L’HUMANITÉ, « LE CAPITALISME À L’AGONIE », VENDREDI 15 AVRIL 2011

À l’occasion de la sortie de Le capitalisme à l’agonie, un long entretien avec Laurent Etre.

Partons du titre de votre dernier ouvrage : « Le capitalisme à l’agonie ». Vous soutenez que le capitalisme connaît son « essoufflement final »… Or, on a plutôt l’impression que ce système est reparti de plus belle, en faisant payer sa crise au monde du travail. Il suffit de regarder les profits du Cac 40, qui ont augmenté de 85 % en 2010 par rapport à 2009…

Paul Jorion : Vous venez de parler des profits du Cac 40 qui explosent. Cela reflète essentiellement une panique du système. Ce n’est absolument pas une preuve de bonne santé. Moi, j’appelle cela « vider la caisse avant fermeture définitive ». L’idée que le capitalisme repart, c’est ce que nous martèle le journal télévisé de 20h. Or, il faut regarder au-delà des apparences. Pour avoir travaillé moi-même dans la finance durant une vingtaine d’années, je sais qu’en profondeur, la dégradation se poursuit. Le pillage s’accélère, parce que ceux qui tirent parti du système sont bien décidés à laisser les caisses vides.

Mais ce pillage dont vous parlez n’est-il pas le principe même du capitalisme ? Pensez-vous que ce système ait déjà visé l’intérêt général ?

Paul Jorion : Il y a eu tout de même une période de modération, ce qu’on a appelé les Trente glorieuses. Pendant un temps, le capitalisme productif était relativement séparé du capitalisme financier. Mais au cours des 25 dernières années, la finance a pris le dessus ; elle s’est peu à peu emparée des commandes à l’intérieur du système. Et aujourd’hui, la plupart des opérations financières sont des opérations spéculatives, sans rapport à l’économie réelle. Au point que le Président-Directeur Général de Goldman Sachs n’arrive même plus à faire la différence entre la partie purement prédatrice de la finance et la partie qui sert à quelque chose pour l’économie.

Dans votre livre, vous définissez le capitalisme comme un système de répartition du surplus (la richesse nouvellement créée), dans lequel les investisseurs, détenteurs du capital, sont hégémoniques. Du coup, vous en appelez à un nouveau partage, en faveur des salariés. Mais ne faut-il pas aller plus loin ? Après tout, la valeur du capital avancé par l’investisseur provient-elle d’autre chose, en dernier ressort, que du travail ?

Paul Jorion : Non, cette valeur ne provient pas nécessairement d’un travail antérieur : le monde a d’abord été partagé par la violence, par ceux qui, comme le dit Rousseau se sont accaparés la terre et ce qu’elle porte ou contient en affirmant : « Ceci est à moi ! » et en mettant les autres au défi de le leur reprendre. Les choses qui ont été confisquées ainsi à la communauté toute entière peuvent avoir un prix de manière intrinsèque, le minerai que cette terre contient, par exemple. Ma définition du capitalisme, est différente de celle de Marx : pour moi, le capital, c’est une ressource qui manque à l’endroit où elle est nécessaire, soit pour la production des entreprises, soit pour la consommation des ménages, et le capitalisme, c’est un système qui se caractérise – et qui souffre – du fait de ce défaut, à savoir que les ressources manquent là où on en a besoin. Tous sont contraints de rechercher les ressources nécessaires auprès de ceux entre les mains desquels le capital se retrouve concentré. Et cette situation est due au système de propriété privée qui a pris la forme qu’on lui connaît aujourd’hui au cours du Moyen-Age et de la Renaissance. Si la présence du capitaliste apparaît nécessaire, c’est parce que nous évoluons dans le cadre d’un certain régime de propriété, où le dirigeant d’entreprise qui peut apporter le travail n’a pas immédiatement accès aux ressources dont il a besoin pour financer la production, et donc l’emploi de salariés.

Êtes-vous alors favorable à des nationalisations dans certains secteurs clés de l’économie, à commencer par les banques ?

Paul Jorion : C’est une approche qui paraît logique, quand on fait abstraction du fait qu’une certaine aristocratie capitaliste a pris le pouvoir également à l’intérieur de l’appareil d’Etat, conformément aux préconisations des théoriciens néolibéraux tels von Hayek. Comme on l’a vu avec la crise, cette aristocratie n’hésite pas à puiser dans la caisse de l’Etat l’argent nécessaire pour renflouer le secteur bancaire quand celui-ci est en difficulté. Les fonctionnaires de haut rang sont devenus des agents interchangeables, susceptibles de passer du jour au lendemain de la tête d’un ministère à celle d’une banque. Nationaliser sans changer cette structure de pouvoir n’aurait donc aucune conséquence. Les sommes continueraient d’être allouées de la même façon.

Mais alors, que faut-il faire ? Comment s’y prendre pour bouleverser le rapport de force entre actionnaires, dirigeants d’entreprises et salariés ?

Paul Jorion : Il faut bien sûr commencer par augmenter les salaires, mais aussi changer le cadre de répartition du surplus. M. Trichet dit qu’il ne faut surtout pas augmenter les salaires. Pourquoi dit-il cela ? Parce que l’augmentation serait répercutée dans les prix à la consommation. En effet, dans le système actuel, si une entreprise augmente les salaires, elle répercute simplement ce coût supplémentaire dans le prix des marchandises. Il y a de fait un tabou : on n’envisage pas un seul instant de baisser la rémunération du capital et des dirigeants d’entreprise pour financer une hausse des salaires. A mon avis, il ne s’agit même pas là de mauvaise foi. Je crois que les banquiers, les financiers, tous les tenants du système considèrent vraiment comme intangibles les dividendes, les bonus et les niveaux de salaire des dirigeants d’entreprise. Pour tous ces gens, la rémunération du capital, la répartition des richesses, ne sont pas des objets possibles de négociation, mais les manifestations d’un ordre naturel.

Dans votre livre, vous évoquez la dissociation du revenu et du travail comme une piste de réflexion intéressante. Une telle idée n’est-elle pas contradictoire avec la nécessité de renforcer à court terme le poids des salariés, face aux capitalistes ? Cette dissociation ne risque-t-elle pas de se traduire par un renforcement de l’exploitation de ceux qui continuent de travailler ? Vous reconnaissez vous-même qu’une allocation universelle dissociée du travail suppose de dégager des sommes sur les richesses créées, donc sur la production…

Paul Jorion : Je ne dis pas qu’il faut une dissociation. Je dis que nous sommes parvenus à une situation où une certaine dissociation des revenus et du travail est devenue réalité, avec l’automation et l’informatisation d’un nombre croissant de tâches. La question, c’est de savoir si l’on en prend acte ou pas. Dans les années 50, on se disait que le salarié remplacé par un robot pourrait se reposer, profiter de son temps libre. On imaginait que la richesse créée par le robot bénéficierait au salarié remplacé. Or que s’est-il passé ? Quand le salarié est remplacé par une machine, on le licencie et il s’en va toucher le chômage. Est-ce qu’on lui donne une partie de la valeur produite par le robot ? Pas du tout. Alors où va l’argent ? Mise à part, une certaine baisse du prix de la marchandise produite, il est essentiellement confisqué par l’actionnaire et le dirigeant d’entreprise. Partant de là, ma thèse, c’est que si l’on reste dans une telle société, où les travailleurs tendent à être remplacés par des machines sans bénéficier de la productivité ainsi créée, il faut alors trouver une solution pour leur donner des revenus qui leur permettent de continuer à consommer. C’est dans ce cadre que se pose la question d’une allocation universelle. Mais ce n’est pas un modèle de société. C’est juste une analyse.

Vous affirmez dans votre ouvrage que le travail « se raréfie ». N’est-ce pas plutôt qu’il change de forme, d’une part sous l’effet de la révolution informationnelle, d’autre part sous l’effet d’un renforcement de l’exploitation qui atomise le salariat ? N’est-ce pas surtout le CDI qui se raréfie, plus que le travail en tant que tel ?

Paul Jorion : Actuellement, le système utilise les délocalisations, pour faire pression sur les salaires et les conditions de travail. Mais on voit déjà la fin du processus. Délocaliser en Chine est moins rentable qu’il y a quelques années. Car la Chine, en accueillant les usines occidentales, a fini par créer un marché intérieur et augmenter les salaires. Alors bien sûr, les grands groupes se mettent à délocaliser au Vietnam ou en Indonésie. Mais il arrivera fatalement un jour où l’on aura épuisé les possibilités. D’ailleurs, on entend déjà parler de relocalisations, même si le phénomène est encore marginal. Je situe ma réflexion dans cet horizon. Concernant les tâches intellectuelles, elles sont également de plus en plus prises en charge par des logiciels. Bien sûr, il restera toujours ceux qui créent les robots, les logiciels, les chercheurs qui permettent à la médecine de progresser, etc. Mais l’ensemble de ces personnes ne représentera jamais plus de 1%o de la population.

Admettons votre thèse de la raréfaction du travail. Dans ce cas, la priorité n’est-elle pas, à court terme, de mener un combat pour le droit de chacun à changer de métier, à se qualifier davantage ? Le défi d’aujourd’hui n’est-il pas, finalement, un autre partage du travail, à partir de l’idée de travailler tous, moins, et mieux ? Ce qui suppose aussi de mener le débat sur les finalités de la production, du point de vue de ceux qui produisent les richesses et non du point de vue de ceux qui amassent les profits et inventent constamment de nouveaux besoins ?

Paul Jorion : Il faut exploser le système capitaliste lui-même, mettre un terme à l’hégémonie des détenteurs de capitaux sur les dirigeants d’entreprise et les salariés. Donc, il faut d’abord considérer que les salaires correspondent à la contribution essentielle dans la production de marchandises. Ensuite, il faut interdire les stock-options, qui font dépendre la rémunération des dirigeants d’entreprise de paris sur les fluctuations de prix. Il faut également poser la question du rôle des cadres. L’essentiel de leur travail est un travail de supervision. Pourquoi cette supervision est-elle aujourd’hui nécessaire ? Parce qu’on ne peut laisser l’initiative aux travailleurs eux-mêmes, dans la mesure où l’actuelle distribution du profit alimente chez eux le ressentiment. Eliminons la source du ressentiment, et il y aura alors moins de supervision nécessaire. Les dirigeants pourront se consacrer eux-mêmes à la part créative de leur travail. En ce sens, ils ont autant à gagner que les salariés à une disparition de la part de l’investisseur. Nous devons enfin nous interroger sur le profit des marchands. Est-il normal qu’ils aillent jusqu’à doubler les prix pour faire leur marge ? A mon avis, il y aura toujours besoin d’un marché. Mais la distribution des marchandises n’implique pas de laisser carte blanche aux marchands. Au-delà, une réflexion est à mener sur le pouvoir des objets. Nous saisissons bien ce qu’est la propriété privée du point de vue de celui qui possède un objet, mais sommes-nous bien conscients du fait que les objets, de plus en plus, nous possèdent ? On se sent bien vite démuni et même paniqué lorsqu’on perd son « Iphone » ou n’importe quel outil de communication installé dans notre quotidien… Le système qui remplacera le capitalisme devra également tenir compte de cet aspect des choses.

Dans votre livre, vous critiquez les tentatives historiques de sortie du capitalisme, ce qu’on a pu appeler le « socialisme réel ». Quelle est, alors, votre voie ?

Paul Jorion : Mon rôle n’est pas de produire de nouvelles utopies, mais simplement de favoriser la prise de conscience de la nécessité d’un nouveau système. Rien n’est possible si nous ne commençons pas par nous libérer de l’aliénation du journal télévisé de 20h, qui nous assène, par exemple, l’idée que nous sommes des « demandeurs d’emplois ». Moi, je veux contribuer à libérer les gens de cette conception. Apprenons à nous considérer nous-mêmes comme des « offreurs » d’emplois. Et à partir de là, exigeons de bénéficier des gains de productivité obtenus par les progrès technologiques, quand ceux-ci permettent de nous libérer des tâches pénibles. C’est dans cette prise de conscience que se trouve la clé d’un nouveau rapport de force, qui mettrait notamment à son ordre du jour l’interdiction pure et simple des opérations financières de spéculation qui n’ont pas toujours existé et dont on peut tracer l’avancée au cours du XIX siècle, là où la gauche se contente souvent d’imaginer de nouvelles taxes sur les transactions.

Partager :

280 réponses à “L’HUMANITÉ, « LE CAPITALISME À L’AGONIE », VENDREDI 15 AVRIL 2011

  1. Avatar de accordeur
    accordeur

    A propos de la nécessité des marchands que vous évoquez dans votre entretien à l huma , je veux vous dire , étant assez âgé pour avoir une mémoire vive des années 1955 et suivantes , qu il étaient fort peu nombreux . Les villes , construites à la campagne comme chacun sait , étaient entourées de producteurs qui se rendaient à la ville pour vendre leur production . Chaque jour , en allant à l école , je traversais au moins un marché constitué uniquement de producteurs . Je dis bien CHAQUE JOUR . Quel bonheur ces marchés ! Produits frais à gogo chaque jour ! ………… Un mouvement de marchandisation se crée et accélère à partir des années 1970, encore plus lourdement avec la gauche au pouvoir (1981 1995 ) J ai lu que la France était le premier pays de grands magasins au monde (relativement à sa surface, bien sûr ) . Aujourd hui il est presque impossible de louer un rez de chaussée en ville, la place est prise par les marchands… Ce mouvement d extinction des marchés quotidiens s accentue . A bas les marchands ! Vivent les producteurs !

    1. Avatar de Lisztfr
      Lisztfr

      Oui, même en Pologne on exporte des Auchan, Leclerc, et Leroy Merlin…. Et ça marche, même Carrefour etc. Ikea bien sûr. Les centres commerciaux.

      Ces établissement intermédiaires qui contournent lutte de la concurrence comme tout le monde, sont si puissants qu’ils aspirent la richesse des 2 côtés, du producteur et du consommateur.

      Je n’ai pourtant aucun intérêt personnel en tant que client, de voir son extension, de voir mon argent servir à construire des super marchés en Pologne, Chine etc.

      Il se constitue un trust, une puissance financière dont personne n’a besoin, qui menace la démocratie en fait.

      1. Avatar de pierrot123
        pierrot123

        Il se constitue un trust, une puissance financière dont personne n’a besoin, qui menace la démocratie en fait.

        Et c’est bien le fond du problème !…
        Tristement d’accord avec vous…

      2. Avatar de Mianne
        Mianne

        Même Ikea ? Notre département , bien qu’au centre de la France, n’a pas un seul magasin Ikea mais une centrale nucléaire tout près du chef-lieu . Ce doit être considéré comme un signe distinctif de sous-développement .

  2. Avatar de Pablo75
    Pablo75

    Il y a de plus en plus d’experts lucides:

    « FX Concepts’ John Taylor: The Recession Is Coming This Year, And Stocks Will Tank Starting In June »
    http://www.businessinsider.com/fx-concepts-john-taylor-why-there-will-be-a-recession-2011-4#ixzz1JfV2vs4p

    « Bob the bear sees a hard landing ahead »
    http://ftalphaville.ft.com/blog/2011/04/14/546626/bob-the-bear-sees-a-hard-landing-ahead/

  3. Avatar de Alain.Goethe
    Alain.Goethe

    @ pierrot 123

    Eh oui .. !

    et le pouvoir d’ achat baissera , ainsi que d’autres pouvoirs .. ( le pouvoir d’avoir accès à une Justice juste ) etc ..

    et UMP perdra les législatives ( mais c’est presque un détail ..

    Vous parlez de LAGARDE :
    Elle aurait dit :
     » On souhaite que je me présente aux Législatives .. je ferais mieux d’être Directrice de Banque

    1. Avatar de dissy
      dissy

      Lagarde va se présenter aux législatives et est quasi certaine d’être élue et de sauver sa peau, car cela sera la circonscription des Français à l’étranger(qui vote toujours à 80 pct à droite).

      1. Avatar de dissy
        dissy

        Voici tous les détails sur ces nouveaux postes de députés représentant les Français à l’étranger(dont beaucoup d’inciviques réfugiés fiscaux):

        http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Legislatives-2012-bataille-entre-l-UMP-et-le-Parti-Radical-pour-le-Benelux_a224.html

      2. Avatar de Alain.Goethe
        Alain.Goethe

        @ Dissy : merci du lien

         » donc y a 3 ministres .. probables candidats :
        «  »Qui sont les heureux nominés ?

        « Christine Lagarde (Économie), dans la 1ère circonscription, celles des États-Unis et du Canada, Eric Besson (Industrie) dans la 5e (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco) et le secrétaire d’État aux Transports Thierry Mariani dans la 11e (Russie, Asie, Océanie) », liste complète par L’Express et Le Figaro.

        En ce qui concerne les autres circonscriptions, l’une est en passe de causer un casus belli, entre l’UMP et le Parti Radical : le Benelux ! «  »

  4. Avatar de marx prénom groucho
    marx prénom groucho

    Un spectre rode de par le monde…le spectre du Jorionisme, et en plus, c’est contagieux!

    1. Avatar de schizosophie
      schizosophie

      Ca suffixe.
      J’ai de l’humour mais tout de même, ou pas le même, de mémoire : « isme » deuxième… (Martine Mounier fut pionnière, peut-être fut-ce « iste »), « nien » ou « esque » plus souvent.

    2. Avatar de fujisan

      Jorion et les jorionautes contre les enfants de l’Hydre 😉

  5. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    A quoi bon sabrer davantage dans les diverses services sociaux des pays, si je ne me montre toujours pas capable de me conduire plus autrement à la tête d’une autre marque tout ça n’a pas de sens, c’est comme vouloir vider pareillement la mer avec une plus grande somme de petites cuillères en or et en argent dans la bouche.

    Regardez on fait quelque chose, on amasse et on amasse le monde est toujours à nos
    pieds mais sur le fond on en reste en fait toujours au même stade de comportement ou d’automatismes que la semaine d’avant, bref on ne comprend toujours rien à rien.

    Et dire qu’ils trouveront toujours autant de pigeons pour en subir les mêmes excès, peut-être même contrairement à tant d’idées reçues qu’il est beaucoup plus facile de nos jours de mener les gens en bateau.

    Après le tout-capitalisme sur terre le tout-socialisme bien évidemment, moi de toutes façons ça m’est bien égal car mon royaume n’est pas du tout ce monde.

    Pire même les plus grands défenseurs du capitalisme sur terre et sur les marchés n’en sont peut-être en fait que les premiers fossoyeurs de plus de l’humanité.

    Comme d’ailleurs pour beaucoup de choses de plus.

  6. Avatar de Lisztfr
    Lisztfr

    http://www.alternatives-economiques.fr/le-monde-a-faim-par-philippe-chalmin_fr_art_822_42184.html

    Le monde a faim par Philippe Chalmin
    Le monde a faim, par Philippe Chalmin
    Bourin Editeur, 2009, 140 p., 12 euros.

    Pour une fois qu’on critique l’agriculture intensive, de la part d’un économiste… dire que l’exploitation gigantesque en éthiopie est une hérésie, qu’il y a des populations sur ces terres achetées par de grands groupes, etc. et que cela provoque un exode….

  7. Avatar de André
    André

    J’ai fait un rêve : « je me réveille dans un monde où, enfin, les paris sur les fluctuations des prix sont interdits ; où, enfin, l’échelle des rémunérations du travail est de 1/20 ; où, enfin, les banques, récoltant l’argent des épargnants, jouent leur vraie rôle: celui d’intermédiation financière … . Je suis l’inventeur d’une pile révolutionnaire pour voiture électrique et je désire, avec des associés, créer une entreprise pour industrialiser mon invention. Je m’entends balbutier : ‘J’ai besoin d’un très gros financement de départ pour me lancer et je n’ai aucune fortune personnelle, pas plus que mes associés ’. Je m’entends répéter la définition jorionienne du capital : « une ressource qui manque à l’endroit où elle est nécessaire … » et, aussi, la définition jorionienne du capitalisme : « un système qui se caractérise – et qui souffre – du fait de ce défaut, à savoir que les ressources manquent la où on en a besoin », et encore, la contrainte jorionienne « rechercher les ressources nécessaires auprès de ceux entre les mains desquels le capital se retrouve concentré ». De plus en plus agité, je m’entends dire : ‘ Punaise ! Je vais devoir m’adresser là où le capital se trouve concentré, c’est-à-dire à ma banque, pour obtenir la ressource qui me manque, c’est-à-dire un prêt ’. En plein délire, je m’entends hurler : ‘ Quel cauchemar ! On n’en sortira jamais du système capitaliste! ’ ».

    Je me réveille en sueur et … en plein désarroi !

    1. Avatar de quelqu'un a
      quelqu’un a

      oui, c’est pas facile d’à la fois vouloir rentrer et sortir d’un système…

    2. Avatar de L'enfoiré
      L’enfoiré

      André,
      J’ai fait ce rêve-cauchemar… 😉

    3. Avatar de Alain.Goethe
      Alain.Goethe

      @ André : cauchemars .. pas marrant .;
      On en fait tous .;

      PILES à Combustible / depuis hier, je me réintéresse à ça ..

      Voici 38 ans, je m’occupais notamment de BREVETS sur des BATTERIES .
      A+

    4. Avatar de hervey

      Punaise !
      ça un rêve ?
      Des clous oui !

    5. Avatar de Crapaud Rouge

      Mettez la pédale douce, svp, que le capital ne soit pas là où il faut ne signifie pas qu’il devrait tomber tout cuit dans les mains du premier inventeur venu ! J’vous rappelle que plus d’un inventeur a quand même trouvé de quoi se financer : c’est difficile mais pas impossible. S’il n’y avait pas de difficultés pour servir de frein, beaucoup d’investisseurs perdraient leur fric à financer n’importe quoi.

      1. Avatar de Jacques

        avec le vrai pognon, ou la fausse monnaie

  8. Avatar de Lisztfr
    Lisztfr

    Le rapport aux objets est un phénomène de dépendance grave, chez moi en tout cas. Et cela ne date pas d’hier, pour la civilisation. Depuis le bouclier d’Achille de l’Iliade, ce bouclier-monde qui contient une ville et une histoire, qui luit tel un soleil noir sur le champ de bataille … objets magiques, qui circulent entre générations et entre mondes, entre temps. Ils durent, nous survivent, leurs capacités sont étonnantes et parfaites, leurs mécanismes inexpliqués. Sortes de petits miracles.

    L’appareil photo notamment. Objet ultime puisqu’il permet de capturer les autres objets, leur reflet, les personnes, les astres. Boite magique, boite à lumière, qui garde le souvenir de l’instant, avec plus de précision que nos yeux, ou notre mémoire. Archivage de la vue, capture du temps, de la beauté, de la couleur… L’instant est rendu à l’éternité, puisque l’image est éternelle… Dans 5000 ans la photo que vous prenez, peut-être que quelqu’un la regardera.

    1. Avatar de Cécile
      Cécile

      Je ne sais pas mais les photos, bandes magnétiques, les fichiers informatiques, toutes ces mémoires me semblent si fragiles …..
      Pensez-vous vraiment que dans 5000 ans, peut-être, mais … ???

      1. Avatar de Lisztfr
        Lisztfr

        Euh oui justement, dans 5000 ans, c’est un peut l’éternel retour du même sans cyclicité. Toutes vos photos sont éternelles par reproduction. Les supports sont fragiles mais l’on copie sans perte… d’où une autre responsabilité pour nous aujourd’hui… Avant, l’histoire ne portait pas à conséquence, les matériaux historiques se dispersaient, la mémoire s’éteignait… D’où le travail de Lanzmann, le devoir de mémoire, la lutte contre l’oubli. Mais l’internet est aujourd’hui une archive du monde, destinée à durer le temps du monde ! Tant qu’un tsunami n’engloutit pas l’ensemble des serveur google, cela ne s’efface pas. Une mémoire infaillible et éternelle.

        On pourra toujours transférer les donnés sur des supports plus avancés. Et le blog ici, idem. Si personne ne le détruit, ou détruit l’ensemble de ses lieux d’archivages, de ses copies, il durera plus longtemps que les hiéroglyphes… Dans 100 ans il pourrait encore être accessible et lu. Sauf s’ il n’y a plus d’électricité, bien sûr tout ceci est en danger avec le danger que court notre civilisation …

        On est encore psychologiquement en arrière au temps des DVD. c’était une tentative de faire durer le support, or l’information circule entre les supports.

  9. Avatar de DENIS

    Le rapport sur Goldman référencé via l’article du Monde… entre autres choses : http://0z.fr/lyLWu

  10. Avatar de Michel P.
    Michel P.

    Paul Jorion
    Je viens de lire votre livre. C’est vrai que ce n’est pas du Karl Marx « soft » mais je pense que ce capital n’est pas encore à l’agonie. Pour moi vous êtes encore dans l’utopie. Tant que le Capital « s’auto-alimentera » par le Crédit mettant tous ces emprunteursdans les griffes de ce capital, inutile de vouloir « voir » les choses autrement. Revenir au « Capital nationalisé » c’est rétourner au système soviètique car ce n’est ps demain que les pays du globe seront d’accord entre eux et on en a vu les conséquences humaines », c’est à dire la création des « Apparatchiks du système » Et là vous n’aurez plus affaires aux « marchés » mais à l’autorité rigide de la pensée unique. Pour moi je préfère encore le libéralisme à condition bien sûr, qu’l soit « démocratique ».

    1. Avatar de allfeel
      allfeel

      @Michel P :
      Paul Jorion ne dit pas que le capitalisme est mort , une agonie ça peut durer longtemps , l’utopie c’est aussi de croire qu’il s’en remettra . Vous savez les emprunteurs ne sont pas dans les griffes du capital, quand il n’y a plus moyen de rembourser, eh bien on ne rembourse plus
      et le capital est perdu. Quand on voit que la grêce emprunte a 4.8 pourcent a 6 mois alors qu’elle est en récession il n’y a pas de mystère les états ne rembourseront pas les banques.
      Mais a la vitesse ou les taux de emprunts d’état augmentent ca risque d’être plié assez vite.
      Et les banques s’effondreront la seule solution en urgence sera de les recapitaliser par de la création monétaire massive. Vos allusions au communisme sont déplacées il me semble la pensée unique nous l’avons déjà aujourd’hui , la foi aveugle envers l’autorégulation des marchés et pour ce qui est de la démocratie ,il y a longtemps qu’on a glissé dans l’oligarchie.
      Marx a eu le mérite de proposer une alternative au capitalisme il a aussi fait remarquer que ce régime serait une catastrophe s’il était appliqué en russie. On oublie aussi que le communisme n’a jamais été appliqué en Urss il y a juste eu un régime dictatorial qui se revendiquait communiste comme certaines autres dictatures se décrêtent démocratiques
      Cela dit vous personne ne prétend ici que le communisme est une alternative crédible
      mais rejeter toutes les idées de marx n’a pas de sens au stade de la réflexion.
      Le terme « libéralisme démocratique » est pour le coup une utopie vu le rapport de force déséquilibré entre le capital et le travail il revient a donner carte blanche aux tenants du capital
      pour exploiter et détruire l’économie et l’environnement dans le simple but de l’enrichissement d’une minorité.
      Il n’y a la pas la moindre trace de démocratie il n’y a pas la place.

  11. Avatar de André
    André

    Question de Laurent Etre : « Après tout, la valeur du capital avancé par l’investisseur provient-elle d’autre chose, en dernier ressort, que du travail ? ».

    Réponse de Paul Jorion : « Non, cette valeur ne provient pas nécessairement d’un travail antérieur (…) » (souligné par moi) et de citer, comme exemple, le minerai qui n’est, effectivement, le fait d’aucun travail humain mais est un don de la nature.

    Un ouvrier anglais de la moitié du 19ème siècle a donné du capital la merveilleuse définition suivante : « Le capital, c’est du travail accumulé ». Prenons justement le cas du minerai (par ex. la malachite). Il faut l’extraire, la fondre, raffiner le produit de la fonte, le couler en lingots de cuivre et vendre les lingots pour des usages industriels. Tout du long de cette chaîne d’activités, il y a le travail, effectivement accumulé, de millions de personnes non seulement vivantes (les géologues – prospecteurs, les ouvriers – fondeurs, les techniciens, les ingénieurs, les chefs d’entreprises, les commerciaux, les administratifs, les comptables, les secrétaires, le personnel de nettoyage, etc.. ) mais aussi mortes (les savants et les érudits qui, de génération en génération, depuis la révolutions scientifique de la Renaissance, ont accumulés savoirs et procédés nécessaires à la naissance, au développement, à la modernisation etc. de toutes ces activités).

    Ce qui me fait dire que les entreprises du secteur et leurs produits sont des biens collectifs : c’est par là aussi que devrait être abordé la question de la propriété.

    1. Avatar de Marlowe
      Marlowe

      Le capital c’est du travail accumulé et le bénéfice c’est du salaire non payé.

  12. Avatar de André
    André

    Question de Laurent Etre : « Êtes-vous alors favorable à des nationalisations dans certains secteurs clés de l’économie, à commencer par les banques ? ».

    Réponse de Paul Jorion : « (…) Nationaliser sans changer cette structure de pouvoir n’aurait donc aucune conséquence».

    Eh bien ! Nationalisons les banques ou du moins les principales d’entre elles (pour autant que cela soit encore possible : n’aurait-il pas fallu le faire en 2008 ?), pour justement, à l’abri de toutes les pressions des lobbys du monde de la finance, restructurer le secteur de fond en comble et le revendre, sain, au privé.
    Il faudrait que chaque Etat garde une grande banque publique ne fut-ce que pour la raison suivante : appelé de plus en plus à jouer un rôle de régulateur, il lui faut des hommes d’expérience qui connaissent bien les rouages de la banque et les roueries des banquiers. Seuls des « fonctionnaires » banquiers, acquis à la défense de l’intérêt général (mieux : du bien commun qu’est l’argent), recrutés sur concours, bien rémunérés et assujettis à des règles déontologiques strictes, sont en mesure de jouer ce rôle de régulateur, au nom et pour le compte de l’Etat.

  13. Avatar de Ando
    Ando

    Excellent article. La permanence du capitalisme repose aussi sur une aliénation. « Nous saisissons bien ce qu’est la propriété privée du point de vue de celui qui possède un objet, mais sommes-nous bien conscients du fait que les objets, de plus en plus, nous possèdent ? ». Quand beaucoup des membres de la collectivité ont un horizon bordé par le pouvoir des objets, et que l’enjeu est de les posséder, on aura du mal à y trouver un terreau pour un changement. Les consuméristes sont conservateurs par nature. Peut-être faudrait-il réinventer un ordre laïque de moines-guerriers portant la bonne parole dans la société pour la réinventer, se ressourçant dans des « monastères laics », menant vie frugale et spartiate…

  14. Avatar de Lisztfr
    Lisztfr

    La rumeur du monde, FR C.

    Christian St Etienne :

    La france est un pays qui a fait beaucoup de gras…

    1. Avatar de Lisztfr
      Lisztfr

      Il est consternant de noter que les économistes libéraux de nos jours ne savent toujours pas que leur statut est le même que celui des théoriciens communistes le lendemain de la chute du mur. Ecoutez-les pérorer sur FR C.

      Ils n’ont rien vu venir et n’ont rien compris à la crise, et pourtant l’on continue de leur tendre le micro.

      Casanova, Mistral, St Etienne. Le trio infernal.

      Jamais malthus n’est cité ni keynes, ni jorion ni…

  15. Avatar de André
    André

    Question de Laurent Etre : « Mais alors, que faut-il faire ? Comment s’y prendre pour bouleverser le rapport de force entre actionnaires, dirigeants d’entreprises et salariés ? ».

    Réponse de Paul Jorion : « Il faut bien sûr commencer par augmenter les salaires (…) ».

    Plus loin, à une autre question de Laurent Etre portant sur le travail, Paul Jorion répond, entre autre : « (…) ma thèse, c’est que si l’on reste dans une telle société, où les travailleurs tendent à être remplacés par des machines sans bénéficier de la productivité ainsi créée, il faut alors trouver une solution pour leur donner des revenus qui leur permettent de continuer à consommer ».

    Si la productivité continue à augmenter et si le travail se fait rare, ne faudrait-il pas mieux diminuer le temps de travail et embaucher, plutôt que d’augmenter les salaires ?

    1. Avatar de louise
      louise

      Diminuer le temps de travail sans augmenter les salaires ?
      C’est le vécu de millions de gens aujourd’hui : ils se retrouvent avec 25 % du smic pour vivre !!!!!!
      Et parfois même moins.
      J’ai déjà trouvé des offres d’emploi en CDI pour 1 heure de travail par semaine ! Au tarif actuel vous faites comment pour vivre en travaillant 1 h par semaine ???

      1. Avatar de louise
        louise

        Je parle là (enfin j’écris) du pékin lambda, il est fort possible que dans d’autres sphères on puisse vivre fort aisément en ne travaillant qu’ 1 h par semaine !

      2. Avatar de M
        M

        Louise,
        il y en a ! n’en doutez point : et même zero h. =) on appelle ça « emploi fictif  » : les conjoints étant fort bien payés ( en travaillant eux ), c’est de l’argent de poche, en somme ! il faut bien faire les boutiques ! …sinon, on s’ennuierait !
        le pire, c’est qu’ils-elles ne sont pas gêné(e)s …

        et, on veut nous culpabiliser pour la manne cachée que serait la « providence » du système social . fr !
        c’est une blague !
        nous en avons trop vu : merci bien ! ça ne prend plus !

      3. Avatar de M
        M

        erratum
        pardon, Louise !

  16. Avatar de idle
    idle

    rodj dit :
    16 avril 2011 à 12:58

    Le capitalisme est un processus naturel, donc ni bon ni mauvais…Et j’ose ajouter José Beauvais…

  17. Avatar de idle
    idle

    …Comme on peut dire O.P.A.C comme D.S.K!

  18. Avatar de idle
    idle

    …Ou encore l’Humanité : « On casse de l’ »Idôle »!

  19. Avatar de Lisztfr
    Lisztfr

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hA_O1YpTIGj3wgKknf8s-6YgntAA

    Le Vatican se convertit à l’énergie solaire

    (AFP) – 26 nov. 2008

    CITE DU VATICAN (AFP) – L’Etat du Vatican s’est partiellement converti au solaire mercredi avec l’inauguration de sa première installation d’énergie « propre » sur le toit de la moderne salle Paul VI, à deux pas de la coupole de la basilique Saint-Pierre.

    Les 2.400 panneaux solaires qui épousent le toit incurvé de l’immense salle de 5.000 mètres carrés permettront de fournir 300 MW sur l’année, avec des pics de 221 KW/heure, selon le Vatican.

    (…)

    Le thème de l’écologie est souvent présent dans les interventions du pape Benoît XVI. Lors de son voyage en Australie, il a appelé à « réveiller les consciences » pour répondre au « grand défi » que représente la protection de l’environnement.

    =========

    Grande évolution depuis les écrits qui placent l’humain au centre de la nature, pour la dominer … il nomme les animaux, etc.

    1. Avatar de idle
      idle

      En souhaitant un sans faute… »Le Vatican est par ailleurs impliqué depuis l’été 2007 dans la plantation d’une forêt en Hongrie gérée en son nom par une société américano-hongroise mécène, Planktos-Klimafa.

      Cette reforestation est destinée à le placer au premier rang des Etats neutres en matière d’émissions de gaz carbonique.

      Selon le protocole de Kyoto, il est possible pour un Etat d’obtenir des crédits d’émission de gaz à effet de serre en investissant dans l’écologie dans d’autres pays.

      Le thème de l’écologie est souvent présent dans les interventions du pape Benoît XVI. Lors de son voyage en Australie, il a appelé à « réveiller les consciences » pour répondre au « grand défi » que représente la protection de l’environnement.

      Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. Plus »
      Add News to your iGoogle Homepage Ajouter Google Actualités à votre page d’accueil iGoogle
      AFP

      Coucher de soleil sur la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 5 avril 2005
      Carte…Lisztfr , you’toomuch!…J souhd tellyou …I love…ME?

  20. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Pour moi la critique du système devrait-être un peu plus large.

    Car le juste n’est pas toujours plus heureux et content de passer toujours bien après les autres, c’est-à-dire en fait toujours les premiers opportunistes pseudo-révolutionnaires
    de l’histoire, oui à chacun sa propre conception et idée ouverte de l’universel de nos jours.

    Ne parlons pas trop non plus dans le même temps d’une trop grande vision sacrificielle de l’existence des autres à notre place sur le terrain.

    Ce qui est pas mal aussi dans un tel monde en faillite capitaliste c’est que même les gens les plus anti-ceci ou cela se mettent également à mieux se la péter de nouveau devant les autres, nous faire la leçon sur l’amour et la tolérance, hum …..

    Mon Dieu, mon Dieu, pourvu quand même que tout le monde ne tombe pas tous dans le même piège, des gens du capitalisme, des gens du socialisme qui vous parleront bien
    sur tout le temps de l’universel en premier, l’amour, la politique, la science, l’art, les mathématiques, pour bien évidemment toujours de toutes ces choses là jusqu’au bout.

    Pauvres élites de ce monde d’un bord et d’un autre s’imaginant bien peut-être encore avoir apporté une meilleure conception de la vie humaine depuis d’aileurs la si remarquable et flatteuse révolution française pour l’homme.

    Tout juste qu’une autre grande illusion temporelle de plus, acceptons surtout l’autre qui nous ressemble d’abord, mais qu’est-ce que vous croyez qu’ils veulent vraiment avancer autrement.

    Alors qu’en fait le monde n’a j’amais été aussi prêt de l’abime et on se gargarise de nouveau d’avoir bien fait le capitalisme, bien pensé le socialisme, bien écrit le communisme, bien révolutionné le monde, alors qu’en fait le monde n’a jamais été aussi mené en bateau par une plus grande somme de gens bien ressemblants à la fois.

    Ah si seulement il ne pouvait y avoir également à la fois que le capitalisme pour mieux rabaisser continuellement l’homme à une plus grande dimension animale, pas un pour rattraper l’autre dans tel ou tel magazine à la mode, bien piètres idéaux révolutionnaires français,

    Hum comme le disait Hegel, tout ce qui ne me plait pas encore de bien reconnaître avant moi sur le chemin mérite surtout bien de passer après moi, et je pourrais poursuivre comme ça jusqu’à la fin de ma vie que cela ne servirait pas plus à changer les gens si bien pensants de mon temps.

    Mon grand malheur de plus dans la misère, que j’en pousse hélas à mes propres dépends
    un plus grand nombre aux seules idées du communisme et socialisme sur terre.

    Oui voilà bien pourquoi je me considère bien comme un autre faux prophète de plus pour l’humanité en péril.

    Je vous prie, triez, triez, on trime également jamais assez dans la vie pour les autres,

  21. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Enfin à chacun sa stratégie de penser et de conduite, comme les gens du Capitalisme financier entretiennent beaucoup les gens du socialisme Bureaucratique et vice versa à la fois.

  22. Avatar de André
    André

    Toujours à une question de Laurent Etre sur le travail, Paul Jorion répond, entre autre, ceci : « Il faut également poser la question du rôle des cadres. L’essentiel de leur travail est un travail de supervision. Pourquoi cette supervision est-elle aujourd’hui nécessaire ? Parce qu’on ne peut laisser l’initiative aux travailleurs eux-mêmes, dans la mesure où l’actuelle distribution du profit alimente chez eux le ressentiment. Eliminons la source du ressentiment, et il y aura alors moins de supervision nécessaire. Les dirigeants pourront se consacrer eux-mêmes à la part créative de leur travail. En ce sens, ils ont autant à gagner que les salariés à une disparition de la part de l’investisseur ».

    « Pourquoi – se demande Paul Jorion – cette supervision est-elle aujourd’hui nécessaire ? ». Il se donne à lui-même un très bon début de réponse : « Parce qu’on ne peut laisser l’initiative aux travailleurs eux-mêmes, (…) ». Mais la suite déçoit : « (…) dans la mesure où l’actuelle distribution du profit alimente chez eux le ressentiment ». µ

    Si ce facteur existe bel et bien (par parenthèse, ne serait-il pas abusivement « psychologisant » ?), il n’est pas le seul et certainement pas le principal qui tient aux conditions de travail, dans le sens le plus profond du terme, au sein d’une entreprise. A cet égard, c’est Castoriadis qui a vu juste, relevant ce qu’il appelle « la contradiction fondamentale impliquée dans l’organisation (capitaliste) de la production »: « (…) la nécessité simultanée d’exclure les ouvriers de la direction de leur propre travail, et, vu l’effondrement de la production qui serait le résultat de cette exclusion si jamais elle se réalisait intégralement (…), de les y faire participer, de faire appel constamment aux ouvriers et à leurs groupes informels, considérés tantôt de simples écrous de la machine productive et tantôt comme des surhommes capables de parer à tout et même aux absurdités insondables du plan de production qu’on veut leur imposer » (« Introduction » dans « La société bureaucratique 1 » 10-18, page 34). Notons que Castoriadis savait de quoi il parlait : il a bénéficié de l’expérience d’ouvriers qui militaient dans le groupe Socialisme ou Barbarie (américains : Ria Stone et Paul Romano et français : Ph Guillaume et D. Mothé). Plus loin, Castoriadis ajoute (page 36) : « (…) la contradiction fondamentale de cette organisation, en tant qu’elle exige à la fois l’exclusion et la participation des producteurs (…) est (…) insurmontable, car son dépassement ne peut se faire, tautologiquement, que par la suppression de la scission entre direction et exécution, donc de toute hiérarchie ».

    Pour revenir à la réponse de Paul Jorion, les cadres (les dirigeants) en sont encore et toujours à « superviser » (mot bien faible quand on voit ce qui se passe dans une entreprise comme France Télécom : à imposer, plutôt, « leur construction paranoïaque » suivant l’heureuse expression de Castoriadis), parce que, sous la pression de leurs donneurs d’ordre (les investisseurs), ils ne peuvent décidément pas laisser l’initiative aux autres salariés. Eliminons donc la hiérarchie (en clair : promouvons l’autogestion) et lesdits cadres n’auront plus à « superviser » mais participeront, à égalité avec les autres salariés, à la vie de l’entreprise.

  23. Avatar de Joan
    Joan

    Assez de catastrophisme! Tout va bien, ouvrez votre radio ou votre télévision.
    la très Sainte Croissance repart (béni soit son nom), nous sortons de la crise et en prime le soleil brille dehors. Arrêtez de vous faire des noeuds au cerveau pour rien. Le capitalisme prédateur ne s’est jamais aussi bien porté.
    Une minorité en profite plein pot, une majorité prend des baffes de plus en plus cinglantes.
    Non, vraiment du point de vue de la ploutocratie tout va bien. Tout ce beau monde continue à saccager la planète avec entrain: « Business as usual. » Elle est pas belle la vie ?
    Vous vivez dans un monde terne et gris, vous essayez de comprendre… Mais il n’y a rien
    à comprendre. C’est la loi du plus fort et du plus cynique: un point c’est tout.
    Dépouillez les tous, le Marché reconnaîtra les siens, pour paraphraser les paroles du
    légat du Pape lors de la mise à sac de Béziers. Positivons comme le patron de Carrefour, non
    comme ses salariés qui se plaignent. Mais bon Dieu pourquoi se plaignent-ils? Les gros exploitent les petits, c’est dans l’ordre naturel des choses, c’est presque dans l’ordre divin.
    La patronne des patrons l’avait déjà dit:  » le travail, comme l’amour sont des choses précaires,
    la vie elle même est précaire ». La précarité c’est l’état naturel des êtres vivants, pourquoi vouloir remettre cet état de fait en question ? Non mais des fois! Bande d ‘utopistes qui avez encore du lait sur le bord des lèvres.
    Ah! j’oubliais au Japon il n’y a plus de catastrophe nucléaire, ou plutôt la catastrophe est intégrée à la normalité. Le Marché va nous arranger tout ça. Quant aux anglais ils vont bientôt être gratifiés de magnifiques cérémonies à l’occasion du mariage princier. God bless the Market and the Medias!
    Tiens à propos de site catastrophiste en voilà un autre:
    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-54-est-disponible-Crise-systemique-globale-Automne-2011-Budget-T-Bonds-Dollar-les-trois-crises-americaines-qui_a6328.html

    1. Avatar de M
      M

      Dépouillez les tous, le Marché reconnaîtra les siens, pour paraphraser les paroles du
      légat du Pape lors de la mise à sac de Béziers

      Belle paraphrase !

      (mais, le légat avait déjà « calenché » ,de mort non naturelle, me semble-t-il ?
      Je crois bien que c’est Simon de Monfort qui a émis ces paroles inoubliables ( Tuez , pour dépouillez, ce qui peut revenir au même ; et Dieu, pour le Marché , ce qui d’après le libéralisme sans freins revient au même )

      1. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Gens de peu de foi détrompez-vous,

        « Les Cathares ne sont pas morts, ils sont plus que vivants ! »

        Parole du prophète

        « Au cap des sept cents ans le laurier reverdira »

        Avec ou sans vous à mes cotés

        http://www.youtube.com/watch?v=1zSrxo61jaA&feature=player_embedded

        http://www.youtube.com/watch?v=6SvxaNQ6d7M

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme

      2. Avatar de M
        M

        Cathares ?

        chanson fort ancienne, transmise oralement, dont on dit qu’elle aurait ( eu ) un double-sens, une signification cachée …le counsolament étant un sacrement cathare [.. »Trobo sa femo au pèd dóu fió, Tristo e descounsoulado…] ?

        Lou Bouié

        http://www.youtube.com/watch?v=CyzqrfNEcFc

      3. Avatar de louise
        louise

        Non c’est Arnaud Amaury le légat du pape qui l’a dit lors du siège de Béziers !
        Ou plutôt, qui l’aurait dit !
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Amaury

      4. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Qui s’attaquera de nouveau à la mémoire d’un autre cathare brulé sur le bucher aura également affaire à Jérémie

        ( Guilhem Pélhisson, dominicain de Toulouse. Chronique 1229-1244)

        « Voyez comme les paroles de l’Evangile contredisent la très dure et méchante Eglise romaine : car celle-ci n’est pas persécutée pour le bien ni pour la justice qu’il y aurait en elle, mais au contraire, c’est elle qui persécute, juge, divise et met constamment à mort quiconque ne veut consentir à ses péchés et ses forfaitures. Et elle ne fuit pas de cité en cité, mais elle a seigneurie sur les cités, les bourgs et les provinces, et elle siège majestueusement dans les pomes de ce monde, et elle est redoutée des rois, des empereurs et des autres barons… Et elle fait tout pour imposer son empire sur les païens, les Juifs et les Gentils…  »

        Matthieu 23:15 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.

        Matthieu 23:4 Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.

        Matthieu 23:16 Malheur à vous, conducteurs aveugles! qui dites: Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé.

        Matthieu 23:5 En tout ils agissent pour se faire remarquer des hommes. C’est ainsi qu’ils font bien larges leurs phylactères et bien longues leurs franges.

        Matthieu 23:6 Ils aiment à occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues,

        Matthieu 23:7 à recevoir les salutations sur les places publiques et à s’entendre appeler « Rabbi » par les gens. Voyez également comme nous sommes devenus si savants et droits.

        Matthieu 23:23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.

        Luc 11:52 Malheur à vous, docteurs de la loi! parce que vous avez enlevé la clef de la science; vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient.

        Matthieu 3:7 Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?

  24. Avatar de Steve
    Steve

    Bonjour à tous

    Sur les « faibles » que la loi « naturelle » du capitalisme élimine: il a été établi que pour survivre la banque Wachovia a blanchi 385 milliards de dollars des cartels de la drogue mexicains: Wachovia survit en ayant allègrement violé pas mal de lois ( sans même parler d’éthique) se rangeant ainsi parmi les forts les adaptés au capitalisme selon l’optique de certains ici…
    Du point de vue purement biologique, il s’agit effectivement d’un mouvement gagnant pour la survie pdu moins temporaire . Mais il y a une tendance extrêmement perverse de vouloir faire accroire que les réactions simiesques de survie sont celles qui font progresser l’humanité alors que l’humain ne peut se réduire au biologique et que c’est justement notre humanité en devenir qui établit des lois interdisant ce genre de comportement….
    Ainsi cette entreprise se retrouve parmi les non faibles, c.à.d. les survivants dans le système « naturel » du capitalisme alors qu’elle se place en totale faiblesse selon les critères du comportement humain.
    Par cet exemple, on voit bien comment l’intelligence peut être dévoyée et pervertie par l’idéologie et prétendre par dessus le marché à l’objectivité scientifique!
    Les mots même employés pour nommer les « faits » sont déjà révélateurs de cette perversion.

    Pour ce qui est des pratiques de mise en esclavage moderne:
    Un vigneron voit arriver chez lui des acheteurs de la GD; ceux ci lui prennent quelques centaines de bouteilles à son prix.
    la saison suivante ils reviennent, disent que ce vin a eu du succès et qu’ils vont en reprendre mais beaucoup plus. Le vigneron peu averti se réjouit de la bonne affaire. Petit problème : sa production est insuffisante. pas de problème lui disent les autres: vous pouvez emprunter pour étendre votre affaire puisque nous allons vousacheter votre production…
    Notre ami s’endette donc pour augmenter sa production …
    mais la troisième année, les acheteurs sachant le vigneron coincé par ses emprunts n’achètent plus le vin au prix du vigneron mais au leur qui bien entendu lui prend la quasi totalité de sa marge…
    C’est ainsi que l’on esclave les gens en douceur avec leur consentement…
    A grande échelle c’est aussi la technique qu’emploient les pays riches pour mettre la main sur les ressources naturelles des pays pauvres: en les obligeant à emprunter …

    Mais bien entendu, ces choses n’existent pas, notre pauvre armateur n’a perdu que parce qu’il est faible ou qu’il a mal géré son affaire ou trop sorti d’argent, pas parce qu’il y a des prédateurs pervers alentour qui sont les parangons des vertus du capitalisme financier.
    L’invisible mais juste main des marchés l’a écrasé en vertu de la sélection naturelle!

    Certes on ne sait pas bien par quoi remplacer la capitalisme financier prédateur mais il n’en est pas moins urgent de mettre hors d’état de nuire tous les dévoyés pervers qui exploitent l’humanité sans vergogne: la barbarie est déjà de retour, par eux!
    Sinon Métropolis ou Zardoz c’est pour demain.

    Cordialement

    1. Avatar de Crapaud Rouge

      il n’en est pas moins urgent de mettre hors d’état de nuire tous les dévoyés pervers qui exploitent l’humanité sans vergogne

      Vous savez que vous pouvez vous économiser ce genre de déclaration ? Les dévoyés et les pervers existent depuis la nuit temps, ils sévissent dans tous les domaines, et quand on parvient à les éliminer effectivement, il en apparaît de nouvelles. « L’homme est un arbre qui ne pousse pas droit » disait je ne sais plus qui.

      1. Avatar de allfeel
        allfeel

        @Crapaud rouge
        Ce ne sont pas aux dévoyés et aux pervers que l’on doit les plus grandes catastrophes, les dictatures et les génocides mais à ceux qui les laissent faire…
        Le courage de s’opposer voilà ce qui manque dans nos sociétés
        trop souvent c’est le silence des agneaux…(ouf c’est pas tombé sur moi )
        Le fait qu’il y ait toujours de nouveaux dévoyés et pervers a le mérite de ne pas nous laisser nous transformer en Dodos dodus.

    2. Avatar de M
      M

      Ainsi cette entreprise se retrouve parmi les non faibles, c.à.d. les survivants dans le système “naturel” du capitalisme alors qu’elle se place en totale faiblesse selon les critères du comportement humain.
      Par cet exemple, on voit bien comment l’intelligence peut être dévoyée et pervertie par l’idéologie et prétendre par dessus le marché à l’objectivité scientifique!

      Bravo Steve !
      A faire lire à ducac40 de toute urgence ….

  25. Avatar de Diogene2synapses
    Diogene2synapses

    (je me suis permis de revisiter un classique, on sait jamais ca pourrait servir bientôt)

    Monsieur Fouquet’s avait promis
    Monsieur Fouquet’s avait promis
    De réguler les financiers
    De réguler les financiers
    Mais il y a manqué
    Ne faisons plus de quartier

    Dansons la Carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la Carmagnole
    Vive le son du canon

    1. Avatar de M
      M

      De réguler les financiers
      Mais il y a manqué
      Ne faisons plus de quartier

      Dansons la Carmagnole

      ah, la jolie chanson !

    1. Avatar de M
      M

      Y.Cochet …
      Tiens, j’y vois – si je puis dire – comme un certain echo …j’entends : stade final du capitalisme …
      besoin d’imagination …

      petit plaisir innocent :
      la marquise ne sourit plus ; elle a comme un trismus …
      elle doit savoir que « tout ne va pas trés bien » !

  26. Avatar de Gilles (Objectifs Liberté)

    Pour plein de raisons un nouveau système s’impose pour répondre aux nouveaux défis :

    – Surpopulation
    – Ressources plus rares
    – Productivité en hausse, emplois en baisses
    – …

    Notons également que ce qu’on appelle aujourd’hui le capitalisme n’est plus avec la collusion états/grosses sociétés (surtout aux US) ou le simple citoyen fait les frais des erreurs des banques que l’on sauve à coup de milliards (hyperinflation dans le futur) alors que les expulsions pour cause de crédits immobiliers impayés continuent …

  27. Avatar de idle
    idle

    Une vidéo de mon chanteur picard préféré (et non pas préfet), et toi te veux quoi?
    http://www.youtube.com/watch?v=g26O9BFELHM&feature=related

  28. Avatar de Patatrac
    Patatrac

    Un article intéressant : BIS vs banques nationales
    http://www.atimes.com/global-econ/de14dj01.html (traduction française google)

    Tout gouvernement appliquant la théorie de la monnaie d’État peut financer tous ses besoins de développement pour le maintient du plein emploi, sans inflation, avec sa propre monnaie nationale.La « théorie de la monnaie d’État » fait référence à l’argent créé par les gouvernements à la place des banques privées.

  29. Avatar de Pablo75
    Pablo75

    « Gustave Le Bon, visionnaire méconnu »
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/alain-duhamel/gustave-le-bon-visionnaire-meconnu-07-04-2011-1316647_74.php

    La liste, citée dans le texte, des 20 livres qui ont changé le monde (selon Le Monde):
    http://www.lemonde.fr/kiosque/changelemonde/#fra-fr/liste

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta