LA SITUATION À FUKUSHIMA (XVIII), par François Leclerc

Mise à jour n° 274 (vendredi 07h35)

Tepco est engagé dans une nouvelle course contre la montre, pris entre les difficultés rencontrées à mettre en service les installations de décontamination de l’eau et la menace grandissante, dans les jours à venir, du débordement sur le site et vers l’océan de l’eau hautement contaminée, dont la quantité s’accroît de jour en jour.

Des fuites de celles-ci l’empêchent de lancer de lancer la décontamination de l’eau, après des tests positifs. De nouveaux réservoirs sont attendus, qui permettraient de stocker l’eau en attendant, mais ils ne seront livrés et installés que le mois prochain.

Par ailleurs, une réduction de la radioactivité a été constatée au sein du réacteur n°2, suite à la mise en service à l’intérieur du bâtiment, samedi dernier, d’un système de purification de l’air ambiant. Une porte va pouvoir être ouverte, afin de ventiler celui-ci et de tenter de diminuer le taux d’humidité très élevé, qui fait obstacle à l’engagement des travaux. Le taux de l’iode a été diminué de 9/10éme et celui du césium est désormais 25% du taux initial (sans autres précisions).

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Mise à jour n° 273 (mercredi 10h05)

L’opérateur poursuit les tests et la mise en service des deux installations de décontamination de l’eau fournies par les industriels américains et français.

Le test du système américain a permis de diminuer le taux de césium-134 dans la proportion de 1/2.900éme et de césium-137 de 1/3.300éme. Le test du système français est en cours.


Comme prévu, Tepco va envelopper les réacteurs d’une structure métallique de 54 mètres de haut recouverte de bâches de polyester. L’objectif est double : réduire les émissions radioactives dans l’atmosphère et empêcher l’eau de pluie de pénétrer dans le réacteur, où elle est contaminée comme cela a été constaté.

Les travaux commenceront fin du mois pour le réacteur n°1 et devraient se terminer fin septembre, alors que la saison des pluies s’annonce.

Les éléments de la structure vont être pré-assemblés et montés grâce à une gigantesque grue, afin de minimiser la présence des ouvriers sur le chantier.

Il n’a été annoncé que la couverture des réacteurs n°1, 3 et 4.

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Mise à jour n° 272 (mardi 08h40)

Les opérations pour tenter de reprendre en main la situation se poursuivent mais continuent de rencontrer des obstacles quotidiens imprévus et pour certains difficiles à contourner.

Autour du réacteur n°3, des débris radioactifs dégageant plus de 1.000 millisieverts par heure ont été découverts et vont devoir être enlevés par des équipements télécommandés. Le nettoyage du site est loin d’être achevé, contribuant à un niveau de radioactivité élevé dans des endroits où des travaux doivent être entrepris.

Au sein du réacteur n°4, des débris hautement radioactifs ont également été trouvés, des ouvriers y étant entré pour la première fois ayant trouvé un tuyau qui devait permettre le refroidissement de la piscine déchiré, et un mur de soutènement de celle-ci endommagé. Les travaux s’annoncent d’après l’opérateur très difficiles à mener. En attendant le refroidissement de l’eau n’a pas pu être effectué comme prévu.

Les opérations de décontamination de l’eau ont finalement pu débuter avec 4 jours de retard, en raison d’une fuite et du mauvais fonctionnement d’une valve des nouvelles installations construites afin d’y procéder. Des tests sont en cours avant de lancer l’exploitation.

Plus préoccupant, il se révèle que 6 nouveau ouvriers, après les deux précédemment découverts, ont été exposés à une contamination supérieure au maximum de 250 millisieverts. Dans au moins un cas, une exposition supérieure à 497 millisieverts a été mesurée.

Sur injonction de l’autorité de sûreté nucléaire, Tepco poursuit l’examen systématique des 3.726 travailleurs qui sont déjà intervenus sur le site. 1.359 ont encore à être examinés et d’autres cas pourraient être découverts. RECTIFICATIF : 7.800 travailleurs seraient déjà intervenus sur le site, d’après le Ministère de la Santé. Les 3.726 devant être examinés l’ayant fait durant la période cruciale du début de la catastrophe.

34.000 enfants de 4 à 15 ans de la ville de Fukushima, distante de 60 kms de la centrale, vont être équipés pendant 3 mois de dosimètres en permanence. Les autorités ont déclaré avoir pris cette mesure afin de rassurer les parents, alors que le niveau maximum acceptable a depuis la catastrophe été relevé par les autorités de 1 à 20 millisieverts annuels, maximum généralement fixé pour les travailleurs du nucléaire.

Greenpeace a réclamé l’évacuation des enfants, estimant que ceux-ci reçoivent via l’atmosphère l’équivalent annuel de 10 à 20 millisieverts, non compte-tenu de ce qu’ils sont susceptibles d’ingérer ou d’inhaler par la poussière, l’eau et la nourriture.

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Mise à jour n° 271 (mercredi 10h24)

L’opérateur annonce pouvoir terminer les travaux de consolidation de la piscine n°4, dont la structure de soutènement est endommagée, pour la fin juin. Des piliers d’acier vont être utilisés.

Les systèmes de décontamination partielle de l’eau devraient commencer à fonctionner le 15 juin et pourront traiter 1.200 tonnes d’eau hautement contaminée par jour. 500 tonnes d’eau sont contaminées quotidiennement sur le site, en plus des 10.500 tonnes d’eau existantes.

Après avoir duré un mois les travaux de déblaiement des débris radioactifs autour du réacteur n°3 sont terminés, facilitant son accès. Une nouvelle inspection d’ouvriers à l’intérieur du bâtiment va permettre de mesurer l’évolution de la radioactivité interne à celui-ci, qui était de 160 à 170 millisieverts par heure près de la porte, lors du précédent contrôle il y a un mois. Des système des purification de l’air ambiant devront être installées, ainsi que des plaques de plomb là où la contamination est la plus élevée.

L’objectif est d’injecter de l’azote dans le réacteur, afin de prévenir toute nouvelle explosion d’hydrogène, et d’installer un système de refroidissement, impliquant l’installation dans le bâtiment d’installations ad hoc.

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Mise à jour n° 270 (mardi 15h18)

Le combustible des réacteurs 1 à 3 pourrait, après avoir fondu et percé la cuve des réacteurs, s’être répandu sur la dalle de l’enceinte de confinement, selon un rapport du gouvernement japonais à l’Agence International de l’Energie Atomique (AEIA).

Une telle hypothèse n’a jamais été soulevée par l’opérateur, Tepco. Sa prise en compte par le gouvernement souligne les divergences entre eux, qui sont de moins en moins masquées. Ce dernier vient, en perspective de la réunion de fin juin de l’AEIA, d’afficher sa volonté de faire savoir « tout ce que nous savons jusqu’ici » dans un rapport de 750 pages.

Il est notamment mis en avant dans celui-ci que, selon les estimations de l’autorité de sûreté nucléaire japonaise, les rejets radioactifs dans l’atmosphère pourraient avoir été le double de ce qui était juste là estimé : 700.000 Tbq (terabecquels) et non pas 370.000 Tbq, tout en faisant valoir que la majorité des particules aurait été emporté par les vents au-dessus de l’océan.

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Mise à jour n° 269 (dimanche 23h12)

Contrairement aux attentes de l’opérateur, la diminution de la température de l’eau de la piscine n°2 n’a pas permis de diminuer le taux d’humidité de 99,9% de l’atmosphère interne au bâtiment, faisant obstacle au démarrage des travaux en raison d’une épaisse vapeur.

Il s’interroge désormais sur la possibilité d’ouvrir les portes du bâtiment pour l’évacuer, au risque que se dégage du bâtiment une radioactivité interne qu’il va à nouveau mesurer.

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Mise à jour n° 268 (dimanche 08h57)

De nouvelles mesures de la pression interne à la cuve du réacteur n°1 ont été effectuées après installation de nouveaux instruments. L’équivalent de 1,26 atmosphères a été mesuré, alors que la pression interne est normalement de 70 atmosphères, démontrant que la cuve est percée.

Une autre donnée manquait à l’appel et a été communiquée. C’est de 500 tonnes d’eau que la masse d’eau hautement contaminée augmente quotidiennement, en raison des injections d’eau, non compte-tenu d’éventuelles pluies diluviennes.

Devant l’urgence du risque d’un débordement, l’opérateur a obtenu la décision favorable de l’autorité de sûreté nucléaire pour accélérer le pompage de l’eau et la stocker dans le réservoir qui avait été annoncé proche de la saturation, en commençant par l’extraire des sous-sols du réacteur n°2.

Tepco a également annoncé l’installation prochaine sur le site de 370 nouveaux réservoirs d’une capacité de 100 à 120 tonnes chacun, sans préciser la date. L’opérateur s’est déclaré confiant dans sa capacité à éviter des débordements.

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Mise à jour n° 267 (samedi 10h17)

Un robot télécommandé à découvert de la vapeur hautement radioactive dans le bâtiment du réacteur n°1. Dans une zone où se trouve une crevasse dans le sol, la radioactivité mesurée est de 3 à 4.000 millisieverts par heure. La vapeur provient de l’eau répandue dans les sous-sols du bâtiment, dont la température est estimée à 50°C.

L’opérateur, qui annonce les résultats de cette exploration, ne tire aucune conclusion complémentaire et s’en tient à l’explication selon laquelle de l’eau hautement contaminée fuit de la cuve du réacteur qui a été percée. En particulier, il n’évoque pas l’éventualité que le corium puisse se trouver dans l’enceinte de confinement, en totalité ou en partie.

Il n’en tire publiquement aucune conclusion à propos de la poursuite des travaux entamés dans le réacteur.

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Mise à jour n° 266 (vendredi 10h09)

105.100 tonnes d’eau hautement contaminée ont fui de la centrale, estime l’opérateur, qui en donne le détail réacteur par réacteur, mais qui reste toujours autant démuni à l’approche de la saison des pluies qui va accroître cette masse.

La cote d’alerte qu’il s’était donné est dépassée : le danger d’un débordement sur le sol du site et dans l’océan est très grand. Cette masse d’eau contaminée charrie 720.000 terabecquels (TBq) de substances radioactives. [1 TBq correspond à 12 zéros].

Il cherche sur le site des lieux de stockage provisoires de l’eau, n’étant pas encore en mesure de commencer à la filtrer pour la décontaminer partiellement. Un réservoir souterrain de 100.000 tonnes devrait être prêt, mais seulement à mi-août, selon ses prévisions.

La capacité de filtrage qu’il met en place permettra de traiter 1.200 tonnes d’eau par jour. Environ trois mois seront nécessaires pour décontaminer partiellement les 100.000 tonnes d’eau actuelles, dont la quantité croît quotidiennement, avec ou sans pluie.

Les efforts de refroidissement de l’eau de la piscine n°2 ont par ailleurs été couronnés de succès plus rapidement que prévu. Si la vapeur qui envahissait le bâtiment cessait d’être produite, il pourrait y être installé des systèmes de purification de l’air afin de décontaminer l’atmosphère ambiante, sur le modèle de ce qui a été fait dans le bâtiment du réacteur n°1.

L’opérateur prévoir d’installer des systèmes de refroidissement de l’eau des piscines des trois autres réacteurs, en juin et en juillet.

Mais tous ces efforts seront contrariés, si la bataille de l’eau contaminée n’était pas prioritairement gagnée.

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Mise à jour n° 265 (jeudi 14h06)

La centrale fuit de partout, et ce n’est pas nouveau. Cherchant les moyens d’y faire face, l’opérateur a identifié 5 tranchées ou tunnels et 39 puits qui pourraient être autant de voies permettant à l’eau hautement contaminée de rejoindre l’océan. Afin de les condamner, Tepco a commencé à y couler du béton et voudrait terminer ce chantier courant juin pour toutes les tranchées et 17 puits.

L’opérateur n’a pas évoqué cette particularité de l’eau qui veut qu’elle se cherche un nouveau chemin quand ceux qu’elle empruntait sont bouchés.

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Mise à jour n° 264 (jeudi 08h34)

Il y a grande urgence sur le site de la centrale.

L’eau hautement contaminée continue de monter dans les sous-sols et tranchées techniques et menace d’en déborder. Les niveaux atteints sont très alarmants et l’opérateur a été pris au dépourvu, après avoir espéré pourvoir attendre la mise en service – prévue pour la mi-juin – d’un système de décontamination de l’eau afin de pouvoir plus facilement la stocker.

Des stockages très précaires vont être dans l’immédiat improvisés, sous-sols de deux bâtiments ainsi que condensateur de la turbine du réacteur n°3, afin de pomper l’eau hautement contaminée des endroits d’où elle menace de déborder. Ces possibilités laissent peu de marge de manoeuvre, étant donné leurs capacités limitées, alors que la pluie continue de tomber.

Au risque de débordement de l’eau vers l’océan s’ajoute celui de l’augmentation du niveau de radioactivité sur le site et de son impact sur les ouvriers, alors que l’autorité de sûreté nucléaire vient de rappeler à l’ordre Tepco pour ses manquements répétés à leur sécurité.

A l’inverse de la situation dans les autres réacteurs, le niveau de l’eau baisse dans le réacteur n°1, un effet pouvant être attribué au ruissellement dans le sol des eaux contaminées, qui pourraient ainsi rejoindre l’océan.

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418 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (XVIII), par François Leclerc”

  1. Avatar de Marlowe
    Marlowe

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes nucléarisé.

  2. Avatar de Noko
    Noko

    Comme disait Socrate, « á¼•Î½ οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα », je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien.
    Profitons pour réécouter Jean Gabin nous chanter cela et prenons le comme une leçon d’humilité face aux problèmes du nucléaire à Fukushima…et partout dans le monde.
    Est-on bientôt proche des 60 coups qui sonnent à l’horloge du nucléaire?

    http://www.dailymotion.com/video/x3tge_jean-gabin-je-sais_news

    Cordialement,
    Noko

    Maintenant je sais !

    Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
    J’parlais bien fort pour être un homme
    J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS

    C’était l’début, c’était l’printemps
    Mais quand j’ai eu mes 18 ans
    J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS

    Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
    J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
    Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !

    Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
    Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !

    Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
    Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
    C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

    « Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
    j’peux pas mieux dire, il fait très beau !

    C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
    Moi qui suis à l’automne de ma vie
    On oublie tant de soirs de tristesse
    Mais jamais un matin de tendresse !

    Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
    Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais

    Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
    Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?

    Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !

    La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
    On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
    C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !

  3. Avatar de Chassegnouf

    Où est-ce qu’on pourrait avoir plus d’informations sur les travailleurs de Tepco à Fukushima ? Dans un article de Rue89 il y a quelques mois, j’avais lu que c’était des membres d’une obscure caste d’intouchables qui étaient sacrifiés pour faire le boulot. Quelqu’un sait si c’est toujours le cas ?

    1. Avatar de L'idiot
      L’idiot

      Infos sur les liquidateurs de Fukushima :
      http://www.bastamag.net/article1526.html

    2. Avatar de aurel
      aurel

      @chassegnouf

      les burakumins ?

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Burakumin

      il est fort probable que ça soit des burakumin effectivement.

    3. Avatar de frédéric
      frédéric

      Bonjour,

      Ci après un lien avec un article de Marianne en relation avec votre question. J’ignore quelle est la part de vrai à ce sujet

      http://www.marianne2.fr/Japon-les-intouchables-de-Fukushima_a205023.html

      Cordialement

    4. Avatar de atanguy
      atanguy

      Voila plus d’info:
      J’ai lu que TEPCO, dans un communiqué du 25 Mai, allait distribuer des dosimetres individuels a ses travailleurs. Ce qui veut dire qu’ils en avaient pas depuis le debut de la cata…
      Pas mieux les patrons Japonais a Fukushima que les Apparachiks Russe a Tchernobyl!

  4. Avatar de Jmemeledetout

    L’opérateur n’a pas évoqué cette particularité de l’eau qui veut qu’elle se cherche un nouveau chemin quand ceux qu’elle empruntait sont bouchés.

    En effet, ils ne l’évoquent pas 😉 Mais est-ce que cela ne tombe pas sous le sens du commun de mortel que rien n’arrête l’eau ?

    Faut croire que non et que l’on oublie d’enseigner les choses essentielles à l’école, ne serait-ce que par le biais de l’observation.

    Je fais suivre vos posts, soit par bulletin, soit par mail, soit dans mes statuts, mais visiblement à part 3 pelés et 2 tondus conscients et intéressés, tout le monde s’en fiche ou presque de Fukushima et des conséquences chez moi.

    Ou alors, je ne sais pas, le Japon est trop loin pour eux et ils ne mesurent pas l’effet de cette catastrophe sur la terre entière.

    Superficiel et léger, comme aurait dit Berger. Quelle est la voie juste ou pas, dans un espace infini, dans une possibilité d’illusion aussi bien cosmique que temporelle… un plan dans un plan, lui-même dans un autre plan ad lib, et tous inter-dépendants.

    Sorry, c’était mon quart d’heure philo perplexe LOL

    1. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      En Allemagne, l’effet a été rapide!
      En France, le complexe militaro-nucléaire controle assez bien les partis du système et le médias.
      Il faut donc renouveller les efforts.
      Mais la qualité de l’info sur le nucléaire dans le blog éco number one est déjà un signe…

  5. Avatar de REMBRANDT
    REMBRANDT

    J’aimerais connaître votre réaction, Monsieur Leclerc, ainsi que celle des internautes, concernant les affirmations de Jeremy Rifkin, que je viens de découvrir hier, en particulier sur le problème de l’eau en France. Merci.
    http://www.youtube.com/watch?v=4m3Mis9vIX0

    1. Avatar de quelqu'un
      quelqu’un

      Merci beaucoup, ça fait vraiment du bien d’entendre des gens comme lui !

    2. Avatar de bernard laget
      bernard laget

      Il existerait un effet paradoxal du réchauffement climatique – moins de pluies en basse altitude et plus de chutes neige/pluie en montagne – ceci tiendrait au cycle d’évaporation condensation avec l’altitude et outre les précipitations en montagne pourrait alimenter des orages et cyclones tropicaux plus violents qui se forment en altitude.

      La conséquence étant un déficit d’eau dans les nappes alors que en moyenne les cours d’eau débiteraient en excédant ce qui vient des montagnes, mais l’été et à l’automne auraient un étiage plus faible.

      J’ai trouvé dans une revue scientifique cette hypothése il y a 2 ans environ et ne retranscrit ici que ce ma mémoire en a retenu ; l’article était bien sur plus consistant ! ( Il y aurait aussi des modifications complexes au niveau des masses et courants océaniques )

      1. Avatar de Cécile
        Cécile

        Perso, je constaterais qu’il a beaucoup plus à marseille ce début d’année, (déjà un peu l’année dernière), Cela bien évidemment, comparativement aux années précédentes (le soleil est toujours bien présent)

        Pour le reste, s’il me semble, il a toujours beaucoup plu près des cimes, comme si les nuages stopaient contre ces obstacles naturels puis perçaient contre les pics et arrêtes des montagnes

        Je dirais aussi que dans ce que je comprends, que les glaciers se comportent quelque part un peu comme des chateaux d’eau et ce sont eux qui font l’inertie des grands fleuves,

        Et puis, aussi il y a les eaux souterraines,dont personne ne parle tant, pourtant il se dit de quelques anciens que l’eau des Alpes remonterait alimenter des sources jusque de l’autre côté de la vallée du Rhône, ce dont je ne sais pas s’il est vrai, mais qui n’empêche pas le fait des résurgences

    3. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      J’ignorais le chiffre que donne Jeremy Rifkin (40% de l’eau disponible est utilisée pour le refroidissement des centrales nucléaires françaises) et je serais curieux d’avoir une autre source (!).

      Pour le reste, je trouve ses références à Wikipedia, aux sites d’échanges de la musique, aux logiciels libres tout à fait pertinentes. L’industrie nucléaire ne correspond pas à une vision d’avenir mais du passé.

      1. Avatar de noux
        noux

        On parle d’eau potable?

      2. Avatar de quelqu'un
        quelqu’un

        Eau prélevée par les centrales nucléaires en bord de rivière (en France 2007)
        Eau prélevée en rivière 16,5 milliards de m3
        Eau prélevée par les aéro-réfrigérants 0,5 milliards de m3
        Électricité produite 294 milliards de kWh
        Eau prélevée/électricité produite 56 l/kWh
        Eau évaporée/électricité produite 1,7 l/kWh
        http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/…/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf

      3. Avatar de frédéric
        frédéric

        Peut être que cela peut être approché par l’exemple de la Compagnie Nationale du Rhône. Cette société, concessionnaire d’un fleuve, en exploite le potentiel hydraulique, mais doit également dans le cadre de la concession supporter certaines contraintes : assurer la navigabilité, construire des passes à poissons, et également garantir le refroidissement de plusieurs centrales nucléaires (Bugey, Saint Alban, Cruas, Tricastin, Marcoule). Extrait d’un article du Progrès (25/05/2011) :  » Quant aux centrales nucléaires (le Bugey et Saint-Maurice/Saint-Alban, Isère), la CNR, soumise à un protocole, doit leur fournir un débit d’eau minimum. »
        Bon, il faudrait trouver le protocole

      4. Avatar de quelqu'un
        quelqu’un

        Voici le lien que je voulais donner ici le 2 juin 2011 à 16:39 (concernant les besoins d’eau des centrales thermiques et nucléaires) :
        http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/content/download/70602/1513768/version/2/file/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf

      5. Avatar de timiota
        timiota

        le bon lien
        le bon lien
        pour
        http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/…/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf

        Mais il faut lire tout le rapport pour voir si Rifkin a raison ou pas.

        En France, la production d’énergie électrique (essentiellement d’origine nucléaire) est de loin le secteur qui prélève les plus grandes quantités d’eau. En 2007, 59 % des volumes prélevés ont servi à refroidir les centrales de production d’électricité, le reste étant réparti entre
        les besoins en eau potable (18 %), l’irrigation des cultures (15 %), et l’industrie (9 %). Mais, d’après l’Institut français de l’environnement, les taux de consommation moyens (ratio entre volume non restitué et volume prélevé) sont de 0,7 % pour l’électricité, 24 % pour l’eau potable, 100 % pour l’irrigation, et 7 % pour l’industrie.
        La somme globale des prélèvements en eau représente en France 24 % de la ressource annuelle disponible : 40 Gm3, sur les 170 Gm3 disponibles. Sur ce total, les consommations
        nettes (volumes d’eau non restitués immédiatement dans le milieu ou évaporés) s’élèvent à 6 Gm3, le reste (34 Gm3) étant restitué au milieu naturel. De ces 6 Gm3
        d’eau de consommations nettes, 8 % environ sont consommés par la production d’électricité, soit 500 Mm3.
        Depuis le début des années 90, les prélèvements d’eau ont diminué avec le passage d’un grand nombre de centrales d’un circuit « ouvert » à un circuit « fermé », en contrepartie d’un accroissement de la consommation.
        Sur les 19 centrales nucléaires que compte la France, 4 sont en bord de mer (Manche et mer du Nord) et 15 en bord de fleuve ou de rivière. Ces sites en activité ont des besoins en eau liés aux procédés de refroidissement en circuit fermé avec utilisation d’aéro-réfrigérants, ou en
        circuit ouvert (figure 8).

        Ne surinterprétons donc pas ce que dit Rifkin
        L’eau douce vraiment consommée et non rendue par toutes les centrales concernées (nucléaire et thermique) est 500 Mm3 sur 170 Gm3 disponibles, donc 0,3%.
        Il est vrai que 60% de « l’eau douce utilisée (= 40 Gm3)  » en France TRANSITE par des centrales thermiques ou nucléaires, mais 59,3% de cette même quantité est rendue, donc dispo pour agriculture par exemple, qui en prendra 15%, mais en rendra peanuts (on n’arrose pas pour faire ruisseler, demandons à vigneron !). Elle est au maximum réchauffée de 2°C (cf post sur Civaux sur la vienne plus bas) , et s’agissant d’un simple circuit de refroidissement, elle n’est pas polluée.
        Pour conclure sur ce que dit Rifkin, il a pris le pourcentage le plus joli à raconter, sans expliquer la technique derrière, c’est à peine mieux que Sarko et Ségo en 2007 dans le débat bien connu.
        Si on passe à des techniques évaporatives ou à des circuits fermés avec des tours, il semble que les chiffres de prélèvement baissent mais ceux de non rendu montent. Bon, les tours sont un peu NIBY, mais les conclusions de Rifkin (dont je m’apprête à lire les idées néanmoins) ne sont pas clairement étayées.

      6. Avatar de vigneron
        vigneron

        @timiota

        On est d’accord, Rifkin fait de la com mensongère, sans doute pour promouvoir sa filière hydrogène rêvèe chérie et ses bouquins sur le sujet. N’épiloguons pas sur le sujet Rifkin, gentil garçon, plei de bonnes intentions, mais très coquin…
        Pour résumer, et en reprenant les chiffres de quelqu’un au dessus (1,7 l d’eau par KWh produit) qui recoupent ceux que j’ai trouvés par ailleurs, le nucléaire ne consomme par évaporation que 500 millions de tonnes d’eau douce sur les 16,5 milliards de tonnes pompées par les centrales eau douce, qui ne représentent que 40% du total d’eau prélevé en France et non les 60% que vous dites (16,5/40). Deux à trois pour cent des prélèvements nucléaires sont donc perdus en évaporation, essentiellement dans les tours aéro-réfrigérantes des circuits ouverts nécessités par les rivières à faible étiage estival (les beaux panaches de Golfech…).
        Sur la part d’eau prélevée dans les rivières, retenues collinaires et nappes par l’irrigation agricole, essentiellement entre mai et septembre, qui ne serait pas rendue immédiatement au milieu comme les eaux traitées de consommation des menages, de l’industrie et particulièrement celle du nucléaire, le pourcentage de 100 % me paraît très excessif. D’abord parce que les pertes par ruissellement et percolation sont des réalités et des problèmes bien connus de tout irrigant, agromanager céréalier comme jardinier du dimanche. Ruissellement sur sol limoneux et battant (structure fragile sensible au tassement superficiel en cas d’arrosage comme de pluie instantanés élevés, arroseur de type « canon » par ex) et infiltration et percolation dans un sol sableux (maïs dans les Landes par ex) toujours en cas d’apport instantané au m2 trop important, maïs pas seulement, même un système d’apport type goutte à goutte dans des sables provoque des pertes par infiltration.
        Il faut également tenir compte de l’eau stockée par le végétal lorsque celui-ci est destiné à une consommation humaine ou animale sans séchage préalable (fruits et légumes, ensilage, etc). C’est peu en comparaison des pertes occasionnées par ex par l’irrigation du maïs landais qui nécessitera de plus pour son séchage 10 l de fuel par tonne de maïs récolté à 23% d’humidité pour le stabiliser à 15% d’humidité, soit 100 litres de fuel à l’Ha pour un rendement moyen de 10 tonnes/Ha… Lorsqu’on sait que les 200 unités d’engrais azoté apportés à l’Ha représentaient l’équivalent de 300 l de fuel en énergie pour les produire, ou que l’irrigation nécessite une consommation électrique de l’ordre de 1000 KWh par Ha, ça nous donne une idée apéritive du bilan énergétique de la production du maïs landais, en sus de son bilan hydrique désastreux…

      7. Avatar de timiota
        timiota

        Merci vigneron

        Je n’en attendais pas moins.

        Oui j’ai été un peu imprécis moi aussi avec les 40 et les 60%.
        Je crois que la différence vient de nucléaire + thermique , genre 40+20. Le thermique a aussi besoin d’une source froide.

        Ma revue technophile préférée, IEEEspectrum a d’ailleurs fait un dossier complet sur le « mix » énergie-eau, qui est un problème couplé qu’on doit examiner sous ses deux facettes à la fois.
        Exemple : l’eau de Californie qui vient du Colorado et dont une partie sert de source froide à des centrales géothermiques dans l’endroit le plus sec du coin (juste au nord du long Golfe de Californie)

      8. Avatar de vigneron
        vigneron

        Timiota

        Le plus énorme que j’ai lu sur le problème de l’eau en Californie – mais Jorion doit en savoir pas mal sur la question, c’est surtout le fait que certaines lois privatisent pratiquement l’eau tombant, voire s’écoulant, sur certaines espaces, au bénéfice exclusif du propriétaire, privé !, de cet espace, le plus souvent très très étendu et dans les régions déficitaires en eau. Une réglementation ultra-libertarienne fossilisée depuis l’époque héroïque des colons, avec tous les conflits subséquents que vous pouvez imaginer entre ces gros propriétaires jaloux de leurs privilèges « aqueux » comme acquis et tout nouvel arrivant demandeur d’un peu plus de flotte que le premier quidam venu…

      9. Avatar de Mianne
        Mianne

        @quelqu’un

        Ils ont construit la centrale de Golfech, 2 réacteurs, au bord d’un fleuve qui a actuellement, en pleine sécheresse, plus de 200m3/s de débit et dans la foulée, sans états d’âme, la centrale de Civaux, également 2 réacteurs, au bord d’une rivière qui tombe actuellement au dessous de …11 m3/S de débit .
        Si près de Civaux nous avons très peur.
        Non, je ne déplairai pas au modérateur en exprimant ma pensée !

      10. Avatar de Cécile
        Cécile

        à Timiota
        Je suis étonnée de ce chiffre calculé de toujours 2 ° de réchauffement de l’eau par les centrales nucléaires, est-ce que cela ne serait pas une moyenne ? Et surtout est-ce que ce réchauffement de l’eau peut se confondre avec le réchauffement de l’eau d’un cours d’eau ou d’un fleuve par les centrales, car c’est le réchauffement de l’eau du fleuve qui intéresserait par exemples les poissons, et co

      11. Avatar de timiota
        timiota

        Cécile, en effet ce 2° est en France une moyenne
        Compte-tenu entre autre de la dilution assez longue en flux laminaire (> 10 km de fleuve, j’imagine), qui fait qu’on ne peut pas compter qu’une eau à +5°C serait rapidement mélangée (quoiqu’en pense le décret …).
        Voici un extrait de l’arrêté pertinent (qui a pu être un peu violé on imagine, …)

        I. – Nonobstant toutes dispositions contraires figurant dans leurs arrêtés d’autorisation en vigueur, délivrés en application du décret du 4 mai 1995 susvisé, les installations de production thermique d’électricité relevant du décret du 11 décembre 1963 susvisé effectuant des rejets d’eau dans les bassins fluviaux de la Garonne, du Rhône, de la Seine, de la Meuse et de la Moselle pourront continuer à pratiquer ces rejets jusqu’à ce que l’écart entre les mesures de la température de l’eau effectuées à l’amont et à l’aval après mélange de chacune de ces installations atteigne les valeurs moyennes journalières suivantes :

        0,3 °C pour les installations situées en bordure de Garonne ;

        1,5 °C pour les installations situées en bordure de Meuse, de Moselle ou de Seine ;

        1 °C pour les installations situées en bordure de Rhône équipées, partiellement ou en totalité, de tours de réfrigération atmosphériques, cette valeur étant portée à 3 °C en l’absence de telles tours.

        II. – Lorsque la température moyenne journalière de la Garonne calculée en aval de la centrale de Golfech après mélange dépasse 30 °C, l’exploitant prend les dispositions suivantes, modifiant celles prévues à l’article 5 de l’arrêté du 11 juin 2004 susvisé :

        – il est procédé, dès le lendemain, à un lâcher d’eau de 5 m3/s ;

        – pour la réalisation de ce lâcher d’eau supplémentaire, l’utilisation du barrage de Saint-Peyres est privilégiée dans la limite de 1 Mm3, les retenues de l’Ariège et de Lunax venant en complément dans la limite de 2 Mm3 (environ 1 Mm3 chacun, en fonction des volumes disponibles) et celle de Pareloup dans la limite d’un volume d’eau additionnel de 2 Mm3.

        Vous voulez vérifier que ça colle avec les débits ?
        Réchauffer 50 m3/s d’eau d’1°C représente 50 000 000 calories, soit 209 000 000 Joules, autrement dit ça représente 209 MW.
        Si on dit que c’est autant que la puissance thermique qu’il faut à la source froide (ça dépend de la réfrigération du reste…) pour une tranche de 1000 MW , on a effectivement besoin de 125 m3/s d’eau qu’on réchauffera de 2°C, deux fois plus si je m’a trompé (tout le rendement de Carnot serait à l’eau froide.)

        On comprend du coup pourquoi on en est aux tours aéroréfrigérantes sur la Loire (pas assez de débit, plusieurs tranches en amont et aval d’Orléans), et aussi que pour Civaux, c’est un refroidissement qui doit venir en sus du principal, car avec 10 ou 14 m3/s et 2°C on ne va pas bien loin si c’est la seule source froide (100 MW ?).

        Ca a l’air en effet d’être poussé assez près des limites, à y regarder de près, Rifkin a raison de mettre la puce à l’oreille, même s’il taille un peu vite dans les chiffres.
        Le hic en pratique c’est qu’on ne ralentit pas facilement les centrales nucléaires l’été, même si la demande baisse. Donc on chauffe quand c’est le plus eutrophisant de chauffer….. Pas glop pas glop.

      12. Avatar de bernard laget
        bernard laget

        Francois Leclerc

        Cet hiver les pyrennées orientales ont étés tres peu ennéigées, les stations de ski Ariégoises et Andorannes en on souffert; si bien que les affluents de la Garonne ( Hers, Ariége ) sont en tel déficit qu’un arrété préfectoral vient de paraitre contraignant l’arrosage agricole, et pourrait étre aggravé en juillet / Aout. La retenue du Lac de Montbel qui a été crée pour réguler le bassin de la Garonne depuis le Massif hydrologique du Saint-Barthélémy est à un niveau anormalement bas pour la saison.

        Certains esprits annoncent une mise au ralenti de la centrale de Goldfech qui est refroidi par la Garonne, laquelle n’aurait pas un étiage suffisant. Info à vérifier aupres d’EDF

    4. Avatar de fnur
      fnur

      Je ne suis pas F Leclerc, mais j’approuve Rifkin dans ce qu’il dit. Il me semble aussi que ce nucléaire est mort. Maintenant, il y a d’autres pistes,

      1. Avatar de Ligérien
        Ligérien

        Pour l’instant, difficile de se faire une opinion définitive. On ne peut pas totalement exclure que ce soit une arnaque, mais il y a quand même eu des vérifications indépendantes (celle présentée dans cet article et je crois au moins deux autres depuis). On y verra plus clair si le premier générateur de 1 MW thermique, dont la mise en service est prévue en octobre, fonctionne effectivement.

      2. Avatar de fuku
        fuku

        @fnur Merci pour le lien : Source d’énergie révolutionnaire et résolution du problème grec !
        http://coldfusionnow.wordpress.com/2011/05/07/cold-fusion-economy-supported-by-greek-government/

        Sous toute réserve, l’histoire de Pons et Fleishman remonte à 20 ans, a été poursuivie par quelques scientifiques marginaux, (Biberian / Luminy en France notamment) et il y a déjà ici un brevet italien.
        Le soutien d’un scientifique de la Nasa qui veut renommer la théorie, fait penser à l’histoire de la dérive des continents de Wegener (météorologue) réapparue sous la forme (améliorée) de tectonique des plaques, acceptée par les géologues.
        L’expérience citée semble démontrer la création de chaleur avec transmutation de nickel en cuivre et fer.

        Il faudrait voir l’évolution du cours du nickel.

        En cas d’abandon de l’électronucléaire actuel et de manque de pétrole prévisible une telle annonce serait opportune.

      3. Avatar de Jmemeledetout

        @ Fnur

        Pas compris grand chose, mais il y a un chef de la Nasa qui semble chapeauter cette recherche :

        http://pesn.com/2011/05/31/9501837_Cold-Fusion_Number-1_Claims_NASA_Chief/

        On peut donc imaginer que ce n’est pas un canular.

      4. Avatar de Delphin
        Delphin

        Bonjour,

        il ne faut pas oublier les impressionnants rejets chimiques dont la dilution devient discutable en période de fort étiage :

        (Par an et par réacteur)
        – environ 6000 T./an d’acide borique, le fameux bore qui participe à l’équilibre de la fission (6000T, c’est 1/10° de ce qu’il y avait avant évaporation)
        – environ 2 T. de phosphates (nettoyage des circuits, vidange, fuites)
        – environ 200 kg d’ammoniaque
        – EDTA (éthylène diamine-tétracétique), pour la décontamination du matériel : 25kg
        -morpholine et hydrazine (anticorrosion) : 1 T. environ

        C’est un aspect souvent méconnu de la nocivité du nucléaire.
        Source : La Gazette nucléaire 147/148

        Amicalement,

        Delphin

    5. Avatar de PAD
      PAD

      Et tout ce bordel pour faire tourner des sèches-linge en été, construire des portables qui nous grillent les cellules -vivement la 10 G -, produire des pesticides qui nous empoisonnent et rendent les terres agricoles compactes comme du béton à la première sécheresse et la liste n’est pas exhaustive !

  6. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    à François Leclerc / mise à jour 265 :Ne vous faites pas de soucis :
    Fukushima : une barge géante va stocker des milliers de tonnes d’eau radioactive
    ( Petit détail gênant : c’était le 21 mai 2011sur France info)
    Question : Où est passé la barge?

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Elle est à l’amarre devant la centrale ! Mais elle est destinée à stocker de l’eau faiblement contaminée.

      1. Avatar de atanguy
        atanguy

        Qu’en est il de l’usine de decontamination d’Arreva qui devait etre envoyee aux Japonais?

      2. Avatar de François Leclerc
        François Leclerc

        Elle est en cours d’installation.

  7. Avatar de kercoz
    kercoz

    C’est curieux que la methode de congélation du sol n’ ai pas été retenue pour éviter les fuites .

    1. Avatar de bardaffe
      bardaffe

      A mon avis cela doit être de l’eau très chaude !

    2. Avatar de bernard laget
      bernard laget

      Il faut beaucoup d’électricité je suppose pour congeler un sol .

    3. Avatar de noux
      noux

      pas con…. Les plus grands climatiseurs sont Japonais en plus… Faire de fuckushima un gros glaçon, c’est vraiment pas con mais certainement trop cher pour ces loosers.

      1. Avatar de kercoz
        kercoz

        Cette methode a été utilisée par Mr BIENVENU (le copain a Montparnasse) pour creuser le metro sous la Seine sans trop se mouiller . Il suffit d’ injecter de l’ Azote liquide . Une fois le sol congelé , l’energie necessaire pour maintenir la congélation est assez faible .

    4. Avatar de dupontg
      dupontg

      bonjour,
      j’aurais tendance à penser que le gel provoquerait des fissures un peu partout.
      Sans doute vaut il mieux eviter ce genre d’experience.

      1. Avatar de noux
        noux

        Cher dupontg,
        si le sol est gelé, comment de l’eau pourrait passer par ces fissures sans geler instantanément.

        Il est sûr qu’il vaut mieux ne rien faire….
        Politique de l’autruche, vous êtes fonctionnaire à la préfecture?

  8. Avatar de Mianne
    Mianne

    Pour Civaux, on ne nous dit rien, il n’a pas plu depuis des mois et la seule rivière prévue pour le refroidissement est presque à sec: par endroits, on la traverse à gué sans se mouiller plus haut que les chevilles
    Ils avaient dit qu’ils arrêteraient la centrale si le débit de la rivière descendait au-dessous des 12 m3 /s mais apparemment la production continue quand même ( d’ailleurs, même si la centrale est arrêtée, ses deux réacteurs doivent continuer d’être refroidis, mais comment ?) )
    La population pose des questions, mais n’obtient aucune réponse . On risque de s’acheminer vers un nouveau Fukushima

    1. Avatar de Campos Philippe
      Campos Philippe

      Pour info.
      http://www.observatoire-environnement.org/tbe/Pressions-dues-a-la-production-d.html

      Les pollutions par réchauffements et rejets des centrales

      La température de l’eau utilisée pour le refroidissement des centrales peut augmenter. Le risque est alors de restituer au milieu aquatique une eau dont la température diffère de la rivière, pouvant perturber la vie des poissons : c’est la pollution thermique.

      A Civaux, par arrêté préfectoral, quel que soit le débit de la Vienne, les eaux rejetées ne doivent pas excéder 25°C et l’écart entre la température des eaux en amont et celle en aval de la centrale ne doit pas dépasser 2°C. En août 2003, les autorisations de rejets d’eau exceptionnels et temporaires des centrales de production d’électricité n’ont pas concerné Civaux.

      Enfin, le rejet d’une eau réchauffée peut favoriser des conditions favorables pour le développement d’amibes pathogènes pour l’Homme.

      Les rejets liquides radioactifs de Civaux contiennent des gaz de fission dissous (xénon, krypton, iode), des produits de fission solides (césium, lanthane, strontium) et des produits d’activation (cobalt, manganèse, antimoine). Par arrêté interministériel, la centrale de Civaux ne peut rejeter à la rivière ses effluents qu’en présence d’un débit compris entre 27 et 350 m3/s. Aucun rejet n’est possible en période de sécheresse et de crue.

      Ce n’est pas du poison ça par hasard ((xénon, krypton, iode,césium, lanthane, strontium)? Bien sûr que oui et pour en diminuer les effets on le dilue mais il est toujours là : dommage

    2. Avatar de catherine
      catherine

      Si , si pour Civaux, l’information est donnée, à lire cet article, ils ont fait provision d’eau, ils peuvent tenir jusqu’en septembre … (euh et après ?)

      http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALITE/24-Heures/La-centrale-de-Civaux-gere-l-eau-au-compte-gouttes

  9. Avatar de Bobino
    Bobino

    Quel consternant spectacle d’apprentis sorcier!
    Le résultat de l’arrogance de l’humain domestique qui s’imagine contrôler quelque chose en ce monde. Quand l’homme civilisé, comprendra qu’il ne contrôle absolument rien on aura fait de grand progrès… J’ai du mal à comprendre quel genre d’imbécile peut construire de tel installation dans une zone connu pour sa forte activité sismique. J’avoue être dépassé par un tel niveau de connerie.

  10. Avatar de furby
    furby

    Croyez-vous que ce sont les énergies dites alternatives qui compenseront le  » sans Nuke ». Regardez la Bretagne avec toute ses éoliennes quasiemment à l’arrêt de puis 2 mois plus les hectares de photo-voltaïque qui grignotent un peu plus les terres arables…..Faut choisir: se loger? se nourrir? se chauffer? Quelles sont les priorités pour l’avenir? Croyez-vous que c’est en envahissant nos vieux ports bretons de la navigation de plaisance quelques mois par an au risque de refouler à l’intérieur des terres tous ceux qui ne peuvent plus s’héberger sur nos côtes, ni pêcher, ni manger tellement les prix sont rédhibitoires. A bon entendeur, Salut. France Furby

    1. Avatar de quelqu'un
      quelqu’un

      Oui, Furby, absolument pas besoin de « nuke » pour faire de l’électricité en Bretagne.
      La première vraie éolienne flottante est norvégienne
      Des éoliennes flottantes semi submersibles dans l’Oregon

      TOKYO – (Japon) – 23/03/2011- 3B Conseils – Par Francis Rousseau – Contrairement à ce que disaient les détracteurs de l’éolien qui prédisaient l’écroulement des mâts et turbines au moindre séisme et leur manque de résistance au tsunami, les éoliennes (onshore et offshore) installées au Japon ont non seulement résisté au plus fort séisme jamais enregistré dans l’histoire du pays mais aussi au tsunami de l’ampleur que l’on sait. Dans un très intéressant article que Kelly Rigg, directrice de GCCA (Global Campaign for Climate Action), a signé dans The Hufftington Post du 22 mars 2011, elle fait état des correspondances qu’elle a échangées avec les responsables de l’éolien japonais sur la stabilité du réseau électrique éolien pendant la crise. Il ressort de ces correspondances que toutes les éoliennes japonaises actuellement en fonction ont survécu au tremblement de terre, y compris les turbines semi-offshore situées à proximité de l’épicentre du séisme comme celle de Kamisu (photo) située à 300 km de l’épicentre. Ce dernier parc a aussi résisté au tsunami, validant du même coup les normes anti-sismiques qui ont présidé à son élaboration, comme sans doute les plus fiables du monde ! Plus : ce sont les parcs éoliens japonais qui pendant la défection de la centrale nucléaire de Fukishima assurent l’alimentation en électricité de la région de Tokyo.

    2. Avatar de Delphin
      Delphin

      Bonjour,

      Notre problème à nous les humains des pays industrialisés n’est pas le manque d’énergies mais l’excès, comme l’enfant qui a trop de tout et ne trouve pas de sens à sa vie.

      Pour pouvoir avoir cette débauche d’énergie, les dominants raclent les fonds de tiroir de la planète en aliénant les dominés à leur soif de puissance (comme ils les conduisent à racler le fond des océans, au point d’en faire disparaître les poissons !)

      Le problème n’est donc pas « Comment presser le citron terre pour assouvir notre folie industrialiste », mais  » Quelles énergies ai-je à ma disposition sans altérer mon monde pour, avec cette limite, assurer mon existence matériellement sobre (pas pauvre du tout) mais riche en relations.

      Cette contrainte étant posée, les énergies renouvelables et l’ingéniosité humaine retrouvant un but n’auront aucun mal à réenchanter notre monde.

      Une telle contrainte est inenvisageable au monde marchand, qui s’effondre si le « envie de… » disparaît.

      Amicalement,

      Delphin

      PS : Les sociétés précédentes avaient aussi leurs tares, comme en auront les sociétés à venir.

  11. Avatar de furby
    furby

    Mais encore que devient la centrale nucléaire de Brennilis en FINISTERE a l’arrèt de puis plus de 10 ans et qu’on ne sait pas démanteler? Pour ce qui concerne ma commune, en tant que présidente d’une association qui lutte contre tout projet industriel polluant, ces déchets ne viendront pas chez nous. OK not in my background, but in your’s, it’s possible? No, you can explain? Your Midwife. France Furby

  12. Avatar de Jacques Rioland
    Jacques Rioland

    Bravo pour ce blog devenu la référence du suivi de Fukushima.
    Je signale un article très didactique sur les piscines de combustible usagé :

  13. Avatar de philippe valembois

    Hi,

    Un commando de retraités japonais prêts pour Fukushima

    « Le sens du sacrifice. Un groupe de 200 retraités japonais se sont portés volontaires pour aller aider à réduire la crise de la centrale nucléaire Fukushima. Ces vétérans de talent, comme ils s’appellent, est formé d’anciens ingénieurs et autres anciens professionnels, tous âgés de plus de 60 ans, raconte la BBC. »

    La suite cic : http://www.slate.fr/lien/38981/commando-retraites-japonais-fukushima

  14. Avatar de Jacques Rioland
    Jacques Rioland

    Le lien vers cet article n’étant pas passé dans mon message précédent, le revoilà :
    http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/03/une-plongee-dans-la-piscine-de-la-centrale-de-fessenheim

    1. Avatar de Papimam
      Papimam

      J’ai lu cet article de matin et repéré ceci qui confirme une info donnée lors d’une conférence récente de Jean-Marie Brom, c’était tellement énorme que j’avais des doutes :
      « Après cinq à dix années supplémentaires, 96 % du matériau pourra être recyclé dans la fabrication d’un nouveau combustible. C’est du moins ce qu’affirme Areva. Les associations anti-nucléaires (Greenpeace, France Nature Environnement…) avancent quant à elles le chiffre de 4 % seulement ».
      Conclusion : quand on cause déchets officiels il manque 96% à l’appel.
      Question : de quoi se composent t’ils, où sont ils, quelle est leur durée de vie, que reste t’il ou restera t’il après recyclage ?
      A lire par exemple sur Wiki le traitement du MOX je ne suis pas rassuré, et dire qu’il traverse en train nos régions et passe dans nos gares parfois même incognito !
      Les autres grands thèmes concernant cette prestigieuse filière sont ils du même acabit.
      J’ai hâte de lire le bouquin de C. Lepage qui devrait sortir prochainement et dont quelques extraits sont diffusés dans le Nouvel Obs de cette semaine.
      A priori une bonne base d’info pour vulgarisation de certaines réalités dont les citoyens doivent s’emparer.
      Un autre article de ce journal nous renseigne un peu sur la conférence du généticien Albert Jacquard à la 30° foire éco-bio de Colmar.
      Titre: « Albert Jacquart : -Le nucléaire est un déni de démocratie de A à Z- »
      Lire aussi les déclarations de notre voisine, la maire-adjointe de Fribourg, ville soeur de Colmar.
      http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/03/albert-jacquart-le-nucleaire-est-un-deni-de-democratie-de-a-a-z

      1. Avatar de Reiichido
        Reiichido

        @Papimam

        Comme d’habitude avec les nombres, tout dépend de quoi on cause et quelles sont les hypothèses (comme l’eau utilisée dans les centrales ou le pourcentage d’énergie d’orgine nucléaire). AREVA valorise l’Uranium faiblement enrichi (qui constitue, même aprés exploitation, l’essentiel du combustible). Cet uranium peut aller dans des surgénérateurs, où ils pourront fournir de l’énergie. Les organisations éconologistes ne considèrent que le plutonium, qui est utilisé dans le MOX.

  15. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    L’arrêt de toutes les centrales allemandes en implique le démantèlement. Opération particulièrement délicate (les Français n’ont pas encore réussi, depuis vingt ans, à démanteler leur petite et vieille centrale de Brennilis !) et pour laquelle les Allemands vont acquérir – on peut leur faire confiance – une maitrise, un savoir-faire et donc des marchés mondiaux juteux qui aurait dû, logiquement, nous revenir, nous qui sommes les champions mondiaux des technologies nucléaires ! Cocus et battus les Français…
    Enfin, l’avance allemande en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie va se transformer en suprématie. L’Allemagne aura un train économique d’avance sur la France et caracolera à la tête de l’Europe.
    03.06.2011
    Industrie nucléaire : les Français ringards de l’Europe.

    1. Avatar de fuku

      @quelqu’un Bien vu !

    2. Avatar de mki
      mki

      Je suis pas si sûr que le démantèlement soit si facile, même pour les Allemands.

      C’est ça ainsi que les déchets qui est très inquiétant dans l’énergie nucléaire.

    3. Avatar de PAD
      PAD

      Plus ils avancent plus nous nous enfonçons dans nos archaïsmes !

    4. Avatar de noux
      noux

      Avec cette politique verte, ça me dérange pas que les Allemands passent en tête… C’est une très bonne chose.
      Ja wir können.

      1. Avatar de PAD
        PAD

        Verte comme noux ?

      2. Avatar de noux
        noux

        🙂 pas trop fluo quand même.

  16. Avatar de Herrmiss
    Herrmiss

    Supposons que les 720000 TBq partent à la baille. Complétons à 1 370 000 TBq vu ce qui y est déjà parti et ce qui se contaminera encore.

    L’océan mondial a un volume estimé à 1370 millions de km3 (http://www.universalis.fr/encyclopedie/ocean-mondial/).

    Sauf erreur, ça nous fait après dilution 1 Bq par m3, c’est à dire une bonne approximation de rien du tout.

    Cette pollution de l’océan n’a donc d’importance que locale, et via les produits de la mer locaux. Ce n’est pas un drame mondial si les pluies entraînent des débordements, le risque est pour les travailleurs du site et pour le boulot des pêcheurs japonais.

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Votre calcul n’a aucun sens. La propagation de la contamination au sein de l’océan n’est ni prévisible – fonction des courants, de la température, etc.. – ni homogène.

      Le risque provient des concentrations et du transfert dans la chaîne alimentaire.

      1. Avatar de Herrmiss
        Herrmiss

        A JA : qu’est-ce que cette remarque vient faire sur le blog, alors que le commentaire dont il est question a été supprimé par vos soins ? Vous aviez mon adresse courriel, n’aurait-il pas été plus honnête de m’écrire par ce canal ?

        Je ne peux pas vous répondre plus précisément, parce que je n’ai pas gardé de copie de ce commentaire supprimé. Mais ma proposition de contact direct ne colle pas bien avec ce que vous écrivez.

    2. Avatar de Vincent
      Vincent

      Hermiss,

      Ce n’est pas un drame mondial si les pluies entraînent des débordements, le risque est pour les travailleurs du site et pour le boulot des pêcheurs japonais.

      Le fait pour un « drame » d’être mondial ou non entraîne-t-il une diminution de la dangerosité d’un événement ? Même, cela impact-il le niveau de son intérêt ? Puis « drame mondial » c’est à partir de combien de km2 ou de % de population monsieur ? Vous avez de drôle de manière de compter je trouve aussi. Vous diluez de manière homéopathique un problème réel de concentration et de pollution sans rien comprendre au sujet que vous abordez. Vous verrez votre silence passera inaperçu dans la masse, c’est 100% garantie dilué. 😀

    3. Avatar de mki
      mki

      Qu’ils sont bêtes ces scientifiques à vouloir stocker les déchets dans des endroits sûrs. Il suffit de tout balancer dans l’océan qui va immédiatement les diluer uniformément dans tout son volume. Et ce avant que ce soit ingérés dans les organisme.

      On peut même étendre ce magnifique raisonnement à la terre, qui va elle aussi diluer la radioactivé dans un volume encore plus grand.

      Je me demande vraiment pourquoi on s’inquiète ^^

      1. Avatar de timiota
        timiota

        @mki : Vous ne croyez pas si bien dire pour la Terre.
        Si on pouvait en effet faire retourner les déchets radioactifs se faire diluer dans le magma du manteau, il n’y aurait aucun problème. C’est déjà assez radioactif (c’est pour ça que c’est chaud, justement, et non pas parce que ça n’aurait pas eu le temps de refroidir d’un état chaud initial, la source est dedans).

        Hélas les point d’accès au manteau s’appellent les volcans, et les flux y vont de bas en haut assez fréquemment. Le cas où de la lave redescendrait gentiment dans son trou pour assez de décénnies pour qu’on soit tranquille (dilution dans le manteau) est utopique, semble-t-il.
        Ce ne serait toutefois pas rendre exactement la même quantité de radioactivité que celle prélevée dans la mine, puisqu’on a accéléré le processus d’un certain nombre de canaux « rapides » , on en a certes exploité une bonne part de l’énergie, mais il en reste un bon peu d’accéléré dans les déchets, les restes de centrales mettent en effet des années à refroidir alors qu’à la mise en place ils ne doivent pas chauffer bcp malgré l’enrichissement .

        Cela rejoint la réponse que je voulais faire à hervé : pour ce qui est étalé sur des milliers d’année, la radioactivité est par principe 100 fois plus faible que ce qui n’est étalée que sur des dizaines d’années, à dose initiale égale.
        Et lui rappeler que les m3 d’océans ne sont pas du tout exempts de radioactivité naturelle.
        (ni les aquifères naturels fossiles, voir l’article sur celui visé d’être exploité en Jordanie dans ieespectrum, googliser ieeespectrum fossil jordan aquifer)

        Hermiss pose malgré tout (malgré son ton yaka) une bonne question à laquelle il ne faut pas répondre de haut, ce n’est pas évident ce qui est dilué et à quel rythme. La non dilution idéale (diffusion statique) prévoit une loi d’expansion spatiale en sqrt(D *t) avec D assez faible, c’est le plancher de « vitesse » de dilution. Insuffisant.
        Dans un océan parcouru par des courants, des saisons, des prises de glace et des salinités variables, les trois dimensions comptent (x,y,z), il n’y a pas de grosse dilution verticale (flux stratifiés), du moins pas avant que le bout du courant plonge sous quelque chose ou arrive dans une mer évaporative.
        Mais même si on dilue dans un dix millième de l’océan (ce qui est vraisemblable à l’échelle séculaire), on est à 10000 Bq/m3 dans l’eau la plus polluée, ça reste assez faible.
        Il me semble donc que le danger principal est la concentration trophique, qui dépend de la chimie, et de la biologie qui se croisent.

        L’exemple le plus empoisonnant qu’on ait sur terre de « redistribution à grande échelle » un peu analogue me semble être le polonium, qui arrive par les engrais phosphatés issus de minerais un peu radioactifs, et qui se retrouve sur les feuilles de tabac notamment, mais je n’ai pas révisé avant d’écrire ça…

      2. Avatar de J.Gorban
        J.Gorban

        @ mki

        pendant des années c’est ce qu’on fait les nucléocrates : ils ont tout balancé dans l’océan !!

        véridique

    4. Avatar de hervé
      hervé

      Une autre façon de voir voir votre calcul qui mathématiquement est juste :

      Plus un seul m3 d’océan sera exempt de radioactivité.

      Cela laisse tellement de possibilités de reconcentration dans la chaîne alimentaire que toute la planète devrait se sentir concernée.

      Avec des périodes ou temps de 1/2 vie de milliers d’années cela laisse du temps pour que les mauvais amis radio-éléments se retrouvent un jour et se sentent moins seuls.

      Ils ont tout le temps, nous un peu moins.

      1. Avatar de Philippe
        Philippe

        @ timiota

        Dans la tectonique des plaques, si je me souviens, il y a les zones de subbduction où les plaques s’enfoncent, purement utopique, on pourrait y mettre les déchets pour qu’ils rejoignent le manteau.
        Mais… subbduction et « point chauds » c’est ce même phénomène qui aussi fait les remontée de magna dans les volcan, donc on riquerait quand même un retour à l’envoyeur.

        http://www.youtube.com/watch?v=cASpyzTRF4Y

        Décidement, ces déchets sont bien facheux.

      2. Avatar de fuku

        @Philippe c’est une idée à creuser !
        Enfouir les déchets dans le sol océanique prés d’une zone de subduction et à chaque tremblement de terre comme le dernier au Japon nos déchets disparaîtront de quelques dizaines de m sous l’autre plaque pour rejoindre à terme le magma ?

      3. Avatar de timiota
        timiota

        Oui mais dans les zones de subduction, le magma est fort loin, et bien des malheurs et des « échappatoires » peuvent arriver dans la faille, ca ne va pas ramper doucement en se cachant comme une taupe sous la terre.
        Si une plaque est surélevée par rapport à une autre, c’est en effet parce qu’elle flotte sur un radeau plus épais de solide, solide lui-même bien plus léger que le manteau; le cas extrême étant le Tibet, qui est très très épais en dessous (belle anecdote : il cause une anomalie de « défaut de gravité » à laquelle les anglais et Lord airy lui-même se firent prendre quand ils firent la triangulation de l’Inde sur l’axe N-S, qu’ils trouvèrent différente de 200 yards entre (i) la version « différence des latitudes » (qui visent la verticale locale, donc est faussée) rt (ii) la triangulation (béton, elle, et assez précise à l’époque). Ils crurent que c’était l’excès de masse de l’Himalaya qui faisait la différence, mais Airy ne se rendit pas compte que le signe était opposé !
        fin de l’anecdote).
        Donc je ne crois pas à l’accès au magma par la subduction.
        150 ans après Vernes et le « Voyage au Centre de la Terre », nous sommes encore un peu des brêles avec ce système complexe qu’est la Terre.

      4. Avatar de PAD
        PAD

        La plus intelligente des solutions serait de ne pas produire ces déchets !

      5. Avatar de Reiichido
        Reiichido

        Jamais dans l’histoire de la Terre un seul m3 d’océan n’a été exempt de radioactivité.

      6. Avatar de Moi
        Moi

        @Reiichido: il y en a un qui dit « tout le monde sera dans le caca » et tu réponds « personne n’a jamais été exempt de caca ». Ou encore « tout le monde va mourir » et tu réponds « personne n’a jamais échappé à la mort ». Sophiste. Depuis le début, et tu le resteras probablement. Tu le sais bien qu’hervé voulait dire, comme tout le contexte l’indique: « Plus un seul m3 d’océan sera exempt de radioactivité A DES TAUX DANGEREUX POUR LA VIE ANIMALE ET SURTOUT HUMAINE. »

        A quoi rimait ta réponse? Pose-toi la question.

      7. Avatar de quelqu'un
        quelqu’un

        a reichido l’océanophile : mais pendant des centaines de millions d’années la vie a non seulement pu proliférer mais aussi se maintenir et évoluer. Ce qui prolifère par contre avec cette folie nucléaire (et il y a d’autres folies aussi…) c’est le mortifère, équivalent du non-respect, de la haine et de la destruction de ce que nous ne savons même pas construire et encore moins reconstruire, alors que nous en dépendons totalement.

      8. Avatar de timiota
        timiota

        Ah la la
        Reiichido vous urtique ?

        Il dit le vieil adage « la dose fait le poison ».
        La radioactivité naturelle existe, et a même existé au point de faire des réactions de fissions spontanées sur Terre (voir (googliser) Oklo, il ya 1500 millions d’années, certes, quand U235 étiat pas mal plus abondant).
        Augmenter de 0.1 % le taux de radioactivité de l’océan serait un slogan simple et à première vue acceptable, mais on peu encore soit regarder deux fois, soit manipuler les chiffres dans tous les sens.
        – Version manipulation, ça fera 8 000 tonnes de cancer aux poissons (oui, mais sur 80 millions de tonnes de poisson qui ont déjà des tumeurs, 1% du total des poissons [chiffre bidon, c’est pour indiquer le type de raisonnement potentiellement vrai mais pondérable])
        – Version regarder deux fois, c’est le degré de division (particulaire, en ions dissous,…) et l’effetde la concentration trophique, car on n’augmentera pas dans les radionuclides de l’équilibre séculaire, mais dans d’autres qui ont leurs chemins trophiques et leurs risque de concentration (l’iode disparait assez vite, le strontium moins, etc.).

        Donc
        1) la dose fait le poison
        2) Mais on ne sait pas bien la dose de quoi.

        Mon impression actuelle sur le nucléaire, c’est « revenez dans 100 ans » : on aurait alors construit des réacteurs
        (i) à puissance modulable ;
        (i bis) choix entre aéro et rivière (« multi modal »)
        (ii) dont la partie thermique bête (refroidissement , cylce de Carnot) part d’un meilleur rendement comme 45% (ce à quoi confine les performances des meilleurs moteurs diesel modulo des taux de compression dont le petit père Rudolf ne rêvait même pas) et est recyclée un max (chauffage urbain ? what else ?) et
        (iii) dont le combustible est introduit quasi en continu comme le bois dans mon poele; limitant la quantité de produit radioactif présent (actuellement, cela conduit à des réacteurs fortement instables, j’imagine) ;
        et enfin (iv) une gestion fine par voie chimique des résidus permet de séparer les déchets rapidement et de les acheminer par petites quantités (et on a résolu la question du stockage).

        Tout ça pour dire que la radioactivité en elle-même, fût-elle articifielle, n’est pas le diable absolu dans cette histoire (sous la minime réserve qu’on soit dans un monde stable…), mais le gigantisme de la radioactivité telle qu’elle est mise en jeu dans les réacteurs actuel est, elle, assez pernicieuse, par le nombre de Bq qui s’échappe quand c’est « worst than worse » (expression d’un des premiers éditoriaux de ieeespectrum sur le sujet).
        C’est le côté « Dissociété » du nucléaire actuel, je ne sais pas si ce concept de Jacques Généreux peut s’appliquer davantage ici, mais ça m’y fait penser.

      9. Avatar de Kercoz
        Kercoz

        @TIMIOTA
        ////Reiichido vous urtique ?

        Il dit le vieil adage « la dose fait le poison ».
        La radioactivité naturelle existe, et a même existé au point de faire des réactions de fissions spontanées sur Terre (voir (googliser) Oklo, il ya 1500 millions d’années, certes, quand U235 étiat pas mal plus abondant)./////

        POur OKLO , la fission spontanée serait due a la bio-concentration chez les bactéries (ce qui serait assez cocace!)
        l’eternel débat radioactivité « naturelle » et artificielle……..pour le liquide , tu analyse bien le problème des chaines trophiques …pour les particules de retombées , il faudrait p^rendre en compte le meme modèle (cf « sol herbe cancer » de VOISIN) des chaines trophiques et bio concentration , mais aussi que pour une émission equivalente de la particule microscopique , ce sont des tonnes de minéraux qu’on ne pourrait ingérer ou se caser ds une dent creuse .
        la radioactivité naturelle devrait etre qualiifiée plutot « diffuse » .

    5. Avatar de Arnaud
      Arnaud

      Herrmiss,
      Votre calcul est juste bravo. Mais il ne correspond à rien de concret avant bien longtemps.
      La réalisation de la dilution que vous calculez est atteinte « asymptotiquement » (dans un million d’années par exemple), car la cinétique de mélange de brassage des océans est très lente.

      Et je ne vous parle pas la mémoire de l’eau ou encore de la préparation d’un bon pastis bien frais.

  17. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    AFP- PARIS – Nicolas Sarkozy a assuré vendredi le Premier ministre polonais Donald Tusk qu’il ne voulait « pas créer de difficultés » à la Pologne qui souhaite exploiter ses importantes réserves en gaz de schiste à même de lui assurer son indépendance énergétique par rapport à la Russie.
    « Le président Sarkozy m’a dit qu’il n’y aurait pas d’obstacle, pas de lobbying et donc pas de problème pour la Pologne si elle se lance dans cette l’exploitation du gaz de schiste. C’était une déclaration très importante pour moi », a-t-il ajouté.

    1. Avatar de Europa Bamba
      Europa Bamba

      Décidément, il n’en rate pas une : sacré Sarkoschiste !

    2. Avatar de Papimam
      Papimam

      Le Monde du 2 juin, publie un article explicite sur l’appétence des polonais (du moins de certains) pour le gaz de schiste « Gaz de schiste, le rêve polonais »
      « Rompre la dépendance à l’énergie russe, et même en exporter : en Pologne, le gaz de schiste est paré de toutes les vertus. Quel qu’en soit le prix écologique. Bulle ou révolution ? L’euphorie gagne la Pologne lorsqu’elle pense à son sous-sol. Certains parlent d’eldorado ».
      Rien ne les arrêtera semble t’il.
      « Le gaz de schiste est devenu un espoir, un symbole de développement, de sécurité énergétique » selon Greenpeace Pologne.
      On accorde des licences à des firmes étrangères sans trop s’occuper des impacts écologiques.
      « Un tiers des territoires polonais a été pris par ces firmes »
      « On se trouve dans un cadre néo-colonialiste …. »
      La loi « fait des concessions un acte juridique définitif, sans recours » (et en France ?)
      Le meilleur ou le comble, la Pologne lorgne sur l’énergie nucléaire et estime selon les dires de M. Tusk que au Japon la cata est juste consécutive à « un séisme et un tsunami ».
      N’importe quoi, ou cet homme ne connaît rien au dossier ou il nous prend pour des billes.

      1. Avatar de J.Gorban
        J.Gorban

        qu’ils en meurent ces papistes ; de toute façon il n’y a que le paradis qui compte !

        nous irons jusqu’au fond de l’abîme et même là nous creuserons encore plus profond

  18. Avatar de roja
    roja

    Question :
    Peut-on considérer comme nul le risque de voir se réaliser, à Fukushima, l’hypothèse d’un corium encore à haute température et en train de continuer à « descendre », avec la probabilité non-négligeable qu’il rencontre une nappe d’eau (et la réaction qui s’en suivrait) ?

    1. Avatar de Vinz
      Vinz

      Ca c’est déjà produit le 14 mars pour le réacteur 3 non ?

    2. Avatar de JIEL
      JIEL

      Stéphane Lhomme ne l’exclut pas dans le dernier numéro de la Décroissance :
      « … le cœur en fusion d’au moins un réacteur accidenté a percé la cuve, et s’enfonce dans le sous-sol. S’il ne s’arrête pas de lui-même – on peut toujours rêver – , il touchera des nappes d’eau souterraines, ce qui causera des explosions gigantesques, ajoutant un Tchernobyl à Fukushima… »

  19. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    le nouveau Arnie Gundersen, bientôt, j’espère : http://www.fairewinds.com/updates

  20. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    Cela aurait pu être une question pour « les grosses têtes », imaginez Philippe Bouvard: « Qui a dit….:
    « Sortir du nucléaire serait une décision absurde. La France ne possède aujourd’hui aucune autre solution viable pour s’alimenter en électricité. »
    (La réponse est ICI , c’est facile, je l’avoue..)

  21. Avatar de tgee
    tgee

    Un peu de prospective… pour rigoler?

    Comment démanteler le nucléaire? Ce qui jusque-la était catégoriquement écarté va être reconsidéré. La Lune sera la poubelle nucléaire. Avant on avait peur que si une fusée explose ça disperse trop de matériel. Mais grâce a Tchernobile et Fukushima, on a vu comment on pouvait polluer un hémisphère, d’où 2 conclusions:
    – l’hémisphère sud est a peu près libre de pollution et moins peuplé a cause du ratio de terres immergées.
    – on doit pouvoir prendre un risque calculé sur les explosions de fusée en reliant leur fiabilité, le nombre de vols pour nettoyer les centrales et la taille d´une cargaison et des trajectoires plutôt orientées vers l’hémisphère sud.
    Ça tombe bien la France a Ariane et Kourou pour rattraper ses fautes.

    Peut-on se passer du nucléaire? Oui. Une bonne part de l’électricité est un gâchis, le chauffage électrique, c’est con et le mieux c’est d’éviter de chauffer. L’économie de l’intelligence va utiliser des ordinateurs de moins en moins gourmands (cf les tablettes a 2W) et bientôt plus besoin d’écran et de télé avec les pico-projecteurs a 2W. Et même le télé travail va être favorisé (au pire la pollution atomique mettra la couche qui faut pour décourager les transports et renforcer la tendance, un beau système auto-régulé!) avec la démocratisation de la télé-conférence. La première en Europe prête a mettre les investissements nécessaires sera bien sur l’Allemagne qui en a les moyens, qui est en avance sur les maisons passives et qui consomme déjà moins d’électricité que la France par habitant alors qu’elle est bien plus industrieuse! Et on aura bientôt plus beaucoup besoin d’autant de produits industriels, avec le retour a la micro-industrie éolienne et hydraulique (celui-ci n’étant plus captif du refroidissement nucléaire) et a la production agricole locale (au pire sous serre, avec sol décontaminé) intégrés dans des réseaux électrique très décentralisés autour de cette micro-industrie selon la vision Rifkin.

    Bon le seul problème c’est qu’il y aura quand même besoin de surgeler pour attendre que les produits se décontaminent un peu si certaines centrales pètent avant d’être démantelées.

  22. Avatar de PAD
    PAD

    Comment décontamine t-on de l’eau radioactive ?

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      En utilisant des silicates appelés zeolites, qui ont fort pouvoir absorbant.

      1. Avatar de PAD
        PAD

        Merci et que fait-on des zeolites – même traitement que les déchets nucléaires « classiques »- ?

      2. Avatar de catherine
        catherine

        c’est drôle en vous lisant, je suis allée voir sur wikipédia, il y en a de deux sortes, les naturelles et les fabriquées , si j’ai bien tout compris,
        étonnant pour la fabrication, elle necessite deux élèments les plus présents sur cette Terre, ouff on aura pas de pénurie … silice et alumine,
        tjrs sur wiki, on parle de ce matériau comme d’un piège à molécule …

        dans le doute, tjrs en épluchant bien l’article de wiki, en cas d’accidents nucléaires graves, on pourra tjrs priver son bonzai de son substrat et sucer celui-ci en buvant son eau ? puisque c’est un produit difficile à trouver en commerce traditionnel …

  23. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Bonne question ! Je suppose qu’ils rejoignent les déchets du nucléaire dont on ne sait pas quoi faire.

    1. Avatar de quelqu'un
      quelqu’un

      Si j’ai bien compris Gundersen dans cet interview, on ne peut pas filtrer ou déminéraliser cette eau hautement contaminée par ces méthodes utilisant des substances absorbantes (comme les zéolites) qui, lorsqu’elles auraient absorbé une grosse quantité de radioactivité (et donc d’énergie) commenceraient à fondre et qu’en plus, ces filtres sont fait de matières plactic et qu’ en sus, personne ne pourrait alors s’en approcher pour les changer, tant la radioactivité y serait élevée.
      On peut lire ça et beaucoup plus (notamment concernant les réacteurs n°2 et n°3 dans un interview avec Arnie Gundersen ICI.

      1. Avatar de PAD
        PAD

        Merci pour ce lien. Il est très inquiet pour le réacteur N°3. Le plus déprimant est quand il dit que TEPCO savait depuis 10 ans qu’ils étaient préparés que pour affronter un tsunami de 6 mètres, alors que celui de mars a fait 15 mètres !

      2. Avatar de quelqu'un
        quelqu’un

        Oui, la description de Gundersen de l’état du réacteur n°3 fait froid dans le dos. À le lire, une secousse violente et la cuve se brise et déverse tout son contenu…et en plus ce sel qui ronge de toutes façons la cuve de l’intérieur…sans parler de la piscine du bâtiment n°4…

    2. Avatar de PAD
      PAD

      Il a conseillé en fait de creuser un fossé autour des réacteurs et de les remplir de zéolithes qui absorberaient l’eau hautement radioactive, laisser la radioactivité sur place.

    3. Avatar de PAD
      PAD

      Dans tous les cas le sentiment général est le bricolage permanent, l’adoption de mauvaises solutions reportées quand pas avortées … On roule les coriums … Un peu comme dans la crise financière, en lieu et place d’écouter un Jorion – et compères -, vont-ils écouter un Gundersen ?

  24. Avatar de Jacques Rioland
    Jacques Rioland

    @ Papimam. Le chiffre de 96% peut être considéré comme exact. En effet l’uranium enrichi qui est mis dans les réacteurs est constitué de 3 % d’uranium 235 qui va contribuer à la réaction de fission en chaîne libérant de l’énergie et générant des produits de fission radio-toxiques, et de 97 % d’uranium 238 non fissile. Toutefois, dans le réacteur quelques noyaux d’uranium 238 capturent un neutron pour donner du plutonium 239, qui lui est fissile et intéressant pour l’arme atomique. Au bout de 3 à 4 ans la réaction en chaîne ralentit, devient moins intéressante en production énergétique, et le combustible est retiré du réacteur. Au bout de 13 ans seuls subsistent les produits de fission à longue durée de vie. On sépare alors, à la Hague, les produits de fission radioactifs (4% de la masse totale des déchets) et l’uranium appauvri non utilisé (96 %, auxquels il faut ajouter des traces de plutonium). Les produits radioactifs à durée de vie longue sont coulés dans du verre ou du bitume pour être stockés à La Hague, à Soudaine ou à Marcoule. L’uranium appauvri est transporté en Russie pour y être en partie réenrichi à 3%. Quelques % sont réutilisables dans les réacteurs actuels, le reste, appelé uranium très appauvri, attend sur des parkings à ciel ouvert de l’entreprise russe Tenex l’arrivée des réacteurs de 4ième génération supposés pouvoir l’utiliser. C’est donc exact que 96 % de l’uranium est récupéré à La Hague, mais il faut ajouter que seule une petite partie (les fameux 4% ?) est réutilisée aujourd’hui. Par contre 100% des déchets radio-toxiques restent radio-toxiques. C’est donc comme au Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance.

    1. Avatar de Papimam
      Papimam

      Merci pour ces précisions utiles, à évaluer et compléter par les experts.
      Je résume : demain on rase gratis.
      Je me suis oxygéné hier en faisant un tour à Colmar à la foire éco-bio, un autre monde est possible mais le chemin sera long et pour la majorité visiteurs et acteurs de cette manifestation, sans nucléaire. N’hésitez pas à vous y rendre ce we.
      De nombreuses associations et ONG prestigieuses mais aussi plus modestes sont présentes parmi une foison de stands plus commerciaux.
      Greenpeace, Kokopelli, Criiad, Attac,La NEF, Amnesty International, Terre des Hommes, Robin des Bois, Alsace Nature, ……
      http://www.foireecobioalsace.fr/
      La parole aux citoyens pour peser un peu sur les structures/puissances/lobbies/mainsvisibles marchandes/industrielles/politiques comme expliqué brillamment et pratiquement ce matin dans l’émission « Terre à Terre »

  25. Avatar de Jacques Rioland
    Jacques Rioland

    Slate.fr aborde le problème d’un stockage des déchets radio-actifs suffisamment sûr pour les générations futures :
    http://www.slate.fr/story/38975/cachette-dechets-nucleaires-stockage-radioactivite
    Il va falloir ajouter celui posé par les zéolithes de Fukushima qui vont présenter une radio-activité variée (à la fois alpha, béta et gamma, court-terme et long-terme) sans confinement initial. Chaque jour on remplace un problème par un autre, en espérant qu’il aura une solution.

    1. Avatar de Papimam
      Papimam

      STOP abschhalten, si c’est comme STOCAMINE, bravo.
      Qui peut prédire ce qui peut advenir durant des millénaires ?
      Irresponsabilté totale.

  26. Avatar de hervé
    hervé

    Une hypothèse dont on ne parle peu sur la bactérie tueuse.

    http://www.sudouest.fr/2011/06/03/le-sol-a-l-origine-du-mal-416231-4720.php

    On ne perturbe pas impunément les équilibres naturels à grande échelle.

    Les allemands, de ce point de vue ne sont pas fortiches quand même.

    Autoriser le gaz de schiste cela fait désordre pour des écolos.

    A méditer et à approfondir avant d’autoriser des forages en France.

    1. Avatar de youpi
      youpi

      A méditer et à approfondir avant d’autoriser des forages en France.

      😀
      J’aime votre humour ^^

  27. Avatar de quelqu'un
    quelqu’un

    370 nouvelles citernes en route pour Fukushima, pour stocker l’eau hautement radioactive qui risque bientôt de déborder dans l’océan.
    Les 2 premières devraient arriver ce samedi. Elles ont une capacité de 100 à 120 m3 chacune et devraient être livrées au fur et à mesure jusqu’en août.

    1. Avatar de PAD
      PAD

      Une solution qui apparait de plus en plus désespérée face à l’urgence et au caractère provisoire même de cette solution.

    2. Avatar de zebulon
      zebulon

      J’aime bien le coup des citernes de stockage,
      Avec l’Erika on s’est aperçu que les bassins de stockage du pétrole n’avait pas été vidés depuis la marée noire précédente.

      Politiquement, c’est efficace et çà se voit…

  28. Avatar de J.Gorban
    J.Gorban

    Mise à jour n° 267 (samedi 10h17)

    savent ils où est le corium ou doit on attendre 2 mois pour apprendre qu’il n’est plus dans le réacteur !!

    heureusement l’océan pacifique va diluer toute cette eau radioactive !

    incroyable ! ils nous ont dit que ça ne serait pas tchernobyl ! pour sûr, c’est pire !

    1. Avatar de quelqu'un
      quelqu’un

      4 sievert / heure à l’extérieur de la cuve…c’est la mise bas…

    2. Avatar de PAD
      PAD

      Gundersen dit que c’est bien pire que Tchernobyl, et ce n’est pas difficile de le croire.

  29. Avatar de Noko
    Noko

    Tout va de mieux en mieux pour le nucléaire au Japon.

    A coté des 4000 milli sieverts dans le réacteur N°1 de Fukushima Dai Ichi,
    http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm040000c.html
    http://www.yomiuri.co.jp/science/news/20110604-OYT1T00372.htm?from=main1

    comme dans la centrale d’Hamoka précédemment,
    http://www.photoshop.com/index.html?user=Nokokara&galleryid=772800fa781f4beaa2421448418772f4&wf=sharegrid&trackingid=BTAGC

    on fini (après un mois de recherches!!!) par trouver 33 (petits) trous dans la tuyauterie du réacteur N°2 de la centrale de Tsuruga qui expliqueraient les bouffées radioactives qui avaient amenées à son arrêt…le 2 mai dernier.
    « Japan Atomic Power n’a pas inspecté ni remplacé ces tuyaux….depuis 1987″…mais c’est normal puisque « les normes techniques approuvées par le gouvernement n’imposent pas une telle inspection ».
    On croit rêver, non?

    http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm006000c.html

    et enfin, rien ne change non plus avec Tepco qui, fidèle à lui même, continue ses « erreurs » et ses cachoteries même pour des sujets plus anodins comme l’évaluation des restrictions d’alimentation électrique à prévoir pour cet été.
    Le gouvernement lui reproche « environ » 1000 erreurs dans son rapport sur le sujet…
    Le nucléaire au Japon (et en Chine): 10000 ans de bonheur!

    http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/national/archive/news/2011/06/04/20110604p2g00m0dm007000c.html

    Et, pendant ce temps, histoire de ne pas s’endormir sur de si belles performances, la nature se rappelle à nous avec un nouveau (petit) tremblement de terre de 5.6 près de la centrale de Fukushima.

    http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm010000c.html

    1. Avatar de roma

      le discours managérial arrivé grosso modo au point de catastrophe étale et rend la duperie à son point de départ; sa parfaite insignifiance – le consentement ne suffit plus à redouter qu’il n’y ait plus rien pour s’y goinfrer, le renoncement ne trouve plus sa ligne de fuite, l’anesthésie du spectacle perd de son effet. quand les pannes ou les rationnement d’électricité et que ton frigidaire s’arrête, ton ascenseur, ta télévision, ton ordinateur, pas besoin d’aller casser tout dans la rue…

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