Billet invité
« La France n’est pas le Japon, qu’un séisme et un tsunami y ravagent une centrale nucléaire est invraisemblable ». Les défenseurs de l’électro-nucléaire s’en sont d’abord tenus à cette seule parade pour écarter tout risque, inquiétude et raison même de s’interroger. Craignant – on ne sait jamais – de voir surgir le fantôme d’une époque maintenant ancienne où l’option nucléaire était l’objet d’une vigoureuse contestation.
Fukushima tombant dans les oubliettes des médias, happés par de nouveaux sujets tous les deux ou trois jours, des tests de résistance européens allaient être séance tenante organisés, afin de lever les derniers soupçons, pour faire oublier l’alarmisme gouvernemental des premiers jours de la catastrophe, rétrospectivement sans fondement.
Trop scrupuleux, un commissaire européen allemand jouait alors les trouble-fêtes, prétendant élargir aux chutes d’avion et attentats en tous genres l’éventail des risques qui devaient être testés. En l’espace de quelques réunions internationales et sous le poids d’amicales pressions, il a dû finalement manger son chapeau. Le terrain dégagé, on respirait alors chez les électro-nucléaires ! Faute de temps, dans le calendrier imparti par les dirigeants politiques, les opérateurs des centrales allaient utiliser leurs vieux tests pour démontrer que tout allait bien, l’orage allait s’éloigner. Tests des banques ou des centrales, la même recette était utilisée.
Patatras, les aléas de la politique vinrent alors bousculer ces calculs trop finauds. Le mal était donc plus profond. Les voisins suisses, puis allemands, décidaient de sortir du nucléaire… Comme si la simple mais incontournable leçon de Fukushima avait été enregistrée et que ceux-là au moins en tiraient les conséquences : « Décidément, le nucléaire, c’est bien quand ça va bien. Mais quand cela tourne mal… »
Un nouvel argumentaire a du être improvisé. Faute de pouvoir continuer à magnifier la sûreté du nucléaire et ses innombrables bienfaits, ne pouvant pas opposer pour seul argument sa propreté à la production malfaisante de CO2 des centrales à gaz et à charbon, les électro-nucléaires ont alors décidé d’employer l’argument de dernier recours, comme une banque centrale agitant l’épouvantail de l’inflation : la référence au porte-monnaie. Non sans flatter au passage un vieux fond anti-allemand, nos voisins étant soupçonnés de jouer la facilité en fermant leurs centrales pour mieux s’approvisionner aux nôtres.
Une sortie du nucléaire serait hors de prix ! Voilà la seconde ligne de défense toute trouvée. Comment les foyers modestes pourraient-ils y faire face, en raison des énormes investissements qui seraient nécessaires et de leur répercussion sur les tarifs de l’électricité ? Nos experts oubliant qu’il y a quelques semaines, EDF réclamait une hausse impressionnante de ses tarifs, alors qu’il n’était pas du tout question d’une telle sortie.
Il en est du nucléaire comme de la finance. Il y règne à tout point de vue une grande opacité. Dans les deux cas, leurs bienfaits sont immenses, jusqu’au jour où… Avec la même assurance, les risques qui y sont pris sont maîtrisés, mais…
Ces deux industries ont donc des points communs. Est-ce étonnant, puisqu’elles appartiennent au même monde et qu’elles ont les mêmes hagiographes et farouches défenseurs ? Que trouve-t-on quand on tire le petit fil rouge de l’électro-nucléaire ? Un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques ! Un monde qui ces temps-ci à tendance à souvent trébucher.
171 réponses à “L’actualité des crises : MÊME MOTIF, MÊME PUNITION, par François Leclerc”
Hhmm…
Non. Et c’est rare que nous soyons en opposition, Monsieur Leclerc.
Dans le cas de la finance, il s’agit de gagner le maximum au DETRIMENT du système présenté comme le meilleur en dehors des autres.
Dans le cas du nucléaire, soit, la victoire de l’esprit sur la matière, il s’agit de recalculer l’ensemble du système afin qu’il soit résistant aux nouvelles expériences et risques.
Il est donc impératif que la production d’électricité soit comme la production d’eau et de nourriture, nationale, soit commune.
Yvan
Remplaçons dans votre première assertion le terme finance par celui d’électro-nucléaire :
Dans le cas de l’électro-nucléaire il s’agit de gagner le maximum au DETRIMENT du système présenté comme le meilleur en dehors des autres.
Votre distinguo ne tient pas la route, car les deux propositions sont tout à fait interchangeables.
Reprenons. La finance permet avec le système actuel de gagner un maximum d’argent, ce qui se fait au détriment du système lui-même. Or, posez-vous la question, ce « au détriment de » est-il inhérent au système lui-même ou bien est-il une conséquence fâcheuse d’un excès de gain qui aurait pu être évité dans le cadre du système lui-même ? Si j’en crois votre prose sur le blog vous inclinez à penser à la suite de Jorion et Leclerc que c’est le dysfonctionnement intrinsèque au système qui est en cause et non pas une simple dérive tout à fait contingente.
Si telle est bien votre pensée s’agissant de la finance, pourquoi alors ne pas tirer la même conclusion dans le cas d’une industrie nucléaire où gain à court terme et danger intrinsèque sont également présents.
Pourquoi excluez-vous a priori la possibilité que le nucléaire soit intrinsèquement dangereux, la nuisance potentielle de celui-ci n’étant plus placée alors du coté des risques non maîtrisés car mal calculés (votre thèse), mais du coté de l’impossible maîtrise de cette source d’énergie, la victoire de l’esprit sur la matière se révélant des plus illusoire, comme l’ont montré grandeur nature les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. Sans parler du nucléaire militaire qui a tristement montré es effets désastreux de la radioactivité !
Cette phrase ne tient tout simplement pas la route car on pourrait remplacer « l’électro-nucléaire » ou « la finance » par n’importe quelle industrie sans avoir peur de se tromper.
Et on peut d’ailleurs faire de même avec la « punch line » de François.
Quand on tire le petit fil rouge de l’industrie chimique, on obtient un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques ! quand on tire le fil rouge de l’agroalimentaire, un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques ! le fil rouge de l’éolien, un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques ! le fil rouge du secteur pharmaceutique, un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques ! le fil rouge de l’automobile, un complexe industriel et financier, une bande de compagnies transnationales et de mégabanques !
Si les conséquences en cas de problème diffèrent (encore que, pas pour toutes les industries) la structure et oserais-je dire la philosophie de toutes ces industries est la même.
En revanche, le monde du nucléaire diffère du monde financier par plus que des nuances:
1) Il n’y a pas de « too big to fail ». Depuis que je travaille dans le nucléaire, on m’a dit plusieurs fois qu’en cas de nouvel accident grave (peu importe l’endroit) le nucléaire c’était fini. Bien que les industriels y mettent les formes, on sent bien que la tendance est irréversible, car on a le choix dans nos modes de production. On attends toujours une remise en cause importante pour la finance.
2) Il n’y a aucun gagnant en cas de chute du système. Contrairement au cas de la finance, ou on a vu spéculer les banques les unes contre les autres et in fine certaines s’en sortir mieux que d’autre, les industries du nucléaire ont tous perdu à Fukushima.
Il y a des cas de similitude frappants entre la finance et l’électro-nucléaire, et ils sont intéressant à explorer. Mettre en avant d’évidentes dissemblances n’y change rien.
Le complexe industriel-financier englobe il est vrai d’autres activités que le nucléaire civil et militaire. Mais c’est une manière d’en engager une description. En voulez-vous une autre illustration ? Ce sont les grandes compagnies du CAC 40 et les établissements bancaires qui affichent les meilleurs résultats.
Monsieur Leclerc.
Et si la poule…
Car le fait que le nucléaire soit privatisé ne doit pas faire oublier que Fuku s’explique aussi largement….
Et de conception américaine…
Donc, la similitude est évidente : l’argent est partout.
Et cela nous donne aussi de la nourriture qui tue.
Un avion AUSSI peut tomber par une maintenance qui, certes, ne coutera pas chère…
Ce qui m’étonne est que PERSONNE ne se soit rendu compte que les US sont au moins responsables pour moitié de ce qui arrive.
ET, de PLUS, le secteur nucléaire soit privatisé, soit des conceptions faites au mini, et VOUS obtenez OBLIGATOIREMENT ce résultat.
Tout simple.
En Russie, ils faisaient ça tous les jours.
Et dans les autres domaines cités
Le but n est il point de faire le maximum de profit
EDF AREVA VEOLIA l AGROALIMENTAIRE ETC
Serai des entreprises philanthropiques ?
Merci de me l apprendre
sur le sujet « agro-alimentaire » à écouter » l’émission « terre à terre »
« Libérez les semences à Bruxelles »
28.05.2011 – 07:05
Autour de la législation européenne sur les semences et de ses conséquences sur l’agriculture paysanne. Avec notamment : Heike Schiebeck, de Via Campesina ; Shalini Bhutani, avocate indienne ; Jurgen Holzapffel, du Forum civique européen.
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-%C2%AB-liberez-les-semences-a-bruxelles-%C2%BB-2011-05-28.html
Bien parlé!!!! Vous avez mille fois raison. On ne doit pas imiter la navigation à vue des allemands qui donnent des coups de barre en tous sens.
Il nous appartient cependant de nous assurer que le parc nucléaire français fonctionne au bénéfice de tous et sous le regard et la direction de nos institutions démocratiquement élues. Nous devons surtout chasser la spéculation d’un domaine ou elle devrait être interdite.
Je suis navré de constater que sur ce sujet socialistes et communistes restent muets comme des carpes. Les français, exposés aux dures réalités de la crise, vont finir par se lasser de l’encéphalogramme plat des dirigeants des grands partis. Cette activité neuronale végétative qui succède à des décennies d’arrogance libérale à de quoi en exaspérer plus d’un.
Il est même urgent, au moment où la déconfiture éclatante de nos élites propulse dans les médias l’image de leur incompétence effrayante, de signifier à cette oligarchie la fin de ses privilèges. Je tiens à rappeler que la déclaration des droits de l’homme de 1789 qui est beaucoup moins contraignante que celle de 1946 prévoit cependant que les distinctions éventuelles entre les citoyens sont fondées sur l’utilité commune.
« Nous pensons que l’énergie nucléaire est une solution d’avenir, notamment par rapport aux engagements que nous avons pris (…) sur la question des rejets de gaz dans l’atmosphère »
Francois Fillon 30 Mai 2011
« Bla bla bla, bla bla, bla, bla bla blu ! »
François Fillon, sur ce sujet et bien d’autres.
« Par ailleurs, nous, nous pensons que l’industrie nucléaire doit faire l’objet d’un grand effort d’investissement en matière de sûreté, c’est ce que nous sommes en train de conduire »
Francois Fillon 30 Mai 2011
Des années maintenant qu’on entend l’un et l’autre discours, de Fillon en France et des autres vendus aux banksters ailleurs.
Quand vous dites « vendus » cela signifie que les politiques auraient un libre arbitre et qu’ils pourraient choisir de se vendre ou non.
Vous vous trompez.
Les politiques sont de pauvres choses qui appartiennent à leurs maîtres, et les électeurs sont, de ce fait, aussi des pauvres choses.
Que trouve-t-on quand on tire le petit fil rouge de l’électro-nucléaire ? Un complexe industriel et financier, » et militaire, eussiez vous pu écrire.
De toute façon comme le dit la pub, quelques gouttes suffisent !
http://alpes.france3.fr/info/isere–fuite-a-la-centrale-de-saint-alban-68035288.html
Tout ça c’est politique, militaire, oligarchique et nauséabond.
J’aime quand vous allez droit au but Mr Leclerc. Continuez !
« Plus tôt l’Allemagne sortira du nucléaire, mieux ce sera … »
Angela Merkel Mai 2011
Soit mais le stress test des centrales nucléaires évacue aussi l’état de guerre, bombardements, missiles et co ….
Remarquez qu’une ogive nucléaire dans une centrale nucléaire … gloups 🙁
Pour une fois, j’utilise la technique du lien : http://www.pauljorion.com/blog/?p=24946#comment-188840 car j’ai répondu sur ce thème dans votre précédent papier.
Oui, Monsieur Leclerc, le choix de l’Allemagne est historique. J’abonde à 100%.
Sans rire, il est de la même teneur que la fin de la peine de mort. C’est un choix difficile ayant mis longtemps à murir. Il est mûr.
Bien sûr, les caciques du nucléaire français, aveuglés par leur statut, rôle et considération, vont mettre du temps à réaliser ce qui leur arrive. Bien sûr, ils tenteront les coups bas les plus sombres pour faire fléchir la décision de la chancelière.
Leurs arguments – recevables mais ne recueillant plus l’assentiment général – sont déjà éculés : prétendre que notre nucléaire est beaucoup plus sûr que celui outre-Rhin ou japonais, arguer le coût indécent qui en rejaillira sur le prix du Gazoil à la pompe, etc.
Au lieu d’ergoter, ils devraient désormais plancher sur les conditions d’une sortie progressive de la France et nous dire surtout comment le faire et non pas qu’il faut y rester ou pas.
Récemment, j’interpellai une une amie employée chez Total pour lui demander s’il ne serait pas temps de réfléchir à un rapprochement Total / AREVA pour passer du Pétrole/Nucléaire aux énergies renouvelables à grande échelle. Une sorte de migration stratégique consentie. Sans rire, elle m’a répondu que cela faisait longtemps que les pontes y travaillaient mais que les conditions n’étaient pas remplies pour que cette transition se fasse dans de bonnes conditions pour l’actionnaire (sic!).
Donc, les conditions ne seraient pas encore remplies ?
Pourrait-on imaginer une sorte de contrat d’objectifs ou de Loi entre l’Etat et ces mastodontes pour qu’ils s’engagent rapidement sur les voies de la sortie Pétrole/Nucléaire ?
J’ajouterai ceci : quand est-ce que les conditions seront enfin remplies ? A la saint-glinglin?
On comprend parfaitement pourquoi on avance pas d’un centimètre.
Quand un gouvernement leur expliquera que leur intérêt d’actionnaire est gelé le temps de la transition …
Même quand çà pète, çà leur rapporte …
« le G8 va également se pencher sur le bouclage du budget nécessaire à la construction du nouveau sarcophage de Tchnernobyl pour les 100 prochaines années, qui sera en partie confiée aux groupes Vinci et Bouygues, fleurons de l’industrie française. »
http://www.actu-environnement.com/ae/news/gouvernance-nucleaire-fukushima-crise-12625.php4
Les articles jaillissent de partout pour dénoncer la « manoeuvre » d’Angela, le petit monde du nucléaire est furieux.
Pour nos enfant merci, et…
Chapeau Madame Merkel !
En attendant ce sont les radio-nucleides qui jaillissent de partout !
Une alternative existe : Consommer moins d’énergie, et puis, un jour, passer à …ENERCOOP ??? (Coopérative garantissant un approvisionnement 100% renouvelable – éolien – hydraulique – solaire – biomasse, pas de nucléaire, pas d’énergie fossile…)
Alors !! Et si nous prenions tous nos responsabilités…
Pendant des années, l’état a fait croire au mythe de l’énergie électrique peu chère (incluant soit-disant déjà le coût du « nettoyage » de ces centrales, qu’on nous ressort pourtant aujourd’hui).
Résultat : 94.9% des logements classés dans les catégories énergétiques de D à G.
Quant au coût final, est-il réellement calculé ? La Bank of America-Merrill Lynch estime que la facture de Fukushima pourrait s’élèverait à 130 milliards de dollars (2 fois la valorisation d’EDF). Personnellement, je pense qu’il est sévèrement sous-estimé, si l’on tient compte qu’il aura tout simplement rayé la moitié de la carte de la 2 ou 3ème puissance économique mondiale. Rendez-vous dans 50 ans, quand l’eau de Tokyo sera définitivement interdite de consommation…
A combien de poignées de dollars le boss de Bank of America évalue t-il la vie de ses enfants ?
cher Monsieur Leclerc,
Je ne sais si vous avez fait allusion dans l’un de vos billets à la centrale de St Laurent (loire et cher)… mais ce serait bien.
Il faut noter le récent dossier du Point 14 mars 2011 sur l’accident du 17 octobre 1969. (Introuvable sur le Net… ) A l’époque cet accident a été minimisé (fusion partielle de coeur), mais des dossiers dé-classifiés permettent de se faire une meilleure idée, auquels s’ajoutent les personnes recrutés pour agir dans l’urgence à l’époque.
Plus récemment (source Wikipedia)
« Le matin du 12 janvier 1987, vers 9 h 30, le refroidissement du réacteur graphite-gaz n°1 n’était plus possible car la Loire était gelée. Le réacteur fut arrêté en urgence, et son refroidissement assuré in extremis par le réseau électrique de l’Ouest de la France, qui s’est ensuite effondré vers midi suite à une panne de la centrale thermique de Cordemais[10]. La glace qui obstruait les prises d’eau a ensuite été brisée par des explosifs mis en place par l’armée française[11]. »
l’avenir est au charbon chinois et américain , 8000 ans de reserve ! (mais attention aux pluies acides , au co2 )
l’avenir est au pétrole des marches océanique continentales ! (mais méga pollution voir le golf du mexique )
des chiffres :
un panneau solaire une eolienne à changer completement tous les 10 ans avec un coup energétique qui ne permettra jamais de rentabiliser leur construction !
un parc d’eoliennes exiqge de l’electricité pour demarrer , il faudrait une centrale electrique complete pour lancer toutes les eoliennes françaises si le vent se mettait à soufffler partouts simultanement .
l’hydroelectrique , bah avec de moins en moins de précipittions regulieres et des barrages pharaoniques qui rouillent (barrage d’itaïpu à parana par exemple ) ce ne sera jamais la panacée surtout lorsque cela amplifie deserification et désagrégation des sols .
le gaz de schiste est une réponse spéculative pour du tres court terme ,extremement aléatoire dans ses conséquences mais terriblemetn efficaces pour se remplir les poches tres vite ( voir en ontario )
De plus on ne sait pas capturer le dégazage de méthane du permafrost dû au rechauffement , ce dégazage et les feux de toundra amplifient l’effet de serre ( encore une boucle rétroactive) .
Donc on a le choix entre du nucléaire ou du charbon qui fonctionne comme un foyer sur une trireme grecque , ça marche les marins bouffent des grillades de poissons , ça brule l’incendie coule le navire ….on en revient toujours aux grecs …
Pourriez-vous citer vos sources? Surtout à propos de ceci
source ?
des formateurs en maintenance d’éolienne , des techniciens de maintenance des gens du métier des témoignanges qui évidement ne vont pas dans le sens du vent :
pignonnerie d’un moteur , les charbons des moteurs (enfin les pieces en contact des pieces d’usure ) exigent une dépose complete .une pale d’ hélice abimée doit etre demontée , les hélices sont en matériau léger qui s’usent avec les uv les intemperies et les oiseaux .l’orientation de l’eolienne est électrique (ça me fait penser aux groupes diesel des centrales nucléaires ! )
les panneaux solaires sont des composants electroniques , fabriqués dans des usines éléctroniques (donc gourmand en énérgie : le silicium ( la silice , le sable ) doit etre purifié et vitirfié ..) et comme tout composant electronique , supoorte mal les ruiselments la chaleur les uv etc .. d’apres wiki , un panneau solaire aurait une durée de vie de 4 ans (source gvt us )
Renseignez vous bien sur les énergies dites renouvelables et sur les vrais coûts de leur fonctionnement, et de ceux de leurs assurances.
J’en étais resté à qqs centaines d’année (2 ou 3 centaines), pouvez vous donner votre source pour les 8000 ans SVP.
Le pic du charbon, c’est peut-être maintenant, peut-être dans quelques dizaines d’années, mais guère davantage :
http://www.theoildrum.com/node/2396
http://www.manicore.com/documentation/petrole/pic_passe_charbon.html
page 7 de ce doc http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/content/download/58414/1278328/version/2/file/5-vf_Charbon+-+ressource,+réserves+et+production.pdf ,effectivement ils parlent de 145 ans
pourtant un géologue m’a assuré que les reserves chinoises et etasuniennes etaient bien plus grandes : de futurs stocks stratégiques ?
grace aux satellites on peut savoir quel type de sol peut receler en sous sol des minerais du charbon etc cela marche bien pour mars ou la lune ,pour la terre où la géologie est mieux connu c’est encore plus précis ,deplus les usa ou la chine n’ont pas les m^mes scrupules environnemantaux que les européens en ce qui concerne les mines à ciel ouvert .
où est ce un bluff pour que le monde dépendant du pétrole et de l’uranium devienne dependant du charbon ?
l’opep remplacée par le duopole chinamérique ?
bonjour
moi, je vous trouve gentil sur le dégazage du méthane via le permafrost… Il me semble en effet que, le méthane a certes une durée de vie moins longue dans l’atmosphère mais que son effet de serre est largement supérieur à celui du CO2… …. et que donc là EST notre problème principal actuellement . Son effet – boucle rétroactive effectivement – est bien plus inquiétant que le CO2… ….
http://www.climat-evolution.com/article-19693834.html
Sans parler des poches à méthane liquide qui sont dans les fonds des océans… ou des eaux douces que déversent à profusion l’Ob et la ienissei dans la zone Nord…cela va faire du bien au gulf stream…
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/250-suintements-de-methane-decouverts-en-arctique-un-risque-pour-le-climat_20197/
plus
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/du-methane-sechappe-du-fond-de-locean-arctique-un-danger_22906/
Chris
Oulà, quel ramassis d’assertion à l’emporte pièce.
J’ai l’impression d’avoir devant moi un grand dévot ayant entendu lire la bible il y a 40 ans, à l’âge de ses 3 ans, et où le conteur lui dit : « au commencement l’univers fut créer en 6 jours … et que la terre à 6250 ans ».
Et qui depuis répète cette ânerie à tire larigot.
PS : Avec tout mon respect pour les croyants
Le soleil a une espérance de vie de plus de 4 milliards d’années : Photovoltaïque, barrages hydrauliques, biomasse, photo-thermie, vents et vagues assurées. La lune fera encore très longtemps des marées.
Partout de l’énergie en quantité largement suffisante, à portée de main et à la portée de tous – très durablement –
Mais il faut s’y déterminer.
Le problème n’est pas d’être pour ou contre les énergies dites renouvelables.
Le problème est que ces énergies ne prendront tout leur sens que dans un autre contexte économique que le nôtre, c’est-à-dire quand le commerce ne sera plus du racket et, pour parler clairement, quand les vrais prix seront connus à l’avance et que l’usure ne sera plus intégrée dès la conception.
Bonjour Marlowe, il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites et changer le contexte économique ne se fait pas d’un coup d’un seul . L’énergie y joue un rôle très important. Attendre des solutions qui doivent venir exclusivement par les autres ou par la société équivaut à se rendre dépendant des autres et donc à perdre la liberté de choisir – c’est ce que nous risquons aujourd’hui –
Je ne vois pas vraiment d’autre possibilité que de changer soi-même pour changer/crée le monde.
D’ailleurs, je crois que le bon choix énergétique entraîne nécessairement un monde un peu meilleurs, puisque chacun y trouvera son compte et même les générations à venir.
Je suis à 200 ans de réserve charbon à consommation constante.
Surtout ne pas se laisser déborder par les articles insidieux pro-nucléaires.
Anne Meaux, la communicante la plus courue de la planète, est à la manœuvre chez AREVA. Cela va secouer et il sera dur de contrer les coups.
Et si on refaisait le coups de Wiky leaks à l’envers ? On assaille préventivement les sites pro-nucléaires, notamment ceux des agences de communication qui en ont la charge (EDF, AREVA, ALSTHOM, VINCI, SUEZ, etc.), au lieu d’attendre qu’ils s’organisent et ne viennent pourrir l’excellente initiative Merckel ?
En France le nucléaire est la chasse gardée du corps des mines. Point barre.
Donc nous resterons avec nos réacteurs, voire nous en construirons d’autres.
Et tant pis si un jour il y a un gros pépin… Le problème pour les allemands, c’est
qu’ils seront touchés aussi, vu que nous sommes voisins. J’espère qu’ils feront
pression pour que nos grands corps se convertissent aux énergies renouvelables et
propres. Sans nous envahir quand même…
ou sans les envahir, enfin si les russes ne se rangent pas du côté des empires centraux…
Nan, Joan !
Le train est parti et ne peut plus s’arrêter. Enfin, dirai-je !
J’ai envie d’applaudir.
Ce qui va se passer ici ?
Sans préjuger de quand cela arrivera (2012 va brouiller l’écoute), on peut parier sur quelques évidences.
Les pro-nucléaires vont d’abord tout faire pour démontrer que le nucléaire est incontournable et que s’en passer est une utopie. Leurs arguments vont s’affuter :
– charbon = C0². Ils ont raison en bonne partie
– nucléaire = indispensable aujourd’hui. Oui, si rien ne change
– nucléaire = électricité allemande – Très peu! – Presque faux
– nucléaire = sécurité. On voit les résultats tous les 30 ans, du moins ceux dont on a connaissance
– Gaz Russe = permafrost en fonte et CO² – sans doute
– Pétrole et Gaz = dépenses ruineuses en énergie pour les concitoyens – Sans doute
– Ecologie = domaine qui n’a pas fait ses preuves et qui ne suffit pas – A voir
– etc.
Ils vont évidemment tester TOUS les arguments pour justifier de maintenir et de développer le nucléaire ici. ils iront de la séduction riante qui ouvre les portes d’un monde meilleur grâce au nucléaire aux sordides arguties qui font trembler le candide à l’idée des conséquences. Les ingénieurs des mines essaieront pour une fois d’être ingénieux et s’appuieront sur des communicants en chef comme Anne Méaux.
Et puis ? Et puis, il faudra bien se rendre à l’évidence que l’Allemagne n’est pas du genre à prendre des décisions à la légère, fussent-elles politiques et le fruit de changements de rapports de force électoraux. C’est un choix démocratique réfléchi, voilà tout.
Et puis sortir de façon organisée du nucléaire, c’est assurer le rebond des industries allemandes vers une économie verte. Ces dernières ont déjà pas mal d’avance. Enfin, un vrai relai de croissance susceptible de réconcilier aspirations du peuple et l’économie !
Et pour accompagner la transition ? Le gaz Russe, bien sûr !
Dans le même temps, qu’est-ce qui empêche l’Allemagne d’enjoindre ses partenaires à renoncer au nucléaire… comme elle ? Rien ! Et d’avancer qu’elle ne veut pas davantage être contaminée par les centrales nucléaires de ses voisins que par les siennes. Et de pousser à l’exigence de coûts exorbitants de maintien de sécurité des centrales françaises (les normes, c’est à Bruxelles que ça se passe).
Le contre-argument de ses opposants ?
C’est trop facile, Mme Merckel ! Vous renoncez au nucléaire et nous obligez ainsi à prolonger et développer le nôtre ! Notre opinion publique est furieuse contre nous et c’est à cause de vous !
Réponse prévisible :
« je ne puis rien vous imposez. Au demeurant l’Allemagne n’importe quasiment pas d’électricité de la France quand on regarde le solde de ses importations et exportations électriques France/Allemagne. Toutefois, rien ne vous empêche, vous les Français, de suivre le même chemin que nous et de vous associer à notre effort de reconversion de notre économie. Tenez, à titre de bonne volonté, je vous propose d’associer Siemens et Areva à la grande aventure du démantèlement propre de nos centrales. Qu’en pensez-vous ? »
Nan, Joan, désolé, la messe est dite !
A ce jeu-là, c’est le premier à dégainer qui prend une sérieuse avance. Au poker, on appelle cela all-in blindé. Les autres suivent ou s’écrasent, avec des pertes quoiqu’il arrive car ile perdront.
La France n’a plus qu’à suivre et c’est cela qui doit faire enrager notre caporal en chef, toujours à se vanter d’avoir été « le premier à avoir fait ou décider quelque chose ». A moins d’être touché par la grâce qui lui sied si bien quand il est en campagne et de dire « banco, je vous suis ! »…
Contre cela, les ingénieurs des Mines ne peuvent pas grand-chose. Tout au plus pourront-ils gagner un peu de temps pour se maintenir dans des fonctions qui perdront peu à peu de leur prestige et de leur attractivité de rémunération.
Oh, ils en ont encore pour au moins 10 ans, disons 20 avec notre parc nucléaire actuel. Il faudra les occuper à démanteler et maintenir. Et puis ? Et puis il partiront à la retraite.
ça me parait assez clair ! à plus long terme on peut imaginer le même scénario entre europe et états-unis. des tensions graves peuvent apparaitre comme pour le cas de la guerre du gaz ukraine / russie, si ce n’est un véritable casus belli. bientôt droite ou gauche cela n’aura plus aucune pertinence face à ces enjeux majeurs. les verts vont phagocyter le p.s.
Nucléaire, oui ou non.
Que voilà une belle source de dispute, en plus de l’euro.
Hein, Marlow ! Elle est pas belle, la vie ?
Pour une fois, c’est pas nous, c’est les autres qui créent le bruit.
Mais alors là, faut reconnaître que le coup est fumant et qu’il est bigrement efficace!
Ça me rappelle ça
A côté de ça, notre affaire DSK fait office de bombette et de pétard mouillé.
Mais comme la nature a horreur du vide…
Voici le lien « dialogue » avec AREVA http://www.areva.com/FR/dialogue-57/areva-vous-donne-la-parole.html
Dialoguons, dialoguons, il en restera toujours quelque chose.
Les moyens que le groupe va mobiliser pour contrer ce Tsunami allemand sont sans commune mesure avec ce blog. Voici un aperçu : http://www.areva.com
Notez bien le doux son de la mer qu’on imagine autour de ces belles éoliennes. Au fait, l’éolien, combien d’armées ?
Leur nouvelle activité dans la production de plomb 212 pour lutter contre le cancer est de très mauvais goût …
Le territoire, le sex, la gamelle : Compétition
Le territoire, le sex, la gamelle : Vitesse
Le territoire, le sex, la gamelle : Projection
Le territoire, le sex, la gamelle : Conservation
Le territoire, le sex, la gamelle : Protection
Et la peur
@ Pierre,
Bonjour,
Pourquoi il a pas d’oreilles le lapin?
Territoire, sexe et gamelle…aux épices de radionucléides?
deformed rabbit without ears born after Japanese nuclear reactor accident flv
http://www.youtube.com/watch?v=mWYzu4wdtmY
Fukushima Workers Exposed To High Radiation; Less Than 40% Of About 3,700 Workers Tested
http://www.youtube.com/watch?v=fVnmt2xBWtE
La « radio-assurance » du plein-emploi « à vie »?
En caricature grinçante, tepco un peu avant sa nationalisation?
LA CHUTE DE FUKUSHIMA (allemand – sous-titrage français 4mn)
http://www.youtube.com/watch?v=2kZSAFjCKnc
La vidéo du lapin, Jérôme, n’est pas de cette année ! C’est un oak.
Celle sur les japonais est plus poignante.
RAS sur la chute.
Vers un futur « FUKUSHIMA SOUS LES MERS » : la pire abomination née des cerveaux dégénérés de notre mafia du nucléaire arrive et c’est pour « aujourd’hui » (made in France by DCNS) :
http://fr.dcnsgroup.com/energie/nucleaire-civil/flexblue/la-solution-flexblue/
Au moins, il n’y aura pas de problème de refroidissement ! … sauf en cas de coefficient de marée hyper exceptionnel.
une seule solution propre et durable: réduction drastique de la consommation d’énergie mais on n’en prend pas du tout le chemin car-soyons honnêtes-peu de gens sont prêts à l’assumer!
Alors il nous faut choisir entre deux maux: les fossiles jusqu’à la fin des filons avec un risque global d’emballement climatique ou le recours massif au nucléaire avec tous les risques qu’il comprend mais dont on remarquera qu’ils (les risques) restent ponctuels à l’échelle du globe.
Les renouvelables ne peuvent pour l’instant ambitionner de fournir plus de 30% de l’énergie des pays industrialisés et avec de très gros investissements.
Même les économies d’énergie coûtent cher et ne sont pas à la portée de tous: j’ai investi personnellement dans mon habitat: 25000€ pour un toit photovoltaïque et un chauffe eau solaire , 5000€ pour un poêle central à bois, 9000€ pour renforcer l’isolation, 3000 € pour deux vélos électriques et 500€ pour un four parabolique solaire soit 42500€; est ce généralisable?
Ben déjà il faut les avoir les 42500 € !
Ensuite imaginez que tout le monde les ait, le nombre d’usines qu’il faudrait construire pour satisfaire la demande !!!
Et pour fabriquer tout cela et le livrer, combien de barils de pétrole faudra-t-il ?
Et franchement je vois pas l’économie d’énergie dans les vélos électriques 🙂
les vélos électriques sont très intéressants pour les petits déplacements utilitaires ou les ballades de loisir et sont autant d’occasions de ne pas prendre sa voiture, quand à l’électricité, elle est produite par le toit! Et les 2/3 de l’énergie sont produites par les mollets ce qui évite d’aller gaspiller de l’énergie supplémentaire dans des boites de mise en forme.
Vous avez raion: il faut diminuer la consommaton d’énergie,
mais ce qui n’est qu’une partie d’une révolution de civilisation,
qui doit établir des rapports démocratiques entre les hommes,
dont la condition est la fin de la tyrannie du capital,
et des rapports de symbiose et protection avec la nature.
Quant aux énergies renouvelables, leur prix d’accès devrait chuter par la socialisation
et la production de masse du secteur.
Je suis de votre avis,il faut changer notre attitude envers l’énergie et aussi l’eau. C’est donc un changement sociétal et citoyen.Il y a une condition cruciale qui tiendra au controle des naissances sur la planete, et a la capacité à la gérer dans l’avenir sachant que le progres devra profiter à tous de l’Erytrée jusqu’en Californiede, j’aurais du inverser l’ordre : « De la Californie jusqu’en Erytrée »
Le nucléaire fossile, la fission, n’est qu’un état tres provisoire pour l’humanité de production de chaleur pour fabriquer une énergie instockable » L’électricité », on peut songer à des évolutions technologiques qui perméttraient de déconcentrer la fabrication d’électricité, de la produire domestiquement, ne plus la laisser entre les pattes de groupes industriels qui la monolisent, avec arrogance, comme EDF ou AREVA, on voit poindre a titre d’exemple des piles à combustible qui au Canada remplacent les groupes diésels, technologie dérivée des engons spatiaux
Il faut également réflechir à la vitesse des déplacements des biens et des personnes sur terre, qui est un gouffre énergétique, n’en déplaise aux constructeurs d’avions, de camions et de véhicules individuels; et ce quelque soit l’énergie ou les carburants utilisés. Je vis au fin fond de l’Ariége, on trouve (pour faire exemple) d’excéllents avocats du Chili à des prix bien plus bas que ceux d’Israel, et quant on imagine le voyage en terme d’énergie ! Je passe sur les emblématiques norias de camions’semis-remorques qui encombrent les autoroutes en provenance d’Andalousie et les tours opérateurs qui se battent à coup de billets d’avion dégriffés au départ de Toulouse/Blagnac, alors que nous avons sur place de l’eau du soleil, des montagnes et la mer pour les loisirs……………on ne sait que trop bien tout cela !
C’est peut étre la force des choses qui nous obligera à devenir sinon intélligents du moins plus raisonnables !
Avez vous une idée de ce que représente cette somme pour le commun des mortels ?
Du second degrés peut être ? Méchant troll…
@JC cordier.
Ok avec vous sur vos investissements, sauf sur le Photovoltaïque que vous avez pu faire uniquement parce que la collectivité vous finance d’une part en prime à l’investissement (8 000 € en réduction dimpôt) et aussi en rachat d’électricité à un tarif très supérieur au tarif standart (bonification de plus de 25 000 € sur 20 ans).
Ceci dit , je ne vous en veux pas, en acteur économique rationnel, vous avez fait un très bon choix en investissant dans le photovoltaïque, c’est de loin l’investissement le plus rentable pour vous, (il est seulement dommage que ça soit aussi le plus coûteux pour la collectivité).
Il me semble que pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables, il faudrait un autre ordre de priorité d’un point de vue technique et aussi un autre mode de financement que celui actuel, qui permet à ceux qui ont les moyens de faire des économies et qui ne le permet pas à ceux qui n’en n’ont pas.
Et la fin de l’uranium? 40 ans pour certains. Mais aussi, argent, nickel, platine…toutes ces ressources naturelles qui entrent dans la composition des nouvelles technologies qu’on utilise pour remplacer le pétrole. Très durable tout ça.
Consommer moins d’énergie est la seule solution: chacun réduit en fonction de ses nécessités
Quant aux incitations, la gratuité jusqu’à un certain seuil.
Voir les propositions d’Utopia
Pour illustrer certains des propos tenus ici, allez voir le diaporama de Jean-Christophe Victor diffusé sur Arte concernant notre impact écologique et la notion d’HAG (Hectares Globaux par Personne). Notre impact écologique dépasse la biocapacité de la planète. Un comptable dirait que nous sommes en déficit mais, dans ce domaine, le dépôt de bilan pourrait nous être fatal.
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/le-dessous-des-cartes/392,CmC=396,CmPage=70.2151234.392,CmStyle=2151076,view=presentation,CmPart=com.arte-tv.www.html
Bonjour
Une éclairante vision de l’évolution du PIB du Japon :
http://www.les-crises.fr : Le PIB du Japon
merci pour ce site très intéressant ! à signaler !
Je pense qu’on pourrait rallonger la liste des industries « particulières », en y incluant, par exemple les labos pharmaceutiques…
Le Blog, qu’il lit sûrement, comme tout ce qui compte (les milliards…), semble avoir convaincu….Alain Minc:
Source: http://www.nonfiction.fr/article-4656-p3-alain_minc__une_campagne_de_reelection_est_tres_differente_dune_campagne_delection_interview_exclusive.htm
Si ça continue Alain Minc va bientôt voter PS…no comment.
L’argument porte-monnaie risque de ne pas tenir longtemps quand on va inclure le prix des démantèlements dans le prix de l’électricité !
On ferait mieux de réfléchir à des solutions alternatives même si elles sont d’origine nucléaire telle que semblerait le permettre le thorium EnergyFromThorium.com qui semble bien moins dangereux que l’uranium
Le thorium est fertile, absorbant un neutron il devient du plutonium puis de l’uranium :
http://nucleaire.cea.fr/fr/nucleaire_futur/autres_voies.htm
Il est faux de s’imaginer qu’il soit moins dangereux : c’est fondamentalement la même chose.
Par contre, la quantité de gens présentant soudainement le thorium comme un nucléaire bio, tout nouveau tout beau, ce depuis Fukushima, commence à me mettre la puce à l’oreille. Admirez l’évolution du « news reference volume » :
http://www.google.fr/trends?q=thorium&ctab=0&geo=fr&geor=all&date=ytd&sort=0
Y’a eu des dossiers de presse…
Pourquoi la chanson du Thorium en ce moment ! Ah oui il serai un peu moins dangereux .
En fait c’est beaucoup plus simple c’est qu’il ne reste plus que 25 ans d’uranium et que pic serait déja derriere . Ce qui explique la guéguerre au NigeR , et pour qui roule Acqmi ?
Par contre le Thorium il y en a beaucoup et encore beaucoup plus et ça marche Kazi pareil .
D’ailleurs les Chinois ont dit qu’il s’y mettaient a fond c’est dire .
une fois de plus l’allemagne prend des options intelligentes, avant-gardistes et populaires.
Rassurez-moi, ils ont fait des erreurs dans leur histoire?
Bonjour,
D’après RTE la France importe par an plus d’électricité d’Allemagne que l’Allemagne de la France (même si la France exporte plus de manière générale qu’elle importe avec ses pays limitrophes). Ce qui veut dire que en matière d’électricité l’Allemagne est moins dépendante de la France que la France de l’Allemagne. Comment cela se fait-il (avec une population plus nombreuse et un pays au moins sinon plus industrialise que la France)?
Chaque allemand consomme 10 % d’électricité de moins qu’un français, pour commencer.
et l’industrie allemande tourne avec des machines à vapeur ?
C’est aussi la somme des comportements individuels vis à vis de la consommation d’énergie.
L’école a sensibilisé toute une génération !
Ce sera un changement lourd pour ce pays. Avec des obligation d’adapter la consommation à la disponibilité, mais ne croyez vous pas les allemands capable de réaliser cela ?
Ne les croyez vous pas capables d’assumer en pratique leur choix politique ?
Siemens viens d’abandonner le nucléaire…..
@ JP : vous trouverez en page 22 et suivantes (page 25 pour les exportations) les informations concernant l’électricité en 2009
Chiffres clés de l’énergie édition 2010
Et ici les chiffres de 2010, http://www.rte-france.com/uploads/media/pdf_zip/presse/dp-2011/2011_01_20_DP_Bilan_electrique_francais_2010.pdf
Où contrairement à 2009 dans le précédent lien, l’Allemagne est exportatrice nette. Je ne voudrais pas que l’on pense que la France exporte du beau nuclaire à l’Allemagne ( 🙂 joke)
Ce qui veux surtout dire que les productions sont différentes et sont inter-dépendantes.
En Allemagne, et en Suède il y a beaucoup d’éolien donc des productions intermittentes qui sont régulées par les centrales nucléaires et les barrages de France.
Les centrales nucléaire, au charbon, au pétrole et les barrages sont les régulateurs de l’éolien et du solaire.
C’est très cool de diaboliser le nucléaire. Je suis bien d’accord sur le fond : le nucléaire il faut en sortir, il faut surtout le Nationaliser de ce pas. Par contre je ne suis pas d’accord sur la forme : jeter le bébé et l’eau du bain. En Europe, le nucléaire on en a besoin; qu’on soit pour ou contre n’est même pas la question.
Peux de pays Européens sont importateurs net d’électricité. Quand il fait du vent et du soleil, on met les centrales nucléaire en basse charge, on remonte un peu d’eau dans les barrages. Quand le vent ne souffle pas, on charges les centrales, les barrages, on produit au fil de l’eau si le débit des fleuves est suffisant.
Sortir du nucléaire ? Ce n’est pas une question, c’est une nécessité.
Mais je le répète, il ne s’agit pas de dire « c’est 3% de ce pays la, 5% de celui-ci… » pour décider d’y aller par économie d’énergie. Il faut trouver une autre source d’énergie électrique qui soit à même de réguler les productions intermittentes des renouvelables.
En Europe on manque de place pour faire de nouveaux barrages.
Il est à parier qu’une sortie sans réflexion conduise à la construction de nombreuses centrales à charbon pour compenser la nécessité de réguler la production à l’échelle Européenne.
Steph01: décroissant actif et pour une sortie réfléchie du Nucléaire.
Step01 : vous savez très bien que l’intermittence peut être traitée par d’autres sources de production : biomasse, biogaz, photovoltaïque, géothermie, mini-hydro certains parlent même de stockage temporaire d’électricité. sans oublier une gestion plus « intelligente » des réseaux.
Ou je le sais très bien. Il demeure tout de même un problème d’ordres de grandeur.
En Europe, le nucléaire on en a besoin; qu’on soit pour ou contre n’est même pas la question.
Heu non
Vous vous dites décroissant actif et pour une sortie réfléchie du Nucléaire.
Si je comprend bien votre discours, pour vous, une sortie réfléchie du nucléaire est de conserver le nucléaire le plus longtemps possible en attendant de trouver une autre source d’énergie électrique qui soit à même de réguler les productions intermittentes des renouvelables. Cette sorte est bien sûr repoussée jusqu’à l’obtention de ce graal.
En Allemagne, et en Suède il y a beaucoup d’éolien donc des productions intermittentes qui sont régulées par les centrales nucléaires et les barrages de France.
Heu non
mais j’aime bien le mélange barrages et nucléaire ce qui met les choses à égalité. ça c’est assez fin.
Quand il fait du vent et du soleil, on met les centrales nucléaire en basse charge, on remonte un peu d’eau dans les barrages.
Heu non plus
une centrale nucléaire fonctionne ou ne fonctionne pas : le terme basse charge n’est jamais apparu dans ce blog et je serais fort surpris qu’il existe. Quand au fait de remonter l’eau dans les barrages. vous voulez peut-être parler des Suisses qui achètent l’électricité française la nuit pas chère pour turbiner et revendent à la France le jour et très cher : des malins ces Suisses.
Dites ça fait beaucoup 🙂
La réflexion sur les questions d’énergie passe par notre remise en cause d’enfant gâté voulant tout, tout de suite à tout instant.
La réfexion sur les énergies renouvelables sort du cadre de notre civilisation.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=24946#comment-188911
Mais on ne manque pas d’idées:
http://poppware.de/Storage_for_a_secure_Power_Supply_from_Wind_and_Sun.pdf
Un bon argumentaire de Jeremy Rifkin ici :
http://www.youtube.com/watch?v=j_EbrOjIGkQ
Jeudi 26 mai et vendredi 27 mai, le « bank run » a continué en Grèce. Les épargnants grecs ont retiré 1,5 milliards d’euros en deux jours.
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2011/05/panic-capital-flight-in-greece.html
Les épargnants grecs ont retiré et placé 280 milliards d’euros dans des banques suisses. 280 milliards d’euros, ça fait 344 milliards de francs suisses.
Affolés, les Grecs ont caché 344 milliards en Suisse, soit 280 milliards d’euros.
http://www.lematin.ch/actu/economie/affoles-grecs-cache-344-milliards-suisse-411703
les espagnols pourraient-ils en faire autant?
La question maintenant est de savoir si les banquiers Suisses voudront ‘sauver l’euro’???
Chaque année je séjourne un mois dans ma famille en Bavière.Lors de mon dernier voyage, ce dernier mois de mai, surprise! je découvre de nombreuses toitures agricoles et industrielles , des champs près des villages couverts de panneaux photovoltaïques , une installation industrielle en cours de biogaz (Osterhofen , près de Passau) .
Je me pose la question suivante: Visiblement l’Allemagne investit masivement .De plus l’isolation des maisons, immeubles est extrèmement exigente …. Ne sommes-nous pas en train de prendre un retard finalement ingérable? Les investissements colossaux indispensables au démantèlement du nucléaire vont nous priver de puissantes PME innovantes et d’emplois à haute valeur ajoutée.
Je redoute que notre pays renoue avec notre célèbre prospective militaire d’avant guerre: La ligne maginot…!
Sans oublier les éoliennes. Que vous alliez vers Munich ou Hambourg on en voit partout sur les hauteurs.
http://www.negawatt.org/
Scénario 2011
Les scénaristes travaillent d’arrache-pied sur la nouvelle version du scénario négaWatt, prévue pour cet automne. En attendant, vous pouvez consulter les scénarios 2003 et 2006.
@ peletier : ben vous avez tout compris 😉
Comme voisins de l’Allemagne nous constatons cela depuis des décades.
Il suffit de passer la frontière, de traverser les villages et d’observer.
Dans une ville comme Fribourg, vis à vis de Colmar les rues piétonnes, le tramway, le presque tout vélo sont des réalités anciennes. Ainsi nos voisins ont une avance de 20 ans environ sur nous en termes de sensibilité écologique. Nous suivrons tôt ou tard.
Didier ,rangez votre APN,je préfère rester incognito.
Les pertes des uns sont les bénéfices des autres….
Les dettes des uns sont l’accumulation des autres.
Méthode de gestion qui fait fureur dans nos entreprises : être en doublon et charger l’une de dettes pour la liquider.
Taxons les pertes , les dettes , plus fortement que les bénéfices.
Sortir du nucléaire n’est pas un long fleuve tranquille : http://www.lepoint.fr/economie/les-dangers-de-la-transition-energetique-allemande-30-05-2011-1336763_28.php
Je croirai à l’écologisme d’un gouvernement allemand le jour où ils accepteront des limitations de vitesse sévères. Naïfs que vous êtes !
YEs !!
Hhmm.. Non, Herrmiss.
Avant de critiquer l’absence de limitation de vitesse sur les autoroutes allemandes, il faut comprendre qu’elles sont conçues bien différemment que dans tous les autres pays de la planète.
Tant en surface qu’en profondeur, qu’en courbe, qu’en déclivité, qu’en sécurisation de sortie de trajectoire qu’en limitation de vitesse lorsqu’elle est impérative.
Et sur le dernier point : fait un tour et tu constateras que la limite de vitesse est indiquée tous les 300 mètres.
En France, tous les 30 Kms…
D’ailleurs, leurs plus graves accidents se produisent sur le réseau secondaire…
C’est nettement plus sérieux même si tu peux avoir une envie de blague dans le style qu’ils sont comme les lièvres et perdent la mémoire en roulant vite…
Oups ! me suis gouré de N° de commentaire ! Sorry, Yvan.
Dans les villes et bourgs allemands de nombreuses zones sont interdites à la circulation motorisée ou limitées à 30 km/h. On vient d’essayer d’en faire autant à Strasbourg, rejeté.
C’est très agréable d’être piéton en Allemagne, on se déplace en toute sécurité, en prime les feux et les passages cloutés sont respectés religieusement.
Sur autoroute il y a de nombreuses limitations de vitesse, ainsi de Bâle à Strabourg plusieurs tronçons à 110 km/h. Je crois que vous pouvez même faire de la délation par rapport à des dangers publics.
Je ne comprend pas votre remarque. Avez vous été sur le terrain ?
Comme pendant l’occupation
Pour beaucoup de Français, c’est de la science fiction 🙂
Ils seraient capable de vous étonner en prenant le marché mondial de l’automobile post pic-pétrolier en produisant les premiers, des voitures de 500 kg, ne dépassant pas les 100 km/h et consommant moins de 2 litres/100 km … car c’est le seul avenir réaliste pour continuer à rouler …