A quoi sert un blog
Le nucléaire civil
Le tiers impartial
Une université populaire
L’un des rêves d’Akira Kurosawa (1990) : le mont Fuji en rouge
*Godot est mort !*
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Une université populaire
L’un des rêves d’Akira Kurosawa (1990) : le mont Fuji en rouge
C’est pas bien de se moquer ! Mango nous montre qu’elle perception on peut avoir de la gauche quand on…
@Mango vous dites : « mais certains le sont pour des positions politiques plus ou moins arbitraires … » je réponds :…
Bien vu…^!^… pour le meilleur (parfois) et pour le pire (… bien trop souvent ! )
Merci Mango pour vos réflexions et analyses pertinentes. Nous sommes nombreux au centre à partager vos propos et nous nous…
OpenAI o3 est-elle une IAG (ou AGI) ? Il semble que tous les spécialistes ne soient pas d’accord, tel François…
@Khanard et Pascal Pour moi, Marianne reste un média de gauche ou de centre gauche, heureusement, il n’est pas encore…
Oui, le canal de Panama est évidemment un des plus hauts points stratégiques que tenteront de s’arracher les marchands qui…
Quelles circonstances?! De toute façon, le Japon était prêt à capituler quand il s’est pris les bombes sur la tronche!…
Qui fonctionne bien, je voulais dire. L’efficacité et la qualité sont trop aléatoires actuellement. J’ai expérimenté celui de Teams, il…
« En période de récession économique ou de crise politique, l’extrême gauche devient souvent l’extrême droite…! » Il faut changer de lunettes…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
200 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 8 AVRIL 2011”
Merci pour la générosité de partager votre sourire et votre rire. De partager ce dont ce sourire et ce rire sont le signe.
Tout y est:
Le Pu 239 et ses 10 millions de Cancers, le Strontium 90 et ses Leucémies et le Césium 137 avec l’atteinte à la reproduction, ses malformations et la création de monstres, le tout en panaches colorés; ce n’est pas alarmiste, mais juste la FIN du Monde; Kurosawa a fait très fort, le jeune couple avec enfants et le technocrate dément…..Je me demande si cela sert à la réflexion des gens ?
Je n’adhère pas aux coutumes anglo-saxone ni à celle de l’Esprit Saint…..Et comment peut-on savoir si c’est plus grave que Tchernobyl ….?
Tiers impartial, neutralité bienveillante,commission de conciliation…
Pas cette impression en lisant le blog/ beaucoup de pour ,quelques contre ,quelques idiots du village global,dubitatifs, pour faire bonne mesure…
A vos plumes!
Cet extrait de Kurosawa (quel film, au juste?) est sidérant de prémonition.
Pour le blog,encore bravo… Sa réussite doit tout à votre rigueur intransigeante, alliée à la pertinence de votre analyse.
Merci pour tout.
Et tant pis-tant mieux, pour les trolls…Ils font partie du paysage, et de plus ils nous aident sans même s’en rendre compte.
Je pense que le titre du film de Kurosawa :c’est « dreams », et qu’il y a plusieurs rêves, en plusieurs tableaux successifs, mais je ne sais pas trop exactement, j’ai recherché des images à partir de cette référence là
« Svetlana Alexievitch, écrivaine biélorusse,
……
C’est le 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. L’histoire est-elle ironique ?
Le monde n’a pas tenu compte de la première leçon atomique. La recherche sur les sources d’énergie alternative est encore l’apanage de gens qu’on ne prend pas au sérieux, alors qu’elle doit être l’affaire de tous. Le rationalisme est dans une impasse. D’où un sentiment suicidaire. Dans le film de Kurosawa, personne ne sait rien. Seuls quelques scientifiques de l’atome connaissent la vérité. L’un d’entre eux est tellement désespéré qu’il saisit son cartable et s’en va dans l’océan pour se suicider, de repentir. Il comprend que son cartable ne contient pas des plans d’avenir, mais des vieux manuscrits, la destruction du monde. Le tsunami au Japon a transformé le progrès en cimetière. »
http://www.liberation.fr/monde/01012326481-la-lecon-de-tchernobyl-n-a-pas-ete-apprise
C’est pas très très clair, mais néanmoins pour info
« Suite à la catastrophe dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima et à la crainte d’une contamination des aliments en provenance du Japon, la Commission européenne a décidé de relever pour trois mois les valeurs limites des matières radioactives présentes dans la nourriture importée dans l’UE, rapporte la Süddeutsche Zeitung.
http://www.i-services.net/newsbox/151229-97380-1643-62483/alimentation-leurope-en-etat-durgence-nucleaire.php?show=new
Suite à la catastrophe dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima et à la crainte d’une contamination des aliments en provenance du Japon, la Commission européenne a décidé de relever pour trois mois les valeurs limites des matières radioactives présentes dans la nourriture importée dans l’UE, rapporte la Süddeutsche Zeitung.
La quantité de césium radioactif 134 et 137 passe ainsi de 370 becquerels/kg pour les produits laitiers et 600 becquerels/kg pour les autres aliments à respectivement 1000 et 1250 becquerels/kg.
Pour justifier sa décision, la Commission a sorti de ses tiroirs un règlement de 1987 sur la protection sanitaire en cas d’accident nucléaire, voté après l’accident de Tchernobyl.
Si les experts s’accordent sur le fait qu’il n’y a pas de différence pour la santé entre 370 et 1 000 becquerels/kg, les consommateurs sont inquiets, note le quotidien bavarois : « Avec l’entrée en vigueur du règlement, on a déclaré de facto l’état d’urgence nucléaire en Europe », déclare ainsi au journal un responsable de Foodwatch.
Cette association de consommateurs milite pour un embargo sur les importations alimentaires en provenance du Japon, qui représentent 0,1 % des importations européennes.
« Une fois n’est pas coutume, Bruxelles, accusée d’habitude d’être lente à réagir, se voit reprocher d’avoir agi trop vite », commente le journal.
Auteur : Journal Sueddeutsche
Source : http://www.presseurop.eu
La définition du « troll » me parait partiale.
En effet si le « troll » fait douter l’assemblée des croyants, il s’agit surement d’un espion du FBI qui vient mettre la pagaille…Cela rapelle le « révisionisme » soviétique qui accusait des communistes qui osaient critiquer le Soviet Supreme…
J’exagere, bien sur…
-Soit les arguments du « troll » ne portent pas, alors pourquoi s’en soucier sauf qu’on se fait mal voir par des lecteurs du blog comme Taddei, et on perds sa réputation de blog sérieux.
-Soit les arguments du « troll » portent, et alors on ne comprends pas pourquoi il y a refus d’un débat « impartial » sur le fond de l’objection…
Le troll est donc par définition l’individu qui dit des idioties, en contradiction avec la pensée sectaire qui finit par se dégager de la « communauté »…
Car les Quakers sont une secte, que je sache…Drole de comparaison, Mr Jorion….
Amen et que paix soit avec vous!
Le troll ne fait douter personne, n’a aucune pertinence, son seul but est de paraître et ralentir le débat. Si ils sont nombreux, ils instaurent le chaos en prenant la place et le temps d’intervenants sérieux.
@IZARN et MIKAY
Désolé, Izarn, vous faites fausse route et Mikay est dans le vrai.
Peu importe d’où est issu le troll, c’est un gêneur qui se croit intéressant parce qu’il accapare l’attention en gênant les autres. Ça le rend heureux de se croire intéressant parce que les autres le contredisent… parce qu’il les contredit.
Il n’apporte rien de constructif et ne fait souvent que prendre le contrepied. Il est en réaction, de façon assez fruste. Sa meilleure défense, après la contradiction sommaire, c’est de se poser en victime et de refuser évidemment toute responsabilité dans la situation de disqualification dans laquelle il se met tout seul.
La secte n’a rien à voir là-dedans, Izarn.
Il s’agit d’un espace de pensées ouvertes, critiques et constructives. Si pas d’ouverture, pas de critique construite ou de propositions, ne serait-ce qu’un avis respectueux, il n’y a rien à en tirer. C’est une occupation indue d’un espace d’expression forcément limité car écrit ou multimédia.
Les sectes détruisent et rejettent brutalement. Ici, on disqualifie gentiment.
Gandhi
Perso, ce tyran là j’essaie de le maintenir dans sa petit citadelle, en lui laissant croire qu’il dirige tout. Mais chut… 😉
Une fiction autrichienne qui était passée sur Arte, il y a quelques mois …
http://videos.arte.tv/fr/videos/alerte_maximale-3781352.html
Bonjour,
Un peu de St Esprit 8), on dirait que nous vivons complètement dans ‘l’absence du pressentiment de l’avenir », « l’horizon bornée » et « la mémoire courte ».
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LLCF7vPanrY
Dolls (kitano ).
http://www.youtube.com/watch?v=L55NuLY4YgQ&feature=youtube_gdata_player
Nous sommes tous un » peu » des mendiants qui errent? La couleur -une blessure du temps ? Banraku : l’art d être trois sur scène.
Passionnant les sujets du jour et bravo pour l’ intervention de ce vendredi. Je ne suis pas tous les vendredi, la petite vidéo de la semaine, mais là cela fait vraiment plaisir de vous écouter ! C’est un peu comme si on se retrouvait parmi les Quakers !! Pour le prêche de la semaine, vraiment inspiré !!!
Je voudrais juste dire que les informations sur ce qui se passe au Japon et plus particulièrement à Fukushima sont les plus pertinentes et les plus riches que j’ai trouvé jusque là sur la » toile à tics » ( Internet ).
Je pense juste à la manière de présenter les nouvelles du monde sur certaines chaînes d’information en temps réel avec cet outil qui permet de tracer tous les commentaires via différents réseaux d’Internet. En définitive, l’alternative du blog de Paul Jorion me paraît plus riches en commentaires et peut-être en définitive mieux structuré ( parce que conçu de manière artisanale ?). Alors encore une fois bravo et surtout merci pour le travail que cela représente de nous tenir informé de cette manière. L’université populaire est peut-être déjà là !
Faudrait pas qu’il soit plus structuré. Le mélange des domaines, (finance, philo, actu,…) a un petit côté « bordel » à l’image de la vie. Le désordre, c’est plus sympa que les rues américaines qui se coupent bêtement à angle droit.
oui ça me paraît valable comme réponse » les rues américaines qui se coupent bêtement à angle droit …
Je peux pas m’empêcher de penser à ce poème filmé de Raymond Depardon,
et pas m’empêcher de le faire partager :
http://www.youtube.com/watch?v=lOfyf6oEdyQ
Vous parlez d’or, batracien.
Rien de tel qu’un village où l’on peut se perdre !
bon we.
Détrompe toi Crapaud, ça peut être très sympa ces rues strictement perpendiculaires. Par chez moi beaucoup des bastides anglaises ou françaises construites entre le XIIIè et le XIVè siècle l’ont été sur ce schéma à deux axes..
Cardo et decumanus, il n’y a que ça de vrai pour ériger une ville. Le reste n’est que villages (mais c’est sympa aussi ceci dit).
Julien…
Cela me rappelle un Savoyard me rendant visite à Châteauroux et me demandant : « comment faites-vous pour vous repérer sans montagne..?? ».
Ceci dit, les villes tracées au cordeau ne sont pas vraiment réputées pour leur beauté…
Les gouts et les couleurs…
Quasiment toutes les grandes villes de feu l’empire romain ont pour origine le tracé en croix. Rome, c’est pas beau ? Toulouse, c’est pas joli ? Non mais ! 😉
bonsoir
Bien crapaud rouge!! vous qui êtes un pilier du site vous lancez un débat qui est à des années lumières du discours du propriétaire de ce site?… Chapeau bas et respect car du coup, vous correspondez à la définition du « troll » donné par Paul!!!
Bien l’artiste!!!
Chris
Sur Cardo et Decumanus, il y a de beaux prolongements dans « La conscience de l’oeil » de Richard Sennett (Ed. Verdier)
Julien, pardon, mais va falloir voyager. Ce qui est génial en France car nous sommes multiculturels.
Pardon d’avance aux fachos autocentrés.
Toulouse est cardinale dans son centre. Partout ailleurs, c’est l’anarchie. Et heureusement. Car c’est la seule grande ville où si tu ne connais pas le quartier visé, tu te paumes à tous les coups.
Pour un peu, il serait possible de croire que cette cochonnerie de GPS ait été inventée pour ne pas se perdre à Toulouse.
Un « détail ».
Je HAIS le GPS. Car je demande mon chemin. J’ai néanmoins de bonnes cartes, aussi…
Ce qui est bizarre car discuter avec un humain est dangereux…
Julien, décidément, nous nous ressemblons.
J’ai en effet fait un commentaire tellement mal foutu qu’il était sujet à interprétation malsaine d’assimilation.
Hors, nous avons cerné notre ennemi commun. Soit, la haine.
Ceci dit, je vais t’envoyer exceptionnellement un mail vers un ami commun.
Une perle d’intelligence qui nous plait.
Bonjour,
Mr Jorion parle beaucoup pour dire des choses simples il nous fait beaucoup de phrases peut être parce qu’il a une certaine retenue.
L’expérience qu’il a acquise en parlant en publique lui a apprise sans doute une prudence dans ses propos ce qui n’est pas une mauvaise chose.
je prends mes infos a droite et a gauche et je fais trie pour savoir ce qui est vrai
il est bon d’avoir plusieurs sources d’information, pas seulement le blog de Mr Jorion.
sur ce qui se passe au japon, sur la finance on nous ment
on nous ment et les médias ne sont pas a la hauteur
pire ils contribuent aux mensonges.
Entre manipulation, lâcheté, ignorance, audience, fort tirage et quelques irréductibles souvent broyés par le système.
Je reprends mes précédents propos, mais qui sont toujours d’actualité:
Considérant que:
– Personne, à l’heure actuelle, n’a connaissance de la situation réélle à l’intérieur des bâtiments réacteurs
– Les groupes nucléaires, dont TEPCO, ont réalisé des estimations de l’état des coeurs qui convergent sur le degré de dégradation des coeurs mais pas sur les dommages des structures.
– TEPCO, et maintenant les américains, sont les sources premières pour les actions effectuées sur site. A ma connaissance, il n’y a pas de « fuites » montrant un comportement différent de ce qui est annoncé.
– Concernant les mesures, Greenpeace a annoncé aprés des campagnes de mesure sur place qu’elle était globablement d’accord avec les autorités japonaises, et la CRIIRAD a annoncé que les mesures publiées par l’IRSN étaient conformes avec ce qu’elle avait mesuré.
Et bien pour moi, à la lumière de ces évènements, postuler « qu’on nous cache tout on nous dit rien », c’est ériger une hypothèse en conclusion.
Reiichido, j’apprécie votore rigueur, il n’y a pas bcp d’éléments publics incohérents sur le sujet.
Mais disons pour le moins qu’on ne comprend pas bien si quelqu’un a à coeur de dire la vérité. L’absence de commentaire sur les flux de neutrons, l’absence de mobilisation de certains moyens d’urgence comme des barges pour dégager l’eau radioactive, des caméras à distance (ceux pour fouilles sismiques) etc. pour aller voir l’état du malade, ça fait un peu bizarre, dans un pays qui a résisté au séisme par ailleurs.
Il y a aussi la chute de puissance qui devrait en un mois se réduire à quelques centaines de KW (le genre de puissance qu’on a à l’ouverture pour changement de combustible) et qui ne s’est pas réduite si clairement que ça, disons qu’on aimerait que à défaut d’une vérité, les ingénieurs sur place aient à coeur d’en dire un peu plus, comme le fait à distance un Gouwy, etc. Alors c’est le Japon, et l’allégeance à l’employeur TEPCO est totale, il est vrai. Ca explique cette inhibition sur la comm pour vous ?
@ Reiichido
Précisément.
Donc ce dont nous sommes informés ne sont que des hypothèses.
Pourquoi faites-vous confiance aux acteurs de cette industrie ? Parce que vous en faites partie ?
Pourquoi à longueur de commentaires voulez-vous nous prouver qu’ils sont de bonne foi ? Parce que vous travaillez dans cette industrie ?
Pourquoi avez-vous besoin de nous convaincre que l’on ne nous cache rien ?
Pourquoi politiques et industriels qui ont décidé unilatéralement, c’est-à-dire sans présenter les enjeux d’une part, ni préciser les risques d’autre part, d’un choix énergétique létal mais lucratif renonceraient tout à trac au mensonge, à la manipulation, au cynisme et à l’opacité ?
Quel intérêt auraient-ils à ce qu’il en soit autrement ? Pour quel bénéfice ?
Quelle que puisse être la rigueur de vos raisonnements et de votre argumentation, la logique n’est qu’un outil pour prouver une hypothèse.
Apporter la preuve de ce que vous tenez pour vrai n’est pas dire la vérité.
N’êtes vous pas en train d’ériger votre hypothèse en conclusion ?
@timiota
Je comprends tout à fait. J’ai également été surpris du fait qu’il faudrait 6 mois pour diviser la puissance par deux. Je vais enquêter sur le sujet.
@Jean
Vous avez raison, je n’ai pas les éléments pour prouver formellement que TEPCO ne ment pas. Même chez nous, on se plaint du peu d’information (cf fin de la présentation areva qui tourne sur le net).
Mais à tout le moins, étant donné les éléments explicités plus haut, je trouve qu’il serait, comme dire…plus rigoureux de nuancer ses opinions. Au lieu de dire: « une grande catastrophe se prépare et le monde tout entier va mourir dans les flammes de l’enfer, mais on nous ment et les responsables sont déja dans des abris anti-atomiques » qu’on dise: « je n’ai pas d’éléments conclusifs, mais il se pourrait bien que TEPCO nous cache la gravité de la situation réélle ». Rien que cette modération serait déja pas mal.
Le bénéfice d’une communication plus transparente est évidente: il s’agit d’éviter que lorsqu’on dit « la contamination est de 2 brouzoufs et il n’y a pas de danger » l’ensemble de la population ne comprenne « la contamination est de 200 brouzoufs et vous allez tous mourir ». La transparence est la condition sine qua none de l’existence du nucléaire (si existence il y a).
@Reiichido : « Au lieu de dire: « une grande catastrophe se prépare et le monde tout entier va mourir » : et alors ? Laissez-les dire ! Ce n’est pas eux qui vont vous tuer, ni vous ni vos enfants ! Et puis, après 50 ans de discours lénifiants pour le nucléaire, ne pensez-vous pas que leur exagération est encore loin de faire une moyenne ?
Bonjour
J’avais bien et bien saisi le coté très imbu de sa personne chez Taddei, de cette professeur de finance d’ une université Parisienne. J’ai un frère médecin qui me dit que celà existe aussi chez les mandarins de la médecine , passge obligé pour un poste de professeur et qui depuis longtemps ne sont plus au fait de leur art , mais tout celà c’est l’homme ou la femme et l’arrogance de son Moi
Bien à vous
Un article qui fait froid dans le dos:
http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/johann-hari/johann-hari-were-not-being-told-the-truth-on-libya-2264785.html
On vous l’a dit pourtant, relayé sans cesse par nos médias impartiaux, aussi bien pour l’Irak, l’Afghanistan, et tous ces pays à forte potentialité de matières premières, que nous voulons prendre soin des PEUPLES et de leur droit à la DEMOCRATIE.
Bach inspiré sans doute par le Saint-Esprit: le Choral « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ » BWV 639, par Dinu Lipatti:
http://www.youtube.com/watch?v=-fhqqxEQRRY
À l’orgue, instrument pour lequel il a été écrit, par Karl Richter
http://www.youtube.com/watch?v=DRjP-mnMJn4
Et son utilisation cinématographique: la scène de la lévitation dans « Solaris » de Tarkovski (toujours le Saint-Esprit?):
http://www.youtube.com/watch?v=mGb0tP1Gz5Y
Très beau…
Certes.
Il n’y a qu’en travaillant dans le nucléaire que l’on sait si c’est bien fait et sûr.
Et comme TOUT, perfectible.
Mais comme le risque zéro n’existe pas…
Ce qui se passe dans le Tchernobyl puissance 3 est tout de même reconnu comme ayant pour principale cause un manque de moyens volontaire et flagrant.
Soit, jeter les assiettes avec l’eau de la bassine me parait être une position extrême.
L’humain fait comme d’habitude aussi face à l’imprévu : le meilleur comme le pire.
Et c’est pour cela qu’il faut informer, encore et toujours, et prendre le temps de la réflexion.
Si les « spécialistes savaient, cela se saurait et il n’y aurait, bien évidemment, jamais « d’accident ».
On peut détruire plusieurs fois la planète
et il nous faudrait plusieurs planètes
pour nous en sortir (en BAU).
Mais quel est cet intrus
qui a fait de l’homme un singe fou ?
Les singes sont de loin, plus cool, que Nous.
Vous dites ça car vous n’avez jamais vu passer de singes dans votre jardin. Ils ne sont pas cools du tout, ni prévoyants, ni partageurs.. Stopper vos rêves à propos de la bonté naturelle des autres espèces. Elles font avec leurs moyens avant tout
Detrompez-vous ! Mais comme moi, vous répondez avec vos moyens !
Paul, ceux qui vous reprochent de sortir de vos compétences, surtout quand vous abordez la Mécanique quantique, n’ont même pas compris que vous en parlez au niveau philosophique. Ces ignares n’ont pas l’air de savoir que la philosophie des sciences est une discipline à part entière, et qu’un intellectuel de votre âge a suffisamment d’expérience pour parler de tout. Ils m’écœurent bien plus que les trolls. A part ça, au début, en annonçant que vous alliez parler du blog, j’ai entendu globe, la planète.
La faute à votre mémoire auditive de batracien : Blooog Glooobe, Blooog Glooobe, Blooog Glooobe… ! 😉
Ce que vous décrivez est révélateur à sa façon :
La conviction qu’on a compris pour quelqu’un le nez dans le guidon , c’est un peu la prolongation éternelle de la première expérience en mathématique : « ah il y a d’autres outils, plus vastes, dans lesquels mon problème précédent, une fois plongé, est soluble » (p ex les nombres complexes, les opérateurs vectoriels, les dérivées partielles, sans aller trop loin).
Dans cette posture de « déséquilibre en protention », on croit qu’on a fait un nombre d’étape N vers l’avant, et que s’il manque encore quelque chose à « comprendre » (lire Cum Prendre, « prendre avec »), c’est dans les étapes N+1 à N+3 qui ne vont pas manqué d’être elles-même bientôt résolues, en fournissant à nouveau ce dopant du cerveau qui se dit en mots par « Eurêka ».
Les objets de la physique existent alors comme ceux de niveau « N », avec l’idée qu’on les comprend parce qu’on connait les niveaux 1 à N-1, et que ce qui est mystérieux ne le sera plus ultérieurement.
Ce que fait la philosophie des sciences est littéralement une inversion : Elle n’a pas vocation à regarder « en protention » pour élaborer des objets « plus généraux », elle demande ce qui se passe en « rétention », pourquoi c’est l’étape N-1 qui est issue de cette étape N-2 , en cherchant les « possibles de mémoire » et non tant les « possibles encore en puissance ».
Mais se pose la question à l’issue de ces travaux : y a-t-il d’autre conclusions que discursives ? Ou croit-on qu’une conclusion discursive influencera le reste ? Suivant Bruno Latour (ma lecture du moment), la réponse n’est oui que « grâce aux hybrides » (homme/société techniques) qui nous entourent.
Je respecte assez profondémment la science de Paul en Epistémologie.
Mais le fossé qui existe en epistémologie et science est à peu prés aussi large que le fossé qui existe entre les modèles et la réalité physique.
Et donc, quand Paul ou plutôt certains billets invités font des fautes flagrantes de mécanique quantique en prétendant la révolutionner, ça ne fait qu’illustrer ce fossé.
Maintenant libre à vous de me trouver trollesque 🙂 De toute manière mon activité ne devrait pas tarder à retrouver son niveau pré-fukushima, c’est fatiguant de suivre un blog à 100% !
Le rapport de l’épistémologie à la science, c’est celui de la grammaire à la langue.
Dire qu’il y aurait un fossé entre l’épistémologie et la science, ce serait dire qu’il y a un fossé entre la grammaire et la langue.
Les meilleurs scientifiques sont aussi d’excellents épistémologues : Einstein, Bohr, Heisenberg.
Mais la réciproque n’est pas nécessairement vraie.
Les bons grammairiens ne sont pas nécessairement de grands auteurs. 😉
J’en déduis que Dirac (mauvais épistémologue) était un rappeur de la science de son temps.
Et pourquoi pas après tout.
Si le rap révèle quelque chose de la réalité, mais que ses pratiquants font fi de parler de sa grammaire.
( Ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dis : que les règles de grammairee serait négligée dans la pratique du rap. Non : je parle du retour sur la grammaire de leur langue que les parlants font ou ne font pas)
Tout l’art du spectacle de Kurosawa au service de la réflexion, nature, couleurs, l’époque du nucléaire et de l’inconséquence de ces hommes.
Il faut brûler ce film… Son effet miroir sur l’humanité toute entière devrait nous guider !
Jorion, votre video est tout simplement réconfortante par l’espoir qui semble vous guider.
Je vais glisser un billet de banque pour l’université, en espérant q’un jour prochain j’ pourrais assister à une l’envolée d’un griefer à un conseil publique.
L’UE veut accroître la transparence sur les marchés des matières premières.
Avec des ‘limites’ de positions. Ou une position limite (voir limitée) ?
Juste en dessous, on peut accéder à un autre article, puisque la France, Présidente of the World twenty, veut présenter ce texte comme la position européenne au G20, où déjà le Brésil a dit ‘niet’ (en portugais néanmoins) :
« Le Brésil est totalement opposé au mécanisme de contrôle ou de régulation du prix des matières premières », a affirmé Guido Mantega lors d’une conférence de presse.
D’ici à ce que l’UE dise ‘Basta’ au G20, on aura appris une nouvelle langue …
Besoin fait nécessité de faire un timide pas … mais un pas tout de même.
parallèlement à ces limites de positions, la commission négocie avec le mercosur pour augmenter les importations alimentaires, ce dernier estime ces normes sanitaires suffisantes (sans traçabilité et avec un peu d’hormone et des ogms), il y a des Europes dans l’Europe, la commission et les états
Extrait d’un article scientifique « Ce collisionneur accélérera, à une vitesse très proche de celle de la lumière, deux faisceaux de protons parcourant en sens inverse un tunnel » : si l’un est très proche de la vitesse de la lumière et que l’autre en face l’est aussi, alors la collision aura lieu a une vitesse bien supérieure à celle de la lumière….Choc frontal sur la départementale, on additionne les deux vitesses. Donc ben, on peut aller plus vite que la lumière (les débris de la dite particule explosée). CQFD. Adios Einstein !!!
piki, vous reprochez à cet article de manquer de rigueur scientifique, mais vous n’en avez pas plus que lui car, de son assertion, (vitesse de collision > c), il n’y a pas moyen de conclure comme vous le faites : « on peut aller plus vite que la lumière (les débris de la dite particule explosée) ».
Ah bon ? Cette loi toute simplette de physique élémentaire (on additionne les vitesses en cas de choc frontal) ne s’applique pas dans ce cas (choc frontal de deux protons lancés à une vitesse proche de celle de la lumière) ? Pouvez-vous expliquez au lieu de lancer des anathèmes comme tous les adorateurs du dieu Einstein ? Merci d’avance.
piki, je crains que quoi qu’on vous dise, vous ne serez pas convaincu…
… juste un pronostic. Si vous voulez me donner tort, un conseil : essayez de comprendre ce qu’on vous explique.
Moui,
il s’avère qu’on essaye toujours de mesurer la vitesse des débris de particules dans les accélérateurs les plus récents. Cela fait partie de l’inconnu actuel. Donc je demande toujours sur quelle base on peut affirmer qu’il n’existe pas une vitesse supérieure à celle de la lumière, étant donné que cela n’est pas prouvé dans les faits !…Je suis preneur de toute explication – contrairement à ce que vous supposez.
A l’appui de mes questions : Indices d’une nouvelle physique
À l’origine, il était prévu d’interrompre l’exploitation du LEP à la fin septembre 2000. Cependant, des signes d’une nouvelle physique conduisirent à poursuivre l’exploitation jusqu’au 2 novembre. À la fin de cette période, les quatre expériences LEP avaient enregistré un certain nombre de collisions susceptibles d’avoir produit une particule de Higgs (d’une masse voisine de 115 GeV). Ces événements sont cependant aussi compatibles avec d’autres processus connus. Les nouvelles données n’étaient pas suffisamment convaincantes pour justifier la poursuite de l’exploitation de l’accélérateur en 2001, qui aurait eu un impact inévitable sur la construction du Grand collisionneur de hadrons (LHC) et sur le programme scientifique du CERN. La Direction du CERN décida que la meilleure stratégie pour le Laboratoire consistait à assurer la réussite du projet LHC.
Sur le site du CERN : http://public.web.cern.ch/public/fr/Research/LEPExp-fr.html
@piki prenez 2 voitures de masses identiques face à face sur une départementale et glissez une feuille de papier au point de contact, elle ne devrait pas bouger plus que ça et chaque voiture s’écrabouiller de façon symétrique comme si elle rencontrait un mur parfait. : donc une fois la vitesse seulement, quant à la vitesse de la lumière la théorie est un peu plus difficile, tout cela dépendant du repère et surtout l’énergie étant accumulée dans la masse ! …
Pour finir (ou plutôt pour commencer !), et ce n’est pas du « new age – extraterrestre » :
http://www.santafenewmexican.com/healthandscience/lanl_scientist_makes_radio_waves_travel_faster_than_light
(expérience semblable menée par Nikola Tesla au début du 20ème siècle)
Parce que, Piki, on additionne pas les vitesses dans ce cas là, car C est invariant qu’importe le référentiel (et c’est ça qui est important)…….. Vous essayez d’appliquer des règles simplettes de la physique mécanique à des choses qui relèvent de la physique quantique / relativiste.
Allez faire un tour sur Futura, posez votre question, des tas de gens charmants mieux au fait de ces choses que moi vous mettront sur la bone voie
Un blog de réflexion chouette super un sujet de réflexion
Apparition d’un trou dans la couche d’ozone dans l’ hémisphère nord
http://earthobservatory.nasa.gov/IOTD/view.php?id=49874
Que faut-il en penser?
Rien sur le trou de la sécu?
Sinon ray-ban et écran total…
Ou mieux vie exclusivement nocturne…
Faut s’adapter.
Il faut s’adapter vive les rats!!!
Ceci veut dire que le changement climatique, en plus du reste de ses méfaits, nous bouffe l’ozone : quand de la chaleur en plus reste piégée en bas par les gaz à effet de serre supplémentaires, ça fait autant de moins en haut (dans la stratosphère), et le froid favorise l’attaque de l’ozone par le chlore et le brome au printemps (au retour du soleil).
Jusqu’où est-ce que ça peut aller ? Mystère, expérience en cours. Au pire, griller par les UV tout ce qui est vivant dans les zones en dessous du trou.
Peut-on survivre en cultivant des champignons dans des tunnels ?
Envoyons vite des avions pour brasser l’air froid d’en haut !
@Paul
Vous parlez à la fin « d’université populaire »… Pourquoi ne pas en organiser une réellement ?
Pas une de plus où vous seriez invité par une organisation politique ou un rassemblement économique ou social quel qu’il soit, non !
Une où c’est vous qui inviteriez avec la contribution de toutes les personnes de bonne volonté qui participe à ce blog et/ou qui font partie de votre réseau en France et à l’étranger ! Pour ma part, par exemple, je suis chercheur en écologie dans un labo CNRS de Lyon et je peux avoir accès à des infrastructures telles que des amphithéâtres et tout ce qui est nécessaire pour organiser ce type d’événements. Je serais ravi de pouvoir apporter ma contribution tant physique qu’intellectuelle.
L’objectif, en plus de se rencontrer et d’échanger, ce qui est la base de la démocratie, pourrait être de poser les fondations d’un pacte économique (avec entre autres propositions l’interdiction des paris sur la fluctuation des prix des matières premières), écologique et social. Il s’agirait ensuite d’agir pour diffuser ce pacte et de le rendre incontournable par la volonté populaire.
Je sais bien qu’il est toujours plus facile de « dire » que de « faire » et j’imagine que cette proposition pourrait paraître « fantaisiste »… Mais j’y tiens, en tant que citoyen informé, conscient mais aussi frustré voir désespéré par l’irresponsabilité de nos « responsables » et le bal tragi-comique de ceux qui veulent prendre leurs places.
Merci
L’idée de Maxime me paraît véritablement à creuser; je ne suis qu’un obscur historien qui n’a jamais terminé son doctorat mais je me sens prêt à apporter une contribution dans le cadre d’un projet qui reste à définir (oui je sais tout cela est un peu vague). Vous évoquiez le projet de Zebu, qu’en est-il exactement ? A-t-il besoin d’aide ? Qu’en pense nos amis commentateur ? Y-a-t-il d’autres bonnes volontés ?
Paul Jorion Merci!
Je suis sans cesse intrigué de vous voir, comme beaucoup d’autres, faire référence à des cursus, des professeurs parait-il éclairés, d’ex condisciples devenus célèbres…. comme si ceci avait la moindre des valeurs pour préjuger de l’avenir et de la qualité de quelqu’un. Je crois à peu près l’inverse, ayant toujours pensé qu’un individu apte à suivre un parcours scolaire balisé, jusqu’au doctorat disons, représente au finish la quintessence de l’assujetissement à un système. Après avoir fait où on lui disait de faire pendant tout ce temps, le voilà apte pour le service, prêt à garder le doigt sur la couture… Certes ces fourches caudines n’ont pas que du négatif : habitude au travail et à ce que sera la « prison » de la vie, acquisition d’un vocabulaire commun pour se comprendre et échanger, vie en société…
Mais pour le reste, quand on contemple la standardisation qui en résulte, le mimétisme imbécile d’une génération sur l’autre, combien les gamins de bourgeois sont si fréquemment de petits singes bien dressés… et puis à l’Uni, l’admiration béate parce qu’il est le prof et qu’il sait parler… sans oublier la cooptation future des élites qui s’y rencontrent, je suis presque toujours conforté dans ma dubitation…
Vous êtes probablement persuadé d’être à cent lieues de cela mais, pardon de vous le dire, je le ressens comme tel…
Bon Week-End
Je suis désolé que vous n’ayiez pas eu la chance d’avoir de grands professeurs. Peut-être qu’ils n’existent plus depuis longtemps : je parle moi de « l’ancien temps ».
Hhmm… ancien temps peut-être pas.
L’écoute et l’ouverture d’esprit n’ont ni période particulière (mode), ni âge, ni origine sociale…
D’ailleurs, doublez un ouvert d’esprit de l’individualisme, et vous obtenez à coup sûr un mercenaire économique…
j’ajouterais qu’un « bon prof » n’est pas celui qui vous fait absorber son savoir mais celui qui vous pousse à vous le forger par vous-même…
C’est ce dont à horreur « le système » !! D’où « l’autonomie des universités » qui vise à les rendre autonome du public et dépendante du privé avec de belles formations spécialisées telles que l’école d’enseignement technique Michelin à Clermont-Ferrand !!… Au passage, tout ce qui n’est pas rentable économiquement et immédiatement est laissé de côté… En particulier l’art et la culture, l’histoire…
Absolument bien vu, Maxime.
Le souci du mouvement de « rentabilité » est qu’il est augmenté par l’infantilisation et le « cadrage » actuel.
Soit, le mouvement de pensée de l’ordolibéralisme.
Et souvent aussi c’est issu d’une pensée, ou de dirigeants, socialistes… normatifs
Mike.
Si vivre avec les autres te dérange, tu peux faire comme tous les milliardaires actuels : acheter une île en croyant être « sauvé » car isolé de l’Humanité.
La Suisse marche bien aussi, sur ce coup là.
Bois une bière Yvan, ça détend…
La Suisse est un des pays les plus socialiste que je connaisse, par l’argent.
Quand on gère 30 % de la fortune privée mondiale sur une aussi petite surface avec une pareille organisation, on peut se permettre de payer… et surtout on contrôle systématiquement, pour justifier le financement…
C’est absolument formidable.
Pour moi une pensée de droite fait plus confiance à l’individu et se contente de la peur du gendarme. Je préfère.
Quelque part, Mike, j’étais sûr que la Suisse te plaisait.
Une intuition de gauche est souvent pertinente.
Ceci dit, si tu as besoin des gendarmes, je te plains.
Chaque humain ne peut avoir ta pureté intrinsèque…
@yvan
Comme dit souvent un vieux pote irlandais, « la première impression est toujours la bonne, surtout si elle est mauvaise« .
« Quand l’élève est prêt, le maître arrive », ça n’a pas d’époque..:)
amitiés
Saupoudrage d’égrégore
@catafalq
Quand les maîtres cesseront d’enseigner, les élèves pourront enfin apprendre. Montesquieu
@PJ
Tout ce que je ne sais pas, je l’ai appris à l’école. Flaiano Ennio
@Maxime
Les meilleurs professeurs sont ceux qui savent se transformer en ponts, et qui invitent leurs élèves à les franchir. Kazantzakis Nikos
@Mike
La médisance est le prix de l’hospitalité. Aminado
@Yvan
Et c’est une folie à nulle autre seconde
De vouloir se mêler de corriger le monde. Molière
@vigneron
Il sait tout, mais rien d’autre. Clemenceau Georges, à propos de Raymond Poincaré
@Omar Yagoubi
Nous apprenons simplement par notre exposition à la vie. Presque tout ce qui passe dans l’éducation n’est pas de l’éducation, mais un rituel. Le fait est que nous apprenons quand nous en sommes le moins conscients. David P. Gardner
@catafalq
Je n’ai pas retenu grand chose de mes apprentissages en physique, si ce n’est cette phrase énoncée par un prof que j’ai toujours trouvé formidable, et pour cause:
Pas grand chose d’autre à en dire, si ce n’est qu’effectivement, il ne faut pas confondre l’assujettissement aux connaissances et le fait d’en tirer parti. Ce que vous exprimez, qui est bien réel, n’est toutefois qu’une dysfonction du couple enseignement/apprentissage (pour reprendre un terme utilisé ici pour parler d’autre chose) tandis que ce dont parle Paul en est la part saine.
dans la même veine…
Un diplôme sanctionne des connaissances, pas des talents 😀
Notre époque est assise sur « les pts cassés et les orties » face à un mur « rongé par le soleil » comme disait l’autre, et ces pots cassés les « sciences humaines » en sont remplies, c’est à dire qu’elles -sont- elle mêmes ces pots cassés, je ne parle pas de l’histoire, mais il est tant de s’en rendre compte
Je dois dire que j’ai toujours eu tendance à voir le système scolaire actuel comme vecteur d’une reproduction sociale . Mais meme s’il s’agit d’un aspect important, les individus, leur expérience peuvent parfois aussi donner naissance a de réels intellectuels. Pour ne citer que Chomsky par exemple.
Mais l’école reste le centre de reproduction d’une société dans la structure mentale des individus la composant.
On souffre aujourd’hui que la contestation soit souvent issue de l’université et qu’elle n’amene au final que peu d’éléments au commun des mortels. Voir que la contestation devienne un champs quelque peu hermétique…
Merci encore M. Jorion car vous vous emparer avec votre blog d’un vide certain dans le paysage intellectuel francais
Je ne sais pas trop ce qui se passe en « Sciences » (dures), mais en Lettres, notre principal but est de former à penser par soi-même, de façon rigoureuse.
J’ai eu le bonheur de rencontrer des « maîtres » (au sens de maîtrise) qui m’ont appris à penser; ils vivent encore. Et c’est un bonheur de transmettre ce savoir-faire-là.
Merci à tous ceux dans ce blog qui y contribuent, et à Paul en tout premier.
Lyon me semble un lieu intéressant pour créer « L’université populaire Paul Jorion » (->)
@ Mike 9 avril 2011 à 14:10 « Saupoudrage d’égrégore »
En citant ces paroles sorties de leur contexte, vous faites exactement ce que vous reprochez à l’enseignement. Comme si ces dictons étaient un savoir à appliquer idiotement, à la façon dont certains économistes ont agi dans leur domaine.
Si vous n’étiez pas passé par une école, sous une forme ou l’autre, vous ne seriez pas capable d’intervenir dans ce blog.
Si vous aviez réfléchi à ce qui se passe dans les écoles, vous auriez constaté que l’important n’est pas ce que l’on apprend (qui est toujours remis en cause, un jour ou l’autre, par un enseignant ou l’autre), mais que l’on apprenne à penser. Ce que l’on résume souvent aujourd’hui par l’expression « Apprendre à apprendre ».
Et pour que la pensée puisse s’exercer, il faut aussi avoir assimilé des faits, des concepts et des « nœuds » (= types de rapport entre les concepts). Et pour clore : avoir appris beaucoup de savoir-faire et de méthodes de pensée. Paul en est un excellent exemple. Observez.
Et cultiver le doute sur ce que l’on croit savoir. J’adore ce blog qui nous amène à douter de tout, et de nous rendre compte que tout savoir est provisoire, comme pour l’inexistence des cygnes noirs.
Bravo M. Jorion! Quel bel état d’esprit. Il n’y a pas, dans cette vidéo, une idée ou une approche à la quelle je n’adhère pas. Vous êtes d’une clair clairvoyance sans pareil. (Bientôt des révélations? 😉 )
Continuez! Et que les Hommes vous gardes!
N’est-ce pas la condition même du sociologue et de l’anthropologue, voire de l’historien dans une moindre mesure, de se voir accuser sans arrêt par ceux qui sont concernés par son discours de « n’y rien connaître », d’être « en dehors de son champ de compétences » ? Des exemples de cela se trouvent par pelletées, je pense à Bourdieu qui se voyait toujours disqualifier par les journalistes comme Cavada ou Durand, qui lui disaient en gros « M. Bourdieu vous n’allez pas m’expliquer mon métier ! ». De même je pense à Todd récemment, mais pour vous Paul Jorion c’est exactement pareil, qui était disqualifié par un économiste qui lui disait : « non mais franchement, un démographe qui m’explique l’économie à moi économiste, ça me fait ricaner ».
Bourdieu disait : « nous sommes constamment accusés de sortir de nos prérogatives »
A propos d’université populaire, et votre blog en est une merveilleuse, j’ai été invitée hier soir par une amie à assister, à l’université voisine, à la séance publique intitulée « La France est-elle préparée à affronter un tremblement de terre ? » clôturant un colloque de géographes organisé par la MAIF. Etaient présents des experts en risques sismiques venus d’un peu partout en France .
Conférence animée par Thierry Winter, directeur de recherche au bureau de recherches minières et géologiques (BRGM), AFPS vice-président du CAREX de l’Association française du génie parasismique.
PROGRAMME
– Séismes en France : histoire, nouveau zonage sismique du territoire, effets de l’aléa sur les habitations.
– De l’intérêt d’un exercice de crise sismique : depuis sa conception jusqu’aux leçons tirées. L’exemple du Haut-Rhin.
– Table ronde sur les apports concrets des praticiens.
-Echanges avec la salle en présence de :
MICHEL CARA, professeur à l’Université de Strasbourg-département Ecole et Observatoire des sciences de la terre ;
THIERRY GARZIO, directeur général de la Fédération nationale de la protection civile (FNPC) .
PHILIPPE GUEGUEN, chargé de recherche à l’Institut des sciences de la terre de l’Université de Grenoble et de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR).
ANNICK WIEST, chef du service Interministériel de défense et de protection civile (SIDPC) à la préfecture du Haut-Rhin .
Cette université où avait lieu la conférence est répertoriée aujourd’hui en zone 3 des risques sismiques, les séismes enregistrés et relatés dans l’histoire locale semblent être montés jusqu’au degré 6 de l’échelle de Richter . Présence de failles sismiques dont l’une passerait sous le stade d’un village voisin et de 2 usines de type Seveso ( ???) à proximité .
Ils ont évoqué des exercices gigantesques de simulation de séisme dans la région de Colmar , auxquelles participaient écoles, hôpitaux et une grande partie de la population, avec des complications simulées provenant du fait que l’immense gendarmerie se serait elle-même effondrée ( construction pas aux normes) , que le barrage voisin aurait cédé, que deux usines voisines de type Seveso se seraient effondrées, que l’autoroute d’accès aurait été coupée etc …, les catastrophes se succédant sans prévenir, la gestion des blessés, des enfants rescapés, de 450 000 sans abris enfin tout sauf ….
Après la démonstration, quelqu’un posa la question fondamentale : dans votre simulation, le pire des risques collatéraux du séisme était la destruction d’une usine de type Seveso . Pourquoi n’avez-vous pas envisagé la destruction d’une centrale nucléaire ? Or, cette université où avait lieu la conférence est en zone 3 ( nouvelles normes strictes de constructions antisismiques) et à 20 km d’une centrale nucléaire âgée de près de 30 ans, construite à une époque où il n’était pas prévu pour elle de précautions particulières, pas plus pour elle que pour les 2 usines de type Seveso voisines .
Ils ont tous répondu que ce risque lié à la destruction d’une centrale nucléaire n’était jamais envisagé dans les simulations car personne ne sait ce qui peut se passer ni quoi faire en cas d’accident d’une centrale nucléaire.
Le mandataire de la MAIF a affirmé qu’AUCUN ASSUREUR NE COUVRE L’ACCIDENT NUCLEAIRE dans les 12% pour les catastrophes naturelles compris dans nos assurances incendie-dégâts des eaux et que, dans ce cas, c’est l’ASSURANCE de L’EXPLOITANT DE LA CENTRALE qui doit couvrir .
Quand on sait qu’au Japon, la TEPCO n’avait plus assuré la centrale de Fukushima depuis décembre dernier
Quand on sait que la centrale nucléaire voisine approche des 30 ans, même si un « contrôle » doit avoir lieu comme prévu fin 2011, prendraient-ils l’initiative de la démanteler ? Peut-on l faire confiance aux autorités pour ne pas exercer de pressions ? Tant d’intérêts financiers sont en jeu ..
Avec les changements de statut public/Privé, les joint-ventures, EDF/ AREVA/ Proglio, QUI SERAIT L’EXPLOITANT TENU RESPONSABLE en cas d’accident présent ou futur ? Les assurances auraient beau jeu de se renvoyer la balle pendant des dizaines d’années pour faire retomber le remboursement sur le contribuable .
Qui, sur ce blog, pourrait nous apporter ces précisions sur l’exploitant responsable, sur l’assureur et sur le contrat d’assurance qui couvre les risques des centrales nucléaires datant des années 80 ? Et si l’exploitant cesse de payer l’assurance ?
Pour notre survie et notre santé, le bon sens nous fait exiger le démantèlement immédiat de cette centrale nucléaire ( et des autres) dont personne ne sait comment stopper un accident ni gérer ses conséquences.
D’apres ce que je comprend TEPCO va essayer de recuperer les reacteurs 5 et 6 et les remettre en marche quand il y aura moins de radiations autour, A se flinguer,,,
Rassurez-vous, au train où vont les choses ils ne sont pas près d’avoir moins de radiations autour…
Peut-être cherchent-ils a rassurer l’actionnaire.
Assurance du nucléaire : il n’y a que le contribuable au final, (c’est comme pour les banques), relisez les petites lignes de tous vos contrats, les exclusions : guerre étrangère, désintégration du noyau atomique, ne me semblent jamais assurés, d’ailleurs, TEPCO avait trouvé le renouvellement de la note trop cher, et la centrale n’a pas été arrêtée. De toute façon l’exploitant peut faire failite en cas d’évènement très grave (il s’agit d’assurance responsabilité).
Alors pourquoi ne pas demander que l’assurance soit prise en charge par le consommateur d’énergie électrique, y compris la participation au prorata de sa consommation à un grand loto pour participer comme « volontaire » aux travail des liquidateurs en cas de pépin !
Une petite régulation de ce type rendrait probablement dans un système capitaliste concurrentiel l’énergie électrique d’origine nucléaire beaucoup moins recherchée, moins chère, et non rentable, par rapport à d’autre sources renouvelables ou non. Les sources d’énergies renouvelables et les économies d’énergies deviendraient bien plus vite rentables, sans subvention.
In fine, il me semble que c’est bien l’électricien qui est responsable. Les assurances peuvent couvrir une partie des dommages mais pas tout (ex: dans le cas de TMI les assurances avaient couvert 1/3 des coûts liés à l’accident).
Ce que vous proposez, fuku, est tout simplement le partage des externalités, ce qui relève du bon sens. Mais il faudrait s’attendre aussi à ce nombre de régions ne soient plus alimentées….(Bretagne, si tu me regardes…).
Merci pour ces précieuses informations qui ont interpellé un haut-rhinois sis à un peu plus de 20 km d’une vieille centrale.
Notre journal local, dans son édition du 9 avril, nous a rassuré sur l’aptitude des secours face aux risques chimiques. Il nous relate un stage pour la qualification des sapeurs pompiers du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort.
Concernant les risques nucléaires la conclusion de l’étude de cas face au risque sismique dans le Haut-Rhin (Thierry Winter & Annick Wiest) étudiés à l’UP de Poitiers en fin de conférence d’après le programme ne me rassure pas. J’attend le compte rendu de cette étude de cas. Pas lu dans notre journal local.
Cependant un article intitulé « Nucléaire – Fessenheim sera soumise à un -stress test- » nous détaille les conditions de ces tests, extraits :
« Trois scénario inspirés de la catastrophe de Fukushima, seront analysés : événements naturels (séisme, inondations, tempêtes…) ; perte des fonctions de sûreté (sources de refroidissement, alimentation électrique) ; endommagement sérieux des combustibles en cœur de réacteur ou en piscine. L’hypothèse d’un attentat terroriste n’est pas envisagée en tant que telle, mais l’ASN assure que les conséquences d’un tel événement sont appréhendées ».
Pour le terrorisme et les conflits armés on s’en remettra aux voies du Seigneur qui sont impénétrables.
« « Les différentes autorités nationales vont être en situation de confronter leurs analyses, et les rapports seront publics, c’est une force en soi », veut néanmoins croire Olivier Gupta. »
Résultats fin 2012, mais pour Fessenheim ce sera avant (nos voisins suisses et allemands sont impatients).
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/08/fessenheim-sera-soumise-a-un-stress-test
un vademecum :
http://www.koreus.com/video/internet-bridge-troll.html (anglais sous titré)
http://www.lettres.org/troll.htm (trollometre)
http://www.uzine.net/article1032.html (date de 2001 mais tjrs d’actualité)
Ce qui me gêne dans une démarche de refonte des relations sociales, c’est la nature de cette démarche proposée ici.
La démarche est la même que celle qui a abouti à l’imprimerie ou à la pensée cartésienne…Mais elle a conduit également à l’impasse dans laquelle nous sommes actuellement.
Même si elle a produit de belles choses, la fracture sociale, les catastrophes écologiques, en un mot la crise est aussi de son fait.
Je ne pense pas qu’il convienne de percevoir la situation de manière manichéenne pour expliquer le chaos social et écologique que nous commençons à traverser: il n’y a pas le méchant financier, le méchant scientifique gardien de l’énergie, le méchant riche et le gentil petit homme tiers impartial.
Les gens qui nous ont conduit là sont doués de la même bonne intention que celle ici de refaire le monde. Le mieux vivre collectif ou le mieux vivre individuel est une finalité pour tout à chacun, hier comme aujourd »hui.
Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, les résultats obtenus sous le patronage du taulier pourront paraître donner des jours meilleurs…Mais seuleme paraître.
Je ne suis pas d’accord . L’enfer est pavé de bonnes intentions c’est ce que l’on dit toujours, mais pas seulement, il y a aussi les mauvaises intentions qui peuvent y conduire .
Je crois qu’il y a des individus qui savent très bien ce qu’ils font et qui n’ont aucune espèce de bonne intention ce qui n’exclut nullement qu’ils puissent prétendre le contraire !
Nous sommes lourdement handicapés par cette croyance naïve que tout humain recherche « forcément » le bien-être de son prochain et que malheureusement les choses tournent toujours mal .
Bon, on commence par qui?
La volonté de nuire n’est pas mon propos.
La marche de la raison entraîne des découvertes (la monnaie, l’énergie atomique) dont l’utilité, certaine, a sonrevers de la médaille dont on a pas idée de l’ampleur.
La volonté de nuire doit être réprimée. C’est déjà le cas aujourd’hui, le droit pénal est normalement là pour ça.
Mais la raison, le savoir est nuisible sans le vouloir. Toute action entraîne une force réfractaire qui n’est pas sans conséquences. La preuve en est aujourd’hui.
Quant aux hommes qui tiennent les manettes et qui ont littéralement perdu la raison pour soigner leur derrière, s’ils en sont là, c’est bien parce que le mouvement d’ensemble les y a conduits. Le sommet est vérolé par sa base. Cela commence toujours d’en bas pour monter. Sinon, on ne peut monter….
Antoine :
Vous parlez des « hybrides » dont parle aussi Bruno Latour (élève de Michel Serres en son temps)
Il décrit très bien comment cela ruine la notion « d’avoir été moderne », l’ignorance par les philosophes que tout se passe dans la « zone de cambouis » où la pure nature rencontre la pure société. Il propose un dépassement du post-modernisme…
J’y ajoute un zeste de la « con-individuation » dont parle B Stiegler, et vous avez là un monde dont la clé est une réappopriation des techniques et des supports de mémoire sous forme de savoir-faire et savoir-vivre « sociatifs ». N façons d’en parler bien sûr…
TIMIOTA,
Dont acte 🙂
Oops, la CO-individuation (putain, con!, peut être que c’est parce que Stiegler a été toulousain, y compris en maison d’arrêt )
L’intelligence artificielle, en tant que matière, ou domaine scientifique, ça n’existe tout simplement pas, il est bon de le rappeler ! C’est à dire qu’en particulier il n’y a pas et il n’y a jamais eu de « recherche en intelligence artificielle », il n’y a eu que de la « recherche de l’intelligence artificielle », ça fait partie de ces cadavres ambulants des sixities seventies (et un peu eighties dans ce cas), qui nous pourrissent les jambes.
Aujourd’hui il faut lire Rimbaud, Mallarmé, faire des Mathématiques, comprendre ce qui s’est passé au tournant XIXeme/XXieme, et enjamber ces marécages sous Barthien, voilà tout.
pas d’accord,
Alain Cardon est un pionnier que les institutions on laissé sans ressources
le problème de la conscience artificielle est que l’être humain n’est plus le pinacle de la création, et ça il ne supporte pas 😉
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2011/114/livrecardon.pdf
Vous avez une très haute opinion de l’intelligence naturelle. J’ai eu l’occasion de dire (dans un livre qui devrait être à nouveau disponible dans pas trop longtemps) qu’elle est un ensemble de réflexes pavloviens associés à des séquences de mots.
L’autre souci (pas vous) est que la définition de l’intelligence est à peu près aussi fiable que celle de la liberté.
Soit, nulle.
Va me falloir une définition de l’intelligence artificielle, dans cette logique…
Logique. Tiens. On ne l’a pas vu depuis longtemps. A moins qu’il ait changé de pseudo.
L’intelligence, disait Michel Colucci (un universitaire et philosophe de renom) est la chose la mieux répartie chez l’homme étant donné que, quoi qu’il en aie, il a toujours l’impression d’en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’il juge.
Wow, là vous êtes dur, mr Jorion. Quid de la créativité ? De l’imaginaire ? de l’intuition ? De l’utilisation du langage mathématique ?
Petites questions pour vous : dans ce milieu, fait-on la distinction entre ce « intelligence artificielle » et « conscience artificielle » ? Je ne suis pas spécialement calé sur le sujet mais j’ai l’impression qu’il y a un distinguo important …
Ha et, auriez-vous l’amabilité de nous pondre un état des lieu (si vous avez le temps, un de ces 4) de la recherche dans ce domaine ? Où en est-on ?
Si l’intelligence est notre propre survie face à un danger impliquant la sollicitation de nos sens, de l’aire de Broca, de Wernicke alors cette extrapolation s’avère ridicule dès que l’atteinte à notre survie est diffuse et lointaine dans le temps.
N’est-il pas une forme d’intelligence, tout aussi naturelle, faisant appel à la connaissance, conscience et contrôle de Soi ? et l’empathie ?
à titre d’info ..( les rues de Liège sont tortueuses mais jolies ..) , l’or atteind de nouveaux reccords et les bourses sont joviales ..tout va pr le mieux ds le meilleurs des mondes ..
les bourses sont joviales
J’aurais dit joyeuses