir sur blanc… pour les AUTRES !
Autrement, ce jour , j’ai dépanné un tunisien, tout frais immigré paumé, en quête de repères, de réponses ( batterie faible, etc ….) et j’ai rempli de liquide de refroidissement le vase correspondant … CADEAU ! Gêné le gars, mais le regard profondément reconnaissant … sans le moindre remerciement verbal …
Allez…. à la mienne ! Souhaitant que t’es compris !
PS : arrête d’avoir des visions … respire !!! C’est beau la vie… tu sais !!!!
Dans la philosophie ploutocrate, je dirais que
une grosse perte c’est un scoop, et c’est abominable, tout de suite il faut renflouer les banques
mais des milliers de petites pertes, alors là, mais, pff !!!
Olivier Delamarche, hier matin :
http://www.dailymotion.com/video/xjaii7_olivier-delamarche-14-juin-2011-bfm-business-14-06-2011_news#from=embediframe
:((
à noter au début, il qualifie les propos de C Noyer de « crétinerie de plus »…
C’est un jeu aussi vieux que le monde et si vous avez confiance en votre employé de banque « taille crayon » c’est à dire sans aucun pouvoir hormis son costume vous n’avez rien compris.
@ Marx prénom Groucho
Les commentaires ci-dessus ne vous ont peut-être pas éclairé… Aheum…
Voici une « réponse » possible, discutable bien entendu (personne n’a de boule de cristal):
– Si le pire scénario catastrophe survient (banque en faillite, etc.), alors vos « dépôts » en banque sont garantis par L’Etat à hauteur de quelques dizaines de milliers d’euros (voir sur internet le montant selon le pays).
– Ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’en pratique l’Etat n’a pas vraiment l’argent pour vous rendre « vraiment » votre argent. Pour faire très simple, l’Etat « imprimera » des billets en les sortant de nulle part. En pratique, cela revient à dévaluer la monnaie. Au final vous retrouverez bien votre « argent », mais il aura perdu beaucoup de sa valeur (50% dans un premier temps?…).
– S’ensuivrait une inflation très forte de tous les produits « importés » dans votre pays. L’essence, les produits importés, etc. Grosse baisse du pouvoir d’achat. Les salaires ne suivraient évidemment pas l’inflation. Et les impôts risquent d’êtres salés, l’Etat étant pour le moins ruiné.
=> Bilan: dans le pire pire des cas, avoir de l’argent sur votre livret A vous servira toujours plus que ne pas avoir d’argent du tout. Encore faudra t’il réfléchir si l’inflation galope de manière incontrôlée… Il existerait alors des investissements plus « sûrs » et relativement protégés de l’inflation dans les cas extrêmes, mais la mise en oeuvre n’est pas toujours simple… Actions d’entreprises « sûres » , or et argent, bien revendables et nécessaires… je ne suis pas expert en ce domaine! Ces options sont elles mêmes risquées, mais le risque est différent.
PS: Ne faites jamais confiance à votre banquier. C’est un commercial, et il vit de l’argent qu’il vous vole (pour caricaturer)
Je me posais quelques petites questions au sujet des CDS.
Les fameux CDS fonctionnent comme des contrats d’assurance. Dans cette hypothèse, un organisme financier détenteur d’obligations grecques peut avoir tout intérêt à souscrire des CDS pour limiter son exposition à un événement de crédit. Okay.
(Je laisse de côté pour l’instant la possibilité de souscrire des CDS alors qu’on ne détient soi-même aucun actif couvert par ces CDS)
Seulement voilà, nous avons affaire à un risque de crédit à l’échelle d’un état, et la facture pourrait s’avérer extrêmement salée pour l’assureur, au point où cela pourrait le mettre en faillite. En même temps, AIG a été secouru, donc le risque serait limité.
Il semblerait que les banques allemandes notamment aient préféré mettre directement en pension leurs obligations grecques auprès de la BCE. C’est effectivement une solution encore plus simple, et qui ne leur coûte rien.
Mais donc, quels détenteurs d’obligations grecques ont réellement souscrit des CDS ? Les gérants des placements d’assurance-vie investis en obligations grecques ? Sans doute pas grand monde, en fait.
Nous avons donc vraisemblablement une bande de spéculateurs fous qui ont acheté massivement des CDS auprès d’un ou plusieurs assureurs tout aussi crétins qui seraient bien incapables de s’acquitter de leurs obligations en cas de réalisation d’un événement de crédit.
Et là, ce que je ne comprends pas, c’est en quoi un tel événement serait-il susceptible de créer un précédent inacceptable ? C’est la question des CDS, vraiment ? Ou l’idée qu’un état européen puisse faire défaut et qu’il faille comptabiliser des pertes un petit peu partout, le « risque » étant « disséminé » (pour ne pas changer) ? Et que ce premier défaut en entraîne d’autres ?
C’est quand même fou furieux qu’ils en soient à 50 milliards près… Ou même 500… Ou même 5000 quand on voit les masses d’épargne en circulation… Non ?
Il parait qu’il existe même des CDS sur les emprunts d’état américain (T bonds)
Ils me paraissent comparables à une assurance contre les risques d’une guerre nucléaire. Si l’événement envisagé survient il est à peu près sur que l’assureur n’aura pas à exécuter le contrat : soit l’assuré aura disparu, soit l’assureur lui-même aura disparu soit, si par miracle ils existent encore tous les deux, il n’y aura plus de système judiciaire pour faire respecter les contrats ou plus de système financier pour les exécuter. Celui qui vend les contrats peut donc dormir tranquille, et celui qui les signe n’est qu’un naïf.
@ Alain M-B
Vous avez parfaitement exprimé en peu de mots ce qu’est ce marché de dupes .
C’est très simple… Si vous achetez de la dette grecque avec un levier de 20, 30 ou 40 comme certaine banque l’on fait une décote de 50-70% va vite vous mettre en faillite. Il en faut surtout pas croire que les leçons de 2008 ait été apprises…
La priorité est clairement le mariage homosexuel :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/06/14/le-mariage-homosexuel-priorite-de-la-gauche-si-elle-arrive-au-pouvoir_1536145_823448.html#ens_id=1534180
Le mariage, alors que l’union libre,
mais bon si les homosexuels sont retrogrades, que grand bien leur face,
moi je ne suis ni homosexuelle, ni retrograde
et le côté très parvenu de ce lobbying électoral avant même de m’intéresser, me désole.
Ah, là, là, mais vivement que le Pape consacre en personne le mariage des homosexuels, et surtout qu’il profite du passage pour que ce même Pape les intègre au sommet en sorte qu’ils nous développer la mixité des couvents, parce que sinon ce retour à la célébration, ce renouveau adeptes de la cérémonie, avec en arrière-goût celui d’un relan de goupillon, mal digéré du religieux, franchement
Disons que si on devait établir les priorités réelles, de manière réaliste et non pas selon l’agenda electoral et propagandiste, on s’en foutrait comme de l’an quarante du mariage des homos!
« Le mariage hmosexuel priorite de la gauche » Quelle gauche?
@Cécile,
vous mélangez tout.
Mariage homosexuel ne veut pas dire mariage religieux ou cérémonie ou consécration par le pape ou rétrograde ou je ne sait encore quelle connerie.
On parle ici de mariage civil, mariage devant la loi.
Cela veut simplement dire que les homosexuels ont les mêmes droits que les hétérosexuels, c’est à dire ont le droit de former un couple ayant les mêmes droits qu’un couple marié hétérosexuel.
Ce qu’ils n’ont pas actuellement en France, contrairement à beaucoup d’autres pays comme les Pays Bas, la Suède, l’Espagne, le Portugal, la Grande Bretagne…
Le PACS ne donne pas ces mêmes droits, par exemple au niveau des droits de succéssion, au niveau des droits à l’immigration…etc
EXEMPLE:
Si vous étiez homosexuelle et que l’amour de votre vie soit d’un pays hors Union Européenne, vous comprendriez:
soit un couple dont l’un est de nationalité Française, l’autre d’un pays hors Union Européenne
S’ils sont mariés et hétéros, ils ont le droit de vivre ensemble en France puisque le mariage donne le droit à la personne d’un pays hors UE de résider et travailler légalement en France.
S’ils sont homos, ils n’ont pas le droit. Pour le moment.
Ce n’est pas une question de priorités. C’est une question d’INJUSTICE flagrante de nos lois actuelles.
Corriger les injustices de nos lois est toujours une priorité. Quelles qu’elles soient et même si elles ne vous touchent pas personnellement.
Bah de toute façon vu que les politiques ne peuvent pas résoudre la crise autant faire des choses qui restent encore en leurs pouvoirs.
Les arguments contre le mariage homosexuel sont fallacieux.
Vu que le mariage concerne 2 homosexuels, je ne vois pas en quoi cela concerne les hétérosexuels.
Cette histoire de priorité est vraiment malhonnête : « ah désolé, en ce moment c’est la crise, ah là pas de chance, il y a le terrorisme, allez promis on en parle après les jeux olympiques, … ».
C’est bien connu, au gouvernement, ils sont à peine une dizaine à bosser et il ne peuvent traiter qu’un dossier à la fois.
Il a raison ce M. Noyer !
Le problème c’est que les banquiers centraux auraient dû (publiquement) tirer la sonnette d’alarme il y a bien plus longtemps.
Pour n’importe quelle personne (physique ou juridique) ceux qui lui confère une apparence de solvabilité (fallacieuse) aux yeux des tiers est co-responsable des dettes de celui dont ils ont maintenu une apparence de crédit / solvabilité.
Il y a quelques années on aurait été en droit de faire supporter la dette Grecque par Goldmann
Sachs l’institution bancaire recordman des fraudes en tous genres, qui avait conseillé l’état Grec.
Depuis le FMI, la BCE etc… ont aidé la Grèce à maintenir tant bien que mal (plutôt très mal) une
apparence de solvabilité.
Mais nos banquiers centraux qui- pour paraphraser Voltaire- ont tout fait de rien sont bien obligés
de reconnaître que le rien perce.
De fait les états ont une fois encore retiré une énorme épine des pieds de Goldmann Sachs, transferant les charges de ces pourris sur les populations.
Indignons-nous !
Une chose qui continue a m’étonner: Pourquoi ne fait on pas un audit sur la dette grecque pour voir son origine ? que peuvent bien devoir les grecs aux banques francaises et surtout pour quoi?
qu’ont-ils bien pu acheter pour devoir tant d’argent??? et qui leur a accordé ces emprunts? Et dans quelles conditions? Questions pertinentes n’est-ce pas? Si, comme on le laisse entendre, c’est nous qui allons rembourser la dette grecque. Et rembourser a qui?
Cela vous étonne parce que vous raisonnez a l’envers.
Un État souverain dans sa monnaie n’est pas une entreprise qui doit « emprunter » pour dépenser. Un État émet la monnaie.
Les contraintes de l’émetteur de la monnaie sont différentes– dans le sens ou les concepts d’épargne ou d’emprunt pour un gouvernement n’ont pas de sens.
Le gouvernement « a » et « n’a pas » de monnaie. Il émet (« planche a billet ») la monnaie quand il dépense. Et détruit la monnaie quand il la taxe.
Son but est d’émettre autant de monnaie que le secteur prive souhaite épargner. La dette (l’accumulation de déficits) en circulation EST la monnaie émise et épargnée (nette).
(exemple simple: si vous souhaitez utiliser des noix de coco comme moyen d’échange, il faudra toujours que le cocotier soit en déficit de noix de coco pour que vous puissiez en accumuler.)
La Grèce n’est pas souveraine dans sa monnaie, elle utilise l’euro et doit subir le dictat de la BCE et Bruxelles.
Elle a l’interdiction d’émettre des euros, elle le pourrait, mais elle a signée le pacte de stabilité qui interdit plus de 60% de dette/PIB et plus de 3% de déficit.
Ce qui pourrait réduire son déficit serait que la population Grecque se surendette auprès des banques pour fournir la monnaie qui fait défaut.
La Grece a beaucoup de dette parce que son secteur prive est moins endette qu’ailleurs.
Mais dans le cadre de la crise, ce n’est pas possible, et ce n’est pas soutenable même quand ce n’est pas la crise, puisque c’est justement le surendettement prive qui est a l’origine de la crise.
« De façon écrasante, les déficits publiques actuels sont causés par la crise financière.
La crise financière, la chute de la valeur des biens (en particulier l’immobilier) et la suppression du prêt bancaire aux entreprises et ménages correspond a un déclin aigu de l’activité économique et par conséquent, a un déclin aigu des revenus de l’impôt et une augmentation du payement des indemnités de chômage et autre.
Selon une nouvelle analyse du FMI, au moins la moitié de l’augmentation importante des déficits budgétaires dans les principales économies du monde est du a l’effondrement des revenus de l’impôt et une autre partie encore plus large est du a une croissance économique faible (et bien souvent négative) en relation avec le payement des intérêts sur la dette publique existante.
Moins de dix pour cent est du a l’augmentation de la dépense publique discrétionnaire tel que le stimulus fiscal. Ce point est important parce qu’il montre que l’affirmation selon laquelle les déficits sont le résultat de trop de dépense publique est fausse, a la fois aux États-Unis et ailleurs. »
http://alienaeconomics.blogspot.com/2010/09/pourquoi-la-commission-sur-la-fiscalite.html
Les Etats (en Europe) n’émettent plus la monnaie.
Sans cela çà ferait bien longtemps que les Etats pourraient se passer des banquiers privés.
C’est bien parce que cet ancien monopole régalien à été récemment transféré qu’on est dans la m…..
Et aussi parce que les banquiers privés ont comme des gamins abusé et cassé leur nouveau jouet…
@aliena
Cette quotation me semble assez contradictoire…
Si je résume, et corrigez moi si je me trompe,tout ce que vous dites est que la crise économique en Grece est due au ‘déclin économique’=moins de travail = plus de chômage=plus d’aide sociale= plus d’endettement, et déficit du gouvernement. Mais vous ne me dites pas de quoi est faite la dette Grecque?
J’admets avoir ma petite idée la dessus et vous la propose: Vous dites,a raison, que c’est entre autre du au déclin de la valeur immobilière, je dirai plutôt a la bulle immobilière due aux spéculateurs et aux banques qui ont trop prêté aux secteur privé qui ne peut rembourser sa dette. Une contradiction, il me semble,quand vous dites que « La Grece a beaucoup de dette parce que son secteur privé n’en a pas »?
Second point: Quand le gouvernement Grecque achète des armes a la France, l’Allemagne et aux US. Ces armes sont entreposées dans les casernes grecques, les militaires les font sortir de temps en temps pour la parade et bien les montrer,et pour les rendre jaloux, aux militaires Turcs qui eux aussi font parti de l’OTAN, mais c’est tout! Et en attendant ces beaux joujoux doivent êtres payés aux creanciers d’où encore une partie de la dette non négligeable. Supposez qu’au lieu d’acheter ces armes, improductives, la Grece eut acheté des machines outils, de l’électronique et autres produits pour équiper le pays ,par exemple, d’énergie solaire et d’éolien, elle n’aurait pas a acheter x billions de tonnes de pétrole et,par magie, pourrait diminuer sa dette. Dans ce cas il n’y a pas a chercher midi a quatorze heure avec des théories économiques contradictoires. Les responsables de la dette grecque sont dans l’ordre: Les gouvernants grecs, les compagnies étrangères qui les ont soudoyés et leur ont vendu des armes dont la Grece n’a pas besoin, les banques qui ont financé ces armes et encore les banques qui ont financé la bulle immobilière. Tout ceci s’appelle de la DETTE ODIEUSE Je trouve que les Grecs auront bien raison de ne pas payer leur dette dans ces conditions, même si ça fiche en l’air les cocotiers 😉
@alain samoun
J’ai mal formulé ma phrase il manque « publique ».
« La Grèce a beaucoup de dette publique parce que son secteur privé est moins endette qu’ailleurs. »
Cette identité est toujours vraie:
le déficit public est égal à l’excédent non-gouvernemental (secteur privé + secteur extérieur)
(G-T) = (S-I) – NX
(dépenses publiques – taxation) = (épargne – investissement) – exportations nettes
La masse monétaire d’un pays vient de 3 phénomènes:
-le déficit public
-le crédit bancaire
-l’export net
Les économies ont en général une combinaison des 3.
Sauf celles qui sont des importateurs nets. Cela doit être compensé par le déficit public (Grèce) ou le surendettement privé (Irlande, Espagne, US) s’il est impératif que le déficit soit en équilibre (ce n’est pas obligé a part selon des règles astrales très étranges).
Mais quand le crédit bancaire fait défaut (a cause de la crise financière et des bulles),
-il ne reste que le déficit public pour fournir la monnaie dont le secteur privé a besoin pour maintenir l’activité économique et épargner.
-ou l’export, mais l’export ne peut pas s’appliquer a toutes les nations puisque logiquement, l’export des uns est l’import des autres.
Ensuite, cela ne dit rien sur ce qui est importé ou non(armements…), si c’est bien ou pas bien. C’est une vision d’ensemble, une vue macro-économique.
Donc la Grèce a finance ses imports allemand et français avec le déficit public, l’Espagne avec du crédit bancaire.
Dans un système de change flottant (avant la monnaie unique) la Grèce et l’Espagne aurait dévalué il y a déjà longtemps et l’Allemagne et la France aurait du se chercher d’autres clients pour leurs exports(et le DM serait tellement fort que les exports diminuerait). La Grèce doit faire défaut et quitter la zone euro, si la BCE refuse mais retenez, pour la clarté du concept, que la dette publique n’est autre que de la monnaie. Il n’y a rien a rembourser, a part dans le monde étriqué de l’euro, de la BCE et de l’Allemagne. Ce n’est ni plus, ni moins, que du pillage.
« Supposez qu’au lieu d’acheter ces armes, improductives, la Grèce eut acheté des machines outils, de l’électronique et autres produits pour équiper le pays ,par exemple, d’énergie solaire et d’éolien, elle n’aurait pas a acheter x billions de tonnes de pétrole et,par magie, pourrait diminuer sa dette »
–>complétement d’accord, mais même actuellement, sa dette n’est pas un problème, sauf pour Bruxelles qui y voit un bon moyen de brader tous les actifs Grecs.
Imposer l’austérité ne fait que mettre tout le monde au chômage et faire plonger le PIB en zone négative, et ce n’est certes pas comme cela que la Grèce « remboursera », mais le but n’est pas le remboursement, comme je l’ait déjà dit, ce n’est qu’une excuse pour laisser les banques, l’Allemagne et la France faire leur shopping en toute tranquillité.
S’il n’est pas possible de laisser la Grèce augmenter son déficit pour relancer son économie, elle doit faire défaut et sortir. Ou simplement refuser les prêts de l’Europe et les laisser se débrouiller avec les faillites bancaires, etc…
http://thinkprogress.org/yglesias/2011/03/04/200116/jean-claude-trichet-is-historys-greatest-monster/
*si la BCE refuse de financer directement et a 0%
@aliena
Et les 130 ou 140 milliards d’€ de dette grecque détenus par la BCE en avril 2011, soit quelque chose comme 7% de son bilan, dont 100 milliards en financement du secteur bancaire hellène totalement insolvable et le reste en obligations d’États (soit des actifs ou du collatéral classé CCC, junk bonds, par S&P le 13 juin dernier), rachetées certes sur le marché et non directement à l’émission – statuts obligent, c’est quoi selon vous sinon du financement quasi gratuit et de la monétisation de fait ?
@vigneron
Ce n’est pas assez!
Que la Grèce ait un système de production super efficace ou non, l’emploi et la production sont fonction des ventes.
Pas de demande solvable, pas de ventes, pas de production–>faillite.
La bulle a explose et le crédit bancaire a disparu de la circulation, faisant péricliter l’activité économique.
Sans déficit public, il n’y aura pas de reprise et le chômage et la pauvreté ne feront qu’augmenter.
La depense est egale au revenu!
@aliena
Qui a dit que c’était assez ? Je réponds simplement à votre remarque sur le refus de la BCE de «financer directement et à taux zéro la Grèce» en vous disant que rien qu’en financement des banques grecques c’est une ligne de crédit de 100 milliards d’euros, soit un demi PIB grec (soit l’équivalent de 1000 milliards € pour la France), qui a été débloquée, plus 40 milliards d’obligations pourries mis à l’actif de la BCE, that’s all…
Début d’une série analysant la dette américaine :
Les-Crises.fr : dette totale américaine
Les-Crises.fr : dette privée américaine
Bonjour,
Quelques remarques sur la crise grecque. On a dit à plusieurs reprises que les agences de notation n’avaient aucun intérêt à dégrader la note des produits issus des subprimes qui étaient pourtant toxiques, en raison des liens les unissant avec les grands groupes financiers. Il semble que cette fois encore les agences servent les intérêts de la finance avec cette affaire de CDS. Ainsi, savez-vous qui dirige ces agences et si ces personnes ont investi sur le marché des CDS ? Si tel était le cas, le conflit d’intérêt serait manifeste et pourrait donner lieu à des sanctions pénales.
Autre question qui se pose et qui est reprise par les autres intervenants : quelle est la compagnie qui a émis les CDS et qui devra verser des sommes colossales aux spéculateurs en cas de défaut ? Car nous ne sommes pas loin de vivre un nouvel épisode du type AIG, sans savoir si la BCE pourra faire ce que la FED a fait pour la compagnie américaine.
Enfin, je pense que la question du défaut viendra peut-être plus tôt qu’on ne le pense en raison de la crise sociale engendrée par la crise. Les grecs nous ont sorti une première fois de l’âge obscur de la psyché, il parviendront peut-être une seconde fois à inventer une nouveau type de civilisation.
Juste pour info le marché des CDS Grecs est très étroit et les principaux acheteurs sont… les banques Grecques !
Amusant, non ?!
Grèce : Tout un symbole de dette illégitime
par Eric Toussaint
http://www.cadtm.org/Grece-Tout-un-symbole-de-dette
Mardi 14 juin 2011 :
Grèce : déficit budgétaire en hausse de 13 %.
Le déficit budgétaire de la Grèce a augmenté de 13 % sur la période janvier-mai, par rapport à la période comparable de 2010, dépassant l’objectif intermédiaire fixé par le plan de sauvetage du pays, a annoncé mardi le ministère des Finances.
Ce déficit représente 10,28 milliards d’euros, contre 9,1 milliards un an auparavant, alors que l’objectif indicatif était de 9,07 milliards.
Ce déficit exclut les collectivités locales et la sécurité sociale. Il est différent du déficit public qui sert de base à l’Union européenne pour établir son diagnostic du programme de politique économique de la Grèce.
Les recettes nettes ont diminué de 7,1 % à 18,36 milliards d’euros sur la période, alors que l’objectif était 20,52 milliards.
Les dépenses, avant service de la dette, ont augmenté de 4,3 % à 21,29 milliards d’euros (objectif : 19,92 milliards d’euros).
Frappée par l’austérité, l’économie grecque a subi une contraction annuelle de 5,5 au premier trimestre. L’UE et le Fonds monétaire international ont révisé leur projection de contraction du PIB grec en 2011 la semaine dernière. Il diminuera de 3,8 %, contre une précédente estimation de baisse de 3,0 %.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE75D1V920110614
Les Anglais se réveillent aussi; grève générale des profs et fonctionnaires, du jamais vu depuis 127 ans !
GB: les enseignants votent une grève nationale exceptionnelle
Les principaux syndicats enseignants britanniques ont approuvé mardi un appel à la grève nationale, mesure rare dans le pays qui illustre le mécontentement grandissant contre l’austérité drastique voulue par le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron. L’arrêt de travail a été approuvé par 92% des membres du Syndicat national des professeurs (NUT, premier syndicat enseignant d’Europe) et 83% de ceux de l’Association des professeurs et enseignants du supérieur (ATL). C’est la première fois en 127 ans que l’ATL, syndicat réputé modéré, appelle à une grève nationale. La date en sera arrêtée mercredi, mais elle devrait être fixée au 30 juin, jour déjà évoqué par d’autres syndicats de la fonction publique. Cette journée est largement considérée comme un test en vue d’un mouvement plus global que les syndicats souhaitent lancer à l’automne contre les coupes budgétaires sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Le Public and Commercial Services Union (PCS, premier syndicat de la fonction publique d’Etat) doit annoncer mercredi le résultat d’un vote sur une grève le 30 juin, qui concernera jusqu’à 750.000 fonctionnaires. L’arrêt de travail des enseignants vise à protester contre un projet de réforme des retraites publiques qui contraindra les professeurs à travailler plus pour gagner moins. Le secrétaire général du gouvernement, Francis Maude, a qualifié l’appel à la grève de « grave erreur », estimant que les enseignants devaient faire un « petit » effort dans le cadre de l’austérité. Le projet de réformes des retraites publiques prévoit d’alourdir d’environ 3% les cotisations des salariés. (DGO)
BELGA
Dans que état, dans quel éclat,
Faut il se mettre?
Pour cesser d’être dément?
La propriété comptable de la monnaie,
C’est ton cerveau en gelée,
Crois et crève,
Argent, monnaie,
Des criminels nous disent, et à la télé,
C’est la faute à 2012, tu es sectaire, pauvre diable!
Va te suicider, nous on passe à table, celle de la richesse
Du crime en comptes accumulés,
Les Etats se sont offert une fugue majeur en faute privée
Sur ta peau, ton travail, ton salaire, tes impôts,
Droits comme des I, tout est normal, les gens sont fous, le système marche,
La preuve, regarde comme on est beau, costumés, raisonnables, élus et riches
C’est qu’on est juste les meilleurs du pire et sans triche
T a pas compris qu’il veulent jouir de ton désarroi,
Pour te montrer du doigt,
Te mettre hors la loi,
La propriété à fini de te posséder,
Tu es usé, inutile, vidé,
Bon à rien, va crever,
L’argent n’a plus besoin de ta pollution,
Du papier monnaie, des lois, des frontières, des théories économiques,
Si bien réglées, horloges cosmiques,
La vie la pauvreté, c’est mal,et c’est ta faute
La preuve en est, la masse augmente,
La colère et la misère, mais les gens sont cons
Des discours pour dormir, après la trique critique,
Tu es passé de l’autre côté de la dette,
Recyclé tu pues, tu mérites le gendarme,
Les lois c’est bon pour les nantis,
Plus ça va, plus c’est pourri,
Quand est ce qu’on arrête,
Les tambours incessants,
Ces faux discours, des choses toutes faites,
Vous voulez tuer qui encore
Les jeunes contre les vieux?
Les riches contre les pauvres?
Les pays entre eux
Tout ça pour des….. bulles, j’hallucine, ce conte est cauchemardesque
Des principes de « libre échange » juste faillis à mort !
Des lois qui ne servent à rien contre ça?
Les gens, vous êtes la secte des pauvres, fous et suicidaires,
Et c’est le journal télévisé qui vous le dit, en plus c’est la faute à 2012
Mon cul! Bande de tueurs, réservant à leur seul légal honneur,
La protection des armes, du droit, des bunkers, ils ont tout acheté,
Même ton silence…de mort, qui pense qu’il a droit à vivre!
Ton bulletin de vote à avaler ton acte de naissance
Tes gamins qui t’emmerde incapable d’être riche, bon à rien,
Tes amis qui te rejettent, tu pourrais être contagieux, cousin,
Oh la farce délicieuse, pour les sadiques maîtres de dame fortune,
Je crois, donc j’essuie les plâtres, je dis merci aux pâtres,
Eux, honte dépassée et bue, en maxi régime drastique étendu,
Chante leur richesse, la misère, la vie sans lendemain,
Le voleur ajouté a atteint la taille critique anti-vitale,
Il peut plus bouger sans tuer
La voilà la vérité
Honte, honte aux dirigeants, aux riches, l’apocalypse c’est eux, à travers, grâce et contre nous
Y a plus qu’à s’étriper indignement, les élites au spectacle de notre réalisation de leur délire
Youpla boum super, le jeu des temps qui courent, en intérêts décomposées de droit et de gens
POURRIS INFAMES MENTEURS INDECENTS
Alors quoi, un milliard, une tête?
Un milliardaire, un millions de tête?
C’est quoi l’équation logique du jour?
Vous la pensez encore en monnaie du jour?
En sommet du G20, en partis politique?
Vous voulez vous enrichir et pas crever tant pis, le jeu est fini,
Et vous avez pas gagné
La moralisation du capitalisme financier…
http://www.dailymotion.com/video/xja5um_la-moralisation-du-capitalisme-financier-presidentielle-2012_news
A forwarder
Après le Sénat US, le site de la présidence grecque s’est fait hacker aujourd’hui
http://www.zerohedge.com/article/hackers-deface-website-greek-presidency
N’est-il pas évident que « le financement de l’économie grècque, en direct depuis les instances européennes, sera désormais moins cher que rajouter de la dette à la dette sans fond?
N’importe quel citoyen en état de surendettement peut se déclarer en faillite, et, à partir de là, la possibilité est ouverte d’arrêter le compteurs des créances qui augmentent en même temps que la dette.
evidemment, il n’est pas possible de continuer comme actuellement, et, je pense que Christian Noyer le sait très bien.
Au fond, le budget de l’état grec n’est pas à ce point élevé, et les autres pays s’en sortiront pour nettement moins cher en prenant en charge directement une partie du budget, sous forme de dons, plutôt que de continuer à refinancer une dette sans aucune possibilité d’être réglée.
c’est marrant cette histoire de tunnel qui relierait le parlement grec à la mer, et ce blocus soit-disant programmé demain dudit parlement grec par les manifestants attendant le resultat du vote sur le renflouement du FMI
http://www.zerohedge.com/article/greek-parliament-preparing-evacuation-tunnel-ahead-wednesday-vote-imf-bailout-general-strike
La confusion la plus totale règne comme d’habitude au niveau Européen concernant la Grèce à la veille de la méga manifestation et de la grève générale:
All aboard the we’ll make it up as we go along Titanic:
AGREEMENT ON NEW GREEK AID MAY BE DELAYED TO JULY, FRIEDEN SAYS
FRIEDEN SAYS CONDITIONS HAVE TO BE RESPECTED IN GREECE
FRIEDEN SAYS NEED TO ENSURE NO CONTAGION EFFECT
FRIEDEN SAYS SEVERAL GREEK OPTIONS STILL HAVE TO BE STUDIED
FRIEDEN SAYS GREEK DEFAULT WOULD HAVE GREAT CONSEQUENCES
FRIEDEN SAYS GREEK DEFAULT WOULD AFFECT `ALL OUR BANKS’
FRIEDEN SAYS PRIVATE SECTOR INVOLVEMENT FOR GREECE `LIKELY’
http://www.zerohedge.com/article/ridiculous-intraday-eur-rally-reverses-luxembourg-finance-minister-says-greek-aid-may-be-del
Certains députés socialistes du PASOK quittent leur parti afin de pouvoir continuer à marcher dans la rue en restant vivant après le vote de demain.Ils siègeront comme indépendants à l’avenir.
Greek Ruling Party Members Rebel: Another MP To Vote Against Bailout So « He Can Safely Walk The Streets »
http://www.zerohedge.com/article/greek-ruling-party-members-rebel-another-mp-vote-against-bailout-so-he-can-safely-walk-stree
Pire encore un tunnel sous le parlement à Athènes afin de permettre aux député félons de quitter discrètement les lieux:
Greek Parliament Preparing Evacuation Tunnel Ahead Of Wednesday Vote On IMF Bailout, General Strike And Parliamentary Blockade
http://www.zerohedge.com/article/greek-parliament-preparing-evacuation-tunnel-ahead-wednesday-vote-imf-bailout-general-strike
we were not surprised to learn, courtesy of Covering Delta, that the Greek parliament has hired foreign workers to clean out the underground tunnel which leads from the parliament to the port of Piraeus (soon to be privatized) in order to avoid what some fear may be the popular lynchings of MPs by the disgruntled masses.
ça sent l’indignation sanguinaire, pendant que les eurocrates paniquent dans leur sommeil
http://www.guardian.co.uk/world/2011/jun/14/greek-debt-crisis-deepens
@Dissy
Voulez vous dire qu’il y a quelque probabilité pour que bientôt, en grec, député se dise souvlaki?
Cordialement
En fait il suffit que la BCE puisse être autorisée à GARANTIR le remboursement du PRINCIPAL cumulé de toute la dette grecque + que le budget annuel grec soit capable de rembourser la séquence annuelle d’échéances des montants d’INTERETS afférents à chaque principal.
Il peut en aller ainsi pendant des siècles et des siècles…….sauf évènement brutal et définitif d’arrêt de la partie actuellement en cours , du genre…troisième guerre mondiale… rencontre de la terre avec un astéroïde…asphyxie brutale de la planète…etc…etc… moments bénis où plus personne n’aura à s’inquiéter de quelque remboursement que ce soit.!!
Pour quelles raisons l’agence de notation a-t-elle dégradée encore une fois la note de la Grèce? Est-ce dû à des échéances de remboursement ? Où bien au fait que les USA doivent augmenter le plafond de leur dette et avant de faire cela, il vaut mieux mettre l’Euro dans une faiblesse et une instabilité qui rendrait le Dollar finalement plus attractive malgré tout et éviter un spéculation à leur dépend? Où est-ce autre chose? Bref, Standard & Poor’s semble pousser à la faillite la Grèce mais en n’appliquant pas les même règles de notations pour les USA. 2 poids 2 mesures, je serai grecque, je demanderai publiquement des explications aux agences de notations et des explications sur leur façon de noter.
Pour le faire, il faudrait pouvoir les remplacer, car la notation joue un rôle important dans le système financier. Ceux qui de temps en temps déclarent vouloir créer une agence de notation européenne butent sur ce qu’elle pourrait être !
Le marché a toujours raison, sauf lorsqu’il a tort. Comment s’en sortir ?
Perso je ne voudrai pas me résigner ainsi mon cher FL. Non le marché n’a pas toujours raison. Et même si dans les fait c’est vrai jusqu’à maintenant, il va se trouver tôt ou tard sans son tort, et là il faudra bien expliquer, être pédagogique, (ce que vous faites au jour le jour) pour démontrer combien il aura simplement été machiné par quelques uns, souvent amerloques.
Ce qui ne durera plus longtemps. Il faut un contre-pouvoir effectif, il arrive… par exemple ces deux links si vous ne les connaissiez pas.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3106
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3105
La tournure n’était pas sans ironie…
@ François Leclerc,
Bonjour,
Faut il décréter la richesse hors la loi?
Pour arrêter de crever en silence
Tiens j’avais oublié qu’il y avait encore un gouverneur de la banque de France.
A part dire des âneries et probablement coûter une somme non négligeable au contribuable à quoi sert-il ?
La Grèce est insolvable.
Les agences de notation disent : « La Grèce est insolvable ».
Donc c’est la faute aux agences de notation si la Grèce est insolvable.
Bonjour le syllogisme !
A mon humble avis, la Grèce est insolvable à cause des Grecs. Les responsables de ce qui arrive en Grèce, ce sont les Grecs.
De même, les responsables de ce qui arrive en France, ce sont les Français.
Depuis 1974, les Français votent toujours pour des neuneus qui leur disent : « Les pays européens peuvent avoir la même monnaie ». Les Français sont donc responsables de ce qui arrive à la France. Les Français n’avaient qu’à pas voter pour des neuneus.
(La seule fois où les Français ont voté « non », c’était le 29 mai 2005, mais leur vote a été ensuite bafoué : trois ans après le référendum, le traité de Lisbonne a été adopté par le Parlement. Le traite de Lisbonne n’a pas été soumis à référendum)
Depuis 1974, les Français croient aux belles promesses :
« Votez oui. Vous verrez : ce sera le progrès économique, ce sera le progrès social, ce sera la baisse du chômage, l’euro nous protège, il faut davantage d’intégration européenne, il faut plus d’intégration européenne, il faut encore plus d’intégration européenne, il faut toujours plus d’intégration européenne, et patati, et patata. »
Ce qui arrive en France, c’est notre faute, à nous, citoyens français.
Ce qui arrive en Grèce, c’est la faute des Grecs.
Il ne fallait pas voter pour des neuneus.
Il ne fallait pas voter « oui » aux référendums proposés par les neuneus.
Aujourd’hui, on voit le résultat.
Nous allons payer les sottises faites par les europeïstes depuis quarante ans. Il y a toujours un jour où la réalité saute à la gorge. Le déni de réalité a toujours été le mot d’ordre, on en voit les conséquences.Quand on pense que l’ineffable Delors en 1992 disait aux adversaires de l’euro qu’il devraient faire autre chose que de la politique!
Qu’en pense sa fille ?
BA , arrete de troller steuplé , quand un systeme diverge il diverge quelque soit la situation ,certains choix ont haté le chaos d’autres l’ont ralenti mais gloablement le systeme financier actuel se retrouve dans une impasse un peu comme la physique Newtonienne !
la physique Newtonienne est une bonne approximation du comportement physique de la matiere à un certain niveau pour avoir plus de précision il faut passer par la méca quantique .
la finance actuelle decrit le monde actuel avec des outils intellectuels et des dogmes du debut du 19 siecle ,c’est bien pour gerer une épicerie dans un port franc mais totalement irréaliste de nos jours .
@BA
Le peuple grec est fautif tout comme les proprios ricains a qui on a prêté du flouze alors qu’ils n’avaient pas les moyens.
Quand on met la charge d’une dette trop lourde sur quelqu’un, en connaissance de cause.. ou carrément en s’en fichant, c’est déshonnête total.
Il y a certes des paquets de frustrés inconscients qui se sont engagés de leur propre chef dans des crédits trop lourds mais c’est AUSSI au prêteur de vérifier… et plutôt deux fois qu’une. Personnellement si je prête comme ça, dans ma tête, je donne…
Et parlons de certains politiques grecs, malhonnêtes, pygmées économistes, dirigeants sans couilles… qui ont engagé leur pays dans cette spirale de dettes, en fermant les yeux. Souvent les politiques, pour des raisons aisément compréhensibles… démagogiques… sont les plus responsables. On part toujours plus dans le virtuel financier pour conserver son strapontin…
Fréquemment le retour au réel s’appelle : Guerre.
Votre système d’analyse est assez déconcertant, se résumant à la dénonciation du Traité de Lisbonne.
Pensez-vous vraiment que le dénoncer réglerait la crise actuelle ? Quant aux Grecs (ainsi qu’aux Portugais, aux Irlandais et aux Espagnols, pour faire bonne mesure) êtes vous certain qu’ils sont les responsables de celle-ci ?
Chacun maître chez soi, c’est effectivement tout un programme !
Mr Leclerc, vous semblez avoir raté un article fort intéressant chez Lordon: son dernier sur le blog du monde diplo
Il y explique très clairement le rapport entre politique et souveraineté des peuples.
Sans revenir au national socialisme on peut tout de meme par les temps qui courent revisiter les principes fondateurs de la vie en société sans s’attirer les allusions douteuses de la bienpensance.
@ Beau comme un camion
Que la monnaie unique fût une erreur et un passage en force des fédéralistes ne fait guère de doute pour personne. Ça aurait peut-être pu marcher avec une poitique monétaire et surtout une véritable coopération économique comme une solidarité réelle dans la recherche d’une convergence sociale et fiscale conjointe à l’unification monétaire. Et une monnaie commune aurait été préférable sans doute. Les prés-carrés nationaux jalousement gardés comme les pieds carrés des dirigeants nationaux ou bruxellois, la foi aveugle des européistes aux commandes dans l’arsenal idéologique libéral pour forcer le chemin et bousculer les rentes nationales, la précipitation induite par la chute du mur et les bâtons dans les roues mis par les 4 crises financières qui se sont succédées depuis 93, jusqu’à la dernière et finale, auront eu raison des ambitions démesurées de Mitterrand et Kohl. Soit.
Mais il faut vraiment être le dernier des niais où des menteurs pour prétendre que les soi-disant « malheurs » actuels des nations et de leurs peuples membres de la zone euro, voire de l’UE sont le résultat d’un quelconque abandon de souveraineté de chacun de ces peuples, peuples qui n’en ont pas plus dans les pays hors zone euro ou hors UE – ne me parlez pas de la Suisse, de la Norvège ou de l’Islande, svp… – et qui n’avaient pas plus de souveraineté avant l’Euro ou avant l’UE et n’en auraient pas plus aujourd’hui sans UE ou Euro.
Vous voulez le fond de ma pensée ? Pour la France, l’UE et l’Euro ont été jusque là une bénédiction comme une source d’enrichissement phénoménal pour une majorité écrasante de français. 25% en ont peut-être payé le prix, les exclus qui le seraient au moins autant sans UE. Pour des pays comme l’Espagne, la Grèce, le Portugal ou l’Irlande ce fait est encore plus flagrant.
Et vous voulez que je vous dise où on en serait selon moi sans l’UE et l’Euro ? La France ne serait ni la Norvège, ni la Suisse, ni l’Angleterre. Peut-être quelque chose entre l’Argentine et la Tunisie. Avec 5% grand maximum de privilégiés qui auraient récupéré les restes des vieilles rentes nationales en quasi ruine et tout le reste qui aurait déjà perdu tout à la fois ses dernières illusions de « Grande Nation », de souveraineté « populaire », comme son statut envié de classe moyenne ventripotente…
Et les délires souverainistes franchouillards de Sir « Lord On », je m’en tape joyeusement le coquillard…
Et c’est un eurosceptique qui vous dit tout ça, de même qu’un noniste de 2005. Mais eurosceptique non que je ne crois pas en l’Europe unifié, mais parce qu’hélas je crois plus encore en l’infini pouvoir de nuisance et de régression de la bêtise des nations. Cons, les nationalistes ou souverainistes le sont par essence, génétiquement, les consnationaux et les consouverains de concitoyens…, mais alors dégénèrés…
Vigneron, si tu penses que celui qui emploie le concept de nation est un nationaliste et celui qui use de l’idée de souveraineté est un souverainiste alors tu n’as pas tout compris au film. Vas donc dire aux grecs qui en ce moment même se foutent sur la gueule avec les milices qu’ils sont des cons de souverainistes et des nationalistes…
Je laisse maintenant définitivement ce blog aux habitués de la pensée courbe dans ton genre. Vous pourrez continuer de tourner en rond dans vos idéologies.
Mais non !
Mon système d’analyse remonte au péché originel : le péché originel, c’était de croire que les Européens riches accepteraient de payer pour sauver de la faillite les Européens pauvres.
Depuis 1974, les dirigeants politiques français ont tous fait croire aux électeurs français qu’il fallait construire une Europe supranationale.
Depuis 1974, les abrutis qui nous gouvernent ont tous fait croire aux électeurs français que l’Europe supranationale était notre avenir.
Depuis 1974, les ouistes ont multiplié les promesses : « Votez oui aux traités européens. Vous verrez : ça ira mieux. »
La crise actuelle est la conséquence de ce pêché originel : croire que la solidarité s’exercerait de la même façon sur tout le continent européen qu’à l’intérieur de chacune des 27 nations.
En clair :
la solidarité nationale, ça existe.
La solidarité entre les Européens, ça n’existe pas.
Conclusion : d’abord, il faut détruire l’Union Européenne. D’abord, il faut mettre fin à ce cauchemar.
Ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons revenir à la réalité. Nous pourrons revenir dans le monde réel. Nous pourrons re-construire autre chose à partir de ce qui existe :
– le sentiment national
– la raison d’Etat
– l’égoïsme national.
A partir de ce qui existe, nous pourrons reconstruire une autre Europe. Par exemple, nous pourrons construire l’Europe des Etats.
@BA
Oh milladiou ! V’là t’y pas aut’chose ! L’péché originel qui débarque au secours de la nation ! Désolé, quand ça démarre comme ça, c’est comme vos sempiternelles mercuriales de taux de marché obligataire, je zappe direct.
@ Camion jaune
Désolé mais le zig qui n’a que nation à la bouche et au surplus pour dézinguer l’Europe mère de tous les malheurs contre la nation de tous les bonheurs, c’est un nationaliste, point.
PS : pensez au contrôle technique, Camion jaune. Le freinage et la tenue de route m’ont l’air suspects.
Vigneron, comme d’habitude, tu es dans le monde des rêves.
Dans le monde réel, je suis anti-extrême-droite, je suis anti-nationaliste, je suis athée, je suis anti-clérical.
Quand comprendras-tu qu’on peut être A LA FOIS contre l’Union Européenne et anti-nationaliste ?
Quand comprendras-tu le caractère hétéroclite des 55 % de citoyens français qui ont voté « non » au référendum du 29 mai 2005 ?
Quand comprendras-tu qu’on peut utiliser l’expression « pêché originel » dans le sens « erreur politique à l’origine de tout » ?
Tu fais exprès de ne pas comprendre. Tu joues la comédie. C’est pas possible autrement.
@BA
Dans mes rêves ? Ah BaBa ! Si vous saviez ! Vous pourriez en réaliser un si facilement…. Juste en soulageant ce blog de vos nuisances et conséquemment vous contenter de poster vos étrons d’essence exclusivement propagandiste sur les blogs gaullistes, de boursicoteurs ou anti-Jorion dont vous êtes un habitué … Ils y sont à leur place, comme vous même.
Mais non !
Je diffuse aussi sur les blogs du MoDem, du Nouveau Centre, et sur les blogs d’extrême-gauche. Par exemple, je poste tous les jours sur Bellaciao, un très bon site d’extrême-gauche.
Comme je te l’ai répété 72 fois, je me situe dans la ligne directe de la Révolution française, que j’admire, et dans l’héritage direct du Conseil National de la Résistance, que je vénère.
Mais toi, mon pauvre Vigneron, tu ne comprends plus rien à rien. Tu es dans ton monde : le monde des rêves. Et ton monde est en train de s’écrouler. Tu vas bientôt te réveiller.
Tu vas bientôt voir le monde réel.
Pour comprendre ces problèmes , il faut revenir aux origines comportementales , en prenant comme hypothèse une certaine rigidité comportementale : 2 pistes :
-Le terme « AUTRUI » ne concerne qu un proche , un membre de la tribu , du groupe .
– pas mal de groupes archaiques ont jusqu’à 8 termes différents pour dire « NON » ….suivant le degré de proximité de la personne a laquelle on le dit .
@B A BA Saint-Just
Il me semblait bien aussi avoir reconnu dans tes posts métastasiques héroïques, toujours empreints de révolutionnaire créativité conceptuelle comme d’un style au lyrisme échevelé et à l’enthousiasme communicatif la marque indélébile d’un digne héritier de nos glorieux St Just ou Robespierre, la trace ineffable du successeur tout désigné, ou en tout cas de l’incontournable porte-voix, d’un Hessel ou d’un Raymond Aubrac…
Effectivement, je rêve. probablement – ou cauchemarde plutôt – et me pince, sans rire.
@ BA
Je ne vois pas les choses comme ça.
Pour moi le jeu démocratique est pipé depuis le départ de de Gaulle et de plus en plus à mesure de l’importance prise par Bruxelles.
Que je sache on ne m’a pas demandé mon avis pour voter la loi (pour moi scélérate) du 3 janvier 1973, dont les conséquences, invisibles au début car les principales banques françaises étaient alors publiques) apparaissent maintenant en pleine lumière.
Lors du référendum sur Maastricht le 20 septembre 1992, j’aurais dû écouter Séguin. Mais Mitterand et Chirac étaient pour. Avec du recul j’ai l’impression d’avoir été bien manipulé à cette occasion (à l’époque il n’y avait que les médias main stream, pas d’internet et, en prime j’étais à l’époque jeune et bien naïf). Je rappelle que l’attaque de Soros contre la livre sterling a eu lieu le 16 septembre 1992 et a été présentée aussitôt comme une mise en garde contre ce qui arriverait au franc si on votait non.
Le décalage entre la démocratie représentative (qui amha représente de plus en plus les lobbies et de moins en moins les citoyens) et la démocratie « réelle » (issue des référendums) est de plus en plus grand: cf. le référendum sur la constitution européenne de 2005 (les allemands auraient paraît-il voté non si on les avait interrogés par référendum), et aussi le tout récent référendum d’initiative populaire en Italie.
Je pense que depuis des décennies le vote n’a plus qu’une influence subalterne sur la conduite des affaires. Les choix sont faits à Bruxelles selon des critères amha beaucoup plus dogmatiques que démocratiques. Une majorité des français a donné carte blanche pour la construction européenne. Les socialistes se sont rangés à l’économie de marché. Seuls les communistes étaient farouchement contre. Mais le communisme, à travers la gouvernance du bloc de l’Est, n’avait pas, amha avec raison, bonne presse dans les années 70/80.
Je pense que George Bush père n’a pas eu une largeur de vue suffisante et a mal évalué les conséquences de l’implosion de l’URSS. Pour moi il a naïvement cru que si le modèle communiste s’était effondré c’est parce que le modèle capitaliste était le bon. Nous en découvrons actuellement les conséquences.
@BA,
ah la la, en voilà encore un avec ces explications mono-causales!
J’en ai ras le bol de vos conneries, toujours là à déblatérer « tout est de la faute de l’Euro et de l’Union Européenne » en milles versions différentes mais équivalentes.
BA, la crise que nous vivons est celle de l’ensemble des pays dits développés (je préfère dire sur-développés). Il n’y a pas un seul de ces pays qui échappe au phénomène : la zone Euro est en fait, et c’est indéniable, des 4 ‘grands’ du monde occidental, la région qui a le moins de dettes publiques + privées:
UK & Japon : 470% du pib
USA : 380% du pib
Zone Euro : 320% du pib
A ce que je sache, le Royaume Uni, le Japon, les USA n’ont pas l’Euro comme monnaie. Et ni le Japon, ni les USA ne font partie de l’Union Européenne.
Chris06, vous n’avez toujours rien compris.
Vous parlez de choses QUI SONT DIFFERENTES.
Le Royaume-Uni, c’est une nation, avec une solidarité nationale.
Le Japon, c’est une nation, avec une solidarité nationale.
Les Etats-Unis, c’est une nation, avec une solidarité nationale.
Mais en revanche, l’Union Européenne, c’est 27 nations : à l’intérieur de l’Union Européenne, les nations européennes riches ne veulent pas payer pour sauver de la faillite les nations européennes pauvres.
Est-ce que vous comprenez la différence ?
@chris
Ok, sans compter que tu aurais pu ajouter à la liste des pays victimes de la crise tous les pays sous-développés, y compris les plus gros d’entre eux et les plus misérablement exportateurs, soit ceux qu’on nomme émergents, Chine en tête. Ils vont en chier plus que les riches que nous sommes à l’Ouest ou au Japon…
Sans parler de les crédits colossaux que le gvt chinois et les régions ont dû injecter pour sauver leur système mercantiliste verolé en 2008/2009/2010, ou de leur stock de monnaie de macaques, € ou $, imagine que les multinationales américaines, japonaises ou européennes décident, pour raisons x ou y, de rapatrier les capitaux investis, ou de fermer seulement la moitié de leurs usines à cash et à quincaille tournées exclusivement, ou à peu près, vers l’exportation… 15% de chute mini du PIB chinois..
encore avec votre sempiternelle ‘solidarité nationale’?
Elle est où la ‘solidarité nationale’ des riches Américains quand leur pays bas les records de population vivant en dessous du seuil de pauvreté parmi les pays développés?
La fameuse ‘solidarité nationale’ des Américains? C’est vraiment là dessus que se base toute votre argumentation?
Vous savez à quoi « l’Américain moyen » (celui du fin fond de l’Arkansas ou du Kentucky) pense quand on lui parle de ‘NATIONAL SOLIDARITY’? Au socialisme, à l’Europe, à l’ex URSS, à la Chine… un gros mot quoi!
Et qu’est ce qui vous fait croire que les Texans vont accepter de payer des milliards de dollars d’impôts supplémentaires pour sauver la Californie de la faillite?
Mais de quoi parlez vous? D’une chose qui ne réside que dans votre imagination fertile, genre unicorne à taches roses?
On a vraiment l’impression que vous parlez de choses sans en avoir la moindre idée.
Chris06, tu ne comprends plus rien à ce qui se passe.
Tu oses comparer :
1- Une nation
2- Et une usine à gaz de 27 nations.
Comment oses-tu comparer les deux ?
Tu es aveugle ? Ou alors tu fais semblant de ne pas voir la différence entre les deux ?
Et BA le capitaine du Titanic de la finance, n’a-t’il pas encore compris que les CDS vont se déclencher en chaîne, en nuages contaminés devrais-je dire, jusqu’aux USA qui n’en ont pas du tout envie!
Oui il y a une « solidarité », mais bien forcée par les engagements réciproques, et c’est la seule!
Oui, les CDS vont se déclencher. Et alors ?
Et après ?
Oui, des Etats qu’on croyait tout-puissants vont se déclarer en défaut de paiement. Et alors ?
Et après ?
Oui, des banques vont faire faillite. Et alors ?
Et après ?
Oui, la zone euro va exploser. Et alors ?
Et après ?
Les usines à gaz meurent, les empires meurent, les prêteurs meurent, les banquiers meurent, les créanciers meurent, je vais mourir, tu vas mourir, … les Etats survivent aux crises économiques.
Rien de grave, donc.
Ce n’est pas la fin du monde.
C’est la fin d’une époque. C’est la fin de la domination des Etats-Unis, des Etats européens, du Japon. C’est le début d’une autre époque : les nouveaux cadors sont la Chine, l’Inde, etc.
La roue tourne, et c’est très bien comme ça.
@chris
Non seulement les texans ne voudront pas nécessairement sauver la Californie de la faillite (qui n’arrivera jamais de toute façon..), mais c’est surtout les Californiens qui commencent à grogner sévère à propos des dizaines de milliards de dollars de contribution fiscale nette qu’ils payent pour des états bien plus miséreux que la Grèce au sein des États (un soupçon) Désunis, genre l’Alaska de la lipstick-bulldog Sarah Palin…
Pour l’union belge no comment, pour l »Italie…, pour la Grande Bretagne… quant à la France, je me demande bien où on en serait de l’union sacrée et nationale sans les subsides structurels et agricoles européens pendant des décennies et aujourd’hui encore… sans parler des Dom-Tom… ou de la Corse..
@BA
Pas trop vite!
Parce qu’ils n’ont pas de problèmes eux? Ca commence à péter, voire même carrément chier (socialement) en Chine, aussi en Inde maintenant!
Réfléchis bien, si le dollar et l’euro sont cuits, c’est cuit pour tout le monde, et là c’est un autre système qui sera mis en place, avec des contraintes écologiques et sociales en forme de barrières douanières et autres verrous pour rééquilibrer la mondialisation distordue par une concurrence intenable et qui a montré ses limites. Il faut toujours des producteurs et des acheteurs potentiels à long terme, mais dans un cadre différent.
Il y a beaucoup de choses à négocier, notamment une nouvelle monnaie de réserve assise sur un panier, l’important c’est d’imposer la règle du jeu, la Chine et l’Inde ne sont pas encore en mesure de le faire, même dans la situation que tu décris. Et il y a la Russie qui se méfie de tout le monde, et de la Chine notamment.
Sinon, il y a aussi la guerre, mais je doute que les parties émergentes y aient intérêt comparé à ce qu’elles pourraient obtenir par la négociation!
Là où nous faisons le même constat, c’est que ça ne pouvait pas durer en l’état, mais là-haut, il y a bien longtemps qu’ils le savent, on n’a pas encore trouvé d’autre planète habitable, en attendant le problème implique de trouver des solutions.
@BA,
Que voulez vous dire par « comment oses tu comparer les deux »?
Tout votre argumentaire se résume à ceci:
1) une nation a sa « solidarité nationale »
2) une usine à gaz de 27 nations n’a pas sa « solidarité nationale »
3) donc la « solidarité nationale » d’une nation va sauver le gouvernement d’une nation de la faillite (faire défaut sur ses dettes) alors que l’absence de « solidarité nationale » d’une usine à gaz de 27 nations ne permettra pas de sauver les gouvernements des cette usine à gaz de la faillite
Et en plus vous vous dites anti-nationaliste?
PS: vous devriez lire huit siècles de folie financière. Vous vous apercevrez qu’il y a des dizaines d’exemples de nations qui n’ont visiblement pas fait preuve de beaucoup de « solidarité nationale » par le passé quand leurs gouvernements étaient menacés de la faillite.
BA et son nouvel unicorne à taches roses, le mythe de la solidarité nationale qui sauve la nation. Et anti-nationaliste avec ça!
Chris06, « Cette fois, c’est différent » est effectivement mon livre de chevet.
Que montre ce livre génial ?
Ceci : des Etats européens ont fait défaut des dizaines de fois avant juin 2011.
Et ensuite ?
Ensuite, quelques années après le défaut de paiement, l’Etat concerné retourne sur les marchés et recommence à emprunter.
Rien de grave, donc.
Le problème n’est pas là.
Le problème est la différence entre LE DON et LE PRET.
1- Le don : à l’intérieur d’une nation, les citoyens DONNENT des centaines de milliards pour aider les citoyens pauvres. Les citoyens DONNENT des centaines de milliards par l’intermédiaire des taxes (en France : TVA, etc.) et par l’intermédiaire des impôts. En France, les citoyens DONNENT des centaines de milliards qui sont ensuite redistribués. Les citoyens acceptent de DONNER. Et ça, ça s’appelle la solidarité. La solidarité nationale, ça existe.
2- Le prêt : à l’intérieur de l’Union Européenne, les Etats européens riches ne veulent pas donner pour aider les Etats européens pauvres. Et ça, ça s’appelle l’absence de solidarité. La solidarité européenne, ça n’existe pas.
Que se passe-t-il en ce moment même ?
En ce moment même, le rêve européen supranational apparaît pour ce qu’il est : un rêve.
Nous sommes en train de revenir à la réalité : les Etats européens riches ne veulent pas donner pour aider les Etats européens surendettés.
Au contraire, ils leur PRETENT encore plus !
Le problème du Portugal, de l’Irlande, de l’Italie, de la Grèce, de l’Espagne est qu’ils croulent sous des montagnes de dettes ? Alors la solution au problème est de rajouter de nouvelles montagnes de dettes par-dessus leurs montagnes de dettes ! C’est de la folie ! L’Union Européenne rajoute de nouvelles montagnes de dettes aux cinq Etats déjà hyper-endettés !
La Grèce a obtenu UN PRET de 110 milliards d’euros ? Parfait : on va lui rajouter UN PRET de 100 milliards d’euros supplémentaire ! C’est de la folie !
L’Europe supranationale est incapable de donner car la solidarité européenne n’existe pas. Alors l’Europe supranationale prête, et ce faisant elle aggrave le désastre.
Des nouvelles de Fukushima :D’apès une enquête de la NHK (groupe audiovisuel public japonais), 22 préfectures sur 47 ont mesuré la radioactivité des boues dans les stations d’épuration. L’étude a révélé que dans 16 d’entre elles, la boue est contaminée. La plus forte contamination a été détectée à Fukushima : 447 000 becquerels par kilogramme. Le niveau de contamination est également très élevé à Tokyo : 55 000 becquerels par kilogramme, ainsi qu’à Maebashi (située au nord de Tokyo) : 42 800 becquerels par kilogramme. Pour l’instant, aucune solution n’a été trouvée pour ces boues. Dans Le Jura Libertaire
Ce jour sur le site de l’association Kokopelli :
La vidéo ici
France Inter: 15 juin 2011,
-Mario Draghi (ex GOLDMAN SACHS) va être nommé patron de la BCE, il annonce lors de son audition devant le parlement européen que son objectif est le même que celui de son prédécesseur c.a.d. de sauver les banques (un peu jeune encore et maladroit…) : un peu de chahut est mené par 2 députés Français, Pascal Canfin et Pervenche Beres, c’est tout à leur honneur, pas à celui de leur parti (leur silence est assourdissant).
-2 dirigeants du CNT Lybien (Conseil National de Transition) ont tenu des positions intenables du temps de KHADAFI (ex ministre de la justice et ex patron de la sécurité) et ont défendu le régime avec conviction . (Beaucoup le savent depuis plusieurs mois, France Inter le découvre ce matin)
-Les Massacres en Syrie sont aussi importants que ceux qu’il y aurait pu avoir en Libye (Sic!) si la communauté internationale n’était pas intervenue. La communauté internationale souhaiterai pouvoir faire, au minimum, une condamnation orale via l’ONU.
Et tout ça, dit sur un ton gentil, entre 2 blagues des gentils animateurs.
E LA NAVE VA.
Tout le monde aura noté, ce matin, que, selon l’AFP, l’agence d’évaluation financière Moody’s envisage d’abaisser la note des banques françaises BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole du fait de leur exposition à la dette grecque…
Un « événement de crédit » commencerait donc à se profiler?
A suivre, avec ce Mercredi une journée de grève générale.
Bonjour Mr Leclerc,
Le papier grec que Monsieur Trichet détient dans ses coffres appartient à la BCE ou il appartient encore aux banques comme garantie en échange de liquidités ?
D’autre part, qui assure les détenteurs d’obligations grecques par l’intermédiaire des CDS ?
La BCE est propriétaire des titres qu’elle a pris en pension, et pas seulement ceux qu’elle a acheté sur le second marché…Ce qu’elle oublie de mentionner.
Sa défense est maintenant de dire qu’elle n’est pas fragilisé parce que le risque est réparti sur tout l’Eurosystème (la BCE et les banques centrales nationales), ce qui est exact mais ne change rien à l’affaire !
Qui sont ses assureurs ? Nous nous heurtons à l’opacité du système et au fait que les CDS sont négociés de gré à gré, en dehors de tout système de compensation…
Quelle importance ? La Grèce ne compte que 11 millions d’habitants, ce n’est que le somment de l’iceberg, c’est rien du tout.
« La Grèce est membre de l’OTAN depuis 1952[N 1], de l’Union européenne depuis 1981 et de la zone euro depuis 2001. »
Derrière tout le reste est également foutu. On peut dire adieu, athios en grec, yassas, à l’économie capitaliste, czesc, tschüss, arrivederci, auf widersehen, do widzenia, au revoir, à tout ça.
Beaucoup de bruit pour 11 millions de grecs. Il y a 450 millions d’européens.
Si au lieu de délocaliser en Roumanie, on avait construit des usines en Grèce on ne serait pas là à pleurer. Pour le moment la Grèce ne fabrique plus rien…. il fallait y penser avant.
La crise obligera tout le monde à sortir de cette hystérie capitaliste, et de ce narcissisme ou chacun se croit investi d’une mission dans le prolongement de Weber, de l’éthique protestante, chacun ayant une « vocation », un « emploi » un rôle, un excuse, une raison de vivre, une raison sociale. Le monde deviendra becketien, et d’autant plus vrai. Oui c’est la fin du monde des illusions capitalistes, encore plus finale que Céline etc, encore plus final que tout le 20è s pouvait l’imaginer. Le problème est que dans un monde non capitaliste, les individus n’auront plus de valeur non plus. Le capital était le pourvoyeur de valeur général, marchande Et existentielle. Si l’on ne doit plus sa réussite à ses capacités mais à la générosité d’un système, on n’a plus de valeur particulière. C’est le spectre de l’égalitarisme, le retour du communisme puissance 10 car sans perspective capitaliste en face. Le communisme est la fin de l’Histoire, comme l’avait prévu Heine et Huxley, voire Orwell.
« Oui c’est la fin du monde des illusions capitalistes » dites vous
non le capitalisme bouge encore il n’est pas mort , TEPCO action en hausse de 25% mardi 32% aujourd’hui
Encore. Dire encore. Soit dit encore. Tant mal que pis encore. Jusqu’à plus mèche encore. Soit dit plus mèche encore.
Dire pour soit dit. Mal dit. Dire désormais pour soit mal dit.
Dire un corps. Où nul. Nul esprit. Ça au moins. Un lieu. Où nul. Pour le corps. Où être. Où bouger. D’où sortir. Où retourner. Non. Nulle sortie. Nul retour. Rien que là. Rester là. Là encore. Sans bouger.
Tout jadis. Jamais rien d’autre. D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux.
D’abord le corps. Non. D’abord le lieu. Non. D’abord les deux. Tantôt l’un ou l’autre. Tantôt l’autre ou l’un. Dégoûté de l’un essayer l’autre. Dégoûter de l’autre retour au dégoût de l’un. Encore et encore.Tant mal que pis encore. Jusqu’au dégoût des deux. Vomir et partir. Là où ni l’un ni l’autre. Jusqu’au dégoût de là. Vomir et revenir. Le corps encore. Où nul. Le lieu encore. Où nul. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux encore. Ou mieux plus mal. Rater plus mal encore. Encore plus mal encore. Jusqu’à être dégoûté pour de bon. Vomir pour de bon. Partir pour de bon. Là où ni l’un ni l’autre pour de bon. Une bonne fois pour toutes pour de bon.
…
Samuel Beckett – Cap au pire.
Bon, je vais encore être accusé de « troller » ou d’être un infiltré. Je me prosterne à genou d’avance devant JA!
D abord , comme l’ont fait remarquer beaucoup, les allemands seraient bien inspirés en disant moins fortement qu’ils ne veulent pas payer pour les grecs. ils ont largement fait payer les européens pour leur réunification (via les taux d intérêts et les secousses dans le SME). Ils pourraient s’en souvenir.
Ce qui n’exonère pas les grecs de toute responsabilité: c’est le pays de la fraude fiscale (nous sommes des « petits bras par rapport à eux), du travail au noir, des avantages indus sur lesquels il a fallu revenir, des impots pas payés.(Il suffit de voir le nombre de maisons avec un dernier étage non terminé volontairement pour ne pas payer je ne sais quelle taxe) ou du mensonge sur la réalité de leurs comptes.Sans parler des horaires de travail élastiques et compréhensifs. Alors y mettre des usines: peut-être, mais quand on n’a pas la culture du travail… Donc que les grecs (les gens)eux mêmes en souffrent ça ne me choque pas. Alors que le cas des autres pays en difficulté est très différent: la plupart du temps ce sont les banques qui ont mal géré le business et qui ont réussi à repasser le mistigri aux états, donc aux contribuables-citoyens
Cher Albéric…………..
Donc que les grecs(les gens) eux-mêmes en souffrent ça ne me choque pas………………….
Quelle erreur ( pour ne pas dire quelle HORREUR)…..ainsi vous croyez le quelconque citoyen grec LAMBDA responsable , par ses malheureuses petites magouilles manipulatrices fiscales avérées (et non contestables) , du déficit de l’état grec…….!!!!!!
Etes-vous assez stupide ou feignez-vous d’ignorer que , comme en Sarkoland , le système fiscal grec A ETE FABRIQUE POUR EXONERER D’IMPOTS L’ENSEMBLE DE LA CLASSE SUPERIEURE ( celle qui a transféré ses cacitaux en SUISSE…..) y compris , condition sine qua non , LA CLASSE POLITIQUE + LE PREMIER POUVOIR: l’EGLISE ORTHODOXE……………et bien sûr on a laissé quelques miettes de margoulage à chaque petit citoyen…qui ne s’en est pas privé ( vous vous rappelez…..l’arbre qui cache la forêt……!!! ).
Le cumul significatif du déficit a été formé par les achats déments d’ARMEMENT ( à QUI ??….douce France …généreuse acheteuse de l’endettement grec…) et de machines-outils + quelques sous-marins..,..si , si , ….( à QUI ??….chère Angela……) .
ET VOUS CROYEZ QUE CE SONT CES RESPONSABLES (90%) DE LA CRISE GRECQUE QUI SOUFFRENT…………………..??????????
Et le cas de l’Islande, ma grande Alberic, tu l’oublies…????
Expliques pourquoi c’est « différent ».
Aussi différent, sans doute, que le groupe Tunisie-Egypte par rapport au groupe Lybie-Syrie… non..??
Sinon, oui. Tu trolls lorsque tu dis qu’il n’y a pas de pays qui ont sponsorisé leurs banques.
Car dans le cas de l’Allemagne et de la France…???
Ce sont des pays en difficulté…??????????
Une banque qui gère mal son business…. MDRRRRRRRRRRRRRR
C’est leur job. Une banque ne meurt que si elle est attaquée par d’autres.
Hypocrite ou trompé.
Très cher Albéric,
Vous trollez, très certainement, puisque vous assénez des généralisations plus qu’abusives, que vous condamnez aveuglément, en vous servant de vieilles légendes comme celle du dernier étage non terminé (tiens, vous oubliez les maisons terminées, mais dont on laisse dépasser des ferrailles…).
Vous condamnez en effet tout un peuple, en le méprisant gaillardement, sans savoir, et sans avoir pris la peine de lire, d’interroger, de vous renseigner. Alors, ma foi, oui, vous trollez 🙂
Vous faites semblant d’ignorer que ceux qui paient cette crise, que ceux dans les revenus desquels on tranche à la hache, ce sont ceux qui n’avaient d’autre choix que de déclarer leurs revenus : les fonctionnaires et les salariés du privé ! Ce sont eux qui portent le poids du diktat de l’extérieur, pas les armateurs, pas les grands industriels du bâtiment, pas l’église orthodoxe, pas les patrons des grandes banques grecques, celles-là même qui ont joué avec leur dette et ont parié dessus sans vergogne…
Certes, les petits fonctionnaires, les petits salariés ont aussi fait un bas de laine en fraudant…mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt, comme le sont ceux parmi les pauvres petits patrons de PME françaises qui votent à droite avec rage et vomissent sur la gauche et les organisations syndicales, trop obsédés et aveugles pour voir qu’ils ne sont que des pantins, des outils et des prétextes qui permettent aux vrais requins de continuer à nous plumer tous en paix.
Pour connaître la manière dont la Grèce taxe la propriété privée, je peux vous dire qu’il n’est nul besoin de frauder pour mettre ce pays en banqueroute : le système lui-même ne permet pas qu’il aille chercher la richesse là où elle se trouve. Tout le système, tout l’appareil est à revoir, et la gestion est à inventer. Mais tout cela, tout le monde le sait, le savait, et l’a toujours su.
En particulier, la Sainte France, la Très Sainte Allemagne le savaient lors de l’introduction de la Grèce dans la zone euro. Tout ce beau monde a fermé les yeux et gentiment hoché la tête en disant « mais oui, bien sûr ». Maintenant que les conséquences concrètes arrivent, dans un système financier mondial devenu fou et incontrôlable, ah, maintenant, on fronce les sourcils et on montre la Grèce du doigt. On l’humilie, on la méprise…en étant trop sûr de sa supériorité pour comprendre qu’on est le suivant sur la liste. Car la Grèce n’est que le numéro 1 sur la liste : le cas facile, celui que l’on peut brandir comme étant celui des mauvais gestionnaires et des fraudeurs, celui dont personne ne s’émouvra et, au contraire, dont de bon trolls labellisés comme vous se réjouiront en disant que « c’est bien fait, na ». Et une fois le pas franchi, il sera si simple de continuer. Les cibles suivantes sont déjà connues.
Nous sommes au milieu d’un gigantesque jeu de dominos en train de s’effondrer. La dette d’un état n’est pas faite pour être remboursée. Cela n’a aucun sens. Tout le monde le sait, même si personne ne le dit, surtout pas les chinois quand ils lorgnent vers les US of A. La dette d’un état n’est pas la dette d’un ménage. On ne gère pas un état comme on gère une famille, n’en déplaise aux imprécations journalières de Jean-Michel Apathie au Grand Journal de Canal + ou aux éructations de Michel Godet, invité au café du commerce de Yves Calvi sur France 5.
Mais « lesmarchés », cette entité vivante et informe, en réalité ces hedge funds, ces fonds de pension, ces grandes fortunes qui veulent toujours plus, plus vite, dans une spirale infernale qui n’a pas de fin, ont besoin de pigeons à plumer. « Lesmarchés » ne créent aucune richesse réelle, ils ne sont qu’un terrain de jeu virtuel. Au final, la richesse, il faut bien la prendre quelque part : dans les matières premières, le cuivre, le pétrole, l’immobilier… et puis ça s’effondre, et il reste un beau terrain de jeu : les états. La dette des états. La dette souveraine.
Ah, si l’on peut pousser ces états poussifs – où la droite, élue par des naïfs qui font bien rire les vrais ploutocrates de ce monde, a peu à peu rogné sur la puissance publique, lui a coupé les ailes, à réduit ses recettes, patiemment, lentement, presque gentiment, en suivant la doctrine de Milton Friedman, si bien appliquée par Reagan et Thatcher – à la faute, si l’on peut fondre sur eux, tuer la confiance que les citoyens – épargnants, faut-il le rappeler et donc cochons payeurs des banques – ont en eux, alors…
Alors tout est permis ! On joue ! On tonne sur l’incurie de gestion de la dette ! On exige des mesures qui rétablissent un équilibre ! On fait la leçon par rapport au bon père de famille ! Et bien entendu, on fait avaler de force les mesures qui permettent la destruction des conquêtes sociales, on appauvrit. Et des cendres, on espère bien voir apparaître une terre vierge, où l’on pourra à nouveau venir « entreprendre en paix. »
Des terres enfin débarrassées de protections sociales, d’un état pouvant froncer les sourcils, du droit social. Enfin, l’assurance de pouvoir continuer à faire du profit facile en paix, encore et encore.
C’est-y pas beau, la vie ?
Alors trollez, cher ami, trollez ! Celui qui rit avec allégresse n’est pas celui que vous pensez. Et il rira de vous quand votre tour viendra. Car il viendra. C’est la seule certitude que nous avons…sauf si un Grand Soir improbable vient balayer à temps les remugles des profits de la ploutocratie mondiale.
ESPAGNE
Barcelone: plusieurs députés accèdent au parlement de Catalogne par hélicoptère
Environ 2000 ‘indignados’ encerclent le parlement dans le parc de la cuitadella où doivent se tenir aujourd’hui et demain les sessions pleinieres de débats sur les budgets.
Le dispositif policier à permis à une majeur partie des députés d’accéder au parlement àpied sous les cris et lancement d’objets des indignados.
Toutefois, l’accès n’étant pas suffisamment fluide il fut décidé d’utiliser les hélicoptères des mossos (la police du gouvernement de Catalogne) pour permettre notamment au président de la Généralitat, Artur Mas, ainsi qu’à d’autres députés et conseillers d’accéder au parlement.
@ chris06
Les députés se rendent au parlement en hélicoptère mais à part ça tout baigne…
Notez, sur BFM TV aujourd’hui en début d’après-midi au sujet de la Grèce
– Sur la bande qui défile en bas de l’écran : ‘quelques centaines de manifestants »
– Les présentateurs : « quelques milliers de manifestants »
– La journaliste présente sur place : « une manifestation monstre »
200 000 manifestants rien qu’à Athènes…
Toujours sur BFM TV : les ferrys (indispensables en Grèce avec ses chapelets d’îles !) et les transports en commun sont en grève, mais on parlera juste de difficultés de circulation…
Je serais les Grecs ou les Espagnols, ce genre de présentation particulièrement biaisée aurait tendance à me galvaniser… D’autant plus qu’en nous présentant les manifestations en Grèce sous un jour anodin, on minimise l’importance du rejet de l’Europe que cela suscite parmi le peuple grec, et on exacerbe chez nous l’agacement des gens assis derrière leur écran qui ne comprennent pas qu’on « paie » pour les Grecs…
Bon bref…