Mise à jour n° 204 (vendredi 12h43)
Naoto Kan, le premier ministre japonais, vient d’exiger l’arrêt de la centrale nucléaire de Hamaoka, en raison des risques qu’elle représente.
Elle est située dans une région du centre du pays à forte probabilité sismique, à environ 200 kms de Tokyo.
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Mise à jour n° 203 (vendredi 11h48)
Les ouvriers qui sont entrés dans l’enceinte du réacteur ont été exposés, d’après Tepco, à une contamination de 93 millisieverts par heure. Ce qui correspond, dans l’état actuel des choses, à un séjour maximum possible de deux heures et 40 minutes pour chacun d’entre eux, le seuil légal à ne pas franchir – relevé au début de la catastrophe – étant de 250 millisieverts.
L’autorisation ayant été accordée, Tepco a commencé à augmenter de 6 à 8 tonnes par heure le débit d’injection de l’eau dans l’enceinte de confinement.
Deux enjeux sont à surveiller : la résistance des structures à la masse d’eau qui va être injectée; la baisse de la pression interne à l’enceinte pouvant amener de l’air à pénétrer et augmenter le risque d’une explosion d’hydrogène.
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Mise à jour n° 202 (vendredi 04h09)
De hauts niveaux de radioactivité ont été mesurés par l’opérateur en fond de mer, à une profondeur de 20 à 30 mètres, près d’une installation portuaire de la centrale. 90.000 becquerels de césium-134 et 84.000 becquerels par kilogramme de Césium-137 ont été détectés, ainsi que 52.000 becquerels d’iode-131 par kilogramme.
Cette contamination à l’itinéraire indétectable, devant laquelle l’opérateur semble impuissant, se répandrait par le sol depuis le réacteur n°2. Aucune nouvelle information n’est donnée sur le projet de construction d’un mur de 15 mètres de profondeur autour de celui-ci.
Autre phénomène non maîtrisé, la température du réacteur n°3 a recommencé à monter, impliquant d’augmenter de 7 à 9 tonnes par heure le débit de l’eau injectée pour le refroidir, qui aurait diminué temporairement, pour une raison non expliquée. Au « sommet du réacteur » (sans plus de précision sur la localisation), la température aurait augmenté de 33 degrés celsius depuis mercredi de la semaine passée et atteint 143,5 degrés celsius.
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Mise à jour n° 201 (jeudi 22h49)
Nécessitant une vingtaine de jours de pompage, quelques 7.400 tonnes d’eau devraient remplir l’enceinte de confinement du réacteur n°1, afin de baisser la température du combustible en-dessous de 100°C, grâce à une augmentation de 6 à 8 tonnes par heure du débit actuel d’injection.
Un feu vert préalable devra être donné par l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise, en raison de la pression qui sera exercée par cette masse d’eau, tant sur l’enceinte de confinement que sur la cuve du réacteur qui baignera dedans.
Tepco assure que, suivant ses calculs, ces deux structures résisteront à la poussée, sans avoir toutefois intégré dans ceux-ci l’hypothèse d’un nouveau séisme de magnitude 9.
L’opérateur a précisé qu’en cas de fuite de l’enceinte de confinement, l’eau se déverserait dans les sous-sols du bâtiment principal et de celui de la turbine qui le jouxte, mais qu’il ne s’attend pas à ce qu’elle se répande dans l’environnement, selon les termes rapportés par la chaîne de télévision NHK.
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Mise à jour n° 200 (jeudi 22h00)
Huit systèmes de ventilation et purification de l’air ont été installés en une heure et demi par les ouvriers organisés en équipes de trois qui se sont relayés au sein du bâtiment du réacteur n°1. Selon Tepco, Trois jours seront nécessaires pour renouveler l’air ambiant et baisser le niveau de contamination.
Aucune information n’a été dispensée sur le niveau de radiation auxquels les ouvriers – qui étaient vêtus de combinaisons et disposaient de respirateurs autonomes – ont été exposés.
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Mise à jour n° 199 (jeudi 09h02)
Une première équipe de trois ouvriers a pénétré dans le bâtiment du réacteur n°1, afin d’installer un système de « purification » de l’air ambiant.
Trois autres équipes devraient lui succéder pour en installer d’autres. Pourvues de moyens autonomes de respiration, elles ne vont rester que 10 minutes à l’intérieur.
Dans les trois jours qui viennent, ces systèmes devraient décontaminer suffisamment l’air ambiant, afin que les ouvriers puissent ensuite séjourner plus longtemps dans le bâtiment. A partir de dimanche prochain, ils devraient engager l’inspection des tuyauteries et les valves, afin de créer par la suite un nouveau circuit de refroidissement en circuit fermé.
Tepco a pour objectif de débuter les travaux proprement dits le 16 mai prochain.
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Mise à jour n° 198 (mercredi 22h20)
L’opérateur a donné des détails sur le système de refroidissement en circuit fermé qu’il entend mettre en place au sein du réacteur n°1.
L’objectif est d’utiliser des tuyaux existants afin de faire circuler de l’eau au sein de l’enceinte de confinement, et de refroidir ainsi la cuve du réacteur qui baignera dedans. L’eau sera ensuite pompée vers un échangeur de chaleur puis une tour de refroidissement à l’extérieur du bâtiment avant d’être réinjectée dans l’enceinte de confinement.
La faisabilité de ce plan repose sur un examen des tuyaux à l’intérieur du bâtiment, qui devrait être effectué par les ouvriers dimanche prochain, une fois l’air intérieur au bâtiment « purifié » à partir de demain jeudi au plus tôt. Des travaux pourront être nécessaires à la suite de cette inspection.
Tepco estime que ce système permettra de descendre la température au sein de la cuve en dessous de 100° C, en quelques heures ou quelques jours, une fois mis en service. Il devrait permettre de faire circuler 100 tonnes d’eau à l’heure.
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Mise à jour n° 197 (mardi 22h00)
L’opérateur poursuit ses préparatifs en vue de l’entrée toujours prévue pour jeudi prochain d’ouvriers dans le réacteur n°1. Il va installer demain mercredi devant la porte d’entrée du bâtiment une tente au sein de laquelle la pression sera plus élevée que la pression interne, afin d’éviter la fuite dans l’environnement de l’air contaminé de l’intérieur.
Il est par ailleurs confirmé par l’opérateur (qui « ne peut l’exclure ») que de l’eau hautement contaminée continue de fuir dans la mer, par des voies inconnues, selon des analyses d’échantillons d’eau prélevés près des prises d’eau du réacteur n°2.
Des sacs de sable contenant de la zeolite – un minéral microporeux qui a la propriété d’absorber les radio-éléments – ont déjà été déversés à cet endroit dans la mer. Une solution de pauvre.
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Mise à jour n° 196 (lundi 12h17)
Quatre équipements destinés à filtrer l’air à l’intérieur du bâtiment du réacteur n°1 vont être mis en service, à l’extérieur auprès des portes d’entrée, afin de rendre possible des travaux en son sein. Ils sont annoncés comme susceptibles de filtrer 95% des éléments radioactifs contenus dans l’air ambiant au bout de 24 heures de fonctionnement.
Huit ouvriers devraient ensuite pénétrer dans le bâtiment, à partir de jeudi prochain, pour la première fois depuis l’explosion d’hydrogène intervenue le 12 mars dernier.
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Mise à jour n° 195 (dimanche 09h56)
Suite aux mises en garde réitérées du gouvernement, l’opérateur a annoncé de nouveaux travaux, destinés à renforcer la protection de la centrale contre un nouveau séisme et un tsunami. Un événement imprévisible qui représenterait désormais le principal danger majeur, aux yeux des autorités.
Une levée de 12 mètres de hauteur [correction: 2 mètres, le site étant à 10 mètres au dessus du niveau de la mer] constituée d’un empilement de pierres dans des paniers métalliques va être érigée en bord de mer. Un pilier en acier [correction: un ensemble de piliers], renforcé par du béton, va consolider la structure de la piscine du réacteur n°4.
Tepco va par ailleurs obturer avec du béton les 4 tunnels qui débouchent sur la mer au sortir des réacteurs n°2 et 3, où des fuites d’eau hautement contaminée existent, afin d’empêcher tout retour par ce biais de l’épanchement de l’eau dans la mer.
Enfin, Tepco va débuter le pompage de l’eau hautement radioactive aux abords du réacteur n°3, le niveau de l’eau dans le tunnel continuant de croître (12 centimètres durant la dernière semaine), pouvant à terme en déborder.
Tous ces travaux demandent des bras, alors que le niveau cumulé d’exposition aux radiations monte au sein du millier d’ouvriers qui travaillent sur le site. Il est nécessaire de prévoir le remplacement de certains d’entre eux au fur et à mesure qu’ils atteignent le niveau maximum admissible.
Les effectifs de l’opérateur et de ses sous-traitants ne suffisant pas, une campagne de recrutement est étudiée, auprès d’une population ayant déjà travaillé sur le site d’une centrale ou reçu une formation le permettant. Il est estimé que 3.000 personnes pourraient répondre à l’un de ces deux critères.
Parmi les difficultés que rencontre Tepco, celle-ci n’est pas des moindres.
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353 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (XIII), par François Leclerc”
Ce qui est perturbant pour nous et pour ces scientifiques : c’est que si corium il y a, corium à30%, à 65 % ou à 100 % cela n’explique pas que cela va à l’encontre de toutes les simulations et à l’encontre de ce qui avait été observé précédemment.
Pourquoi ce corium semble être inactivé et ne semble pas présenté de caractère de dangerosité, du moins pour l’instant.
Autre sujet :
L’injection d’azote permet d’éliminer l’hydrogène formée par la radiolyse/thermolyse de l’eau (qui n’est pas en contact avec le « corium » en rétablissant une espèce de ventilation à flux continu forcé permettant d’extraire l’hydrogène.
Autre sujet :
Je pense que la radioactivité que l’on détecte maintenant est due à tous ces points d’entrée sortie que l’on est obligé de créer de toutes pièces pour le refroidissement / extraction. Exemple avec l’hydrogène qui doit être extrait.
J’ai l’intuition que le noeud du problème (fuites que ne devraient pas être) se situe entre la partie notée sous le 31 et la chambre de suppression de pression 24 qui a dû souffrir des explosions d’hydrogène. Des fuites se sont créées et cela explique que l’on peine à réguler la pression, le 24 étant normalement fait pour cela.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Reaktor.svg
ps : ces analyses sont faites à partir de réflexions qui n’engagent que moi et à chaud. D’autres hypothèses contradictoires sont les bienvenues et peuvent nous faire avancer dans la compréhension.
Le schéma est bien détaillé, mais il ne mets pas en évidence le circuit « primaire » qui va de la cuve jusqu’au bâtiment turbine, il suffit que des conduites y aient été endommagées, par le tremblement de terre, ou l’explosion pour avoir des fuites d’eau au contact du coeur.
02.05.2011
FUKUSHIMA (suite 35) Les larmes du Pr Kosako
une phrase quelque peu sibylline de Kyodo news (3) a retenu aujourd’hui notre attention : « des sources ont révélé que le système japonais chargé de recueillir les données, lors d’un accident nucléaire, sur le volume de matériaux émetteurs de radioactivité n’avait pas fonctionné le 11 mars, suite au séisme et au tsunami, par manque de courant ». On se demande donc ce qui a bien pu être vraiment mesuré sur le terrain, en termes de radioactivité, dans les premières heures, voire premiers jours, de la catastrophe
…comme le note l’AIEA, que les cuves contenant les cœurs de ces deux réacteurs sont à pression atmosphérique – c’est-à-dire que l’intérieur est en équilibre avec l’extérieur, certainement via des fissures ou des valves (ou tuyaux) ouverts.
Une présentation assez claire de l’accident et de ses rejets à ce jour, en diaporama : http://sauvonsleclimat.org/conferences-et-courshtml/la-catastrophe-de-fukushima/35-fparticles/826-la-catastrophe-de-fukushima.html
@Didier Cavard
Beau diaporama, très instructif. Quelques petits détails me chiffonnent cependant, sauf si je suis mal informé (ou désinformé) du peu que je crois savoir.
1) Des photos de haut du réacteur n°4 montrent la présence du chapeau de l’enceinte de confinement (ici : http://cryptome.org/eyeball/daiichi-npp9/daiichi-photos9.htm), ce qui ne correspond pas à la phase de décharge/ recharge du combustible décrite dans le diaporama. Quelles conclusions peut t’on en tirer ? Sur ce lien ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-fucker-saison-13-le-92843 ) l’auteur écrit que le réacteur venait juste de redémarrer.
2) les informations concernant le réacteur n° 3 sont noyées dans la masse, assimilées aux évènements ayant affecté les réacteurs 1 et 2, alors que l’on sait parfaitement que ce réacteur a été le siège d’une très forte explosion, bien plus puissante que les autres. Où sont passés le haut de l’enceinte de confinement et sa piscine (cf. même liens qu’en 1) ; d’autres commentateurs du billet se posent la même question (cf. les commentaires, entre autres et notamment Bourdon).
Cordialement
Juste un petit additif/rectifictatif pour être complet (même si c’est dans les profondeurs des commentaires)..
L’image du bouchon de réacteur (peint en jaune) attribué au réacteur n°4 par le site cryptome est attribué par une autre site (que je n’ai pas mémorisé) au réacteur n° 3.
J’y voit, plus qu’autre chose, des erreurs dues principalement au manque d’informations sûres. Comme quoi il faut prendre toute information avec prudence (comme le fait fort bien François Leclerc).
En complément, il y a aussi ce texte : http://www.sauvonsleclimat.org/actualiteshtml/accidents-nucleaires-a-la-centrale-de-fukushima-dai-ichi-historique-evenements-et-consequences/35-fparticles/824-accidents-nucleaires-a-la-centrale-de-fukushima-dai-ichi-historique-evenements-et-consequences.html
Les appréciations sur les conséquences radiologiques vont agacer certains, mais la description des faits probables me semble claire.
Dernières ligne de l’article de Jean Marc Berniolles (« spécialiste sécurité nucléaire IRSN Cadarache) sur le site de Sauvons Le Climat (« soutiens » de SLC : Conseil régional Bourgogne, Conseils généraux Côtes d’Or, Calvados, Vendée, Communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole, ville de Grenoble, Ministère de l’écologie et du développement durable, École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Caen, Laboratoire de Physique Corpusculaire de CAEN (CNRS), EDF.)
@ Vigneron, Didier Cavard.
Cela rejoint ma remarque sur l’absence de référence aux fuites des enceintes de confinement. Rappelons-nous l’énorme inquiétude exprimée par les autorités françaises (au début de la catastrophe) quant à l’impérieuse nécessité qu’elles tiennent le coup.
C’est aussi pourquoi une nouvelle catastrophe naturelle (séisme, tsunami, typhon) représente un risque majeur, car elle pourrait aboutir à une ou plusieurs ruptures.
Je crois également que toutes les mesures de contamination révélées jusqu’à maintenant sont à prendre avec précaution. En particulier les jours qui ont suivi le 11 mars.
Quant aux « moyens plutôt artisanaux », c’est une litote de la plus belle espèce ! Cela s’appelle des moyens de fortune et de dernier ressort. Enfin, le jugement sur les conséquences sanitaires me semble prématuré et expéditif.
Vous avez raison concernant les conséquences radiologiques.
Ce qui est cynique au plus haut point c’est que c’est aux enfants que l’on fait courir les plus grands risques.
Risques sur lesquels on a peu de recul.
Tchernobyl commence à nous en apprendre mais ce n’est que le début.
Les enfants sont les plus fragiles à l’exposition des rayonnements car en plein développement et il ne faut pas oublier que l’on va les exposer beaucoup plus longtemps qu’un adulte.
La dose cumulée sur toute la vie va être bien supérieure à celle d’un adulte qui commence à la prendre à son âge d’adulte.
Pour donner un exemple, on se base pour les 20 mSv (limite que l’in vient de relever au Japon), entre autres, sur l’impact sur la santé des travailleurs du nucléaire.
On oublie que la population des travailleurs du nucléaire est particulière, masculine, très adulte, en parfaite santé quand elle débute.
On ne peut pas rapprocher cet exemple de la population globale.
@Didier Cavard merci pour ce lien, notre fournisseur électronucléaire national soutien sauvonsle climat.org, la description n’est sans doute pas trop féroce, bien que claire et circonstancièe.
Il y est fait mention de béryllium vaporisé, probablement en faible quantité, c’est pas très bon ?
La présentation de l’enchaînement des évènements au sein des réacteurs permet de bien comprendre les mécanismes de propagation de la contamination au sein des différentes structures des réacteurs, puis son rejet dans l’atmosphère
Il manque cependant la mention de fissures dans certaines enceintes de confinement, occasionnant des fuites permanentes. Il semble en effet que ces structures, ainsi que la piscine n°4, ont souffert, soit des secousses sismiques, soit des explosions d’hydrogène.
Quand le patronat Japonais demande que l’état prenne en charge l’indemnisation des riverains par l’Etat et réfute toute nationalisation de TEPCO
Industrie financière et nucléaire: une oligarchie et un même combat: pas responsable, pas coupable!
Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi les états refusent de communiquer l’intégralité des chiffres relevés par les 60 labos du CBTCO?
TEPCO, l’ASN japan, l’IRSN et tous les péremptoires(ceci dit sans désigner personne en particulier)n’arrêtent pas de nous dire:
« oui, mais si y avait eu « ceci » ou « celà » on en aurait forcément vu les traces ».
Relevées par qui? Par TEPCO?
Je rappelle que l’ONU dispose de 60 labos ultra perfectionnés pour surveiller si un petit malin ne procéderait pas à des essais nucléaires en douce. La CRIIRAD, depuis plus d’un mois, demande de pouvoir analyser les chiffres, l’agence Onusienne la renvoie sur le gouvernement Français et l’agence Française qui dispose de ces chiffres(le CEA, comme par hasard)refuse catégoriquement de les communiquer. Alors qu’il s’agit d’argent public.
La question « pourquoi » n’est pas légitime?
Le soupçon n’est-il pas légitime?
L’insincérité totale de TEPCO et de l’état Japonnais depuis le début de cette catastrophe ne discrédite-t-elle pas définitivement les chiffres communiqués par eux. Surtout quand ils interdisent les mesures par d’autres?
Péremptoires de toutes tendances, amoureux du nucléaire, zélotes anti-conspirationnistes, contempteurs compulsifs de Gouwiens, je vous écoute.
On peut imaginer une explication d’ordre diplomatique : la raison serait alors de ne pas s’aliéner le Japon en mettant en cause sa souveraineté et sa capacité à évaluer la situation, que les chiffres différent ou pas des données communiquées officiellement par l’Etat et Tepco.
Il est difficile d’imaginer que le Japon fasse des annonces, et que celles-ci soient contredites par l’ONU ou un autre pays, remettant ainsi en cause publiquement l’Etat japonais, comme il est difficile d’imaginer que d’autres pays prennent officiellement la parole pour corroborer publiquement les données communiquées par le Japon, ce qui aurait pour effet de jeter le doute sur la véracité des faits rapportés, du fait-même que d’autres pays aient jugé nécessaire de procéder à des mesures identiques.
Enfin, le mieux serait d’avoir l’avis du CEA of course 😉
@Jullien
vous le dites justement, pourquoi ne pas communiquer ces chiffres s’ils confirment ceux que TEPCO et de l’état Japonnais.
@Rutily
si le CTBCO donnait déjà les chiffres relevés par les stations du Pacifique les plus proches du Japon ce serait pas mal.
Pas la peine d’aller chercher ceux du moyen orient.
C’est pas légitime parce qu’il y a des états qui font des essais en douce, comme par exemple Israel, et qu’en donnant les relevés, certains indépendants pourraient prouver ce genre de faits.
L’ONU se donne donc bonne conscience avec ce réseau de labos… Superbe !
@Rutily Une autre hypothèse est que l’on ne veuille pas donner d’info sur les capacités du réseau, soit parce que sa sensibilité transparaitrait des chiffres communiqués, et donnerait des indications pour en contourner la surveilllance,
soit parce que les performances ne sont pas au rendez-vous ou le déploiement pas totalement effectif ?
Qu’israël puisse en tant que membre du traité influer sur les décisions des membres me laisse perplexe.
D’ailleurs avec le bazar actuel c’est la Corée du nord pourrait faire discrètement quelques essais supplémentaires.
@ Fuku
Je n’ai pas spécialement d’infos mais il est de notoriété publique que Israel a la bombe alors qu’il ne veut pas que ce soit dit : si des relevés le prouvaient certain pays (l’Iran par exemple) pourraient en prendre argument et même demander des sanctions au conseil de sécurité. En ce qui concerne la Corée du Nord c’est le contraire, il est probable qu’elle a réussi à assembler de la matière fissile avec une masse dépassant la masse critique, mais avec un dispositif peu performant qui fait que la matière s’est dispersée rapidement. C’est quand même une réaction nucléaire mais la Corée du nord veut faire croire plus qu’elle n’a fait. Enfin des sensationnalistes pensent que le Japon aurait fait des expèriences sous critiques, là encore cela ferait désordre si c’était confirmé par des relevés…et je ne parle pas de l’Inde et du Pakistant.
Expériences sous critiques, explications :
http://www.moruroa.org/medias/pdf/Les%20essais%20sous-critiques%20am%C3%A9ricains%202007.pdf
@rutily L’inde, le pakistan et Israel n’ont pas signé le traité d’interdiction alors ils font ce qu’ils veulent, la Corée du Nord s’en est retirée je crois.
Ils ne font donc pas partie des pays membres du réseau et donc ces pays n’ont pas de raison a priori de se préoccuper de ne pas détecter leurs essais à moins que le réseau n’ait pour mission de ne contrôler que les pays signataires.
@kerjean rutily Des informations du CTBTO
http://www.ctbto.org/index.php?id=3243&rid=t_6623&mid=164&aC=66cba44f&jumpurl=-1
toujours pour info:
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/05/02/fukushima-suite-35-les-larmes-du-pr-kosako.html
Vous avez raison le problème c’est par quel radio éléments est produite cette radioactivité. L’iode 131 demi vie de 8 jours, le césium 137 demi vie de 30 ans,le plutonium 149 demi vie de 24000 ans?
Je pense que vous avez voulu dire Plutonium 239
Je m excuse je voulais répondre sur le site de l’info et j’ai envoyer un post sur votre site mille excuse.
@ François,
Bonjour,
http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110503-1.pdf
http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110502-2-2.pdf
http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110502-2-1.pdf
http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110502-1.pdf
Reconstitution théorique (logiciel SPEEDI) des émissions à partir du 12 mars.
http://www.nsc.go.jp/NSCenglish/geje/index.htm
http://www.nsc.go.jp/NSCenglish/geje/mext/speedi_2.html
(Simulations of cumulative dose distribution)
Enjoy your surf !
le patronat Japonais souhaite que l’etat indemnise les riverains.
Industrie financière et nucléaire: même combat, ni responsable, ni coupable, privatisation des gains, socialisation des pertes!
Quelle bonne intention charitable venant de la part du patronat Japonais, puisse tout le monde en prendre pareillement bon exemple.
Sans responsabilités sociales, on se sent déjà plus libre de traiter davantage les êtres comme de la chair à canon, rentabilité oblige toujours.
Quiconque ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut réellement permettre à l’homme
de passer à d’autres valeurs moins catastrophiques en société.
L’humain étant partout sommé de s’aligner sur le rentable, une logique s’installe où sont à attendre les pires aliénations anthropologiques. [Lucien Sève]
Le bien pas rentable pour celui qui recherche d’abord à faire le bien de sa propre marque.
GSF va nous expliquer la logique libérale de ce souhait ( traduire de cet ordre ) …………
N.Sarkozy réaffirme son « attachement « ; il aurait pu le faire a la centrale du Blayais !
http://www.leparisien.fr/economie/filiere-nucleaire-sarkozy-persiste-et-signe-03-05-2011-1433564.php
http://info.france2.fr/complement-denquete/?page=accueil&id_rubrique=110
Une étude intéressante de Tetsuo Matsui un physicien de l’université de Tokyo pour essayer de comprendre si la radioactivité mesurée vient de produits de fissions antérieurs ou postérieurs au tremblement de terre et au tsunami.
http://arxiv.org/pdf/1105.0242v1 posté à l’université de Cornell (http://arxiv.org/abs/1105.0242).
Pour cela, il analyse les ratios Iode-131/Cesium-137 ce qui a de plus l’avantage de s’affranchir de certaines erreurs de mesure dans les séries.
L’article est encore en cours de revue avant publication mais, même s’il reste pas mal de zones d’ombre, il semble offrir un cadre d’analyse solide d’analyse des données publiées et il tend à montrer que la radioactivité mesurée dans l’eau de mer est cohérente avec un arrêt de la fission depuis le tremblement de terre mais que les données venant des piscines du réacteur 4 et des drains du réacteur 2 sont moins cohérentes et présentent des anomalies pouvant venir de complexes mélanges et de produits de fissions postérieures au tremblement de terre.
Cordialement
Noko
Merci pour ces précieuses informations.
Fukushima: hausse du niveau des substances radioactives en mer
TOKYO – Le niveau des substances radioactives a fortement augmenté en mer à une quinzaine de kilomètres au large de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima (nord-est), accidentée après le tsunami du 11 mars, a indiqué mercredi l’opérateur de la centrale.
Des échantillons collectés dans le lit marin à 15 km de la centrale contiennent 1.400 becquerels de césium 137 par kilogramme, selon Tepco Electric Power (Tepco).
Ce chiffre est 600 fois supérieur au niveau maximum de 2,3 becquerels trouvé jusqu’à présent au large de la côte nord-est où se trouve la préfecture de Fukushima.
Les échantillons prélevés vendredi dernier contenaient également 1.300 becquerels de cesium 134 et 190 becquerels d’iode 131, selon un communiqué de Tepco.
La présence des césium 137 et 134 était trop faible jusqu’à présent pour être mesurée, a déclaré une porte-parole de Tepco. L’opérateur n’a pas précisé si les niveaux actuels sont considérés comme dangereux.
Des échantillons prélevés à un autre endroit, à 20 km de la centrale, montrent des niveaux pareillement élevés.
Nous ne pouvons rien dire après ces essais. Nous allons effectuer d’autres prélèvements et continuer à surveiller, a ajouté la porte-parole.
Les premiers échantillons ont été prélevés à une profondeur comprise entre 20 et 30 mètres, à 3 km de la côte.
TOKYO ELECTRIC POWER
VIDÉO – À la centrale de Gravelines, Nicolas Sarkozy dit son credo dans l’avenir du nucléaire
Les stress tests du nucléaire, comme pour nos banques …
Les tests de sécurité nucléaire revus à la baisse en Europe
Encore plus fort …
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110504.OBS2349/les-tests-de-securite-nucleaire-revus-a-la-baisse-en-europe.html
C’est vraiment le rivage qui dérive…ou alors les risques terroristes et ceux notamment de crash d’avions sur des centrales nucléaires n’existe plus (sans parler de tous les autres risques, même de ceux que l’on ne connait pas encore..).
Tout ça n’est pas rassurant du tout, très inquiétant, même.
@ quelqu’un
Si vraiment on devait prendre en compte les crashs d’avions sur les centrales nucléaires, il est vraisemblable que cela se traduirait par l’installation à proximité de missiles anti-aériens. Je ne suis pas sûr que ce soit ce que vous souhaitez!
à rutilly:Vous avez raison, on ne peut pas vouloir de cela, d’autant plus que les missiles anti aeriens n’ont pas une efficacité absolue et qu’il se cache toujours des hommes derrière ces missiles, faillibles eux aussi…
Et donc si l’on ne peut pas prendre en compte les crash d’avion, il faut sortir encore plus rapidement du nucléaire.
@Rutily je n’ai pas spécialement dinformations à ce sujet, mais il me semblait que c’était déjà le cas, ou ça a été le cas, au moins pour certaines , ou usines de retraitement. Le survol est d’ailleurs interdit, au moins depuis 2001.
Lorsque l’on fait autant d’efforts pour sortir certains risques (dans le cas présent, si j’ai bien compris, les chutes d’avion et les erreurs humaines), cela met en valeur l’impossibilité de définir les procédures destinées à traiter leurs conséquences, car on est dans le domaine de l’imprévisible ; on peut définir a priori les mesures à prendre pour les accidents « normaux » (si je peux utiliser une telle expression), mais c’est beaucoup plus difficile, sinon impossible, pour les accidents « anormaux », dont on déclare donc, par facilité intellectuelle, la probabilité d’occurrence infime. En voulant masquer, on met ainsi en lumière (mais « en négatif ») ce que les observateurs extérieurs devraient examiner avec une acuité encore plus grande.
Je serais d’ailleurs curieux de lire cette proposition faite par la Fédération des autorités de surveillance du nucléaire d’Europe de l’Ouest, pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur d’interprétation, car la suggestion d’un simple rapport écrit des exploitants à la Commission européenne m’a laissé pantois ; si elle a vraiment été faite, cela déconsidère totalement les autorités de surveillance. J’espère que ce n’est pas le cas.
J’ai trouvé ce document sur le site de l’Association de responsables d’autorités de sûreté nucléaire des pays d’Europe de l’Ouest (WENRA) :
http://www.wenra.org/dynamaster/file_archive/110421/0ea2c97b35d658d73d1013f765e0c87d/StressTestsSpecifications2011-04-21.pdf
Il décrit les spécification préconisées pour les « stress-tests ». Je pense qu’il mérite une lecture attentive, mais pour ma part je n’ai pas le temps dans l’immédiat.
Je dois douter de la sincérité de ceux qui ont rédigé ce document puisque notamment les crash d’avions et les tirs de projectiles sur des centrales nucléaires ne sont aucunement mentionnés.
Par contre, ce dont je ne doute pas du tout, c’est qu’il faut rapidement sortir du nucléaire.
Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi il y a toujours des risques d’explosion de l’hydrogène. Je ne comprend pas pourquoi on a de l’hydrogène. Quand on fait bouillir de l’eau, on a de la vapeur, pas de l’hydrogène. Pourquoi ici avec une températures de 90 ou 100 degrés (c’est ce que j’ai lu), on a de l’hydrogéne.
Il vient de ou et pourquoi ?
Merci et félicitations pour les infos.
C’est le zirconium entourant les barres de combustible qui entre en contact avec l’eau qui produit l’hydrogène (si j’ai bien suivi).
je ne crois pas non plus que ce soit ça parce que d’après wiki, le zirconium trempe toujours dans l’eau quand le réacteur fonctionne : voir la rubrique « crayons » : le tube en zirconium fait 9,5 mm de diamètre, 0,57 mm d’épaisseur et 4 mètres de long . Il sert à isoler les pastilles d’uranium de l’eau. Donc le zirconum trempe dans l’eau.
si c’était le zirconium qui produisait de l’hydrogène, il en produirait mème quand le réacteur fonctionne normalement.
ils expliquent aussi que ce n’est pas l’eau mais l’hydrogène qui corrode le zirconium. ils appellent ça hydruration.
on est revenu à notre point de départ : la poule ou l’oeuf ?
Quand on fait chauffer de l’eau, la casserole chauffe à 150°C et il ne se passe rien de spécial. Quand on chauffe la vapeur d’eau à 1000°C, la molécule d’eau se casse > oxygène et hydrogène se séparent. Dans une cuve de réacteur l’oxygène est absorbé par le zirconium : il « rouille », reste l’H.
Je ne suis pas physicien, ni ingénieur mais la molécule d’eau est H2O, donc je suppose que l’hydrogène vient de la molécule même mais je ne connais pas le processus : ça doit être une réaction avec un ou des éléments présents dans le cœur.
Ce n’est pas la température de la vapeur qui est importante dans ce cas, mais celle qu’atteignent les matériaux du cœur lorsqu’ils sont hors d’eau, comme cela a déjà expliqué, je crois, ici : au-delà d’une certaine température (je n’ai plus la valeur précise en tête), les molécules de vapeur d’eau à leur contact sont dissociées et les atomes d’hydrogène et d’oxygène qui les composent sont libérés.
oui mais d’après wiki, cette température minimum de décomposition est 750° :
La première décomposition de l’eau fut faite par Lavoisier, en faisant passer de la vapeur d’eau sur du fer chauffé au rouge (thermolyse). Ce faisant, il établit que l’eau n’était pas un élément mais un corps chimique composé de plusieurs éléments.
La thermolyse de l’eau commence à devenir significative vers 750 °C et elle est totale vers 3 000 °C. La réaction produit du dioxygène et du dihydrogène :
pas à partir de 90 ou 100°.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_critique_%28thermodynamique%29
et… ?
J’ai rien capté. Ca à un rapport avec l’hydrogène dans la centrale ?
explique STP
Radiolyse ?
Thermolyse si on a des échauffements locaux supérieurs à 700°c ?
Tu veux dire qu’il y a des endroits ou l’eau est en contact avec de l’uranium à plus de 750 ° et peut ètre à 3000 ° ?
Tu parles d’un refroidissement.
Ca m’étonnerait quand mème ou alors ça voudrait dire que le réacteur n’est pas arrété et pas refroidi puisqu’ils disent que la température normale de fonctionnement est de 300°.
Radiolyse : wiki : la radiolyse est la décomposition de la matière par des rayonnements ionisants.
Tu veux dire que ce sont des réactions nucléaires qui produisent l’hydrogène ?
Dom.
On casse une molécule en lui fournissant suffisamment d’énergie pour faire « sauter » les électrons périphériques des ou d’un atome.
Lorsque j’écris « sauter », c’est parce que des « seuils » existent qui déterminent les différentes couches d’électrons.
Hors, la cohésion d’une molécule est faite aussi par la distance entre les atomes.
Et, loin des yeux, loin du coeur.
Cette énergie peut-être thermique, de pression ou par rayonnement.
J’ai essayé avec mon micro-onde, et il a rendu l’âme au bout de trois semaines de fonctionnement continu.
Du bon matos…
Chinois.
Tu peux aussi le faire par rayonnement neutronique. Soit, ce qui se dégage aussi d’une masse critique non ponctuelle, c’est à dire, qui fait de l’auto-allumage.
J’ai oublié un détail.
Si j’écris « dégage aussi », c’est que tu as, de la part d’une molécule ionisante, des émissions d’électrons (couches périphériques, ceux qui sont le plus enclin à voyager en prenant l’avion pour une usine à touristes) et des émissions de neutrons (les plus durs à arracher ou à ajouter car les forces de cohésion du noyau sont énormes en rapport).
Dans tous les cas, tu crées un déséquilibre de l’atome qui voudra revenir à son équilibre, comme tout bon citoyen qui subit une crise économique.
Tu vois donc bien maintenant, la différence qui existe entre la fission (on ajoute ou enlève une partie du bordel), de la fusion, qui consiste au contraire à passer au dessus des forces de cohésion faibles et fortes afin que la réaction d’équilibrage soit amplifiée.
En gros, y’a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf dans certains cas où la mère du canard a été ionisée…
Là, nous pourrions aller jusqu’à casser six pattes à un canard.
Mais on va pas diluer le canard dans la radio-activité, c’est déjà assez graves (de chez Vigneron) comme ça.
Jamais entendu dire qu’on pouvait faire de l’hydrogène dans un micro-ondes. Ca se saurait non ? A mon avis, il y aurait des sacrés accidents domestiques si on pouvait faire de l’hydrogène dans sa cuisine avec un simple micro-ondes ?
Ca me parait bizarre ton truc.
Je ne vois pas le rapport avec la centrale.
D’après wiki, le rayonnement neutronique n’existe que si il y a une réaction nucléaire. On en reviendrait donc à l’hydrogène produit par une réaction nucléaire.
Ils sont arrétés ou pas ces réacteurs ?
LOL
Et j’ai ré-oublié un détail. L’alzheimer en dessous de 50 ans devient fréquent…
Quand j’écris masse critique non ponctuelle, je l’écris naturellement en temps. Et non en masse.
Chose amusante par ailleurs car une MASSE devient critique…
Mais c’est son temps d’activité qui pose problème… Ou permet une production d’énergie, me diras-tu…
Un mâle pour un bien. Certainement.
Quoique…
Les femelles vénales courent aussi les rues, me suis-je laissé entendre dire…
Dom.
Je plaisante avec le micro-onde.
C’était juste pour te dire qu’il fallait passer au-dessus de 754 ° et que le micro-onde ne pouvait pas.
A pression atmosphérique.
Là, par contre, avec les masses critiques qui restent dans les réacteurs, mon micro-onde est battu en température atteinte.
Donc, oui.
Les réacteurs continuent à être chauds car ils redémarrent tout seuls grâce à la fusion partielle ou totale des barres.
Sinon, ça va, chez toi..??
Chez moi ça va, oui.
Je capte rien à 90% de ce que tu racontes. Essayes avec des mots simples et des phrases courtes.
J’ai juste retenu :
donc, tu veux dire qu’il y a de l’hydrogène parce que il y des réactions nucléaires et que les réacteurs ne sont pas arrètés ou qu’ils ont redémarrés parce qu’ils ont fondu ?
C’est ça ?
Donc, il n’y a pas de possibilité de les refroidir et ça craint grave 🙁
C’est un peu le souci du moment, oui.
Ben d’accord. Alors la ça craint vraiment grave.
fallait le dire tout de suite au lieu de tourner autour du pot.
donc je résume : tu me diras si je me plante :
hydrogène produit parce que l’eau est décomposée par la radioactivité qui vient des réacteurs qui ne se sont pas arrétés ou qu’i ont redémmaré.
la je comprend et je dis que ça craint vraiment.
je dis aussi qu’il doit y avoir une sacrée dose de radioactivité parce que en tant normal, il y a aussi de l’eau et de la radioactivité mais pas d’hydrogène.
Est ce que ça peut péter ?
Est ce qu’il y a un moyen pour arrèter les réactions nucléaires ?
Là, il faudrait que tu demandes à Vigneron.
C’est l’expert du blog pour tout ce qui concerne les choses critiques, les sols calcaires ainsi que les produits qui dégagent une réaction gazeuse.
Soit patient, je suis sûr qu’il suit régulièrement ce sujet.
D’ailleurs, lui ne tourne pas autour, il va directement dans le pichet.
Sinon, tu te méfieras de ne pas confondre avec le « vapo-craquage ».
Technique utilisée dans le raffinage du pétrole et où tu crées un vide tout en chauffant.
Mais bon.
On est pas là pour baratiner, non plus.
Dom.
Tu auras aussi évidemment noté que j’ai écris « diluer le canard ».
Alors tout de suite, il ne s’agit pas du canard avec sucre et alcool fort, mais du volatil à plumes.
Et diluer s’explique par le reséquençage des chaines ADN originales qui vont déterminer la morphologie complète du bestiau.
En effet, si tu casses ou abimes un ou plusieurs groupes de molécules du noyau qui déterminent le patrimoine génétique mais sans empêcher le développement embryonnaire, tu n’obtiens plus un canard « pur » au sens de la lignée.
Ca marche évidemment dans l’autre sens, car le caneton peut se retrouver avec une seule patte. Voire, aucune.
Dans ce cas, il est généralement utilisé dans le bain des enfants et est généralement en plastique de couleur vive.
La science n’a pas encore réussi à déterminer ce qui donne précisément la couleur, mais on y travaille.
A tous.
Si certains, éventuellement, pensent que je plaisante, je les détrompe tout de suite : la science n’a pas encore déterminé ce qui, dans la constitution des molécules, produit telle ou telle couleur.
Les scientifiques sont donc des branquigniols.
Chose importante :
Pour éviter un mouvement de panique, je tiens à préciser que les canards de bain d’enfants n’ont pas été irradiés.
Même s’ils n’ont pas de pattes.
Avec les rumeurs sur le net, je me méfie.
Je complète mon explication précédente : si les matériaux du cœur peuvent atteindre une température élevée (largement supérieure à 1000 °), c’est parce qu’un réacteur nucléaire continue à dissiper de la chaleur quand il est arrêté : il n’y a plus aucune réaction de fission, mais il reste l’inertie thermique, et surtout la poursuite de désintégrations (alpha, bêta, gamma) dans les matériaux radioactifs qui sont les « déchets » produits lors des fissions. Lorsque les systèmes de circulation d’eau ne fonctionnent plus, comme à Fukushima, la chaleur produite reste à l’intérieur de la cuve et chauffe l’eau, la quantité de vapeur augmente, le niveau de l’eau à l’état liquide baisse, la température des extrémités supérieures des barres de combustible augmente, et atteint le niveau où se produit la thermolyse de l’eau, et donc la production d’hydrogène.
ben non puisque quand ils mettent l’uranium dans les piscines pour le refroidir, il n’y a pas de réaction de nucléaire et pas de radioactivité.
Hier on a mème vu Sarko se pencher au dessus d’une piscine dans une centrale. T’irais te pencher au dessus de celles de Fukushima, toi ?
si a Fuku il y a des réactions nucléaires et de la radioactivité malgré qu’ils trempent le truc dans des milliers de m3 d’eau depuis 2 mois, c’est qu’il y a autre chose.
A mon avis, c’est comme il dit : il y a des réactions nucléaires, ça ne s’est jamais arrété ou ça a redémmaré et ils ne peuvent pas les controler.
@dom
Pourquoi s’embèter alors à le mettre dans une piscine avec 5 m d’eau au dessus.
Et Sarkozy aurait dû prendre son maillot pour s’y baigner.
Chirac c’était le bain dans la seine une fois que celle-ci aurait été propre.
Sarkozy c’est le bain dans la piscine nucléaire. Pour que Carla le voit la lumière éteinte fluorescent dans son lit. Ca ça aurait de la gueule.
5 à 6 mètres d’eau suffisent à empêcher la radio-activité d’apparaître à la surface, mais ça ne dit rien de ce qui se passe dans le combustible (les « crayons »).
Une molécule se forme par l’association d’atomes qui souhaitent compléter leur niveau périphérique électronique pour être plus stable.
Ainsi l’Hélium est plus stable que l’hydrogène et le néon est plus stable que l’oxygène car leur couche électronique externe est complète.
Il manque deux électrons à l’oxygène pour le compléter, un à l’hydrogène.
dans H2O il y a mise en « commun » des cortèges électronique extérieurs ce qui va vers la stabilité globale.
Si de l’énergie est apportée (chaleur, rayonnement ionisant) certains de ces électrons peuvent quitter ce cortège et on se retrouve avec un mélange d’H. , d’O qui ne sont plus liés comme pour une molécule et c’est très instable (durée de vie < 10-12 s).
Il est obligé de se passer quelque chose derrière : recombinaison donc captation d'e quelque part pour revenir à l'état stable etc
Très juste, Hervé.
Tu aurais pu aussi évoquer les structures mono-cristallines qui sont des chef-d’oeuvre de la nature ainsi que les liaisons tétravalentes, afin de bien comprendre les chaines carbonées.
Mais bon. En parlant de chaines carbonées, il s’agissait d’être synthétique.
Sinon, les cortèges semblent passés de mode : regardes la faible participation au 1er mai…
@dom L’hydrogène vient de l’eau (H2O). j’ai cru comprendre qu’il y avait 3 façons d’obtenir de l’hydrogène,
– par radiolyse (radioactivité) mais il ne s’agit pas de micro-ondes qui sont non-ionisantes.
– par thermolyse c’est à dire action de la chaleur, mais à des températures élevées
peut être à partir de 700° mais surtout progressivement jusqu’à 3000 °
– par réaction chimique (oxydo-réduction)
Lavoisier a préparé du gaz H2 par réaction chimique de la vapeur d’eau sur le fer, selon l’équation : Fe + 3 H2O –> Fe3O4 + 3 H2 Ce qui n’a rien à voir avec la dissociation thermique.
De la même façon l’oxygène de l’eau réagit avec le zirconium des barres de combustible qui sont au contact, mais seulement si la température est assez élevée (plus qu’en fonctionnement normal), comme dans l’expérience de Lavoisier avec le fer.
Il s’agit d’une sorte de feu de métal, qu’il n’est pas conseillé de vouloir éteindre avec de l’eau.
Les deux premières méthodes libèrent à la fois l’hydrogène et l’oxygène, en quantités idoines pour une explosion redonnant de l’eau ! et restituant l’énergie de la dissociation qui est d’origine nucléaire.
Après les voitures contaminées en Russie, un container contaminé au Césium 137 dans le port de ZeeBrugge …
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_zeebrugge-legere-radioactivite-sur-un-container-venant-du-japon?id=6044883
Voilà désormais une réalité avec laquelle il va falloir vivre, la dissémination de matières contaminées à l’échelle planétaire, à faibles doses, certes, mais quand même …
Enfin, c’est pas très grave puisque l’UE a relevé les seuils de doses acceptables …
Zorg,
Dans les premières semaines qui ont suivi la catastrophe, des cartons d’emballages de fournitures faites au Japon étaient marquées d’une mention au feutre noir: « DOUANE, CONTROLE RADIOACTIVITE ».
L’événement que vous relayez ne doit certainement pas être un cas isolé.
Il serait intéressant de connaitre le suivi de la radioactivité des produits importés.
Pas tant pour leur barrer la route, les industriels n’ont aucun intérêt à intégrer des éléments contaminés, et surtout pas les Japonais, mais pour vraiment mesurer l’impact et la progression de la contamination par des biais moins évidents que l’air et l’eau (sans parler du sol).
Ca serait une bonne question à poser à l’assemblée nationale au Ministre de l’économie et de l’industrie: Bilan des relevés des douanes depuis le 11 mars. ou que le parlement Européen demande à la commission un rapport ou qq chose.
Zut, julien, pouvez vous changer « pas temps » en « pas tant « svp dans mon message, merci?
les industriels n’ont aucun intérêt à intégrer
Pour quelle raison ?
C’est un peu comme si vous disiez que les industriels n’ont aucun intérêt à faire des objets qui tombent en panne.
L’intérêt c’est le profit, y a pas d’autre.
Oui Hervé ma formulation est maladroite.
Je voulais dire que les industriels vont exiger de leurs fournisseurs japonais des mesures de suivi de la radioactivité de leur productions/expéditions en plus des mesures prises par les douanes à l’import.
Je sais c’est un peu pour provoquer.
Malheureusement tout ne pourra pas être tracé faute de moyens suffisants et comme ce genre de chose est inodore, incolore bien des choses peuvent se produire.
Je vous rappelle en passant que l’Union Européenne, il y a quelques mois, a autorisé la fabrication de meubles avec des éléments radioactifs…
Histoire de « recycler ».
enfin c’était surtout pour les murs.
Yvan pourriez vous expliciter.
Bonjour,
http://www.enviro2b.com/2011/05/04/japon-la-radioactivite-explose-au-large-de-fukushima/
Bonjour,
Ex Official Criticizes: Nuclear Fallout AVOIDABLE. Fukushima Japan Radiation
http://www.youtube.com/watch?v=DP2ZH2GvYGY
Radioactive contamination of a public garden in Tochigi (near Fukushima) Japan
http://www.youtube.com/watch?v=Rw1cj0D9958
Merci pour tous ces liens, une fois de plus !
Je recommande à tout le monde de regarder la première vidéo (en anglais), puis de faire une recherche sur Eisaku Sato, cet ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima. De pro-nucléaire, il est au fil des ans devenu un opposant à TEPCO, notamment grâce à des révélations que lui ont faites des employés de TEPCO en privé. C’est la que ses ennuis ont commencé : un complot visant à le discréditer a été monté contre lui. Il est persona non-grata dans les médias capitalistes japonais…mais son livre est en tête des ventes !
Bonjour,
***TEPCO SHAREHOLDERS Want Nuclear Plants CLOSED! High Cesium in water & sludge.
http://www.youtube.com/watch?v=iBD3AltRuGQ
Shareholders call for nuclear plant closures
NHK has learned that shareholders of five electric power companies in Japan are
calling for the utilities to decommission their nuclear power plants in the wake of
the crisis at the Fukushima Daiichi nuclear plant.
About 400 stockholders of the Tokyo Electric Power Company, which operates
the Fukushima plant, submitted official documents in support of the proposal.
Shareholders of at least four other power companies — Kansai Electric, Chugoku
Electric, Kyushu Electric and Tohoku Electric — have made similar proposals.
On Monday, a group of 232 stockholders of Tohoku Electric submitted
documents calling for the company to abolish its nuclear power plants.
The group says the potential risks of nuclear power generation are too great for
any single company to afford.
The group urged the utility to decommission its nuclear power plants and to end
its investment in the spent nuclear fuel reprocessing businesses.
The power companies are expected to examine the proposals and submit them to
a vote at their annual shareholders’ meeting. The meetings are typically held by
the end of June.
Attention is now focused on what decisions will be made at the meetings amid
growing public concern about nuclear power generation.
Tuesday, May 03, 2011 12:09 +0900 (JST)
@jérome c’est un scoop ! Démonstration du fonctionnement en marche du capitalisme. Et dire que certains commençaient à en désespérer. (non sans satisfaction peut-être).
Celà voudrait dire que le nucléaire n’est pas une calamité inexorable imposée par un monde de financiers capitalistes (à courte vue), mais plutôt l’expression de la volonté (stratégique) de milieux étatiques ?
Si le Japon n’a vraiment pas d’ambition militaires ou industrielles dans ce domaine, ça peut même marcher ! En France l’Etat est encore majoritaire dans EDF.
Bonjour,
Dans le Monde daté de demain, page 4 : « Un conteneur radioactif en provenance du Japon a été détecté dans un port belge ». Avez-vous vu cela dans la presse belge ?
Oui, ici :
http://archives.lesoir.be/un-container-tres-faiblement-radioactif-a-zeebruges_t-20110503-01DM5T.html?query=japon&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=japon&pos=4&all=24822&nav=1
Oui on en a parlé, en tout cas pas mal à la radio, et dans la presse écrite par exemple ici. Mais d’après ce que les journalistes en disent, je ne pense pas que le niveau de radioactivité soit problématique (0,1 microsievert/heure).
Le cocasse de l’histoire, c’est que le container contenait une pelleteuse, comme si le Japon n’avait pas besoin de pelleteuses après le tsunami…La globalisation produit des trucs incroyables, quand on y pense!
Mr Leclerc,
L’utilisation de Zeolite me semble analogue , mais moins ridicule, à la frontière française « préservant » du nuage radioactif suite à l’accident de Tchernobyl. Dans les conditions de déversement que vous évoquez, ce fait prouve à quel point la situation est terriblement critique, TEPCO n’hésitant pas à entreprendre des actions probablement inefficaces (dans de telles conditions d’application), pour limiter même de façon infime la contamination.
Il faut donc encore « tout tenter », preuve de l’instabilité de la situation, de l’improvisation, de l’ absence de solution sur les plans technique ou de l’acceptabilité par la population japonaise.
Le Japon n’est pas l’URSS et n’a pas la possibilité de mobilisation de dizaines de milliers de liquidateurs pour faire « le boulot », pour contenir et circonscrire les réactions en cours.
A ce sujet je pense que le véritable impact de Tchernobyl n’a pas été mesuré non pas à cause de l’échelle des temps de la contamination, ni de la difficulté technique. Mais de l’opacité intrinsèque du système soviétique et la perte de traçabilité (si tant est qu’il y en ait eu une) due à l’effondrement de ce système et sa recomposition en de multiples états.
Rappelons que 25 ans après la catastrophe ukrainienne, le sarcophage de Tchernobyl n’est pas intègre, que la contamination de l’environnement existe , que le financement de l’ouvrage destiné a bloquer cette pollution,démanteler le site ( sarcophage et traitement des matériaux hautement radioactifs issus de l’accident et de la solidification du corium) n’est toujours pas été rassemblé lors de la dernière conférence de l’ONU.
article wikipedia sur Tchernobyl en français
article wikipedia sur Tchernobyl en anglais, beaucoup plus détaillé que la version française
La liste des projets annoncés par Tepco, dont ceux qui ont été abandonnés, illustre cette situation: lorsque les ressources éprouvées font défaut, il ne reste plus que les expédients !
L’échelle de temps des catastrophes nucléaires est par ailleurs une dimension que cette industrie ne sait pas gérer (de même nature que le démantèlement des centrales et le stockage de leurs déchets).
Ces deux constatations sont autant de condamnations, même si elles sont moins spectaculaires que d’autres !
Il semble que l’échelle de temps de la catastrophe ait été géré à TMI et même à Tchernobyl il ne faut pas trop généraliser l’inefficacité de TEPCO. L’inquiétude sur le démantèlement et le stockage n’existe que parce qu’elle est montée en épingle par les opposants au nucléaire.
Vous avez raison, rutilly: il faut sortir du nucléaire, vite, car les pro-nucléaires sont en très grande majorité des inconscients qui ne voient pas plus loin que le bout du nez.
Ces gens sont la véritable cause de toutes les catastrophes nucléaires, sans aucune exception.
Il savent le gérer entre guillemets !!!
Ils ne savent pas comment l’annoncer.
Comment annoncer des centaines voir des milliers d’années.
@ arnaud
Oui Tchernobyl c’est la catastrophe dans toute son ampleur, quand j’ai écrit qu’il me semblait que son échelle de temps avait été gérée, c’est de l’échelle à court terme dont je voulais parler par opposition à Fukushima où cela a été mal gérée. Et pourtant Tchernobyl était un cas autrement difficile. La gestion à long terme est plus facile bien que très coûteuse, mais on ne peut pas ne pas y mettre les moyens.
Rutily,
Je ne généralise pas, je constate que la situation à Fukushima est pour l’instant stabilisée, mais que le plan de bataille se cherche toujours.
Sur la gestion à l’echelle des temps, peut être s’en est on sorti à TMI , mais pour Tchernobyl, j’attendrais plutot que la superstructure de 1 milliards d’euros (somme qui n’a pas été couverte par la dernière conférence de l’ONU du moi dernier) soit
1) construite sans trop de dépassement de budget et de temps.
2) qu’elle arrête effectivement la contamination de l’environnement
3) que le démantèlement du sarcophage et le traitement des restes de l’explosion soient finis.
4) si l’objectif 3 n’est pas atteint qu’elle tienne bien les 100 ans comme prévu, et que les suivantes puissent faire mieux.
Pourriez vous développer un peu votre phrase
.
Un extrait de mon Site
http://transition.wifeo.com/energie-nucleaire.php
La difficulté principale est la durée de vie des matériaux en cause. Ceux-ci peuvent être dangereux pendant des millions d’années. Il est vrai qu’on n’a pas de solutions pouvant « tenir » aussi longtemps, mais ce n’est pas aussi inquiétant qu’on le laisse penser généralement.
Supposons qu’on ait une solution pour 100 ans, cela veut dire qu’on a 100 ans pour trouver une solution pour 1000 ans et qu’ensuite on a 1000 ans pour trouver une solution pour un million d’années et il est vraisemblable que cette solution consistera à « bruler » les déchets à vie longue pour en faire des matériaux plus gérables. En fait c’est un point de vue un peu perfectionniste de vouloir tout de suite une solution pour des millions d’années.
Un autre extrait dans la page sur les réacteurs hybrides :
http://transition.wifeo.com/les-reacteurs-hybrides.php
En effet on peut démarrer ce type de réacteur avec une charge de plutonium plutôt q’une charge d’uranium 233. Dans ce cas on produit aussi plus de déchets, mais si on ne retire jamais les actinides mineurs du sel fondu, ils finiront par être tous incinérés.
Pour une vue plus complète sur les déchets nucléaires ce lien:
http://ex.sauvonsleclimat.org/new/spip/IMG/pdf/10QuestionsDechetsNucleaires.pdf
Merci pour ces precisions Rutily,
mais vous faites dans les deux cas « plusieurs pas de côté »
1) A supposer que pendant 100 ans « pour trouver » une solution, tout va se passer dans le meilleur des mondes.
maintenir toutes ces centrales inopérantes ,calculées pour 30 max 40 ans de durée de vie qu’il va pendant 100 ans pour aucun service rendu à la société. ça me semble un peu capillotracté (la patate chaude pour les générations futures).
2)en transposant les problème actuels à une putative filiaire RNR à base de Thorium ou Thorium -Plutonium en laissant le combustible brûler. Ben on a donc une centrale nucléaire qui tourne avec des risque de criticité plus faibles certes. Perso j’ai aussi du mal avec un refroidissement aux sels fondus. Suite à une petite expérience avec un cristal de sodium pur mis en contact avec de l’eau en classe de 3eme . dans le style pétatoire en cas de fuite, on doit pas pouvoir faire beaucoup mieux.
En tout cas je ne vois pas du tout ou les problèmes sont résolus apres considération de vos arguments.
ARRG je voulais dire réacteur Hybride et pas RNR….
@Rutily (5 mai 2011 à 14:51) N’est-ce pas un plutôt un peu un schéma de PONZI technologique ?
Une approche fiduciaire du progrès scientifique et technologique auquel on voue une confiance « exagérée ».
Convaincre le client du raisonnement par des éléments à court terme (solution provisoire/intérêts) tout en repoussant au delà de l’horizon décisionnel l’essentiel (solution définitive/rembousement du principal) ,
le tout sur fond d’une continuité du développement technologique nécessitant la pérennité de l’économie et d’une civilisation multi-séculaire sur des durées supérieures à celles dont nous avons une connaissance historique pour notre technologie de maitrise de l’énergie.
En fait notre organisation ne demande pas vraimment que nos décideurs prennent en compte ce type de considération, échéance trimestielle ou à quelques années pour les « CEO », 5 ans au mieux pour les politiques élus. 50 ans pour les dictateurs à vie …
Il suffit d’avoir quelques éléments de langage pour la communication.
@arnaud
Le refroidissement au Sodium c’était pour Super phoenix, les sels fondus sont à base de fluorure et ne risquent pas d’exploser. Il est vrai que ce sont quand même des substances dangereuses du fait de leur activité chimique.
Mon explication avait trait aux déchets plutôt qu’au démantèlement aussi ce ne sont pas les centrales qu’il faut maintenir inopérante pendant 100 ans mais les déchets qu’il faut stocker dans les couches géologiques qui vont bien pendant 100 ans.
En ce qui concerne le démantèlement on lit souvent qu’on ne sait pas le faire alors que l’expérience en ce domaine n’est pas nulle. Les installations démantelées ou en cours sont les suivantes:
Les réacteurs de puissance
La centrale des monts d’Arrée (EL4) à Brenilis.
Les réacteurs de la filière uranium naturel-graphite-gaz (UNGG).
Le réacteur Chooz A D (centrale nucléaire des Ardennes).
Le réacteur Superphénix.
Les réacteurs de recherche
Le réacteur Rapsodie[9].
Le réacteur Harmonie [10],[11].
Les réacteurs Mélusine et Siloé.
Le réacteur universitaire de Strasbourg.
Les laboratoires et ateliers du CEA
L’atelier pilote de retraitement AT1.
L’atelier de fabrication de sources de césium 137 et de strontium 90 (ELAN IIB).
Les ateliers de traitement de l’uranium enrichi (ATUE).
Le laboratoire de découpage d’assemblages combustibles (LDAC).
Le laboratoire de chimie du plutonium (LCPu).
Le laboratoire d’études de combustibles à base de plutonium.
L’accélérateur Saturne.
L’accélérateur linéaire de Saclay (ALS).
Autres installations
L’Usine d’extraction du plutonium de Marcoule (UP1) (Gard).
Les ATUe (Atelier de Traitement de l’Uranium enrichi)
L’usine FBFC de Pierrelatte.
L’irradiateur de la Société normande de conserve et stérilisation (SNCS) servant à l’irradiation des aliments.
On lit aussi qu’on a toujours pas fini le démantèlement de la centrale de Brenilis alors que elle a été démantelé jusqu’au niveau 2 de l’AEIA et que pour passer à l’étape 3 le processus prevoit d’attendre 25 ans ce qui permet à la radio activité de décroitre à 3% du niveau qu’elle aurait si on n’attendais pas.
@ fuku
On peut le voir comme cela, moi c’est le court-termisme qui se généralise qui me gène et le fait qu’on ne puisse plus envisager de projets à long terme.
Bonsoir Rutily,
Merci pour votre réponse et les détails.
Mais en fait mon point initial concernait Tchernobyl donc une centrale détruite. Vos réponses se rapportent à une intervention et une gestion « dans des conditions contrôlées et idéales d’utilisation ».
25 ans aprés il existe toujours une pollution par des fuites radioactives hors de la centrale (Sol et air). La situation n’est pas contrôlée 25 ans aprés ! Malgré 600000 bonhommes + un sarcophage en béton. Et La communauté internationale sous l’égide de l’ONU na toujours pas rassemblé le financement complet initial pour La Superstructure de démantèlement.
Aprés heureusement qu’on est capable de démanteler « correctement ».
@ Rutily
Je n’ai pas parlé d’inefficacité de Tepco, mais qu’ils en étaient réduits, faute de mieux, à utiliser des expédients. Cela me semble clair au regard des faits.
Quant au démantèlement et au stockage, j’avais l’impression d’enfoncer des portes ouvertes en les évoquant, que vous souhaitez refermer sans autre forme de procès.
@ François
Effectivement vous n’avez pas parlé de l’inefficacité de Tepco, c’était plutôt un jugement de ma part. Si le démantèlement et le stockage sont des « portes ouvertes » n’est ce pas une sorte de définition d’un pré-jugé et cela ne signifie-t-il pas qu’il faudrait l’examiner? De mon point de vue il y a quelques arguments qui mériteraient d’être exprimés.
Vous parlez d’une solution à 100 ans, à partir de maintenant je suppose ?
Quid des déchets du passé ?
Ou sont précisément nos déchets nucléaires ayant servis à notre consommation passée ?
Fukushima reacteur n° 3
Aujourd’hui à 10.09 h la quantité d’eau injectée dans le réacteur a été élevée de 7m3 à 9m3 /h, pour réagir à une élévation de la température observée au cœur du réacteur.
source : Fukushima-Informationsportal GRS (Gesellschaft für Reaktorsicherheit – mise à jour plusieurs fois/jour )
Selon le lien ci-après, les photos ou l’on voit (presque) tout ; à chacun de se faire son idée.
http://cftchus.blogvie.com/2011/03/31/fukushima-les-photos-en-hd-ou-lon-voit-presque-tout/
On accède en deuxième paragraphe au téléchargement d’un ZIP qui contient des photos JPG. C’est du HD on peut zoomer pour accéder à des détails.
Pour ma part, je crois que j’ai mes réponses soncernant les réacteurs 3 et 4 (cf. si utile mes commentaires précédents).
Une petite précision à mon commentaire précédent (54) et au lien indiqué : on remarque sur les images du réacteur 4, que le bouchon de l’enceinte de confinement est positionnée sur le côté du bâtiment,
L’image accrédite l’idée que ce bouchon était déposé pour une opération de maintenance (chargement/déchargement ou autre opération).
Par ailleurs, je n’ai rien à ajouter aux images des dégats subis par le bâtiment 3, par comparaison aux autres bâtiments.
bonjour , je regarde , je lis , mon sentiment , c’est le merdier , union européenne relève les taux de radiations autorisés , les photos de la centrale montrent un terrain avec des bâtiments ,que l’on sait même plus si c’est la guerre en Libye ou une centrale nucléaire au japon , des taux de radioactivité 600 fois supérieurs à la normale à 25kms de la centrale dans l’eau de mer , tantôt de la fumée blanche tantôt noir ,c’est pas non plus le Vatican. Des expert d’areva sans GPS qui se se sont perdus en route. Des enfants qui dans la cour des écoles japonaise au delà du rayon de 30kms jouent avec du sable radioactif .Un président (qui n’a même pas de maillot de bain , se penche au dessus de la piscine de Graveline) pour expliquer qu’il n’y a pas de danger. Je sais OK on a besoin d’électricité , mais pas de mensonge , je pense que l’être humain est à même de supporter la vérité . L’argent est roi nous ne sommes que ses esclaves .La crise financière et le reflet de Fukushima et l’or c’est son Corium
Je ne comprend pas un point précis sur les unités. Si un spécialiste peut m’éclairer:
J’ai appris lors de mes études (il y a quelques années !) que l’on mesurait:
1) la radioactivité émise (en Bq et Curie)
2) la radioactivité reçue, absorbée par un corps soumis à la radioactivité émise (en Gray ou rad)
3) l’impact biologique de la dose reçue (en Rem ou Sievert)
Pensez à un arroseur de pelouse: On peut mesurer le volume d’eau utilisé, le volume d’eau arrivant effectivement sur la pelouse (volume émis – (évaporation, arrosage de la pelouse du voisin, etc..)) et l’effet sur le développement de l’herbe (le transfert de l’eau aux racines dépend du terrain, entre autre).
Donc pourquoi voit-on des compteurs de radioactivité libellés en µSv/H ? On mesure bien l’émission, pas l’effet sur le corps. La même dose de radiations (en Bq) n’a pas le même effet selon qu’elle est externe ou ingérée.
Ours des Pyrénées.
C’est déjà la mesure en externe…
Maintenant, rien ne t’empêche d’avaler le compteur pour connaître ta dose ingérée, aussi..
Exemple d’usage : « Les coefficients de doses par ingestion de l’iode 131 et du césium 137 sont tels qu’il faut ingérer 45 ou 70 000 becquerels (Bq) de ces éléments pour s’exposer à une dose de 1 millisievert (mSv). »
Quand des milliers de machin-truc donnent des millièmes de truc-bidule. On a l’impression d’être moins chargés en truc-bidule. Pourtant un micron de truc-bidule ingéré, c’est fatal ! Pas besoin d’être spécialiste.
Rien de fatal, seulement une probabilité plus ou moins forte, comme en général avec les cancers (pour ce qu’on en connaît aujourd’hui). Et si on en développe un, il y a aussi une certaine probabilité d’en réchapper, dont j’espère qu’elle continuera à s’améliorer avec le temps.
En clair, il est possible d’avoir du bol, et ça vaut même mieux.
Ingéré, même dans du bol (de lait par exemple), ça cristallise un brin la stat. Enfin si des temps de demi-vie vous satisfont, moi pas.
Vous chiffrez peut-être la demi-mort à partir de 50 %, moi pas.
@schizosophie 5 mai 2011 à 11:46
ça dépend comment on compte. Selon l’Insee à 60 ans, l’espérance de vie d’un mâle de nationalité française est de 22,4 ans. Approchant les sixties et corrigeant positivement la mienne pour 85 balais, j’en conclu que je suis déjà mort à 59/85= 69%. Quelque soit l’unité de mesure de l’incidence de la radioactivité sur le corps, j’y comprend que pouic parce que je ne veux rien savoir de cette médecine. À 20 ans un copain toubib m’a appris qu’il n’y avait pas d’os dans l’organe érectile, je suis même pas allé passer une radio pour vérifier voire pour garder l’espoir d’une anomalie statistique. D’autres ne veulent rien savoir de la lutte des classes, même si la Commune n’est pas morte comme chantait Nicolas, à moins qu’avec l’outil statistique on compte autrement…
@Rosebud1871 le 5 mai 2011 à 13 h 27
Ben vi. Y en a des qui comptent vivre et y en a des qui le veulent. « Y en a des » est une expression que je n’entends plus, pour incorrecte qu’elle soit, je me souviens l’avoir entendu de gens qui ne comptent pas, sinon les sous pour le bifteck et les réjouissances possibles du jour. Cette médecine-là est volontairement bien peu exotérique, y a un os et même un cancer d’icelui.
Rosebud, cela va faire du bruit dans Landerneau…
Je serais de toi, je surveillerais vachement mon ostéoporose 😉
Sinon, es-tu lion dans ton horoscope..??
@schizosophie 5 mai 2011 à 14:58
Ouais, y en a des qui pensent pas mais qui prient, qui causent pas mais qui comptent, qui vivent pas mais qui trichent. Ce qui disparait aussi c’est le « il » populaire, usé par ceux pour qui le « vous » était trop distant et le « tu » trop proche. « Il » reprendra bien un peu de tarte aux pommes…
@yvan 5 mai 2011 à 15:36
Merci, déjà que je surveille mon ost-algie, oui je suis un « lion superbe et généreux », mais si on m’em-bête, on tombe sur un os et sans être à la noce.
@russeboude1871
El « usted » no se cayó, pero el veinte si et on dit encore « pessètes » en deçà des pires-aînés, ça pèse encore en temps d’euros. Le « il » aurait donc été effrité par conjonction du « vous » et du « tu », comme élimé entre deux papiers de verre. Je n’y avait jamais pensé, mais le « vous » m’arrache souvent la gueule et il m’arrive de tutoyer des fréroces. Pour » kékéveu la p’tite dame » ça ne me sort pas spontanément, « kestata » plus guère, surtout dans ces situations.
Aventure cybernétiques « Lisztfr » s’est rebaptisé en « Spinolisztfr » et « Marlowe » s’est pris un temps pour « Geronimo » en demandant la permission.
Je me souviens qu’il avait souhaité une bonne année stratégique au blog. Y en au moins des qu’on eut des problèmes d’identité.
@schizosophie 6 mai 2011 à 02:04
Vous m’avez offert l’occasion d’un fou rire, ce qui est devenu plutôt rare, même avec un vieux pote ex-mentor dans les 70’ qui cultive le charme désuet du dinosaure stal mais pas dupe. De votre coté, je lis que je suis sorti du cagibi avec vos talents dignes de la stasi, grâce au gogole big brother. J’ai lu vos échanges musicaux, et plus haut Yvan a échappé à Lost thé aux peaux rouges, pour laisser à Piotr le monopole. Pour l’identité en dehors de la carte avec ses effets de Global Positioning System qui a ses avantages administratif, je préfère le territoire d’aventure de la dé-ontologie. Job m’appelle…
@Rosebud1871 le 6 mai 2011 à 13:45
Je m’enjoie (tournure orale subsahélienne peu ou pas répertoriée) du cadeau.
Pas de honte au logis, ma stase n’est que de la mémoire vive, même de chez Job (j’vais la ressortir votre version judéo-chrétienne du fil à la patte).
Vos souvenir sont bons.
La dose affichée est la dose équivalente reçu par l’appareil.
C’est la somme de tout ce qui est reçu pondéré par le type de rayonnement.
L
@ours blond C’est un bon résumé de ce que l’on trouve par exemple ici
http://lpsc.in2p3.fr/gpr/french/RadioOrdre/radioGrandeur/radioGrandeur.html
C’est effectivement une bonne question, l’appareil ne pouvant (comme un pluviomêtre) mesurer que la radioactivité perçue localement.
Mais il est possible de le graduer autrement, afin notamment de l’utiliser pour permettre de gérer facilement les limites légales ou techniques d’exposition en temps réel.
Cette « conversion » fait l’objet d’hypothèses, vraisemblablement exposition corps entier, et peut tenir compte suivant la sophistication de l’équipement de la répartition réelle des diverses radiations ou d’hypothèses forfaitaires implicites.
Un calcul des vraies valeurs peut sans doute être fait par la suite, si l’on possède d’autres informations.
Mais dans tout les cas il ne mesure pas la contamination surtout interne et ses conséquences.
Dire que l’on absorbe une certaine quantité de radionucléides, de tant de Becquerels, n’est pas équivalent à séjourner une heure à coté d’une source équivalente.
Il est beaucoup plus difficile de trouver des références (pertinentes) sur cet aspect des choses.
A rajouter : le passage Bq —- > Gray=J/kg pose déjà une difficulté car la chambre du dosimètre n’est pas un corps humain.
pour simplifier le corprs humain c’est de l’eau donc les TEL (taux de transfert d’énergie linéique) sont assimilés à ceux de l’eau dans la plupart des cas. On applique ce coefficient pour trouver les J/kg tissus humains/ celui du gaz de la chambre du dosimètre lors de la mise à l’échelle et on prend un coefficient 1 pour gammas et 5 pour béta pour trouver les Sievert en aditionnant les énergies de ces rayonnements pondérées ainsi.
On va dire que je suis obsédée mais moi, je ne retiens qu’un truc, c’est que maintenant j’ai bien pigé que si il y a de l’hydrogène c’est parce que il y a des très fortes chaleurs ou des très fortes radioactivités et certainement les deux parce que l’un ne va pas sans l’autre.
A part sinon un ouvrier négligeant qui aurait oublié de fermer le four à micro-ondes avant l’inondation, on ne voit pas d’autre possibilité. Ca parait quand mème pas trop possible qu’un four à micro-ondes fasse péter le toit d’une centrale ou alors, on nous dit pas tout sur notre électro ménager.
donc, Fukushima, ce n’est plus une centrale nucléaire à faire de l’électricité ou des ingénieurs controle des manettes fièrement et se font un café au micro-ondes pendant la pause,
c’est un endroit nucléaire à faire de l’hydrogène, de la chaleur et de la radioactivité ou des petits bonhommes mal payés, mal nourris, sans café et futurs morts sont la pour montrer a la face du monde qu’ils ne peuvent pas faire grand chose mais qu’ils sont la.
Dans l’agriculture, on dit que rien ne se gagne, rien ne se perd, tout se transforme.
La; c’est kif : avant on avait une puissance nucléaire controlée qui était tranformée en mégawatts d’électricité. Maintenant on a la mème puissance nucléaire pas controlée transformée en mégawatts de radioactivité à destination des poumons, des poissons et des légumes.
l’un dans l’autre si on arrive comme ça à avoir des merlans de 15 mètres et des betteraves de 250 kilos, bon.
si ça marche, moi je vire mon compost et je met un trou à uranium à la place. En plus, j’aurai mème plus besoin de couper du bois, avec 750° gratis en permnence.
Ne désespérez pas dom!…Il nous reste notre cerveau à condition toutefois de posséder quelques neurones.
« avec 750° gratis en permanence. »
Oui, Dom.
Il te faut savoir que la Russie utilisait des charges de quelques kilos d’uranium dans de simples « cocotes-minute » pour produire de la chaleur en local.
Ces sources radio-actives ont d’ailleurs fait l’objet d’un trafic après la chute de l’URSS.
Je vais jeter un oeil sur le net pour voir si je retrouve les sources.(de l’info, pas les radio-actives…)
Je pige pas 2 trucs à ça :
=Si on peut arrèter la radioactivité avec 5 mètres d’eau, pourquoi est ce qu’ils ne le font pas ?
=Pourquoi est ce que l’eau dans l’océan et dans les sols est radioactive et pas celle des piscines ?
Je ne vois pas pourquoi dans une piscine l’eau ne deviendrait pas radioactive alors que celle ci est directement en contact avec des crayons pourris, qui fuient, chauffent et balancent des radiations.
là dedans, il y a 2 trucs que je ne comprend pas non plus
=supposons pour les poumons et l’intérieur du corps mais les murs, le sol, tous les trucs qui se trouvent dans la salle sont aussi radioactifs, non ?
Un container en Belgique qui ne vient mème pas de Fukushima est bien radioactif et tout l’environnement 20 bornes à la ronde, invivable. Je ne te dis pas ce que ça doit ètre pour tous les trucs et les salles qui baignent directement dans les radiations depuis 2 mois.
En russie, ils étaient à l’air libre et ils avaient peur d’un bout de béton contaminé. Ils avaient 1 minute pour le balancer du toit.
= si il suffit de filtrer l’air pour le purifier, pourquoi est ce qu’ils ne l’ont pas fait avant et qu’ils ont envoyé des pauvres robos ? Qu’est ce que deviennent les filtres. Je suppose que la radioactivité n’est pas perdue.
Est ce que ça serait pas plutot une espèce de VMC qui renvoie tout dehors ? Of course, les japs vont pas le dire mais on ne voit pas pourquoi ils se casseraient le coquillard avec des filtres à air alors qu’ils balancent des milliers de m3 d’eau irradiée chez les poissons. Ils n’ont pas de filtres à eau ?
Vous pouvez expliquer SVP.
On n’empêche pas la radio-activité de « fonctionner » sous l’eau, avec 6 mètres d’eau on l’empêche d’arriver jusqu’à la surface.
L’eau de piscine est contaminée, beaucoup + que l’eau de mer, faut pas la boire. S’il y avait des poissons ils ne seraient pas consommables. Mais on peut la regarder sans danger.
Oui mais peu, et c’est surtout le sol s’il y a eu des poussières ou de la condensation de vapeur.
Parce qu’ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils allaient trouver, et surtout du taux de RA.
Il ne suffit pas de purifier l’air, surtout s’il y a de la vapeur. Ils vont mettre le matériel en place pour voir si ça marche. Mais faudra garder combinaison et masque pour y rentrer, à cause des poussières + ou – dangereuses au sol.
un lien vers une collection de videos :
http://www.fukkou.info/?page_id=466&lang=en