Billet invité.
‘Tous complices’, bien que provocateur, n’avait pas pour vocation uniquement de provoquer. Ni même de ne pointer du doigt que ceux-là même que je souhaite faire réagir : voici le bouc-émissaire, tuons-le !
D’autres le font très bien et surtout avec l’intention évidente d’en faire un, de bouc émissaire. Cela a été dit, à juste raison, car cela se fait d’ores et déjà : on a commencé par les immigrés, on continue avec les pauvres (allocataires du RSA), demain, à qui le tour ?
Or, l’objet fondamental du billet est de montrer que nous sommes dans un jeu à somme nulle, dès lors que les participants à ce jeu en sont les prisonniers (cf. théorie des jeux).
Car dès que la fumeuse croissance, celle qui alimente la ‘classe moyenne’ en emplois plus nombreux, en augmentation de salaire, en pouvoir d’achat plus généreux, etc. est en panne, nous sommes bien dans un jeu à somme nulle : pour croitre, l’un des participants doit prendre à un autre.
Jusqu’ici, la ‘classe moyenne’ fut relativement ‘épargnée’ par la crise (comparativement à d’autres classes sociales) mais demain ?
Si la crise perdure ou s’aggrave, il y a fort à parier que les plus riches n’en pâtiront évidemment pas, mais aussi que ceux que j’ai dénommé ‘rentiers’ en pâtiront le moins possible et le plus tard possible, pour les raisons que j’ai évoquées : soutiers du système en place, à leur corps défendant ou non et soutiens d’un système politique qui garantit l’ordre social ainsi constitué.
Mais à un moment ou à un autre, ils le seront : le risque de défaut, même partiel, pourra les atteindre.
L’objectif n’est pas de crier : « salauds de ‘rentiers’ ! » (quoique, vu le comportement délibérément individualiste en ces temps de crise et de maximisation des profits de certains d’entre eux, je fais aussi mien ce cri, que cela plaise ou non aux ‘rentiers’).
Ce serait conforter la stratégie du ‘struggle for life’, du chacun contre l’autre, que l’on nous fait jouer.
Bien au contraire, il nous faut sortir de la logique du jeu à somme nulle dont nous sommes TOUS prisonniers.
L’objectif, c’est de montrer en premier lieu à ces ‘rentiers’ qu’ils sont les rouages essentiels de ce système.
C’est de faire en sorte que ceux-ci s’interrogent réellement sur l’origine de leurs intérêts, défiscalisés et sécurisés et de savoir si dans le cadre actuel, ceci est toujours socialement possible, sans même parler d’éthique.
C’est enfin de leur montrer combien ce sont eux qui détiennent le pouvoir en démocratie. Et si, selon le type de jeu qu’ils souhaiteront jouer, on pourra ou pas sortir non seulement de la crise en cours mais aussi du système actuel.
Les plus riches profitent indubitablement de celui-ci. Les plus pauvres, dont le nombre augmente progressivement et dont les écarts de revenus augmentent d’avec, notamment, la ‘classe moyenne’, ne peuvent ou ne veulent plus participer aux élections, fonction de régulation du pouvoir dans une société démocratique, en particulier parce que l’offre politique est entièrement formatée pour ne pas remettre en cause le pacte social ainsi défini.
Ce sont donc les ‘rentiers’ qui en denier ressort peuvent choisir parce qu’ils sont les plus nombreux à encore participer au système politique.
Or ceux-ci sont victimes et bourreaux.
Bourreaux, ceux qui continuent à jouer à cette même règle, en pleine crise (l’immobilier locatif défiscalisé a été ainsi bien ‘juteux’ pour nombre d’entre eux), en connaissance de cause mais qui refusent soit d’en tirer les conséquences (politiques, sociales, etc.), soit même d’en reconnaître la réalité, forme patente de déni s’il en est.
Il est ainsi difficile à la fois de défendre les retraites par répartition tout en défendant son ‘3,5%’ (à minima) garanti et défiscalisé pour son assurance-vie, qui alimente les fonds de pensions qui jouent notamment au casino financier, font régler leur note par les États et in fine par les contribuables, soit … les ‘rentiers’. Avoir les deux était encore possible pendant des périodes de forte croissance. La crise de 2007 a rendu définitivement antithétique ces deux termes d’une même proposition qui tenaient, vaille que vaille, la route depuis près de 30 ans.
Victimes, ceux qui ont participé pendant des dizaines d’années à ce système et qui, avec la crise, se rendent compte combien ont les a piégés (ou combien on leur a maquillé la réalité), devenus dépendants de plus en plus non plus de la solidarité mais des intérêts que la finance leur porte, réduisant depuis de plus en plus les possibilités qu’elle leur ‘offre’ à des choix aujourd’hui cornéliens.
Cette fois-ci, les ‘rentiers’ devront choisir quel modèle de contrat social ils souhaitent, surtout que l’échéance se rapproche à grand pas, avec l’arrivée de l’inflation, contenue tant bien que mal encore par la BCE : quel niveau d’intérêt (et donc de risques financiers à supporter) faudra-t-il exiger pour garantir ‘l’intérêt’ des ‘rentiers’, toujours défiscalisé, sûr et suffisamment rentable ?
On peut donc décider collectivement de ne plus jouer un jeu à somme nulle, à condition de ne pas jouer individuellement. De nombreuses solutions s’offrent à tous, y compris aux ‘rentiers’, notamment l’interdiction des paris sur les fluctuations des prix, mais aussi le SLAM, la limitation de l’intérêt (perçu ou versé), une démocratie plus directe et pas uniquement représentative de leurs seuls intérêts, etc.
Encore faut-il que ces mêmes ‘rentiers’ acceptent de modifier les règles.
Certains en sont conscients et ne posent la question que du ‘comment’ : à ceux-là, il faut leur dire que ce sont eux qui ont le pouvoir.
A eux d’agir : en ‘démocratie’ (libérale), ils peuvent exiger une offre politique différente.
Voir même faire la ‘grève’ de la rentabilité forcenée : l’épargne réglementée est là pour ça, jusqu’à un certain niveau il est vrai. Au-delà, on répondra qu’ils perdront de l’argent, s’ils ne le placent pas. Ce à quoi on leur répondra : combien perdrez-vous, TOUS, quand le défaut adviendra ?
Qui peut assurer qu’il sera plus malin que les autres, pour pouvoir s’en tirer, le moment venu et pas uniquement financièrement ?
Pour les autres, on ne peut que provoquer des débats et souhaiter qu’ils y participent.
Dans le cas contraire, je pose la question aux ‘rentiers’ les plus concernés : comment faire ?
Hormis, en démocratie, la leur imposer par la loi ?
Mais alors, comment faire, alors même qu’ils participent au maintien de ce jeu, en sont les joueurs inamovibles et tandis que la crise se rapproche d’eux y compris, pour leur faire comprendre qu’il serait aussi dans leur intérêt propre de changer les règles ?
Nous sommes donc tous complices mais certains plus que d’autres : « Dans la ferme des animaux, les animaux étaient tous égaux mais certains l’étaient plus que d’autres ».
PS : sur un point précis, il me semble que la décroissance ne résout pas la question centrale du jeu à somme nulle. Elle en réduit les impacts, ce qui est intéressant mais ne répond à la question des inégalités (surtout si cette décroissance est ‘volontaire’), sauf à faire en sorte que tous, en même temps, aient un mode de vie tellement économe que les inégalités y seront très réduites.
372 réponses à “TOUS COMPLICES ! (Deuxième épisode), par zébu”
Je pense que l’article gagnerait en clarté en usant du mot d’ »usurier » (dans son sens en vigueur en 1910, soit pratiquant des taux d’intérêts exorbitants, par ex de 10%) à la place de celui de « rentier »
Vous avez raison d’insister, votre analyse est la bonne (sûrement parce que c’est la mienne aussi mais bon, y a des arguments tout de même 🙂 )
Si on continue le processus de casse des principaux services publics, notamment l’éducation et la santé, la classe moyenne, avec ses petits rentiers, subira des préjudices bien supérieurs à son épargne. Cette petite épargne (assurance vie, loi scellier……..) est bien dérisoire par rapport à la solidarité républicaine mise en place par le CNR.
La partie supérieure de la classe moyenne est pour le moment gagnante avec la mondialisation libérale (baisse du prix des biens de consommation) mais à moyen terme elle se tire une balle dans le pied.
Point sensible qui doit touché pas mal de personne ici. Conflit de génération comme disait quelqu’un d’autres suite à votre dernier billet.
Content d’être jeune aujourd’hui…je n’aurai pas à faire ce choix douloureux (même si je le connais par mes parents, que je sensibilise à tout ces changements)….je n’ai pas l’occasion de participer à ce faux festin mondial
Zébu,
Très joli texte. Vous supposez qu’un appel à la raison et une prise de conscience associée suffira à réveiller les rentiers. Vous demandez à ces gens de renoncer à une rentabilité qui leur a été promise.
Il est vrai que je ne parierais pas un kopeck sur la pérennité de ce système. Il est à la merci d’un krach du style défaut total de la dette US ou du style la Grèce sort de l’Euro car ses banques se sont effondrées au point qu’elle s’en sort moins mal en quittant l’Euro.
Il est aussi vrai que ce truc ne marche que parce que nous collaborons avec lui. Ce n’est même pas volontaire, juste TINA.
Avez-vous des arguments positifs pour que nous cessions de jouer à ce jeu à somme nulle ?
« Vous demandez à ces gens de renoncer à une rentabilité qui leur a été promise. »
Et qui ne sera pas tenu et en tout cas, pas pour tout le monde.
Ceci est un argument négatif : la peur de faire partie du lot de ceux qui perdront.
Le seul argument positif valable à mon sens : léguer à nos enfants une société plus juste et moins inégalitaire, plus pacifique.
Tout le reste est foutaise.
Merci
A qui le tour ?
La rotation accélérée des boucs émissaires fini par poser un problème de taille.
Quand il se trouve que le bouc émissaire est mon frère , ma mère, mon beau frère , ma voisine, mon cousin, mon collègue ou mon ami, le discours passe beaucoup moins bien.
Peut être suis je le bouc émissaire de la semaine prochaine ? Et vous ?
Et si on organisait le pique nique dominical des boucs émissaires pour apprendre à mieux se comprendre.
le mécanisme victimaire, par rené girard:
« À ce stade de fascination haineuse la sélection d’antagonistes va se faire de plus en plus contingente, instable, rapidement changeante, et il se pourra alors qu’un individu, parce qu’un de ses caractères le favorise, focalise alors sur lui l’appétit de violence. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Girard#Le_m.C3.A9canisme_victimaire
oui, notre émissaire zébu contre le bouc !
j’espère qu’il prépare un billet sur les propriétaires fonciers, les investisseurs en locatif, les patrimoines immobiliers, etc. Un truc juste pour le coup !
« Le premier qui ayant enclos un terrain, s’avisa de dire, ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile ». JJ Rousseau
Sauf votre respect Zebu, vous êtes vraiment un as de la provoc ! Cela ne me déplait pas en un sens mais le genre a ses limites quand même.
Après avoir stigmatisé les rentiers pour leur responsabilité dans la crise financière actuelle, vous continuez allègrement à les montrer du doigt en leur disant que si une solution n’est pas trouvée, ce sera encore de leur faute car ils ont le pouvoir en démocratie et ils doivent en user.
Mais Zebu, avez vous au juste une idée de la situation exacte de notre démocratie aujourd’hui ? Vous savez très bien, et Paul Jorion nous le redit à l’occasion, que le pouvoir, le vrai, est ailleurs. Les jeunes de la Puerta del Sol l’ont bien compris non ?
Je termine par la première phrase du billet de PSJ
et j’ajoute résorbé dans la justice, c’est à dire en fonction du niveau de responsabilité de chacun.
« LE POUVOIR EST AILLEURS » Ah Seigneur tout puissant, la belle parole…
Délivrez moi d’un doute, Didier. Sont-ce des « rentiers » avant tout, les jeunes de la Puerta del Sol ? Sont-ce les ennemis de la « rente » qui ont mis hier une déculottée à la gauche espagnole jamais vue depuis Franco, en votant massivement, jusqu’au fief de gauche de Barcelone, pour le parti d’ex-franquistes et néo-libéraux du PPE ? Hein ? C’est pas un vrai pouvoir le droit de vote, bordel de dieu ?
Un parti ennemi officiel des « petits rentiers » le FN ?
Un parti ennemi officiel des « petits rentiers » l’UMP ?
Un parti ennemi officiel des « petits rentiers » le MODEM. ou le Nouveau Centre ?
Un parti ennemi officiel des « petits rentiers » le PS ?
Un parti ennemi officiel des » petits rentiers » le PG ?
etc.
Otez moi d’un doute ou deux Vigneron : pensez-vous sérieusement que lorsque le citoyen se comporte comme un vulgaire consommateur, le pouvoir de son droit de vote ne s’en trouve pas durablement affecté ? Croyez vous franchement que nos bulletins de vote y suffiront pour faire cesser la concentration des richesses par certains, ceux-là mêmes qui détiennent le vrai pouvoir ?
@ Didier
Qui vous parle de « consommateurs », qu’il faudrait opposer systématiquement au créancier prévoyant et forcément meilleur citoyen ? La cigale et la fourmi, c’est pas un peu réducteur, simplificateur, bêtement manichéen, digne de cours de morale de cours préparatoire ou de Jduc ?
Je vous parle de citoyens véritables qui se laissent pas submerger par leurs angoisses de petits créanciers « insécures » et velléitaires – dans le meilleur des cas ! – devant les choix politiques qui s’imposent, et donc les « sacrifices », qu’ils doivent accomplir. Je vous parle de votre argent et bientôt vous allez me parler de Anselm Jappe, de Debord et pantoufles-babyrelax !
Je vous parle de votants-créanciers et vous me rétorquez électeurs-consommateurs et patins-couffins ! La belle affaire !
Je vous parle de démocratie prise en otage par les créanciers, par les BOURGEOIS, PETITS ET GRANDS, tête de mule ! et vous me répondez, à l’égal d’un Moi-moyen : « T’façons, ya pas de démocratie ! » et pis » C’est pas nous qu’on commande ! C’est les cons de consommateurs bèats et pi surtout les forces obscures du Grand Capital ! Na ! »
Magnifique lecon de démocratie, Citoyen Didier…
pas de vote MASSIF..
erreur
Juste une Démocratie sans vote ou avec 37% d’abstinent existe ???
bientôt ..
Plutôt crever que voter…
vous comprenez??
dac avec vous ..
doux jésus comme c’est bas de faire porter le chapeau à la jeunesse espagnole, et comme ils sont tristes les épouvantails usagers mais commodes à jeter au visage des petits rentiers trimeurs et futurement culpabilisés avant d’être tondus.
vigneron, cher vendeur officiel d’alcool, la jeunesse espagnole, elle a voté en absence de choix. et en l’absence de choix elle a pris l’original à la copie soit la précarisation sans vaseline en espérant que ça fasse son effet.
la jeunesse espagnole ce qu’elle veut c’est du fric et des apparts, comme il suffit de vous lire pour comprendre qu’il n’ y a que cela qui vaille…
ou de regarder les gamins de ces mêmes petits rentiers trépigner puis faire un grand sourire quand papa sans sourciller acquiesce au dernier caprice pour avoir la paix après une journée bien chargée… à s’entendre dire à la radio dans les bouchons qu’en prime c’est pas la faute à la fumeuse main invisible, mais bien la sienne, comme toujours, si tout part en vrille depuis 2008.
non ça ne prend plus, la jeunesse elle en a strictement cure pour rester sobre de vos vieilles lunes franquisto-lepénisantes, le monde a changé et je vous le conterai peut-être dans un futur commentaire où vous apprendrez que grand papi d’avant l’exode rural a vu son premier black (ou kebla) disons vers quinze ans, quand elle, cette jeunesse, a grandi abreuvée de diversité à tous les niveaux et sous parapluie d’oncle obama, admirant the rest of the world au travers d’une petite lucarne… en couleur… puis interactive… et qu’ensuite elle a pris démocratiquement l’avion pour aller vérifier.
vous comprendrez dès lors, que cette jeunesse là, précisément, mettra un coup de pied aux petites fesses du premier populiste à discours racialisant venu et qu’elle a confiance en elle…. confiance, un mot que vous êtes réticent à utiliser.
confiance dans le fait que si elle ne fait pas les majorités ce n’est pas avec son concours qu’un petit mussolini prendra le pouvoir, mais bien avec le soutien d’une génération baby-truc qui commence à vieillir et des petits rentiers à qui l’on aurait bourré le mou, au prise une fois de plus avec de vieux démons… pour le plus grand profit de vos collègues et suzerains de la fumante main invizzzible (terme autorisé).
vous criez fort, mais au final pour glisser des petites choses discrètes comme « Un parti ennemi officiel des « petits rentiers » le FN ? » si je puis me permettre, mais vous y incitez, vous êtes parfois assez abject.
alors perso, et pour conclusion, j’ajoute à mon tour que les excès seront résorbés dans la Justice, c’est à dire en fonction du niveau de responsabilité de Chacun…
et basta.
Et j’en rajoute une couche pour les adeptes psychotiques de la théorie de « l’idiot utile », les sympathisants des églises « méthodiste » et « Moiiste »..
Ennemi des « petits rentiers » M Pébereau ? Vraiment ?
Ennemi des « petits rentiers » M Bébéar ? Vraiment ?
Ennemi des « petits rentiers » M Trichet ? Vraiment ?
Ennemi des « petits rentiers » M Lloyd Blankfein ? Really ?
etc etc.
Ceux là sont leurs propres ennemis. Ce sont eux les « maitres du chaos ».
@ Didier :
Depuis le début, vous confondez ‘stigmatisation’ et ‘responsabilité’. Dire que tel a une responsabilité importante (et même écrasante, pourriez-vous ajouter) n’est pas stigmatisant.
C’est même valorisant.
Ceux que je dénomme ‘rentiers’ ont un grand pouvoir, non pas individuellement mais collectivement. De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.
Vous pouvez taper du pied autant que vous voudrez, cela n’a rien à voir avec la stigmatisation.
Quant à l’état de notre démocratie, il me semble que si justement les ‘rentiers’ s’en était préoccupé plus avant plutôt que de rechercher le meilleur placement financier, on n’en serait peut-être pas là non plus.
C’est une simple constatation : toutes les offres politiques qui ont été choisie ont permis le statut quo, statut quo qui jusque là bénéficiait aux ‘rentiers’, jusqu’à ce la logique de ce système ne profite qu’aux plus riches et de plus en plus.
Ne venez pas me dire que les plus pauvres sont responsables de cette situation : ils sont encore minoritaire dans cette démocratie, tandis que les ‘rentiers’ sont eux toujours majoritaires !!
Vous rigolez ou quoi Zebu : vous nous dites que les classes moyennes sont complices / responsables d’une situation que vous dénoncez à juste titre car insupportable et vous osez nous dire que ce n’est pas blâmer publiquement. Les bras m’en tombent.
@ Didier :
Je n’ai pas dit ‘classes moyennes’, j’ai parlé de ‘rentiers’.
Ensuite, de responsabilité collective mais où certains sont plus responsables que d’autres.
Je suis aussi responsable de ne pas avoir démontré ceci plus tôt. Par exemple.
Un pouvoir collectif, la « classe des rentiers » ?
Ne me faites pas rire.
Une classe n’existe pas sans la conscience qu’elle a d’elle même, sauf peut être pour des sociologues appointés.
Je suis assez d’accord avec cette analyse et ces idées, les rentiers votent et décident.
Cependant l’article focalise sur les rentiers du capital qui existent certes et posent des problèmes mais il y a d’autres rentiers, qui parfois sont les mêmes, à savoir les retraités.
Il n’est pas rare de trouver des couple de retraités qui ont des pensions enter 4 et 5000 € à 2: couple d’enseignants, un commercial et une fonctionnaire, deux informaticiens…
Servir une retraite de 4500 € à 2 personnes, sans limite de durée, souvent à partir de 60 ans, revient à immobiliser un capital de 1 million d’€ lors de leur départ en retraite. C’est forcément très loin de ce qui a été cotisé puisqu’il faut 7 ou 8 cotisants pour la financer.
Cette rente sans risque et sans limite coûte extrêmement cher à la collectivité (et on notera que la dernière réforme des retraites n’a pas touché au niveau des pensions). Souvent les bénéficiaire de ces rentes et comme de celles du capital qui sont évoquées dans cet article sont les mêmes puisque si on à 5000 € de retraite à 2, cela fait longtemps que l’on a payé sa maison et le reste.
Je crois donc qu’il va bien falloir un jour plafonner les retraites et que cela doit être aussi dans le débat.
@ jboss
Le plafonnement des retraites est déjà une réalité en Belgique par exemple. Conséquence : les retraites complémentaires y sont beaucoup plus développées qu’en France.
@Julien: Tout à fait, l’un est bien la conséquence de l’autre. Une retraite sans perte, ou presque, de revenus (par rapport au salaire d’actif), voilà ce que veulent les gens.
Oui, et puis tant qu’à faire, pourquoi pas m^me plus d’argent qu’en activité ? Je suis certain que si l’on pose la question aux retraités, une large majorité serait d’accord 😉
Si c’est possible pour les fonctionnaires, c’est possible pour tout le monde. Vous ne pensez pas?
@ Moi
Oui, c’est évidemment possible.
Plafonner les retraites? Pourquoi pas! Mais il faudra aussi plafonner les revenus du capital, parce que les 5000 €, madame Bettencourt elle les gagne toutes les 5 mn, même quand elle dort.
http://eco.rue89.com/2010/07/05/liliane-heritiere-34-millions-deuros-par-mois-157580
Si on va sur ce terrain, il faut reconsidérer entièrement le processus de répartition des richesses.
il faut séparer les problèmes, si on met tout dans la marmite, ça fini par fermenter.
Mme Bettencourt pose 2 problèmes, celui de la transmission du patrimoine et celui de la soumission au capital.
Pour la transmission du capital, il faut faire ce que propose Bill Gates et en étant plus restrictif. Un individu n’a pas à se tourner les pouces sa vie entière du seul fait que son père était riche.
Pour la soumission aux forces de l’argent, cela est répugnant et passe par une justice indépendante et efficace plus une moralisation des affaires.
Et ce n’est pas parceque Mme B. est riche à milliards que le système social doit être généreux.
Absolument d’accord avec vous…en Angleterre, il y a longtemps que le plafonnement du montant des retraites est fait..puisque tout le monde, du PDG à l’ouvrier touche maxi la même chose , cad dans le meilleur des cas un peu moins de 900 euros!
En france, sous la pression des élections et de la démagogie électoraliste ainsi secrétée (demain on rase gratis ça marche toujours) ET des fonctionnaires qui bénéficient du meilleur système qui soit ….on semble n’avoir toujours pas compris!
ON NE VOUS DIT PAS TOUT, PIRE ON VOUS MENT SCIEMMENT!
Qu ‘on soit d’accord ou pas avec vous, Arielle, au moins c’est du concret et les bons comptes font les bons amis ! Que les contempteurs et vociférateurs disent clairement ce que doit être l’avenir selon eux : par exemple des retraites plafonnées( à combien) , une journée de travail de 10h à 12h pour tout le monde( enfin ceux qui auront du travail), plus de vacances ou très peu, pas de sécurité sociale, des salaires chinois , comme ceux dont parle Séguéla en disant ( sans doute est-il jaloux) qu’ils « sont heureux avec 10 fois moins que notre smic », pas de perspective de logement etc…etc…Oui , que ceux qui ne mentent pas( comme vous? ) présentent la note le plus précisément et le plus exhaustivement possible . Au moins on ne s’en tiendra pas aux imprécations et éructations. Je viens moi-même d’un milieu pauvre et ouvrier ( je n’en ai pas honte au contraire de certains) et la vie m’a amené à connaître plus riches ( mais pas « rentiers »):je ne m’inquiète pas pour eux, ils s’en tireront toujours, même quand cette société sera en faillite , si cela arrive. Les autres se débrouilleront ou essaieront, les solidarités familiales et les réseaux d’entraide se reconstitueront, de même que l’économie des potagers .
On habitera sous le même toit entre générations comme c’est le cas en Espagne ou ailleurs , c’était le cas dans les démocraties dites populaires , c’est probablement le cas pour beaucoup d’Asiatiques , c’est peut-être l’avenir , pourquoi pas ? Mais alors que ceux qui ne mentent pas aillent au bout de leur raisonnement et le fassent savoir!
La solidarité, c’est aussi cotiser à la Sécu : quand nous étions jeunes, et que, pour la majorité d’entre nous, nous avions la chance, et en étions conscients, de ne pas être malades .Cela ne nous gênait pas le moins du monde : pourtant: salaires trés bas : cela nous paraissait normal : soignant des personnes extrêmement malades : riches et pauvres(il ne nous serait pas venu à l’idée de soigner moins bien les riches : quand je vois les mentalités actuelles, je me demande si j’ai eu raison ! : cette réflexion est récente chez moi, mais la moutarde monte ! ) – et de ce fait, coûtant cher à la sécu, il ne nous serait pas venu à l’idée de nous dire, qu’ils étaient en trop, qu’ils étaient inutiles, qu’on payait pour eux, etc, etc : et je vous demande de réfléchir à cela, car par glissements successifs et insidieux – américanisation de la Société – on nous emmène, peu à peu, à voir l’autre comme un objet – malade donc inutile selon la loi du très saint- pognon – dont il serait, peut-être utile de se débarrasser ( en laissant faire la loi naturelle, bien sûr : ah, la magistrale hypocrisie !) . L’affaire est bien plus grave qu’il n’y parait. Par la suite, dans le secteur extra-hospitalier, j’ai pu voir certains jeunes [ 24 ans et 6 M. de francs mensuels, il y a un peu plus de 10 ans] = sur-payés, c’est peu de le dire, hurler de payer la sécu alors qu’ils n’étaient pas malades : tout pour moi et crèvent les autres ! Le fait de leur dire qu’ils cotisaient maintenant, et que peut-être un jour ils en auraient besoin à leur tour, n’entrait pas dans leurs machines à compter les $ ! Mais quel scandale, lorsque, lors d’un accident de trajet, l’un d’entre eux a du payer 10 francs de surcoût chez le pharmacien pour un produit : oui, vous avez bien lu : 10 francs sur 6M. de francs !! pauvre petit riche harpagon !! solidarité = zero pointé …et un pataquès pas possible pour deux ronds de sa poche ! Ce type là était mal construit ! trop d’argent déconstruit .
Bref, c’est bien du côté des *trés hauts revenus, et de la *mentalité qu’ils ont, qu’est le problème.* car, avec achat d’actions à l’époque, ceux-là achetaient une maison en un ou deux ans, et plaçaient de nouveau …*sauf exception
La démesure dans l’inégalité croissante des revenus a fait les (jeunes) rentiers actuels …et a fait perdre l’esprit de solidarité …
Et, ceux-là, sauf exception, sont les premiers à gémir quand ils ont un cor au pied !
Alors penser, perdre leur cassette !
Eh oui bien sûr ! Les fonctionnaires c’est des rentiers ! Les salariés en CDI, c’est des rentiers ! Les pensionnés papy boomers c’est des rentiers ! Les allocataires du RSA c’est des rentiers ! Les vignerons en AOC ( ça existe plus, on dit Appellation d’Origine Protégée maint’nant…) c’est des rentiers ! etc etc.
Vais vous dire. Finalement les seuls ennemis officiels de la rente et des privilèges, les ceusses qui font pas de quartiers – officiellement et dans le discours… – , au même titre que le prétendirert aussi les plus révolutionnaires de 1789 avec les privilèges acquis, lettres patentes ou pensions royales octroyées ou cooptations diverses, ben finalement c’est les apôtres de Von Mises et Von Hayek, des ultra-lib, inspirés par des nobles autrichiens en plus ! « Ah nous v’là ben, ma pôv’ Lucette ! »
Vigneron, est-il possible de discuter ? Un rentier c’est quelqu’un qui gagne de l’argent sans contrepartie de travail. Un retraité est un rentier. Aujourd’hui un général de l’armée peut partir à la retraite à 48 ans et sa retraite est de 5000 € par mois. S’il doit financer lui-même sa retraite il lui faut placer quasiment 2 millions d »€ en à 4%. La retraite d’un ambassadeur de France est supérieure à 15 000 € par mois pour quelqu’un qui a été nourri blanchi toute sa vie et qui est à l’abri du besoin depuis fort longtemps. Si sa retraite passait à 4000 € par exemple, vous imaginez les moyens financiers qui sont dégagés ? Et tous les autres. On s’étonne tous de la faiblesse du minimum vieillesse, on ne s’étonne jamais de toutes ces aberrations. Avec 10 000 € économisés sur un ambassadeur vous financez 500 € par mois pour 20 minimums vieillesse. 500 € par mois pour un retraité c’est colossal. Je pense qu’il faut se poser la question. ET qui plus est, une telle mesure est très facile à prendre, qui pleurera sur les ambassadeurs ? VGE (ou Chirac) touche plus de 30 000 € par mois de retraites, lui qui n’a toujours été nourri par la république. Sous prétexte qu’on souhaite que personne ne touche à nos petits avantages on protège les gros avantages.
@jboss,
Non, un ‘rentier’ est quelqu’un qui vit de ses ‘rentes’. C’est à dire des intérêts, dividendes, loyers de son capital.
Ne pas confondre ‘rentier’ et ‘retraité’.
Pourquoi toute cette peine? Allez au bout de votre « raisonnement »: le cocotier pour tous et hop!
@ Jboss :
Il me semble qu’il faille faire une distinction entre un retraité, qui perçoit un salaire différé, d’un ‘rentier’, qui perçoit les intérêts d’un placement.
A ce que je saches, le retraité ne ‘place’ pas son salaire différé …
Et l’impôt est là (devrait) pour ‘étêter’ les revenus, à fortiori lorsqu’ils proviennent de placements financiers.
A moins que vous ne parliez de viagers … 😉
Un retraité, dans un système par répartition, c’est surtout quelqu’un qui a été solidaire d’autres retraités lorsqu’il était actif, et qui à son tour bénéficie de la solidarité des actifs.
Le système par répartition n’est pas une rente, c’est un système de solidarité inter générationnel.
On voit bien que dans cette société de plus en plus individualiste, où tout le monde veut rester jeune, performant et où personne ne veut mourir, la tentation est forte de briser ce principe de solidarité entre générations pour privilégier des solutions individuelles du type « chacun pour soi ». C’est une grave erreur, un manque de lucidité. Face à la vieillesse et aux aléas de la vie, notamment la maladie, les solutions individuelles valent moins que l’urine d’un chien.
Assimiler la retraite par répartition à une rente, c’est déjà capituler devant l’ordre néolibéral imposé par l’oligarchie, c’est accepter un terrible recul de civilisation.
Si je comprends bien, et je partage cet avis, si les « rentiers » sont le dernier rempart électoraliste de la démocratie sarkozienne, leur fin de règne sera la fin de notre mode de vie.
C’est à dire le retour à un chaos remettant en cause le droit de propriété et les notions de ‘salaire’ , de protection sociale de retraite d’état et autres avantages procurés par des décennies de politique démagocratique…. mais finalement la civilisation c’est aussi et peut-être surtout çà.
Les rentiers y perdront tout et les petits salariés y perdront le peu qu’ils espéraient d’un état administré.
Si les » rentiers moyens » sont sacrifiés ils entraineront l’état en s’agrippant à lui dans la noyade collective.
Les vrais riches eux, auront émigré ailleurs, où au fait??
On ne peut pas changer la nature humaine mais l’état peut éviter de mettre en place des règles qui exacerbent ses « mauvais » côté.
et inversement 🙂
un peu moins de manichéisme pour cet acte 2. Mais la survie de l’espèce se concrétise dans la complicité, titre de l’acte 1, c’est dans la ruse et non dans la guerre qu’une espèce se révèle au mieux capable d’évoluer et de se maintenir en place. Elle tisse des liens de connivence, trouve des alliés, crée une harmonie symbiotique.
vous parlez des retraites, c’est le plus bel exemple de « rentes » que l’on puisse trouver ; je pense à tous ceux partis à guère plus de 50 ans, avec une rente certaine, perpétuelle et viagère, qui se consacre à leur patrimoine, et votent conservateur pour sauvegarder leurs privilèges. Le pouvoir sait caresser dans le sens du poil les électorats qui le maintiendront en place, envers et contre tous.
dans le bestiaire du blog, le zébu est-il l’égal du crapaud ?
Bis repetita.
La retraite est un salaire différé, pas une rente.
Vous confondez le fait qu’elle soit versée jusqu’à la mort (‘viagère’) avec le fait qu’un salarié (ou un cotisant, plus largement) a cotisé (ou pas) pour obtenir ce salaire différé.
On appelle cela la ‘sécurité sociale’. Rien à voir avec ‘la rente’.
D’ailleurs, le fait même que de plus en plus ce salaire différé soit dépendant non pas par la solidarité nationale mais par capitalisation, comme pour la ‘rente’, explique bien le pourquoi de la confusion.
elle est aussi réversible, la retraite comme la rente ; il y a malgré tout de sacrés disparités au niveau des retraites, c’est une sécurité sociale à plusieurs vitesses, et chacun se bat pour ses miettes…
Je ne dis pas le contraire. Mais il est faux à mon sens de dire qu’une retraite est une rente.
On peut, pour les retraités qui le peuvent, placer évidemment une partie de son salaire (revenu) différé sur des supports financiers et devenir aussi un ‘rentier’.
Je ne crois pas que ce soit la majorité des retraités et qui plus est, les assurances-vie ont une limite d’âge me semble-t-il (mais là, je ne suis pas spécialiste).
@Zébu,
La retraite est un salaire différé dans un système par répartition, c’est plus problématique dans un système par capitalisation. D’autre part, un rentier peut aussi bien être « salarié » super riche, il peut faire parti de la jet set et s’octroyer ce dernier luxe de travailler comme ‘manager’.
la limite d’âge dont vous parlez concerne l’avantage fiscal lors de la transmission, mais vous pouvez souscrire un contrat sur n’importe quel support à tout âge.
@ Bertrand M :
Oui, xcusez moi, pas eu le temps de vous répondre. Vrai, notamment pour les professions libérales ou commerçants, bien qu’elles aient aussi via CIPAV et RSI une retraite ‘minimale’.
Le fait qu’il y ait des retraités riches ne signifie pas forcément qu’ils soient ‘rentiers’. C’est une possibilité. Les inégalités de revenus perdurent dans la retraite. Mais une rente est différent d’un salaire différé.
Votre notion de salaire différé est plaisante, mais un truc me gène. Car ce salaire n’est pas lié à la sueur suée lors d’une activité, mais plutôt à un aléa comme l’espérance de vie. Le centenaire bénéficiera de ce salaire durant 55 ans alors que le cotisant malchanceux décédant même avant sa cessation d’activité ne percevra rien de ce différé. Je ne cherche pas la polémique, mais il y a quelque chose d’injuste dans votre conception. Je considère que certains bénéficient d’une véritable rente de situation.
@ Karluss :
« Votre notion de salaire différé est plaisante » : non, pas plaisante, c’est la réalité du fonctionnement de notre système social. Il est fondé sur les cotisations patronales. C’est un salaire différé, que vous l’acceptiez ou non. Pas une rente (bis repetita).
Quant à l’inégalité des situations, cela s’appelle un risque mutualisé, socialisé. Cela s’appelle la solidarité nationale.
Je vous ferais d’ailleurs remarquer qu’à ce petit jeu là, ce sont les cadres qui y gagnent évidemment le plus, puisqu’ils reçoivent plus longtemps ce que vous appelez faussement ‘une rente’.
Si vous voulez criez au scandale, commencez d’abord par là.
Ensuite, si vous continuez à vouloir crier au scandale de l’inégalité des situations entre retraités (sic), il vous faudra clarifier votre position : si vous postulez qu’à chacun sa retraite selon son épargne, je vous oriente directement vers les US.
Allez voir ce que sont devenues les retraites des fonds par capitalisation.
Ensuite, on en reparle.
Si enfin vous êtes toujours scandalisé par la solidarité intergénérationnelle, celle sur laquelle notre système de sécurité sociale est assise, il vous faudra me démontrer en quoi les alternatives que l’on nous propose depuis tant d’années sont meilleures et surtout pour quelles raisons (selon vous) les actifs reçoivent moins que les retraités (si je comprends bien votre antienne).
Surtout, que ces raisons n’ont rien à voir avec la pression que l’on exerce sur les salaires, au travers notamment du chomage.
Bizarre, ces ‘rentiers’ qui crient au scandale de la stigmatisation et qui en même temps clament la nécessaire liberté individuelle quant à la retraite …
En nous cataloguant de tous complices vous nous dîtes entre les lignes, tous rentiers, puisque le fait d’épargner est l’origine du mal, de la dette infinie. Je considère que la retraite est pour beaucoup une forme de rente différée ; mais votre réductionnisme s’impose à nouveau car la moindre critique d’un système par répartition à réformer nous contraint à subir les affres de la capitalisation souveraine, fonds de pension en faillite et spoliation définitive. Mais c’est bien fait pour le maudit épargnant. Je réagis car votre vision est trop simpliste. Et puis je reste aussi un peu inquiet concernant ma future retraite, car je suis tjs actif…
Pour ce qui est de la solidarité nationale, il y a du pain sur la planche, l’américanisation de notre pensée ne favorise pas la tendance. Bon, sans rancune !
(si seulement j’avais quelques arpents de vignes …)
cher Monsieur
Merci de votre article.
Cependant quand vous écrivez : » mais aussi le SLAM, » donnez un renvoi vers le blog de F Lordon par ex, permettant au lecteur moyen d’apprendre ce qu’est ce Slam!
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/02/LORDON/14458
Vous avez raison. Un vrai problème occulté est l’accaparement insidieux, car inconscient, d’une grande partie des ressources par les presque vieux. Personne ne leur dit qu’ils en ont trop pour le temps qu’ils ont à vivre et par peur de manquer, ils continuent à en vouloir plus en faisant payer par l’intermédiaire des banques les plus jeunes qui de ce fait désespèrent de l’avenir.
On ne sortira de ce piège qu’en rassurant de non spoliation ceux qui craignent le déclassement et en les incitant à transmettre pour redynamiser les échanges tout en leur assurant une fin de vie raisonnablement confortable .
Il y a là des solutions internes au système à trouver. Cela demandera du courage et des explications
Politiquement, quelles sont les chances de celui ou celle qui aura ce courage d’aborder les problèmes sous cet angle et d’y apporter de vraies solutions raisonables?
Sarkosy a cherché à traiter la crainte de spoliation sans décongestinner la tendance de son électorat privilégié à l’accaparation.
Tous ces raisonnements où les vieux pompent les ressources des jeunes constituent un voile pudique posé sur le véritable mécanisme du capitalisme. Cherchez plutôt à qui profite le crime : lisez Le capitalisme à l’agonie.
quitte à le voler sur l’étal du bouquiniste, mais lisons-le !
Ton intention est bonne, Zébu.
Sauf que le pouvoir (soit, la possession en ces temps amusants) n’est pas du tout synonyme d’intelligence.
La classe moyenne a besoin des miettes de ceux-là :
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10224
La question est : ‘pourquoi des miettes’ ?
eh oui, trop ambitieux c’est bien ce que je disais. l’enfer est goudronné de bons pavés. au final, les miettes, elles vont être bien gardées, on en fera même du pain blanc vu que tout le monde sera plus blanc que blanc. point. repli temporaire en bonne ordre plus prudent.
Bonjour,
Il n’y a pas de jeu à somme nulle.
Il y a une espèce du domaine du vivant, l’Homme, qui accomplit son destin : survivre.
Soit : vivre au moins jusqu’à se reproduire, en s »appuyant sur les ressources de son environnement, et se reproduire.
C’est le succès de ce programme (génétique) que constate l’économie, par de la croissance.
L’économie est une tentative de modélisation des activités humaines, très essentiellement constituées d’activités d’exploitation et de transformation des ressources naturelles disponibles.
C’est donc très essentiellement une croissance régulière du volume de ressources naturelles exploitées et transformées dont ont rendu compte les modèles économiques.
Cette croissance était en relation avec la croissance démographique, qui est l’une des composantes importante de cette croissance.
Mais la composante essentielle, c’est l’accès aux ressources naturelles, car c’est celle-ci qui conditionne la croissance démographique.
L’accès aux ressources naturelles est elle-même très dépendante de la connaissance technique, qui permet de contrer, et à défaut de ralentir, la raréfaction des ressources naturelles, qui se traduit in fine par des difficultés d’accès. Et donc par une montée du prix des matières premières. Cette montée du prix des matières premières décourage l’initiative économique et induit une tendance à la récession.
C’est muni de cette grille de lecture qu’il faut consulter les indicateurs économiques, à commencer par l’évolution de la croissance mondiale, sur laquelle la banque mondiale fournit des données.
Et on trouve ainsi, pour la période 1971/1980, une croissance mondiale moyenne de 3,80%
Sur la période 1981/1990 : une croissance mondiale moyenne de 3,25%
Sur la période 1991/2000 : une croissance mondiale moyenne de 2,87%
Sur la période 2001/2009 : une croissance moyenne de 2, 38%
Nier une tendance de fond à un ralentissement de la croissance serait difficile.
L’attribuer à nos modes d’organisation sociaux est erroné ; ceux-ci, comme l’ensemble des processus organisationnels mis en oeuvre par l’humanité ont tendance à s’optimiser avec le temps, en particulier lorsque les conditions y sont favorables, et elles l’ont plutôt été ce dernier demi siècle.
C’est l’accès aux ressources naturelles qui vient contrarier nos activités d’exploitation et de transformation de ces ressources, et le point de basculement, de la croissance à la décroissance se rapproche. Sans découverte majeure ces prochaines années, dans le domaine de la connaissance technique, il nous faudra cesser de vivre avec toujours plus.
Mais nous ne vivrons pas miraculeusement avec « autant » pour autant. Pas de jeu à somme nulle …
La suite logique de la croissance, c’est la décroissance.
Après plus, ce sera moins. Moins facile, surtout.
Nos modes de fonctionnement sociaux n’y sont pas adaptés.
Des modes de fonctionnement sociaux adaptés à la décroissance sont très difficiles à mettre en place. Impossible sans un pouvoir central fort, qui n’existe pas à l’échelle de la planète.
La vie a toujours été une aventure.
Cela risque d’être encore plus vrai demain qu’aujourd’hui.
Tout à fait.
Merci de cette mise en perspective.
La question était chaque année : Comment va-t-on repartir le surplus ?
Elle devient : Comment répartir les privations ?
Grosse différence.
C’est simple, à 2% de croissance, on double le PIB en 35 ans, on le quadruple en 70 ans and so on. Une évidence énoncée par le Club de Rome, et hélas restée sans réponse. Il est évident qu’il existe une limite à ce système, et que l’on commence à percevoir le mur. Mais non, nos politiques sans exception ne semblent ne rien voir, et continuent à tenir les mêmes discours, les mêmes politiques. Les solutions techniques ne feront que reporter un peu l’échéance.
Le futur a pourtant déjà cessé de pouvoir cautionner ces folles anticipations. Comment justifier une telle irresponsabilité ? C’est à désespérer de l’humanité. Car chacun le sait, plus ou moins, mais tant que ça tient, on préfère tirer sur la ficelle, un peu honteux, et profiter, chacun dans sa niche.
Je suis d’accord avec votre constat, mais je ne pense pas qu’un pouvoir central fort va arranger les choses et mettre la décroissance sur les rails.
Je ne pense pas que la décroissance soit un modèle mais bien un fait existant déjà aujourd’hui pour des millions de personnes.
Il me semble que nous devons voir les choses autrement et penser prospérité sans croissance , l’humanité n’en a pas le choix puisque la décroissances des matières premières est inéluctable et pour l’éternité.
Je pense que les solutions viendront d’en bas et s’organiseront en réseaux.
Nous y travaillons tous ou nous disparaissons!
Bonjour,
Lorsque j’évoquais un pouvoir fort, je me plaçais sur un plan théorique.
C’est navrant mais évident, la démocratie telle que nous la pratiquons génère, par le fait que l’élu tend à satisfaire à court terme pour être réélu, une tendance forte à l’immobilisme, peu propice à l’adaptation de long terme.
A l’inverse, celui qui détiens tous les pouvoirs pour une durée indéterminée est en capacité (le ferait-il ?) à investir dans une vigilance de long terme et davantage en capacité à mettre en oeuvre des réponses de long terme, fussent-elles déplaisantes à court terme.
Mais pour ce qui nous concerne, ce n’est plus la théorie, mais la pratique.
Une représentation fonctionnelle du monde consiste à se le représenter comme un grand nombre de sociétés humaines indépendantes, dont la prospérité de court terme consiste beaucoup à se battre à l’international afin d’exporter sa production, et avec elle son chômage.
On comprend alors que toute tentative d’adaptation de long terme qui compromettrait la lutte à l’international aurait des effets de court terme déplorable pour l’entité qui l’entreprendrait.
C’est la raison essentielle de la fuite en avant catastrophique à laquelle nous assistons, toute tentative d’adaptation n’étant réaliste que dans le cadre fonctionnel international actuel, ce qui a pour effet de limiter à l’extrême les capacités d’adaptation aux contraintes futures.
On avance, vers un mur et ça commence à se voir, mais on ne peut pas faire autrement.
La prospérité sans croissance ? La philosophie nous aidera j’espère, nous en aurons besoin, pour nous passer de l’essentiel de notre confort actuel, avec une durée de vie certainement bien diminuée, quand aux 35 heures …
C’est un fait : quand l’international explosera, (pas de transports sans stabilité sociale !) il ne restera que le local pour tenter de reconstruire. Mais quoi …
La solution est pourtant simple, à défaut d’être finale: les riches doivent éliminer les pauvres (physiquement), c’est tout le but des guerres, qui éliminent aussi plus rapidement les plus violents et les plus vélléitaires, bref, les plus cons.
À la fin, tout le monde est tout joyeux et plein d’entrain. Forcément, la majorité n’a plus rien à perdre, donc demain est nécessairement un jour meilleur.
Et puis tout repart tranquillou pèpère jusqu’à la prochaine fois…
http://www.suite101.fr/content/ces-artistes-morts-au-combat-a17685
vla une liste de sanguins qui moururent à la guerre, pleins d’entrains au combat…
tres bien vu, c’est en effet le fond du probleme : les configutations psychologiques du type « apres moi, le deluge ! », « si ce n’est pas moi qui en profite, ca sera un autre, alors autant que j’en profite »… autant de comportements profondements ancres qui verrouillent les possibilites de passer a autre chose; la racine de ces comportements est la peur, sous toutes les formes qu’elle peut prendre, mais generiquement la peur de manquer (d’argent, de travail, de nourriture, etc..). Les classes moyennes savent ou croient qu’elles peuvent un jour « manquer » si les choses tournent mal; les plus riches savent qu’ils ne « manqueront » jamais quoi qu’il arrive, mais ils maintiennent ce jeu, dans beaucoup de cas par addiction au pouvoir et au profit.
« Hormis, en démocratie, la leur imposer par la loi ? » : cela fait echo a un texte que j’avais ecrit et que les moderateurs de ce blog n’ont pas juges opportun de publier en billet (sans rancune aucune 😉 ); j’y prend comme exemple non pas les « rentiers » sinon le haut du panier, mais ont peu transposer aussi bien l’idee de base aux deux groupes sociaux. J’y pointe notre grande difficulte a penser en d’autres termes qu’un groupe s’opposant a un autre, et l’impasse qui en resulte.
Au risque de paraitre hors propos ou sans objet je le soumet donc ici :
THEM OR US !!….
Cette micro-société des banquiers, des traders, analystes et ingénieurs financiers, dirigeants de multinationales…
Cette infime partie de la population mondiale pathologiquement accro au profit.
Qui possède déjà pour vivre des dizaines voir des centaines de vies, mais qui tous les matins se lève avec une seule obsession : accumuler encore plus, indépendemment des conséquences que cela peut avoir sur le corps social.
Ce petit monde fait de cupidité sans bornes, qui a pris l’habitude de mettre tout le monde au pas, a coups de chantages et de lobbying effréné.
Et qui a réussi le tour de force de lier ses intérêts mesquins et mortifères a celui de tous dans une ultime emprise perverse ( « too big to fail », ou dans un autre registre les retraites par capitalisation qui de plus en plus lie le sort des futurs retraites a la « bonne santé » des fonds de pension, convertissant indirectement les salaries qui y souscrivent en prédateurs de leurs homologues de classe).
Tout ce cirque grotesque et destructeur devra cesser un jour ou l’autre, et le plus tôt sera le mieux pour l’intérêt général.
Mais comment cela peut-t-il cesser ?
Que les 99,99 % du genre humain qui souffre de ce jeux stupide se lève face a cette minorité arrogante et toute puissante ?
Cette vision type « lutte des classes » ou « nous contre eux » peut solutionner le problème pour un temps…
Effectivement, si l’on parvient à interdire purement et simplement certaines pratiques de spéculation prédatrices, ou à nationaliser les banques, a re-nationaliser les services publics qui ont été bradés aux intérêts prives, un camp aura gagne une bataille sur l’autre.
Mais pour autant, les « vaincus » ne s’en remettraient certainement pas aux valeurs des « vainqueurs », pour humanistes qu’elles soient.
Comme une guerilla de maquisards, ils réuniraient leurs forces et oeuvreraient pour reprendre le contrôle des choses en leur faveur.
C’est exactement ce qu’il s’est passé dans la période entre le « new deal » et le milieu des années 70 : « ils » recommencèrent a prendre le contrôle avec Thatcher et Reagan.
« Them or us », c’est l’assurance a 100% de voir ressurgir un moment ou un autre l’autre camp, que cela prenne des décennies, des générations ou des siècles… c’est le principe physique « a toute force, une contre-force ».
Peut-on cesser de raisonner en termes de rapports de forces ?
Le genre humain est-il condamné à subir sans cesse cette alternance entre les valeurs marchandes, la soif du pouvoir, la cupidité, le chacun pour soi d’une part, et des valeurs plus universelles et solidaires d’autre part ?
Je n’ai pas de réponses toutes faites, mais cela me semble une question digne d’intérêt.
Un peu par hasard , je lis un bouquin ( les dames du faubourg de J. Diwo ) où je m’approche des événements de 1789 ….
Jamais la rente des privilégiés n’avait été aussi massive alors que la pure misère s’installait dans les faubourgs et les campagnes .
Et je n’ai pas le sentiment qu’ils avaient une once de lucidité ni de compassion par rapport à ce qui se passait autour d’eux . Ils ne songeaient bien évidemment qu ‘ à sauver leurs privilèges et leurs (bonnes) fortunes , encourageant la répression , exigeant la fermeté du roi et renâclant au retour de Necker
J’en suis à l’émeute à la veille du 14 / 7 qui a pris pour cible la manufacture de Reveillon ,dans le faubourg Saint Antoine , qui fabriquait du papier peint, nouveau produit qui s’est rapidement développé , exporté et l’avait correctement enrichi (au point qu’il a été l’artisan des premières fabrications de mongolfières essayées à Versailles.)
Le Faubourg abritait des dynasties d’ébénistes de talent et des petites manufactures de meubles « de série » où tout un lumpen prolétariat essayait de gagner sa vie dans des conditions et précarité excessives . Bref la tension , le mécontentement était de plus en plus palpables …
Apparemment ce type , Reveillon , a été accusé , à travers une manipulation des mécontents , de vouloir affamer ses ouvriers en refusant de réajuster des salaires alors que l’inflation rendait le prix du pain inaccessible .
Une foule a envahi sa demeure , la troupe a été envoyée , il y a eu des morts, des blessés ,des condamnations (pendaison, bagne) et la demeure incendiée .
A suivre .
L’immigré, le chômeur, le jeune, l’intellectuel, l’étudiant, le fauché, l’épargnant, le rentier, le salarié, le patron, le banquier, le militaire, le SDF, le retraité, le paysan, le commerçant, l’enseignant, l’artiste, le pauvre, le riche, le moyen, le gamin, toutes les figures de la société passent tour à tour sous la loupe.
C’est moche les effets grossissants, d’abord parce que ça supprime l’environnement, puis parce que forcement pour passer dans la lame et la lamelle sur le chariot mobile, ben ça écrase un peu les tissus !
Remarquez qu’à la fin de l’expérience, on aura tout de même abouti à une petite conclusion étonnante, y sont tous faits pareil, des mêmes cellules, des mêmes comportements, tous aussi moches les uns que les autres.
Pis y sont sur le même caillou, à partager les mêmes ressources, sous le même soleil.
@ Zébu et tous ceux qui sont d’accord avec sa position
Faute d’exemple précis de ce qu’est un membre de la classe moyenne qui devrait se sentir complice, vous parlez tous dans le vide, vos propos manquent de chair.
Je vais donc parler de moi-même. 61 ans, juriste de formation, fonctionnaire (catégorie universitaire, pas cadre, mais expert), 34 ans d’ancienneté, une promotion, traitement mensuel net à plein temps: 3.200 Eur. Célibataire, pas de charges de famille. Propriétaire net d’un appartement (valeur estimée entre 175.000 Eur et 200.000 Eur). Economies : +/- 200.000 Eur.
Que dois-je faire pour me sentir moins complice ?
+ Travailler moins, pour permettre à d’autres de trouver un emploi ? C’est fait : depuis mes 60 ans, je suis en retraite anticipée à mi-temps !
+ Faire des dons ? J’en fais, et particulièrement à mes neveux et nièces qui sont au chômage ou ont un travail précaire et mal rémunéré.
+ Donner toutes mes économies ? Et pourquoi donc ? Comme n’importe quelle personne sensée qui pense à ses vieux jours, je n’ai pas envie de me retrouver sans rien en cas de coup dur (maladie, accident, réduction de ma pension …). Et le solde de ce qui, à mon décès, restera de mes économies (après dépenses pour pourvoir aux coups durs), reviendra (par testament) à mes neveux et nièces.
+ Placer mes économies dans le financement de projets utiles à la société ? C’est fait : les ¾ de mes économies sont placés sur un compte d’épargne de la banque Triodos (http://www.triodos.be/ ), à un taux d’intérêt de 1, 40% , qui ne compense donc même pas la dépréciation de la monnaie par l’inflation. Le reste : quelques actions, quelques obligations, un compte à vue et un compte d’épargne auprès de Fortis. Pas d’assurance-vie.
+ Tout dépenser ? Jamais de la vie ! Quitte à me faire passer pour un « mauvais citoyen » parce que « mauvais consommateur » (c’est à peu près ce que dit le cher Attali et d’autres partisans de la « démocratie » de « marché ») je ne changerai pas mes habitudes de consommation (acheter une nouvelle bagnole tous les 3 ans plutôt que de la garder jusqu’à la panne irréparable, de meubles tous les 5-10 ans plutôt que deux fois dans une vie (idem pour les vêtements, l’électro-ménager, etc…) ; succomber aux sirènes de la publicité et de la mode qui veulent faire croire au gogo consumériste que ses désirs les plus superflus, les plus futiles, les plus – on ne le dira jamais assez – nuisibles (notamment pour l’environnement, mais pas seulement) etc… sont des besoins vitaux ; etc…etc…). En résumé, je mène une vie plutôt frugale et j’en suis fière ! Je mène une vie en accord avec ma vision du monde, et donc plus authentique que celle de celui qui ne fait que ce que l’imaginaire de la société dans laquelle il vit (l’imaginaire capitaliste), lui prescrit de faire.
Voyez-vous autre chose ? Par exemple, m’imposer un taux d’imposition plus élevé que celui de mon voisin qui, à salaire égal et charges de famille égales, dépense tout son salaire ? Ajuster mon traitement à mes besoins ? Exproprier toutes mes économies pour permettre à l’Etat de rembourser ses dettes ?
Voilà ! Comme personne, à ma connaissance, n’a jamais osé le faire sur ce blog, je me suis dévoilé. Que les donneurs de leçons et les culpabilisateurs en fassent autant : on en reparlera !
Pour combattre les ultra riches, devenez tous ultra pauvres : plafond = 15300 euros de patrimoine.
J’adhère aux propos de VINCENT, tant il est vrai que tout ceci, finalement, n’est que de la masturbation intellectuelle.
Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir, non? Tous les participants ici ont la chance de pouvoir se poser devant un écran, et oublier le temps de la lecture ou de l’écriture la m****e qui règne, et se donne bonne conscience en donnant un point de vue qui paraît frappé de sagesse et de bon sens.
On ne peut nier que le système a aussi produit ce genre de comportement…Et qui en principe, conduit à avoir de l’autorité…
La solution est une autre perception de la vie… De ne pas donner à la pensée, à la raison, tant d’importance. S’éloigner de l’anthropocentrisme, et voir en la simplicité la plus belle expression de la sagesse….
Mais ça, ça implique de changer de comportement… Ce qu’ici et ailleurs, personne n’a envie de faire…Trop dur d’évacuer ce que l’on a inculqué dès les premiers balbutiements…
Une anecdocte, qui m’a donné le de droit de me détester, jusqu’à ce que je pianote sur mon clavier: un jeune ouvrier est chargé de peindre les plinthes et portes à mon lieu de travail, où il n’y a que des cravateux. Pour m’ouvrir la porte: le big boss; personne d’autre n’étant encore arrivé J’ai commencé par saluer l’ouvrier, qui n’a pas oser lever la tête et restait la tête tournée vers la porte à peindre.
@Antoine
Je vois oui. Vous adhèrez un peu comme le papier adhère au bonbon La Pie qui Chante ou le cellophane au jambon sous vide Fleury-Michon…
VIGNERON,
adhérer à une pie qui chante, ça laisse rêveur, non? Et Si c’est un bonbon, ça doit être d’autant meilleur…
Quand au Fleury Michon, je trouve que le cellophane a bien de la chance… Il aurait pu être une bouteille de picrate., fruit d’un mauvais vignoble 😉
Oulla la André, mais que faites vous malheureux ! Pas de cas particuliers, si on commence à se pencher sur le cas de chacun, on n’est pas rendu mon pauvre andré. Non, non, tous ceux qui aime l’Humanité généralement déteste et sont les plus grands ennemis des hommes, c’est ainsi. Vous savez, André, personne ne viendra vous faire la leçon. Parce que la suite, c’est dans le sang que ça se termine. Mais ça ils oublient de vous le dire. Y a que Vigneron qui crache sa bile, mais qui est, en vérité, en carton pâte, je suppute même qu’il n’a plus toutes ses dents à force de bouffer son clavier.
Cette déculottée en Espagne, vous avez vu, ça lui a retourné le sang ! Ca sera partout la même chose, et certainement en pire. Vous croyez que plusieurs centaines de millions d’européens et d’américains vont voir s’effondrer leur « monde » même merdeux sans broncher sur la chaise ? Les émergents, c’est une mauvaise blague pour affoler le citoyen. La chute va être monstrueuse et rouge vif, ou viande carbonisée.
Faut une truc en face, dans la balance, quelque chose à échanger, et tout autour y a rien, rien du tout., même pas le début, d’une ombre, d’un commencement, d’autre chose. Tous les Zébus et les Vignerons du monde, n’y changeront rien, ils le savent, alors ils mordent, et ils mordent qui, les plus près d’eux, espérant que de proche en proche tout le monde soit mordu et finissent par se réveiller. Mais se réveiller de quoi, personne ne vous le dira jamais, dans un million d’années on sera encore occuper à se mordre.
Mais belle tentative tout de même. Et, et et ça me démange, partout, faut que je morde moi aussi !
Arghhh, je vais mordre un salaud de rentier. Je vais vous mordre andré, puisque je n’ai que vous sous la main. Putain 200 000 euros d’économie, mazette ! Salaud, salaud de riche, comment on peut avoir autant de pognon et être fonctionnaire d’ailleurs ? 😀
Je plaisante bien entendu. Mais fermez bien la porte ce soir, on ne sait jamais, car pour les autres, ma foi, je ne sais pas trop.
Il y a plein d’André dans la majorité silencieuse 68arde ,repue et schizophrène .
Consciente d’être plus à l’aise que d’autres et coincée « mentalement » entre sa situation enviable et la nécessité de PARTAGER contrainte et forcée à moyen terme à la suite du possible grand chambardement..
Ceux qui se considèrent fourmis voient d’un oeil inquiet surgir la hooorde des pauvres cigales pas plus responsables qu’eux de la situation.
Les vieux retraités de la classe moyenne commencent à trouver que l’histoire va trop vite et les jeunes chômeurs appuient de plus en plus sur l’accélérateur.
Y a plus de panneaux avertisseurs et beintôt tout le monde se foutra des radars!
La question se résume à:
Comment partager dans l’ordre et la sérénité sans totalement spolier les petits rentiers comme André?
Il y a des méga-André qui retraitent à 10000/mois et patrimoinent à énorme genre euromillion.
On n’est donc pas près de pondre dans le calme une loi fiscale qui partage vraiment.
Faudra passer par la case chaos…va y avoir des émigrés vers l’ALLEMAGNE ,comme après la dernière vraie révolution.
La Suisse, Tartar, la Suisse …
@Vincent,
J’ai oublié de le préciser dans mon « auto-portrait » : les ¾ de mes économies proviennent de l’héritage de mes parents récemment disparus ; vous pensez bien que ce n’est pas avec un traitement de fonctionnaire que j’aurais pu les faire.
Décidément, je ne parviens à me voir dans l’habit d’un rentier, si l’on veut bien admettre que, suivant le Trésor de la langue française, un rentier est « Celui (celle) qui a des revenus suffisants pour vivre sans travailler ». Je travaille toujours et ne vit que de mon seul traitement et j’espère pouvoir ne vivre que de ma seule pension quand je prendrai ma retraite dans 4 ans au maximum (Il n’y a (et n’y aura) aucun héroïsme la derrière compte tenu de mon état civil et de ma qualité de propriétaire ayant remboursé son emprunt). D’ici là, je ne puiserai pas dans mes économies pour satisfaire mes besoins quotidiens, mais pour faire des dons. Idem lorsque je serai pensionné. Et lorsque je mourrai, mes neveux et nièces hériteront de moi, et … de leurs grands-parents puisque je me considère comme le point de passage entre mes parents de qui j’ai hérité et leurs petits-enfants qui n’ont pas hérité d’eux.
@TARTAR
« 68ard » ? Si vous voulez ! Quoique je n’ai aucune affinité avec ce qu’est devenue cette génération (lili-bobos).
« Repu » ? C’est antinomique avec mon mode de vie assez frugal.
« Schizophrène » ? Pris dans un double bind ? Tiraillé entre le non-partage (l’égoïsme), à droite et le partage (l’altruisme), à gauche ? Mais, Docteur, je suis guéri, si tant est qu’une telle maladie m’ait jamais frappé: j’ai lâché à droite, sans y être contraint ni forcé. Pas assez lâché, certainement au goût de certains (et même, il m’arrive de le penser, à mes propres yeux). Mais j’attends avec sérénité et impatience le « grand chambardement » où des gens comme moi, déjà prédisposés à le faire, partageront encore plus et élargiront ainsi leur cercle de solidarité (du plus proche au plus lointain). Ne vous inquiétez pas : je n’émigrerai nulle part !
@André,
Vous n’êtes pas rentier, vous êtes andré, ne vous en faites pas trop de tout ça, vous avez remarqué que tout ceci est en fait assez virtuel. Non, vous n’aviez pas remarqué ? On se bourre le bourichon sur ce blog, pis on aime ça, accroc du net paraît, mais dehors keskisse passe ? hein keskisse passe ? Ben rien du tout mon bon andré. Croyez moi sur facture, je vous enverrais mon RIB, y se passe rien. Personne ici, dans le bouillon et le tumulte ne veut y croire, les neurones chauffent, les idées, les vérités explosent, éclatent, puis dehors quand tu lèves la tête de dessus de l’écran, keskisse passe ? Keskisse passe ? Rien on te l’a déjà dit.
Je ne suis pas certain qu’il faille balancer son histoire ou sa « vie » sur le net, surtout sur un blog fréquenté comme celui-ci andré. Mais vous faites comme vous le sentez. Simplement keskisse passe ? Rien. Profitez de votre pognon, de votre santé, voilà ce qui peut se passer en fait selon moi. Puis Vigneron n’est pas vigneron, Zébu n’est pas un bovidé même si l’oeil s’en rapproche. Alors vous n’êtes pas un rentier. Non vous êtes un « parasite », j’ai lu sur ce blog un truc dans le genre, quelque part dans le coin, où alors vous êtes une fourmi, dites donc andré, s’entendre dire qu’on est une fourmi, ça craint un peu non ?
Voyez andré, ce que les autres disent de vous. On n’existe à travers le regard des autres paraît-il, j’ai lu ça dans un Arlequin il me semble y a longtemps ou c’était le club des cinq, je ne sais plus, bref, pas important, non on se donne tous des noms dans le coin, on en donne à plein de gens, à des catégories de gens, à des classes de gens, c’est ainsi andré. Faut pas vous sentir visé andré, ce sont quelques mots balancé sur un clavier. Ca vous fait souffrir andré on dirait, on peu ? Faut pas, rappelez vous keskisse passe andré dehors ? Rien. Et c’est cela qui est inquiétant andré, pas qu’on vous affuble d’un sobriquet à la noix. Vous ne trouvez pas ? Regarde-t-on correctement le réel andré ? Parfois vous savez andré, ça dure quelques micro secondes, on pige un truc, on se met à vibrer comme une antenne qui capte une émission d’ondes, puis un lève les yeux au dessus de l’écran, et keskisse passe ? Rien.
Bonne nuit, andré, vous n’êtes pas un rentier, vous êtes juste derrière votre écran. Comment on faisait avant d’avoir un écran interactif comme ça ? Putain la télé de pépé mémé, mon dieu l’angoisse.
Vincent,
Vous êtes sûr ? Rien à signaler ?
Les événements dans les pays Arabes; la Grèce; le Portugal; l’Irlande; l’Espagne; Fukushima; Le capitalisme à l’agonie… c’est rien ?
Vous devez avoir une vue très limitée.
Salut Octobre !
Je me disais bien aussi qu’en sortant du bois, j’allais me faire tirer comme un lapin. Loupé mon brave.
Dites-moi, lorsque vous levez les yeux au dessus de votre écran, vous voyez tout ça vous ? Non, sérieux, par votre fenêtre ? Bigre ! vous avez un sacré vue Octobre.
Puisque vous voyez tout ça, donnez moi quelques nouvelles, par l’intermédiaire de votre clavier, parce que l’échos du monde que j’entends au loin se fait bruissement inaudible. Je vous donne des nouvelles du front de devant mes fenêtres : Y se passe rien. Confirmation. Simple constatation Octobre, n’y voyez pas là une tentative déguisés de me moquer, du tout, mais aux alentours, à la ronde, rien de neuf, à mon échelle d’homme. Même pas l’agonie de quoi que se soit, hormis les choses routinières et coutumières du ainsi va la vie. Y a bien un frémissement, comme une petite température, mais promis je vous signale lorsque y se passe quelque chose de notable.
Vincent l
Plusieurs commentaires l’ont dit, la catégorie rentier utiliisée par l’auteur n’est pas pertinente. C’est à peu près amalgamer l’épicier du coin et la mulitnationale Carrefour.
L’auteur s’est contenté de mettre des guillemets…
Par ailleurs, il écrit « Il est ainsi difficile à la fois de défendre les retraites par répartition tout en défendant son ’3,5%’ (à minima) garanti et défiscalisé pour son assurance-vie, qui alimente les fonds de pensions qui jouent notamment au casino financier, font régler leur note par les États et in fine par les contribuables, soit … les ‘rentiers’. »
Je m’inscris dans cette catégorie de français, pour être un petit héritier.
Il n’empêche que je ne me sens pas responsable du casino financier et que j’ai écris à mon assurance-vie pour lui demander de ne pas spéculer. Les politiques et financiers méprisent mes choix et mes exigences. Ou faudrait-il que je dépose le bas de laine dans lequel je tape de temps en temps pour compenser ma modique pension de retraite ? Dans une boite, il perdrait de sa valeur, vu l’inflation.
De plus, j’ai travaillé et je bénéficie d’une retraite mérité, par répartiton. Rien de plus légitime pour moi que d’en bénéficier et la défendre.
Encore une fois, je ne suis pas acteur de la décision, car j’ai défendu avec vigueur avec obstination la suppression de la « réforme » des retraites, mais les fanatiques au pouvoir n’écoutent rien sinon les Bettencourt du coin.
Les vrais rentiers n’entament pas leur capital pour vivre et misent des sommes incommensurables à celles que je possède. Les vrais rentiers investissent dans la retraite par capitalisation, spéculent à des hauteurs qui les placents dans les rangs des gros investisseurs boursiers qui font monter et descendre les cours.
Il faudrait quand même que l’auteur se rende compte que ce qui m’a fait vivre et me fait comme l’ensemble des membres de la catégorie faussement nommeé « rentière » c’est le salaire, puis la retraite.
Les alternatives et les abandons douloureux de la rente qu’il pose sont fallacieux, de ce fait. Pour ma part, ça ne me dérangerait pas de ne pas toucher d’intérêt, ou le même que celui d’un livret A.
Evidemment, l’auteur conclue que « Nous sommes donc tous complices mais certains plus que d’autres : « Dans la ferme des animaux, les animaux étaient tous égaux mais certains l’étaient plus que d’autres ». »
Nous ne sommes PAS complices. D’un côté, il y a le capitlal et l’exploitation qu’il engendre plus la spéculation, de l’autre l’immense majorité des gens qui ont, ou pas, des économies et les déposent dans une boite, dont le fonctionnement leur est totalement soustrait et dont ils ne demandent nullement, depuis toujours pour ma part, que son petit ruisseau alimente la grande rivière noire de la finance mondiale que regardent filer les vrais acteurs potentiels, dans le cadre du système où nous sommes jetés, les politiques.
Pointer les bons rouages, les bons ressorts, les bonnes alternatives, c’est identifier une possible sortie. A conditon qu’on veuille radicalement changer ce système. A conditon qu’on puisse penser un abandon d’un mécanisme planétaire, d’une culture mondiale, d’un étau mental, économique et politique qui n’est pas amendable comme le montre ses bugs de plus en plus nombreux et de plus en plus rapprochés.
J’ai déjà retiré toute mon épargne des assurances vies il y a plusieurs mois. Il ne m’a pas fallu tout ce temps pour comprendre ! lol
Ceci dit, rêver c’est bien, mais la seule chose qui va obliger les « rentiers » a changer leur fusil d’épaule, c’est l’inflation. Avoir des taux d’intérêts négatifs, ca les fera changer d’attitude.
Ceci dit, dans un monde idéal, peut-être qu’ils ré-investiraient dans le productif pour relancer la machine, sauf que… manque de bol, on est en plein peak oil, et avec un système capitalisme de libre concurrence, il n’y a qu’une seule issue possible : le sacrifie darwinien des moins performants ou des … nouveaux entrants dans le méga ponzi de la croissance éternelle mondiale garantie a coup de promesses électorales.
Je vais vous dire une chose que j’estime importante a tous les « penseurs » de ce blog : si vous ne sortez pas du cadre … si vous n’osez pas … vous continuerez de réfléchir tandis que l’histoire se fera sans vous.
Ce blog qui était en avance sur la crise il y a 2 ans commence maintenant à être en retard, de plus en plus.
Et puis aussi : au lieu de se demander ce que les autres pourraient bien faire pour améliorer votre situations, vous feriez mieux de vous demander ce que vous vous pouvez faire de concret dans votre vie pour améliorer la situation des autres.
+1
yoananda,
Je suis d’accord avec vous. Vous me semblez demander quelque chose qui nous permettrait de vivre en commun, un truc comme l’idée du don chez Mauss, la « décence commune » chez Michea et Orwell ou encore le « Je et Tu » de Buber. Ce sont des choses réalisables chaque jour au niveau de chaque individu et dans chaque rencontre avec un autre humain.
Je suis en désaccord avec vous. Nous avons sur les bras une crise de niveau mondial qui est, entre autres, économique. Je la vois aussi dans cette vision que l’homme est naturellement mauvais. Tout acte bon ne peut qu’être suspect ou cacher une plus grande vilenie. Même l’idée de bon ne peut pas concerner les relations humaines. Ce serait tomber dans le moralisme. Attitude jugée parfaitement intolérable.
Une sortie de cadre très brutale serait de supposer que l’être humain est bon à la base. Il a une dignité infinie. Quand il fait le bien, il est dans son attitude naturelle. Quand il fait le mal, il se détruit et détruit les gens qu’il touche. Cela donnerait un sens à la vie de chacun : devenir cet être positif chaque jour. Pour le faire, il doit le faire à quelqu’un d’autre. C’est un don. Il doit recevoir de cet autre la valeur positive de son acte. C’est recevoir
Je suis parfaitement conscient d’être très très hors cadre. Je suis conscient de n’être ni rationnel, ni scientifique. Je suis conscient de poser avec cette idée l’existence d’un bien qui nous dépasse et nous réunit. Je suis conscient d’être en opposition directe avec l’idée de liberté (le droit de faire tout ce que l’on veut tant que l’on ne blesse personne d’autre). Si je choque, tant pis.
Je précise que dans cette idée, l’erreur, la faute, la limite, la faiblesse, la stupidité sont admises comme humaines. Elles sont admises présentes dans le fait que l’on est jamais tout de suite cet être positif. Elles sont admises comme à reconnaître et à dépasser (comme l’un des penseurs de ce blog écrivait). J’en fait ma part. J’essaie de les accepter quand je les rencontre. Je pense choquer et pire, je commets l’épouvantable faute d’admettre des faiblesses.
Pourriez-vous m’indiquer qui est en avance sur la crise actuelle (blogs, livres, sites, associations) ? Ça m’intéresse.
Sortir du cadre de ce blog pour moi ce serait supprimer l’argent.
Car tant qu’il y aura des billes à distribuer il y aura des bonnes à trousser.
Dans un monde sans argent on mesurerait précisément la façon dont les individus se traiteraient et se considèreraient.
@rodj
L’argent n’est qu’un outil pour organiser les échanges au sein de la société.
L’illusion c’est de croire que l’argent supprime l’avidité.
Rappelez-vous les Dieux sont tombés sur la tête !
Tout cela est bel et bon. Mais concrètement tu dis avoir sorti ton argent de l’assurance-vie..Pour l’investir, je suppose, dans une activité qui dynamise l’économie et/ou qui valorise l’activité, le don, l’échange, au service des autres…Eclaire-nous, toi qui semble surfer sur ce dans lequel nous sommes embourbés.
Tiens, elle n’a pas répondu. Etonnant, non ?…
Mes parents me tombent dessus parce que je suis pessimiste quant à l’avenir et que je ne suis pas prêt à m’endetter pour acheter un bien ni prêt à avoir d’enfant, une gros un looser égoïste et irresponsable en somme. J’ai l’impression qu’ils préféreraient que je me mente à moi-même pour ne pas être celui qui cassera le rêve éveillé dans lequel nous vivons, ils me font un peu peur.
Je pense que notre société excelle vraiment dans l’art de se mentir à elle-même au point que le réel devient la pire des menaces et le mensonge la plus belle des ressources. Le tems des homo nihilistes.
J’attends presque la deuxième vague de la crise pour que les papys boomers se réveillent et que l’on se mette enfin à réfléchir à quel monde est possible ensemble pour demain et après demain, si tant est que l’on arrive à se mettre d’accord sur ce qui peut être sauvé et sur ce qui serait bien de sauver.
En science, une nouvelle théorie (pertinente bien sur) ne s’impose jamais, ce sont ses adversaires qui finissent par disparaitre (fin de vie).
Dans la société, cela ne fonctionne pas comme ça.
Ceux qui pris ont le pouvoir (ils ont mis des siècles à y arriver), ne disparaissent jamais car ils ont une stratégie qui va au delà (sans jeu de mot) de leur existence individuelle.
Ils sont sans cesse remplacés par de nouveaux individus formatés de la même manière.
Prenez par exemple DSK, il est out et on parle de C Lagarde pour son remplacement.
C’est bonnet blanc et blanc bonnet…
j’ai tendance pour ma part à être dans mon discours un utopiste acharné.
comment concevoir une vie sociale capable si elle est basée sur la manipulation des uns par les autres.
Il me semble que le pouvoir est encore du côté des armes, même si l’argent masque la violence du pouvoir( qui n’est pourvoir que chez les penseurs).
la bonne vieille massue préhistorique refait surface dès que des troubles généralisés apparaissent dans la société, comme aujourd’hui, car on a rien voulu ni été capable d’inventer, depuis le temps, autre chose à la place.
la Puerta del Sol donne de l’espoir mais ne nourrit pas.
Appliquer le changement dans une société en arrêt sur image, ça va pas le faire comme disent les djeuns.
Je souhaite avoir tort, mais je pense que nous allons avoir droit à un chaos qui va mettre tout a bas jusqu’à ce que nous lâchions prise en admettant la nécessité d’une entraide non feinte et durable.
Si vous n’aimez pas les rapports de force, dans la vie il est démontré que tout est question d’ADAPTATION aux changements…..et certains sont plus réactifs, voir impitoyables etc….
…mais tous les êtres vivants ne s’en sortent pas de manière identique!
Une solution pour le futur ?…
http://www.archive.org/details/le_revenu_de_base
Vu la tournure des évènement , j’ai deja mon « revenu de base » : 300m2 de potager intensif , 4 poules , un solaire passif et une cheminée ….Je te conseille le concept , c’est tres sécurisant …..et ça plombe le système en court-circuitant les circuits longs .
Tout à fait d’accord kercoz…J’y pense mais pour l’instant j’ai encore la chance d’avoir des parents qui font leur potager et une partie de la « famille proche » qui sont agriculteurs 😉 et mon frère me dit ( en rigolant quand je lui parle de la crise) « t’inquiète, on sait encore tirer un lapin » 🙂
Penser local pour sauver ses miches.
Tant pis pour les « autres ».
De toute façon, le problème, c’est les « autres », c’est bien connu. 😉
Euh, j’habite en ville au 5ème étage…
avez vous des voisins ? et des gens en armes pour défendre votre potager ?
perso, j’ai aussi qques cartouches de survie (150 m² de jardin familial par exemple -dur à défendre car ce n’est pas juste juste à côté de chez moi) mais qui ne tiendraient pas bien longtemps en cas de rupture de la chaine…
UNE vraie prise de conscience politique serait de fournir à la totalité des citoyens un espace de survie : par exemple que tout citoyen puisse avoir à moins de 10 min à pied de chez lui, au moins 100 m² de jardin familial.
on règlerait du mm coup un problème écologique, un problème social et un problème financier grave (se nourrir sainement pour pas cher).
@Aurel
Excellente remarque que j’avais déjà posée sous une autre intervention de Kercoz voilà quelques temps. Beaucoup de libertariens fan de la loi de la jungle sur ce blog…
@aurel
Surface de la planète cultivable/7 milliards(pour l’instant); sûr de pas se gaver !!
c’est peau de chagrin assurée. combien de surface perdue chaque jour
trop de rats dans une cage=guerre : on y vient
quand les hordes de zombies affamés déferleront, on aura l’air fin avec not’ fusil à deux coup au gros sel !!
et pis j’ai pas la main verte moi, j’veux une aide de l’état pour compenser le manque de fraises
à Rodj.
Y’a pas plus con que de planter des patates (mon kg doit me « couter » 5 à 7 mn de boulot …Qd a la horde ….elle aura qqs dizaines de km a faire ..a pied et le ventre vide …avec qqs carrefours probablement barrés par de milices communales ….. c’est vrai que je ne suis pas assez loins des banlieues potentiellement émeutables, mais sur que 20 ans de moins , je serais au fond du gers ou du tarn avec mon stock de bouquins bien sur et un potager de 2000 m2 .
@Aurel :
Pour la majorité des modèles de déplétion sévères ou memes modérément sévères , la ville et le centralisme sont a exclure …sauf a aimer l’uniforme et les batailles de rues …chacun il fait ce qu’il veut (Sarkossisme) , moi je ne courre plus assez vite .
@ NTM : Pas libertarien ; Libertaire a la limite
Unis, citoyens et solidaires, nous irons, dans la joie, démonter les centrales nucléaires avec nos fourches de sauve en micocoulier.
@Kercoz AKA Clovis
http://www.dailymotion.com/video/xia9wf_les-patates-1969-pierre-perret_shortfilms
On en vient au coeur du problème lorsque, Zébu, vous évoquez le mécanisme d’exclusion et de définition du prix du loyer, dans l’immobilier locatif. Selon la théorie des jeux, c’est la recherche de l’équilibre de Nash qui produit la stabilité des positions de chacun des maîtres du rapport de force définissant le prix. Comment une classe dominant le marché et donc les règles de celui-ci, qui considère son cheptel de locataires comme inculte et incapable de bien se défendre, peut elle s’empêcher, entre soi, de définir un prix, à fin d’entente, que nous pourrions comparer à l’entente sur les abonnements de téléphones portables et internet.
C’est le même mécanisme d’écrasement de l’individu dans l’affaire DSK. Il est intéressant de s’y référer pour illustrer le propos. Ce type est certain de la faiblesse de sa proie, il a encore le goût de son sang à la bouche et devra, pour survivre maintenant, l’étouffer judiciairement. Apparemment il va y avoir plus de difficultés que présumé. La victime, qu’elle me pardonne cet écart qui n’est que pour la défendre, semble illettrée, réservée et semble donc a priori tout-à-fait « innocente ». Le maître du jeu se renvoie t’il à lui-même une image de vulnérabilité malgré le principe de puissance, cela pourra-t’il le faire changer vers plus d’humanité? Long silence… Et puis la solution apparaît, évidente: quoi de mieux pour calmer le maître du jeu que de le piéger grâce à la théorie des jeux, que de lui balancer dans les pattes une sorte de « dilemme du prisonnier » inversé, l’incitant à ne pas trahir l’autre pour son propre intérêt: il suffit parfois que tous les joueurs comprennent qu’ils seront sévèrement punis s’ils prennent le pari perdant de fonder leur stratégie sur la trahison.
Les retraites il faut les oublier, c’est la première chose qui saute quand ça tourne mal économiquement. Nous en voulons pour preuve les nombreux pays qui ont puisé dans la caisse des retraites au moindre signe de faiblesse de leurs taux de dette souveraine. D’autre part les fonds de pensions sont à peu près tous adossés à des CDO qui comportent trop de « vide quantique » pour être rentables (cartes de crédit fumées, prêts hypothécaires explosés, crédits auto dont les loyers n’ont jamais pu être honorer à 100%, etc.) Lorsqu’on sait que les assureurs de tels CDO n’ont pas plus la capacité de tenir leur rôle, on comprend mieux ce qui va se passer en automne 2011.
Les rentiers qui sont en train de développer les qualités appropriées, ont déjà compris qu’il suffisait d’arrêter de jouer aux jeux à somme nulle (le poker et les échecs en sont, et la plupart des rentiers adorent « pourtant » s’y adonner) et qu’ils peuvent employer leurs gros moyens qui dorment gentiment, à favoriser le développement personnel des autres. Chez les multimilliardaires a tourne à la philanthropie bien ordonnée qui commence par la feuille d’impôts de Warren Buffet ou au financement par les époux Gates de programmes de planning familial qui ressemble, selon certains, à du malthusianisme militant.
L’étape suivante sera de développer un jeu à somme non nulle où les issues possibles sont profitables pour tous. L’information, la communication, l’apprentissage sont de telles situations. Un enseignant par exemple, en éduquant des enfants, engage énormément d’énergie et de temps, mais les bénéfices qu’il produit pour la société sont supérieurs à l’investissement de départ. Le gain de l’un bénéficie à l’autre.
Déjà, pour commencer, puisse tout le monde être son propre maître?
@zébu: définition de rentier: « Un rentier est un individu qui vit de ses rentes ».
Heureux d’apprendre que la classe moyenne vit de ses rentes et travaille pour le plaisir.
Outre cette confusion, je note cette importante erreur factuelle, par ex: « Jusqu’ici, la ‘classe moyenne’ fut relativement ‘épargnée’ par la crise (comparativement à d’autres classes sociales) mais demain ? ». En réalité, la classe moyenne est la plus touchée par la révolution néo-libérale, c’est-à-dire depuis 30 ans. Les pauvres ne sont pas plus pauvres qu’avant, il y a par contre une forte précarisation de la classe moyenne. En gros, le nombre de déclassés augmente suite à l’augmentation du chômage, à la baisse des salaires, etc. C’est ce que reflète l’évolution de l’indice Gini et les études menées par Piketty sur les inégalités, etc. La société est en train de se polariser entre les bas et les hauts revenus, ce qui revient à dire que la victime est la classe moyenne (sauf peut-être le haut du panier de la classe moyenne, et encore).
De manière générale, je trouve que le billet est mauvais. Il part de prémisses erronées (et confuses) et prend donc une très mauvaise direction.
@Moi
Tes éconocroques troublent ton jugement, et c’est précisément la démonstration « in vivo » de « l’intérêt » du thème remarquablement abordé par cet enfoiré de Zébu.
Justement, parce que précarisation néo-lib depuis près de trente ans, quand le membre « exemplaire et méritant » de la « middle middle class » sent le chaos s’installer, le risque grandir, l’incertitude se généraliser, les solidarités s’étioler, l’angoisse du lendemain grimper, sur quoi compte-t-il encore, un peu ou beaucoup mais toujourd, pour se rassurer ? Que veut-il préserver avant à peu près toute chose ? Jusque dans l’isoloir s’il le faut, consciemment ou pas, coupablement ou pas, qu’importe ! Ses petites, ou pas petites, zéconomies. Et puis aprés, ou en méme temps, l’ORDRE.
@vigneron
« Jusque dans l’isoloir s’il le faut, consciemment ou pas, coupablement ou pas, qu’importe ! Ses petites, ou pas petites, zéconomies. Et puis aprés, ou en méme temps, l’ORDRE. »
Tout à fait d’accord! Et c’est maintenir le système, alors qu’il faudrait le transformer. Mais quelle autre solution à court terme? Vider tous les comptes courant, les dépôts, vendre d’éventuelles actions racheter ses assurances. C’est-à-dire casser les banques et se retrouver (plus vite) dans la mouise avec les autres?
Heureux d’apprendre que tu es d’accord, que c’est bien la classe moyenne la principale victime de la révolution néo-lib.
@Moi
Mais je comprends très bien que ça te fasse plaisir quand je te dis que tu es une victime. J’en suis fort aise.Tu veux un petit câlin aussi avant de t’endormir ? Que je borde ton petit lit IKEA aussi ? Mon pôôvre petit « middle-class hero » tout agrémulli ( désolé, expression de Figeac, mon lieu de naissance, intraduisible mais expressif).
@Moi,
Dans les prémisses confus et erronés des dernier billets de zébu et vigneron, c’est la confusion entre « rentier » et « retraité » qui est consternante. Comme si le retraité qui n’avait pas eu le choix de cotiser dans un système par répartition était forcément devenu un salaud de « rentier ». En plus, on ne met pas en place un système de retraite par capitalisation, donc de rentes en lieu et place d’une « pension de retraite », sans l’industrie de propagande qui va avec.
Pour ceux qui ont envie de cotiser à un système de retraite par capitalisation
ils peuvent émigrer en Grande Bretagne. Consultez les retraités du groupe MGN de Robert Maxwell.
C’est bien connu le pain frais du jour est fait avec de la farine de vingt ans d’âge.
mais curieusement, c’est seulement en mettant la main au fond du seau que l’on s’aperçoit qu’il est vide.
Les fonds de retraite par capitalisation sont ils si malins pour passer au travers de la crise de la dette sans y avoir d’ores et déjà laissé des plumes et être entré dans un système de répartition directe des ressources ou dans un système d’endettement pour maintenir la distribution des pensions?
Après la dette des banques, la dette des états, que reste-il dans nos fonds de retraites?
En fait, la seule chose dont on peut accuser la classe moyenne c’est d’avoir voté néo-libéral dans l’espoir de s’enrichir, quitte à laisser sur le carreau les couches les plus pauvres (« les assistés sociaux », qu’on leur a vendu comme étant des boulets fainéants). Bardaf, ce furent d’abord eux les dindons de la farce.
Dans le fond, c’est mérité ce qui leur arrive, mais que de confusion et d’amalgames dans ce billet et la problématique des assurances-pension, etc. Tout cela nage en plus dans l’individualisme méthodologique le plus naïf. Ce n’est pas par un changement des comportements individuels que la structure change, c’est en changeant la structure que les comportements individuels changent. Il ne sert donc strictement à rien, c’est même contre-productif, de pointer du doigt tel ou tel comportement individuel. Les individus ne sont pas libres, du moins au sens libéral du terme. Autant éviter les postures moralisantes.
@ Moi :
« En fait, la seule chose dont on peut accuser la classe moyenne c’est d’avoir voté néo-libéral dans l’espoir de s’enrichir, quitte à laisser sur le carreau les couches les plus pauvres »
C’est bien, ça commence à venir …
Rien que cela, c’est énorme, Moi.
Enorme.
Sacrée responsabilité, n’est-ce pas ?
Quant à l’individualisme méthodologique, où as-tu vu cela dans mes propos ?
Que le salut collectif allait venir d’un positionnement personnel des ‘rentiers’ ? N’ai-je point parlé de solutions ‘collectives’ et que seule une solution collective pouvait nous faire sortir de ce jeu à somme nulle ?
Quant à ton structuralisme naïf, permet moi aussi de rigoler : y a qu’à faut kon, les gars. Changeons la structure …
« Il ne sert donc strictement à rien, c’est même contre-productif, de pointer du doigt tel ou tel comportement individuel. »
Exactement ce que je dis dans ce billet. Je parle de responsabilités.
Et le fait que je parle de celles de certains (le plus grand nombre) semblent te déranger.
Etonnant.
Quand je dénonçais certains comportements individuels dans d’autres billets, cela ne te gênait pas …
Posture à géométrie variable, selon ses intérêts.
« Les individus ne sont pas libres, du moins au sens libéral du terme. »
Ben voyons … Comme cela, ça permet d’évacuer la question de la responsabilité …
On a voté contre les pauvres pour des néo-lib mais on n’est pas libre …
C’est sûr : ‘autant éviter les postures moralisantes’.
« Autant éviter les postures moralisantes. »
Quand on touche un point sensible, c’est en règle générale ce genre de propos que l’on tient …
@ Moi, je t’ai connu plus perspicaces dans tes analyses.
PS : cette position ne date pas d’hier. Je l’ai par ailleurs déjà exprimée longuement sur d’autres fils.
« Quant à ton structuralisme naïf, permet moi aussi de rigoler : y a qu’à faut kon, les gars. Changeons la structure … »
Rien de naïf là-dedans. La difficulté est de le faire, pas de le savoir.
Je vois vraiment pas où tu penses aller avec tes discours « responsabilisateurs ». Mais je sais que vous ne serez pas nombreux à y aller.
« Quand je dénonçais certains comportements individuels dans d’autres billets, cela ne te gênait pas … »
Exemple? J’ai pas souvenir d’un billet (voire deux) entièrement dédiés à la responsabilisation d’une classe sociale victime de sa condition. Que tu tapes sur Dassault ou Bouygues, là je m’en fout, c’est vrai. Et eux aussi d’ailleurs, parce qu’ils ne sont victimes de rien, ils jouissent de leur condition. Mais venir faire la morale à des gens qui souffrent (même s’ils ont une certaine responsabilité dans ce qui leur arrive), qui triment et qui eux aussi veulent trouver une porte de sortie vers un monde plus juste, là je peux pas supporter.
@ Moi :
Y a un truc que tu sais pas : j’appartiens à cette ‘classe moyenne’.
Quand à ne pas supporter l’injustice que je leur ferais quant à une leçon de morale (dont évidemment tu confonds toujours avec examen de la responsabilité, collective), me fait bien rigoler.
@Moi et Zebu
Je ne vois pas pourquoi tout le monde se crispe sur une catégorie sociale qui n’a pas vraiment été évoqué ce me semble. Il s’avère que l’écrasante majorité de ceux qui ont trois brouzoufs en trop chaque mois ont essayé de le placer avec dans l’idée un rapport maximum. Le problème est là, pas dans qui place. La question est de savoir comment le système tient et il tient aussi beaucoup grâce à tout l’argent placé par les particuliers, qui veulent s’enrichir en dormant, comme les grands mais en se faisant plumer tout de même.
Il est temps d’ouvrir les yeux et effectivement de constater que nous nous sommes trompés en même temps que nous avons été trompés, à la fois victimes et bourreaux. Il faut en avoir conscience pour pouvoir changer.
Là je rejoins Moi car effectivement, s’il faut une prise de conscience du plus grand nombre possible, les comportements changeront définitivement quand la structure adéquate sera mise en place. Le changement nécessite un mouvement basal massif pour changer la structure, mouvement ascendant donc, puis la structure opèrera ensuite la mutation en profondeur dans un mouvement descendant. (l’anarchie ça va bien une ou deux secondes, après c’est le bordel. Quant à la responsabilité individuelle harmonieusement répartie, c’est un rêve libertarien pour aficionado du loup dans la bergerie)
@ Nicks :
C’est là où c’est rigolo, le coup de la structure.
« quand la structure adéquate sera mise en place » : comment le saura-t-on que la dite structure sera adéquate ? comment sera-t-elle mise en place ? Par le saint d’esprit ?
En gros, pour qu’une telle structure puisse même être conçue intellectuellement, faut quand un minimum de prise de conscience : comment tu fais pour arriver à ce niveau de prise de conscience si on se refuse d’ors et déjà à identifier quelles ont été les causes de cet engrenage, dont notamment la responsabilité individuelle et collective de ceux qui y ont participer ?
Si on ne fait que prendre conscience de la réalité actuelle sans comprendre que l’on y a contribué et que l’on y contribue, tu peux ‘penser’ n’importe quel ‘super-structure’ que tu veux, on n’avancera pas.
ça commence par un examen de conscience, individuel et collectif.
Imagine. Le mec décide de suivre une thérapie. Il se dit : ‘mince, je viens de prendre conscience que j’ai besoin de suivre une thérapie, c’est donc que je connais inconsciemment mes problèmes !! Quelle nécessité dès lors de suivre cette thérapie ?’
Tu vois bien la limite de ce type de ‘logique’ …
Pas de remise en cause, surtout pas.
@zébu: « comment sera-t-elle mise en place ? Par le saint d’esprit ? »
Marrant ça, les néo-lib ont réussit à mettre une structure qui les arrange en place (sans prise de conscience massive, juste en s’insinuant dans les fissures), mais les autres n’en seraient pas capables?
Arrête avec tes prises de conscience, ça n’a jamais guérit personne. Ni en psychanalyse ni en autre chose.
@ Moi :
Marrant ça, que tu ne n’expliques pas comment les néo-lib ont pu mettre en place une ‘structure’ …
Rien à voir avec la prise du pouvoir politique, avec la mise en place de la révolution conservatrice, aux US et en GB ?
Barry Goldwater, après son échec (le pire des républicains) aux élections de 1964, avait prédit qu’il gagnerait bientôt. 15 ans plus tard, un acteur arrivait à la maison blanche …
Rien à voir avec le revirement des ‘classes moyennes’, les ‘rentiers’ notamment, à qui on promit qu’ils auraient bien plus à gagner avec la logique individuelle qu’avec ce qu’ils avaient pu gagner jusqu’alors par la défense de l’intérêt général pendant le new deal pendant 30 ans ?
Rien à voir avec le fait qu’on leur a vendu (et qu’ils ont payé pour ça) l’idée qu’ils étaient ‘responsables’ de la ‘dérive’ du Welfare (en laissant l’état social agir) et qu’il était temps qu’ils prennent le pouvoir, en élisant les néo-libs, qui viendraient non seulement défendre leurs intérêts mais aussi rétablir l’ordre et la sécurité (au moins pour eux) ?
Rien à voir de rien avec les rentiers, donc.
Encore moins de leurs responsabilités.
Continue avec ta super-structure.
Sans prise de conscience quant aux responsabilités, passées et futures de ceux qui y participent et qui la créé, ce sera super-creux, comme super-structure.
@Zébu
C’était-y pas Monsieur Moi qui nous donnait des leçons de « vraie » démocratie il y a peu ? Et qui nous explique aujourd’hui tout de go que la conscientisation des citoyens est inutile, Qu’une bonne manip idéologique, avec martelage consciencieux mais discret des imaginaires structurants et relookage furtif et « vertueux » des représentations communes, ça suffit à l’aise Blaise… Té comme les néo-libs ! Pareil ki faut kon fasse, mon Zébu !
Et attention M’sieur Dame ! Pas de stigmatisation hein ! Bôôh, allez, quelques banquiers, politiques et penseurs libéraux, milliardaires de préférence et puis c’est marre ! Faut pas froisser le gros des troupes de petits pourceaux inconscients surtout.
PS : Zébu, pour te dire le niveau de la sophistique de Moi. La première fois que j’ai abordé ce sujet des petits bourges-petits créanciers de son acabit, c’était assez incidemment dans le cours d’un fil secondaire. Ben dis donc, ça avait pas traîné déjà la réaction de l’outré Moi ! « Comment ça ! Mais c’est bien obligé que je place un peu de sous-sous ! C’est pas que je suis pour mais c’est « car à cause de parce que because puisque en raison de donc du fait » des structures qui s’destructurent, et pi des néo-libs méchants et zindividualistes et pi des politiques vendus aux banksters, etc, et pi surtout avec une assurance-vie je garantis ma petite famille qu’a tellement besoin de Moi que si que qu’il m’arrive kèkchose, ben, de nos jours, « car à cause de parce que (patin-couffin…). »
Alors j’y dis que c’est très très beau de penser à ses proches, mais que « de nos jours », et depuis des lustres, ben y’en reste plein, et même de reste !, des sécurisations contre les « zaccidents deuh euh la vi-i-e », des publiques et des privées, des zobligatoires et des pas zobligatoires. Et que si vraiment ça suffisait pas pour rassurer sa conscience de bon père de famille, ben au pire y pouvait toujours se contenter d’une bonne vieille assurance-décès, pas chère du tout, mais dont évidemment il ne reverrait jamais la couleur des cotis, puisque le bénéfice en irait direct au bénéficiaire chéri du contrat et uniquement après son décès tragiquement anticipé bien sûr.
Ben figure toi qu’il me répond, j’te le donne en mille Émile, « Ah bon ça existe ça ? »
Désarmant le gonze, non ? « Lesbrasm’entombant » je dirais, même.
Et puis, tu l’as beaucoup entendu le Moi cet automne, au moment des pétitions et manifestes divers, avec les débats qui ont eu lieu ici même sur le sujet des dettes européennes et leur relation avec les petits créanciers moyens ? Absent. Et tout d’un coup, aujourd’hui. le v’là qui se radine.
@Zebu
Il me semble que je fais bien le lien entre structures et individus dans mon dernier paragraphe. Ce que je veux dire c’est qu’il faudra un certain seuil quantitatif pour créer la structure mais que c’est cette dernière qui permettra d’installer le changement dans la durée. En gros, tout le monde ne va pas être d’accord au début 🙂
Bonjour,
Il s’agit de mon premier poste sur ce blog. Soyez indulgent, je suis jeune et néophyte, mais vos réflexions et votre voix porte au delà d’un cercle d’initiés, me semble-t-il.
De voir aujourd’hui partout dans le monde les voix se synchronisant, toutes en cœur via nos outils (web) et clamant haut et fort un changement de règles du jeux.
Ce petit gars là a senti le vent tourné il y a quelques années: http://www.youtube.com/watch?v=Yn9fTc_WMbo
Pour faire suite à la question de la dette et du défaut.
Aujourd’hui, de mon point de vue de néophyte, je vois ce défaut inévitable et pleinement légal. En effet, si je ramène cette réflexion à l’échelle d’un individu, d’un particulier: Les parents se sont sur-endettés, à leur mort les enfants sont dans leur plein droit de refuser la dette (defaut).
En changeant d’échelle, n’est-ce pas notre droit de refuser une dette contracter par les parents de notre société pour construire un système qui ne fonctionne pas ? Ce système a été construit sur des valeur passés, ce système a produit des principes basés sur ces valeurs passés. Il est impensable, compte tenu du changement de paradigme en cours (passage du quantitatif au qualitatif) de vouloir faire ce changement en conservant des principes inadaptés.
Quand je vois ce qui se passe en Espagne, nous avons là un exemple d’exacerbation du système en place (les vieux bosses, sont riches, investissent, les jeunes galèrent et n’ont de place nul part).
Ce changement d’échelle apparaît cavalier mais mon analyse proviens d’un changement d’échelle identique réalisé par nos dirigeants il y a deux ans: l’état colmate une crise financière provoquée par des dette privés en contractant des prêts publics. C’est à ce moment, il me semble, que le risque à été transféré des banques aux états, risque catalysé par les dettes en cours à cette époque.
Si ma pensée est pleine d’ineptie, j’aurai le plaisir d’entendre vos critiques et remarques.
Bonne journée à tous,
Bien dit. Mais pas de demi-mesure. S’il faut refuser un héritage, c’est passif et actif qu’il faut refuser.
@ deatoris
1. la video de TED est à pleurer. Ce serait bien trop long de vous expliquer le nombre de pensées magiques que son discours comporte dont la première : « I believe that life is a game ». Avec une jeunesse qui a gobé cela, je vous assure que l’on est mal barré. Parce que si la vie est un jeu, alors la mort également et la mise à mort de l’Autre réelle ou symbolique également. Et c’est exactement ce que nous traversons.
2. Vous dites que la jeunesse sera tout à fait légitime en refusant la dette transmise par leurs parents. A cela, j’ai envie de vous répondre, que les héritiers des créanciers seront également tout à fait légitimes de vous menacer pour leur rembourser le capital infini que leurs parents leur ont légué. Comme vous pourrez le considérer, la guerre est transmissible de génération en génération.
Votre pensée n’est pas pleine d’ineptie, mais elle n’a peut-être pas encore intégré que vous êtes jusqu’au coup dans un long court historique et vous, comme nous, allons avoir besoin de très grandes forces communiantes.
Ceci n’est en rien une leçon, mais une réflexion partagée en toute humilité.
@Lola
1. Je fais un lien ici avec l’un des derniers paragraphe de l’article évoquant une recherche de changement de règle du jeu. Il y a une idéologie derrière ce jeune garçon. L’idée que je retiens de cette vidéo est « changeons les règles du jeu » et non « la vie est un jeu » (ce second point est clairement au niveau du conditionnement pour « capter » l’attention de sa génération, il s’agit de partager le même langage que l’auditoire).
Je pense que pour l’éducation par exemple, s’appuyer sur 20 ans de game design (ie, comment capter l’attention pour pousser à atteindre un objectif sans frustrer, avec un équilibre, toujours précaire, entre difficulté/apprentissage/récompense/sanction) ne serait peut-être pas si mal pour capter l’attention de nos cher tête blonde à l’école.
Soyez rassurée, la jeunesse actuelle déborde d’intelligence, de curiosité et d’envie. Il faut lire dans « la vie est un jeu »: une envie d’apprendre, de progresser, d’avancer, de découvrir.
La partie en cours demande de l’attention, des compétences, des idées, du savoir. Il faut donner accès à cette partie au plus grand nombre et ouvrir, au maximum, le débat. Le message est là.
2. Effectivement, ce point m’échappait 🙂 Mais de mon point de vue, il y a peut être un déficit de leur part sur le manque d’intérêt réel quant à la transmission de savoir & savoir faire -donner accès, donner capacité à. Comment valoriser ce déficit?
Un autre déficit probablement plus grave, dont le mal pourrait grandement être accéléré par le premier: notre société a été fondée sur la croyance que les ressources seraient « infinis ». Le déficit se situe au niveau de la responsabilité de nos pères d’avoir favoriser l’émergence de conso-citoyens bon à payer des impôts et à consommer (si on ne consomme pas tout va mal). Ou est la création de valeur réelle dans tout ça ? Je vois ce point comme une destruction industrielle & généralisée de valeur (cf l’obsolescence programmée: « tiens si on industrialisait la régression pour pousser à consommer » …). Nous réfléchissons sur un délais de deux générations au maximum. Il faudrait réfléchir sur des millénaires. Comment valoriser ce déficit ? Il faudrait comptabilisé le manque à gagner pour les générations à venir au moment du dépôt de bilan.
Au sujet de la guerre, nous pourrions en parler: un machin qui consomme des ressources infinis pour détruire, encore une fois, de la valeur industriellement.
Mon discours est volontairement à charge, je n’ai que peu d’estime pour les mécaniques d’héritages « physique ».
Re-prenons l’exemple des espagnols, je pense que les générations dans la rue sont prêtes à des compromis quant à leur niveau de vie … Ne soyez pas si noir, gardez espoir 🙂
Pour finir, oui nous sommes contraint par le court de l’histoire. Les forces en présence sont décuplées par la mondialisation et cet univers interconnecté. J’espère que de ces interconnections émergera de très grandes forces communiantes. J’espère que cela va se faire vite (nous en avons besoin, les ressources vont vite manquer) et que chacun saura faire preuve d’intelligence, de civisme et de responsabilité quand le moment arrivera.
@ deatoris
1. Je sais très bien que vous êtes des gamers nés et vous posez un vrai problème sur la façon dont on doit s’adresser à lui. Cela me fait penser à la « vie est belle » : ce film où un papa arrive à faire traverser l’épreuve d’un camp de concentration à son enfant en transformant l’expérience en jeu…
Je comprends votre proposition qui part de la prémisse que si l’on ne parle pas la langue de l’autre alors il ne peut nous comprendre, mais je crois que si on le fait cela ne vous rendrait pas service. Quel moment serait alors le bon pour vous décrocher de votre junk game ?
A aucun moment, je n’ai pensé que votre intelligence était insuffisante. Je ne me le permettrai sûrement pas. Cependant, je crois (et j’ai quelques expériences en la matière) que votre génération, tout comme la mienne d’ailleurs a été sevré à la métaphore : ce que vous vivez, vos croyances et ce pourquoi vous vous battez sont-ils réalité ? En êtes-vous bien sûr ?
Je vous assure qu’il faut lâcher et vite la métaphore et redonner à la vie une autre valeur que celle du jeu. Le jeu est précisément le cadre du système : MATRIX, TRONE, etc. Je crois fondamentalement qu’il ne faut plus parler son langage pour le faire imploser. Tant que vous vous projetez dans une simulation ludique, alors vous serez pris par le système.
2. Pour les pères, vous savez ce qu’il faut faire pour prendre sa place et instaurer un nouveau monde. Et je ne vois absolument la jeunesse française dans cette dynamique. Elle s’est, je crois, laissé convaincre de quelque chose qui permet alors à ces pères non seulement de demeurer mais en plus de déposséder cette jeunesse…
Mais voyez-vous, encore une fois, il faut cesser de jouer pour renverser ce qui a été soigneusement tissé.
Ce qui se passe en Espagne est vraiment très intéressant (là encore j’en parle en connaissance de cause) : 1. pays fortement décentralisé — 2. l’une des démocraties les plus jeunes d’Europe (moins le temps de s’avachir) — 3. valeur encore en vigueur de l’enseignement universitaire (la pollution des grands écoles a moins de dix ans vs 50 ans en France) — 4. liens familiaux très développés (la France sur ce point est assez en vrac quand on considère la classe moyenne) — 5. valeur amicale forte et souvent fondée sur l’affect. — 6. rapports intergénérationnels encore forts.
Méditons, méditons !!!
Salut .
Mon avis qui peut t’interesser :
/////Ce système a été construit sur des valeur passés, ce système a produit des principes basés sur ces valeurs passés. Il est impensable, compte tenu du changement de paradigme en cours (passage du quantitatif au qualitatif) de vouloir faire ce changement en conservant des principes inadaptés./////
Ce « système » a été construit sur une dérive d’un système naturel (civilisation , centralisation , gain de productivité). Cette dérive n’a accru sa perversité que par l’ acces a (feu) l’énergie gratuite) ….. La structure « passée » etait stable parce que parcellisée /fractale (f th. du Chaos) , , votre « changement de paradigme est un passage a un centralisme et une destruction de la structure parcellisée (La seule en pratique ds les systèmes naturels) .
Nous sommes encore des « chasseurs ceuilleurs » disait Teddy Goldsmith …….Nous sommes formatés pour ce modèle depuis si longtemps .
DEs principes peuvent vous paraitre « inadaptés » , parce qu’ils ne sont pas lisibles immédiatement , ils servent peut etre d’autres maitres : la survie de la civilisation ou meme celle de l’ espèce …les ressentis immédiats qui induisent la dynamique suicidaire actuelle (ma retraite , mon epargne logement , mon train de vie ..) participent a l’inertie INEBRANLABLE de cette dynamique et nous condamne au MUR.
@kercoz: L’idée justement est une refonte du système sur d’autres valeurs que notre capacité à consommer et à capitaliser en devise/matière. Ma retraite, mon épargne logement, mon train de vie ne me parlent pas si l’ensemble ne perdure pas … ma capacité à transmettre un savoir, un savoir faire et des valeurs est bien plus importante que ce que je pourrais transmettre physiquement (car le premier peut servir en cas de changement radical, le second ne servirait à rien).
Je pense qu’une vue réelle sur notre reste à vivre en tant qu’humanité, pourrait mettre tout le monde d’accord.
En cas de changement rapide, violent & radical le « Moi » doit être transférer sur le « Nous ». L’union fait la force …
Il y a 46 ans, le Général disait « la vie est la vie, c’est à dire un combat pour une nation comme pour un homme » – (c’est à 11mn)
Aujourd’hui on nous dit que c’est un jeu.
Je n’aime ni l’un ni l’autre
Ah ça ! Il en a pas raté beaucoup des platitudes à dire le Charlot ! Vous recommande ses petites gentillesses touchantes pour son collègue Franco aussi, le bien nommé, et idem ses grosses ignominies sur les arabes, les noirs, les harkis ou les juifs. Vous trouverez facile. C’est pas reproductible ici. Julien n’aimerait pas.
Bah ! c’était une « autre époque », une « autre génération », n’est-ce pas ? Ben voyons. Sauf que M Hortefeu le perroquette quasiment mot à mot encore aujourd’hui. Mais on se garde bien, surtout lui !, de citer les sources du zig ! Le Général ! Pensez donc !
Ce n’ est pas une platitude de dire que la vie est un combat. C’ est un point de vue qui mériterait d être développé.
Cher Vigneron, je ne vous connais que par le biais de vos écrits.
Vous m apparaissez être une personne assurément très cultivée, et éduquée.
Vos messages touchent au rafinement dans la forme.
Mais votre ton, vos jugements a l’ emporte pièce, même sur ce qu’ a pu dire un des plus grands hommes d’ état Français vous font du tord, atteignent votre crédibilité de contributeur a la construction d’ un meilleur système, et la forme (belle souvent) ne suffit plus pour faire accepter l’ idée transmise (vindicative souvent).
Nous avons besoin de nous parler, de nous comprendre, et d écouter toutes les voix. Comme dans une famille il ne faut pas laisser les petits trembloter devant ceux qui parlent fort.
Les résultats electoraux en Espagne montrent que vos idées n ont pas porté là bas, quand les citoyens qui ont peur, ont pu vous répondre : dans les urnes.
Si vous continuez ainsi, vous aurez le même résultat (en pire) ici. Mais peut être est-ce ce que vous cherchez, pour enfin pouvoir vous défouler pour de vrai.
Il faut changer lentement ce qui s est installé lentement.
Cdt
@tique
Je ne suis ni spécialement cultivé ni spécialement bien éduqué et encore moins poli. Je dis ce que j’estime pouvoir dire, sans trop de beurre ni de confiture, sans fleur ni couronnes non plus – la modo se charge, merci et merde, des épines. Le débat mezzo vocce c’est pas ma tessiture de voix, désolé. Et si ça vous convient pas c’est très bien, et si vous voulez jouer les modérateurs avec moi, sachez que ce sera pire.
De Gaulle a dit un gros tas de « banalités » et d’ignominies indignes d’un « grand chef d’État », point barre. Et pour moi dans la série « Grand Chef d’État », si tant est que ça existe cette chimère, ce s’rait plutôt dans l’genre Mendès que « double-maitre » étoilé tiré du formol et du XIXè… Le refrain du struggle for life, les gniards l’apprennent à la maternelle de nos jours, pas besoin d’un Grand Charlot pour jouer les répétiteurs d’opérette. Capito ?
Pour les débats de rombières au salon de thé, pouvez décommander pour moi, siouplait ? Le débat démocratique avec écrêtage de la bande son et sonotone pour assistance de monotones, c’est sans façons, danke schön, bitte.
« la vie est un combat »
On peut se demander ce que cela signifier pour les copains malchanceux de B.S. à l époque ou il etait tenté par la haine et oú eux cédaient a elle. Le combat pour eux c était le combat contre les autres, pour leur seul bénéfice..
B.S. nous dit qu’ il a résisté a la haine, parce qu il croyait a autre chose : a la force de l’ amour, celle du don, pour mieux vivre et il croit que cela l’ a sauvé.
Il nous dit que ce n était pas facile, que la tentation était grande de de laisser aller et enivrer par elle. Il l’ a combattue, en dehors (il menaçait de dénoncer ses camarades (pour de faux , pour les faire renoncer a leurs mauvais projets), et surtout en dedans de lui.
Résister a ses mauvais penchants : c’ est une façon de combattre.
C est ainsi que j’ entends les mots du général, pas comme vous les entendez (les « gniards…. »)
Dans cette auberge, vous prenez plaisir a parler fort, vous ne faites pas de manières , vous vous laissez enivrer par les rires des convives a vos bons mots, vous dites être impoli, vous le revendiquez même. Si certains sont impressionnés et se taisent, par politesse, ou par crainte de ne pas être a la hauteur de tant d érudition, tant pis pour eux, ils n ont sûrement rien a dire…. Vigneron est a prendre ou a laisser nous faites vous comprendre.
Ce serait vraiment dommage, que vous ne méditiez pas plus au sujet de cette phrase, pour combattre la tentation que vous avez de rabaisser, d écraser ceux qui ont un autre point de vue, comme on écrase un insecte.
Mon pseudo est Tigue, pas tique.
Pas de « Capito ? » mais un cordial Bonsoir.
De dieu ! Huit ans de catoche, dix de messes dominicales, quelques jésuites en cadeaux bonux, des bouts de chemin de St Jacques, plus douze ans de communion rugbystique pour se dégoter un directeur de conscience à 47 berges sur le blog d’un anthropologue belge, protestant et agnostique, voire athée ! Les voies du seigneur sont décidément bien mal balisées ! Ou mon topo-guide est périmé. Ya pas, faut qu’j’me fende d’un GPS…
Attention, je vous conseille de vous munir de votre petit sac en papier avant de lire ceci :
Les hedge funds défendent leur utilité sociale et économique