Billet invité. Pierre Sarton du Jonchay propose ici une analyse de la relation salariale qui fait écho à celle du métayage proposée par Paul Jorion dans Le prix, ainsi qu’au débat qui s’est tenu ici-même sur la proposition de prime sur les dividendes.
Aiguillonné par le commentateur Fab qui rejette le salariat, je suis amené à redéfinir le salaire comme nominal d’une option séparant la valeur du travail en un revenu stable sur la durée limitée du contrat de travail et un revenu instable qui est la plus-value. Le salaire sous-jacent à l’option d’emploi du travail permet de définir la plus-value comme conséquence du travail producteur de valeur. Au lieu de nier la recherche de certitude de revenu futur dans le salaire, il devient possible de satisfaire ce besoin par la rémunération salariale du travail sans fermer la discussion sur le partage d’une plus-value qui doit rémunérer tous ses auteurs : le travailleur, l’entrepreneur et le fournisseur de la liquidité monétaire du capital. L’option d’emploi du travail définit les statuts nécessaires à la régularité des revenus du travail sans figer les citoyens dans un statut ou dans un état économique. Le travail redevient la cause du capital qui garantit le crédit qui matérialise le salaire en monnaie. Dans un marché transparent d’option régulé par l’État de droit démocratique, le capital est obligé de rémunérer le travail à sa vraie valeur pour se transformer en plus-value qui rémunère le propriétaire de la liquidité du capital. Dans ce schéma, le travailleur est propriétaire de la matérialité du capital (impossibilité de produire du capital sans travailler) ; l’entrepreneur est propriétaire de la formalité du capital (équilibre anticipé du capital nécessaire pour garantir les salaires) ; et le capitaliste est le propriétaire de la liquidité finale du capital (calcul de la valeur conforme au droit du travailleur consommateur de la production de valeur).
Le contrat de travail souffre de la même déformation cognitive que le contrat financier : confusion entre l’objet et le sujet, entre la réalité matérielle, sa conceptualisation et la finalité des sujets. La confusion se concrétise dans la monnaie qui dans une matérialité unique paraît absorber toutes les dimensions du travail et de la finance. La déformation cognitive s’exprime dans l’incapacité où la monnaie nous a amenés de différencier la finalité de la matérialité : une fois attribué un prix en monnaie à quelque chose, nous tendons à croire que ce quelque chose contient les finalités que nous poursuivons. Nous enfermons nos finalités sans limite dans la matérialité monétaire qui peut tout recouvrir. Comme l’argent ne fait pas le bonheur, il est tout simplement devenu le bonheur.
Si la monnaie est remise à sa place comme outil de conceptualisation de la valeur dans les limites de la matière, le salaire, comme le crédit, s’analysent tout autrement. Le salaire est déjà la mesure de la valeur du travail distinct de son sujet. Historiquement, le salaire apparaît quand l’homme devient le sujet de son travail, quand le travail devient un objet conceptuel distinct de son sujet, quand il devient concevable de posséder le travail sans posséder son sujet, quand l’homme peut travailler sans être un esclave. Avec le salaire, l’homme peut acquérir la valeur de son travail auprès d’un autre sans se vendre lui-même. Le salaire est le crédit du travail entre l’employeur et le travailleur : le travailleur n’est plus légalement la propriété de l’employeur.
L’abolition morale de l’esclavage objectivise le problème de la valeur du travail. Entre le producteur de travail et l’employeur de travail, qui ne sont pas nécessairement distincts, se pose la question de la variabilité de la valeur du travail d’un sujet dans le temps. L’objet travail n’est pas une fin en soi. Sa finalité est de répondre au besoin du sujet ; du sujet du travail et du sujet acheteur de l’objet du travail. Ces besoins varient dans le temps et il en va donc de même de la valeur du travail qui les satisfait. La question est inévitablement posée de répartir la variabilité de la valeur travail entre le sujet du travail et le sujet de l’objet du travail. C’est ici que se distinguent et se différencient l’employeur et le salarié dans un régime de liberté de travailler et de la valeur libre du travail.
Le salarié est celui qui ne veut pas ou ne peut pas assumer la variabilité de la valeur du travail dans le temps. L’employeur-entrepreneur est celui qui achète cette variabilité ; pour en profiter s’il parvient à faire augmenter la rentabilité du travail par rapport au salaire ; ou pour en subir le coût si la valeur d’un travail tend à baisser par rapport à son objet. La cause première du capital est la variabilité de la valeur de l’objet du travail par rapport à la valeur du travail. Dans un univers économique hypothétiquement invariable en valeur (hypothèse de l’économisme qui ne veut pas se coltiner le problème de la valeur), le capital est réellement inutile : l’acheteur de l’objet du travail est simplement l’acheteur du travail. L’objet du travail et le travail sont dans un rapport constant de valeur ; le travailleur se contente de travailler le temps qu’il faut, connaissable à l’avance, pour produire la valeur de ce qu’il veut acheter.
L’hypothèse de l’économie sans valeur où les prix ne varient pas pour d’autres causes que les fluctuations de la matérialité objective, induit une confusion entre le capital et le crédit d’une part et une dissociation du capital et du travail d’autre part. Le capital n’a plus sa cause dans la variabilité de la valeur objective et subjective du travail. Le crédit ne peut plus être proportionné à la valeur objectivement invariable du travail. Et le capital peut alors être prélevé sur la valeur du travail et sur sa mesure en crédit. Soustraire le capital à sa raison d’être crée le mythe de la valeur possible sans travail de transformation effective de la réalité.
Parce que le salaire est la part de valeur supposée constante d’un travail sur un certain temps, le salaire est un crédit sur l’objet du travail dans le temps délimité. La raison d’être du capital est d’absorber la variabilité de la valeur du crédit qui rémunère le travail par son objet. La négation de cette ontologie du capital permet de réduire la valeur au prix et de matérialiser du capital ex nihilo (sans finalité réelle) en prélevant de la plus-value sur le crédit de la valeur du travail. Dans le capitalisme financier des prix sans valeur, l’incertitude de la liberté humaine est éliminée par la transformation de la plus-value en différentiel de valeur entre le crédit et le salaire. Le capital sans valeur s’accumule avec certitude par redistribution partielle et non totale du crédit en salaire.
L’indistinction de l’objet et du sujet dans un régime d’interdiction nominale de l’esclavage transfère l’appropriation de la matérialité du sujet de travail sur l’appropriation de sa finalité. Comme il n’est plus possible de s’approprier la valeur du sujet par l’intégrale matérialité de son travail, comme la valeur du travail devient explicitement variable selon les finalités de son sujet, la cupidité pousse à éliminer la variabilité de la valeur par la propriété des finalités du sujet. La confusion entre le capital et le crédit dissimule la variabilité ontologique du capital pour rémunérer le capital par le crédit prélevé sur la valeur du travail plutôt que sur la plus-value de satisfaction du consommateur du produit du travail.
La compréhension de la monnaie par sa seule matérialité réduit le salaire à une finalité purement matérielle. C’est commode pour la prédation financière qui veut accumuler du crédit sans assumer l’incertitude de la valeur ; qui veut accumuler des droits sur la valeur sans travailler son incertitude ; qui veut produire du crédit sans la liberté de l’objet du travail. Si la monnaie est présentée, c’est à dire réalisée et conçue, comme matérialisation du droit de la valeur, du crédit de la valeur et de la variabilité de la valeur conséquence de la liberté humaine, alors le crédit est anticipation de la valeur certaine du travail et le capital est anticipation de la valeur incertaine du travail. Et la monnaie est anticipation de la valeur certaine et incertaine. Le salaire rémunère la valeur certaine du travail.
Le capital couvre la valeur incertaine du travail avant son accomplissement et rémunère la certification de la valeur par le travail après son accomplissement. La raison d’être du capital est la représentation dans le temps certain de la valeur instantanée incertaine du travail. Ce saut cognitif dans l’expression de la valeur du travail suppose la distinction de l’objet et du sujet ; l’analyse de l’objet par sa matière, sa forme et sa fin ; l’existence d’un effet de valeur sur le sujet au-delà de l’objet. La valeur de l’objet au-delà de son objet est la plus-value qui a sa source dans le travail qui n’est pas simple transformation de la matière mais investissement de la finalité humaine libre dans les limites du monde réel physiquement contraint.
L’analyse de la valeur par le droit du travail, du crédit, du capital matérialisés en monnaie n’est pas seulement une réalité d’abstraction, pas seulement une théorie. C’est une réalité concrète à la condition du marché dans la démocratie. Le droit, le salaire, le prix et la plus-value s’équilibrent en valeur si les sujets et les objets de la valeur sont identifiables dans leur matérialité, leur formalité et leur finalité. La ploutocratie capte la valeur sans travailler par la virtualité du marché ; par les concepts détachés de leur réalité ; par la monnaie non analysable ; par l’opacité des transactions sans sujet visible. La restauration d’un marché de transparence monétaire des objets de crédit de travail est la condition de valeur de la démocratie.
103 réponses à “OPTION FINANCIÈRE DU TRAVAIL ET DU SALAIRE : RESTAURER LA LIBERTÉ DU TRAVAIL, par Pierre Sarton du Jonchay”
« Dans un marché transparent d’option régulé par l’État de droit démocratique, le capital est obligé de rémunérer le travail à sa vraie valeur » ?
C’est à dire ? Même Walras admet que la valeur du travail dépend du marché (du travail par ex), il n’y a pas de valeur en soi, la valeur est l’appréciation que les individus portent sur un objet. Hayek, Walras, et, même l’école néo classique l’admet. Il n’y a pas de « vraie valeur ».
Vous ne voulez pas voir que le seul problème qui se pose est celui de la surproduction….
Bien sûr que la valeur du travail dépend du marché. Bien sûr qu’il n’y a pas de valeur en soi. La proposition est ici de définir les conditions du marché qui révèlent la valeur du travail. Et de montrer que le marché qui ne dissocie pas la négociation du travail de la préservation du travailleur ne peut pas révéler la vraie valeur du travail. Il ne peut pas y avoir de vraie valeur pour les néo-classiques puisque la vérité ne fait pas partie de leur champ scientifique.
Nous sommes ici dans un référentiel classique voire pré-classique d’économie politique où le travail n’est pas seulement une marchandise. La formule de la valeur que je retiens est celle de DidierF :
Selon cette formule la vérité de la valeur dépend exclusivement de la manifestation plurielle du sujet dans la discussion démocratique. Le marché ne révèle le vrai prix du travail que s’il instaure la discussion démocratique couverte par la formalité de la syndication de l’offre de travail représentée par le syndicat qui se porte garant de la livraison du travail au niveau de compétence demandé par l’employeur.
Sans la syndication de l’offre de travail par un intermédiaire de marché, le travailleur ne peut pas mesurer la rareté de sa compétence à égalité avec son employeur potentiel. Le salaire tend à se sous-évaluer par rapport à la valeur que produit le travailleur. Les salariés acquièrent un pouvoir d’achat globalement inférieur au prix de ce qu’ils produisent réellement ; ils produisent davantage que ce qu’ils consomment : c’est la surproduction. Vu du coté capital, l’asymétrie de la négociation salariale surévalue la plus-value. L’incitation à produire est supérieure à la demande réelle issue des salaires distribués.
La surproduction résulte de l’absence de régulation du marché du travail qui est de fait le marché du capital par un critère de vérité de la valeur du travail. Ce critère de vérité est l’équilibre des subjectivités du capital et du travail. Ce critère de vérité qui est également celui du crédit implique que la monnaie ne soit valorisée par le prix du capital mais par le prix du travail. La libre circulation actuelle du capital financier au-dessus de l’Etat de droit qui protège la valeur du travail fixe la valeur des monnaies par le capital. C’est la déflation par l’écrasement du travail.
Bonjour
Je me mêle d’un fil qui ne me regarde pas… mais je pense qu’en fait, tous les deux vous êtes d’accord (ou à peu près)… Mais, mais , mais, mais.. comme pourraient dire les taoïstes, vous regardez le problème sous un angle différent (sans en faire la synthèse réelle, donc… chacun dans son truc… et bien évidemment, au delà de ma propre compréhension personnelle – = zéro – de ces « choses économiques »)
Et donc vous finissez, intellectuels plus que bons, à discuter du « sexe des anges »…!!! Alors que Pierrot était parti sur une bien meilleure voie d’après moi avec sa lettre à… !!!.. Et Alexandre, il est où pour forcer le truc.. et avancez, à marche forcée – car les autres en face, eux, n’hésitent pas suffit de voir ce qui se passe aux States actuellement – dans ce no man’s land que l’on doit saisir à tout prix, puisque nous sommes conscient de ce qui merde (et si on était médecin, cela ressemblerait à de la non assistance à personne en danger!!!).. si on veut éviter le pire pour nos enfants ou petits-enfants..!!!! On peut encore, si on s’y met vraiment… « Si on veut, on peut » c’est le message que je n’arrête pas d’envoyer à mes étudiants qui sont comme dans le film « Metropolis » … la tête basse!!! Allez, on se regroupe et on s’y met sérieux, car le sexe des anges on s’en tape… merde!!!
Chris
@Francisco,
En fait j’aimerais bien montrer que la monnaie n’est pas un attribut des anges. Elle sert à compter le prix du travail et le prix du capital qui sont nécessaires au calcul économique. Calcul économique qui n’a pas pour finalité d’accumuler de la plus-value (vision angélique) mais de produire de la valeur nette supérieure au travail consommé (vision terrestre humaine). L’actuelle vision angélique de la monnaie, qu’on peut qualifier d’idéologique car fondé sur des représentations et non sur des réalités véritables, définit l’unité de compte du prix uniquement à partir du capital qui garantit que la production puisse avoir lieu. Il faut produire indépendamment du travail nécessaire à la production.
Le fait que l’homme travaille pour satisfaire les besoins qu’il conçoit pour les autres et pour lui-même n’est pas représenté dans la monnaie qui compte ce qu’il faut produire. La contrevaleur réelle des monnaies fondée principalement sur le capital privilégie l’accumulation de plus-value aux dépens du plein emploi de l’offre de travail qui est une expression de besoin d’échange. La valeur du dollar ou de l’euro est trop élevée pour employer toute l’offre de travail des Etats-Unis et de l’Europe ; la valeur du yuan ou du real est trop basse pour rémunérer toute la valeur produite par le travail chinois ou brésilien. En revanche, les taux de change traduisent exactement la demande mondiale de plus-value sur le prix de l’offre de valeur par le travail.
Keynes a expliqué depuis très longtemps que les taux de change entre monnaies ne peuvent pas être réduit à des flux d’or ou de matières premières ni laissés à des capitalistes financiers déterminés par leur plus-value nominale. Il a depuis très longtemps expliqué que la fonction monétaire des États de droit démocratique est de réguler le marché du travail pour maintenir la finalité du capital à la garantie des salaires ; des salaires calculés pour rémunérer la production réelle à la hauteur de la demande effective du consommateur. L’angélisme est infiniment plus confortable pour la politique et la finance que l’intelligence de la réalité.
cher LIsztfr
Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front..
C’est dans les évangiles cher LIsztfr..
C’est la sueur du front qui est un Marché..
le reste est surproduction..
lol
Merci PSJ pour ce petit billet d’épistémologie économique.
Intéressant car il fait réfléchir, ou permet de verbaliser une réflexion préexistante ou sous-jacente.
Finalement ce que vous mettez en exergue, à raison, c’est l’absence d’épistémologie dans le monde actuel, finalement peu importe les disciplines. La philosophie « c’est ennuyeux et pas concret », « ça marche en théorie mais pas en pratique », que d’affirmation péremptoires entendues ça et là… il n’y a qu’à voir la pauvreté philosophique dans nos médias.
Question: quel est selon vous le philosophe français le plus connu? Réponse très probable: BHL…
La philosophie est érigée en discipline inutile, or sans elle pas d’émergence des droits de l’Homme possible… Le changement de paradigme philosophique d’une civilisation n’a pas des conséquences immédiates, mais c’est un résultat vers lequel elle tente de tendre.
Vive la philo !
Coucou,
Comme d’hab, je ne comprends pas tout, mais je perçois., je devine votre schéma de pensée qui m’amuse et me fascine. Il répond en partie à des interrogations lointaines qui reviennent sans cesse.
Pensez vous que l’on puisse restaurer l’once d’un début d’une quelconque transparence ? a t elle jamais existé ? Souhaitons nous vraiment savoir et nous prendre à chaque transaction un rapport de force qui nous mettra en permanence face à nous même et nos désirs ?
C’est souhaitable, mais autoriser le clown qui nous gouverne à utiliser l’article 16, c’est plonger dans un cauchemar qui risque de durer mais surtout de nous aliéner encore plus, avec plus de ploutocratie.
Stepahen
salut baloo
l’enfumage des médias est évident..
bientôt ils feront croire que cracher dans notre figure feras gagner un I PAD.
Cela devient problématique ici ..
dire un avis prend des X 1 H ou 2.
perso,je m’en fou ,c’est juste que c’est une perte de temps ..
Sauf exception,toute règle a une exception, je ne comprends strictement rien à la prose de PSDJ.
Seule la Commission Européenne a droit à une version pour débiles mentaux .J’imagine une prose encore plus basique pour le parlement européen.Un truc qui pourrait se traduire aisément dans les vingt trois langues officielles de notre belle Union Européenne.
http://angesatoll.free.fr/redirect.php?s=340
PSDJ ? 😉
Essayer ça marche, j’ai les même résultats…
Nous avons le choix entre dimensionner ce que nous voulons comprendre à notre intelligence ou dimensionner notre intelligence à ce que nous voulons comprendre. Ce choix s’exprime dans la liberté que nous nous donnons à discuter ce que nous disons. 🙂
@ PSDJ
Mille regretz
http://www.youtube.com/watch?v=8WuQ0FFo8xA
« Mille regrets de vous abandoner
Et d’elonger, votre face amoreuse,
J’ai si grand dueil et peine douloureuse
Qu’on me verra brief mes jours déffiner. »
presque contemporain: « La Dame à la Licorne »
L’ouïe
la vue
…
http://www.musee-moyenage.fr/pages/page_id18368_u1l2.htm
Bonsoir,
J’ai lu trois fois, mais .. ce n’est pas faute d’avoir essayé, il doit me manquer des fondamentaux.
«Tu as bien le caractère du Français; il veut tout savoir avant d’apprendre et tout comprendre avant de savoir». (La Sainte Vierge, lors d’une apparition en 1876, à Pellevoisin…)
Cela ne s’invente pas!
Ceci dit, je n’ai rien compris du tout, et n’en ai pas honte.
Si c’est la sainte vierge qui l’a dit…
Faudrait peut-être arrêter le déluge, là, Bruno…
Ne t’en fait pas, moi non plus,j’arrive difficilement à la fin du premier paragraphe, je réessaie, et apèes je laisse tomber et je promet que la prochaine fois je n’essaie meme plus, j’ai d’autres chose s à faire. Je crois sincerement que PSDJ ne devrait pas avoir sa place dans ce blog, pas à cause du contenu, mais justement parce que il n’y a pas moyen de savoir de quoi il s’agit.
L’argent ne fait pas le bonheur, il l’empêche !
http://calebirri.unblog.fr/2009/04/02/largent-ne-fait-pas-le-bonheur-il-lempeche/
Oserai-je? Ou autrement dit :comment sortir de la cage? Non? 🙂
Nous vivons ds une cage de plus en plus petite dont la porte ouverte est de plus en plus grande.
Les gens vivent surtout davantage dans la peur de commettre la moindre petite faute c’est encore l’ascendant des plus habiles dans les affaires sur le reste du monde, c’est le progrès, le chantage, faut baisser la tête, c’est la servitude et où la plupart des êtres se jugent constamment, faut surtout pas sortir de la cage aux oiseaux, surtout celle des nombreuses idées reçues, sinon qu’en pensera avant tout belle maman ou beau papa, ne plus vouloir chercher aussi à comprendre l’autre de couleur, faut juger, faut bannir, faut dénoncer, le bel électorat moral du monde, ça coûte déjà si cher la santé et le cancer du monde.
Oserais-je alors penser et me conduire différemment si l’on me sanctionne, si l’on préfère me faire la morale, si l’on me punit ? Non, bien sur que non …
pour résumer : l’argent est virtuel, et ce n’est pas une nouveauté
oui ,mais cette invention vous fait croire qu’il faut travailler pour en avoir..
c’est sublime…
Plus amusant,, et plus facile à déchiffre, l’article que vient de sortir Rolling Stones et s’intitutel The People vs Goldman Sachs
http://www.rollingstone.com/politics/news/the-people-vs-goldman-sachs-20110511
Restaurons surtout une meilleure liberté de conscience,
L’homme ne véhicule pas toujours une meilleure liberté humaine dans le seul exercice du travail de plus.
Car quand la conscience de l’homme s’endort, à quoi peut donc servir à l’homme le fait de produire uniquement des choses périssables en masse.
Et puis le besoin du monde n’est pas forcément le même besoin de Jérémie ?
Quand bien même le travail serait rendu de plus en plus libre cela ne garantirait en rien un meilleur état d’être durable au monde, c’est l’habitude du grand machinal terrestre de plus.
En réalité plus l’homme travaille obsessionnellement et plus le travail le possède, l’accapare, le fait chanter, il n’est donc alors pas plus porteur de quelque chose de moins possessif non seulement pour soi-même comme pour autrui.
Je crois même que la seule valeur travail pénible ne satisfait pas toujours plus le moral de l’homme ou des êtres sur la durée, ne fait même plus passer aussi une meilleure valeur travail à l’homme quand bien même à travers d’autres textes comme le votre.
Une valeur et réalité concrète mon propos, à la condition que les gens du marché veulent bien gentiment m’écouter, pourquoi voulez-vous nuire autant à la démocratie et à la valeur travail par-dessus tout et dans le même temps ?
Et puis qu’est-ce que la réalité matérielle dans un monde qui préfère davantage montrer à l’homme un plus grand trompe-l’œil médiatique ?
Je me demande d’ailleurs si un plus turn-over des êtres en société, améliore quelque peu
le comportement moral et l’étique de tous ceux qui dirigent les autres.
Pardonnez-moi Pierre Sarton du Jonchay mais ce n’est pas vraiment après vous que j’en ai, mais à tous ces gens prétendant défendre les premiers une meilleure valeur travail
à l’homme, surtout à travers leur propre exemple de réussite de plus en société.
La seule valeur du travail est surtout une valeur qui ne laisse plus beaucoup la valeur contemplation passer, une autre valeur beaucoup moins concrète et utile à partager,
pas étonnant que le monde en perde davantage le contact avec la vie ou la nature.
La seule valeur du travail est la liberté de vouloir ce que nous produisons.
crévindiou…
grosso modo je vois où il veut en venir mais peut être aussi que l’on peut concevoir le monde comme n’étant pas l’apanage du mode capitaliste.
d’autres modes de sociétés existent (bien que moribonds, le capitalisme n’aimant pas beaucoup la diversité, puisque la possession n’a pas de valeur intrinsèque dans ces sociétés, il perd donc sa subsistance et il n’y a rien de pire que la peur du néant pour le capitaliste) et ils se basent sur d’autres concepts de valeur que le travail et l’argent.
ex : le partage et la communauté sont plus important que la possession personnelle. la spiritualité est supérieure à la matérialité etc etc.
le travail n’est qu’un des moyens d’accéder à un certain niveau de vie-survie, dès qu’on l’atteint il cesse d’être utile et les gens arrêtent d’eux-même pour passer à autre chose. ces gens là sont libres… ils maitrisent leur univers, vivent en harmonie avec leur environnement, ils n’ont pas d’envies et sont satisfait facilement. ils sont à des années lumières de notre propre condition…
@ aurel dit : 12 mai 2011 à 10:15
Certainement, mais cela n’empêche pas de devoir faire preuve de réalisme. La loi naturelle la plus puissante semble quand même être la loi du moindre effort. Elle s’applique aussi aux humains, lesquels ne sont pas sur un pied d’égalité en matière d’engagement, et d’efforts fournis pour produire les biens et services indispensables à la l’existence matérielle.
Avant de partager et de mettre en commun il faut bien créer la richesse. A ce stade, tout le monde n’y met pas la même ardeur. Cela se vérifie dès la prime jeunesse. Certains enfants également incités à se constituer un patrimoine personnel de connaissances et de règles de vie en société, préfèrent jouer et jouir de l’insouciance plutôt que de s’astreindre à capitaliser pour eux-mêmes, ce qui, par intégration au niveau d’une communauté, fera la force de cette communauté. Une telle attitude se poursuit chez certains à l’âge adulte.
Il me semble indispensable, pour le bien d’une communauté, que chacun des membres œuvre au mieux de ses possibilités pour permettre au groupe d’atteindre l’optimum.
N’est-il pas judicieux de maintenir l’idée d’une récompense individuelle pour inciter les gens à l’effort?
C’est également valable au niveau des communautés ; certaines se laissant distancer par d’autres. Exemple la France et l’Allemagne ou la Grèce au sein de l’Europe.
Bien évidemment une communauté peut se laisser vivre. Des exemples existent depuis toujours sur la planète. Cela a entraîné des écarts de niveau de vie avec les communautés les plus développées auxquels il est difficile de remédier.
Pensez-vous qu’il faille inciter toutes les populations à se laisser vivre ainsi ? Est-ce l’avenir dont vous rêvez pour l’homme ?
C’est probable. Mais pour pouvoir faire cette appréciation, il faut d’abord avoir satisfait aux exigences de la matérialité. L’homme existe d’abord et doit survivre matériellement au niveau de son CAPITAL génétique, sa biologie, avant d’accéder à l’immatériel, au spirituel.
Il existe d’abord individuellement dès le début et durant toute son existence. Vouloir gommer cette existence individuelle très diversifiée, qui fait la force d’une communauté, c’est contribuer à l’extinction de l’espèce en ne tirant pas parti de ce formidable ressort qu’est la responsabilité et la distinction entre individus. C’est la somme des forces et richesses individuelles, matérielles et immatérielles, qui font la richesse d’ensemble d’une communauté. C’est son CAPITAL, son bien de base, qu’il convient de renforcer, faire évoluer, renouveler.
C’est pourquoi je pense que, contrairement à vous, le monde des humains est l’apanage du mode capitaliste, lequel capitalise toutes les valeurs, qu’elles soient matérielles et immatérielles.
@ Jducac
Le débat tel que vous le posez est intéressant : qui est le plus légitime pour imposer sa vision à ces semblables, celui qui souhaite mettre tous les êtres humains en compétition les uns par rapport aux autres, au détriment du bien-être de ceux qui ne sont pas taillés pour la compétition, ou bien celui qui souhaite que les êtres humains suivent leurs propres chemins, au détriment d’un optimum de société considéré sous l’angle strictement économique ?
N’est-il pas judicieux de maintenir l’idée d’une récompense individuelle pour inciter les gens à l’effort?
Le problème c’est que la récompense dont vous parlez, est pour la plupart, à commencer par les plus loyaux,un véritable marché de dupe.
« Il me semble indispensable, pour le bien d’une communauté, que chacun des membres œuvre au mieux de ses possibilités pour permettre au groupe d’atteindre l’optimum. »
Oui, mais quel optimum ? C’est quoi la « richesse » ? Le « mérite » ? « réussir » sa vie ? … Qui en décide dans le groupe ?
« N’est-il pas judicieux de maintenir l’idée d’une récompense individuelle pour inciter les gens à l’effort? »
L’effort pour faire quoi ? Et qui en décide, avec quels critères ?
Quelle récompense, sous quelle forme ?
Vous ne le savez peut-être pas, mais ce blog utilise WordPress, un logiciel libre. Le serveur tourne sous Linux, un logiciel libre. Avec une base de données MySQL, un logiciel libre. Quelle « récompense » ont bien pu en tirer ses concepteurs ?
Voyez aussi en haut à droite comment notre hote « satisfait aux exigences de la matérialité »
« il faut d’abord avoir satisfait aux exigences de la matérialité. L’homme existe d’abord et doit survivre matériellement au niveau de son CAPITAL génétique, sa biologie, avant d’accéder à l’immatériel, au spirituel. »
Savez-vous que vous rejoignez les réflexions de Marx (voir Le Prix, p.109 et suiv.) , Robespierre (voir Le Capitalisme à l’agonie, p. 298-300 ou ici)…
Après « avoir satisfait aux exigences de la matérialité » pourquoi vouloir toujours plus de matérialité ? Il serait peut-être temps que « notre espèce émerge des gamineries du genre : « C’est la mienne la plus grande ». » (PJ)
@ Julien Alexandre dit : 12 mai 2011 à 15:14
Vous ne restez pas tout à fait dans le champ du problème tel qu’il était posé par Aurel. Je l’avais reformulé pour le traiter plus au fond en donnant les raisons et les justifications du fonctionnement « capitaliste » qui ne me semble pas dépourvu de bases morales ou éthiques pour ceux qui préfèrent ce mot.
Il sera toujours temps d’y revenir, pour l’instant, je réponds à vos questions.
Au plus jeune âge, c’est bien évidemment à la cellule familiale d’imposer sa vision pour achever son œuvre de création d’un être en mesure d’intégrer la communauté scolaire, laquelle lui fera franchir une nouvelle étape. L’existence de familles déstructurées et ayant des modes d’existence sans connexion normale avec le monde de création ou de diffusion des éléments matériels et immatériels nécessaires à la vie en société, nuit à cet objectif.
C’est ensuite à l’enseignement scolaire de préparer l’enfant puis l’adolescent à s’intégrer dans la société qui, qu’on le veuille ou non, est dans les faits une société en compétition matérielle et immatérielle.
Je sais que beaucoup d’enseignants abusant de leur pouvoir, et faisant prévaloir leurs visées politico-philosophiques, dès ce stade de la formation du futur adulte, s’emploient à implanter des idées égalitaires interdisant toute préparation concrète à la compétition qui règne dans le monde des adultes. Ils portent une grave responsabilité dans la désillusion qui s’empare des jeunes amenés à s’intégrer dans le monde postscolaire.
Croire que certains ne sont pas taillés pour entrer dans la compétition de la vie, est une très grave erreur.
L’enseignement la commet souvent parce qu’il ramène tout à son savoir à son référentiel. Son nombrilisme l’amène à tout ramener à lui. Il n’y a pas que son enseignement et les connaissances qu’on y transmet, qui compte dans la vie. Il y a aussi l’engagement, la détermination à fournir des efforts sur soi, la volonté de se dépasser que malheureusement on ne développe plus assez à l’école, où pour atteindre l’impossible égalité, on se laisse aller au nivellement par le bas qui amène ainsi toute une nation à la régression.
Pourquoi, tout ce qui concerne l’aspect matériel de la vie devrait-il être méconnu, méprisé, vilipendé, déconsidéré face aux élèves comme cela a été fait au point de présenter l’entrée en apprentissage comme l’expression d’une tare ?
Le meilleur exemple à fournir est donné par la différence de situation et de politique en matière d’apprentissage entre l’Allemagne et la France. Cela se retrouve au niveau de l’emploi des jeunes et de la situation économique des pays.
Il faut être pragmatique et réaliste. C’est l’économie qui classe les pays. Je crois que le devoir de chacun est de faire en sorte que son pays tienne son rang en termes de niveau de vie et autres éléments et indices qui en général y sont reliés.
Souhaitez-vous que nos descendants « suivent leur propre chemin » en se laissant aller sur la pente de la facilité qui, en final, conduira à l’élimination ?
C’est facile ne faisons rien, ou mieux dissuadons de fournir des efforts. D’autres ailleurs sur la planète s’en réjouirons. A moins que pris de pitié ils nous fournissent gracieusement les fruits de leur travail. Je n’y crois pas.
Que proposez-vous pour « restructurer » ces familles déconnectées et nuisibles ?
Si je saisis correctement, c’est donc le rôle de l’enseignant que de préparer les élèves à la compétition. Mais n’est-ce déjà pas le cas avec le système de notation, les examens, les diplômes, les concours d’entrée aux écoles ?
Je vous rejoins sur la dévaluation néfaste des métiers manuels et des filières d’enseignement qui y préparent.
Au soir d’une vie, peut-on se satisfaire d’évaluer l’empreinte que l’on a laissée à la lumière d’un apport au PIB de son pays pour maintenir celui-ci dans le concert économique des nations ?
Dans un système de pensée où il n’existe pas d’autre alternative rationnellement envisageable au « travailler plus, consommer moins », quel peut être l’apport de la pensée intellectuelle (si tant est qu’elle ait encore un intérêt) ?
« N’est-il pas judicieux de maintenir l’idée d’une récompense individuelle pour inciter les gens à l’effort? »
La récompense, actuellement, pour les gens du public, c’est 2 ans de salaire en contrepartie d’un d’abandon de poste…
C’est exactement la devise du JduCAC40:
c’est à dire ceux, qui n’étant pas capitalistes,
sont obligés de vendre leur force de travail, manuelle et intellectuelle.
Parfait pour le blog de Valeurs Actuelles et autres gazette de la préhistoire de l’humanité.
Pouaaaahhh …
Le ‘Travail, Famille, Patrie’, comme seule rémission, contre le ‘déclin’.
On croirait entendre la récup’ sarkozyste de ‘L’étrange défaite’, de Marc Bloch.
No coment.
@ Piotr dit : 12 mai 2011 à 16:18
Puisque c’est ainsi, faut-il, selon vous, inciter chacun à en faire le moins possible ? Pensez-vous que ce serait dans l’intérêt des individus et de leur communauté d’appartenance ?
Durant toute une carrière j’ai pratiquement tout le temps (à deux ans près) eu des comptes à rendre à un ou plusieurs supérieurs et n’ai jamais eu à demander une augmentation salariale. Je me suis trouvé en final très satisfait de ce que l’on m’a octroyé en récompense de mon engagement et des résultats obtenus. Mon cas n’est probablement pas unique.
En tant que décideur des récompenses à octroyer aux personnes dont j’avais la charge, j’ai personnellement toujours veillé à encourager celles qui faisaient de leur mieux et, j’ai vu mes collègues faire de même dans leurs secteurs de responsabilité. Loin d’un marché de dupes, il m’est même arrivé de faire octroyer une distinction honorifique nationale à un ancien ouvrier devenu technicien, au grand dam de certains ingénieurs et techniciens supérieurs, du même secteur, qui auraient bien voulu recevoir cette distinction. Les récompenses peuvent-être de tous ordres.
@ Julien Alexandre dit : 12 mai 2011 à 17:59
Que l’on veille à les responsabiliser davantage, avant même qu’elles se constituent, dès l’enseignement primaire ou religieux. En expliquant en quoi les premières années de vie sont essentielles pour façonner l’enfant qui deviendra un homme (femme). Cela a une grande incidence sur l’évolution de la civilisation. A mon avis elle a régressé au point que de nos jours, les enseignants sont dans l’impossibilité de venir à bout de certains élèves, même tous petits.
L’esprit de 68 n’est pas étranger à cette évolution des mœurs qui a fragilisé la famille traditionnelle de type occidental. Ceci est intervenu au moment où des familles à tradition polygame ont été incorporées au melting pot incontrôlé dans lequel se trouve placée la société aujourd’hui.
Il y a peu de temps les enseignants et ceux qui les dirigent étaient opposés aux notes et classements. Il n’y a pas d’examen de passage pour l’entrée au collège et le niveau a baissé ce qui conduit à des décrochages, et des naufrages ensuite. La France est mal classée dans les tests internationaux PISA.
Non, bien évidemment, tant qu’on peut encore être utile aux autres, il est naturel de leur faire part des leçons que l’on peut tirer d’une vie afin de leur faire connaître ce qui vous apparaît utile de transmettre pour les aider à faire évoluer favorablement le cours de leur vie et celle de leur communauté. C’est ce que je m’emploie à faire, notamment en intervenant sur ce site. On peut ainsi prolonger son activité au profit de sa communauté en lui faisant connaître d’autres façons de voir qui, si elles sont suffisamment expliquées, justifiées, argumentées peuvent être adoptées et mises en application par ceux qui sont à la recherche de solutions aux problèmes qu’ils rencontrent.
Le slogan à retenir est « Travailler beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible » paradoxalement, cela laisse de la place à la « pensée intellectuelle » notamment dans les phases de repos qui peuvent avantageusement être mises à profit pour réfléchir positivement au sens de la vie, à ce que l’on pourrait faire de mieux soi-même, humblement, au lieu de trop souvent être tenté de s’en prendre aux autres.
Merci Jducac, on comprend mieux où vous vous situez.
@ Charles A. dit : 12 mai 2011 à 18:17
Vous faites erreur. Ceux auxquels je peux éventuellement être utile, sont ailleurs. Ici par exemple.
Pour être efficace, il faut s’adresser à ceux qui sont dans l’erreur, ceux qui défendent une théorie dépassée, abandonnée par tous les pays désireux de rattraper le retard qu’elle leur a fait prendre. Voyez la Corée du Nord qui n’a pas encore compris ! C’est votre modèle ?
@ zébu dit : 12 mai 2011 à 18:31
Je ne comprends pas le chinois, mais il me semble que ça ne doit pas être loin de leur devise secrète, celle qu’ils distillent sans la prononcer. Bien sûr c’est différent de celle qu’ils veillent à ne pas laisser s’implanter chez eux et qui pourrait être « Ne rien faire, Anarchie partout, y compris dans la famille, A bas la nation » N’est-ce pas la vôtre ? C’est beau de rêver, mais attention au réveil.
jducac dit : « C’est l’économie qui classe les pays. »
Qui a décrété que seule l’écomonie compte ? Et plus fondamentalement, qui a décidé qu’il faille classer les pays (et les hommes) ? Ce serait peut-être inscrit dans les Tables de la Loi que Dieu aurait donnée aux Hommes ? La seule raison d’être de l’Homme sur Terre serait-elle de pomper comme un Shadok imbécile afin de faire tourner l’économie puisque Dieu en aurait décidé ainsi ?
(Paul Jorion, Le capitalisme à l’agonie, p. 101-102)
jducac dit : « C’est ensuite à l’enseignement scolaire de préparer l’enfant puis l’adolescent à s’intégrer dans la société qui, qu’on le veuille ou non, est dans les faits une société en compétition matérielle et immatérielle. »
« Être citoyen, ce n’est pas vivre en société, c’est changer la société. » Augusto Boal
@ Julien Alexandre dit : 13 mai 2011 à 11:12
Je ne suis pas certain d’avoir été bien compris. Pourriez-vous en dire un peu plus pour me rassurer sur le « là où vous me situez »
@ Julien
T’inquiète Julien ! Il va pas tarder à rectifier ses dires et remonter à l’effondrement moral de 45… Il nous l’a déjà fait le coup.
Le CNR ? Le soviet suprême ! La Loi de 45 sur la protection des mineurs ? La dépravation préventive en majesté ! Le rapport Langevin-Wallon pour la modernisation et la massification de l’enseignement général ? Une tentative d’avilissement des jeunes pousses de la Nation ourdie par le parti de l’étranger, les traitres de l’égalitarisme satanique et l’internationale socialo-feignasse ! Heureusement repoussée par les derniers croisés-résistants de la sauvegarde de notre chére Trinité la TFP, Travail, Famille, Patrie, face aux hordes sanguinaires des « FTP », ces héros de la dépravation nationale !
Mais le social-traitre Michel Debré, affidé du gauchiste général que vous savez (vade retro ! ), survint en 59 pour une traîtreuse contre-attaque de ces tenants de l’abandon national et de la défaite éducative ! L’oisiveté mère de tous les vice était remisecau gout du jour et la béance vertigineuse de « l’éducation » socialo-égalitaire s’ouvrait à nouveau sous les pas de nos précieuses têtes blondes, devant notre inestimable capital génétique hérité; capital livré hélas et enfin à l’abjection, et cette fois irrémédiablement , en ce funeste mois de mai de l’année que vous savez, dont je ne puis plus prononcer le nombre même sans frémir d’épouvante… 68… aaaargh..
@ fujisan dit : 13 mai 2011 à 11:01
Bien sûr, il n’y a pas que l’économie qui compte, mais c’est un élément primordial quand on appartient à un pays développé et qu’on entend ne pas trop régresser et retourner à la vitesse grand V à l’Olduvaï.
L’économie c’est l’élément essentiel, principal. En tant que CAPITAL, c’est lui qui conditionne l’essentiel des autres aspects pour un pays tout comme un capital génétique et l’environnement familiale qui s’y attache, conditionne beaucoup des éléments d’une vie d’un individu.
Même si vous ne souhaitez pas être classé, en tant qu’individu ou pays, vous l’êtes de fait par ceux qui vous entourent et qui se déterminent par comparaison aux autres, donc à vous. Il me semble indispensable d’être réaliste et par conséquent cela me semble difficile d’exister en s’interdisant la comparaison.
Vous pouvez décréter qu’il n’y a pas de classements, pas de comparaisons mais vous êtes alors dans un autre monde que le nôtre. Vous manquez d’objectivité, vous rêvez et finirez par être déçu, aigri, en colère contre un monde que vous refusez de voir.
« Je ne suis pas certain d’avoir été bien compris »
http://www.youtube.com/watch?v=LBdq-h43WbU
@ Julien :
Jducac, c’est la France aigrie, vieillie, recroquevillée sur la peur du melting pot racial, submergeant par son polygamisme, la vigueur de la France éternelle, celle de l’ordre et de l’Eglise Catholique et Apostolique (si possible celle d’avant Paul VI, ou à tout le moins, celle de Jean-Paul II).
Pas forcément celle des Le Pen, mais celle qui vote, encore, pour Sarkozy, le fils préféré.
Mais qui a mal tourné.
Depuis, c’est le cauchemar éveillé …
Jducac est perdu.
Faisons preuve de compassion, valeur chrétienne s’il en est.
@ zébu dit : 14 mai 2011 à 14:45
Merci pour votre attention bienveillante et compatissante à mon égard. Sachez malgré tout que je ne me sens nullement « recroquevillé sur la peur ».
Croyez-vous que si c’était le cas je m’exprimerais, comme c’est très souvent le cas, en faisant valoir un point de vue discordant par rapport au discours ambiant qui prévaut ici ?
Non, j’aurais tendance à me faire discret comme il sied quand la peur rode.
Ne voyez-vous pas que, dans le but d’être utile à la communauté, j’avance en général des arguments opposés à ceux du consensus, afin susciter la réflexion, la prise de recul, l’introduction du doute, par l’effet d’un éclairage différent sur ce qu’on peut voir de notre société. Cela permet de fortifier les idées quand elles sont bonnes et conduit à les affaiblir quand c’est le contraire. L’hôte de ce site l’a bien compris et je lui en sais gré de l’avoir exprimé.
Emettre un avis discordant devrait normalement faire naître le développement d’une contre argumentation justifiée par des éléments de preuve que beaucoup seraient capables d’exposer, vous le premier, s’ils pouvaient les fournir.
Mais souvent, les contradicteurs potentiels sont sans voix, parce qu’ils n’ont pas de réponse à fournir. Or, ne pas répondre engendre un malaise chez celui qui s’y trouve contraint. Alors, plutôt que de rester muet, le recours consiste à botter en touche ou alors de tenter d’éliminer l’intrus en s’en prenant à sa personne, par des allusions ou d’autres moyens, au lieu de traiter du problème posé.
Le mieux est d’agir en meute, en bande, chacun y allant de son petit coup. C’est une technique vielle comme le monde. Il faut leur pardonner. Le pardon c’est, je crois, une valeur encore plus proprement chrétienne que la compassion. Les hommes peuvent être parfois lâches et méchants. Mais l’homme est fondamentalement bon et compatissant. Bien souvent les animaux aussi. http://www.victor-hugo.info/poemes/407.html
Il est parfois des « arguments » qui ne méritent pas de contre-arguments : http://www.pauljorion.com/blog/?p=24229#comment-182677
Pas que les contre-arguments n’existent pas, mais que certains se font une certaine idée de ce que doit être la hauteur du débat 😉
@ Bruno dit : 12 mai 2011 à 18:15
Pardonnez-moi d’avoir tardé à vous répondre. J’avais laissé passer votre commentaire.
Les temps ont bien changés. Il y a 40 ans, le fonctionnaire que j’étais, dans le cadre d’une restructuration industrielle, s’est vu proposer une offre bien différente.
Pas d’indemnité se montant à 2 ans de traitement, mais reprise dans le privé avec salaire pratiquement équivalent. En cas de refus, possibilité d’une mutation dans un autre établissement d’Etat en France.
J’ai accepté la situation dans le privé alors que d’autres, préférant la sécurité de l’emploi, ont refusé.
Le choix fut pour moi le bon, parce qu’il correspondait à mon tempérament. J’ai poursuivi ma carrière dans le privé et ne l’ai pas regretté, bien au contraire. Elle m’a comblé de satisfactions multiples. D’autres qui n’avaient pas fait ce choix ont été jaloux.
Ah la jalousie! Quel affreux défaut ! Il faut apprendre à s’en guérir très jeune pour vivre bien plus heureux ensuite.
Ce qu’il y a de bien avec le bonheur des autres, c’est qu’on y croit… Marcel Proust
JA tu as raison…
Faut pas en vouloir aux AUTRES.
jducac lui même n’en veut pas de personnes ..
quelle joie de participer à la régression sociale avec jducac
@ regoris dit : 12 mai 2011 à 18:59
Vous faites erreur, le progrès social c’est de rendre les gens heureux et respectables, parce que conscients de devoir préserver le CAPITAL afin que nos successeurs puissent vivre.
Le capital existe sous diverses formes. Matérielle, financière, culturelle, morale, sociale, génétique, immatériel etc…
Certains veillent à le renforcer, le faire évoluer, le renouveler pour le transmettre aux suivants dans un bon état.
D’autres qui n’ont pas pris conscience de son extrême importance, ne veulent qu’en jouir, le consommer sans penser aux générations suivantes, ce sont les antis capitalistes
@ fujisan dit : 12 mai 2011 à 16:49
Chacun peut décider en son âme et conscience de donner le meilleur de lui-même. C’est perçu et en général apprécié par tous les membres positifsdu groupe et cela contribue à l’harmonie, ce qui est un élément essentiel dans la vie.
Pour vivre heureux en ayant conscience de bien faire, pour les autres et pour soi-même.
Très bien. Ses concepteurs ont satisfait à l’objectif donné en réponse à «L’effort pour faire quoi ? »
Pour les dons, je n’ai de conseils à recevoir de personne.
Je ne critique pas tout dans les analyses de Marx, mais déplore que certains de nos contemporains en soient encore à être prisonniers d’une doctrine dépassée, abandonnée même par la Chine, la Russie et les ex pays communistes de l’Europe de l’Est. Pragmatiques et réalistes ils se sont convertis au capitalisme et à l’économie de marché.
Chine, Russie etc, vous avez oublié de mentionner un « pouvoir fort ». On sent bien que cela vous manque.
Rien à voir mais le patron du fonds américain galleon reconnu coupable de delit d’initié
c »est marrant…
nous sommes initiés aussi
jusqu’à un certain point ….
initié, c’est tout un boulot …ça prend du temps …un pas en avant, trois pas en arrière …doute, doute…
de là à confondre avec délit d’initié …les délictueux sont-ils initiés ? non pas !
ils sont délictueux, c’est tout …et pour dénier le délit, ils se regroupent entre délictueux …dans l’entre-soi, plus de cas de conscience.
Bonjour
Je vois souvent mentionné sur ce blog, que je lis régulièrement, des références une une corrélation entre travail, marché et produit du travail. Tant que nous sommes dans un lien de valeur marchande je comprends à peu prêt la logiques.
Mais il se trouve que je suis musicien. Et que mon salaire ne pourrait être ce qu’il est sans subventions publiques importantes. On ne peut pas a priori parler de marché dans cette actitivité puisqu’on agit de fait dans le cadre de « monopoles » territoriaux avec des publics et des prestations très variables en quantité selon les territoires mais des salaires assez homogènes.
Je serai très intéressé de savoir comment vous intégrez ces éléments dans votre réflexion sur la modélisation de la valeur du travail et ce qu’elle vous inspire.
Très sincèrement
JP
Pas de panique.
L’Etat a filé plus de fric aux banques, aux militaires et aux industriels que ce que la musique n’osera jamais réclamer.
Comment ça? Les gens ne préfèrent pas l’usure, la guerre et l’esclavage? Comment ça y’a que la culture qui est subventionnée?
Qu’est-ce que l’art, la culture, la musique, la poésie, peuvent apporter de bien face à un tel monde d’usuriers ? Rien strictement rien, ah si ce n’est peut-être le fait de pouvoir générer beaucoup plus de chiffres.
Le seul esprit du commerce des grippes-sous et de l’économisme par dessus tout, mais enfin quel mal y a-t-il à vouloir faire d’abord notre propre bien.
Ma propre culture marchande ou commerciale que je préfère bien plus montrer dans l’esprit d’autrui, ah si on aime bien de temps en temps aller se montrer au Théatre avec Madame.
Encore un mot dévoyé : »Culture » ..On confond fr.loisir etr Fr culture ……2couter les « idées claies » de Julie Clarini de ce matin :: « »La culture se transmet avant 3 ans « » …la culture c’est la « mémoire » ancienne , ce sont les Rites (Goffman) qui nous permettent (plutot qui nous permettaient) de faire perdurer civilisation et espece )…..
@JPM,
Si la démocratie est un marché de la légitimité (loi du bien commun), de la justice (équilibre des biens) et des biens (réalités justes et légitimes), alors il est tout à fait économique (loi de l’équilibre des biens) de vous acheter de la musique par l’intermédiaire d’un budget public qui reflète la demande collective de musique. Évidemment, si la démocratie n’existe pas tout cela ne veut pas dire grand chose.
je dois avoir le qi d’un moineau car j’ai rien compris.
Mieux vaut avoir le Qi d’un moineau que celui d’un ministre qui n’aime pas beaucoup les moignons du pauvre, les belles industries de croissance, c’est bien connu seul les indigents
et les cancéreux nuisent davantage à la valeur travail ou mérite en société.
A défaut d’intelligence, je vais t’apporter du savoir : il est IMPOSSIBLE de qualifier qu’une personne est plus intelligente qu’une autre, tout simplement parce qu’il existe différents types d’intelligence.
Et, le SEUL test existant est celui portant sur la logique. (le cognitive touch en anglich)
L’intelligence c’est l’adaptation…
@ Renou
Ah, enfin quelque chose de profond qu’on n’a jamais lu nulle part. On avait parmi nous un nouvel Héraclite et personne s’était rendu compte. Tu as beaucoup d’aphorismes foudroyants de ce genre dans ta besace?
« Le salarié est celui qui ne veut pas ou ne peut pas assumer la variabilité de la valeur du travail dans le temps. »
le salarié qui croit que son salaire est fixe dans le temps et durable doit s’appeler candide.
« Le capital couvre la valeur incertaine du travail avant son accomplissement »
Très beau mythe récurrent de l’entrepreneur, qui se contente la plupart du temps d’organiser la réalisation d’une tâche routinière commandée,déjà partiellement payée dont le prix est connu , tandis que la partie salaire n’est pour ainsi dire jamais payée d’avance.
C’est uniquement parce que la plupart des entreprises fonctionne dans ce mode que les salariés peuvent oublier que la fin prévisible de leur contrat n’est reportée que de quelques semaines.
Le capital couvre à mon sens d’avantage le risque de mettre des moyens inadaptés à la demande. Les variations importantes de la demande peuvent mettre en péril l’organisation. Et les ajustements sont répercutés en priorité sur les salariés, car il est plus facile de faire varier cette ressource que de faire varier les mensualités du crédit finançant les machines ou les immeubles.
Curieusement le capitaliste en prenant soin de protéger de manière excessive ses investissements des aléas de l’économie précipite l’entrepreneur et ses salariés dans une situation inextricable.
Pour rééquilibrer la donne il suffit d’ouvrir la possibilité de faire diminuer les intérêts en passant une partie en perte au fur et à mesure et sans espoir de retour dans le cas où l’investissement ne s’est pas avéré judicieux.
La flexibilité ne vaut que si elle est partagée par tous l’entrepreneur, le salarié et l’investisseur.
Bonnes rêveries
Devinette :
Si vous avez une entreprise de portage d’eau quelle sont les ressources que vous ajusterez pendant la sècheresse ?
Dans un premier temps vous augmenterez le prix de l’eau, dans un second temps vous réduirez le personnel, puis vous prendrez quelques vacances en attendant le retour de la pluie.
Cher* commentateur Pierre,
Ce qu’il y a à rejeter c’est la tyrannie du salariat : elle est capitaliste (cf. ma définition), anti-démocratique : elle impose l’échange monétisé en créant la monnaie et en imposant son utilisation.
Si j’étais certain de comprendre comme vous cette phrase je dirais qu’elle continue d’être valide si l’on considère que la plus-value peut (devrait !) ne pas être nécessairement en monnaie. C’est là la tyrannie du salariat qui impose, par le versement du salaire en monnaie, l’utilisation de cette monnaie, qui impose l’échange monétisé. L’échange monétisé comme lien unique* entre individus impose que chacun dispose de monnaie ! Et comment faire en sorte que chacun dispose de monnaie et que chacun continue d’échanger et de produire ? Comment faire en sorte que l’usine à gaz continue de fonctionner ? Réponse : les ponctions et la surproduction ou surconsommation.
La consommation impose son sens à la vie. Le salaire en monnaie impose à l’individu cette croyance.
Je suis prêt à échanger de différentes manières avec l’autre °(°(Martine : vous portez des lunettes !)). La démocratie c’est faire l’effort de chercher ces possibilités autour de soi, en sachant, qu’au pire (c’est mon point de vue humaniste et environnementophile qui me fait dire ça), on peut avoir recours à la monnaie pour échanger. Qu’il faille une monnaie c’est indéniable, et à vous côtoyer je vous fais toute confiance (sincèrement et avec admiration et respect) pour son élaboration. Mais l’échange monétisé c’est la solution de facilité : ça occupe une vie, ça fait tourner l’usine gaz, ça permet de continuer à ne pas « cosmogoniser », ça tue la démocratie.
Bonne journée (Source : http://www.lacoccinelle.net/292189.html )
Cosmogoniseur (Cosmogonie, Sir !) Fab
PS : Merci.
Marx revisité par l’UMP. C’est drôle !
Cette façon de diviser le monde du travail : Le détenteur de capitaux (le vrai chef), l’entrepreneur (l’exécutant de 1er niveau qui a besoin de la confiance du précédent) et le travailleur salarié (le pas grand chose à qui on accorde encore le droit de vote et qui exécutera le bon vouloir des précédents).
Ah ! Mr le défenseur de l’UMP, vous êtes en train de réinventer les 3 classes des temps anciens.
@ Jean-Louis m
Vous n’auriez pas du dire que Pierre Sarton du Jonchay était le premier défenseur de l’UMP, du coup la plupart des gens vont le regarder à travers vos propres lunettes, quelle image donnez-vous également de vous en intervenant comme ça à son sujet, n’est-ce pas vouloir couper tout
de suite au court au dialogue ou à l’échange avec lui, quand bien même il ne partagerait pas exactement vos propres valeurs politiques.
Ca vous amuse, moi je trouve au contraire cela très triste et désolant de votre part !
Le discours de Sarton du Jonchay me rappelle celui des gourous indiens des années 70-80. Opaque à souhait mais si phraseux qu’il fallait se forcer pour suivre. J’espère que Charton du Jonchay ne développe pas de tels concepts devant ses sujets municipaux. Mais peut-être a t-il une audience toute ouïe et subjuguée ?
Personnellement , j’aime les discours clairs et limpides même si on n’est pas d’accord avec Picketty : http://www.revolution-fiscale.fr/
Mr Jérémie,
J’ai fait de la politique il y a 20 ans et engagé en plus. La politique n’est pas un métier pour les enfants de coeur. Qui n’est pas au courant. Corinne Lepage s’est exprimé ici et tous connaissaient son parcours. Elle n’a pas reçu que des fleurs.
@ JLM
J’ai surtout voulu intervenir dans le fait que je préfère plutôt goûter les fruits par moi-même que par un autre, en plus vous me permettez plus guère de découvrir le mystère PSJ autrement dans ses textes, c’est dommage car dans ce monde on ne s’émerveille déjà plus de vouloir découvrir grand chose.
Vous auriez pu par exemple intervenir un peu plus tard dans la discussion, là tout de suite vous nous annoncer la couleur politique de cet homme sur le blog. Que devons-nous alors penser de lui après vous avoir lu et écouter ?
Ces textes ne sont quand même pas autant indéchiffrables à comprendre, bon c’est vrai ça nécessite quand même un peu plus de temps pour le décodage neuronal, on ne peut pas
non plus toujours médire le travail de cette personne sur ses textes, comme de son propre choix dans la formulation,
La politique ne devrait pas être un métier à 100% du temps je trouve, car elle déforme et nuit déjà trop le politique, en plus lorsque les gens pensent trop à la politique ou au politique, ils
ne pensent plus guère à s’adresser à l’autre autrement dans la société, la déformation que je remarque tellement en l’autre elle est peut-être tout autant présente en moi, n’avez-vous pas fait également de la politique pendant 20 ans.
En espérant quand même que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur de cela, paix et amour.
Cdt,
Cher* commentateur Pierre,
Ce qu’il y a à rejeter c’est la tyrannie du salariat : elle est capitaliste (cf. ma définition), anti-démocratique : elle impose l’échange monétisé en créant la monnaie et en imposant son utilisation.
Si j’étais certain de comprendre comme vous cette phrase je dirais qu’elle continue d’être valide si l’on considère que la plus-value peut (devrait !) ne pas être nécessairement en monnaie. C’est là la tyrannie du salariat qui impose, par le versement du salaire en monnaie, l’utilisation de cette monnaie, qui impose l’échange monétisé. L’échange monétisé comme lien unique* entre individus impose que chacun dispose de monnaie ! Et comment faire en sorte que chacun dispose de monnaie et que chacun continue d’échanger et de produire ? Comment faire en sorte que l’usine à gaz continue de fonctionner ? Réponse : les ponctions et la surproduction ou surconsommation.
La consommation impose son sens à la vie. Le salaire en monnaie impose à l’individu cette croyance.
Je suis prêt à échanger de différentes manières avec l’autre. La démocratie c’est faire l’effort de chercher ces possibilités autour de soi, en sachant, qu’au pire (c’est mon point de vue humaniste et environnementophile qui me fait dire ça), on peut avoir recours à la monnaie pour échanger. Qu’il faille une monnaie c’est indéniable, et à vous côtoyer je vous fais toute confiance (sincèrement et avec admiration et respect) pour son élaboration. Mais l’échange monétisé c’est la solution de facilité : ça occupe une vie, ça fait tourner l’usine gaz, ça permet de continuer à ne pas « cosmogoniser », ça tue la démocratie.
Bonne journée (Source : http://www.lacoccinelle.net/292189.html)
Cosmogoniseur (Cosmogonie, Sir !) Fab
PS : Merci.
Soutenons Laurent Wauquiez !
La tyrannie de l’échange monétisé doit être combattue, abattue, cela semble maintenant faire l’unanimité. Nous allons ainsi pouvoir nous réapproprier notre temps.
Et quand on se fait doubler (par la droite) de manière « radicale », c’est l’extase : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/08/wauquiez-souhaite-conditionner-le-rsa-a-des-heures-de-service-social_1518840_3224.html ! Cinq heures contre deux jours !
Soutenons Laurent Wauquiez dans sa croisade humaniste !
Oui, et nos concitoyens ne s’ y sont pas trompé: une majorité de français sont favorables à ses propositions (selon opinion way le figaro)
Qu’attendons-nous ?
S’ils estiment que 5 heures par semaine suffisent à assurer les besoins physiologiques et de sécurité de tous, fort bien ! Je pensais qu’il fallait deux jours dans un premier temps…
Il semble que ça n’intéresse finalement pas grand monde, et que l’ « on » préfère détricoter le cocon dans lequel on a l’habitude de se débattre plutôt que de tenter la sortie !
Étonnant.
« Un jour, lors d’un voyage low cost nous ayant conduit à un colloque ensoleillé, Elie Cohen, le grand économiste hilare autant que frisé, me dit : « Mon pauvre Tonton Bernard ! Comme tu dois souffrir ! » « Et pourquoi cher Elie ? » « Parce que tu es de gauche ! » « Et en quoi la gauche fait-elle souffrir, Elie ? » « Parce que tu es un économiste ! » « Et en quoi l’économie fait-elle souffrir, ô Elie ? » « Parce que l’économie est de droite, pauvre (points de suspension) ! » » – Bernard Maris –
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/blog/b/blog.php?id=12
Hasard Objectif 🙂 cf plus bas
C’est beau comme du Molière!
Il est généreux de se ranger du côté des affligés. [Molière]
On n’a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel. [Molière]
C’est être d’un naturel trop dur que de n’avoir nulle pitié de son prochain. [Molière]
Je me garderais bien de jeter la pierre sur celui qui ne jette pas la pierre. [Jérémie]
DSK devant le Tribunal des condamnés d’avance !
Brillant réquisitoire de Lordon en ce moment même.
http://www.la-bas.org/
et, on ne peut pas dire qu’il ait un seul neurone, cet homme là …
et bien, même moi, j’arrive parfois à le comprendre un brin …c’est plaisant.
Je viens de passer à Dauphine (Paris 8) … le nom des amphis laisse songeur : Elie Cohen, Raymond Aaron, Edgar Faure aussi si ma mémoire est bonne, normalement elle est saturée avec 2 item. Sorte d’Alzheimer préventif.
J’aurais tant aimé voir un amphi Keynes, J.B Say, ou Marx ! Cela m’aurait enchanté.
Des amphi biens en quelque sorte…
Ne remuons pas le couteau dans l’appelé !
Vous qui savez tout, à quoi sert-il de manger bio, dans une grande ville en pierre et béton… alors que tout l’existant tourne à l’anti-bio, à l’anti-vie comme dirait Bukovsky, à la recherche du Yage. Ce n’est pas cohérent. 90 % des humains vivra dans des villes c’est à dire sans calme et sans jardin, sans nature, comme hors-sol à l’horizon de 2078. Contempler un jardin et marcher dans l’herbe molle vaut mieux que manger bio il me semble. Manger bio est l’alibi pour détruire le reste de l’environnement. Bio c’est l’environnement en boite….
Ce sera déjà beau ,si on peut manger faiblement radioactif…
« Manger bio est l’alibi pour détruire le reste de l’environnement »
Vraiment n’importe quoi…
Lisztfr
Le bio n’est pas une fin en soi je vous l’accorde, mais c’est une dénomination utile dans un premier temps, quand prédomine les produits de l’agriculture chimiquée.Il faut bien commencer quelque part, on ne va pas attendre que tout le monde soit convaincu de la nécessité d’opter pour un changement de civilisation pour promouvoir ce type d’alimentation.
Mais, évidemment, il se pourrait que Big brother ne mange pas son chapeau ! 😉 Mais alors il ne restera plus d’humains pour en parler. Bref, le « bio » ce n’est qu’une étape. Le monde futur sera bio ou ne sera pas. Question de vie.
La pierre n’est pas du béton, le bois n’est pas de l’aglo, le sol n’est pas qu’un support mécanique stérilisé, les pesticides et intrants chimiques ne sont pas une solution à long terme, la biodiversité et le libre accès aux semences n’est pas une lubie de baba cool rétrograde, Liszt n’est pas au piano pour cuisiner pieds nus mes ‘rêves d’amour » les neurones dans l’herbe « molle »…. 🙁
Là aussi changeons de régime, de technologie, de politique, d’éthique et de philosophie !
Pour vos aigreur avez vous essayé le bicarbonates de soude ?
L’argent ne fera pas ni ne deviendra le bonheur dans le cadre d’un capitalisme même bien aménagé. Pas plus qu’un juste partage des oripeaux matérialistes du genre dictature du prolétariat ou développement durablabla. Pas plus que le sexe par exemple, dont le besoin se fait plus pressant à mesure que l’on le satisfait.
Mon option pour sortir de la servitude volontaire (travail) et de la mansuétude acculée (salaire) peut paraître désuète, mais les vertus antiques de la force, du courage, de la sagesse et surtout de la tempérance devraient permettre à chaque anarchiste de profiter de la vie à fond sans faire chier le monde.
Dans un avenir plus proche, des lois abolissant la propriété, l’obsolescence programmée, interdisant le gaspillage, instaurant un revenu de base inconditionnel, une monnaie gésellienne seraient plus utiles que trois cent lois imposant la transparence, la transparence, la transparence qui ne peut rien ou si peu face au mimétisme dans les rivalités ostentatoires, mimétisme garanti par l’usage de la coercition et du pouvoir.
La transparence pourquoi pas, mais que changerait-elle chez des personnes plus préoccupées par leur rang et leur pouvoir d’achat que par leur liberté et leur érudition?
La possibilité de se déchirer pour le même slip en toute connaissance de cause?
et, plus cela se dit transparent – ce qui permet une société du contrôle – plus c’est, en réalité opaque, sur les grands sujets de société, qui ont un impact sévère sur la vie des personnes …
il suffit d’entendre et de voir les com° des grandes entreprises, à usage externe : on peut voir, à chaque instant, et sur tous les supports, les ravages de la pub., et aussi à usage interne : un poème de langue de bois, concocté à prix astronomique – pendant qu’on licencie en veux-tu en voilà – par des agences ad hoc : il est trés intéressant de lire ces com° – faites pour abrutir, et emmêler les esprits – à ‘endroit, à l’envers, de bas en haut, de haut en bas, en inversant les syllabes, en les croisant, en sautant une ligne sur deux, en sautant à pieds joints, en sautant à cloche-pied, pic nic douille-c’est toi l’andouille, amstramgram-pic et pic et col et gram, c’est c’y qui dit qui y’est =) le résultat est identique ! en fait, ça ne veut rien dire !!
Mon pierrot,
il faut que tu te mettes dans la tête que quelqu’un qui veut le bien des autres leur permet AUSSI de comprendre ce qu’il veut dire, j’irai même plus loin, c’est parce qu’ils ont compris la prose qu’ils se sentent intelligents à leur tour.
Bon, d’accord, je commence bien bas, style con et demi, mais j’ai pas avancé d’un iota depuis la fin de ton texte.
Il faut donc que tu fasses des efforts. Si si. Et je peux t’assurer que c’est pour ton bien, en plus.
P.S Et je suis un gars qu’à -à peu près (mon dieu le prétentieux que je suis)- tout pigé du ‘prix’ de notre hôte, c’est dire si je m’intéresse et que je m’accroche…
En dépit des apparences, j’ai franchi la première étape qui consiste à faire comprendre qu’il y a quelque chose à comprendre dans l’option du capital par le travail. Mais arriver au bout de cette explication est un long travail suffisamment capital pour être collectivisé !
Merci du fond du coeur d’avoir simplement pris le temps de lire ma supplique ! J’attends le prochain post avec angoisse et anxiété…. :). Merci d’avance mon pierrot !
@Manureva,
Quels sont les notions, les concepts et les points à travailler en priorité ?
Quelques infos :
dettes des banques françaises = 6174 milliards d’euro
capital des banques françaises = 220 milliards d’euro
Rapport capital/dettes = 28 fois , les régles prudentielles de bâle 3 imposent max 10 fois.
Vos banquiers vous mènent à la ruine , demandez aux ricains , aux russes et aux belges leur avis.
crédit interentreprise en france = 1600 milliards d’euro
Bon baisers de Russie.
en résumé, on ne gagne pas sa vie, on l’a déjà gagné puisqu’on est né – pour moi le travail est un non-sens, l’essentiel est d’agir avec son intelligence pour se procurer logis, vetements, nourriture, « travailler » pour vivre oui, mais pas l’inverse
paul jorion fait combien d’heures par semaine, pour combien de revenu, est-ce un travail toutes ces heures ? l’artisan, combien ? johnny ou benzema, combien ? le guichetier de la poste, l’employé de mairie ou la caissière/cuisinière, balayeuse, bonne à tout faire de chez Mc DO à temps partiel, combien ? c’est du travail tout ça ? taper dans un ballon par exemple ?
la liberté de travailler à la carte jusqu’à 15 heures par jour, ou de vivre autrement, voilà ce que serait une vraie démocratie tant que l’on ne nuie pas à son voisin – je n’ai pas de téléphone portable ni d’i-pod, je mange des productions locales et j’aime les confitures de mamie, suis-je pour autant un taré ou mériterai-je de la part du Grenelle de l’Environnement une petite prime d’effort pour l’économiquement durable ou une réduction sur mon assurance auto car je ne téléphonerai pas en conduisant ?
DOW : nouveau contre pied après la chute d’hier soir, le bébé se maintient tete hors de l’eau 12680 …
bonne soirée
En somme, le salariat, c’est « aliénation contre sécurité ».
N’est-ce pas du Cyrulnik ?
Cyrulnik (Boris) , décrit par exemple :
L’attachement amoureux qui devient attachement pour la sécurité. Dans le cadre PSDJ, c’est le glissement progressif d’une « option de plaisir » vers un renoncement à la « plus-value des fluctuations ».
Ce sont donc des catégories hyper générales : le conditionnel en grammaire, revu et débridé.
Je crois que si E.E. Evans Pritchard avait interrogé PSDJ pour se faire une idée de « Comment être Persan (rayer) Nuer (rayer) Occidental (ne pas rayer) », il aurait conclu qu’il y a une forme grammaticale du conditionnel qui consiste à utiliser le substantif « option » avec un verbe d’état ou d’action, et à décrire sous divers noms l’adhésion ou le renoncement anticipé à des possibles.
Pourquoi pas. Mais n’a-t-on pas tourné en rond ? En rond entre langage, concepts et description des fluctuations ?
Et tout ça ne définit pas la configuration de meilleur rapport de force, me dit tonton Karl.
Je prendrais bien une option sur le fait que tonton Karl ait raison, mais je devrais me méfier…
Timiota dit :
/////En somme, le salariat, c’est « aliénation contre sécurité ».////
C’est là , que se situe l’ arnaque :
La sécurité du groupe contre ton aliénation , t’a déja été vendue lors du « contrat social » , ..le vrai ..celui du passage a l’animal social … le big « DEAL » : sécurité du groupe contre liberté/agressivité intra-spé de l’animal solitaire .
Se faire revendre deux fois le me truc , c’est plus du commerce , c’est du grand art ! j’ y arrive souvent avec mes poules et mon chat …pensais pas qu’on etait aussi con !
Mmm Kercoz
Le « premier contrat social », si je le regarde dans ses modes non salariaux, ça s’appelle le clan (version faible), la mafia (version moyenne) ou la secte (version forte).
Je comprendrais qu’on le regrette, mais l’usage de l’argent a été de « blanchir » l’usage de son temps et de sa production, en permettant d’exercer sa liberté sur la façon de vivre (si on n’est pas acculé à la survie, autre débat). Monétiser la production est donc une forme d’émancipation « faute de mieux », j’aimerais bien que l’anthropologie serve en effet à définir d’autres variantes , qui seraient en gros des « liens qui libèrent » comme dit J Généreux.
Le point que fait Lordon (et vous le suivriez j’imagine) est le salariat comme contrainte, avec u mode de vie du salarié dans son tavail très aliéné par rapport à l’immense éventail des contributions sociales en général qu’il pourrait avoir comme option , comme dirait PSDJ. C’est en effet une conséquence non nécessaire de la division du travail, dont on pourrait espérer qu’elle s’estompe dans un monde fractalisé / « réseautifié », adjectifs et néologisme que je plaque sur ce l’attracteur qui me semble constant dans vos interventions (ce n’est pas un reproche !).
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