Billet invité.
Il faut d’abord augmenter beaucoup le prix de toutes les énergies !
Ensuite faire en 10 ans le travail de restauration de l’habitat (c’est un des Grands Travaux qui permettraient la mise en place de l’économie écologique, celle que j’appelle écodouble : au double effet économique), limiter les transports grâce au télétravail, relocaliser les productions (l’économie d’échelle n’est pas toujours valable pour les choses vitales), arrêter de terrasser en grand, arrêter de construire des trucs qui n’ont d’utilité que dans le monde du pétrole (les autoroutes, les routes, les aménagements urbains étalés ou seulement destinés à la voiture, les aéroports, les TGV, les grands viaducs qui vieillissent mal, …).
Nous gagnerions beaucoup d’économies de pétrole en adoptant l’agroécologie, en arrêtant donc les pesticides et les OGM de l’agro-industrie.
Pour la pêche, il faut faire des récifs artificiels partout (et bien étudiés ces récifs ! ingénieurs, écologues et spécialistes des courants marins en équipe).
Il faut miser sur l’éducation, en interdisant les portables pour les mineurs s’il le faut (ça c’est nul ! mais écologique) et en réhaussant la qualité des programmes télé et puis aussi en apprenant à mettre des pulls à la maison, ou des matériaux végétaux sur les murs de nos maisons pour abaisser leur température de confort et ne plus utiliser le ciment pour nos maisons et seulement la chaux. Arrêtons la pub, limitons la mode.
Il faut restaurer l’environnement avec l’emploi du génie écologique, planter des arbres autour des champs, remettre en service les zones humides pour la filtration de l’eau potable (ça filtre mieux qu’une usine mais il faut aménager certaines petites choses), récupérer l’eau de pluie des toits, développer les toilettes sèches, les jardins potagers urbains, rétablir les cycles de l’eau, de l’azote, du carbone, …
On peut utiliser la cuisson solaire pour une partie de nos repas, mettre en place des hyroliennes, relancer les moulins à vent et à eau en générateurs locaux d’électricité, lancer enfin la production d’un électroménager raisonnable en conso énergétique et en durabilité, …
Il faut apprendre à récupérer et éviter le plus possible le recyclage ; du moins le repousser au maximum (cradle to cradle par exemple), concevoir des choses démontables, réparables.
Les fonds, pour payer tout ça, nous les trouverions dans les poches du grand capital, qui détruit tout, et qu’il faut donc démanteler ; comme les centrales nucléaires !
Dans les 10 ans, il faut étudier le démantèlement de ces centrales et faire avec le parc de centrales sélectionnées « sûres » ! Dans 20 ans il faut qu’elles soient toutes éteintes.
Bon j’arrête ! bien que j’en ai au moins autant à dire encore. J’ose vous dire de lire « écodouble » si vous en voulez plus.
383 réponses à “QUE FAIRE ?, par écodouble”
Sur le fond, plein de bons sens et de bonnes idées pour la planète. Mais très sérieusement, et je m’adresse là aux auteurs de ce blog: mais de qui se moque t’on?
Nous avons droit ici à un article de quelques lignes seulement et prenant la forme d’un « y’a qu’à faut qu’on! ». Ce genre d’articles a pour conséquence soit de créer de véritables guerres ouvertes entre les lecteurs/commentateurs, d’autant plus sanglante que l’article n’essaye même pas d’être d’avantage argumenté ou modéré, soit de faire fuir définitivement de ce blog certains lecteurs. Un minimum d’argumentation raisonnée et de réalisme est un gage de « qualité » des écrits, que nous avions jusqu’ici. Depuis Fukushima, cela dérive, j’en ai l’impression… j’espère me tromper.
Je m’arrêterai sur juste un point argumentaire, histoire de montrer un exemple:
« Les fonds, pour payer tout ça, nous les trouverions dans les poches du grand capital, qui détruit tout, et qu’il faut donc démanteler ; comme les centrales nucléaires ! »
– Le financement est la partie la plus cruciale de votre programme, sans laquelle rien de fonctionnera. Décrivez comment vous comptez faire ça, quelles étapes, quel système sera mis en place au final.
– Chiffrez, même si c’est approximatif
– Ne risquez vous pas de rendre caduque toute votre stratégie écologique en la liant forcément au « démantèlement du grand capital »?
– Dans un environnement mondial, est-il réaliste qu’un seul pays face cela dans son coin? Quid du risque de ruine pure et dure, de misère sans fin pour la population, par la seule conséquence que la pays aura été isolé économiquement? L’autarcie des pays est une illusion!
=> manque de réalisme économique et/ou sociologique.
C’est le principe d’un blog : provoquer l’échange. Libre à vous d’interroger l’auteur du billet ou de mettre en relief par vos commentaires les points qui vous semblent obscurs ou insuffisamment traités.
Provoquer l’échange, oui. Mais tout débat ne se vaut pas, toute argumentation ne se vaut pas. Il existe des priorités, une rigueur à respecter pour qu’une argumentation soit bien, justement, une argumentation et non pas une simple opinion. Pour qu’un débat commence sur des bases saines, et non pas un pugilat ou un discours de sourds.
Sinon, on tombe dans l’excès des tabloïds ou des journaux trop grand publics, dont les « articles » sont de moins en moins bonne qualité, et devienne des exutoires d’opinions non chiffrées, non argumentées, sources de cristallisation émotionnelle, de propagande, de dialogues de sourds.
Où commence la réflexion, la tentative d’élever la compréhension des lecteurs sur un problème, et où commence le Grand Spectacle, les articles racoleurs ou polémiques pour attirer le chaland? Voulez vous éduquer et débattre, ou attirer un maximum de lecteurs?
Le blog de Paul Jorion se fait une spécialité de publier des « articles racoleurs ou polémiques pour attirer le chaland ». C’est bien connu, vous ne le saviez pas ? Vous enfoncez des portes ouvertes, mon vieux.
Bonjour,
En tout cas dit comme ça, et présenté comme un programme radical, on ignore si il s’agit de mettre tout cela en place sur six mois (par un coup d’état mondial ?) ou trente ans, Dès lors cela sonne facilement ou hystérique ou un peu « Khmer vert » et je ne vois pas quelles sympathies cela pourrait susciter…
Je ne suis pas un Khmer-vert.
Nous ferons tous ce que nous voudrons en matière de changement d’habitude individuelle.
Je pense seulement que ceux qui changeront vivrons mieux.
Comme dit Kercoz plus haut : il nous reste la liberté de changer nous même ; profitons de cette liberté.
De toutes les façons, les Lois de la Physique s’imposeront à nous tous. Nos lois à nous n’y pourront rien.
Ah ! Et puis aussi je suis plutôt gaulliste, c’est à dire, en matière de couleur, plutôt arc-en-ciel.
Un mot pour la défense d’ecodouble :
Il y a de bonnes choses dans ce qu’il écrit. Il me semble cependant nécessaire de classer les mesures par ordre de priorité, en fonction de la facilité relative à les mettre en oeuvre et de leur impact réel sur la consommation d’énergie (cf les toilettes sèches plus haut).
Concernant le financement, l’allusion au grand capital est plus folklorique qu’autre chose (cela dit, je suis entièrement d’accord avec l’idée de serrer la bride au capitalisme financier, mais pour d’autres raisons). Sur le fond, je crois que la seule manière d’induire ces changements est d’instaurer une taxe qui aura pour effet de renchérir progressivement, de manière prévisible, le prix de l’énergie.
Seul un tel mécanisme est capable de susciter des anticipations suffisamment fortes pour amener les gens à prendre des mesures d’économie. A l’heure actuelle, même si l’on sait que les prix moyens sont appelés à croître, on passe allègrement de 140 $ le baril en octobre à 40 $ deux mois plus tard. Ce n’est pas un cadre qui incite à investir dans l’efficacité énergétique. Les choses sont différentes si l’on sait à l’avance que le coût de l’énergie ne diminuera plus jamais et qu’au contraire, il va augmenter.
En outre, une telle mesure est susceptible d’assurer une redistribution des moyens pour aider les plus démunis à accomplir leur part de l’effort collectif.
Enfin, une taxe pareille ne peut être mise en oeuvre dans un monde globalisé que si elle est accompagnée aux frontières d’un prélèvement sur les produits arrivant de zones où la taxe n’existe pas. Inversement, les exportations doivent pouvoir bénéficier d’une subvention pour leur permettre de concurrencer la production en provenance de ces zones. De tels mécanismes ne sont pas neufs : sauf erreur de ma part, ils ont existé à l’échelle européenne dans le cadre de la politique agricole commune.
Ce que je voulais dire c’est que sans explications et réflexions sur le temps et les moyens d’arriver à ce programme, la clé de lecture usuelle de ceux à qui on soumettrait pareil programme sera sans doute celle d’un appel au coup d’état pour mettre en place un régime autoritaire, centralisé et planifié. (Bien sûr ce genre d’efficacité tout militaire peut en séduire d’autre)
par exemple, me semble sérieusement limiter la liberté de changer ou non nos habitudes individuelles. Parce que la fabrication des produits de nos industries seraient bien plus coûteuses, parce que la hausse des frais de transport renchérirait les encore le prix des marchandises. Bref, à moins de faire partie des plus riches, la liberté de choix de tous les autres serait fort réduite.
Je ne dis pas que nous pourront pas nous habituer à cette absence de liberté de choix, simplement, qu’il y a peu de chances que nous l’acclamions si cela se passe de manière soudaine. Comme a pu l’écrire un sociologue pour le titre d’un de ses ouvrages dont j’ai tout oublié du contenu: « On ne change pas la société par décret ».
Mais j’avoue aussi que ma crainte est depuis longtemps (depuis le rapport dit du « Club de Rome » en fait ), que plus on attend, moins les moyens de prendre des mesures efficaces pour gérer les contraintes écologiques seront démocratiques car il faudra les prendre sur un temps très limité.
Effectivement, si vous souhaitez avoir le choix de ne pas changer vos habitudes, je comprends que le programme d’écodouble vous paraisse khmerisant sur les bords.
Cela étant, si je puis me permettre une remarque, je crains que vous ne posiez le problème de manière inexacte. Il n’y a pas de choix entre changer ou ne pas changer. Le choix, c’est entre changer maintenant, en anticipant, ou changer contraint forcé, lorsque la contrainte sur la ressource se fera tangible.
(maintenant, j’attends les commentaires qui m’appelleront TINA)
@ G :
Tu as raison ds le sens ou l’inertie du système est inarétable (le Titanic aurait pu inverser ses moteurs , il aurait percuté l’iceberg).
Seule les solutions individuelles sont pertinentes (et de plus assez valorisantes) … sauter du train avant le mur et avant qu’il ait pris trop de vitesse …. adopter une position ou l’on tombera de moins haut …car la cata economico energetique est ineluctable .
Tant que le système, qui va se durcir avec la pauperisation , autorisera une marginalité ..prendre le maquis sociétal est LA seule solution ….. maintenant , tu peux ester sur le bateau ..l’orchestre joue toujours !
ben oui mais tant qu’il y aura TF1, M6 et Fox News, c’est pas gagné hein !!!!
Ce n’est pas aussi simple!
Lorsque les individus mettent en œuvre des solutions individuelles, ces solutions perdurent tant qu’elles ne mettent pas à contribution les fonctionnements partagés.
Ainsi, si vos solutions individuelles ne vous présentent pas déjà propriétaire, il vous faudra payer un loyer…
Et même si vous êtes propriétaire, il faudra que votre activité rémunéré, suivant le système monétaire mondialisé mais localisé, vous permette de payer les taxes, impôts et diverses redevances afférentes à cette propriété.
En clair comme pour autant, il vous faudra prouver quelconque pérennité, en regard des motifs sociétaux.
Il y a le danger, confit de certitudes par avance, d’être déclaré socialement inutile.
Il faut traduire « non complice », quelque soit l’œuvre engagée en complicités…
Il y aura une tolérance si cette pérennité n’est pas extensible plus loin qu’à vous-même, voire quelques-uns, mais il y aura l’injonction que cette pérennité puisse s’étendre généralement, en motifs politiquement partagés.
En plus, l’exemplarité ne fera pas preuve, à moins qu’une difficile dialectique ne le permette.
Tandis que cela devrait faire promesse…., les financements ne s’engagent pas encore là, puisque si sociaux ils s’imaginent obligés mais superfétatoires!
@Zemblabla:
////Ce n’est pas aussi simple!
Lorsque les individus mettent en œuvre des solutions individuelles, ces solutions perdurent tant qu’elles ne mettent pas à contribution les fonctionnements partagés.////
Ce n’est pas aussi simple si tu le conçois comme une action préméditée de groupe ….mais si tu conçois cette fuite « au maquis « ,comme une réaction solitaire et egoiste en face de l’impossibilité d’action globale (inertie) …, comme un choix d’une vie optimisée et possible dans le contexte actuel , tu ne perturbe pas le fonctionnement « partagés » . Au contraire , meme si tu ne consomme que peu , tu peux bénéficier de certains avantages ou apports rénumerateurs (meme pas forcément du black) … Des tas de gens fonctionnent comme ça en ruralité , plus qu’on ne le pense , des pauvres , d’anciens zonnards , des fuyards lucides , beaucoup d’immigrés de 1e ou 2e generation , ….Si on ne cherche pas a se saper décathlon et a habiter VMC double flux , l’habitat peut etre bon marché dans des coins agréables .
C’est vrai qu’il faut une part de numéraire incontournable (location , transport , eau elec etc ..) mais fait le compte ……ce n’est pas énorme , si les gens utilisent 40% d’un salaire pour se loger et 30% pour aller au boulot ! …A la louche un demi salaire doit suffire pour un couple et 2 enfants s’il est autonome et démerdar .
C’est vrai que le « système » s’attaque a ces gens (interdiction des cabannes , Yourtes etc .. et contraintes administratives accrues ..Mais c’est là qu’il faut resister ..des tas de lois existent qui ne sont jamais appliquées (interdiction d’heures sup en periode de chomage par ex)…Il y a des maires qui alkimentent des « cabanes » et yourtes en elec et eau …..uniquement pour avoir des gosses a l’école .
Lisez l’article suivant (de mon blog) pour voir des arguments : http://ecodouble.canalblog.com/archives/2008/10/29/9207425.html
Il y a quelques autres articles où j’argumente. Depuis 3 ans j’essaie de le faire.
Ce matin, j’ai eu la surprise (le mot est faible) de voir que j’étais à l’affiche du Blog de Paul Jorion !
Hier, j’avais juste écrit un commentaire destiné à Blob et c’est devenu un article.
Je remercie Paul, Julien et François et peut-être d’autres administrateurs (Jean-Luce ?) de me prêter leur tribune, d’une part, mais surtout de penser que sur les choses que j’ai énumérées, vous les lecteurs, vous pouvez donner vos avis et voir ce qui peut en être retiré.
Comme dit Julien, rien ne vous empêche de poser des questions – pas seulement à moi – et de réfléchir ou de lire ailleurs sur ces sujets et idées que, je vous l’accorde, je n’ai fait qu’évoquer sans argumenter.
@ecodouble,
Super.
J’aime bien vos idées sur le développement en milieu maritime et plus globalement votre blog qui fait largement mentir les fâcheux. Aussi, je ne suis pas trop surpris que Paul et les autres vous mette un peu en avant.
Sur les initiatives pour les territoires côtiers vous proposez un ensemble d’actions originales et complémentaires
-Hydroliennes
-Constructions navales modernes (bateaux à voiles)
-Démantèlement de bateaux et construction de récifs marins (pour les poissons)
-Réglementation de la pêche.
– …
Je pense que vous avez du déjà du faire beaucoup pour les promouvoir, si c’est le cas , quel est la réaction de vos interlocuteurs et quel votre avis sur le meilleur moyen d’avancer.
-Laisser les initiatives se prendre dans l’ordre où ça vient et diffuser l’info comme vous le faites?
-Mobiliser une région pour servir de pilote (obtenir des fonds privé/publics et le soutien des industriels….) pour essayer de coordonner les actions?
-…?
Cordialement
Pouquoi toujours vouloir argumenter, le bon sens est un bon guide!
Que faire ?
Pourquoi pas ne s’intéresser et SOUTENIR ceux qui le font en plus d’en parler ?
http://openfarmtech.org/
la minute philo…
Je considère Kierkegaard comme beaucoup plus intelligent que Nietzsche, Ce n’est pas N qui vous fait des enfants dans le dos, mais K. Dans le postscriptum aux miettes philosophiques se mire toute la philosophie du 20è s, de Wittgenstein à Sartre. L’existentialisme, c’est Kierkegaard qui en donne le vrai sens. Il attaque le problème du temps avec des catégories psychologiques sans doute parce qu’il n’y a pas d’autre moyen à ce stade (pathos et comique). C’est Kierkegaard qui permet de penser l’infini dans le fini, de ne pas oublier justement qu’il y a cet infini du temps, l’existence se situant par rapport à cet infini. Le saut est la catégorie de la décision…note-il. Fin psychologue, dont je ne partage pas le parti pris chrétien, mais en dehors de cela, mon seul espoir en fait. Nietzsche est populaire à la manière de la lettre à Elise. N’a pas compris qu’il était mortel. Kierkegaard peut faire face au problème de la mortalité, soutenu par sa pensée chrétienne… Sinon, on esquive.
Un autre bouquin que je recommande, Franz Liszt, sur Chopin. P 84 il fait l’éloge des polonaises, comme Heinrich Heine l’avait fait. On ne peut que souscrire. Il a lu tout Chateaubriand en plus…
On ne pourra rien prendre au capital, puisqu’il sera mangé par l’Hyper-inflation :
http://www.gestionsuisse.com/2011/les-derniers-jours-d%e2%80%99un-condamne/
Il déprime vraiment aujourd’hui, Michel Santi…
Si les ricains continues a balancer du billet vert au même rythme que certains fabriquent du papier… hygiénique, j’ai du mal à imaginer une autre perspective.
Ce que je vois par contre c’est que les gouvernants ne tiendront pas les rênes suffisamment et que du chaos sortira… une solution islandaise.
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Caution : 1 mois, payable en liquide si possible
Loyer : à débattre. Echange possible maison bourbonnaise, proche Vichy ou La Bourboule.
Contact : CEA (Grenoble), demander Fred l’ingénieur.
Jean Gadrey se dit candidat pour être élu « écotartuffe du mois ». Il se pourrait que la radicalité puisse à certains moment rendre aveugle.
Comment voyez-vous les toilettes sèches dans le cadre d’un habitat concentré (urbain) qui est plus propice aux économies d’énergie (habitations, déplacements, réseaux)? Le tout-à-l’égoût n’est-il pas plus écolo dans ce cas?
Une question idiote
Vas t on manquer de matière sèche ?
Un exemple pour Paris
200Gx 10000000habitant /jours 2000 tonnes jours pour un an 730000 tonnes
À livrer et enlever
Puis a traiter ou stoker
Juste pour dire
Que c e n est pas qu’un petit truc a régler mais une solution très complexe et surtout de revoir beaucoup de choses
Autrement dis une autre civilisation
« Paris jette par an vingt-cinq millions à l’eau. Et ceci sans métaphore. Comment, et de quelle façon? jour et nuit. Dans quel but? sans aucun but. Avec quelle pensée? sans y penser. Pourquoi faire? pour rien. Au moyen de quel organe? au moyen de son intestin. Quel est son intestin? c’est son égout.
Vingt-cinq millions, c’est le plus modéré des chiffres approximatifs que donnent les évaluations de la science spéciale.
La science, après avoir longtemps tâtonné, sait aujourd’hui que le plus fécondant et le plus efficace des engrais, c’est l’engrais humain. Les Chinois, disons-le à notre honte, le savaient avant nous. Pas un paysan chinois, c’est Eckeberg qui le dit, ne va à la ville sans rapporter, aux deux extrémités de son bambou, deux seaux pleins de ce que nous nommons immondices. Grâce à l’engrais humain, la terre en Chine est encore aussi jeune qu’au temps d’Abraham. Le froment chinois rend jusqu’à cent vingt fois la semence. Il n’est aucun guano comparable en fertilité au détritus d’une capitale. Une grande ville est le plus puissant des stercoraires. Employer la ville à fumer la plaine, ce serait une réussite certaine. Si notre or est fumier, en revanche, notre fumier est or.
Que fait-on de cet or fumier? On le balaye à l’abîme.
On expédie à grands frais des convois de navires afin de récolter au pôle austral la fiente des pétrels et des pingouins, et l’incalculable élément d’opulence qu’on a sous la main, on l’envoie à la mer. Tout l’engrais humain et animal que le monde perd, rendu à la terre au lieu d’être jeté à l’eau, suffirait à nourrir le monde. »
Si vous voulez lire la suite :
http://www.livresse.com/Livres-enligne/lesmiserables/050201.shtml
@ RolandT
Il me semble vous connaître.
En tout cas merci pour ce commentaire instructif et documenté, rédigé, on le sens, avec vos trippes.
On sait récupérer les boues des stations d’épuration urbaines et les intégrer à du compost. Mais elles sont polluées, comme leurs émetteurs (nous) : métabolites de médicaments et drogues, et des polluants divers de l’alimentation, métaux lourds et autres joyeusetés. Alors, on n’ose en général utiliser ce compost que pour les plantations d’agrément, pas pour les potagers.
Il y a une cinquantaine d’années, les toilettes dans les quartiers populaires urbains n’étaient qu’une fosse ou une cuve par immeuble ( un seau hygiénique ou deux par appartement, à vider deux fois par jour dans la fosse) qu’on faisait vidanger une fois par an par les vidangeurs, un camion-citerne avec une pompe , un long tuyau et un parfum désagréable dans la rue pendant une heure.
Comme personne n’utilisait de produits nocifs , le contenu des citernes s’épandait à la campagne dans les cultures, engrais naturel gratuit . Aujourd’hui, les toilettes sèches à la sciure de bois procurent aussi l »engrais naturel au jardin . Nous avons construit des toilettes sèches dans le jardin collectif où nous passons les vacances d’été, ainsi qu’une douche solaire accrochée à une branche de cerisier .
Bonjour
Je suis toujours très intéressé par les analyses de Paul Jorion, mais nouveau à commenter. Mais là je ne suis pas très à l’aise avec cet inventaire pour 2 raisons:
– d’abord , et je suis d’accord avec G. la partie financement est d’une incroyable légèreté (« Les fonds, pour payer tout ça, nous les trouverions dans les poches du grand capital »), à tel point d’ailleurs que l’auteur utilise un conditionnel alors que la plupart du texte est à l’indicatif. Joli lapsus qui montre que l’inconscient d’écodouble sait bien que nous ne sommes plus dans le réel..
– et puis, surtout, cette avalanche de « il faut » appliqué à de profonds changements comportementaux me fait penser aux Khmers, mais les rouges et pas les verts! c’est une véritable révolution culturelle tout ça, qui va des habitudes alimentaires au portable pour les enfants.. on s’arrête où? et on fait quoi des gens qui ne voudraient pas obéir au Grand Timonier écolo? des camps de travail en pleine nature?..
donc sceptique je suis…
ya liste, jolilapsus. On repEELV..un peu atterré et d’accord avec G. On finan
La comparaison avec les Khmers rouges, ça vaut un point Godwin non ?
un point Dutch ne mélangeons pas tout.
Le conditionnel était volontaire, traduisant mon pessimisme à voir les choses et les gens changer.
La plupart des personnes que je cotoie me trouvent ridicule parce que dans mon jardin je fais des « cabannes » pour tous les animaux.
Je ne sais que trop avoir du recul, surtout avec moi-même. Même s’il n’y parait pas toujours !
Je vous trouve bien modéré pour un bien pensant. En général, les gens bien pensants lancent des croisades, déclenchent des guerres. Par rapport à ça, vous êtes plutôt mou.
j’essaie de « bien penser », c’est-à-dire de marier les convictions avec la raison, ça n’a rien à voir avec le jihad ou la mollesse.
je vois bien les convictions d’écodouble et j’en partage une bonne partie, mais d’une part le financement de ses idées n’est pas raisonnable, et de l’autre ses convictions sont loin d’être partagées par tous. et donc on a des incantations, qui à mon avis ne font pas avancer le schmilblic.
il faut que les Occidentaux acceptent de vivre moins bien / moins cher / moins vite / moins gros, et que les gens du tiers monde acceptent de ne pas vivre demain comme nous avons vécu hier. ni l’un ni l’autre ne sera facile, et l’un comme l’autre vont nécessiter un sacré travail de conviction, sauf à vouloir imposer les choses. souvenez-vous Copenhagen, et l’attitude des dirigeants des pays du tiers monde quand les écolo (occidentaux) ont voulu leur dire ce qu’il fallait qu’ils fassent.
« … et que les gens du tiers monde acceptent de ne pas vivre demain comme nous avons vécu hier ».
Bien fait pour leur pomme ! Ça leur apprendra à avoir été pauvre au mauvais moment (quand nous étions occupés à nous goinfrer à leurs frais).
lebienpensant pense que le réel n’est pas le réel, et inversement!
@Lebienpst
Pour l’instant, les gens comme écodouble subissent le système actuel. Alors, bien sur il n’y a pas de camps de travail forcé, mais il y a la marginalisation par exemple, et quant elle est subit, elle vaut bien une prison mentale, ou la dépression etc.
Aujourd’hui, On est à peine dans le Vert, et certains voit déjà le Khmer. On en est encore très très loin. Peut-être un jour faudra-t-il en débattre mais vous avez AMHA, au moins 150 ans d’avance…
dans le billet invité : 9 x « il faut » et 0 x « je dois » ….
Oh, vous savez ! Dans l’urgence on ne compte pas.
Sauf si on est capitaliste ! comme TEPCO par exemple, qui compte toujours ses sous et qui n’est pas très pressé d’indemniser les évacués de Fukushima.
Ecodouble, je sais bien…je pense d’ailleurs comme vous qu’il faut ne pas toujours dire « il faut »…ou bien « ils doivent » etc, comme on peut le lire souvent, quand il s’agit de certaines discussions de société. Je déteste la dé-responsabilisation parce que j’aime la liberté.
Personnellement, je pense que la voiture électrique sera généralisée (même sans batterie si besoin) et que, quand on saura mieux produire et mieux stocker l’énergie, on l’utilisera à mons avis essentiellement via un réseau électrique. Il n’y a rien de plus pratique pour transporter l’énergie, même si on savait la stocker, ça ne change pas le problème. Le réseau devra être moins centralisé, mais au moins à l’échelle d’une collectivité, relié aux échelles plus importantes pour pouvoir mutualiser (voire communiquer sans passer par des ondes nocives).
Au développement du micro-ordinateur si c’est une démocratisation et décentralisation de moyens, fait suite internet, qui est une mise en réseau et mutualisation.
En gros, donc, vous voyez l’avenir comme aujourd’hui, avec juste des fils au-dessus des bagnoles sur les autoroutes ?
La voiture électrique viole la seconde loi de la thermodynamique… Blague à part, un intervenant ici disait qu’il fallait mieux parler de voiture à charbon que de voiture électrique.
Ce que l’on nous vend comme miracle écolo ne l’est absolumment pas pour plusieurs raisons qui tiennent d’abord au fait que l’électricité de votre voiture il faudra la produire quelque part (centrale à charbon, gaz, statistiquement). Ensuite, une bonne part de l’énergie produite dans ces centrales devra être amenée via un réseau à votre engin : et donc vous aurez d’énormes pertes par effet joules (ou autre mes cours de physique sont loin).
Enfin, actuellement, la construction d’une voiture électrique demande une certaine quantité de lithium pour la batterie, métal peu répandu, de divers produits chimiques (acides etc pour la batterie là encore) et de terre rares dont l’extraction est une catastrophe pour l’environnement….
Une voiture électrique sans batteries c est pas un trolley bus ?
hé Frimousse..
Juste un petit jazz en passant.
http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere/podcasts?c=LP-JAZZ&e=1015
bonne soirée
@ Toine
Dites plutôt que vous aimez penser que la voiture électrique sera généralisée ; cela vous rassure.
Si vous êtes député – par hasard – je vous propose de faire voter une loi pour la généraliser. Cela rassurera tout le monde.
Oui ! mais hélas, au dessus de nos envies et de nos lois humaines, il y a les Lois de la Physique qui, elles, ne permettront pas que la voiture électrique se multiplie comme des petits pains.
Parlez en à Blob ; il vous dira la même chose !
Je suis désolé.
Ouais, ouais wouais.
Avec le temps, il devrait y avoir quelques réformes de ce type qui devraient se mettre en place.
Mais alors que le post doit découler du « consommons-moins », pour éviter la prolifération nucléaire et l’accident faisant un gros tas de victimes par irradiation, on ne voit pas le danger plus grave encore, de ce nucléaire … et de sa suite, qui pourrait être écologiquement plus propre, mais tout aussi dangereux.
L’argent sert à capturer la richesse, d’où l’intérêt de vouloir contrôler l’argent, et donc, le monde financier, lorsque on recherche le pouvoir.
L’énergie illimitée, si on y parvenait, est à la source de la création de toute la richesse.
Donc, les personnes ayant une main mise sur la production énergétique dans le futur, auraient encore bien plus de pouvoir que ceux au sommet de la hiérarchie du monde financier actuel.
Prendre prétexte des accidents survenants ( et il en survient sans arrêt, mais passés sous silence ), ou qui pourront survenir dans le nucléaire, rasant gratis une poignée de clampins à chaque fois, permettrait de le remettre sous contrôle citoyen.
Vous êtes plusieurs à le dire et le répéter ces jours-ci : le nucléaire ne doit pas être sous le contrôle d’un petit nombre de personnes, indépendantes de tout un reste en besoin
Puisqu’il est question de Vandana Shiva, et des époux Bourguignon, le film « solutions locales pour un désordre global », de Coline Serreau me semble indiqué. C. Serreau a parcouru la planète pour rencontrer celles et ceux qui mettent en pratique les idées présentées notamment par ecodouble dans son billet.
Je l’ai vu et revu plusieurs fois et j’y ai découvert ceci :
– les dégâts causés par une agriculture industrielle basée sur les produits chimiques issus directement des stocks considérables de guerre de la seconde guerre mondiale (nitrates de synthèse, gaz de combat entre autre), faisant pousser des plantes malades.
– l’existence d’une gestion des semences enlevées aux paysans, et remplacées par des semences non reproductibles, issu d’un catalogue de semences officielles, composé quasi exclusivement de semences brevetées.
– la microbiologie des sols, qui consiste à comprendre et respecter le fonctionnement du sol; milieu vivant à part entière ravagé par l’agriculture industrielle, par le labours profond notamment.
– le brf, bois raméal fragmenté, développé par Gilles Lemieu de l’université de Laval du Québec. Le brf consiste à broyer les rameaux des arbres, ou mieux des haies et de l’épandre sur les surfaces retenues pour les cultures. Réalisé en automne,en quelques mois cet épandage de 4/5 cms d’épaisseur régénère des sols fatigués ou détruits par une agriculture industrielle. L’épaisseur des broyats protège le sol du vent et de l’érosion, garantie une humidité constante, et fournie la base nécessaire (lignine notamment) à l’activité microbiologique des sols, lesquels fournissent le support à des animaux plus « gros » vers de terres par ex, l’ensemble fournit une nourriture suffisante et équilibrée pour les plantes de culture installées dans ce sol/brf. Le broyat limite fortement la pousse d’herbes parasites et supprime le travail de la couche supérieure par labour ou bêchage, source de destruction des sols.
– le travail remarquable de Pierre Rabhi, qui énonce que faire son jardin (même minuscule) aujourd’hui devient un acte politique responsable, qui nous dit que bientôt ce n’est plus bon appétit que l’on se dira au moment de passer à table, mais bien bonne chance…
– l’équilibre agro/sylvo/pastoral ou j’ai compris que mettre les cultures dans un coin (la Beauce par exemple), l’élevage dans un autre (la Bretagne par exemple) et planter des « forets » alignées comme dans un champ de blé est un non sens absolu.
J’ai surtout découvert dans ce film des personnalités qui concrétisent des idées et qui finalement font les mêmes avancées partout sur la planète, comme V. Shiva, ou Devinder Sharma, ou Pierre Rabhi. Ces gens-là ne disent pas ouais bof mais passent à l’action. Effectivement, on ne les voit pas souvent à la télé, ou alors ponctuellement et de préférence après 23h00. En tout cas, ils et elles ont réussi à trouver ou créer financements, structures juridiques et réseaux de fonctionnement.
Pour ma part et plus modestement, propriétaire d’une maison en ville avec jardin, j’ai mis en pratique quelques-un de ces concepts comme le brf et les graines/semences reproductibles. J’ai commandé quelques graines « vraies » (kokopelli), plantées en pots et bientôt en terre « brf-isée » et j’essaierai de faire mes propres graines à l’automne prochain. Ensuite si ca marche, je les échangerai sinon je recommence. Autour de moi, certains regardent avec perplexité, les autres ignorent carrément tout ça.
Liens et références complémentaires :
Solutions globales : http://www.solutionslocales-lefilm.com/
brf : http://www.sbf.ulaval.ca/brf/esquisse.html
brf : http://fermedupouzat.free.fr/
C. et L. Bourguignon : http://www.lams-21.com/
Alerte à Babylone de Jean Druon, extrait : http://www.youtube.com/watch?v=9VhpaR8xcfc
voyages entre sol et terres : http://www.filmsdocumentaires.com/films/980-voyage-entre-sol-et-terre !
et le blog-site d’ecodouble qui m’a l’air bien documenté !
Pour ceux qui veulent un aperçu d’à peu près tout ce qui concerne de près ou de loin l’agriculture biologique, c’est à dire ses pensées, ses techniques et tout le savoir qui l’accompagne, je vous envoi un des liens les plus complets à ce sujet :
EcoloTech PHILOSOPHIE – ECOLOGIE – TECHNOLOGIE
Vers une agriculture plus scientifique ? Les tâtonnements de l’agriculture biologique naissante.
En argument a l’agroforesterie et aux BRF , une etude chinoise sur les « BRF » ds leur vraie vie , c’est a dire l’abandon structurelle anuelle des radicelles par les arbres et qui fournit dont de 7 à 9 tonne de MO /hectare (a confirmer , je maitrise mal le chinois !) pour les mycéliums et donc la pédogenèse :
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16335898
Oué, mon gars! faut savoir que le potager, dés fois ça donne et tu te retrouves avec des cageots de salade sur les bras, et dés fois ça donne pas, parce que les doryphores ont débarqué et vas t’en débarasser…
Le doryphore vient vous rendre visite, lorsque vous n’avez pas observé suffisamment les règles « du jeux », notamment celle d’une rotation des cultures et de ces intervalles dans l’espace et dans le temps.
En cas de légitime défense, vous pouvez utiliser par une bactérie autorisée en agriculture biologique : Bacillus thuringiensis
un site qui me parait très intéressant également , animé par Gilles Domenech,: http://jardinonssolvivant.fr/
Autre lien : http://iqgarho.pagesperso-orange.fr/activites_fichiers/WarlopBioGES.pdf
J’ai profité d’un dîner avec ce conférencier pour lui demander si, en cas de généralisation de l’agriculture biologique, on produirait assez de fertilisants « naturels » pour maintenir des rendements acceptables. Il n’en savait rien, ce n’était pas son domaine de recherche.
Quelqu’un le sait-il ?
à Didier Cavart:
Cela dépend aussi de ce que vous entendez sous « rendements acceptables », sachant que les rendements de l’agriculture biologique (AB) se considèrent aussi dans la somme de tous les effets bénéfiques qu’elle produit à côté des rendements quantitatifs et qui ne peuvent être que ceux que l’on peut et doit vouloir avoir durablement (donc au moins pendant plusieurs milliers d’années).
L’ideal en AB est toujours la présence d’animaux à la ferme, dans une proportion bien définie et donc en rapport à la fécondité du sol, de sorte qu’il devrait y avoir assez de fertilisants naturels pour maintenir et améliorer cette fécondité – dans une agriculture strictement biologique qui sait donc aussi que les fertilisant, même naturels, ne sont à eux seuls la voie vers les « rendements acceptables » s’il ne sont pas accompagnés des autres pratiques et principes immanents à celle-ci.
Ceci dit,certains engrais minéraux sont tolérés en AB sous condition qu’ils ne soient pas solubles dans l’eau. En effets, ils doivent d’abord être rendus assimilables aux racines des plantes par la vie microbienne du sol et cette activité est d’autant plus efficace, que l’eau, l’air, la température et tous les débris des matières organiques diverses (les composés de la matière vivante) sont présents dans le sol et qu’il y ait le moins possibles de substances et de pratiques perturbantes ou contraires à cette activité microbienne (notamment les pesticides et le compactage des sols etc).
(le lien que j’ai donné un peut plus haut devrait vous permettre de trouver beaucoup de réponses)
Il y a qd meme un problème ! le conférencier ‘a pas de réponse a votre question precise et tres proche du thème de sa conférence …. »pas son domaine de competence « !!! son domaine est pourtant intimement lié et dépendant des intrants non dépendants du petrole et de l’energie ! C’est du ordre que Gouwy qui dérape qd il sort de son « domaine « ….. Qui donc a les commandes d’interactiuoin , qui a les visions globales ? le politique ou l’ économiste ?
J’ai déja une approche sur cette question : j’ai parlé de Pisani et de ses accords avec les ricains qui sous traitent au bresil ou a u Canada leur prérogative sur les aliments fourragers …et ce n’etait pas pour critiquer cet accord qui a engendré des habitudes , mais pour montrer qu’on est dépendant pour l’alimentation animale puisqu’en dépit de cet apport majoritaire , nous consacrons 71% de nos sols aux animaux (meme si certains sols par leur nature ou leur pente n’ont pas de meilleure moyen d’exploitation) …..
Les animaux et donc leurs fumiers sont donc dépendant du transport , de la production (stabilité , petroles etc … ) et meme menacé par un choix plus végétarien plusrentable …. (Le bilan calorique français est actuellement négatif : on importe plus deCalories qu’on en exporte).
Les boues urbaines (couches culottes) et excréments humains sont douteux en terme de bioaccumulation et bioconcentration de polluants , medicos et metaux lourds …(idem pour les composts herbacés indus et urbains ) IL restera les BRF , qui selon certaines etudes (suisses ,je crois a confirmer) , par les basilomycetres en usage chez les ligneux (dicothyledons) , bloquent tous les polluants .
sur les sites s’occupant desBRF , on montre que 20% de la surface , en taillis plus 10 % d’externalisation peuvent suffire ..les BRF non seulement maintiennent le taux humique du sol mais le fait progresser ‘env 1% / 10 ans .
Le problème est la concurence qui s’établit entre le bois -énergie (pelettes etc … alors que la lignine est un pauvre combustible) …le bois carburant (craburant ethanol) …rouler ou manger faudra choisir (enfin ,pour certains)… et les forestiers qui naguere brulaient les rémanents et nous interdisent maintenant leur récupération ….
Pour avoir une idée , il faudrait des haies d’env 3m de large autours d’un terrain de foot ou d’un demi terrain …..Que du bonheur pour les insectes , les oiseaux , les enfants , peintres et amoureux !
1. Grâce à son armée de fiscalistes et de comptables, la multinationale américaine General Electric n’a pas payé un sou d’impôt en 2010 !
2. L’économie financière internationale constitue un capital 7.5 fois plus volumineux que l’économie réelle.
3. Les déficits budgétaires et les dettes des États ne cessent de croître, alors que les taxes et impôts des entreprises décroissent et que le niveau de vie de la classe moyenne plafonne (ou régresse) depuis de nombreuses années.
Il n’y a pas 36 solutions : les gouvernants de tous les pays doivent s’entendre pour aller chercher l’argent là où il est.
la multinationale américaine General Electric n’a pas payé un sou d’impôt en 2010 !
Idem TOTAL 10 billion d’euros en benef = 0 en impot…
Cinq ONG accusent Glencore et First Quantum de frauder le fisc zambien
http://owni.fr/2011/04/12/zambie-mines-ong-glencore-first-quantum/
Le prix de transfert, arnaque légale
http://owni.fr/2011/04/12/le-prix-de-transfert-arnaque-legale/
Pas convaincant du tout.
Très bien et ce faisant, vous retombez sur les mêmes problèmes que ce que posent les taxes type TVA, qui impactent indifféremment riches et pauvres, et donc proportionnellement plus les pauvres. Du bon gros green washing dans lequel ceux qui n’en on pas les moyens passent dans le tout-à-l’égout avec les eaux usées.
Par ailleurs le télétravail est une solution beaucoup trop limitée qui ne concerne que certains travaux de bureau. Je vous le rappelle pour mémoire (un chiffre qui manifestement est facilement perdu de vue par nos braves écolos), la population ouvrière en France se chiffre actuellement à pas moins de 13% de la population active (source insee 2008), ce qui est certes bien moindre qu’au début du 20ème siècle mais ne doit pour autant pas être négligé. Ceux-là, ainsi que beaucoup d’autres (policiers, professeurs, etc.), ne sont assurément pas délocalisables chez eux.
Même punition pour votre invective sur la politique routière de la France: Elle passe allègrement sur le fait que 18% de la population française vit en espace rural (source insee 2006), et que pour ceux-là le choix entre véhicule personnel ou transport en commun n’est pas nécessairement de mise.
Je m’arrête volontairement là, bien que presque chacune des propositions de ce billet me paraisse aussi contestable. Je suis tout de même consterné que ce billet reçoive un accueil si favorable en étant si peu étayé.
Pour l’enseignement , le primaire se peut faire au village et a partir du secondaire par le NET sans aucun problème …uniquement pour les volontaires et rien d’obligatoire .
Un reseau du Net degraissé de ce qui est couteux en energie (films , pub …) doublé d’un réseau train + camion supprime les 3/4 des déplacements humain (pas marre des 4h d’embouteillages journaliers ? ) …les problèmes de logements ne sont causés que par la necessité d’une proximité avec un boulot le plus souvent sans interet . Toutes les activités urbaines sont accessibles en ruralité et pour moins cher …….
Pour ceux qui voudraient une approche d’une société sans trop d’énergie , je conseille « » idendité de la France » de Fernand Braudel ……il faut se souvenir que les 2/3 des activités urbaines (emplois) n’ont aucun rapport avec nos besoins essentiels et sont donc appelés a disparaitre …..faut il comme en espagne que 30% de la population glande et s’ennuie et soit nourris par des immigrés sans papiers ? Qui parle d’ utopie ?
@kercoz
A propos de l’enseignement à domicile, c’est une « solution » déjà disponible en France même en primaire, notamment par le CNED. Or il apparaît que ce soit un choix tout à fait marginal, et pour cause, puisque ce sont aux parents, pas nécessairement aptes ou disponibles, d’assumer l’ensemble des enseignements. Et pour quels résultats, notamment en matière de capacité à socialiser de ces mômes qu’on isole dans leur cocon familial?
Cela ressemble à s’y méprendre à une solution rêvée pour les tenants extrémistes de l’individualisme (« la société n’existe pas » est une doctrine qui s’accommoderait sans doute fort bien d’une telle organisation), et ce n’est à ce titre pas par hasard si cette tendance trouve dans les pays anglo-saxons l’essentiel de son public.
Sur le reste, notamment cette affirmation:
Je ne sais trop que répondre, si ce n’est qu’elle manque elle aussi notoirement de faits pour l’étayer, et que pour ma part je constate jour après jour une toute autre réalité, dans laquelle la plupart de mes démarches administratives nécessitent des déplacements au bas mot de 20km (aller simple), ainsi que pour la moindre activité culturelle.
@dISSONANCE/
////socialiser de ces mômes qu’on isole dans leur cocon familial?////
Surtout pas , je trouve suicidaire qu’une civilisation confie l’éducation de 1,2 enfants a des adultes surtout des parents !
Nous sommes formatés depuisdes millénaires pour avoir des fratries de 8 à 10 enfants et donc des groupes de fratries importants ….La culture se transmet de l’enfant a l’enfant ..L’adulte ne transmet que les gènes .
Notre société est plus condamnée par la régulation prénatale que par la pénurie d’abondance (attention danger ! propos réactionnaires) .
Il doit etre possible de trouver un moyen d’éloigner les parents des dégats qu’ils occasionnent en leur donnant des poupées , des caniches et des ecrans plats .
@ Dissonance
Faire des économies d’énergie, de pétrole, commence par supprimer les déplacements .
Normalement, le CNED, qui supprime les déplacements scolaires, ne nécessite pas une aide des parents.
Le problème, c’est qu’aujourd’hui, on déresponsabilise totalement les enfants face au travail scolaire : ce sont les parents qui leur demandent de faire leurs devoirs , qui les aident et certains enfants n’essayent même pas de commencer leurs devoirs si des adultes ne sont pas là pour les aider .
Pendant notre enfance, dans les quartiers populaires, nous étions seuls face aux devoirs et nous les faisions consciencieusement sans aide, nos parents ayant décrété au départ qu’ils ne pouvaient pas nous en apporter . Ils ne vérifiaient jamais le cahier de textes, ne rencontraient jamais les enseignants, suivant le principe que gagner la vie de la famille était leur travail et les études le travail de l’enfant . A chacun son travail . Les enfants de la campagne faisaient leurs devoirs seuls le soir après avoir aidé les parents aux travaux de la ferme . Personne ne parlait jamais de soutien scolaire, l’attention en cours dans la journée apportait les connaissances nécessaires pour faire les devoirs du soir . Aujourd’hui, les enfants comptent sur une aide systématique aux devoirs et par conséquent ne voient pas l’intérêt d’être attentifs en cours .
Le CNED donne un enseignement d’un excellent niveau mais il n’a qu’une faiblesse : il ne peut assurer la socialisation de l’enfant, surtout de l’enfant unique, même s’il y a des communications et des visioconférences par Internet .
Même si l’on peut résoudre le problème des transports scolaires par le CNED, le fait que chacun doive se débrouiller comme il peut pour trouver un logement sans qu’il soit tenu compte de l’emplacement de son lieu de travail ne permet pas de se passer des moyens de transport . De plus, le fait que les zones industrielles soient éloignées des zones résidentielles n’arrange rien . Il faudrait revenir comme avant à mêler dans une même rue, un même quartier, entreprises, ateliers, magasins et résidences pour que chacun puisse se rendre à son travail à pied .
Cher Dissonance.
Dites moi tout ce que vous voulez mais pas green washing, s’il vous plait.
Pour des arguments et vous faire une idée du message que j’essaye de faire passer, lisez quelques uns des articles de mon blog. Mais pas green washing ; s’il vous plait.
Je rappelle que cet article n’était au début qu’un commentaire destiné à Blob.
@écodouble
Si cela peut vous contenter, soit, je retire. Ça n’enlève a peu près rien au fond de ma critique, à laquelle vous vous gardez bien de répondre.
Dissonance : je partage vos critique sur le télétravail, qui n’est d’ailleurs pas énergétiquement vertueux.
Pour le reste, concernant vos autres critiques, je ne vois pas très bien où vous voulez en venir. Il va y avoir moins d’énergie disponible (et il y en aura d’autant moins si l’on accompagne la raréfaction de la ressource fossile d’un abandon du nucléaire). La question est donc de savoir s’il faut l’anticiper (en augmentant les taxes) ou laisser venir, sachant que dans les deux cas les « pauvres » en prendront plus dans la g. que les « riches » et que dans les deux cas, le droit imprescriptible du rural à se déplacer dans son véhicule individuel risque d’en prendre un sacré coup.
@Yourine Gagarov et tous
Vous dites ne pas voir où je veux en venir. Simple. Il me semble évident que les données recueillies par l’écologie plaident pour la modération de nos consommations énergétiques notamment. Mais s’en tenir à ces seuls impératifs sans considérer l’infrastructure sociale dans laquelle on envisage ces changements ne conduit qu’à des déclarations d’intentions totalement inacceptables pour une frange non-négligeable de la population; dans de telles conditions, une stricte application des recommandations produites par l’écologisme devient un générateur majeur d’exclusion sociale.
C’est en fait le cœur de mon objection à écodouble (et au delà à une part qui me parait importante des mouvements écologistes), qui en se trompant d’ordre de préséance entre nécessités écologiques et nécessités sociales, en vient à totalement perdre l’un de vue au profit exclusif de l’autre, générant au passage quantité d’effets délétères.
Ainsi parler par exemple de restrictions drastiques dans les transports particuliers est une préoccupation n’ayant de sens que dans un cadre strictement urbain, ce qui revient comme je l’exposais dans mon message initial à simplement nier la réalité et les contraintes de presque un français sur cinq, excusez du peu.
Enfin, je vous signale, Yourine, que les arguments de type « there is no alternative » n’ont pas franchement bonne presse ici. Ces cocus systématiques que sont les pauvres selon vous pourraient bien finir par en avoir marre pour de bon et entrer en dissidence, notamment dans le cadre d’une application politique de l’écologie qui leur serait trop douloureuse.
@ Eole:
Je réagis quand même à votre passage :
Enfin, je vous signale, Yourine, que les arguments de type « there is no alternative » n’ont pas franchement bonne presse ici. Ces cocus systématiques que sont les pauvres selon vous pourraient bien finir par en avoir marre pour de bon et entrer en dissidence, notamment dans le cadre d’une application politique de l’écologie qui leur serait trop douloureuse.
Cet argument montre que vous n’avez pas compris la nature du problème. Les difficultés que nous rencontrons viennent de ce que le moindre occidental, y compris celui qui se définit comme faisant partie « des cocus systématiques », a un niveau de vie, par hypothèse non négociable, qui dépend de l’existence d’une énergie abondante, facile d’accès et bon marché.
Or, à l’avenir, l’énergie sera moins abondante, moins facile d’accès et beaucoup plus chère, qu’on le veuille ou non (les arguments du genre TINA n’ont pas cours ici : vous n’êtes pas face à choix de société, mais face à une contrainte physique, du même genre que celle qui vous interdit de respirer dans le vide spatial – vous pouvez toujours tenter l’expérience si vous estimez qu’il doit y avoir une alternative).
En conséquence, le mode de vie pourtant non négociable va devoir être revu.
Bien sûr, il y a de la marge dans la manière de gérer la « pénurie ». Par la taxe, on peut décourager certaines utilisations plus que d’autres. Par exemple, si l’on estime que l’avion est plus nuisible que la voiture, on quadruplera le prix du billet d’avion et on se contentera de doubler le prix de l’essence. On peut aussi prévoir des mécanismes de seuils, garantissant un accès relativement bon marché à une quantité d’énergie jugée suffisante pour rencontrer les besoins « essentiels » (par exemple 500 m³ de gaz à tarif « réduit », puis une augmentation drastique des taxes). On peut discuter à l’envi sur les modalités, du moment que l’objectif est atteint : diminuer la consommation globale.
Attention, toutefois, que cet objectif (diminution de la consommation globale) ne pourra pas être atteint en « faisant cracher les riches ». Appliqué à l’hypothèse, cela signifierait que l’essentiel de la consommation globale d’un pays comme la France proviendrait de l’activité d’une petite minorité d’ultra-privilégiés. Ce n’est pas le cas : même si l’on forçait Madame B. et les autres amis de notre président à modifier leurs habitudes de vie, le compte n’y serait pas, dès lors que l’essentiel de la consommation est le fait de M. tout le monde.
Par ailleurs, il va de soi que toute répartition différenciée de l’effort doit avoir une justification objective et raisonnable, et que la différence de traitement doit être proportionnée à l’objectif poursuivi. A cet égard, je serais heureux que vous m’indiquiez pourquoi, selon vous, ceux qui habitent en milieu rural devraient bénéficier d’un régime dérogatoire (étant entendu que, d’un point de vue logique, cette justification ne peut pas venir du simple constat de leurs besoins plus élevés que ceux du reste de la population).
BAV
Yourine
@Yourine Gagarov
Tout d’abord, un élément de stupéfaction: « Eole »?
Ensuite, sur le fond:
Si je ne comprends pas la nature du problème, vous mésestimez gravement l’état de déliquescence avancée de la situation des plus modestes. Vous m’adressez en substance la même réponse que vous avez formulé à HP un peu plus bas, qui oblitère totalement le fait que pour les strates les plus pauvres de la population française, voir occidentale (RSAistes, précaires et tutti quanti) l’énergie n’est dors-et-déjà plus « abondante, facile d’accès et bon marché » depuis un petit bout de temps, et les efforts auxquels vous appelez leurs sont également déjà inaccessibles. C’est une contrainte qui, que cela vous plaise ou non, au moins aussi incontournable que la limitation des ressources que vous évoquez. La marge que vous supposez n’existe pas.
En conséquence, vous ne pouvez opposer la révision d’un « mode de vie non-négociable » à des personnes qui n’y ont pas ou plus l’accès depuis longtemps. C’est proprement intolérable pour ne pas dire injuste.
Notamment, votre analyse du cas rural est tout à fait symptomatique: Les ruraux n’ont pas « d’avantage de besoins » que les autres, en revanche le coût pour assurer ces besoins est supérieur, surcroit que l’État notamment a choisi de ne plus assumer (sous couvert de la décentralisation notamment). Ainsi, comme je l’évoquais précédemment, nombre de services publiques ne sont plus disponibles à moins de 20 – 30 kms (parfois beaucoup plus) de certaines « zones mortes » (alors qu’ils étaient encore disponibles il y a une vingtaine d’années). Ceci n’est pas la responsabilité des résidents de ces zones, en conséquence de quoi il n’y a pas lieu de leur en faire supporter les conséquences car là encore, il serait question d’injustice.
A ce titre, je ne pense vraiment pas que de vous raidir dans vos positions puisse aboutir à quoi que ce soit de viable. Ce faisant, vous n’obtiendrez qu’un raidissement similaire en face. Comme je l’ai déjà exprimé, demandez-en trop à ceux qui n’ont déjà plus rien, et vous n’obtiendrez que leur révolte.
Dissonance (et non éole),
J’ai bien compris votre point de vue : l’énergie n’est déjà plus abondante, bon marché et facile d’accès pour les strates les plus pauvres de la population.
Et bien, je peux vous assurer que cela ne va pas s’arranger.
Sur ce, bonne soirée,
Allez je suis d accords avec tout
Donc on pourra faire un programme du genre
Plus de tel portable
Plus de voitures
Manger de la viande une fois par semaine
Tous un potager
Plein de transport en communs
Plus de légume ou fruit hors saison
Plus d héritage
Plus de propriétaire juste de l usufruit
Un revenu de subsistance a vie
Des vêtements solide et toujours a la mode
Pèche à la voile
Retour a un artisanat massif et local
Etc.
Qui vous pensez se risquerai à se présenter pour défendre un tel programme ?
ça s’appelait l’URSS!
@ Phimouk
Winston Churchill ; en temps de guerre !
@Phinouk:
////Qui vous pensez se risquerai à se présenter pour défendre un tel programme ?////
POurquoi tu aurais besoin de défengre ce programme ? Tu l’appliques comme deja pas mal de gens .
Tu supprimes le revenu de subsistance , plutot obscène et humilliant et tu verras que c’est pas si dur et surtout que ça réenchante la vie .
Ho, comme ça commence mal… Comme si le souci de beaucoup de parents avec enfants n’était pas de devoir choisir entre une semaine de vacance en bretagne ou payer à temps les factures de eau gaz électricité.
Bien sûr, tout serait plus simple si tout le monde avait suffisamment, ce n’est pas le cas, et pour pas mal de monde. Alors privilégier la conso des riches qui peuvent se le permettre et obliger les moins riches à les regarder, même pour faire plaisir aux écolos, NON!
Ce n’est vraiment pas la bonne méthode.
HP, la taxe sur l’énergie n’est pas destinée à permettre aux riches de se goberger pendant que les pauvres raqueraient; elle est là pour faire décroître la consommation. Pour le dire crûment, si vous ne voulez pas raquer, vous n’avez qu’à changer votre mode de vie…
Si vous la considérez comme une taxe sur la consommation, injuste car infligeant une charge proportionnellement plus lourde aux « pauvres », c’est que vous partez du principe que votre consommation d’énergie n’est pas négociable.
A cet égard, vous devez savoir que, même si vous refusez par principe une taxe sur l’énergie, même si vous refusez d’adapter votre consommation, vous serez contraint un jour de le faire, pour la simple raison que les prix finiront par monter, parce que la quantité d’énergie disponible va aller en décroissant.
La taxe permet d’anticiper progressivement cette hausse inéluctable. Elle présente un autre avantage : les sommes rapportées pourront servir à aider les plus démunis à prendre les mesures nécessaires (subventions à l’isolation, par exemple…)
bien sûr, vive la bougie
et si je suis sage j’aurai peut-être droit à une bougie cadeau
bonjour les talibans de l’écologie
HP,
Je répète encore un fois, puisque cela a manifestement du mal à rentrer : l’énergie abondante, facile d’accès et bon marché arrive à son terme. D’ici quelques années, vous aurez une énergie de plus en plus chère, de moins en moins abondante et beaucoup moins facile d’accès (juste comme cela, il faut à peu près 28 kg de batteries pour contenir l’énergie d’un litre d’essence)…
Vous avez le choix : soit vous prenez maintenant les mesures pour que, le moment venu, nous soyons en mesure de vivre cette situation avec un minimum de sérénité; soit vous faites semblant de rien, en vous disant qu’en va trouver une solution (technique, politique, religieuse, que sais-je)…
Le problème, c’est que si votre solution n’est pas au rendez-vous, nous serons tous dans la merde car nous n’aurons plus, à ce moment, le moyen de nous adapter (car cette capacité d’adaptation est précisément liée à ce qu’il nous reste encore un peu d’énergie abondante, facile d’accès et bon marché).
Je finirais quand même en vous disant que si vous pensez sérieusement devoir vous éclairer à la bougie dans le monde de demain, vous devez de toute urgence prendre le temps de vous informer sur les ordres de grandeur en cause… L’éclairage d’un logement consomme en moyenne 450 kW/h par an, à comparer avec les 47.000 kW/h d’énergie consommés par chaque français en 1999… Soit moins d’un centième, sachant qu’en plus les 450 kW/h précités sont calculés par foyer…
Ce qui est en cause ici, ce sont principalement les transports, le chauffage des maisons, les achats de biens manufacturés. Il n’y a pas de solution pour les transports, et il faut se faire à l’idée que le monde de demain sera un monde où l’on se déplacera beaucoup moins souvent. Il n’y a pas non plus de solution pour les achats de produits manufacturés : on en aura toujours, mais en quantité moindre et qui dureront plus longtemps. Quant au confort thermique, dieu merci, les solutions techniques existent. Encore faut-il les mettre en oeuvre maintenant !
@ HP
Vous raisonnez binaire, comme un ordinateur !
Et dites-moi : Si on ne pense pas comme vous, on est toujours un taliban ?
@ Camarade Yourine Gagarov
Merci d’avoir si bien répondu à HP.
Oui, il faut faire décroitre la consommation d’énergie !
Bien sûr, il convient de le faire en expliquant pourquoi il faut le faire : les pouuvoir publics, les pseudo-intellectuels doivent arrêter leurs mensonges.
Mais il faut aussi le faire fermement, tout simplement parce qu’il y a urgence.
Et bien sur, il est impératif que la solidarité joue à plein ! Les consommateurs doivent payer l’énergie à un prix en fonction de leur revenus réels.
Mais il faut aussi que les produits de cette surtaxation sociale soit intégralement employée en faveur de l’amélioration de l’isolation et de la température de confort des habitations des gens modestes : Visons une consommation divisée par 10 au moins, de façon durable (ce qui implique des travaux de qualité), pour être certain d’arriver à une division par 5 à 10 de la quantité d’énergie consommée.
Pour tout cela, il est nécessaire de revoir tout le système d’imposition ; tout de suite.
discours d’illuminé qui ne conçoit pas qu’on puisse considérer les choses autrement que selon son point de vue, et qui peut donc se permettre de considérer les autres qui ne sont pas immédiatement d’accord avec lui comme des cons.
pour le reste on est d’accord sur la diminution du volume d’énergie disponible, pas sur la voie à suivre pour y survivre.
je préfère encore que tout le monde soit dans la merde, ensemble et au même niveau que de permettre à quelques privilégier de s’éclairer comme à versailles même de jour, privant le reste du monde de cette énergie.
Je serais curieux de savoir comment vous comptez vendre de l’électricité bon marché pour l’éclairage et chère pour d’autres usages. Et pourquoi seulement l’éclairage? Je fais quoi avec mon micro-onde qui a un meilleur rendement que tout autre système?
Il y a une infinité de solutions, de la pratique et pas chère à mettre en oeuvre a la plus délirante et chère. Par exemple pour les transports la + simple est d’habiter à proximité de son lieu de travail, ou de bénéficier de transports publics.
Ce n’est pas une question de penser ou pas comme moi, c’est de vouloir imposer une solution inutile, absurde ou stupide, voire une bonne solution mais d’une mauvaise manière.
Je suis d’accord sur l’idée de revoir le système d’imposition tout de suite mais je ne serai probablement pas d’accord avec vos choix personnels sur le sujet. J’ai le droit?
discours d’illuminé qui ne conçoit pas qu’on puisse considérer les choses autrement que selon son point de vue, et qui peut donc se permettre de considérer les autres qui ne sont pas immédiatement d’accord avec lui comme des cons.
Non, ne vous inquiétez pas, je comprends parfaitement que vous préfèrez « encore que tout le monde soit dans la merde, ensemble et au même niveau ».
En fait, je crois bien que tous le monde l’a compris, maintenant.
@HP
Ce n’est pas un choix idéologique qui est exposé plus haut, mais une réalité physique.
Vous êtes juste dans la deuxième phase, la révolte.
Pour votre information la troisième phase sera le marchandage, la quatrième la dépression puis après, vous viendrez nous remercier de vous avoir éclairé ( à la bougie 🙂 ) dès que vous aurez atteint la cinquième phase, l’acceptation.
La raréfaction de l’énergie bon marché est une réalité en cours, mais réserver certaines choses indispensables aux seuls qui peuvent se le payer est un choix idéologique, absolument pas un choix de société rationnel ni démocratique.
C’est à ce sujet que je ne suis pas d’accord et ne le serai jamais.
J’ approuve. C’est un bon point de départ.
Mais il est insuffisant.
En matière d’énergie, le compte n’y est pas, surtout en cas
de ré-industrialisation, c-a-d fabriquer sur place, avec les ressources locales.
Promouvoir le télé-travail est sympathique.
Mais cette activité ne doit concerner que 10% au maximum
de l’activité salariée. Sauf peut-être dans la région parisienne, plutot tertaire.
Un objet matériel ( casserole, blue-jean, turbine etc…)
ne peut pas emprunter les voies aériennes, filaires ou optiques du travail
dématérialisé. Tant que ce fait tétu existera , le télé-travail
restera l’activité d’une minorité, probablement anecdotique.
La question des transports est essentielle:
favoriser le vélo -piste cyclable protégée et non les hachoirs
à viande actuels- , la voie ferrée , avec les moyens standardisés employés
par le transport maritime, et la voie fluviale, trés économique d’emploi
mais malheureusement pas pour l’infrastructure.
Et jeter par dessus bord le transport aérien, un non-sens complet.
Toute une foule, communiant dans l’exotisme, -se distraire c’est aller
loin et revenir vite- ne pas être contente…
Donc, faire plus. Mais avant convaincre « les fous de la manufacture »,
Allemagne en tête, que la course à la production n’est pas bon pour la Nature.
Et se libérer des traités européens qui limitent sérieusement nos
initiatives anti-productivistes et centrées sur le local .
Et je pense, par ailleurs et indépendemment, qu’un impôt progressif est un impératif moral.
Se déplacer moins, acheter moins, vous êtes un peu à contre-courant de notre époque, non ?
Mais vous avez raison…
au niveau de cette reflexion:
http://www.superno.com/blog/2011/04/contre-grenelle-3-a-vaulx-en-velin-le-2-avril-2011-partie-1/
http://www.superno.com/blog/2011/04/contre-grenelle-3-partie-2-penuries-catastrophe-et-solutions-par-philippe-bihouix/
ROADMAPS 2050
http://www.youtube.com/watch?v=xOGvpZINxjI&feature=player_embedded#at=221
Les écologistes ont souvent une vision idyllique du »green is beautifull’ mais dans la vrai vie leurs propositions ressemblent plus a des rêve qui deviendraient vite cauchemardesques si elles venaient à être appliquées.
Rien qu’a travers les trois options raisonnables suivantes :
La gestion intelligente des matières premières avec aussi les différentes sources d’énergies
Une croissance durable.
Un retour vers une un re-centrage géographique des moyens de production.
On peut craindre une gouvernance dirigiste et extrémiste qui ferait peu de cas de l’ opposition et des compromis qui sont nécessaire au fonctionnent des démocraties. De tels changements représentent un saut quantitatif et qualitatif qui présuppose un changement de paradigme politique et à partir de là c’est une nouvelle aventure avec tout ce que cela implique.
Quand aux propositions de recours à d’anciennes techniques, j’ai visité une rhumerie (Depaz) qui utilisait au 19° s une grande roue à aubes. Au taquet, elle consomme 60 m3/h pour…..6CV de puissance. Quand au éoliennes placées dans des endroits où le vent est peu présent non seulement c’est peu productif mais leur défiscalisation et autres incitants fiscaux impliquent d’augmenter la charge fiscale sur d’autres perceptions (mais ce dernier point n’est jamais évoqué)
Pour l’électrique dans les véhicules, peu d’écolos ne s’inquiètent de l’impact (et des limites) de l’extraction des composants des batteries et aussi de leur recyclage qui est très problématique. La filière du gaz est aussi inexplicablement ignorée alors que les réserves connues sont encore nettement suffisantes et que l’impact écologique est tenable.
Entre le grenelle de l’environnement qui est taillé sur mesure pour que le système se sucre, les pseudos écolos qui font de jolis films gratuits et autres (Al gore, Arthus, Hulot…), les éternels rêveurs ‘ya ka’, et maintenant l’échec catastrophique de la gestion des risques nucléaires, il est difficile à monsieur tout le monde de ne pas tomber dans la propagande ambiante qui veut tout virer au vert. (Pas pour les m^mes raisons en fonction de l’acteur)
Mais cela demande beaucoup de recul et de véritables expertises scientifiques indépendantes faites par des groupements hors du champ d’investigation des lobbys.
Comme cette première condition est indispensable et irréalisable on est bien parti pour aller jusqu’au bout de la logique suicidaire du système.
MA solution (et non LA solution…)
J’ai consommé cette année 2871 Kw pour ma maison
Dans le même temps, mon installation photovoltaïque a produit 3780 Kw.
J’ai consommé environ 200L du fuel (180€) et 6 stères de bois (360€) pour me chauffer (grande maison mal isolée), grâce à un poêle à bois avec chaudière branché en parallèle sur mon circuit de chauffage. La chaudière fuel ne me sert que pendant les périodes très froides (je vis dans l’hérault, ça aide !)
Pour les transports, je félicite le conseil général de l’hérault qui met le ticket des bus départementaux à 1€. Mais pour les trajets long, je préfère utiliser ma voiture. Le niveau de service de la SNCF est absolument lamentable. Comparé à celui du japon d’avant Fukushima, nous sommes dans ce domaine ferrovière au Moyen-Age. J’ai connu une époque (/mode nostalgie on) ou le prix du billet de train ètait fonction du nombre de kilomètres, pas de l’époque ou vous achetez votre billet.
Une réforme possible: organiser un transport « de gare à gare » pour les colis. L’entreprise A dépose ses colis à la gare A, l’entreprise B les récupère à l’entrepôt de la gare B (ou demande à un service local équipé d’un véhicule électrique de s’occuper de la livraison gare-entreprise). Mais c’est certainement trop compliqué à réaliser pour nos polytechniciens. Le plus gros du trajet se fait en train, plus économique qu’une noria de transporteurs privés.
Sinon écodouble, j’ai un ami qui a fait un film « pesticide mon amour », c’est pas mal, je ne sais pas où le trouvé, mais au final les collectivité sont plus coupables que les agriculteurs, car les matières actives ont un sol pour être dégradé, alors que les désherbants le long des caniveaux vont directement à la nappe, juste pour dire que l’agriculture n’est qu’un reflet de la société, peut-être pas le pire.
sinon je trouve te billet intéressant au niveau global (les cycles très bien, au lieux de vouloir supprimer les sciences au collège, il ferait mieux de les intégrer et enchainer: un rien ne ce créer, ne ce perd, etc…chimiste avec les cycles du carbone de l’azote, etc…), mais trop peu pragmatique sur les détails, les toilettes sèches sont ingérables en ville, et demande beaucoup trop d’énergie pour broyer et transporter la sciure, faire du méthane avec les stations d’épurations demandent moins d’énergie et en produit, il manque quand même l’obsolescence programmé, clef de voute de la « société de consommation ». On est quand même dans une société ou les ingénieurs ont plutôt intérêt à être commerciaux à niveau d’étude égal.
@Samuel
Ray-Gras ensilê, maïs ensilage semé, bonnes semaines et bon temps en Normandie je vois… Ici en Gironde je me rappelle pas avoir vu ça. Les maïs étaient pratiquement tous semés au 15 avril. Non seulement dans les palus de Garonne mais aussi dans ces saloperies de boulbènes pisseuses. Tous les sols à plus de 15°, Indice 600 qu’ils ont tous semé les gus ! Là, vivement les orages de fin de semaine quand même… ça commence déjà à sentir un peu lou sequé par ici…
j’ai pas vu de giboulée de mars et on ce découvre bien en avril, c’est un peu flippant, non pas que les années ce ressemble, mais la vitesse des changements météo, on est passé de la neige au soleil en quelques jours cet hivers, avec des écarts de température de plus de dix degré sur une journée, j’espère que tes vignes ce portent bien, mon verger cidricole est content il prépare ces feuilles, mais c’est une année précoce faut pas louper le début et prendre de l’avance, on promènera au mois de juin
@ Génissel Samuel
Que les collectivités polluent j’en suis complètement conscient. Et je n’oublie pas la SNCF, ni les particuliers qui font la queue dans les jardineries après s’être fournis au rayon pesticides.
Voyez cet article en photo sur mon blog, avec le crime contre nos enfants, juste à la fin :
http://ecodouble.canalblog.com/archives/2010/07/21/17647127.html
Vous, les paysans, vous avez l’excuse d’utiliser les produits pour nourrir les gens.
Cependant, il vous faut admettre qu’on vous a trompé, cela afin de vous pomper financièrement, comme des victimes de parasites. Et on vous fait porter le chapeau !
Avez-vous vu le film « Herbe » ? et « Solution locales pour désordre global » ?
J’ai noté que vous ne sembliez pas apprécier André Pochon alors que vigneron himself semble d’accord pour dire que ce grand Monsieur Paysan a raison.
Dans le Ouest France de ce jour, un article sur 2 frères Paysans, au Sud de Nantes, qui travaillent leur élevage laitier sur prairies : ça plane pour eux.
Libérez-vous des techniciens agricoles des firmes qui vous démarchent. Vous consommerez beaucoup moins de fuel ! Et vous gagnerez plus. Et vous serez moins malades.
Je sais que c’est difficile mais vous êtes nombreux.
Et c’est vous seuls qui savez travailler la terre ; on ne vous piquera pas la place, surtout avec le pétrole qui grimpe ; VOUS ETES INDISPENSABLES.
@ECODOUBLE :
Sur OLEOCENE (actuellment OLEOBSCENE , squatté par des liberaux de bas niveau … ) , il y a un gus paysan qui intervientt , Il a choisi depuis qqs années de passer au TCS et envisage le SD …Ses interventions sont réalistes car non idéologiques .. essaie de chercher « AKOCHAN »
Je me suis mal exprimé (mais c’est pas des semaines à internet), je souhaitai dire qu’il n’y avait pas que Bourguignon, il y en a toujours eût des personnes dans le monde agricole qui on eût un « regard » (pas forcement des paysans à l’Inra aussi), c’était plus pour comparer la microbiologie du sol à la justesse du raisonnement en jour de la pâture, pour dire vrai je l’ai vu le père Pochon, je l’aime bien et c’est pas un extensif, sauf que Bourguignon schématise pour ce mettre en avant et comme Hulot s’attaque plus à la base qu’à la marge de ces partenaires.
une ferme c’est une inertie, il faut une sécurité pour supporter l’empirisme de système transitoire (bref changer une pratique), ça avance j’ai pas de regret à faire du maïs car ce n’est pas mon fourrage principal, mais il faut du temps, j’ai déjà ensiler mon RGI en dérobé du maïs et pour la première fois(ça fait 3 ans que je fait des couverts productifs), ma mère ma dit c’est dommage de le cassé (donc c’est dommage de semer le maïs), ça me m’offre de l’inertie, si je change de laiterie pour un AOC, car changer un système pour soi, ce résume à seul contre le reste du monde, intégrer les siens petit à petit dans cette démarche demande du temps, mais consolide la démarche.
@Génissel :
Konrad Screiber sur la Bretagne travaille beaucoup sur le TCS et le SD .
Il y a pas mal de liens sur Gogol . cette vidéo n’est pas terrible mais ça donne une idée ,(si tu ne connaissais pas deja):
http://www.dailymotion.com/video/x73b0a_approche-de-l-agriculture-de-conser_tech
Kercoz y à plus génial c’est les recherchent du Cirad, sur un semi directe sous biomasse, tu acceptes d’avoir de la végétation en décomposition (donc une récolte de moins et pas les bons insectes les premières années), tu sèmes dedans la biomasse limite l’accès au soleil des mauvaises herbes, garde tes plantes au frais et tu valorise des sols pauvres (ce que les Chinois n’ont pas acheté à Madagascar).
Y plein de chose à faire, si je laisse mon nom c’est pour donner un peu de réalité à mes messages, mais 3% de la population active, dont une bonne partie sélectionner aux subventions, on pourra pas tout, mais c’est rassurant, on est assez adaptatif, encore dix ans et on parlera tous d’écologie ( 🙂 encore un siècle et on aimera edith Cresson)
@ Génissel Samuel encore
Il me semble parler de l’obsoléscence programmée, en disant qu’il nous faut des objets qui durent, qui soient réparables, démontables et qu’il faut repousser le recyclage.
Les toilettes sêches, tout le monde ou presque a relevé la chose ; beaucoup ont du bien rigoler.
Mais ces toilettes, c’est une affaire personnelle ! Et lorsque quelqu’un s’engage dans cette voie, c’est une affaire qui marche, parce que la personne se démer.. toute seule, avec la volonté affirmé d’en profiter ou d’en faire profiter quelqu’un, pour un potager.
Maintenant, si une entreprise veut créer des emplois dans le domaine, il lui faudra être astucieuse et innovante.
En tout cas, le mieux serait qu’elle soit locale, à l’échelle d’un quartier par exemple.
Là, il y aurait grosse économie d’énergie.
J’ai même eu l’occasion de parler de ce type de toilettes à la PDG de la Lyonnaise des Eaux.
Certes, ce n’est pas l’exemple même d’une boite locale ; mais bon ! d’autres idées exposées à cette dame pourront peut-être vous faire réfléchir car je lui ai beaucoup parlé des Paysans :
http://ecodouble.canalblog.com/archives/2011/02/05/20309288.html
Nota : Je me permets de mettre des liens vers des articles de mon blog pour amener les arguments qui manquent, c’est vrai, dans mon « billet invité ».
http://ecodouble.canalblog.com/archives/2010/08/26/18879917.html
Excuse je précise j’ai lu vite ton billet (et le recyclage) et la vue de tes deux liens, plein de texte, c’est pas le moment pour moi de refaire le monde (bon ce soir j’essaye au moins de répondre)
Le télétravail c’est bien joli, malheureusement cela ne peut s’appliquer qu’à quelques métiers.
Et rendre l’énergie hors de prix va poser un énorme problème de main d’oeuvre !
Il existe en France plein de petites maisons de retraite dans des communes rurales qui déjà ont bien du mal à trouver du personnel. Si ce personnel ne peut plus se déplacer pour cause de prix de l’essence trop cher que vont-elles devenir ?
Certaines collectivités ont cru bien faire en créant de telles structures sur leur territoire, du travail pour leurs administrés et un toit pour leurs vieux; mais cela ne marche pas, on ne peut obliger les gens à exercer un métier sur le seul prétexte que leur lieu de travail sera à deux pas de chez eux.
Comme partout, les contrats à temps partiel pullulent et les salaires tirés au plus bas, donc ces employé(e)s auront beaucoup de mal à se rendre à leur travail si l’essence augmente trop.
Pôle emploi reconnaîtra-t-il une démission pour cause de transport trop cher ?
Il n’y a pas que les maisons de retraite, nombre de PME PMI sont installées dans les campagnes, en général les gens ont choisi leur lieu de vie en fonction du lieu de leurs emplois !
Le mari travaille à 30 km à l’ouest et la femme à 18 km au sud-est !!!
Si c’est comme çà, c’est aussi parce que des collectivités ont attiré des jeunes couples pour conserver leur école, leurs commerces, leur pharmacie, leur bureau de poste etc……, mais sans leur proposer de travail sur place; or il est impossible de faire la toilette d’un alzheimer ou de poser une charpente par télétravail !
Et je ne parle même pas des soins à domicile !
Autrement je suis d’accord sur plein d’autres choses !
Dans le département de l’Indre le Conseil Général a mis sur pied un système de transport très pratique et qui couvre la presque totalité du département.
Depuis plus de 2 ans des minibus de 10 ou 20 places (selon la demande) assurent au quotidien de nombreux déplacements pour celui qui veut se déplacer dans n’importe laquelle des directions et selon le principe d’une navette avec A/R, cela plusieurs fois par jour et régulièrement.
Villages, petites villes et agglomérations plus importantes sont desservi tôt le matin jusqu’au soir.
Des écarts – hors des axes habituellement empreintés – vers des personnes très isolées sont également possibles toujours selon la demande du client (bien pratique pour les personnes seules ou âgées sans aucun moyen de locomotion). Coût du voyage : 2 euros plein pot, que tu fasses 10, 20 ou 50 km. Encore moins cher si tu prends une carte au mois / à l’année.
Exact mais impraticable pour des aides soignantes :
vous arrivez à Chateauroux à 7h 25, à cette heure là le travail a déjà commencé pour nous depuis au moins 25 mn !
départ 18h 25 ha ben non nous on finit à 21 h.
Et si j’habite à Buzançais et que je travaille à Mézières en Brenne ya rien !
Il est clair que sans une dose de bonne volonté et/ou en campant sur ce qui existe, beaucoup de choses semblent impossibles mais des écoles qui ont adapté leur horaire à celui du train qui apporte une bonne part de leur élèves, ça existe (premier ex qui me vient en tête, sûrement qu’il y en a d’autres un peu partout)
Quand on parle de télé-travail, il me semble également que la notion est trop restrictive : l’idée s’applique aussi au commerce. Car il n’y a pas que le client qui prend sa voiture pour aller au super-marché à 20km… Le personnel aussi ! Et donc si on pensait à ramener les épiceries et autres boulangers au village, ça ramenerait les postes de travail à proximité aussi. Quant aux aides-soignantes… Le maintien à domicile ? Ou de très petites unités de proximité ?
Je sais pas moi ! Mais il est urgent de penser autrement, ça au moins c’est sûr ! 😀
@ Louise
Bien sûr Louise que le télétravail ce n’est pas pour tous les métiers. Mais pensez au nombre de comptables, dessinateurs, projeteurs, secrétaires, traducteurs, standardistes, qui prennent chaque jours la voiture pour aller à leur bureau alors qu’ils pourraient vivre à la campagne et travailler, au village, dans un bâtiment spécialement dédié à cet usage, avec une machine à café commune à tous les employés des diverses entreprises qui y louerait un bureau.
Pensez aussi au nombre d’ingénieurs, de techniciens, qui pourraient quelques jours par semaine rester chez eux pour faire une tâche dont ils ont la charge.
Faciliter le télétravail, pour ceux qui le veulent ou le peuvent, c’est faire des économies d’énergie.
C’est aussi, très vraisemblablement des économies, y compris d’énergie, pour une entreprise si elle n’a pas à louer, et à chauffer, de grandes surfaces de bureau à Paris mais plutôt de petits bureaux dans des bâtiments dédiés dans un village du Gers ou des Ardennes ou du Loiret ou de Lozère.
Si on économise ainsi 10 ou 15 % de pétrole sur le transport pour le boulot, eh ben c’est déjà quelque chose ; et on aura repeuplé des campagnes, comme celle de l’Aubrac, où des villages regroupent 100 ou 200 maisons vides, leurs propriétaires travaillant dans de grandes villes, obligés de payer pour deux logements alors qu’un seul suffit.
Vous êtes aide-soignante ?
Yes !
Ce que j’ai écrit c’est juste pour montrer la complexité de la chose.
Bidouille dit :
« Le maintien à domicile ? Ou de très petites unités de proximité ? »
Les très petites unités de proximité c’est ce que j’ai décrit ! Les maisons de retraite poussent comme des champignons dans les campagnes, mais si elles n’ont aucun mal à trouver des résidents, le personnel c’est autre chose !
Le maintien à domicile, la solution que je préfère (j’ai adoré faire du domicile) ce sont des tournées de 80 à 100 km 2 fois par jour !
La solution serait le télétravail pour l’un des conjoints et une activité sur la même commune pour l’autre, en relocalisant les gens ils pourront s’occuper eux-mêmes de leurs vieux, soit en établissement soit à domicile.
Et bien merci Louise pour votre travail auprès des gens dépendants. Mes grands-parents ont toujours apprécié vos collègues.
Sinon, pour le reste, vous avez maintenant compris ce que je voulais dire.
ce serait une solution oui …
et passer du temps avec ses proches plutôt que dans les bouchons, je pense que tout le monde y gagnerait
Perso , en tant que bookiniste , je ne fais plus de salons ou « foires » etc … 2/3 du chiffre au NET et 1/ 3 en magasin ….
bilan : meme chiffre sauf ..que j’économise 1500 km /mois ( 2 salons) ; 2 à 4 nuits d’hotel , 8 repas , , autoroute , fatigue (levé à 2h du mat et 1 tonne a charger puis décharger … 1000 euros d’emplacement … etc …. Je perds un relationnel assez sympa avec clients et marchands …
Si l’on compte l’information , l’enseignement , la vente , la docu (j’ai acces aux catalogues des confreres et des bibliothèque de tokio ou de NY. …. , le NET , que la pluspart ne connaissent que pour son aspect ludique …..remplace un max de KM humains ..
Il faudrait faire un bilan énergie minimum (serveurs et centrales , sans les pubs et les films , pour connaitre le cout énergetique ……Mais il me semble que si l’on a besoin d’une centrale pour le net , elle peut en économiser 40 …… A infirmer ou confirmer …
Autrement, il faut bien que vous ayez à l’esprit que à l’heure actuelle, des millions de gens, en France, ont déjà rogné sur TOUT !
Les vètements pour les gosses : ils passent toujours du premier au petit dernier, de la mère à la fille, ou sont échangés entre copines, ou achetés à emmaüs, pareil pour tout l’équipement, landau, poussette, siège-auto, etc….
Les meubles : récup ou emmaüs aussi
Le potager
Le poele à bois ou l’insert et puis on chauffe pas les chambres une bonne couette et ça va
Les heures creuses EDF, certains bénéficient encore de contrats très avantageux, cherchez pas ces contrats n’existent plus !
Certains ont la chance d’avoir un puits (savez-vous qu’il faut les déclarer ?)
D’autres récupèrent l’eau de pluie
Les vacances : camping ou dans la famille si on a la chance qu’elle habite dans une autre région (oui parce que des vacances à 200 m de chez soi, bon pourquoi pas !) ou chez des copains que l’on reçoit ensuite
Récupération des déchets : compostage ou brûlés dans le poele
Isolation : oui quand on a les moyens de se payer des fenêtres à double vitrage (en PVC c’est bon pour la planète çà ??????) sinon des doubles rideaux bien épais, des placards sur les murs au nord, ou encore l’hiver, intercaler des sacs poubelle remplis de papier froissé entre la fenêtre et les volets (bon, ben on peut plus ouvrir la fenêtre, mais on a plus chaud, ou moins froid c’est selon)
Petits élevages de poules et de lapins
Et j’en passe et des meilleures
Mais quand après tout cela vous n’arrivez pas à dormir parce que vous vous demandez comment vous allez payer la facture EDF pourtant réduite au minimum, le loyer ou les impôts fonciers, l’assurance de la voiture, et les impôts locaux………..
ben vous faites quoi ????
@ louise dit : 15 avril 2011 à 00:55
Découvrez-vous le monde ? Si vous étiez un peu plus âgée, mais je vous souhaite de rester jeune, et si vous preniez un peu plus en compte ce que ceux qui vous ont précédé ont du vivre, vous vous plaindriez un peu moins.
Ceux qui ont vécu la crise des années 30 et qui, dans la foulée, ont subi les drames des années 40, ont connu une vie tout aussi dure et même plus dure que celle à laquelle vous vous référez. Malgré cela ils ont fait le nécessaire pour que vous viviez à votre tour dans des conditions plus satisfaisantes.
D’une part, ils ont mis en marche un processus de réconciliation afin d’éviter le retour des guerres en Europe. Et d’autre part, ils ont mis en place des systèmes de protection et d’assistance collective pour couvrir les aléas de la vie chez les plus fragiles.
Malheureusement, en Europe occidentale, ils n’ont pas fait le meilleur choix. Ils se sont engagés dans une voie à risques alors qu’ils voulaient couvrir les risques. Je crois que leur idéal anticapitaliste leur a joué un mauvais tour.
En effet, ils ont fait le choix de la facilité en faisant porter la charge de protection et d’assistance sur le travail à exécuter dans le présent et dans le futur. Ils n’ont pas pris en compte le fait que le développement de l’humanité, ayant conduit jusqu’alors à une croissance du niveau de vie, se réalise par vagues successives avec l’apparition de phases de dépression très difficiles à passer.
En fait, à l’immédiat après guerre, ils ont adopté une solution de facilité parce non capitaliste, c’est-à-dire non fondée sur l’épargne. Elle consistait à vouloir disposer de ressources d’assistance et de protection sans les fonder sur la constitution d’un capital, d’une réserve réalisée par une accumulation de travail déjà effectué, ce qui équivaut à une réserve d’énergie.
Ils ont mis en place une protection qui devient très vulnérable voire illusoire lorsqu’on doit passer une phase de récession.
A cet égard, les peuples d’Europe occidentale, ceux chez lesquels ont germé et prospéré les idées anticapitalistes vont souffrir d’un idéal par trop construit sur un refus de voir la réalité en face. A force de vouloir voir tomber le capital, ils risquent de regretter de ne pas en avoir constitué un. Ils ont à mon avis eu tort de ne pas accorder suffisamment d’attention au maintien d’un volume d’énergie capitalisée sous forme d’épargne alors même qu’ils ont, pour la plupart, épuisé ce que la nature avait capitalisé et mis en réserve dans leur sous sol.
Hélas, il est trop tard pour s’en rendre compte. C’est ce qui arrive à ceux qui manquent d’objectivité et de prévoyance.
jducac président !!
🙂
Dites vous bien que les gens qui sont dans le besoin n’y sont pas par manque de prévoyance comme le décrit très bien louise mais bien à cause de l’intérêt sur le capital qui extorque une part du travail du salarié.
Désolé, quand je regarde autour de moi je ne vois que travail et matières premières, le capital je ne le vois pas.
S’il existe c’est parceque certains se sont approprié les moyens de production contitués par l’argent dont l’intérêt exploite les travailleurs et de manière encore plus dramatique les ressources terrestres que nos descendants auront besoin.
L’intérêt sur le capital est un crime contre l’humanité, il faut l’abolir.
Il y a un autre problème.
Consommer moins moi je suis tout à fait d’accord.
Mais il y a quelqu’un qui ne sera pas d’accord.
Ce quelqu’un c’est l’état.
Parce que si tout le monde se met au « régime » et réduit toutes ses consommations, l’état percevra moins de taxes, TVA entre autres.
Donc il cherchera d’autres sources de revenus, les impôts sur les fenêtres par exemple, il parait que cela s’est déjà fait ! ou sur les jardins, sur les cuves de récupération d’eau de pluie, sur les panneaux solaires, mais jamais il ne taxera la finance et les gros revenus s’il ne s’y trouve expressément obligé .
Vous mettez le doigt sur le centre du problème….
On ne peut réfléchir écologie juste en se focalisant sur la pose de panneaux solaires et de compostage…. Surtout qu’une part importante des populations occupe les villes
Mais c’est bien le système de gouvernance qui doit être conforme à une ligne directrice et globale de l’organisation de nos sociétés. L’argent restant le nerf de la guerre il est certain que sans gestion équitable du bien commun les sacrifices individuels seront sans effet sur la révolution à mettre en place .
Quand EDF et gaz de France augmentent (pour la Xième fois ) leurs tarifs sans raison objective, on ne voit pratiquement aucun homme politique s’opposer à ces majorations.
Le récent scandale des euro-députés qui acceptent d’être payés pour faire passer des amendements est un des nombreux exemples qui montrent combien le pouvoir législatif est perméable aux propositions rémunérées des intérêts privés.
Donc c’est bien le retour d’un vrai pouvoir politique au service du bien commun qui seul peut permettre l’ébauche de solutions durables et profitables pour l’ensemble de la société (et non au profit des multinationales du CAC& Cie).
PS: Pour les puits on doit les déclarer pour ensuite se faire ‘pomper’ cent euros car cette eau échappe à la taxe de recyclage (et cela même si vous n’êtes pas raccordé )
@Mike
Pour les puits soumis à déclaration et taxe éventuelle, il y a un argument beaucoup plus légitime que votre histoire de coût de retraitement d’eau indu selon vous si l’on est pas branché sur un tout à l’égout. C’est tout simplement que tout puit implique pompage dans une nappe d’eau qui constitue un bien commun dont nul ne devrait user ou abuser sans en payer le juste prix, point.
Réfléchissez un peu en citoyen puisque vous invoquez si librement le « bien public »…
Les « puits » modernes devraient etre proscrits ou du moins controlés …..Un puit « classique » , bati en pierre se limitait a la premiere nappe ……..Dansun nouveau lotissement , les blazireaux font venir un « perceur » qui leur fournit un perçage qui va traversser 2 ou 3 nappes (pour ne pas etre emmerdé par le client …. avec tubes de 20 et pompe immergée …et gratos le tout a l’égout facturé sur le compteur de l’eau de ville ……
Problème (s) : les nappes de surface sont vidées ds les nappes inférieures (mon puit « ancien » est a sec) , les arbres souffrent , et la pollution des traitement des vignes rejoint les nappes profondes ….
désolé ,mais je suis pas assez riche pour etre écolo !
Soyez écolo et vous serez assez riche pour l’être!
Tac au tac au résultat magnifique.
@écodouble et quelqu’un
Dans le genre slogan creux oui, c’est pas mal.
Reste que la réalité est toute autre: L’isolation d’une maison vétuste, l’installation d’appareillages d’auto-production énergétique, tout cela coûte, dans des proportions qui n’ont rien de commun avec les moyens dont disposent le commun des mortels: Plusieurs milliers d’euros pour un smicard, ce n’est un investissement envisageable qu’au terme de plusieurs années d’épargne – ce qui suppose déjà la capacité d’épargner quoi que ce soit (ne parlons même pas de ceux qui touchent encore moins). A plus brève échéance, on retombe donc sur le principe (capitaliste en diable) de l’endettement pour financer tout cela.
A moins que parmi les solutions que vous préconisiez, il y ait celles de type « Al Gore », qui consistent à aller boursicoter sur le marché des énergies « vertes »?
@quelqu’un et éco—triple
Ben voyons ! toujours l’immémorial, inénarrable, et manifestement inépuisé, argument de la vertu de la pauvreté balancé à la gueule des pauvres sous couvert de nouvelle et virtuelle vertu verte. Vertu des pauvres contre Vert qui tue des riches.
Être écolo, c’est faire ce qu’on peut, partout où c’est possible et en commençant d’abord chez soi.
Faut-il être riche pour consommer moins?
manger moins de viande? Pour faire du covoiturage? Pour utiliser les transports en commun? Pour faire un potager? Pour acheter de préférence au producteur? Pour aider les autres et soi-même?
Faut-il être riche pour faire des bons choix?
@quelqu’un
D’abord « être écolo » ça ne veut strictement rien dire, pour moi en tous cas.
En tous cas aussi ce n’est surement pas, comme vous l’avez indiqué plus haut, n’avoir le droit en « agri-bio » que d’utiliser des « engrais minéraux insolubles dans l’eau ».
Parce que figurez vous que ça n’existe pas cet oiseau rare, par définition, puisque la destinée de tout engrais minéral est de finir en solution, précisément dans la solution du sol où il sera mis à disposition des racines.
Un minéral non dissout, ça s’appelle un caillou, un grain de sable, de la poussière de limons ou des micelles d’argile en solution colloïdale. Bref un élément constituant la texture physique d’un sol (et sa structure avec les composés humiques et le calcium). Un engrais minéral est un sel qui va transformer la composition chimique de la solution du sol. Ce doit être abordé en première année de CAP agricole si mes souvenirs sont bons, entre deux cours sur les bienfaits des lombrics, de la bio-diversité et des haies de haute ou basse fûtaie… Pas sorcier donc. Suffit de s’intéresser un tout petit peu, mais vraiment…
L’usage abusif des termes comme « écolo » , « durable » , équitable ….est des plus contreproductifs …leur utilisation multiquotidienne par les médias et les publicitaire , les vide de leur sens , les rend obscènes et les désenchante …… évitez de les utiliser en argumentaire , outre le ridicule , vous induisez de l’agressivité du type Vigneron ou Dissonnance dont l’age avancé ne supporte plus la spontanéité et la naiveté de la jeunesse .
J’ai une maison « vétuste » , dissonance qui doit faire 250 ou 300 m2 avec la serre et la véranda …Qd il caille trop (meme en SO,) , je n’occupe que 60ou 80 m2 , et l’été je cuisine et bouffe dehors …. J’ai sorti la vitre pour me chauffer les doigts de pieds ds la cheminée …S’il y a pénurie ..On verra .
@quelqu’un a
Question rigolote qui porte en elle-même sa réponse: Évidemment que oui, consommer trop suppose d’être riche, sauf à considérer comme vous semblez le faire que les pauvres poussent le snobisme au point de préférer le superflu à l’essentiel… Le monde à l’envers… Ceci dit là dessus je rejoins complètement vigneron: Ce n’est pas une argumentation nouvelle. En revanche dans la conjoncture actuelle, elle est sans doute encore un peu plus abjecte qu’en d’autres circonstances, plus prospères.
Vigneron de mon coeur :
Ca sort de mon domaine , mais a fouiner ds les textes de chez LEMIEUX (réccement disparu) de l’ Université LAVAL du Quebec , il me semblait que pour les BRF , l’humus ou les nutriments résultants n’etaient justement pas accessibles immédiatement car non lessivables ou solubles …j’en avais conclu a une superiorité de l’ humus de docothylédons sur les herbacés (monomachins) dans ce domaine et de l’absence de possibilité de pollution par les stocks de broyats (par ex …… )
Les essais faits en bretagne montreraient meme une possibilité de dépollution par la fixation des nutriments (Konrad ?)
C’est vrai que du haut de mes 30 ans, né au beau milieu des « 30 piteuses » (pour reprendre l’excellente expression du Yéti), j’ai largement eu le temps d’accumuler une solide tendance réactionnaire (ironie inside).
Non, sérieusement kerkoz, trouvez mieux.
@ Dissonance
Je suis tout à fait d’accord et très bien placé pour le savoir.
J’ai remplacé mes chassis de fenêtre et ma chaudière, environ 6000€ en décomptant les aides et en réalisant une partie du travail moi-même.
Je ne suis que salarié avec un seul salaire et un petit héritage de mes parents.
Si même c’est cher comme vous le dites, je pense qu’il serait temps de considérer que la diminution de l’empreinte écologique et par conséquent la consommation d’énergie ne sont en aucun cas des obstacles à l’épanouissement et l’augmentation du bien être des plus démunis.
Le coût de l’intérêt pour remplir les poches de quelques uns est si élevé qu’il est impossible pour les plus démunis d’investir dans les solutions proposées, mais de toutes façons on échappera pas à la question écologique qu’il faudra intégrer aux questions sociales, économiques et financières.
C’est pourquoi nous avons besoin d’un nouveau paradigme, et me réjouis que Paul Jorion donne la possibilité d’un billet à écodouble.
@kercoz
Tiens à ce sujet, je viens de faire un essai avec du Brf pris à 50 m d’une autoroute et d’après les analyse du sol, la parcelle serait poluée au plomb.
Je suis curieux de voir les résultats ultérieurs, c’est peut-être l’occasion de voir s’il y a dépollution?
Il ne faut pas oublier qu’au début la vie est née dans des circonstances bien pire que cela.
@M. LAMBOTTE:
D’apres des essais (suisse je crois , faut fouiller sur le site des « jardins de BRF » ) , les basyliomachin , fungus spécifiques aux ligneux , flitrent et bloquent les polluants , metaux lourds etc … contrairement aux herbacés qui ne bloquent pas la bioconcentration …. ça reste a confirmer .
pour que le monde fasse cette révolution comportementale, qui, je suis d’accord avec écodouble, est inéluctable à moyen terme, il faut non seulement que nous Occidentaux acceptions de vivre différemment, moins bien / moins cher / moins vite / moins gros, mais aussi que les gens du tiers monde acceptent de ne pas vivre demain comme nous avons vécu hier!
j’ai vu que Paul Jorion a été choqué par cette phrase, mais elle est malheureusement vraie: si les Chinois veulent autant de voitures (proportionnellement à leur population) que les occidentaux, nous allons dans le mur en terme de CO².
il me semble nous le savons tous, mais que c’est tabou de le dire… on est mal partis si déjà entre nous on n’ose pas dire la vérité.
vivre moins bien ?
à considérer que nous sommes les plus gros consommateurs d’anxiolytiques et autres anti-dépresseurs, c’est pas sûr que vivre moins vite soit si pénible 😀
@lebienpensant dit : « (…) mais aussi que les gens du tiers monde acceptent de ne pas vivre demain comme nous avons vécu hier! « .
Vous auriez été plus convaincant si vous aviez écrit » (…) mais aussi que les gens du tiers monde acceptent de ne pas vivre demain comme nous vivons aujuourd’hui ! « .
Nous nous réveillons au volant de notre module et nous constatons que nous sommes devenus prisonniers d’une inertie folle qui nous condamne tout autant qu’elle se condamne elle-même. Nous réalisons qu’il faudrait ralentir pour reprendre le contrôle du module mais nous ne savons pas comment faire vu que nous n’avons jamais freiné à une telle vitesse. Après s’être laissé bercer par une vitesse hypnotique nous nous retrouvons face aux commandes d’un Objet Non Contrôlable.
A nous d’imaginer une multitude de scénarios dynamiques pour se profiler d’une part et pour se donner les moyens de réagir d’autre part. Imaginer les scénarios désirables sans négliger les différents scénarios indésirables auxquels il faudra répondre avec un degré de probabilité élevé. La discussion doit autant porter sur un plan proactif de la descente énergétique (Wiki – Energy descent) dont on a encore le luxe de pouvoir discuter tranquillement que sur les divers plans réactifs à mettre en œuvre dans la précipitation en cas de la perte contrôle d’un satellite plus ou moins vital du système. Comment on fait si une alimentation devait ne plus être qu’en partie fonctionnelle ?
Nous rentrons dans une zone de grandes turbulences et nous tentons encore d’esquisser les contours du vol idéal, c’est sympa mais de moins en moins d’à-propos, et le sera de moins en moins au fil du temps. Il y a des chocs dont nous savons qu’ils vont arriver, d’autres dont la probabilité est élevée, et puis il y a les bouées de sauvetages éventuelles dont on ne sait pas si on peut compter dessus. A nous de mettre tout cela en perspective, de hiérarchiser, et de voir comment les forces en jeu vont réagir les unes avec les autres … les effets dominos et les effets mikado …
Selon moi le risque le plus important est la perte de contrôle liée à la généralisation du repli sur soi parce que les individus et les collectivités ne verront plus que leur propre survie. La perte de contrôle mènera à alors une anarchie larvée qui ne fera qu’accélérer l’effondrement général. A final ce serait le nivellement par le bas ne laissant aucune place à une quelconque écologie éclairée.
Quel système sommes-nous prêts à sauver ensemble ? Quelles concessions sommes-nous prêts à faire pour nous sauver de nous-mêmes ? Je vote pour nombre de devoirs pour quelques droits … pour que l’enfant de l’homme puisse continuer à contempler la dignité et le vivant.
En vrac … Qu’est-ce qui va arriver à terme et sous quelle forme ?
le décroissance/fin de la croissance économique
la décroissance/fin du transport aérien
le décroissance/fin du tourisme de masse
la décroissance/fin de la pub et des médias de masse
la décroissance/fin d’une certaine finance
la décroissance/fin d’une certaine mondialisation
la fin de l’euro et puis le fin du dollars
le décroissance/fin de l’abondance énergétique
le décroissance/fin de l’abondance alimentaire
le décroissance/fin d’une certaine sécurité sociale
le fin d’Internet ? la mise en péril des démocraties ?
le fin de la sécurité ? le retour des systèmes autoritaires ?
Un contexte général de chaos, d’anarchie et de zones de non-droits avec ses mafias et ses brigands ? Des bulles big brother dominatrices où le savoir du XXème siècle serait pour partie conservé ? Des bulles néo-féodalistes post-capitalistes dans un contexte démondialisation ?
Etes-vous pour le puce RFID pour vivre dans le meilleur des mondes ou refusez-vous le puce RFID quitte à devenir un paria de l’espèce humaine ? Arghhh … le dilemme ultime ….
Et l’écologie dans tout ça ?
Ca fait beaucoup de fin tout ça …
La question devrait être: Quel système sommes nous prêts à construire ensemble?
C’est à cette question qu’ ecodouble tente de répondre.
Je ne sais si c’est encore chopable : des buttes de culture abandonnées depuis 1000 ans , en parfait etat de conservation en amerique …a ne pas rater sur FR Culture:
http://www.franceculture.com/emission-le-salon-noir-archeologie-et-ecologie-des-savanes-de-guyane-2011-03-02.html
Les neurones s’activent sur ce blog. C’est un début, qu’un début… Une mine de connaissances.. de savoirs et de critiques aussi.
Quel avenir, c’est la question que beaucoup se posent et encore, « beaucoup » est un grand mot, pas assez à mon humble gout.
La question n’est peut-être pas de savoir uniquement comment mais pourquoi.
Le « ici et maintenant » certes – pour l »équilibre psychologique et physique de l’être humain, mais le « ici et demain » – pour l’avenir de la planète et donc de la communauté importe aujourd’hui et le temps est venu, à notre échelle de vie – qui s’allonge – où cet « ici et demain » est déjà une priorité, l’enjeu.
Pour se faire – et je dis cela sans volonté injonctive mais simplement en souhaitant apporter ma part dans le respect des réflexions de chacun sur ce blog – il est essentiel que la notion de remise en question de la situation passe par le respect de l’autre, de manière plurilatérale.
Je n’utiliserai que cet exemple pour illustrer cette remarque, ne mélangeons pas tout, utiliser le souvenir de la sombre époque Khmer rouge est déplacé et je dirai irrespectueux. Et nous ne devons pas insulter l’autre si nous voulons avancer.
Le respect donc, dans la communication et dans l’action. C’est déjà une manière de briser un moyen – très cher à nos dirigeants – qui consiste à opposer pour mieux règner.
La remise en question de chacun de nos savoir-faire et de nos savoir-être, de la sphère privée à la sphère publique, passe par l’éducation et la formation, scolaires de tout degré, universitaires, formations professionnelles de tout niveau.
Nous sommes trop nombreux sur Terre, cette remise en question des savoir-être passe aussi par une remise en question de nos désirs les plus intimes, par exemple, un voir deux enfants par couple, c’est la règle de survie des sociétés dites primitives mais oh combien avangardistes car en adéquation avec leur milieu.
Déjà là, ce postulat heurte bon nombre de personnes, mais l’avenir de l’humanité passe par cette nécéssité.
La production énergétique et l’enrichissement d’une minorité sont deux priorités qui sont encore beaucoup trop interdépendantes mais demain, aujourd’hui, elles doivent devenir inconciliables. Cela ne passe t-il pas par la nationalisation et donc par le pouvoir électoral – bien en mal car irrespecté – la démocratie n’est pas un but mais un moyen – n’est-ce pas un des outils fondamentaux dont la population doit se munir et réapprendre à utiliser…
Vivre pur travailler – dans le sens de produire pour la communauté – et non plus travailler pour vivre, une belle utopie aussi, mais tellement d’actualité.
Ne plus pouvoir « joindre les deux bouts » à la fin de mois, avec le plus humble des salaires – qui va peut-être augmenter de 2%.. – c’est le constat récurrent, douloureux et au bout du compte, la cause d’une consommation déraisonnée qualitativement et quantitativement. Consommer mieux mais moins, c’est bien beau de le dire, mais c’est aussi une solution. En avons-nous les moyens ? Le bio, trop cher encore ! Le vrai bio aussi, pas la tomate de Décembre qui a fait quinze fois le tour de la terre, et pas à la nage!! Consommer local, amap, jardins ouvriers, etc, ne sont pas encore assez répandus dans le paysage et donc dans les esprits. Que font nos maires ?
La protection des tous les ecosystèmes de la planète passe par le développement durable et surtout soutenable et par l’éducation.
S’il faut attendre que nous soyions encore plus en peine pour vivre ou que nous soyions tous passés par un cancer pour réaliser combien est précieuse la vie pour réagir, la réaction sera proportionnellement plus violente et donc plus incontrolable.
Pardon aux critiques donc, de toutes simples réflexions, un peu floues et désorganisées car jetées « pelmel », et qui, à me relire, me disent que je n’ai fait que donner un coup de pied dans une porte ouverte.. Mais je n’ai pas la prétention de solutionner, simplement apprendre et faire partager l’idée que nous sommes quelques-uns à espérer et agir, un peu, à notre très humble niveau.
» L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste » A Einstein
Et bein, c’est plein de bon sens tout ça!!!
Merci pour ce billet .
Je suis tout à fait d’accord avec vos propositions mais à mes yeux, il y a un préalable.
Il faut remplacer l’intérêt financier par l’intérêt énergétique en profitant de la situation du peu de rapport de l’épargne.
Quand des gens me demandent dans quoi il doivent investir leur épargne, je leur réponds : dans les économies d’énergie.
Je pense qu’il ne faudrait pas grand chose pour qu’un nombrre asez important de citoyens optent pour cette voie là.
Je pense aussi qu’il faudra facilité l’autoconstruction (pris dans un sens général) en simplifiant les formalités administratives.
Il ne faut pas non plus oublié qu’un citoyen motivé peut apporter sa pierre à l’édifice.
@ Michel Lambotte
J’aime dire que « dans l’économie actuelle, l’argent c’est du pétrole alors qu’il faut que dans la future économie, la captation des énergies renouvelable génère l’argent ».
Nous disons à peu près la même chose. En tout cas, c’est complémentaire.
Complètement d’accord pour l’autoconstruction, avec la possibilité donnée de pouvoir prendre facilement un congé sabbatique pour construire sa maison.
Des citoyens construisent. Des consommateurs détruisent.
Il est clair que plus le prix de l’énergie fossile va augmenter, plus l’intérêt pour les économies d’énergie et la captation des énergies renouvelables va augmenter.
Effectivement nous disons la même chose sous une forme différente.
Ceci dit, (mais vous êtes je pense au courant) la captation des énergies renouvelables doit se réaliser d’une manière totalement différente que l’exploitation des fossiles.
Ces énergies sont diluées, déjà distribuées, c’est un non sens de les reconcentrer pour les redistribuer avec des pertes qui dans certains cas peuvent valoir la production elle même.
La seule manière d’y arriver est de donner aux citoyens les moyens de les capter et de les utiliser sur place.
L’ère des fossiles qui s’achève nous a donné la maitrise des matières premières mais il nous reste très peu de temps pour réaliser la transition vers les renouvelables.
Ce n’est pas d’un saut technologique que nous avons besoin, mais d’un saut de conscience inédit.
Je pense que la relocalisation de l’économie et le revenu universel vont dans le bon sens pour donner les moyens de capter ces énergies.
Il y en a déjà, mais j’ose espérer aussi que des synergies entre entreprises et citoyens vont se développer pour aller dans ce sens.
michel lambotte dit
Il ne faut pas non plus oublier qu’un citoyen motivé peut apporter sa pierre à l’édifice.
Surtout un citoyen libéré du souci de gagner sa vie !
D’après certains si l’on enlève la carotte du salaire plus personne n’ira travailler !
C’est pourquoi ils sont contre le revenu universel, si on les écoute ils seront les seuls à aller au boulot quand tous les autres feront la sieste.
Vu le nombre d’acharné(e)s du boulot que je vois autour de moi, j’en doute !
Sans doute il y en aurait, mais par contre il y aurait certainement beaucoup d’autres qui pourraient enfin se lancer dans une activité ou entreprendre des études via le net par ex , alors qu’actuellement ils sont bloqués par le manque de moyens et ne font que survivre !
A voir pour ceux que le revenu de base inconditionnel titille ou interroge:
C’est à croire que Villepin a vu le film avant de sortir un erzatz su revenu de base de son chapeau.
http://www.dailymotion.com/video/xgxhto_le-revenu-de-base-le-film_news
Je suis tout à fait d’accord avec vous louise
Je reviens du jardin communautaire à 200mètres de chez moi et je peux vous dire que j’ai passé une exellente journée avec une quainzaine d’amis avec qui j’ai réhabilité la serre.
Lorsqu’il y a respect mutuel et que chacun peut apporter son expertise, c’est enthousiasmant de travailler ensemble sur des projets pour le développement de l’agriculture biologique et urbaine.
J’ose espérer que notre projet pourra grandir et déborder l’aspect du jardinage.
J’ose poser la question aux réfractaires du revenu universel: faut-il encore aller travailler? Pourra-t-on encore aller travailler vu la crise de l’énergie?
J’affirme que répondre soi-même à ses besoins seul ou en groupe est bien plus efficace que d’aller travailler et que ce sera la seule manière d’y parvenir quand le pétrole viendra à manquer.
La terre donne tout… il n’y a pas si longtemps nos parents étaient tous agriculteurs et n’avaient besoin de rien d’autre que le produit de leur fermes pour vivre. Chez moi ils faisaient même le boudin, et le vin, – il fallait passer la mèche soufrée dans les barriques, racler le fond à l’aide d’une chaine, bêcher la vigne, etc
Tuer le cochon était le cauchemar de mon père, mais en Pologne ils le font encore, et produise une excellente saucisse fraiche, et pas trop salée.
Une sorte d’âge d’or de Rousseau… pendant des centaines d’années, c’était à peu près en équilibre, et maintenant tout devient monstrueux. Rousseau pensait que l’âge d’or était derrière lui, mais il était en plein dedans, car la nature était encore relativement intacte, et la démographie limitée. – Si on oublie que le travail aux champs était pénible, et fastidieux. Le « mauvais vieux temps » comme dit Huxley.
@ Lisztfr
D’accord avec vous
Mais je pense que le travail du sol n’est pas pénible si on ne va pas contre la nature.
Les microorganismes sont plus intelligents que nous et n’ont pas la prétention des hommes.