Mise à jour n° 165 (mardi 18h15)
Une analyse d’un échantillon d’eau de la piscine du réacteur n°4, où sont stockées d’importantes quantités de combustible nucléaire, va être effectuée afin de mieux déterminer l’état de ce dernier.
Les images d’une caméra ont permis de constater que le niveau de l’eau couvre désormais le combustible, mais sa température avoisine anormalement les 90 degrés, alors qu’elle devrait être de 20-30°.
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Mise à jour n° 164 (mardi 17h58)
Les opérations de pompage de l’eau hautement radioactive – afin de la transférer dans un condenseur du réacteur n°2 – ont finalement débuté. 40 heures seront nécessaires pour en transférer 700 tonnes sur les 60.000 estimées, pour lesquelles des réservoirs en cours de fabrication seront utilisés.
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Mise à jour n° 163 (mardi 15h29)
Pour la première fois, de faibles traces de strontium-90 ont été découvertes et viennent d’être annoncées dans des échantillons de sol et de plantes prélevés entre le 16 et le 19 mars à une distance de plus de 30 kms de la centrale. Produit de la fission nucléaire, le strontium-90 est hautement radioactif et peut déclencher des leucémies après s’être fixé dans les os du corps humain.
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Mise à jour n° 162 (mardi 15h10)
Le transvasement de l’eau hautement contaminée n’a toujours pas pu être engagé, une inspection des tuyaux utilisés étant nécessaire afin de détecter d’éventuelles fuites.
L’injection d’azote dans le réacteur n°1 se poursuit, mais l’absence d’augmentation de la pression suggère une fuite du gaz de l’enceinte de confinement, mettant en cause l’efficacité de la mesure préventive destinée à éviter une explosion d’hydrogène. Les injections d’azote dans les deux autres réacteurs n’ont pas commencé.
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Mise à jour n° 161 (mardi 11h54)
Le premier ministre japonais vient de s’essayer à un exercice difficile, le jour même de la réévaluation du niveau de l’accident de la centrale. Il a affirmé que la situation « se stabilise pas à pas » et que « le niveau des fuites radioactives est en train de baisser ».
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Mise à jour n° 160 (mardi 11h07)
La catastrophe de Fukushima Daiichi est désormais classée au niveau 7, le plus élevé, des événements nucléaires et radiologiques par l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise. Cela correspond, dans cette échelle, à « un rejet majeur de matières radioactives » ayant « des effets considérables sur la santé et l’environnement ».
La comparaison avec Tchernobyl s’est immédiatement imposé, où ce niveau avait été atteint. En comparant des milliards de milliards de becquerels d’éléments radioactifs dégagés dans l’atmosphère dans les deux cas, l’autorité affirme que la centrale de Fukushima Daiichi n’est responsable que de 10% des rejets de Tchernobyl.
Il y a des graduations dans l’horreur et des nuances à apporter dans l’appréciation de son amplitude.
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Mise à jour n° 159 (lundi 14h04)
La catastrophe a débuté il y a exactement un mois. Nul ne peut prédire combien de temps elle va durer.
La magnitude de la réplique a été abaissée à 6,6. Tepco a confirmé que l’interruption du refroidissement des réacteurs 1 à 3 avait duré 50 minutes et que les incidences de cet arrêt sur la température des cuves et des piscines des réacteurs étaient actuellement vérifiées.
Le transvasement de l’eau hautement contaminée, dont le début était initialement prévu aujourd’hui a été repoussé à demain au plus tôt. L’opérateur ne parvient toujours pas à maîtriser la situation qu’il a créée, l’eau utilisée pour refroidir les réacteurs continuant de fuir sur le site après avoir été contaminée, empêchant tout travail.
Les plannings de travail sont déjoués les uns après les autres, sous la pression des événements.
Plus de 400 répliques ont été enregistrées en exactement un mois, depuis le séisme initial. Leur effet cumulé sur des structures déjà éprouvées est une inconnue.
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Mise à jour n° 158 (lundi 11h21)
Un nouveau séisme de magnitude 7,1 a conduit à évacuer les ouvriers du site de la centrale. L’électricité alimentant trois réacteurs – non identifiés – a été coupée et a pu depuis être rétablie, sa fourniture cruciale pour le refroidissement des installations.
La grande précarité de la situation est à nouveau mise en évidence. La multiplication de fortes secousses pourrait accentuer la dégradation des enceintes de confinement et aboutir à des rejets radioactifs massifs dans l’atmosphère.
De natures différentes, les dangers s’enchaînent sans accalmie.
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Mise à jour n° 157 (lundi 10h10)
Le gouvernement s’est finalement décidé à élargir la zone d’évacuation d’un rayon de 20 kms autour de la centrale. Des territoires à l’intérieur d’un rayon de 30 kms devront également être évacués au cas par cas.
Les niveaux de radiation admissibles ont été changés. L’évacuation n’intervenait qu’à partir du risque d’exposition à 50 millisieverts annuels et le confinement chez soi (ce qui ne voulait pas dire grand chose) à partir de 10 millisieverts annuels. Dorénavant un risque d’exposition à une dose de 20 millisieverts annuels justifiera l’évacuation.
Cette décision a été assortie d’une déclaration selon laquelle le risque de « nouvelles fuites radioactives massives a considérablement diminué ». Rien n’a été dit à propos de la poursuite régulière et lente de la contamination dans une vaste zone autour de la centrale.
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Mise à jour n° 156 (dimanche 18h24)
Suite à l’échec des aspersions de résine, un bulldozer et une pelleteuse télécommandés sont utilisés par Tepco pour retirer des débris fortement radioactifs du sol de la centrale, avant d’être stockés dans des containers. Ces débris résultent des explosions d’hydrogène intervenues les 12 et 14 mars derniers.
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Mise à jour n° 155 (dimanche 13h36)
Un ouvrier travaillant à la pose de canalisations permettant de transvaser l’eau hautement contaminée vers le condenseur du réacteur n°2 a du être évacué.
Des réservoirs supplémentaires ont été commandés et sont en cours de réalisation, afin de faire face aux besoins de stockage à venir, la fuite du réacteur se poursuivant.
La maîtrise des fuites radioactives réclame la mobilisation de tous les moyens de l’opérateur, préalable au redémarrage des réparations des systèmes de refroidissement, si celles-ci se révèlent finalement possibles.
La vulnérabilité des enceintes de confinement et des piscines, déjà éprouvée par les secousses de grande ampleur successives, est un autre sujet d’inquiétude.
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Mise à jour n° 154 (dimanche 09h48)
Les opérations de transvasement de l’eau contaminée et d’injection d’azote dans les enceintes de confinement des réacteurs se poursuivent. L’opérateur poursuit le déversement dans la mer de l’eau la moins contaminée et va entamer le pompage vers un condenseur du réacteur n°2 de l’eau hautement contaminée découverte dans les sous-sols des réacteurs n°1 et 3 et dans les tranchées les joignant.
Il était temps, cette eau menaçant de déborder du puits sur le site, ne pouvant plus s’infiltrer vers la mer depuis que ses infiltrations ont été bloquées.
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475 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (IX), par François Leclerc”
http://www.11alive.com/rss/article/186581/3/Massive-pumps-heading-to-damaged-reactors-in-Japan
Désolé, je tentais de transmettre ce lien(ci-joint) qui me semble interessant.
C’est intéressant cette histoire de pompes mais c’est étrange!
Une pompe comme ça le débit doit être phénoménal non?
Alors ils prennent l’eau où? Sachant qu’ils ne peuvent pas encore faire de circuit fermé d’eau douce et qu’ils n’ont pas un fleuve à côté…Ils prennent dans la mer parce qu’ils n’ont plus rien à perdre? Ou ils utilisent un débit bas avec une pression haute? Ou ça ne sert pas à grand chose mais ça fait joli sur le site?…
« Preuve de la gravité de la situation, des traces de strontium, un élement hautement radioactif produit par la fission nucléaire, ont été trouvées pour la première fois dans les sols et dans des plantes près de la centrale »
Petit paragraphe extrait d’un article du Monde.fr : L’accident de Fukushima classé au même niveau que Tchernobyl.
Comment écririez-vous un nouvel « Où en est-on ? » Gouwy ? Le premier date du 6 avril. De quelle manière ces traces de strontium alimenteraient vos écrits ? Je vous remercie. Peut-on imaginer une version « appel des appels des scientifiques » sur le sujet du nucléaire ?
La réaction strontium / xénon est une des réactions d’équilibre de la fission d’U235. Une parmi d’autres !
U235 + neutron -> SR94 + Xe140 + 2 neutrons + hn
Je ne sais pas pourquoi on parle de cet élément seulement aujourd’hui. Peut-être que le fait de placer l’accident au niveau 7 le permet maintenant.
Le strontium inquiète généralement plus le corps médical que certains autres éléments (hypothèse ) ??
Je lisais en entête une mise à jour sur les injections d’azote.
Tout à l’heure, on parlait du PU. Il est peut-être bon de rappeler un point :
La vapeur d’eau affecte le plutonium en l’oxydant (couche de surface d’oxyde de plutonium PuO2 sous forme poudreuse ) et rend le plutonium pyrophorique.
A partir de là, il ne devient possible de le stabiliser que sous atmosphère inerte d’azote ou de certains gaz rares comme l’argon.
@ Gouwy
Certe il y a sans doute du plutonium dans le réacteur N° 1 mais moins que dans le N° 3, si l’azote avait pour but de permettre la stabilisation du plutonium, ne devrait-on pas commencer par le N°3?
Pour savoir si ce strontium est tombé récemment il faut examiner l’ensemble des isotopes présent, on peut ainsi chiffrer le délai entre le dépôt et la mesure.
Mais même si le dépôt est récent, ce qui est probable, on sait que les explosions des premiers jours ont projeté des éléments dans la nature.
Ce qu’il faudrait savoir c’est s’il en arrive d’autres en continu ou si la contamination actuelle est le fait d’éléments légers seulement.
@Gouwy
Je croyais que le Plutonium dans les réacteurs, y compris sous forme de Mox, était déjà sous forme d’oxyde ?
Vous avez tout à fait raison le dioxyde de plutoniium est stable et pas pyrophore. C’est le plutonium métallique en fines particules qui est pyrophore et à une certaine température. Par contre, on a remarqué que le dioxyde de plutonium en atmosphère humide entre 35 à 350° pouvait absorber des atomes supplémentaires d’oxygéne –> comme le zirconium on retrouve une libération d’hydrogène…pas facile toutes ces plaisanteries…et du plutonium qui s’échappe je vous assure c’est loin d’être une plaisanterie … je me demande toujours comment on arrive à manipuler ce genre de truc et pourtant j’ai une fois visité en scaphandre une usine de retraitement à l’arrêt…c’est un peu comme le gaz quand on voit la difficulté que l’on a parfois a reboucher une fuite d’eau …
Il faudrait effectivement pouvoir sortir du nucléaire…enfin moi j’ai espoir dans la fusion mais pas celle de l’iter..celle du laser…enfin si on met les moyens…drôle de problème que l’énergie car chaque énergie pose problème…tenez le barrage des trois gorges en chine aurait généré le tremblemetn de terre il ya deux trois ans d’après des spécialistes en sismique…le poids plus l’eau qui s’infiltre dans les crevasses et qui joue le rôle de lubrifiant…on trouve le même problème quand on extrait du pétrole à forte profondeur (injetion d’eau sous pression) qui a aussi généré des tremblements terre…come la géothermie à Bâle ils ont eu un trmblement de terre à 3.1 de l’echelle de Richter et ilsvaient suspendu leur essai je ne sais où ils en sont..chaque activité humaine a ses risuqes…après il faut voir si c’est acceptable et c’est vrai que dans le nucléaire quand on regarde les application sciviels et militaires de ses 60 dernières années on a frôlé plusieurs fois des accidents majeures ! on se demande à quoi on joue….mais c’est la même chose en économie c’est un système de fou depuis un sièche et Bearnes on s’amuse à créer le désir pour engendrer un besoin et on trouve cela intelligent les gens mettent la chemise blanche et la cravate et ils se croient sérieux car ils y a des petits fours après leur exposé du conseil d’administration !
On est impressionant de bêtises et on fait semblant de ne pas le voir…on se tue à petit feu…on joue à être imortant et puis à quatre vingt ans on se demande c’est quoi la vie. Il y a même des fous qui font des débats sur la laïcité en incluant les religieux, il feraient mieux d’étudier l’origine des religions et de voir leur évolution quand les peurs évoluent…mais bon la religion est aussi un moyen facile de manipuler les foules…le plus bel exemple c’est les castes et dire que la prochaine fois ce sera mieux ! Il y en a qui sont forts quand même dans le marketing…mais bon que ne ferait-on pas pour le pouvoir, pardon le « pour voir » mais que verra-t-on?
http://www.dailymotion.com/video/xi2vgl_japon-tepco-diffuse-de-nouvelles-images-de-fukushima-1_news
Pyrophorique: qui s’enflamme spontanément au contact de l’air….
Rapport avec l’incendie de ce matin?
http://www.20minutes.fr/ledirect/704751/monde-japon-incendie-declare-fukushima-daiichi
La zone contaminée est de 1500 Km2 20 Km x 70 Km (d’éloignement) à un niveau correspondant à 10 km correspondant à une évacuation souhaitable pour éviter une irradiation due au retombées, pour la contamination à l’iode il est trop tard (pour ceux qui n’ont pas eu la pilule avant l’arrivée du nuage) Dr Gomolo IRSN dixit France INTER
Un français qui vit depuis des années au Japon (à 135km de Fukushima) a pris aujourd’hui la décision de partir le plus tôt possible.
Plusieurs fois par semaine il avait fait son rapport de la situation et l’avait mis sur YouTube.
Ce dont il s’indigne le plus, c’est le déni total du danger, autant par le gouvernement japonais que par la plupart de ceux du monde et que ce déni est mélangé à un manque de transparence et une abondance de mensonges de la part des autorités …
« On entretient l’illusion afin que la machine ne s’emballe pas et continue de tourner » : voilà l’idée de cette idiotie de néo-libéralisme !
Une chose est certaine maintenant avec le classement au niveau 7.
Cela ne devrait pas monter plus haut faute de classification supérieure.
Et permettre aux autorités de dire que l’accident est … stabilisé car restant au niveau … 7.
Au point où ils en sont …
S’il y avait 7 réacteurs, ce serait les :
7 samouraïs
C’est vraiment triste, pour le Japon et pour l’humanité
Conséquences incalculables
Le malheur d’une population est inquantifiable
le minimum minomorum que chaque être humain devrait faire : se tenir informé, compatir
et à un moment il faudra les aider.. financièrement ?? surement ..
ce qui me tue c’est l’indifférence .. ( cf BECAUD )
Je vois cela avec des gens de ma famille .. bref ..
Je viens d’aller lire des réactions sur Le Monde.
En gros, les gens disent (enfin, la censure dit) : ce n’est ni catastrophique ce qui se passe là-bas, ni inconséquent, bref : c’est le statu-quo, en gros ! Ne vous inquiétez pas, ne soyez surtout pas alarmiste, restez la petite grenouille dans son bocal sous lequel le feu chauffe doucement mais surement !
On classe Fukushima niveau 7, donc comme Tchernobyl, mais « ça n’a rien à voir avec lui » !!!
Donc, faut-il en conclure qu’il y a deux manières de voir le niveau 7 ?
Tchernobyl, niveau 7 = GRAVE.
Fukushima, niveau 7 = PAS grave !?!
Les gens marchent vraiment à l’envers !
On sait que les Japonais ne maitrisent RIEN, on sait qu’ils ne disent pas grand chose ou seulement ce qu’ils veulent bien dire, et il faudrait les croire sur parole ?
De plus, j’ai lu vite fait qu’une vidéo montrant le bassin de la piscine du N°4 avait été diffusée : bon, je pose la question, est-ce possible ? N’est-ce pas un trucage étant donné que mêmes les hélicos des étasuniens ni personne n’interviennent plus directement sur les réacteurs ?
Rien d’étonnant à votre description : c’est une illustration de l’apparition en tout lieu du consensus mou.
Ça désamorce la légitimité de la révolte, ça annihile aussi toute velléité d’indignation et c’est en pratique partout et systématiquement depuis au moins 30 longues années… Une fois de plus ou de moins…
>_<"
Quand ça répétera, ils diront encore que c’est pas grave, et n’envisageront pas de relever à 8 ou 9, de toutes façons.
bonjour,tout d’abord merci a paul Jorion pour ce blog il est rare d’avoir des renseignements sur la crise financière de cette qualité , merci a Gouwy pour ses explications simples qui me parlent , je suis dirigeant d’une petite pme dans l’emballage et j’ai reçu hier un document d’un de mes clients me demandant si des produits venaient du JAPON , j’ai donc une pensées pour tous les dirigeants de pme ainsi qu’aux salariés japonnais qui devront dans un futur proche voir leurs ventes s’écrouler par la faute de dirigeants qui ont autorisés la construction de centrale nucléaire en bord de mer tout en espérant que le possible n’étais pas acceptable ,mais l’argent attire l’argent , il y a des similitudes flagrantes entre crise financière et nucléaire , Tepco c’est le Madoff 2011 « dans ardéchois il y a aussi l’art des choix »
Comportement similaire samedi chez un vélociste.
Un client potentiel souhaite acquérir un vélo de course.L’équipement du vélo – freins, dérailleurs – est en shimano ultégra (japonais).
Le client pose la question qui »tue » : la fourniture du matériel est antérieure ou postérieure à l’accident de Fukushima ?
Réponse du vélociste : Je n’en sais rien, probablement antérieur mais il n’y a pas de risque … le matériel est contrôlé …
Le client veut des garanties et décide de différer son achat ne voulant pas rouler sur un vélo à l’équipement peut-être dangereux.
je pense que le troisième problème après le tsunami et la centrale sera pour les japonais celui-ci , avec des effets tout aussi pervers sur du long terme « il ne sera pas réservé a l’alimentation ».Le Japon de part la superficie de son territoire « deux fois moins grand que la France » et de surcroit une ile ,un boycotte de leurs produit sera pour eux la cerise sur le gâteau .
Une question aux specialistes (sans doute gouwy du coup):
Quand le combustible se met a fondre et a se transformer en corium, qu’advient-il des barres de controles de la reaction ? Peut t’on considerer qu’elles fondent avec le combustible et que du coup le corium fondu continu a être « controlé » ? Je suis curieux de savoir ce qui est considéré a ce niveau.
Je pense que c’est pour cela que l’on refroidi avec de l’eau borée, mais je ne suis pas sur que ce bore s’intègre au corium, je pense qu’il sert juste a ce que l’eau ne permette pas de relancer la reaction (vu que l’eau modère et pourrait du coup conduire à relancer la reaction en chaine).
Quels moyens a t’on du coup pour empêcher la reprise de criticité du corium ?
Répétez après moi…
Notre père,
Qui êtes aux cieux,
Etc……..
Une neuvaine à Sainte Rita, patronne des causes désespérées me paraît plus appropriée…
Je suis comme Gouwy pourquoi le strontium maintenant ?
Une hypothèse : préparer les opinions vis à vis des effets sur la santé de certains radioéléments.
L’iode 131 c’est la tyroïde qui est vulnérable car utilisée par la glande donc séjour prolongé le temps de la synthèse.
Le strontium, cela a été dit, peut remplacer le calcium pour l’os.
Ce qui est terrible avec ces deux là c’est que les personnes les + à risque sont les personnes en croissance : les enfants.
Je précise ma réponse car on pourrait se demander le rapport entre os et leucémie ?
La moelle osseuse contenue dans les os plats fabrique le sang.
Si l’os contient du strontium les cellules qui se divisent pour donner les produits du sang vont avoir des atteinte de leur ADN, d’où mutation d’où risque de survenue de cancer.
« Le strontium 90 est un radionucléide artificiel produit lors des réactions de fission. Sa présence dans l’environnement est principalement due aux essais nucléaires atmosphériques et, dans une moindre mesure, à l’industrie nucléaire. Les transferts du strontium 90 dans la chaîne alimentaire sont similaires à ceux du calcium dont les propriétés chimiques sont proches. Le strontium 90 déposé sur le sol est absorbé par les végétaux, qui sont ensuite consommés par les animaux. La contamination humaine se fait essentiellement par ingestion de lait de mammifères contaminés. Aucun effet pathologique dû au strontium 90 n’a jamais été mis en évidence chez l’homme. Toutefois, les expérimentations animales ont montré que le strontium 90 est susceptible d’induire des cancers osseux et des leucémies du fait de son caractère ostéotrope et de sa longue période radioactive. Le transfert du strontium 90 dans le lait constitue donc un risque sanitaire non négligeable. »
http://www-phynu.cea.fr/science_en_ligne/carte_potentiels_microscopiques/noyaux/zz38/zz38nn56all.html
@YVAN
Pour info
Une nouvelle perso qui t’intéressera peut-être, je suis distributeur de produits Japonnais pour les entreprises. Produits qui sont fabriqués à 95% hors du Japon. Pas 95% des produits mais 95% de chaque produit. 5% de chaque produit est fabriqué au Japon.
Je viens de recevoir une note du fabricant m’annonçant que les approvisionnements risquent de connaître certaines perturbations à court et moyen terme…
En effet, Kerjean.
Le Japon est économiquement mort.
J’ignore si cela avait d’autre part une importance dans le sens où cela correspond au démarrage de l’hyper inflation.
Et cette fois, c’est le tsunami mondial.
Nous verrons d’après les prochaines révolutions comment se redistribuent les cartes.
@yvan
Ben voyons ! Et en 45 ? Il pétait la forme ? Huh ? Ridicule.
@ tous
J’ai essayé de lire tous les commentaires de la série « Fukushima ».
Dans le domaine qui me concernne, la géologie, quelques commentaires m’ont un peu chagrinés : ils concernaient les nappes sous la centrale !
Il n’y a pas de poches d’eau sous la centrale, ni de mare, ni de lac souterrain.
Pas fortiche sur le Net, je n’ai pas trouvé de carte géologique du secteur.
Dès lors, je vais faire des hypothèses sur ce que pourrait rencontrer un corium s’enfonçant dans le sol.
Les spécialistes du nucléaire en tireront peut-être quelques renseignements ou matière à réflexion.
1 – Centrale construite sur des roches d’altérations de schistes ou de micaschites, ou, directement sur un de ces 2 types de roches peu altérées.
Malgré la présence de la mer toute proche, il n’y a pas d’eau dans ces roches (très argileuses ! pour résumer) ; juste, parfois, au niveau de certaines fractures, diaclases ou failles, mais qui, d’ordinaire, ont tentance à s’étancher par de l’argile provenant des roches elles-mêmes.
2 – Fondation sur du gneiss ou du granite :
Les porosités de ces roches sont faibles. Elles renferment des nappes dites « de fracture ». Sauf à tomber dans une de ces fractures, les quantités d’eau disponibles sont faibles.
De plus, l’extrème température du corium me permets de penser que peut-être, une sorte de métamorphisme de contact doit pouvoir se réaliser. Ainsi les roches doivent pouvoir fondre partièlement jusqu’à quelques mètres autour de la colonne descendante de corium, formant ainsi une sorte de gaine, « étanche » à l’eau, par « ressoudage » des fractures dans lesquelles elle (le doux liquide) se déplace d’habitude.
Enfin, si les fondations sont assises sur des arènes provenant de la décomposition de ces 2 types de roches grenues, alors il peut y avoir sous les réacteurs une nappe contenue entre les grains de sable. D’ordinaire, l’eau peut y circuler assez rapidement mais la présence de la mer à proximité fait qu’on peut avoir un certain colmatages entre les grains par des particules argileuses (la mer fait barrage à l’écoulement de l’eau douce arrivant de la terre ; celle-ci s’écoule donc superficiellement, en source en pied de falaise).
3 – Fondation sur des alluvions sablo-graveleuses :
Ce serait le cas le plus défavorable car ces formations contiennent beaucoup d’eau.
Heureusement, « on » n’aime pas construire sur ce genre de sol, surtout en zone sismique, à cause des risques de liquéfaction (effet de sables mouvants, voire de geisers de sables, lors d’un tremblement de terre, avec le risque de voir l’ouvrage tout de travers après la secousse).
Donc, si alluvions il y avait, elles ont du être purgées et remplacées par du béton pour construire la centrale.
Et le béton est alors posé sur un des types de sols évoqués en 1, 2, 4 ou 5.
4 – Fondations sur des calcaires :
Risque de karsts ! remplis d’eau, au niveau de la mer peu ou prout.
Mais bon ! pour une centrale nucléaire, il parait inimaginagle qu’il n’aient pas été injectés par du béton et divers coulis à base de ciment.
5 – Fondation sur des marnes (mélange calcaire-argile) :
Pas d’eau dans ce type de terrain.
6 – Fondations sur des roches volcaniques :
Ces roches présentent des multitudes de faciès. On aura des comportements allant de 1 à 2 voire 4 localement.
Reste à savoir jusqu’à combien, en profondeur, un corium peut descendre dans un sol ?
Il me semble que c’est de la thermodynamique, impliquant une sorte de liquide qui se chauffe lui même, qui perd son pouvoir de se chauffer lui même avec le temps qui passe et avec la profondeur d’enfoncement. En fait, ça doit descendre en forme de cône. Il est donc possible qu’assez rapidement (20, 30, 40 mètres) la boule, n’ayant cessée de grossir en s’enfonçant parce qu’elle se sera mélangée avec les roches qu’elle aura fait fondre en les traversant, elle ne soit plus assez puissante pour faire fondre plus de roches, qui présenteraient alors une trop grande surface de contact « refroidissante ».
La composition chimique de la roche encaissante influe sur la profondeur ; la silice fond vers 700 ° C et quelques, les minéraux ferro-magnésiens à beaucoup plus.
On aurait alors une espèce de four enterré (pas bon pour de la géothermie néanmoins), c’est-à-dire un futur filon de métaux « spéciaux », dangereux pour des dizaines de millions d’années ; sauf que l’érosion le détruira sans doute entre temps ; les produits d’érosions allant sédimenter en grande partie dans la fosse de subduction « au pied » de la centrale ; en polluant toute la faune marine et abyssale des temps futurs ; une très infime partie de ces sédiments pouvant être entrainée vers le manteau.
Merci à Gouwy !
Vous devriez pouvoir trouver pas mal de choses ici. C’est très détaillé, mais malheureusement payant.
Je tâcherais de chercher mieux demain.
Merci Martine. Les cartes payantes je les avais trouvées … mais pas achetées.
Nota : La silice fond vers 1700 ° C et quelques ! et non 700 °. Le « 1 » n’a pas été suffisament appuyé par mon index.
Merci pour ces analyses, mais s’il y a un géologue dans la salle, je ne puis m’empécher de poser la question (à laquelle il a déjà été répondu), qui dans ce contexte de fascination par la catastrophe vient à l’esprit : est-ce qu’il existe une quelconque possibilité même très faible de créer un volcan artificiel FUJI bis ?
Aucune chance !
Cela pourrait-il répondre à tes attentes ?
http://www.gsj.jp/geomap/online/onlineE.html
Merci So. Et merci aussi Louise.
Avec une rapide analyse de ce que vous m’avez transmis (et l’anglais n’est pas mon fort), plus ce que m’a dégoté un collègue de bureau :
Directement sous la centrale, il y a des dépôts récents (10 millions d’années maxi) de cendres volcaniques plus ou moins remaniés, continuellement et jusqu’à très récemment (quelques millénaires) par ruisselement et colluvionnage (coulées de boues pour simplifier) et vraisemblablement assez bien consolidées (tassées en se vidant de leur eau). Leur épaisseur semble importante.
La centrale devrait donc avoir été construite sur un radier, sorte de grande dalle en béton armé.
Il me semble avoir lu dans un commentaire, sur ce blog, quelqu’un qui parlait de 15 m d’épaisseur de béton : ça correspondrait !
Nota : Dans le cas où les études de sols auraient montrées des risques de consolidation résiduelle sous le poids de la centrale, les terrains ont pu subir, préalablement à la construction, un préchargement après la pose de drains verticaux en maillage serré, cela afin que l’eau emprisonnée dans les sols puisse s’échapper sous le poids de la charge provisoirement mise en place (un gros tas de terres en général, posé sur un lit de graviers récoltant les eaux de tous les drains).
Il se peut même que certaines couches poreuses aient été injectées de coulis de ciment.
Pour moi, la dominante de ces dépôts est argileuse, peut-être légèrement limono-saleuse parfois, surtout vers la base.
En tout cas, la forme très régulière (plane, avec des angles bien marqués) des talutages formant les falaises artificielles tout autour de la centrale accrédite cette thèse.
En dessous de ces dépôts, il y a du granite, sans doute à plusieurs dizaines de mètres.
Tout cela me fait dire, qu’il n’y a pas beaucoup d’eau sous la centrale.
Mais je me mouille un peu : la carte géole ne dit pas tout ! Il faudrait des coupes de sondages pour confirmer.
Je me rends compte en écrivant cette dernière phrase que je n’ai pas beaucoup fait avancer le smilblick.
@écodouble @Martine Mounier // Un grand merci pour ce message très détaillé qui répond à de nombreuses interrogations. On voit que c’est la combinaison des savoirs (les vôtres, ceux de Gouwy et d’autres) qui nous permet d’avoir une idée plus claire sur l’évènement. Ce qui est appréciable lorsque, comme moi, on est ignorant en ces matières. Le lien proposé par MM doit permettre de recouper cet exposé avec les données locales. Sur une vidéo officielle de Tepco (publiée sur ce fil), on voit le chantier de construction de la centrale. Un habitué (architecte, maître d’oeuvre ou maçon) pourrait peut-être émettre quelques idées sur la profondeur des fondations et la qualité des matériaux utilisés. L’idéal serait évidemment de trouver les plans de terrassement de la centrale. Sans succès de mon côté.
@Paul Jorion // Ne serait-il pas possible sur ce site de créer une page qui puisse réunir l’ensemble des données recueillies tout au long de ce précieux forum quant au sujet du nucléaire, et qui montrerait la progressivité des échanges et des apports ? Cette question a peut-être déjà été abordée par ailleurs, pour un autre sujet, mes excuses dans ce cas.
Bien à vous tous
@Lg,
J’avais déjà émis cette idée sous une autre forme dans un autre fil. Je n’ai pas eu de réponse de la part des administrateurs du blog. Je crois que ce n’est pas le but de ce blog. L’échange actif sera privilégié pour de nombreuses raisons.
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.glgarcs.net/
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.gsj.jp/geomap/J-geology/J-geologyE.html
Non ça c’est pas bon
http://www.gsj.jp/geomap/J-geology/J-geologyE.html
là ça doit être mieux
http://www.glgarcs.net/
voilà pour l’autre
@Alain.Goethe (commentaire du commentaire du commentaire n°87)
Quels sont les aliments qui contiennent du Calcium ? laitages ..
Ce ne sont pas les seuls. Certes, ils entrent pour une bonne part dans l’alimentation des nouveaux-nés et des enfants et leur teneur en calcium est loin d’être négligeable (en mg/100g)
lait maternel : 34
petit-suisse : 110
lait de vache cru entier frais et lait de chèvre : 137
yaourt : 150
fromage blanc : 160
lait de brebis : 210
gruyère : 1 010
emmenthal : 1 130
parmesan : 1 265
lait de vache écrémé en poudre : 1 300
mais il ne faudrait pas oublier les fruits secs
amande sèche : 254
noisette sèche : 225
ni certains légumes
cresson : 203
persil frais : 195
persil séché : 1 385
ou produits de la mer
crevette cuite fraîche : 200
sardine fraîche : 288
sardine en conserve sans peau ni arêtes (sans huile) : 386
caviar : 137
ou condiments
germe d’orge : 284
moutarde verte : 500
laminaire (algue) séchée : 4 000
la palme revenant incontestablement aux farines de poissons
farine de hareng : 4500
farine de cabillaud : 7 500
farine de sardine : 5 300
qui, bien que rarement consommées telles quelles, entrent néanmoins dans la chaîne agroalimentaire et dans le nourrissage des volailles et autres poissons d’élevage…
NB : j’ai délibérément choisi de ne mentionner que les valeurs les plus élevées que j’ai pu trouver.
En ce qui concerne le niveau actuel de contamination en Sr90 des sols japonais (sont-ce les seuls ?) , je vous invite à titre de comparaison à consulter les rapports de l’IRSN (disponibles sur leur site sous forme de fichiers PDF) :
IRSN_RAPPORT_SESURE_2006-03
IRSN_serie_fiches_tirs_26_01_2009_web
relatifs aux retombées des essais nucléaires atmosphériques des années 50-60 pour la France.
Et quant aux effets rayonnements ionisants sur l’organisme humain, ce billet de Chris Busby http://www.counterpunch.org/busby03282011.html (hélas, c’est en anglais) qui remet les pendules de l’OMS à l’heure…
L’avenir n’est plus ce qu’il était !
Et dans l’eau aussi !
http://www.guide-vitamines.org/mineraux/calcium/sources-alimentaires-calcium.html
C’est pas moi qui le dit, c’est l’OMS……
« Les risques pour la santé de l’accident sur la centrale nucléaire de Fukushima au Japon ne sont pas plus « élevés aujourd’hui qu’hier »
http://www.lepoint.fr/monde/centrale-de-fukushima-l-oms-se-veut-rassurante-12-04-2011-1318523_24.php
A votre avis Gouwy, parce que Roselyne et l’OMS restent toujours muetts sur le sujet :
le virus de la grippe asiatique sera-t-il plus virulent et mutant cette année, ou les radio-éléments l’auront-il définitivement affaibli ? 🙂
Dans un autre ordre d’idées, quelqu’un a-t-il des nouvelles des éventuelles catastrophes de type SEVESO dues au tsunami ?
Ce silence totale sur ce versant de l’information m’inquiète tout autant que le traitement par l’OMS de la farce nucléaire.
Que charriaient ces eaux noires ? Où en sont les complexes chimiques, les labos et les stocks de produits dangereux ? A la mer ?
Hiroshima, Minamatta, un vieux couple Japonais oublié ?
Le Japon commémore le 50e anniversaire de la pollution au Mercure de la ville de Minamata Au sud du Japon, la ville de Minamata a commémoré lundi la pollution au mercure qui a contaminé des milliers de personnes, il y a 50 ans. Plus de 70 ans après le début de la pollution, tous les effets de cette pollution ne sont pas encore résolus.
Eau | 20 Avril 2009 | Actu-Environnement.com
http://www.actu-environnement.com/ae/news/Japon_50e-anniv-pollution-Mercure-1684.php4
sur la cata nucléaire
http://www.acro.eu.org/
Les risques pour la santé de l’accident sur la centrale nucléaire de Fukushima au Japon ne sont pas plus « élevés aujourd’hui qu’hier »
Le niveau 7 implique que l’impact sur la santé sera détecté.
Le classement de 5 à 7 traduit ce constat.
La phrase, juste par ailleurs, est totallement inique. Il ne faut pas s’y tromper, il n’est pas dit que les risques sont nuls, il est dit qu’il ne sont pas plus élevés.
En 2004, la pollution chimique a tué 4,9 millions de personnes (8,3% de la mortalité globale) et engendré 86 millions d’années de vie perdues, selon une étude de l’OMS… qui admet que ce chiffre est largement sous-estimé.
http://www.lesmotsontunsens.com/au-moins-5-millions-de-deces-dus-aux-produits-chimiques-selon-l-oms-10250
Rapport fait par Christopher Busby :
http://llrc.org/fukushima/fukushimariskcalc.pdf
mon sentiment :
qui est cette personne ?
elle a une démarche bizarre.
elle part de sievert pour en déduire des activités puis pour revenir à des sievert qui sont quasiment les mêmes que ceux de départ, normal si on part de chiffres, c’est pas en les touillant qu’on ne doit pas retomber sur les mêmes.
Au delà de celà, la notion de dose collective a été abandonnée.
On sait qu’elle ne fonctionne pas aux faibles doses.
Christopher Busby
http://www.euradcom.org/
merci.
par contre ce que je ne comprends pas c’est comment ils veulent contredire une instance internationale la CIPR avec une vieille méthodologie de la CIPR qu’elle même a remis en cause : la collectivisation de la dose pour redispatcher les effets sur les individus.
De la CIPR 60 des années 90 on en est actuellement à la CIPR 103.
euradcom s’explique dans un rapport de 258 pages
http://www.euradcom.org/2011/ecrr2010.pdf
[…] 11 avril 2011 par François Leclerc via le blog de paul jorion […]
Les barres de contrôle des réacteurs Mark-1 sont en alliage Argent-indium-cadmiun, généralement dans des pourcentages respectifs 80/15/5.
Individuellement, les points de fusion de ces métaux sont d’environ 1000°, 150° et 300°. Suivant le % de l’alliage, la température de fusion peut varier mais grosso-modo, on peut l’estimer à celle de l’Argent.
Tous ces métaux s’oxydent très facilement. Ils sont donc placés dans des gaines en acier inoxydable dont la T° de fusion est d’environ 1500°.
Cependant, cette gaine est très peu épaisse pour limiter au maximum ses « effets indésirables » (elles ont tendance à réduire l’absorption neutronique).
Dans ces gaines, l’alliage neutrophile est présent sous forme de poudre ou paillettes ou, plus rarement, sous forme de pastilles.
Dernier point, ces barres sont assez peu résistantes dans le temps. Elles gonflent et se déforment sous le flux neutronique (déformation mécanique) et leur durée de vie est limitée par la consommation des isotopes neutrophages (au bout d’un moment, ils sont « saturés »).
– Les barres de contrôle fondent donc à une température inférieure au zirconium (env 1800°) et ce, d’autant plus rapidement que l’alliage à l’intérieur des gaines est sous forme de poudre ou paillettes.
– Généralement, les gaines en inox se déforment ou cassent et laissent entrer l’eau/vapeur ou sortir les paillettes avant même que la température de fusion de l’inox ne soit atteinte.
Pour résumé : les barres de contrôle sont les premières à disparaître lors d’un commencement de fusion du coeur !
Au mieux, l’alliage tombe en fond de cuve et intègre le corium par la suite.
Au pire, elles fondent avec le coeur, libérant des vapeurs de cadmium et d’indium, très nocives.
En ce qui concerne le corium.
Il ne fond pas confondre le bore et l’acide borique.
Effectivement, le bore et les additifs borés sont les seuls élément ou composants à pourvoir freiner un corium …Mais :
Le bore n’est pas soluble dans l’eau. On utilise donc de l’acide borique qui a les mêmes propriétés neutrophages mais qui peut être ajouté à l’eau.
Or, si le bore fond à 2000° environ et qu’il se vaporise à 4000°, l’acide lui, fond et se décompose aux environs de 170° !
On ne peut donc utiliser de l’acide borique que pendant une réaction « normale » ou on le pourrait vraiment en tout début de fusion dans le bas du réacteur où la T° est encore faible ….mais malheureusement, la fusion des barres débute toujours par le haut 🙁
De toute façon, qui dit fusion dit T°>>>à 170° !!
Le bore ne peut donc être utilisé que directement sur un corium (comme à Tchernobyl).
Sa T° de fusion de 2000° permet au corium de le fondre et de l’intégrer.
Par contre, normalement, un corium ne dépasse pas les 4000° (généralement de l’ordre de 3000 ou un peu plus) et donc le bore ne se vaporise pas.
Par contre, pour ça, il faut déchapeauter le réacteur, mettre le coeur à nu et jeter du bore directement sur le corium.
Ce que las japonais n’ont pas voulu faire.
D’où le refus d’accepter le bore que la France et la Russie proposaient , de facto, inutile.
A partir de là, il n’y a plus aucun moyen d’empêcher un corium de continuer son chemin et de reprendre une criticité.
On peut juste refroidir la cuve tant que celui-ci n’en est pas sorti pour retarder la sortie. Ensuite, c’est au bon vouloir du corium (ce qu’il trouvera, son énergie, la nature du béton, des sols etc…)
« Individuellement, les points de fusion de ces métaux sont d’environ 1000°, 150° et 300°. Suivant le % de l’alliage, la température de fusion peut varier mais grosso-modo, on peut l’estimer à celle de l’Argent. »
Je ne connais pas bien cet alliage, mais, de mémoire de métallurgiste, un alliage constitué d’éléments ayant des points de fusion aussi différents ne fond pas forcément à une température inférieure à celle du plus haut, mais se craquelle. (se fissure)
(voir les cours de métallurgie option recuit de stabilisation, ça aide à comprendre.)
Soit, acquiert une résistance proche du … carton patte.
Merci pour ces informations très précises ! Tes connaissances m’impressionnent 😀
Je vois que c’est loin d’être gagné, maintenant que tu nous a dit que la première chose a fondre en cas de fusion du cœur sont les barres de contrôle …. D’où la difficulté a rependre le contrôle du réacteur en cas de fusion même partielle.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/09/01003-20110409ARTFIG00403-les-images-de-la-vague-qui-a-frappe-fukushima.php
Seules les premières secondes de la vidéo sont nouvelles pour moi, c’est l’impact de la vague sur la centrale, le panache monte à une belle hauteur par rapport aux cheminées, mais la qualité est mauvaise, et l’image furtive.
http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110413.CHA5001/japon__lactivite_dans_la_region_sinistree_est_en_train_.html
Dans le réacteur 3, le plutonium est sous forme d’oxyde plutonium à hauteur de 6% dans le Mox qui ne devrait être à hauteur « que » de 30 à 50% du chargement (non communiqué par les japonais).
Le réacteur Mark-1 n’est pas prévu ni homologué pour fonctionner au Mox et encore moins à 100% de Mox (seuls certains REP Européens et Russes le sont et une seule centrale aux USA : celle de Palo-Verde).
Pour les autres réacteurs, le chargement maximal en Mox est généralement de 30 à 50%, le reste étant de l’U enrichi mais tous les réacteurs, notamment ceux de première génération, ne sont pas conçus pour ce type de combustible.
C’est le cas des tranches 1 à 4 de Fukushima (seules les tranches 5 et 6 le sont).
Ca n’empêche qu’on peut techniquement le faire en acceptant certains « risques » ou en outrepassant certaines contraintes de sécurité.
Supposons donc que les japonais aient utilisé 100% de Mox.
Cela représente un peu plus de 5 tonnes d’oxyde de plutonium (6% de 94 tonnes en arrondissant).
Comme ce combustible était quasiment neuf (chargé mi février 2011),on va négliger la capture neutronique par rapport à la charge d’oxyde de plutonium.
Je pense qu’en pratique ils n’ont quand même pas du dépasser 30%.
On ve donc dire qu’il y a 2 tonnes d’oxyde de PU dans le réacteur 3 (toujours en négligeant la capture neutronique).
Dans le réacteur 1 :
Pour rappel, on ne décharge jamais un réacteur à 100% (c’est quasi impossible, ça revient à désactiver le réacteur).
On change donc le combustible par moitié ou, si on respecte les normes AIEA, par tiers (50 ou 33% à la fois).
Supposons que les japonais aient respecté ces conventions des 33%. Il y a donc dans le réacteur 1 du combustible récent, du moyennement récent et du « vieux ».
La recapture neutronique et donc, les isotopes présents, sont donc différents et dans des quantités différentes suivant l’ancienneté des barres.
Pour la suite, il faudra l’admettre car je ne peux pas démontrer cela ici :
Dans du combustible (neuf) :
– le PU239 se forme suivant une fonction linéaire du temps.
Pour les isotopes suivants :
– le PU240 augmente suivant une loi au carré du temps
– le PU241 en fonction d’une loi au cube du temps
– le PU 242 en fonction d’une loi facteur 4 du temps
et ainsi de suite….
Ainsi, le PU239 est en présence maximale au début de la réaction et de façon brève (entre quelques jours et quelques semaines) dans un combustible neuf par rapport aux 3 ou 4 ans de la durée de vie de ce combustible.
Pour les autres isotopes, la production dure plus longtemps suivant les facteurs ci-dessus et donc est présente progressivement en plus grande quantité suivant ces isotopes, dans les combustibles, suivant leur âge.
Le combustible est « out » au bout de 3 à 4 ans. Il contient alors environ 1% de plutonium soit environ 300 kgs si comme on l’a supposé, on change le combustible par tiers.
Considérons le PU239 uniquement (on pourra faire le calcul pour tous les autres isotopes) :
Un réacteur produit 0,8 atome de PU239 pour chaque fission d’U235.
On va me dire, c’est peu. Effectivement ça fait environ un gramme de plutonium par jour et par MW de puissance thermique pour un réacteur « courant » (chargement courant de +- 100 tonnes)
Le réacteur 1 de Fukushima, le moins puissant des 6, qui fait environ 450 MW produit donc par jour environ 1/2 kilo de PU239 pendant 4 à 5 semaines.
Soit la masse critique en PU239 qui est de 10 kgs, atteinte en 20 jours.
Bien sûr, en temps normal, cette masse critique est divisée par autant de barres qu’il y a dans le réacteur et donc jamais atteinte « physiquement ».
par contre dans le cas d’une fusion du coeur …. !!!!
Dans mon exemple, environ 50% de fusion suffit pour atteindre dans le corium, la masse critique en PU239 (je ne parle dans cet exemple QUE de cet isotope) si on considère que 20 jours représentent environ la moitié de la période (4/5 semaines) de production du PU239 !
On peut faire le calcule pour tous les autres isotopes !
Autre point :
Jamais atteinte « physiquement » ne veut pas dire que la masse critique ne peut pas être atteinte « dynamiquement ».
Si de petites quantités de PU se trouvent à proximité l’unes de l’autres, les neutrons émis interagissent « entre ces petites quantités » comme si il s’agissait d’une masse unique.
(Voir ici, par exemple : ce n’est pas une « pub » pour le site pris mais un exemple que j’ai trouvé sur Internet et qui est un exemple véridique…donc : http://www.spiritsoleil.com/nonaunucleaire/sud-est/index.php?post/2010/12/01/Gestion-des-stocks-de-Plutonium-au-CEA-de-Cadarache-:-une-nouvelle-roulette-russe)
Dans un réacteur, cette « masse critique dynamique » est empêchée par la présence des barres de contrôle qui freine les émissions neutroniques « inter-barres »….mais dans un réacteur en fusion ou en début de fusion où les barres de contrôle ont rendu l’âme … !!!!
Pour répondre à la question :
Le réacteur 1 peut être aussi « riche » ou plus riche en certains isotopes de plutonium que le 3 suivant l’âge de son combustible et donc son corium aussi.
Attention à ton lien Gouwy, tu as mis un « ) » à la fin!!..
le voilà:
http://www.spiritsoleil.com/nonaunucleaire/sud-est/index.php?post/2010/12/01/Gestion-des-stocks-de-Plutonium-au-CEA-de-Cadarache-:-une-nouvelle-roulette-russe
Ok. Ce n’est donc pas le même « souci » que celui que j’évoque ci-dessus, aussi à Cadarache.
Décidément, les gars ont du mal avec la gestion de stock…
N.B : pour les paranos et anti, un site qui héberge des matières comme celle-là a FORCEMENT des portiques de détection excessivement sensibles à chaque accès.
N’allez donc pas inventer que l’on pourrait retrouver du plutonium dans les colonies françaises et pays anti-américains pour « faire un attentat ».
Merci.
Notez, pour faire une bombe sale, il suffit maintenant de se baisser pour ramasser de la terre au Japon.
Pourquoi donc se décarcasser..??
A lire ce petit compte rendu, Yvan, on se demande si les « paranos » ne seraient pas plus sains d’esprit que les « nucléocrates » et si véritablement l’industrie nucléaire française est si sûre que cela.
Ric.
Je vais donc recommencer…
Si tu ne veux pas prendre de risque, tu restes coucher le matin.
Le nucléaire est effectivement dangereux. SAUF que lorsque l’on a côtoyé un peu le secteur de l’intérieur, vu les procédures d’enfer qui existent, mesuré la différence de sécurité qui existe entre une centrale française et une américaine ou russe, là, oui, tu peux te dire que le nucléaire civil français a bien fait de rester public.
SOIT : un prix à payer important, d’accord, mais la sécurité à pesé lourd dans la balance.
(le premier mauvais virage déjà fait est l’ « économie » sur les circuits périphériques de sous-traitance qui entraine au moins 50 % d’incidents actuels… et le deuxième virage actuel est de privatiser le nucléaire)(d’où, là, plusieurs explosions à prévoir en France)
(Pour les sous-traitants historiques, je te rassure : ils se gavaient sur la bête)(j’en sais quelque chose… 🙁 )
Le souci est que pour visiter réellement une centrale, il faut être habilité secret-défense…
Yvan,
Le risque. Oui vous avez entièrement raison, nous prenons des risques à chaque instant. Même en restant couché au lit.
Je ne doute pas que les procédures de sécurité de l’industrie électro-nucléaires françaises soient draconiennes. Je ne sais pas si elles sont meilleures que celles des Japonais, mais à la limite le problème ne se situe pas exclusivement à ce niveau.
Je ne voudrais pas vous accuser de quoi que ce soit – j’apprécie toujours vos interventions pertinentes et le ton impertinent sur lequel vous les faites – mais peut-être avez-vous tendance – travaillant dans la filière énergétique – à ne voir que les risques pour lesquels des modèles et solutions ont été formalisés?
La question est plutôt celle ci: pouvons nous prendre n’importe quel risque?
Le lien ne fonctionne pas vers l’article, Gouwy. Pas trop grave, le principe est simple.
De mémoire, 22 Kg de plutonium ont fini par être accumulés dans les BAG.
La femme de ménage a été licenciée…
Houps…
Une « BAG » est une « Boite A Gant.
Soit un cube étanche en verre au plomb qui contient soit des mécanismes automatisés de conditionnement, soit de l’instrumentation.
Un opérateur peut passer les bras dans la boite par des orifices qui recouvrent ses bras automatiquement de longs gants. Sans que l’étanchéité soit rompue, bien sûr.
Et en espérant retrouver ses bras par la suite.
L’ouverture d’un de ces machins étanche ne peut se faire que si tout le personnel de la salle est équipé de son masque à gaz et l’immobilité du personnel non intervenant est recommandée.
Soit, en plus de la combinaison totale et des deux dosimètres, vous trimballez un masque à gaz en croyant jouer dans une série américaine.
Mais bon, ça les fait rêver, les ricains…
De tous devenir cosmonautes.
Raison de plus pour les expédier sur la Lune, on leur dira qu’il y a des dollars qui poussent à la surface.
Merci à vous Gouwy pour ces explications détaillées et claires.
Tokyo a caché la gravité de l’accident à Fukushima, selon un journal chinois
PEKIN – Un journal de la presse officielle chinoise a estimé mercredi que Tokyo devait des « excuses » à ses voisins après avoir volontairement caché la gravité de l’accident à la centrale de Fukushima, en bénéficiant de surcroît d’une attitude « conciliante » de l’Occident.
Le relèvement par les autorités nippones mardi au cran maximal de 7 du niveau de l’accident à Fukushima « n’a que trop tardé », a critiqué le quotidien officiel Global Times, selon qui Tokyo a durant près d’un mois « minoré » à dessein la gravité de la catastrophe.
« Le gouvernement du (Premier ministre japonais Naoto) Kan a commis une erreur en retenant la vérité », a jugé le journal proche du Parti communiste au pouvoir, en ajoutant que M. Kan devait des « excuses officielles sérieuses » aux pays voisins.
« De manière surprenante, les gouvernements et les médias occidentaux se sont comportés de façon modérée face à la mauvaise conduite du Japon », a poursuivi le Global Times, en assurant que cette bienveillance s’expliquait par le fait que le Japon et les Etats-Unis sont alliés.
Le journal a enfin estimé que le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA), Yukiya Amano, avait « manqué à ses devoirs ».
« Le rôle de l’AIEA devrait être de superviser la crise de Fukushima et le fait qu’elle ait à sa tête un Japonais n’excuse pas son assurance excessive », a martelé le quotidien.
Pékin a de nouveau demandé mardi que le Japon fournisse des informations « opportunes, précises et complètes » sur la situation à la centrale de Fukushima.
« Nous espérons que les mesures prises par le Japon vont permettre d’améliorer efficacement la situation », a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
[…]
(©AFP / 13 avril 2011 11h22)
Merci à vous Gouwy pour ces explications détaillées et claires.
Recommencez quand vous voulez!
Bonjour,
Vous qui avez, une connaissance certaine de cette technologie, vous vous êtes vraisemblablement établi un pronostic ou une projection sur l’avenir du site.
Comment voyez vous l’avenir de ces réacteurs?
Encore merci de vos explications,
Gui
Au bout de la dixième centrale, on pourra faire des bons pronostics, Gui.
Nan, sérieux.
Tel que c’est parti, la pollution va durer pendant des années. Soit, le Japon est mal parti.
Ca dépendra en premier lieu si on peut ou non éviter une explosion majeure. On ne pourra être fixé sur ce point que dans plusieurs semaines ou quelques mois.
Ca dépendra aussi des enceintes de confinement, si elles résistent ou pas.
Ca dépendra enfin des piscines, si elles peuvent continuer à être suffisamment alimentées en eau et si on parvient à maintenir une T° normale ou « acceptable » (la normale est de l’ordre de 25°, l’acceptable temporairement étant inférieur à 50/60°, le GRAND maximum étant 85/90° pendant une courte période).
Je précise qu’il n’y a pas de notion de durée à ces points sauf pour les piscines dont le terme peut être considéré de 2 à 4 ans, ce qui est le temps habituel de séjour des combustibles usagés (suivant leur nature et leur volume).
quand on voit les photos des réacteur 3 et 4 , vous croyez que les piscines sont en état ?
Merci de nouveau a Gouwy, j’ai l’impression de mieux comprendre comment on va être manger d’une façon ou d’une autre.
Sinon je remets ici le lien de l’interview de Bernard Laponche sur Fukushima qui mériterait il me semble une meilleur promotion
http://www.youtube.com/watch?v=fsFGOpHJTUU
Je n’ai pas l’impression qu’il soit anti ou pro, il est juste réaliste.
De mon coté ce qui me sidère le plus c’est (comme pour Tchernobyl), le manque d’information voir la désinformation caractérisée
Cordialement et merci encore, ce blog est un havre de liberté, de compétence, et de discussion, c’est trop rare actuellement
M. Jorion, M. Leclerc, je vais vous lancer des fleurs – mais je ne viens plus sur Internet que pour vous lire !
Au fil des années, le Net est devenu n’importe quoi, et l’on n’y trouve plus de réelles « infos », mais des « actualités, soit : du spectacle !
Merci de continuez comme vous le faites, car vous éclairez beaucoup d’esprit, avec efficacité et humilité qui plus est.
A lire.
« Alors que je lis de nombreux articles disant que les Japonais nous en voudraient d’avoir fui le pays, beaucoup de mes collègues Japonais disent souhaiter que notre entreprise nous transfère à Osaka, et me conseillent de rentrer en France où ma famille m’attend.
Certains magazines et journaux continuent à titrer que les médias occidentaux en font trop sur les risques de cancer, mais le risque n’est pas du tout pris à la légère ici. Les Tokyoïtes qui ont leur vie, leur maison, leur famille, leur travail à Tokyo ne peuvent pas quitter la ville aussi facilement, et ils souhaitent donc que le gouvernement donne des informations claires »
Un avenir
radieuxradiant ?😉