Billet invité
1/ La France est en faillite avérée. Il est définitivement impossible de rembourser notre dette. Pour la rembourser, il faudrait par exemple 33 années en excédent budgétaire de +3 %. Les schémas les plus optimistes prévoient un retour à un déficit de –3 % au mieux en 2014 en supposant une croissance de 2,5 % que nous n’aurons probablement jamais faute d’argent pour investir en masse et que les taux d’intérêt resteront au niveau actuel ce qui n’est déjà plus vrai avec l’inflation spéculative actuelle et la hausse des taux de la BCE récente.
La dette est aujourd’hui de 1600 milliards d’€ et va s’alourdir de 400 milliards d’€ dans les 5 ans à venir ce qui générera un service de la dette qui dépassera les 60 milliards d’€ au taux de 3 %, de 80 milliards d’€ au taux de 4 % qui est plus probable pour la France.
Cette situation existait déjà en 2002 comme en 2007. Mais les actions lénifiantes de Chirac et catastrophiques de Sarkozy ont amplifié le risque. Les programmes annoncés par tous les candidats actuels ne traitent ni de la dette (le versement de 25 milliards d’€ par an pour rembourser la dette est une rigolade), ni du chômage (les 300.000 emplois jeunes ne sont pas à la hauteur des enjeux).
2/ Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation de faillite puisque la BRI notait en mars 2010 que le Japon (avant les catastrophes), les Etats-Unis (avant le plan de relance d’Obama), la Grande-Bretagne, l’Irlande, ne pourraient jamais rembourser leurs dettes. Les ex-pays de l’Est ayant souvent emprunté en euros ne pourront pas non plus rembourser. Beaucoup d’autres pays en Afrique, Asie et Amérique du Centre et du Sud sont au bord du gouffre.
3/ La stratégie des cupides du marché financier est claire. En accord avec les agences de notation occidentales, on maintient des AAA pour les puissance dominantes et on attaque les pays les plus faibles à qui on accorde des prêts à des taux très élevés (7 à 10 %) sachant qu’en cas de défaillance, l’Europe paiera… en utilisant le fonds récemment créé et alimenté par des emprunts de la France (15 milliards pour le Portugal) et de l’Allemagne (20 milliards pour le Portugal), creusant encore davantage notre dette.
4/ La stratégie voulue par l’ensemble des gouvernants est le rétablissement des comptes publics par la rigueur type FMI : ces mesures sont inefficaces, insuffisantes et beaucoup trop douloureuses pour les classes populaires et moyennes. Elles sont d’autant plus insuffisantes qu’elles cassent le peu de croissance des pays très endettés, ceci expliquant cela. Ces mesures de réduction des déficits publics doivent porter essentiellement sur les dépenses les plus improductives de l’Etat.
La plus improductive est à l’évidence le service de la dette. C’est 45 milliards en 2010 pour la France ; c’est 1.500 milliards pour les pays du G20 qui sont payés en fin de compte par les peuples et qui, au lieu d’être investis dans des projets créateurs d’emplois, vont grossir les poches du système financier et de quelques rentiers. Cette masse d’argent sert d’ailleurs à accroître la spéculation financière.
5/ L’inflation liée en grande partie à cette spéculation entraîne une hausse des taux d’intérêt qui rend encore plus difficile le rétablissement des comptes publics puisque 1 % d’intérêt en plus c’est 16 milliards d’€ supplémentaires à payer par le contribuable français pour le service de la dette.
6/ En fait, le monde occidental capitaliste en est arrivé à cette situation catastrophique parce que les gouvernements de tous bords en France et ailleurs sont tombés dans le piège des banquiers (l’argent facile) et sont allés chercher la croissance avec les (dents ?) dettes. Tous les pays cherchent à trouver une voie qui permette de rétablir à la fois les comptes publics, le remboursement de la dette et la croissance. Seule la rigueur version FMI a été essayée avec les résultats catastrophiques et prévisibles que l’on connaît.
L’espoir de la croissance est vain dans nos pays dont le trend est plus proche de 1,5 % que de 2,5 %. De plus, cette croissance doit être « verte », ce qui va nécessiter des investissements lourds.
7/ Les créanciers raisonnables et moins cupides commencent à se rendre compte de l’impasse dans laquelle ils sont engagés. Par exemple, la Chine, qui est un des prêteurs principaux du monde occidental, a commencé à dégrader les notes des Etats-Unis, du Japon, de la France, de la Grande-Bretagne et même de l’Allemagne. Comme c’est dérangeant, on en a peu parlé.
8/ Il serait éminemment moral que le système financier prenne une part prépondérante au rétablissement des équilibres financiers nationaux.
9/ Il est fondamental que le politique reprenne le pas sur le marché financier : il est d’ailleurs curieux de constater que, quel que soit le régime politique (démocratie parlementaire, démocratie type 5ème république, oligarchie, dictature) le système aboutit aux mêmes résultats : dettes, chômage, injustices, plus de pauvres et plus de riches et le politique n’a plus de réels pouvoirs sur l’économie.
Depuis une dizaine d’années, c’est la finance qui dicte aux politiques la marche à suivre.
Alors que politiques et médias s’occupent d’élections et de problèmes de second ordre pour justifier leur existence et leur pouvoir, je crois qu’il est temps que nos présumées élites se rendent compte de la gravité de la situation.
Il ne s’agit plus de droite ou de gauche. Il s’agit de la survie du monde, au moins occidental.
Il n’y a plus de solution dans la continuité. Tous les programmes de droite ou de gauche depuis plus de 30 ans se révèlent inefficaces. Ceux qu’on nous propose aujourd’hui le seront aussi car ils ne s’attaquent pas aux deux vrais problèmes : la dette et le chômage.
Si nous ne cassons pas cette spirale mortifère l’avenir est très clair : les crises de la dette en Europe, au Japon et aux Etats-Unis vont se développer une par une au gré des marchés financiers, et dans les pays concernés ce sera la séquence grecque actuelle : note dégradée, hausse des taux, rigueur FMI, grèves, baisse de la croissance, rigueur accrue, révolte, intervention du fond européen alimenté par des pays européens très endettés et qui creusent leurs dettes jusqu’au jour où le fonds européen ne sera plus suffisant, etc.
Cette séquence est engagée en Grèce, en Irlande et au Portugal. L’Espagne et l’Italie suivront et l’épée de Damoclès se rapprochera de la France qui, au fond, est dans une situation beaucoup plus catastrophique que l’Italie à cause de son déficit plus important et du fait que sa dette est détenue à 70 % par des étrangers.
Ces crises localisées d’abord se généraliseront entraînant des troubles graves mettant en cause l’existence de l’Euro, de l’Europe et de nos démocraties.
La solution ne peut qu’être mondiale ou au moins européenne. Il faut se donner des marges de manœuvre en prenant l’argent nécessaire là où il est.
Je propose un moratoire sur 5 ans (intérêt et capital) sur l’ensemble des dettes souveraines de tous les Etats sauf les pays les plus pauvres pour lesquelles il faut annuler la dette.
Cette décision déclenchera un véritable choc dans le monde de la finance, du même ordre mais pas forcément pire que celui qu’il nous a infligé en 2008, et à la suite duquel on a vu les banques récupérer très rapidement. Dans le cas présent, la décision sera prise à froid et peut donc être modulée pour en atténuer les dégâts.
Les Banques centrales devront pendant ces 5 ans assurer les « fins de mois » des pays en déficit.
Le non service de la dette permet de gagner environ 3 points de déficit arithmétiquement et gagner 1 à 1,5 % de croissance, ce qui permet d’envisager sur 5 ans le retour aux excédents budgétaires pour de nombreux pays grâce à la recherche d’économies parmi les plus improductives dépenses (train de vie de l’Etat, simplification des structures en mille feuilles) et grâce à une forte augmentation des recettes liées à une fiscalité touchant lourdement les plus aisés (solidarité nécessaire en période de survie).
Exemple : le budget de la défense en France est de 63 milliards d’euros. L’addition de tous les budgets militaires de l’Europe des 27 se monte à 284 milliards de dollars, soit plus de trois fois le budget militaire chinois et, ceci pour une efficacité très limitée… Une défense européenne mise en place au cours de ces 5 années permettrait d’alléger le budget de nombreux pays européens de un à deux points de déficit.
Le même travail peut être fait pour les dépenses liées aux Ambassades et aux consulats.
Les 150 milliards de frais de fonctionnement de l’Etat en France peuvent être réduits de manière importante sur une période de 5 ans en supprimant tout ce qui n’est pas vital pour le pays.
Des recettes nouvelles seront trouvées par une réforme fiscale profonde.
Enfin, les 7.500 milliards non payés par les membres du G20 aux spéculateurs sur 5 ans pourront en partie être investis dans des projets créateurs d’emplois ce qui rendrait crédibles des taux de croissance – évidemment verte – de l’ordre de 4 % ,capables de résorber là aussi sur 5 ans le chômage structurel actuel.
L’annulation de la dette des pays les plus pauvres devrait aussi permettre d’améliorer les budgets sociaux de ces pays, de relancer l’économie de proximité qui reste l’avenir de ces pays rendus exsangues par leurs gouvernants et le FMI et de participer ainsi à la reprise mondiale verte.
La voie est tracée pour 5 ans mais il faut voir plus loin et suivre « LA VOIE » décrite si bien par Edgar Morin dans son livre qui devrait éclairer les politiques à suivre dans les domaines de l’humanité, de la pensée et de l’éducation, de la société et de la vie, par les futures élites pour ménager un espoir aux générations présentes et un avenir aux générations futures .
140 réponses à “SURVIE DU MONDE OCCIDENTAL, par Nodilor”
« Il est définitivement impossible de rembourser notre dette. »
…« le Japon (avant les catastrophes) les États-Unis (avant le plan de relance d’Obama), la Grande-Bretagne, l’Irlande, ne pourraient jamais rembourser leurs dettes. »
« Les ex-pays de l’Est ayant souvent emprunté en € ne pourront pas non plus rembourser.
Beaucoup d’autres pays en Afrique, Asie et Amérique du Centre et du Sud sont au bord du gouffre. »
Ce définitivement appelle un désormais !
nous ne sommes pas antisystème, c’est le système qui est anti-nous.
Il existe d’autres solutions que le moratoire sur 5 ans.
Par exemple « monètiser » la dette. C’est une proposition d’Arnaud Montebourg qui s’accompagne d’un train de mesures, en particulier fiscales, telles qu’évoquées dans ce billet.
(voir « Des idées et des Rêves » page 224 ou sur le site).
Le seul problème c’est que la « monètisation de la dette » autant qu’un moratoire sur 5 ans sont parfaitement impossibles dans le cadre des traités européens actuels…
Il faut donc réunir un consensus européen qui, dans l’ambiance que se plait à décrire ici quotidiennement François Leclerc, m’apparaît pour le moins improbable même dans l’hypothèse du choc de première grandeur.
On peut en tirer les conclusions qu’on veut sauf à s’éviter la nécessité du courage politique qui implique davantage que quelque « care » ou « plan chômage » de mous du genoux…
Effectivement le traité de Lisbonne a vécu !
Alain
je comprends pas, pourquoi c’est pas vous le (futur) candidat officiel du PS ! 🙂
Sérieux, vous feriez un candidat épatant, moustache à la Obélix, pas mou du genoux, jorionesque à souhait, rocker, et tout et tout. Que demande le peuple !
Qu’est-ce qu’ils attendent au PS pour vous propulser au sommet !
Aux primaires je vote Alain Loréal.
Voilà, c’est dit. 🙂
@Pierre-Yves
Ah ben nous v’là ben ! Déjà faut qu’il prenne un pseudo, pas moyen de moyenner. Alain Deloin peut-être ? Non ? Ah bon…
La photo c’est po grave, celle là a plus de 40 ans donc ça n’a pu que s’arranger.
A vouloir à tout prix rester number one du classement mensuel Wikio (au moins avec autant de persévérance qu’un édile PS s’accroche à son mandat) notre hôte démontre au quotidien et au travers de ses différents avatars son ubiquité -ne le dénomme-t-on pas le Fregoli de la blogosphère ? – .
Je ne dispose pas de cette ambivalence protéiforme et me sentirai mal en candidat intronisé PS.
Eddie, la photo date de 30 piges c’est déjà pas mal non ?
Merci, j’aime ce compte rendu que tout le monde peut comprendre. Une solution alternative qui n’est surement pas parfaite mais à le don d’exister…du concret et semble assez simple dans son application, ce qui me semble obligatoire si des gens devaient avoir une idée à mettre en place lors d’un mouvement civil : ils prendraient une idée que tout le monde peut comprendre/fédératrice.
De plus intégrer la notion de VERT dans votre article semble tout à fait approprié car sans cela il n’y aura d’avenir pour personne.
Dommage qu’on ne puisse contrainte un homme politique à faire ce qu’il nous dit qu’il va faire…autrement ca aurait été une bonne idée de pétition à faire signer par tous.
Je proposerais assez qu’on vote pour des actes
(dont les politiques auraient devoir de mettre en oeuvre …)
mais voilà après avoir écouter le débat « échec et mat sur la démocratie directe » entre Alain Cotta et Yvan Blot, il me semble comprendre que même la démocratie directe pourrait s’avérer elle aussi être corruptible, bercée par la propagande, achetée par l’argent …
(donc peut-être faudrait-il réfléchir encore plus loin…)
lien du débat
http://surfacelibre.blogspot.com/2011/05/alain-cotta-yvan-blot-la-democratie.html
extrait de l’article:
« A l’heure où le monde arabe se réveille, les deux débatteurs nous rappellent en tout cas sans détour ce constat implacable : si nous bénéficions en France, à la différence des régimes qui tombent actuellement, des droits fondamentaux et d’élections non truquées, nous vivons nous aussi (et plus que jamais) en oligarchie. C’est qu’en réalité, la démocratie directe est le seul mode sous lequel puisse se concevoir authentiquement la démocratie. Jean-Jacques Rousseau la théorisait dès 1762 dans le Contrat social, en parlant non pas de démocratie directe, mais de République.
…..
« Sitôt que le service public cesse d’être la principale affaire des Citoyens, et qu’ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l’Etat est déjà près de sa ruine. Faut-il marcher au combat ? ils payent des troupes et restent chez eux ; faut-il aller au Conseil ? ils nomment des Députés et restent chez eux. A force de paresse et d’argent, ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie et des représentants pour la vendre.
…. »
La vision comptable est intéressante mais ne doit pas occulter l’avancée politique indispensable dans la construction européenne.
« cette croissance doit être VERTE »
changer 1 bricole pour que rien ne change… oui… oui et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu…
Sauf si une Europe fédérale, à douze initialement, impose un changement des mentalités et des habitudes par la pression fiscale. C’est la taxe sur les énergies fossiles.
C’est le blabla durable.
Oui je sais c’est que la troisième fois que je poste ce lien, mais le clip est trop bien!!!
excellent ! merci pipas
C’est très bien de dénoncer le blabla durable et c’est nécessaire.
Mais quest-ce qu’on fait maintenant que la croissance verte n’est pas possible?
Il ne faut pas oublier que le capitalisme, l’entrepreneurat et le salariat sont intimement lié et que si nous voulons créer de l’emploi à 4 millards de personne sur terre, il nous faudra un tas d’énergie et de matières premières.
Un petit calcul: 5litres d’essence pour aller travailler par jour pour chaque individu, cela fait 20 milliards de litres au niveau mondial à 200litres le baril (j’arrondis) cela fait 100millions de barils.
La production journalière de pétrole est de 85 millions de baril.
A moins que je ne me suis trompé, dès lors ce sera facile de la trouver, chercher l’erreur.
C’est bien beau de dénoncer les erreurs des dirigeants, les nôtres qui va les dénoncer?
Je ne connaissais pas, comme quoi il faut continuer de le poster. 🙂
Très bon
merci
Blabla que tout cela, il n’y a pas plus de dette en définitive que d’intelligence humaine, tout est relatif. Vous ne pouvez pas réfléchir autrement sortir de ces sociétés débiles d’épiciers où le plus fort veut entuber le plus faible pour accumuler les zéro sur son compte tandis qu’il gaspille tout autant sa vie que la planète à produire du matérialisme qui ne peut le satisfaire.
Pauvre espèce stupide qui s’inquiète de ses sous ….qui en oublie l’essentiel….
yes
Yes !
Billet de Frédéric Lordon, 02/12/10
http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir
Oui, je serais plus de cet avis…
D’ailleurs, je ne cesse d’entendre ou de lire que les politiques sont inefficaces.
Que nenni, elles sont très efficaces. Et ce que j’exprime ici est important, puisque c’est en admettant qu’il y a efficacité et intentionnalité que l’on est sûr de ne pas se tromper de bataille.
Tant qu’il ne sera pas admis que les politiques dites inefficaces -complétons : pour le peuple- sont en réalité excellement efficaces dans le cadre et l’intentionnalité de l’annexion financière en cours de l’Occident, alors les puissances nécessaires à la bataille du peuple ne pourront être libérées.
Les gouvernements ne sont pas incompétents, ils sont complices ou à la solde. Et c’est cela même que l’on doit cesser d’occulter. La politesse doit arriver à terme. C’est une urgence !!!
Et les détruire.
Salut à tous,
j’arrive peut-être après la soupe, mais quand-même :
à LOLA : quand et comment est-ce qu’on s’organise ?
Corollaire : les carottes sont cuites…
E
pour le moment y a que Melanchon qui propose de les saisir …
@ angelina
Montebourg propose de les mettre « sous tutelle », ce qui revient au même…
Bonjour à tous
Résumé clair et éclairant!
Simple à appliquer? Oui à condition de disposer de quelques bataillons très bien armés et déterminés à prendre le pouvoir sur toute l’europe . Qui sera le « tyran éclairé »?
Les passagers de 1ère classe se souviennent qu’il y eut assez de place pour eux dans les canots de sauvetage du Titanic ; alors pourquoi scier la branche sur laquelle ils ont bâti leur nid douillet à nos dépens et d’où ils nous gouvernent?
Le seul vrai pouvoir dont chacun de nous dispose vraiment sans prendre le chemin de devenir le tyran d’un prochain est celui de dire non en bloc à tout le modèle:
Un bonze libéré d’une dictature fut emmené visiter une grande surface; il ne cessait de rire devant les gigantesques rayons croulants sous les marchandises; lorsqu’on lui demanda pourquoi il riait tant, il répondit: que de choses dont je n’ai nul besoin!
Comme le dit Jean Paul II : n’ayez pas peur!
Cordialement
Je cite
Le seul vrai pouvoir dont chacun de nous dispose vraiment sans prendre le chemin de devenir le tyran d’un prochain est celui de dire non en bloc à tout le modèle:
Fin de citation
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/A_las_barricadas
Nos ancêtres ont su se lever pour lutter contre un système idiot et pourri. Pourquoi pas nous!
Les bataillons c’est vous et moi et tous les autres s’îls le veulent
Je suis d’accord. On n’a pas besoin de tyran éclairé ou pas. De vouloir et d’organisation seulement (et c’est beaucoup aussi) pour changer le paradigme de la société. Il est sans doute inutile de perdre son temps et son énergie à vouloir la rafistoler.
🙂
Et bien, je crois tout d’abord qu’il y a trop de parole. La force et l’énergie se font aussi dans le silence. Tant que nous discutaillons, ils peuvent être assurés de leur tranquilité.
Il faut donc se taire pour ne pas perdre la force par la bouche.
Par ailleurs, je vous ferai remarquer que dès que les hommes s’y mettront. Les dames suivront…
A méditer, puisqu’il me semble que peu est coutume à une dame d’ouvrir une bataille. Et si c’est cela que vous attendez alors posez-vous les bonnes questions !
Paul Jorion prédit la chute du système capitaliste.
Jacques Sapir prédit l’effondrement de la zone euro pour l’hiver 2011-2012.
Les banques donc, de nouveau au tapis.
Propositions et explications de Frédéric Lordon :
http://www.youtube.com/watch?v=0LMFCqcylaw
Voilà d’excellentes propositions.
Effectivement, les banquiers et leurs porte-paroles ou amuseurs publics
(les deux catégories de politiciens, au pouvoir ou dans l’opposition),
savent que les dettes de plusieurs pays européens finiront par une grosse répudiation.
Donc ils retardent encore la restructuration ou défaut de paiement,
afin de vendre la patate chaude aux institutions publiques (BCE ou Fonds européen)
avant qu’elle pourrisse, puis nous faire payer, par l’impôt et/ou l’inflation,
les 30 années de bombance des capitalistes et leurs banques.
Et bien sûr continuer…
(A noter que dans cet entretien très pédagogique Eric Toussaint explique bien le rôle du FMI et l’avenir des dettes
http://www.generation112.eu/EOBC-recoit-Eric-Toussaint_a383.html )
Maintenant, la proposition de cet excellent billet de Nodilor vise à faire payer au moins une partie, substantielle, de la bombance à ceux qui ont fait la fête et continuent, plutôt qu’à ceux qui sont créateurs, par leur travail, pas leurs capitaux, de TOUTE richesse.
C’est un commencement de justice.
Mais comme déjà souligné; cela demande une révolution.
Comme en 89, par le nombre et toute la force nécessaire.
C’est ce qu’affirment massivement les espagnols ces jours-ci,
tournant le dos aux politiciens, et criant:
« Ante todo, revolucion! »
En 1945 la dette des États-Unis était de120 %, en 1950 la dette du Royaume Uni était de 250 % et celle de Japon aujourd’hui est de 180 %. Aucun d’entre eux ont fait faillite.
Ils n’ont pas eu à la rembourser. Ou tout le monde pensait qu’ils pouvaient le faire.
Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. De fait, votre remarque n’est rien d’autre qu’une politique de l’autruche insouciante.
La croissance était au service de la dette.
@Marlowe
Tout à fait… cette phrase mérite de se lire très doucement.
Le taux de croissance était superieur aux taux d’intérêt réels…
les pays ne font jamais faillite puisqu’ils sont constitués d’une population qui s’échine à survivre tandis qu’une partie minuscule de celle-ci la vampirise.
les gens veulent apprendre, créer, s’améliorer, mais il leurs et vendu l’espoir de la bonne affaire, l’euromillion !
dans tous ces pays il y a bien plus qu’assez de capacité humaines où partout sur cette planète elle ne peuvent s’exprimer, se former.
nous pourrions tous avoir une vie bien plus sensée et pleine de défis.
la terre déborde de richesses, à commencer par nous, si on lève le nez du pétrole
il n’y a pas que les 4×4 dans la vie 😉
les dettes ne servent à rassurer que des écureuils malades…
le genre d’écureuil qui a des palpitations s’il ne stocke pas pour lui seul au moins 25m3 de noisettes pour les trois mois d’hiver.
il faut leur expliquer, il n’y a pas de risque, la terre sera là encore demain.
les histoires de risque et de dette c’est du pipeau
La bêtise humaine est hélas la chose le mieux partagée.
Vous pouvez expliquer à un âne il comprendra mais pas à un être humain.
Depuis les gouvernements, qui ne craignent plus les partis communistes,
ont baissé les impôts des oligarchies et enfoncé les finances publiques.
Difficile de réduire l’endettement dans ces conditions.
Au contraire, il ne cesse d’augmenter.
Les oligarches se précipitent sur les Porsche les Rolex et les suites Sofitel,
en attendant l’agonie du capitalisme.
La bourgeoisie n’est plus conquérante.
Elle est sénile.
Le taux marginal de l’imposition sur le revenu atteignait 90% aux USA. On osait faire payer les riches. Si on osait aujourd’hui introduire des taux simplement raisonnables (60 ou 70% pour la tranche la plus élevée, et si en même temps on limitait l’évasion fiscale, la dette ne serait pas un problème.
Il suffirait que les plus riches acceptent ce sacrifice pour sauver le système dont ils vivent, mais ils ne semblent pas assez lucides pour le comprendre.
« Tous les programmes de droite ou de gauche depuis plus de 30 ans se révèlent inefficaces. »
Quel pays européen a appliqué un programme de gauche sur les 30 dernières années ? Je recommande « La Grande Régression » de Jacques Généreux…
Un changement à la marge ne suffira pas. Il faut obligatoirement remettre en cause au moins le traité de Lisbonne. Comme une modification de ce traité requiert l’unanimité (sauf quand il s’agit de le rendre plus libéral), il est possible d’invoquer le compromis du Luxembourg.
Voir le document « gouverner face aux banques » du PG : http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/pg-face-aux-banques.pdf
Voir aussi : http://www.dailymotion.com/video/xdovmq
Et : http://www.dailymotion.com/video/xd8n76
@Steve: le « »tyran éclairé » » il est sur la Puerta del Sol actuellement
Le programme du PG n’est pas réaliste. Il propose un pôle bancaire public, ce qui maintient la dictature du capital, dans le domaine financier et tout le reste de l’économie.
Comme toujours avec PC et satellites, il s’agit de ratisser à gauche, tout en préparant le ralliement au PS…
Sur la seule question bancaire, voir les propositions exposées par Lordon (lien un peu au dessus), de nationalisation de tout le secteur financier, sans indemnisation.
C’est le bon chemin, car Lordon n’attend pas le caviar du PS.
La solution est simple, il faut dévaluer l’euro.
C’est le seul moyen rapide et efficace de baisser la valeur de la dette en euro.
Et de toute façon puisque la future constitution interdira le déficit, et que nos futurs élus
géreront correctement notre pays.
quel est le problème ?
Je ne suis pas économiste, mais la dévaluation ne renchérit-elle pas la dette ?
Quelle dette ?
Elle est due aux défiscalisations des riches.
Il faudrait la rembourser à ceux qui en ont profité depuis 20 ou 30 ans ?
La dette n’a qu’un avenir: la répudiation.
La verdure…Pffff
Désolé, je n’ accroche pas à cet horizon.
Voici le monde ou nous vivons :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Iqbal_Masih
http://fr.wikipedia.org/wiki/Servitude_pour_dettes
Quel usage est il fait de la dette aujourd’hui ?
De même que la monnaie peut etre détournée de son usage naturel ( l’ échange) pour son usage dévoyé (une marchandise), la dette peut avoir comme fonction l’ asservissement de celui qui l’ a contractée ( plutôt que la fonction « naturelle » d être une avance sur une future création de richesse)
Ne sentez vous pas partout, en dehors, et en dedans de l europe, les liens de la servitude qui se serrent…
Vous ne payez pas et vous voulez vous désarmer ?
« Et bien dansez maintenant » diront en coeur La Fontaine et vos créanciers émergents :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/05/20/04016-20110520ARTFIG00351-les-emergents-militent-pour-l-un-des-leurs-a-la-tete-du-fmi.php
De toute façon, ce sera ça ou la révolte civile!
La révolte civile …
Les Grecs y sont arrivés,. Première étape, la désobéissance civile :
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,763587,00.html (Je cite le Spiegel parce que ses informations sont toujours vérifiées. On y parle largement de ce qui se passe en Espagne, alors que les médias français – à part le Nouvel Obs, sont très discrets Hm…)
Quelques exemples : forcer le passage des péages d’autoroute, scotcher ou détériorer les machines à composter les billets de transport, refus de payer l’impôt (« Nous ne paierons pas votre crise »). Le gouvernement grec semble aller dans le même sens en décidant que certaines lois devront obtenir l’accord des deux tiers des députés, et dans certains cas, des trois cinquièmes.
Les écoles d’Athènes sont menacées. Il est question d’en fermer 900 sur les 1800 et de réduire le personnel dans les mêmes proportions. C’est à cause de cette annonce que certains refusent de payer les impôts (On sait que les plus riches ne paient pas leurs impôts en Grèce, et qu’en France on leur a servi des niches fiscales sur un plateau).
Quid de la désobéissance civile, quand tant de classes sont menacées en France ? L’Etat n’assure plus correctement sa mission d’instruction.
Indignons-nous avec les Espagnols et les Grecs.
Que pensez-vous de ce mouvement :
http://www.fruncut.org/charter ???
Excellent. Il faut multiplier les résistances, qui préparent l’offensive.
En n’oubliant jamais que la légalité est un rapport de force,
donc se dépasse par l’action, comme le prix …
Le reste de l’Europe peut faire un pas en avant historique,
en se joignant au soulèvement espagnol.
Voici traduction française des propositions de l’Assemblée réunie place Puerta del
Sol, à Madrid.
MADRID, 20 mai 2011
Suite au consensus atteint par l’Assemblée réunie le 20 mai à ACAMPADA SOL
(le camp place Puerta del Sol), une première liste de propositions,
résultant de la compilation et de la synthèse des milles propositions reçues
tout au long de ces jours, a été élaborée.
Nous rappelons que l’Assemblée est un processus ouvert et collaboratif.
Cette liste ne se conçoit pas comme étant fermée.
1. Le changement de la loi électorale pour que les listes soient ouvertes et
avec circonscription unique. L’obtention de sièges doit être proportionnelle
au nombre de voix.
2. Une attention aux droits basiques et fondamentaux reconnus dans la
Constitution tels que :
– Le droit à un logement digne, par la rédaction d’une réforme de la loi
hypothécaire afin que la remise du logement annule la dette en cas d’impayé.
– La santé publique, gratuite et universelle.
– La libre circulation des personnes et le renforcement d’une éducation
publique et laïque.
3. L’abolition des lois et des mesures discriminatoires et injustes telles
que le plan de Bologne et l’Espace européen de l’enseignement supérieur, la
loi relative au statut des étrangers et celle connue sous le nom de loi
Sinde.
4. Une réforme fiscale favorable aux plus bas revenus, une réforme des
impôts sur le patrimoine et les droits de succession. L’application de la
taxe Tobin, laquelle impose les transferts financiers internationaux. La
suppression des paradis fiscaux.
5. Une réforme des conditions de travail de la classe politique afin que
soient abolies leurs indemnités de fonction. Que les programmes et les
propositions politiques acquièrent un caractère inaliénable.
6. Le rejet et la condamnation de la corruption. Qu’il soit rendu
obligatoire par la loi électorale de présenter des listes nettes et libres
de toute personne accusée ou condamnée de corruption.
7. Des mesures plurielles à l’égard des banques et des marchés financiers
dans l’esprit de l’article 128 de la Constitution, qu stipule que « toute la
richesse du pays, sous ses différentes formes et quelle que soit son
appartenance est subordonnée à l’intérêt général. » La réduction des
pouvoirs du FMI et de la BCE. La nationalisation immédiate de toutes ces
entités bancaires ayant requis le sauvetage de l’Etat. Le durcissement des
contrôles sur ces entités et sur les opérations financières afin d’éviter de
possibles abus quelle que soient leur forme.
8. Une vraie séparation de l’Eglise et de l’État, comme le stipule l’article
16 de la Constitution.
9. Une démocratie participative et directe dans laquelle la citoyenneté
prend part activement.
Un accès populaire aux médias, qui devront être éthiques et vrais.
10. Une vraie régulation des conditions de travail. Que son application soit
surveillée par l’Etat.
11. La fermeture de toutes les centrales nucléaires et la promotion
d’énergies renouvelables et gratuites.
12. La récupération des entreprises publiques privatisées.
13. Une séparation effective des pouvoirs exécutif, législatif et
judiciaire.
14. Une réduction de la dépense militaire, la fermeture immédiate des usines
d’armement et un plus grand contrôle de la sécurité par l’Etat. En tant que
mouvement pacifiste nous croyons au « Non à la guerre. »
15. La récupération de la mémoire historique et des principes fondateurs de
la lutte par la Démocratie dans notre pays.
16. La totale transparence des comptes et du financement des partis
politiques comme moyen de contention de la corruption politique.
@acampadasol – Movimiento #15M
.
Non, ça va être la guerre et ça arrangera tout le monde. Cette guerre se prépare à petits pas au Moyen-Orient …
Dans le passé les malaises nationaux ont été résolus par la guerre, la nature humaine n’a pas fondamentalement changé depuis Louis XIV ou Bonaparte ou encore le Kaiser. J’ai déjà dit sur ce blog excellent que la crise financière mondiale allait aboutir in fine à un conflit presque généralisé.
Maintenant pour revenir aux propos de ce billet, je me demande pourquoi la BCE ne fait pas aussi du Quantitative Easing comme la FED : de la création de monnaie en rachetant les dettes des états.
Le résultat serait clair : inflation, donc réduction relative des dettes, produits made in Europe plus abordables puisque l’euro se déprécierait très fortement, et les perdants seraient en premier lieu les banquiers.
J’arrête là mes remarques puisque je ne suis pas un économiste…
Puisque nous savons que le capitalisme financier est violent, violeur, synonyme de guerre, ne vaut-il pas mieux se prendre un coup de matraque aujourd’hui que des retombées nucléaires demain ?
Il n’y a pas de fatalité, que l’accumulation de petites lâchetés au quotidien. Indignons-nous !
Tout à fait d’accord avec vous, je ne comprends pas comment on peut dire que la guerre arrangera tout le mondde, peut-être les 10% des plus riche, mais nos petits enfants?
Les coups de matraque, nous les prenons tous les jours et cela depuis déjà longtemps, mais il faut reconnaître que le mouvement est exponentiel.
Je me pose une question au sujet des 40% de jeuns chômeurs espagnols: comment pouvoir créer suffisamment d’emplois pour les mettre au travail?
A mes yeux, c’est totalement impossible et devront s’en rendre compte et travailler à autre chose et ce ne sera possible que si la génération des ainés veuille bien les aider.
Je suis convaincu que nous sommes à l’aube d’une véritable révolution des consciences transformatrice des institutions qui nous dirigent et plus encore de la vision que nous avons de l’avenir.
Ca va dans le bon sens, très clairement.
1/ reconnaître que les politiques n’ont qu’une illusion de pouvoir face aux financiers.
2/ la dette est un piège mortel dont il faut se sortir courageusement et négocier avec nos créanciers
3/ la croissance ne pourra être que verte, il faut sabrer dans tout ce qui n’est pas vital, car on est entré dans l’ère du pétrole cher avec un taux de déplétion d’au moins 30% sur 10 ans du pétrole conventionnel.
il faudrait ensuite aussi reconnaître que le capitalisme est un schéma (subtil) de ponzi, qui nécessite de la croissance, quitte a être démographique, ce qui est insoutenable a long terme et même a court terme d’ailleurs.
Mais je crains que les événements ne se précipitent et que les dirigeants ne se réveillent trop tard. On verra bien mais jusqu’ici ils ont prouvé et reprouvé leur incapacité a comprendre/gérer la crise.
Pas de négociation de la dette. Refus de payer. Basta.
le monde occidental est mort, un autre est en train de naître C’est accompagner cette transition qui est important, c’st moins douloureux d’épouser le changement que de le subir, c’est aussi pouvoir transformer les choses.
Un peu tardivement, je tiens à vous remercier de la transcription des paroles de la vidéo de Marcin Jakubowski.
http://www.ted.com/talks/lang/fre_fr/marcin_jakubowski.html
http://www.pauljorion.com/blog/?p=24194#comment-181985
Ces trois lignes que vous venez d’écrire sont d’une protée incroyable, elle résume à elle seule ce qui nous reste à faire.
Il y a ceux qui regardent l’avenir en se demandant pourquoi et il a qui ceux qui imaginent l’avenir tel qu’il devrait être en se disant pourquoi pas.
Le problème est que nous sommes qualifié d’utopiste de doux rêveurs ou autres qualificatifs désobligeants, mais qu’à cela ne tienne, il faut continuer à enfoncer le clou et des blog comme celui-ci nous y aide beaucoup.
La naissance de ce nouveau monde sera très difficile, le plus difficile étant la prise de conscience collective que nous sommes obligés de venir des acteurs de ce changement.
Beaucoup de citoyens n’y sont pas préparés, mais je pense que leurs certitudes dépassées s’effritent de plus en plus chaque jour.
Intéressant mais partiel exposé :
– Aucun gouvernement occidental n’adopterait ce genre de mesure, tout simplement parce qu’ils sont tous soumis à la Finance.
– Le credo croissanciste est en train de heurter le mur des limites écologiques planétaires.
=> Dans un cas comme dans l’autre, le seul traitement politique de la dette ne fera ni disparaître l’oligarchie au pouvoir en faveur d’une démocratie réelle et responsable, ni ne contribuera à résorber la crise écologique qui risque de remettre violemment en cause notre modèle de développement.
Prouesse de notre époque, nous parvenons à courir simultanément vers 3 abîmes différents (économique, politique, écologique) mais de même origines : la cupidité infinie d’une oligarchie mondialisée.
Proposer un moratoire sans en profiter pour rebâtir une économie saine, ne fera que gagner un peu de temps.
Vous vous étonnez que quelque soit le système politique, il aboutie à la dette et au chômage. Vous feignez ici de ne pas comprendre que cela est dû au fait que tous les états partagent le même système économique, et que c ‘est lui qui est à la source de ces problèmes.
Alors ne pas le mettre au placard durant ce moratoire conduira inévitablement à la même situation qu’aujourd’hui dans les années à venir.
C’est bien ce système économique qu’il faut changer, ou au moins faire évoluer fortement. Et il le sait, c’est pourquoi il se défend aujourd’hui.
Sans oublier une chose fondamentale : personne ne l’aime ce système et il ne rend heureux personne. Ah si, 1% de la population mondiale. Ce système ne sait qu’apporter plus ou moins bien qu’un confort matériel qui est perçu comme un droit fondamental ou une normalité de la modernité, et en aucun cas comme une source de bonheur. Et là où il échoue, c’est que pour apporter ce confort matériel, il doit porter atteinte au «confort immatériel». Ce n’est pas parce que les Français sont heureux et épanouis qu’ils prennent autant d’antidépresseurs, d’alcool et de drogues. Mais c’est qu’il faut bien cela «pour tenir le coup» afin de posséder trois babioles du confort matériel que ce système économique daigne lâcher d’une main, pour les reprendre de l’autre.
Bref, en aucun cas le système actuel ne saurait être celui du 21 siècle et des suivants. Et c’est bien là tout le drame, car, à moins d’un sursaut presque héroïque de nos politiques, seule la confrontation pourra le mettre au service des citoyens du monde.
Confrontation qui pourrait débuter assez rapidement dorénavant. Si elle n’a pas déjà commencée.
Et vous, vous ne comprenez pas que la base du problème, c’est l’Homme et ses nombreuses névroses. Un système économique n’est qu’un…… système économique. Si le problème était juste d’en changer, on se réunirait autour d’une table et on réfléchirait jusqu’à l’obtention de quelque chose d’intéressant que l’on s’empresserait d’essayer. Ca se passe comme ça au pays des schtroumpfs (ou sur Pandora). Ici, Machin, PDG de « Gros Truc » souffre de divers complexes narcissiques, d’une tendance à l’accumulation névrotique, d’une recherche obsessionnelle du pouvoir. C’est un quasi sociopathe de par la manière dont il considère les individus sous ses ordres. Il existe des dizaines de milliers de « Machins », auxquels il faut rajouter des millions de « Sans couilles » qui éxécutent les basses oeuvres, et sans qui Machin n’est qu’un individu peut-être un peu au dessus de la moyenne. Bien sur, le système est à l’image de ces gens.
CQFD
Le système doit justement venir encadrer la condition humaine. Ce qu’il fait en partie.
Peut-être que maintenant, il est temps de s’occuper des cas de «je suis un salaud et j’ai plein de pouvoir».
Vaste chantier.
A un moment, Monsieur Jorion, il faudra tout de même choisir…
Oui, il faudra choisir.
Mais Marlowe pense que le choix est déjà fait, là comme ailleurs.
Yvan, choisir quoi ? Entre Jorion et Nodilor alias… ?
Toi qu’as fait les zécoles et qui dois être balèze en cryptographie, comment tu passes de Jorion à Nodilor ? No-i-or ok, mais d-l pour J ? Ça me turlupine le truc…
Ne cherchez pas Vigneron, Nodilor est probablement une gente dame :
http://www.societe.com/societe/nodilor-354037376.html
Ah ok, alors Danièle fait dans le « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion ». Bon bon…
Jorion nous-dit-l’heure…
http://letras.terra.com/ferre-leo/1514377/
Le problème: jusqu’en 1914, les dettes contractées par un état étaient la conséquence d’une guerre ou d’un autre type de catastrophe.
Aujourd’hui, l’état s’endette continuellement pour maintenir le train de vie de la société. Ce qui va mal se terminer pour le citoyen ordinaire.
Pour l’instant, la classe politique européenne tente de conserver l’acquis, de gagner du temps, elle tâte le terrain politique pour savoir si et dans quelle mesure elle pourrait privatiser la dette abyssale des pays PIG, puisque les banques/organismes financiers aimeraient utiler les gouvernements pour « responsabiliser » unilatéralement le contribuable.
Oui, alors très cher Germanicus, je vous invite à reprendre ce blog depuis le premier billet et de passer le master qu’il nous a permis de poursuivre…
Avec un rythme soutenu, on en reparle dans quelques mois. Parce que là… c’est non !!!
Maintenir le train de vie de la societe ? Responsabiliser le contribuable ???? wtf ! je doit vivre sur une autre planete pour lire ce genre de chose. Bible sort de ce corps !!
Tout cela est très affirmatif et ne s’embarasse pas de précautions. Or, le système a certainement des capacités d’adaptation que nous n’avons pas encore vu à l’oeuvre (si, si, la bête n’a pas dit son dernier mot à mon avis). De plus, la rupture est décrite un peu partout, mais c’est sa portée d’abord, son mode d’expansion ensuite, qu’il serait intéressant de connaitre.
N’étant pas un farouche défenseur de l’adminitrstaion européenne, même si elle était idéale, je penche – par optimisme – vers des solutions non pas de plus en plus centralisées, mais locales. Quelque chose comme une revanche des Montagnards sur les Jacobins.
Tens of thousands rally in Prague as labour unions protest against government reforms.
PRAGUE – Tens of thousands of people have protested in the Czech capital on Saturday against government-proposed reforms that include attempts to reform pension and health care systems.
The protest was organized by the country’s major umbrella organization of unions, who say that the proposals that would also include an increase in value-added tax are unjust and will harm employees.
http://www.winnipegfreepress.com/world/breakingnews/122383568.html
Blowing vuvuzelas and beating drums, the protesters marched to Czech capital’s Wenceslas Square, disrupting traffic on a major highway.
« We said it loud and clear that we don’t want the pension reform, » said Jaroslav Zavadil, head of the Czech-Moravian Confederation of Trade Unions.
@Nodilor
Ouais, c’est bien gentil tout ça, mais très, très éloigné de la réalité des rapports entre financements publics et marchés financiers (et donc dettes publiques) intimement liés au rapport entre financement de la rente privée et marchés financiers.
Quand vous dites « quelques rentiers » qui profitent de la dette publique des membres du G20, il ne s’agit pas de « quelques » banksters et « quelques » gros capitalistes, ce serait bien trop simple politiquement de les tordre, de les rincer et j’ose croire que cela aurait déjà été fait, quitte à voir quelques établissements financiers y laisser chemise, caleçon et bilan et, surtout et plus grave, quelques vieilles amitiès complices quelque peu écornées dans le poulailler de la courtisaille.
Mais, ces « quelques rentiers », c’est, par exemple, les clients privilègiés de tout le système de fonds de pension « à la française » – d’assurances- retraite par capitalisation privatisées en fait, soit les 1400 milliards d’€ placés par des millions de ménages français sur des fonds d’assurance-vie très majoritairement en € (plus de 20 Millons de contats en France, soit aux alentours d’une moyenne de 70 000 € par contrat…), et donc massivement investis sur des titres de dettes publiques, à long terme le plus souvent. Tout simplement parce que seuls ces produits offrent aux bancassurances françaises une durée, des taux et des notes d’agences à la hauteur des garanties de taux et de capital ainsi que la durée des produits financiers offerts à leurs millions de clients. Seules les obligations d’Etats leur offrent les contreparties nécessaires, couplées aux mecanismes plus sophistiqués offerts par les marchés financiers, tels les swaps de taux, pour se couvrir du risque de taux qui peut provoquer, en cas de variation rapide des taux d’intérêts, à la hausse comme à la baisse, des fuites massives des capitaux de leurs clients ou une baisse tout aussi massive de la collecte de nouveaux capitaux, pouvant entrainer la faillite comme pour tout vulgaire fonds de pension américain jouant sur des marchés à risque, actions où autre. Le système des assurances-vie « à la française » est la merveille de la finance hexagonale, une magnifique opération de détournement de fonds globale, mais c’est aussi un authentique et énorme « Ponzy scheme ».
Il faut bien se rendre compte que les privilèges énormes accordés aux clients contractant des assurances-vie en France, tant du point de vue fiscal, de la garantie de rentabilité et surtout de liberté passés, les huit années d’engagement réglementaires, constituent un pilier du système financier français et sont significatifs d’un choix politique faits par nos gouvernants successifs pour instaurer non seulement une source de financement « pérenne » , mais encore un moyen de redistribuer un peu des profits financiers au bon peuple ( de l’ordre de 45 Milliards € d’intérêts récoltés quand même, soit 2000 € en moyenne par contrat – 2 smic nets mensuels… – à 3,5% minimum garantis et quasiment nets d’impôts jusque là…). Les français ont très vite compris les avantages qu’ils pouvaient en tirer – on accumule pas 1400 milliards sur un type de produit financier en dix ou quinze ans sans raisons valables.. Les fils et petits-fils de paysans, ça sait compter….
Mais sont-ils vraiment conscients du coût à payer par les contreparties, de l’autre côté du miroir financier, pour cette sécurité garantie, cette rentabilité garantie, cette liberté garantie (une option de « put » en fait offerte par « l’assureur », je peux me retirer et demander le paiement quand je veux, tout en pouvant augmenter inversement comme je veux mes dépôts sur le contrat à taux préalablement garanti… intenable le truc), cette quasi défiscalisation garantie ? Comme conscients des angoisses des gestionnaires de ces fonds énormes et donc les acrobaties financières incroyables qu’ils doivent exécuter pour couvrir les risques impensables que le système comme la concurrence les obligent à prendre, rien que pour se couvrir du risque de taux, sans parler des risques de défauts obligataires avec CDS à la clef et tutti quanti… On voit encore des pubs offrant du 4,5 %… Il en faut des junk bonds ou des dettes de pigs pour payer ça…
Alors un moratoire de 5 ans sur les dettes publiques qui tombe sur ce bel édifice, sur ce château de cartes biseautées, c’est pas compliqué, c’est Jumbo qui se crashe sur le service en porcelaine de Limoges de grand-maman, c’est de gros lézards verts dans les coupes de champagne des premiers communiants, c’est l’Apocalypse, Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl et Fukushima dans la même seconde, la mort du petit cheval quoi. La Démocratie, je vous en parle même pas. À la trappe en moins de deux.
1400 milliards qui disparaissent, c’est l’avenir, le passé et le présent de millions de braves français moyens qui cessent d’exister. C’est l’indicible, le cauchemar d’outre-tombe, l’enfer réinventé et à portée de main..
C’est, entre autres et pas seulement certes, mais pour une bonne part, ce qui est en jeu dans ce pays aujourd’hui. Comptez sur Pébereau, Bébéar et consorts pour le rappeler aux bons souvenirs de petites ou grandes personnes de très hauts lieux…
Les dettes publiques, franchement, c’est un détail, un symptôme dirait Jorion, mais le mal est ailleurs. C’est le système de capitalisation individualisé généralisé – en douce par chez nous, mais rapidement, massivement et à peu près autant qu’ailleurs – censé compenser via l’intermédiation financière, la fin programmée de la redistribution par répartition pour les futurs retraités, la chute des ressources par la baisse compétitive de la pression fiscale sur les grandes entreprises, les revenus financiers et les tranches supérieures d’IR pour l’État, comme, un peu, la stagnation ou la régression des revenus du travail pour les salariés des « classes moyennes ».
Économiquement c’est raté, on le sait depuis au moins trois ans.
Politiquement, là, je m’avancerai pas, mais j’ai bien peur que la désintoxication des millions de loosers soit très douloureuse, en plus d’être imposée par le fiasco économique et non librement choisie… On en est encore à l’ère du déni, alors pensez donc…
Les dettes publiques ? Pas le problème, non, pas le problème. Tant qu’elles roulent bien sûr… Rocking & Rolling !
Long live R&R ! 😉
Tous complices.
Oui, mais bien malgré nous…. par ignorance.
très bien analysé et expliqué. Je pense qu’on peut aussi regarder du coté de la bulle immobilière qui permet un transfert de richesse a sens unique …
Finalement, on paye quoi ? les fausses promesses de campagne électorales faites sur le dos des générations suivantes … et vous savez quoi … on y est … on demande a ces générations de passer a la caisse pour payer le papyboom.
bon, c’est un peu simplifié …mais les assurances vies, et l’immobilier, comme qui dirait, c’est pas pour tout le monde. Faut avoir un certain age pour rentrer dans le ponzi.
Ce commentaire est une pépite !
Je l’ai repris tel quel sur mon blog.
La vérité du conflit de générations commence à se faire jour partout. Enfin un qui regarde au delà des « salauds de banquiers » et s’intéresse à qui sont les déposants qui remplissent les passifs des banques avec leurs patrimoines bidons construits en 30 ans de ponzinomics…
Les croulants bien pensants de gôche, vous pouvez bien vous caresser le nombril sur les salauds de riches toussa toussa, la réalité de ce pays, c’est le conflit de générations, pas la réalité de la ploutocratie US que vous essayez de calquer au forceps à la France en dépit de toutes les statistiques, pour mieux faire diversion sur le pillage des jeunes méritants…
@discotonio
Dites donc mon brave. Zêtes bien aimable, sûrement, mais voyez-vous, vous le seriez encore plus en me faisant le plaisir de virer mon commentaire de votre site, siouplait.
Suis allé faire un tour sur votre blog, bien nommé, du nain, et pas mis longtemps pour saisir la substantifique moelle du bins. Me suis pas fadé billets ou posts, on est dimanche et, surtout, suis précautionneux avec ma vésicule biliaire. Suffit de mater le blogroll et les tags. Pas vu Jorion dans l’un ni dans les autres… soit, Why not, n’est-ce pas ? Mais les Fiorentino, Delamarche, Lupus le biennommé encore et patins couffins en têtes d’affiche ou de gondole, avec des Ron Paul au soutien des « oradorateurs » de votre acabit, merci bien, sans façons. Vraiment. Et même avec mauvaises, de façons, si vous saisissez pas.
Quand à la récupération de mon post poursoutenir votre thèse ultra réductrice et puantifère de la « guerre des générations » que vous appelez apparemment de vos vœux, no comment, juste minable et méprisable.
Contentez vous des Fiorentino, Lupus, Ron Paul et Max Keyser, please. Avec ceux là les béats de l’or refuge comme les jeunes coyotes de la finance triomphante et « rénovée » en auront tout à leur saoul et leurs sous. Brave petit militant…
Bonjour chez vous et au plaisir de ne plus vous lire.
@vigneron
Ok, je l’ai supprimé.
Dommage, je trouvais l’analyse vraiment brillante et bien écrite. Je vous laisse faire la révolution entre vous, entre rentiers de gôche, contre les salauds de riches…
Bon courage à vous dans votre recherche de la martingale de l’argent gratuit…
Au passage, si vous aviez lu un peu plus, vous verriez que j’ai un regard critique sur tout ça…
Enfin, sur le conflit de générations, toutes les données disponibles pointent très clairement vers une escroquerie généralisée qui ne profit qu’au papy boom…
Dommage, votre post était pourtant limpide. Restez donc dans le déni et ne déroulez pas la pelote jusqu’au bout…
Les évidences finiront par se faire jour…
Et pendant que l’Europe du Sud va continuer de s’enfoncer dans le déclin et la rente, la vraie gauche d’Europe du Nord (comme en Suède) sera la seule à même de faire de leurs pays des pays riches…
Il me semble que je peux à l’aise Blaise vous retourner la formule d’encouragement. Venez donc bosser quelques jours à la vigne et vous comprendrez mon entendement de ce que vous nommez l’argent gratuit ». Chacun ses rêves. À chacun ses cauchemars. Gardez les vôtres.
Bon, j’ai pas le courage de me fâcher…
Ça fait déjà 2 ans que j’écris ce que vous venez de découvrir, à faire le lien évident entre bilan des banques et passif des banques… Et en déduire que toute cette épargne est une fausse épargne…
Je vous laisse tourner le truc un an ou deux de plus, et peut-être que dans 2 ans vous irez regarder quelle classe d’âge possède cette épargne…
Sinon, puisque vous semblez persuadé que je ne suis qu’un vil spéculateur, mon épargne, c’est
– 75% de livret A, rémunéré à peine à l’inflation, à financer les PME et le logement social, avec de vrais actifs derrière donc et une rémunération très raisonnable (quoique la rémunération à l’inflation me dérange un peu, ça devrait être rémunéré à la core inflation pour être logique. Il n’y a aucune raison pour que l’épargne réglementée soit protégée de l’inflation importée),
– 25% d’or et d’argent au coffre pour me protéger des zozos et autres escrocs à la sôlidarité qui ne manqueront pas de bailouter toute la fausse épargne des goinfres à 4% net par an, en dévaluant aussi la bonne épargne des non goinfres…
J’aimerais 1000 fois plus ne pas avoir à en arriver là, mais faut bien se protéger des escrocs de la fausse gôche…
Quelques pistes de solutions histoire de reprendre aux escrocs de la génération faillie leur fausse épargne :
– Restauration de droits de succession importants dès le premier euro
– Réduction des retraites de x% sur tout ce qui dépasse le minimum vieillesse pour rendre le système équilibré
– Réduction des retraites de x% des revenus du patrimoine (incluant le loyer qui devrait être payé sur la résidence principale) afin de rembourser la dette
Notez que là, il n’y a pas de risque de chantage à la délocalisation, vu qu’on se contente de rogner les fausses promesses de dépenses publiques qu’ils se sont faites à eux mêmes…
Et on détruit la dette publique, en douceur, en évitant le défaut de paiement violent et la déflation par la dette à la Irvin Fisher…
Subtil, non ? 😀
La répudiation doit s’accompagner en France comme ailleurs, de compensation pour ceux qui ont épargné leur travail, pas volé celui des autres. Question donc de ne compenser que les revenus moyens et petits patrimoines.
Les banksters ont transféré leurs dettes pourries à l’Etat, pour pouvoir leur prêter.
La question n’est plus de savoir si il faut répudier, mais quand les peuples y seront forcés.
Voir cet excellent dossier:
Fondements juridiques pour déclarer la nullité des dettes publiques
http://www.cadtm.org/Quelques-fondements-juridiques,6725
16 mai par Renaud Vivien, Cécile Lamarque
Voici une bonne question ou comment pouvoir recycler mon assurance vie dans les écoomies d’énergie ou un dévelopement durable encore valable dans mile ans.
http://celluledecrise.owni.fr/2011/05/09/assurance-vie-attention-danger/
Et bien je vais l’investir dans les économies d’énergie pour jalonner l’avenir de mes petits enfants.
Le tout étant de savoir comment je peux la récupérer sans perdre trop de plumes et surtout qu’il ne soit pas trop tard.
Mais Mr Vigneron pourquoi croyez vous que les sommes en dépôt ass vie correspondent à la dette ?
C’est la contrepartie.
Que les détenteurs étrangers se dégagent et les pioupious verront d’autant se réduire leur ass-vie.
Que les taux grimpent ..idem.
Ah il se peut qu’elle s’étale après la mort.
Mais là les héritiers ne diront rien devant une loi d’accaparement.
La garantie ass-vie elle couvre +- 7000 clients.
Donnez vot pognon à IAXA ?
Vécu au tribunal : tous les ans Y donna une vache Mr le président , Y m’ont rendu un ptiot veau.
Excellent commentaire !
Il faudra donc choisir, ou accepter de perdre nos « économies », pour avoir un monde plus juste.
Abandonner le système de retraite par capitalisation, et revenir à 100% de répartition.
Mais cela devrait ne pas être une décision difficile puisque la radiation des dettes des états équilibrerait largement et immédiatement tous les budgets. Et en particulier le finacement de tous les services publiques, de la santé, des retraites, de l’éducation, de la recherche, les protections contre le chômage, etc.
Bref, vivement une restructuration rapide et totale de la dette des états ! A quoi serviraient nos économies/placements si nous vivions dans un monde juste et protecteur ?
bis !
Tout dépend ce que vous appelez » supprimer tout ce qui n’est pas vital pour le Pays »
Car, TOUTE la question est là =) » pognon sans frontières SA » tient à tout supprimer de ce qui est VITAL pour les citoyens : éducation, santé, notamment ! …
ça ne nous paraît pas équilibré dans l’ensemble .
Qu’en pense Nodilor ?
« Les français ont très vite compris les avantages qu’ils pouvaient en tirer – on accumule pas 1400 milliards sur un type de produit financier en dix ou quinze ans sans raisons valables.. Les fils et petits-fils de paysans, ça sait compter… »
Et aussi les riches communes de Belgique:
La mauvaise surprise de Dexia aux communes belges
13% pendant dix ans ! Purée mon « bon représentant », te pose surtout pas la question d’où ils viennent ces 13% (et même ces 7%). Pas vite gênés (et naïfs) !
bla bla bla durable
Le problème est toujours le même : l’usure (prêter de l’argent en réclamant des intérêts)
Le problème n’est pas que c’est immoral, le problème c’est que ça détruit la société. Toujours. L’usure est un parasite qui détruit son hôte. Vous pouvez retourner ça autant de fois que vous voulez, le fond du problème est celui-là. Et c’est encore amplifié par un système où les banques réclament des intérêts même sur de l’argent qu’elles créent ex-nihilo par le mécanisme de la réserve fractionnaire.
Si toutes les religions interdisent l’usure, c’est qu’il doit bien y avoir une raison, non ?
L’ ‘‘industrie publicitaire’’ est le bras armé de ce système qui nous emprisonne. Il coûte 400 milliards de dollars par an qui sont payés par les victimes du système, c’est-à-dire les consommateurs, pour être seulement incité à acheter des produits à l’obsolescence programmée, ou à « choisir »nos femmes , nos amis, nos loisirs, ou par nos votes le profil de nos futurs bourreaux !
oui, supprimons la pub ! totalement inutile… juste utile à finir d’abrutir ceux qui n’ont déjà guère entre les oreilles ! stoppons la machine à « consommatuer » …
=) et partageons les durs et indispensables travaux ! les pubards deviendront enfin utiles…ils auront besoin de beaucoup moins d’argent pour eux-même =) fini le « powder room » =) mince, je deviens victorienne sur le tard !
enfin, lister les travaux utiles, indispensables, nécessaires ; entretien et amélioration des infrastructures, éducation, santé, R&D non scientiste …( services publics )
et ce qui est facteur de vie, le « superflu » si vital, civilisateur, aidant au lien : spectacles de rue, théâtre, poésie, rencontres et débats sur tous les sujets concernant les citoyens , remise au centre de l’agora ! …
@ Modération
Désolé ce commentaire devait aller en réponse à Vigneron deux étages plus bas.
Au premier trimestre 2011, le déficit commercial de la France a été estimé à 11,2 milliards par l’Insee, tandis que la Banque de France l’a évalué à 19,7 milliards, et Eurostat à 15,9 milliards. A vous de choisir……
Et puisque la « reine » Christine nous dit que la hausse du PIB a été de 1% sur le premier trimestre…….
Il faudrait majorer les chiffres du déficit commercial de l’Insee d’au moins 5 milliards d’euros au 1° trimestre 2011, ce qui fait bien un taux de croissance négatif du PIB réel (car il a augmenté de 4,4 milliards d’après l’Insee, soit 1,0 % par rapport au trimestre précédent pour se monter à 450,6 milliards).
http://chevallier.biz/2011/05/deficits-banque-de-france-insee/