Je parlerai de Le capitalisme à l’agonie à la librairie Ombres Blanches à Toulouse.
L’adresse, c’est 48 et 50 rue Gambetta et 5 et 7 rue des Gestes, 31000 Toulouse, et le moment, c’est de 18h00 à 20h00.
*Godot est mort !*
Je parlerai de Le capitalisme à l’agonie à la librairie Ombres Blanches à Toulouse.
L’adresse, c’est 48 et 50 rue Gambetta et 5 et 7 rue des Gestes, 31000 Toulouse, et le moment, c’est de 18h00 à 20h00.
@ Manuel Guérin. Exercice amusant. Par curiosité, j’ai mis votre contribution en traitement de texte : 10 pages bien remplies…
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12 réponses à “LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES, TOULOUSE, mardi 17 mai 2011, de 18h00 à 20h00”
A deux pas du Capitole, c’est plus qu’une librairie. Quelque chose comme une liberté institutionnalisée.
C’est aussi la ville de Claude Nougaro
http://www.youtube.com/watch?v=-VrEeAxSiLc
Allez une autre de Nougaro :
http://www.youtube.com/watch?v=8lP7D8C_7sM
Bonsoir,
Vous connaissez la ville?
http://www.jillgeoffrion.com/frenchpilgrimagephotogal/ToulouseJacobinsGal/images/page4.html
Je mets le lien direct avec la librairie, une des plus belle de la région sud ouest.
http://www.ombres-blanches.fr/rencontres/detail/rencontre/1549/paul-jorion/le-capitalisme-a-l-agonie.html
J’ai assisté à cette conférence débat. Une des personnes présentes a posé la question:
« Pourquoi les gens ne se révoltent pas? ».
Paul Jorion a répondu que la prise de conscience d’une situation était un préalable à toute concrétisation sous forme de révolte. Et qu’il contribuait à cette prise de conscience, en particulier au travers de ses écrits.
Pour ma part je pense que les gens ne se révoltent pas, tout simplement car dans nos sociétés, encore riches, ils pensent qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner.
La classe moyenne n’a pas disparue, même si elle est de plus en plus attaquée par les politiques libérales.
Par contre dans les pays arabes, les gens se révoltent et souvent au péril de leurs vies, car eux n’ont pas grand chose à perdre, voilà la différence.
Concernant le capitalisme je ne crois pas qu’il soit prédateur par essence, c’est l’Homme qui est une espèce prédatrice. Et au sein de cette espèce, une minorité est constituée de super prédateurs. Ce sont ces derniers qui mènent la danse, et ce sont eux qui tiennent le haut du pavé: le système capitaliste, n’est que la traduction au niveau de l’organisation de la société de cette tendance naturelle à la prédation, et plus particulièrement de la minorité dominante.
Une autre personne a demandé comment dans nos sociétés libérales, traiter les problèmes relevant de l’intérêt commun. Puisque par définition chacun est libre d’entreprendre, et que cette liberté est à la base du caractère dynamique de ce type de société.
La liberté d’entreprendre, conduit à sacrifier l’éthique au profit de l’esprit de lucre. La liberté d’entreprendre conduit à dilapider les ressources que nous offre la Terre. La liberté d’entreprendre, justifie des guerre. Et même dans ce domaine, l’inégalité règne, il est plus facile de se lancer dans un « business » quand on a des arrières que lorsque l’on part de rien.
Il y a beaucoup d’hypocrisie dans tout cela, en particulier de la part des grands carnassiers qui dominent le système.
Un autre auditeur a posé la question qui tue: « Les manifestations contre la réforme des retraites, n’ont pas empêché le gouvernement d’imposer sa réforme inique, alors que faire? »
Il n’y a pas eu de réponse sans doute par manque de temps. Je rajouterais que nous avons voté NON au référendum sur le Traité Constitutionnel et le gouvernement n’en a pas non plus tenu compte.
Alors oui! par quoi remplacer un système qui colle si bien a l’atavisme prédateur de Homo Sapiens, par quoi ? Le capitalisme ne mourra pas à cours ou moyen terme à cause de la révoltes des opprimés, mais il mourra à plus long terme de son succès.
Lorsque la prédation généralisée aura détruit l’environnement qui est nécessaire à notre survie, alors le prédateur disparaîtra, rayé de la surface de cette planète.
Alors le système de prédation appelé capitaliste disparaîtra de facto. Mais il sera trop tard…
La différence de l’homme par rapport aux autres espèces animales,
c’est qu’il sait qu’il peut influer sur la date et les condtions de sa disparition.
Le capitalisme n’est qu’un des modes de production dans son histoire.
Grâce à lui, et à toutes les leçons apprises pour en sortir,
la démocratie réelle, maintenant, est désormais possible.
La minorité dominante n’est pas un agent indépendant au sein du régime capitaliste.
Si elle occupe une place dominante c’est que le système est structuré de telle manière qu’il lui est possible d’acquérir cette position, que tout fonctionne dans le système pour que ces positions apparaissent enviables et nécessaires. La super prédation n’est donc pas le fait sui generis d’une minorité mais le propre du système qui la fait exister. Faute de faire cette analyse il n’est pas possible de distinguer le capitalisme des autres régimes économiques afférents aux divers types de sociétés qui ont existé au cours de l’histoire, certaines ayant carrément tourné le dos à toute prédation, tout au moins sur les milieux naturels.
Si nous voulons avoir une prise sur le réel pour le transformer c’est avant tout aux fausses représentations de la réalité sur lesquelles prospèrent des activités de prédation qu’il nous faut nous attaquer et par n’importe lesquelles, mais celles du régime capitaliste, puisque c’est celui auquel nous avons affaire, à l’exclusion de tout autre. S’attaquer à la seule prédation, ou encore à la cupidité ne sert à rien effectivement si l’on attaque ses tenants avec le même langage que celui du système. Dans ce cas la seule issue est comme vous dites d’attendre que le système se délite complètement.
Par contre si l’on oppose à ceux-ci et aux yeux de tous un nouveau langage porteur d’une nouvelle analyse riche de nouvelles possibilités pour l’action, on peut à la faveur d’évènements imprévus déployer un horizon alternatif pour l’action individuelle et collective et ainsi poser plus vite les bases d’une nouvelle civilisation. C’est lors des situations chaotiques comme celles que nous connaissons aujourd’hui qu’il nous est le plus loisible d’infléchir le cours de l’histoire car les scénarios alternatifs sont encore suffisamment nombreux et indéterminés pour que plusieurs voies soient encore envisageables. Lorsque le système sera par terre les jeux seront faits. Il faudra alors attendre des années, des dizaines d’années, voire des siècles avant de retrouver des conditions de changement aussi rapide et décisif, si tant est que nous y survivons. Une chose est de dire que le système sera par terre, une autre de dire ce qu’impliquera sa chute. Or ce qu’impliquera sa chute c’est presque à chaque instant, à travers mille actions en apparence non coordonnées, dans un sens plutôt que dans un autre, qu’il se décide.
il sait ou croit qu’il sait, il croit savoir, il croit, il sait pas. les leçons il sait il croit qu’il sait, il crée, les leçons des vainqueurs sont une belle chanson: Adam et Eve se le disaient, ils avaient raison. demain c’est quand? c’est possible?
Charles A,
J’ai mal positionné mon post.
Mon commentaire s’adressait à Joan, car je suis en plein accord avec le votre. (je pense que vous l’aviez deviné ..)
@ Pierre-Yves
Bien sûr j’avais compris.
Et vous avez raison de parler de révolution de civilisation.
Le problème que doit résoudre l’humanité, ce n’est pas seulement la vraie démocratie,
autrement dit abolir le capitalisme,
c’est aussi aussi abolir la prédation de la nature.
Dans les deux cas, la prise de conscience avance.
Parallèlement, le moment est venu d’organisation et d’action d’ampleur.
J’espere que vous avez pu faire un tour dans Toulouse, qui mérite son histoire, la cité de Pierre de Fermat, d’Esquirol et ou Débuta C.Gardell, le théatre du capitole de D.Sorano.
Celle aussi la que réside l’emblématique maison des éditions Privat.
J’ai découvert récemment que les restes de Thomas d’Acquin furent tranféres à Toulouse une quarantaine apres sa mort dans un couvent Dominicain dont il ne reste à la Daurade qu’une Eglise au style baroque, sans avoir cherché l’explication cela m’étonne.