Billet invité.
Si l’on ne craignait d’employer des images mortifères, l’expression creuser sa propre tombe serait assez appropriée pour qualifier les conséquences de la nouvelle valse-hésitation des autorités européennes. Plus les enchères montent entre elles, plus les solutions à leurs petits problèmes s’éloignent et risquent d’être onéreuses, ose-t-on pronostiquer. Les analystes financiers au fait de la chose le disent eux-mêmes : renflouer les banques coûterait moins cher que les Etats, mais c’est le chemin inverse qui a été choisi.
Lors du précédent épisode, nous avions laissé celles-ci écartelées à propos de la Grèce et de la réponse à apporter à l’impasse financière dans laquelle le pays a été plongé par son brillant plan de sauvetage. Sauf miracle – que l’on attend de pied ferme, mais le mouchoir humide – elles le sont toujours autant. Selon Die Welt, qui n’est pas spécialement un titre de la presse à sensation, l’Allemagne, le FMI et la Commission seraient prêts à une restructuration, refusée avec toujours autant de véhémence par la BCE qui mène la chasse en tête du peloton. Les démentis n’ont depuis pas cessé de pleuvoir, accréditant ce qu’ils niaient, si l’on veut en croire une expérience jamais démentie. Mais le feuilleton n’est pas terminé.
Sur ces entrefaites, de nouvelles banques ont dans un subit et incontrôlé accès de transparence rendu publique leur exposition à la dette grecque, affectant à leur tour de pouvoir supporter sa décote, certes calculée chichement, bien que pas de gaieté de coeur. Le Crédit Agricole français est du nombre, ainsi que la banque franco-belge Dexia. Cette dernière assure vaillamment pouvoir tenir le choc, même s’il devait s’étendre à la dette portugaise, précise-t-elle prévoyante ; la première garantit qu’elle était également en mesure de le faire, tout en glissant sur la situation de sa filiale grecque, Emporiki. La transparence a ses limites.
Après la BNP Paribas et la Société Générale, ce sont pratiquement toutes les places fortes bancaires françaises qui se sont déclarées prêtes à subir les affres de ce que le gouvernement français, à l’abri derrière la statue du commandeur de la BCE, cherche à tout prix à éviter. Allez comprendre ! Savent-elles qu’elles n’ont rien à craindre et qu’elles peuvent s’avancer ainsi ?
Comment en effet interpréter cette obstination, qui ne rencontre que l’incompréhension des marchés, eux-mêmes convaincus – et le faisant savoir – que passer l’éponge en partie sur l’ardoise est inévitable ?
Savoir qui possède la dette grecque pourrait-il nous éclairer ? Un pointage réalisé par le Financial Times n’y parvient pas. S’il est confirmé que près d’un tiers des 330 milliards d’euros de celle-ci est indirectement détenu ou garanti par des fonds publics (notamment par la BCE et le FMI), ce sont les banques grecques qui en détiennent environ 22%, suivies à raison de 11% par les banques des autres pays européens toutes réunies, une paille en effet. Environ 27% – ce qui représente tout de même de l’ordre de 90 milliards d’euros – restent dans la nature. Détenus par des assurances, des fonds d’investissement et de pension, ou des assurances vie.
La dette est donc disséminée. Nous rappelant que cet exercice – tout comme la promotion de l’accession à la propriété par le crédit – a aussi pour objet de mettre dans le bain le plus possible de bons citoyens, afin de les enfermer dans une logique de solidarité avec le système financier. Car une restructuration de la dette frappe les petits rentiers, comme l’inflation, c’est bien connu ! Plus significatif, la dette grecque est déjà largement sous garantie publique, nous y reviendrons.
Quant aux banques, certes elles seraient frappées, mais elles ne mourraient pas toutes ! Les plus grandes ayant eu la ressource de s’assurer sur le marché des CDS, sans que l’on connaisse les émetteurs de ces titres garantissant d’éventuels sinistres. A la faveur de quels jeux financiers ce nouvel échafaudage a-t-il été bâti ? L’impénétrable shadow banking a ses incontestables petites utilités.
Plus l’on avance, plus les questions se multiplient, les réponses ne se bousculant pas. La finance serait-elle une affaire d’initiés, pour en poser encore une autre ?
Que peuvent donc craindre avec tant d’angoisse, enfin, ceux qui ne veulent pas entendre parler de cette catastrophe que d’autres prennent à la légère ?
En premier lieu un effet domino, car comment éviter que ce qui aurait été admis pour la Grèce ne le soit pas aussi pour les autres pays de la zone des tempêtes ? L’addition finissant pas être lourde pour le système bancaire européen, la décote grecque ne valant pas solde de tout compte.
En second, que soit perturbé le processus entamé de transfert des banques aux Etats de la dette publique des pays de la zone des tempêtes, via le fonds de solidarité, la BCE et la FMI. Alors qu’il est un montage de rêve pour les protéger, obligeant par ricochet les Etats à résipiscence. Laissant par ailleurs aux banques le temps de se faire rembourser de leur dette souveraine lorsqu’elle arrive à maturité.
En dernier, que les banques rechignent déjà à gravir la pente devant laquelle Bâle III les a placées, en vue d’accroître leurs ratios de fonds propres et améliorer leur liquidité. Et que charger la barque, s’il leur fallait en plus déprécier des actifs en raison de décotes de la dette, n’aurait pas pour seule conséquence d’accroître cette pente; cela diminuerait aussi leur rentabilité, déjà mise à mal.
Mais ne faut-il pas chercher encore un autre motif d’inquiétude chez nos chefs d’Etat et de gouvernement ? Ne fuient-ils pas tout simplement la perspective de devoir assumer devant l’opinion publique un nouveau renflouement des banques ? Il leur est incontestablement plus aisé d’utiliser le prétexte d’un déficit public intenable issu de la gestion dispendieuse de l’Etat (dont il faut réduire le périmètre), ou des effets regrettables mais imparables de l’évolution de la pyramide des âges, que de se porter une fois de plus au secours des banques. En omettant de mentionner que la dette fautive, ce sont elles qui en sont à l’origine.
En attendant, la tempête ne faiblit pas et sa zone s’élargit. Quelles sont à ce propos les dernières nouvelles outre-Pyrénées ? Tout à sa quête dans l’urgence de financements privés pour ses caisses d’épargne sinistrées par le lent éclatement de la gigantesque bulle immobilière, le gouvernement espagnol envisage de parquer de plus en plus d’actifs pourris dans des bad banks placées sous l’aile protectrice de la Banque d’Espagne. Une manière de rendre les jeunes promises plus attrayantes et de différer – mais jusqu’à quand ? – leur renflouement sur fonds publics.
Les jeux d’écriture les plus arrangeants et les tours de passe passe n’ont jamais été de bonne politique. Reporter ses rendez-vous ne les empêche pas de vous attendre au tournant.
113 réponses à “L’actualité de la crise : RENDEZ-VOUS AU TOURNANT, par François Leclerc”
La lutte pour la liberté… n’est pas la lutte du grand nombre contre le petit, mais celle d’une minorité – parfois même d’un homme seul – contre la majorité. Ludwig von Mises
Avez-vous des scénarii à proposer quand au comment de l’accélération de la chute ?….
« Ne pas prévoir c’est déjà gémir », comme disait l’autre
L’Etat belge aussi, bon prince, nourit de plus en plus les banksters, avec une dette qui attendra 100% du PIB en 2011
http://www.cadtm.org/La-Belgique-ne-maitrise-ni-sa
Dans l’hypothese d’une probable restructuration de la dette Grecque, que deviendrait l’assurance vie (en Euros) des petits epargnants?
Merci pour une reponse qui doit concerner des millions de gens.
Eco 89 a abord le sujet il y a une semaine :
http://eco.rue89.com/2011/05/09/cest-la-crise-quels-risques-pour-votre-contrat-dassurance-vie-203083
Un « insurance-run » à venir, à défaut d’un « bank-run » ?
La dette de l’Etat fédéral américain devrait toucher lundi la limite autorisée par le Congrès, un plafond que les parlementaires se refusent à relever pour le moment.
Le Trésor prévient depuis début avril que le 16 mai est la date à laquelle ce plafond de 14.294 milliards de dollars sera à portée de main, empêchant d’emprunter plus.
Le Trésor affirme pouvoir rester sous la limite jusqu’au 2 août par divers ajustements comptables.
http://www.liberation.fr/economie/01012337407-14-294-milliards-les-etats-unis-toucheront-lundi-le-plafond-de-la-dette
Y a pas qu’en Europe qu’on se pose des questions sur la dette.
A force de jouer avec le feu de l’un et l’autre côté de l’atlantique, il va bien y avoir un gagnant qui va se prendre un bon retour de flamme dans la figure alors qu’il ne s’y attend plus…
et le remplaçant/adjoint de DSK a annoncé qu’il partirait au mois d’août !
La crise des CDS va finalement arrivé pour cet automne peut etre meme cet été ca va faire trés mal, les subrimes a comparé c’étais rien. m’enfin on va voir comment les américains.
« Nous rappelant que cet exercice – tout comme la promotion de l’accession à la propriété par le crédit – a aussi pour objet de mettre dans le bain le plus possible de bons citoyens, afin de les enfermer dans une logique de solidarité avec le système financier. »
Exactement.
(désolé, je ne fais que reprendre le rôle d’un personnage d’un roman de Fred Vargas, de ponctuer les phrases)
RENDEZ-VOUS AU TOURNANT
L’expression creuser sa propre tombe serait assez appropriée pour qualifier les conséquences de la nouvelle qui vient de nous arriver d’Amerique.
« DSK en garde à vue » d’après le NYP !
http://www.huffingtonpost.com/2011/05/14/dominique-strauss-kahn-he_n_862060.html
Strauss kahn en garde à vue aux Etats Unis pour agression sexuelle !
http://www.europe1.fr/France/Strauss-Kahn-place-en-garde-a-vue-542227/
http://www.nytimes.com/2011/05/15/nyregion/imf-head-is-arrested-and-accused-of-sexual-attack.html?_r=1&hp
Sans lien direct: DSK en prison aux US !
http://www.nypost.com/p/news/local/imf_boss_strauss_kahn_arrested_in_Kbd7uAi594vbej3oORXfcJ
Une affaire douteuse.
A suivre…
En effet, depuis l’affaire Assange, on a un peu du mal à croire en ces histoires d’aggressions sexuelles perpétrées par des personnes très exposées.
Cela ne retire rien à la gravité des faits s’il les a réellement commis, mais il faut attendre d’avoir un peu plus d’infos …
les destins des nations se défont dans les alcôves…
La Mitterandie de boulevard contre-attaque par la voie de Jean-Christophe Cambadélis, sur son blog:
Affaire douteuse, mais à laquelle nous sommes préparés depuis la sortie mémorable de stéphane guillon : cette histoire semble plutôt lui ressembler ! et pour le timing avec la campagne de presse récente celà ne nous étonne plus.
inculpation et présomption d’innocence.
Mais a-t-il pris un vol déjà prévu ou un vol en catastrophe ?
Une suite à 3000 $ la nuit (payée par qui? ) ne comprend elle pas quelques services annexes ?
N’est-ce pas une terrible méprise ? (provoquée ?)
Quelle est la responsabilité du management de l’hôtel ? L’employée si elle est de bonne foi pensant pénétrer dans une chambre vide.
Comment se fait-il que la police des Etats-unis d’Amérique ait pu intervenir et arrêter quelqu’un à bord d’un appareil d’Air France ?
N’est-ce pas un territoire Français ?
Où alors depuis la privatisation battent-ils pavillon étranger ?
En aurait-il été de même sur un avion République Française.?
Ou des instructions auraient elles été données pour ne pas bloquer l’avion au sol et éviter un conflit diplomatique.
A qui celà profite- t-il actuellement ? et qui pouvait le faire?
please, arrêtez votre télé
@Fuku
Alors là, il y a de quoi »tisser » longtemps… Ulysse a du temps devant lui …
Attendez quelques jours pour le rebondissement ….
DSK c’est exquis!
Vivement 2012 que Nanoléon libère les otages retenus en Afghanistan; juste avant que le fils Kadhafi ne lui pourrisse sa réélection en dévoilant qu’il lui a filé plus de thunes que mamy zinzin…
Le directeur du FMI Strauss-Kahn arrêté à New York pour agression sexuelle
NEW YORK – Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a été arrêté samedi à l’aéroport JFK de New York quelques minutes avant son départ pour la France après avoir été accusé d’agression sexuelle sur une employée d’hôtel, rapporte le New York Times.
Après les consultations de voyantes, on peut appréhender comment sont fondées les réflexions stratégiques des candidats aux fonctions suprêmes.
Ce ne sont pas les Grecs qui vont le regretter.
ceci n’est que l’arbre qui cache…………ou la pointe de l’Ice……..
Derrière les intérêts des uns et des autres vacillent………………………FIN DU MONDE.
La dette Grecque est inférieure à la dette française par habitant , ce n’est donc pas un critère de décision.
La grêce a été choisie par les spéculateurs pour son faible montant accessible même par un seul fond , et pour la participation des hommes politiques de ce pays à annoncer leur possible défaillance .
Lorsque les spéculateurs auront obtenu ce qu’ils veulent , c’est à dire le paiement de leur pari sur défaut ou non , alors ils iront voir ailleurs , les taux d’emprunt redeviendront normaux , Pimco et autres banquiers rachèteront de la dette grecque .
C’est pourquoi ceux qui ont acheté la prime de risque veulent et clament un défaut.
Derrière tout çà rien de réel seulement une spéculation , un pari , pour gagner de l’argent.
La population n’est qu’un pantin dont on tire les ficelles.
La spéculation pourrait aussi bien être faite sur le cours du poisson pourri .
les attaques sur les dettes des pays sont la meme choses que les anciennes attaques sur les monnaies. Les banques sont associees aux gvnmts, leur dirigeant font parti de l’executif des pays (ils sont nommes en accord avec les presidents du pays). Les dettes des etats sont la devaluation qu’ils ne pouvaient plus faire. Rien n’a changé. Et ce sont tjrs les petits qui subissent les consequences.
Bonjour à tous,
Je serais assez catégorique et pessimiste.
On continue de renflouer la Grèce pour que son niveau d’endettement la mette à genou (si ce n’est pas déjà le cas) et qu’elle vende ses actifs, ses îles, son patrimoine historique,…
Pourquoi pessimiste ?
Derrière de gouvernement « socialiste » grec au service des banquiers, comme en Espagne, au Portugal, et demain en France, il y a un peuple, qui peut se soulever et non seulement répudier la dette, mais en finir avec la dictature du capital.
Nous sommes dans l’étape des petites résistances, dont ce modeste blog, avant les escarmouches, puis le rassemblement pour les grandes batailles. On les gagne, on les perd.
Mais vivre couché ? Difficile!
La répudiation sera une des escarmouches:
Grèce : Tout un symbole de dette illégitime
par Eric Toussaint
http://www.cadtm.org/Grece-Tout-un-symbole-de-dette
Patience et détermination
Tu as raison, comme disait un commentateur : socialisme ou barbarie.
Il faut faire vite.
Les difficultés réelles de la zone euro ne sont que peu de chose par rapport à celles que vont rencontrer les US à partir du mois de juin, date qui marquera la fin du quantitative easing en cours.
QE2 permet à la FED de se goinfrer pour environ 100 milliards de dollars par mois de bons du trésor faute de candidat. Même s’il est prévu qu’elle continue à rouler la dette existante détenue dans son bilan, le manque de financement à venir est abyssal.
Entre le renouvellement de la dette existante hors bilan FED et les quelques 1500 milliards de déficit budgétaire à financer personne n’est aujourd’hui en mesure de dire ce qu’il va se passer.
Le monde médiatique manipulé se focalise sur la zone euro, loupant ainsi cet évènement extraordinaire et essentiel. Comment peut-on être aveugle à ce point ?
L’intérêt que l’on porte à la Grèce ou aux PIGS et le désinsitérêt que l’on porte cet inconnu dans le financement de la dette US semblent inversement proportionnel à leur importance. En matière de manipulation les européens restent vraiment des enfants de coeur.
Pourtant, la perspective d’une remontée des taux US fait froid dans le dos, un QE3 désespéré encore plus. Le deuxième semestre 2011 sent la poudre pour les bons du trésor US et par ricochet pour le monde entier. Les intervenants médiatiques, économiques et financiers devraient concentrer toute leur énergie sur ce point mais les marchés font ce qu’il faut pour détourner l’attention et tout le monde plonge dans leur soupe indigeste.
Inside Job 2 à venir garanti.
L’incertitude montante sur le financement de la dette US est sans conteste un facteur déterminant de l’évolution de la crise, le dollar étant la clé de voûte du système monétaire international.
S’attaquer au déficit est indispensable, mais les conséquences politiques et sociales qui en résulteraient ne dépassent-elles pas les capacités des démocrates et des républicains, quoi qu’ils en disent ? C’est le déclin américain qu’il faut signer.
S’engager dans un nouveau programme de quantitative easing ne peut qu’accroître les déséquilibres monétaires et l’inflation dans les pays émergents qui en souffrent déjà beaucoup.
Ce qui est en cause, ce n’est pas l’importance relative des situations en Europe et aux Etats-Unis, c’est leur simultanéité.
Un QE3 ?
Je ne suis pas certain mais je vois mal les BRIC l’accepter sans sourciller.
La Chine, notamment. Qui commence à montrer des signes d’épuisement à soutenir tout ce beau monde. Et qui a d’autres problèmes en interne.
Mais aussi le Brésil, qui accepte déjà très mal que le Real prenne de la valeur outre mesure.
On est arrivé au bout du bout, de l’impasse, me semble-t-il.
Et à supposer que les USA réussissent à l’imposer, les BRIC lâcheront définitivement le dollar.
Ils en ont les moyens.
Si DSK démissionne ou est viré du FMI, cela risque d’avoir des conséquences sur l’approche plus ‘progressiste'(sans rire) qui avait malgré tout été la sienne durant son mandat non?
Je suis loin d’être un de ses supporters mais bon je trouve cela ‘étrange’ comme timing…DSK serait’il un obstacle pour l’oligarchie en place(bien qu’il y soit souvent associé )?Donc un homme à abattre à tout prix.Cette affaire risque de provoquer la sortie d’autres révélations(dans d’autres domaines dont celu ide la finance) et de virer au règlement de comptes.Pour le reste présomption d’innocence bien entendu.
»Sunday bloody sunday »…après le ‘Ben Laden sunday’ voici le ‘dsk’ sunday.Et on dit qu’il ne se passe jamais rien le week end.
Ce n’est pas parce qu’un problème est arrivé à maturité que sa solution s’impose. Sinon, on le saurait !
Il est d’interminables agonies. Le parallèle entre Fukushima et la crise se poursuit : dans les deux cas, le processus est appelé à durer, durer…
le processus de l’inculpation de DSK ? …
cette histoire est folle, elle ne tient pas, par bonheur, ce n’est pas sur ce blog qu’il y aura un billet à son sujet !
@ François :
C’est possible. Prendre ses désirs pour des réalités, c’est se tromper d’analyse.
Mais quand bien même, le comique de répétition s’émousse et plus il se répète, et plus la durée de la représentation se réduit …
François Leclerc, en lisant votre commentaire, ainsi que celui de Yueh et de Zébu, une question me vient à l’esprit: comment interpréter le « jeudi noir » pour les matières premières survenu le 5 Mai? « Les fonds vendent en anticipant la fin de l’argent facile déversé par la Réserve fédérale sur ces marchés »?
à Francois Leclerc,
A durer et à rentrer dans l’éternité !
Il y a deux manières de spéculer : à la hausse et à la baisse !
@Karlruss
Et pourtant ‘cette histoire’ est bien symbolique du reste.
@Victor FIGUEIRA
La baisse intervient parce qu’il n’y a pas d’inflation. Il y a toujours destruction de la demande.
La baisse des taux n’a pas entrainé la reprise économique attendue, même avec un crédit facile a taux très bas.
La hausse créée par la spéculation a même entrainee une contraction supplémentaire de l’activité (pas de hausse de salaire ou du taux d’activite mais hausse des prix qui enlève toujours plus de demande). Les spéculateurs anticipaient une croissance de la demande qui aurait pu supporter ces hausses de prix des matières premières. Mauvais calcul, base sur l’idée que le QE crée de la monnaie (par l’intermédiaire du crédit), c’est en général vrai mais se révèle faux dans un scenario de déflation par la dette. Et QE3 sera pareil.
Nous sommes toujours en déflation.
Mais les taux n’augmenteront pas, pour tres longtemps, meme si c’est inoperant.
L’ABC du « Quantitative Easing » (QE)
http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/05/labc-du-quantitative-easing-qe.html
Et encore, pensez qu’un jour, comme dans le temps de Jeanne d’Arc ou d’un despote africain, nous entrerons peut être , quelques siècles plus tard, dans la nouvelle histoire de Gilles de Rais.
Le QE3 est déjà dans les tuyaux… quelqu’un veut prendre les paris ?
Réserve Fédérale USA pour – FMI contre ?
Je vous suis. Ils n’ont pas le choix de toute manière. Curieux de voir la réaction des pays émergents.
🙂 à la hausse ou à la baisse le pari ?
Dans les deux cas: remise en cause de sa candidature à l’élection présidentielle…
« QE2 permet à la FED de se goinfrer pour environ 100 milliards de dollars par mois de bons du trésor faute de candidat. Même s’il est prévu qu’elle continue à rouler la dette existante détenue dans son bilan, le manque de financement à venir est abyssal. »
« Comment peut-on être aveugle à ce point ? »
C’est simple: quand un fait n’existe pas, il n’existe pas. Le QE n’est pas de la création monétaire.
Le rachat et les ventes d’obligations ne sont pas un outil de financement budgétaire.
Il n’y a pas de crise obligataire aux USA.
Mettez vous ça dans le crane une bonne fois pour toute.
L’ABC du « Quantitative Easing » (QE)
http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/05/labc-du-quantitative-easing-qe.html
ça ne fait pas l’ombre d’un doute, les intérêts de chacun arrondissent les angles voilà tout. l’hypocrisie est l’hommage du v…
c’est une affaire de consentement.
Ne fuient-ils pas tout simplement la perspective de devoir assumer devant l’opinion publique un nouveau renflouement des banques ? Il leur est incontestablement plus aisé d’utiliser le prétexte d’un déficit public intenable issu de la gestion dispendieuse de l’Etat (dont il faut réduire le périmètre),
Dans les faits, les opinions publiques ne sont pas forcément prêtes à croire à cette version des faits. En Grande-Bretagne, une manifestation de soutien à la politique gouvernementale et aux coupes budgétaires organisée hier à Londres n’a réuni que 350 personnes (source : un reportage de la BBC).
un député belge exigent une séparation des métiers bancaires avant qu’il ne soit trop tard;
(lorsque la crise financière était à son apogée, cette revendication bénéficiait d’une large adhésion politique. Pourtant, le casino où les banquiers jouent avec l’épargne des citoyens sans avoir à en subir les conséquences, reste ouvert. Ne serait-il pas temps de le fermer?).
Il est trop tard.
Bien sur que non il n’est pas trop tard…
Mais c’est tellement désagréable.
Pourquoi nos leaders politiques restent-ils opposés à cette scission bancaire ?
grande question …!
« Nous rappelant que cet exercice – tout comme la promotion de l’accession à la propriété par le crédit – a aussi pour objet de mettre dans le bain le plus possible de bons citoyens, afin de les enfermer dans une logique de solidarité avec le système financier. »
Entièrement d’accord avec vous François et j’ajouterais les »privatisations » facilitées avec le sourire de l’actrice (Mme Deneuve) pour la BNP, l’attribution gratuite d’une action pour 10 détenues au bout de un an ….
Le capitalisme populaire tant vanté dans les années 80 et qui a permis 30 ans plus tard de privatiser EDF, GDF, etc …
Et de contenir les prétentions du salariat »actionnaire » qui ainsi est pieds et poings asservis aux intérêts des actionnaires majoritaires dont il ne fait bien sûr pas partie.
pas pour BNP, pour Suez.
Au des secousses sur ces marchés, un billet sur le prix de l’or et de l’argent, avec leurs tendances historiques ; en parallèle, une vision de la chute du dollar, exprimé en or :
http://www.les-crises.fr/0810-prix-or-et-argent/
Tous savent de source certaine que les dettes immenses ne seront jamais remboursées pour la bonne raison qu’elles ne peuvent pas être remboursées et que, déjà, toutes les décisions qui ont été prises, ou plutôt qui n’ont pas été prises, n’ont fait qu’aggraver la situation.
Tous devraient lire, ou relire, Bossuet : « Les riches de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un songe agréable, s’imaginent avoir de grands biens, s’éveillant tout à coup dans ce grand jour de l’éternité, seront tout étonnés qu’ils se trouveront les mains vides. La mort, cette fatale ennemie, entraînera avec elle tous nos plaisirs et tous nos honneurs dans l’oubli et dans le néant ».
Au cours de ma visite du Métopolitan Muséum de NY, je me suis retrouvé seul dans une grande salle en compagnie d’une trentaine de momies de Pharaons égyptiens et de leurs trésors alignés dans des vitrines…….
Etrange sentiment pour un petit homme.
Any way : « Bossuet is not dead »….. for le moment ! 🙂
Mais non, Pierre, tu n’es pas un petit homme.
Et ces momies égyptiennes, que font-elles dans ce pays sans histoire, ou si peux ?
Ô terrible raisonnement pour nous autres lâches et efféminés […] mais le grand Bernard l’avoit fortement gravé en son cœur.
Les banques n’auraient donc pas intérêt à une restructuration de la dette grecque.
Dans les polars on se pose la question : à qui profite le crime ici symbolique de ou sur DSK?
A qui appartient le groupe ACCOR qui loue pour une nuit une suite de 3000€ au célèbre défenseur des pauvres? Pourrait-il y avoir un coup monté et alors de qui? ou DSK est-il beaucoup plus primaire qu’un Français moyen? Bizare vous avez dit bizarre?
Strauss-Kahn gate ou le piège tendu.
Un sujet en or pour les MIkael Blomkvist de service.
François Leclerc, encore un chantier qui se présente.
Cordialement
John Lipsky (FMI)
voir la bio (officielle) du FMI sur Google
Ancien chef économiste de JP Morgan.
Il faut prendre du recul sur le cas DSK.
Les temps sont incertains et la manipulation possible de vraiment tous côtés.
En faire un sujet sans que les commentaires dérivent et deviennent une tribune offerte à de la propagande politique me semble hasardeux pour ce blog plutôt versé dans l’économie et la sociologie, cela pour plusieurs raisons:
-La présomption d’innocence du concerné.
-La guerre économique actuelle avec tous ses coups bas.
-Une campagne électorale nationale détestable au vu des sujets traités.
-Faire le jeu de certains politiques qui focalisent sur les origines ethniques ou religieuses.
Que personne ne perde de vue que DSK est juif et financier, et qu’il est présumé se constituer candidat à l’élection présidentielle française, des arguments toujours exploitables par ces temps de crise.
+1 pas mieux , matiere à complot et à troll à l’infini …
@Cavalier Ponzi
A votre avis, Tristane Banon, en 2002, c’était aussi un complot pré-électoral ?
@Martine Mounier
Vu et revu Radio Ardisson, c’est de la promo pour la ménagère de -50 ans!
Il y a 2 possibilités, soit c’est véritablement un malade sexuellement agressif, soit il a déçu certains plus puissants que lui voilà tout ce que l’on sait, le cul, le pouvoir et l’argent sont en général les raisons originelles de toutes les manipulations et crimes. Laissons donc la presse d’actualité s’occuper de ce sujet à priori scabreux qui vous intéresse visiblement par empathie, et restons ici sur le champ économique sinon nous allons nous égarer.
Pour que l’hypothèse d’un complot/manipulation soit recevable il faudrait que DSK ait représenté de par sa personne une menace significative pour une institution, un courant d’idées, une coterie plus ou moins secrète, des intérêts puissants, etc… tout ce que vous voulez. A ma connaissance DSK n’a jamais incarné aucune menace de ce type.
@Ando
Bon! Même en admettant, pour vous suivre je le souligne, que considérer que dans la haute finance mondiale il n’y ai pas de conflits ou d’intérêt paradoxaux entre les acteurs, ce qui est déjà une manière de valider un complot, quelle serait la troisième alternative selon vous? 🙂
@Cavalier Ponzi
Le mépris que vous manifestez pour les ménagères de moins de – 50 ans n’enlève rien à l’intérêt des dires passés de Tristane Banon au vu des chefs d’inculpation actuels contre le patron du FMI. Et du reste, si Tristane Banon devait dans les jours prochains décider de porter plainte devant la Justice française, je vous rappelle que les faits ne seraient pas prescrits. Quant à l’empathie dont à vous lire on finirait par croire qu’elle est une maladie honteuse ou pire une faiblesse féminine, figurez-vous que je me réjouis de voir que des journalistes du Figaro en sont visiblement également pourvu. J’ajoute que la ligne éditoriale de ce blog me semble être une lutte effective contre chaque forme d’opacité et qu’à ce titre le comportement et la vérité des hommes qui nous dirigent est une composante majeure de la vie économique et politique.
Et si c’était un malheureux probléme de moeurs ?
On a pu constater la réactivité des « Cops » de New-york envers le directeur géneral du FMI, je veux bien admettre une culture cow boy des flics américains, mais en l’occurence ils avaient l’air sur d’eux, ces flics de quartier, tres probablement, ont été couverts par la hiérarchie pour arréter DSK à la hussarde compte tenu du scandale encouru si le dossier avait été vide.
On a également constaté la réactivité de l’institution financiére à le remplacer !
@Martine Mounier
Le mépris que vous manifestez pour les ménagères de moins de – 50 ans
Absolument aucun mépris de ma part pour vous même ou la cible marketing, c’est un marché média parfaitement formaté pour créer de l’émotif avec de l’actualité tous azimuts.
Me Banon doit ester en justice si les faits sont avérés, c’est a elle seule de décider.
L’opacité est partout, les sujets sélectionnés dans le billet concernent l’économie et le nucléaire, et non les affaires de mœurs. , il vaut mieux en effet s’orienter vers la lecture du Figaro comme vous le citez en référence, plus à même de combler vos désirs sur le type de rubrique dont il est question.
La classe dominante et ses représentants : la guerre de tous contre tous, c’est à dire la concurrence, et dans le même mouvement, l’unité contre ceux qui les contestent.
Eh bien ! DSK en fait afficher des pixels (version plus moderne pour « couler beaucoup d’encre » et non pas « d’ancres »)
@ pseudo cyclique
matière à complot et à troll… pas seulement, ça occupe beaucoup plus de monde que ça.
Le week-end dernier a aussi eu son lots de faits divers qui ont fait les gros titres.
Hier soir, j’ai flâné sur youtube. J’ai été surpris de l’ampleur des émeutes en Grèce, mais je n’en ai pas vu l’écho dans les médias.
J’ai été ému par cette vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=lFd0hztEUWk&feature=related
Un chien érigé en icône de la contestation grecque.
« Dans l’immédiat, le FMI n’est pas obligé de prendre une décision et peut fonctionner sans son patron, le temps d’en apprendre plus sur l’affaire. Le premier directeur général adjoint, l’Américain John Lipsky, peut prendre les commandes. » (dépèche AFP)
Quelle est l’orientation idéologico-politico-financière de ce John Lipsky ou d’un autre successeur potentiel?
Quels sont les liens de ce(s) successeur(s) potentiel(s) avec un ou plusieurs groupes de l’oligarchie financière?
Quels sont les liens de ce(s) successeur(s) potentiel(s) avec un ou plusieurs groupes de l’oligarchie financière?
Réponse :
http://www.imf.org/external/np/omd/bios/fre/jlf.htm
Il ne possède pas beaucoup de diplômes, finalement c’est un peu monsieur tout le monde…Il doit posséder d’autres qualités qui me sont inconnues!
John Lipsky avait déjà démissionné il y a quinze jours , prémonition ?
Il arrivait au bout de son mandat et n’a pas souhaité (jusqu’ici!) le renouveler.
Il n’empêche que , même pour partir en retraite au bout de son « bail » , il faille démissionner
« (…) obligeant par ricochet les Etats à résipiscence. Laissant par ailleurs aux banques le temps de se faire rembourser de leur dette souveraine lorsqu’elle arrive à maturité. »
qui aurait les dates et chiffres des dif. remboursements ? j’imagine peut-être quoique les calculettes financiaro-politiques crépitent chez les dominants pour établir notre beau calendrier.
Résipiscence : « retour à la raison » (1542) ou « reconnaissance de sa faute avec amendement » d’après le Grand Robert.
Francois Leclerc, êtes vous une sorte d’anarchiste conservateur, comme dirait George Orwell ?
Marlow détendez-vous:
Charlie Chaplin On Cocaine
http://www.youtube.com/watch?v=3ykdb8Zen-o
Reconnaissance de sa faute, avec la volonté de s’amender. (Trésor de la langue Française)
Terme emprunté au latin ecclésiastique et non pas au vocabulaire des anarchistes conservateurs.
Ni anarchiste ni conservateur, seulement moderne.
un nouveau mot-valise un peu capillotracté tout plein de serendipité:
résipisilience : résilience apres resipiscence !
Ce billet montre clairement que les banques françaises, sachant que la BCE va perdre beaucoup d’argent dans les restructurations de dette publique, spéculent sur la poursuite inéluctable du quantitative easing en contradiction avec l’objectif de stabilité monétaire. La remontée des taux d’intérêt détermine directement le besoin de capital de la BCE que les Etats de la zone euro devront souscrire pour consolider leur banque centrale. L’euro va suivre le dollar dans l’hyperinflation. Et les banques françaises se referont sur les marchés à terme de matières premières, sur le marché de l’immobilier et la bourse. La faillite de la BCE ainsi que celle de la Fed seront à la charge des contribuables et des émergents détenteurs de réserves de change en euro et dollar.
Sur les marchés.
Il faut s’attendre à une spéculation redoublée sur les emprunts d’Etat de la Grèce. L’effacement du directeur général retire un gros morceau, à tort ou à raison, de la crédibilité, déjà bien entamée, du plan de sauvetage. Le FMI, apparaît aux yeux des « marchés » comme la garantie de bonne fin du plan. Contre les rumeurs de restructuration de la dette, le Fonds ne cesse de répéter l’argument suivant : « si nous prêtons à la Grèce, c’est justement parce que nous nous sommes assuré que le pays est en situation de pouvoir honorer ses engagements ».
La parole du FMI, la crédibilité de ses équipes d’analystes doit donc contrebalancer les affirmations contraires, comme celle de l’économiste américain Nouriel Roubini , que le défaut partiel de la Grèce est désormais inévitable. Or la voix du FMI, c’est son directeur général. L’effacement de DSK va rendre le FMI inaudible et ouvrir la voie au déchainement de la spéculation. On devrait donc voir le prix des CDS (crédit default swap) sur la dette grecque s’envoler, le taux de rendement exigé sur les obligations grecques sur le marché secondaire dépasser les 15%, etc. Tous cela va évidemment enrichir certains qui ne sont pas spécialement des amis des Grecs, peut-être Roubini lui-même, soupçonné de « vendre » du conseil » sur la dette grecque.
http://www.marianne2.fr/hervenathan/Affaire-DSK-ce-sont-les-Grecs-qui-vont-souffrir-en-premier_a103.html
Le gouvernement impose sa «règle d’or» dans la Constitution.
C’était le 10 mai dernier. Un vote historique a émasculé l’Assemblée nationale, qui s’interdit elle-même la maîtrise du budget. Jean-Pierre Alliot revient sur une longue histoire, celle qui commence avec la « loi Rothschild » de 1973. Avec elle, la dette publique a explosé. Au point que les banquiers veulent aujourd’hui interdire tout déficit à l’État. Ce qui donne un bon prétexte pour tout privatiser.
http://www.marianne2.fr/Le-gouvernement-impose-sa-regle-d-or-dans-la-Constitution_a206085.html
Christine Lagarde citée pour remplacer DSK au FMI sur I Télé (et ..échapper indirectement aux poursuites dans l’affaire Tapie…)d’une pierre deux coups.
Rappel affaire Tapie et implication possible de Lagarde:
http://www.marianne2.fr/Dossier-affaire-Tapie-on-vous-l-avait-bien-dit-_a206080.html
La bataille fait rage sur le grand échiquier mondial des intrigues géopolitiques et autres manipulation des opinions.
DSK , victimisé peut aussi devenir plus populaire…..tout est possible dans le jeu des tactiques, déployé comme un éventail avec lequel chacun s’évente. Les grandes questions du monde tributaires des petitesses triviales de nos petits Goliath…….Simiesque!
Et voilà nos dames patronnesses médiatiques en émoi. Un rien sème l’agitation dans la basse cour .Les scandales sont du grain jeté à la volaille. Les enfants ont un nouveau jouet.
Oui sauf que si DSK est réellement coupable faudra penser à revoir votre copie…Cela n’est pas mon souhait je préfèrerais qu’il soit innocent uniquement pour la dignité de la France.
« . Un rien sème l’agitation dans la basse cour . »
Je ne vois pas la police de NY faire un coup comme ça sur l’un des personnages les plus en vue, pour un rien. Mais peut-être me trompè-je.