ÉTATS-UNIS : FERMETURE

08 avril 2011 23h28

La fermeture n’a pas eu lieu : le Congrès américain a voté un budget in extremis.

Economie, Politique

Etats-Unis

68 réponses à “ÉTATS-UNIS : FERMETURE”

Kerjean

09 avril 2011 10h21

En fait « YES WE CAN » devrait être le slogan des Tea Party.

Obama devrait plutôt prendre

« NO, WE CAN’T »

C’est affreux comme ce type qui portait tous nos espoirs nous a fait la démonstration que l’avertissement d’Eisenhower en 60 était tout à fait fondé.
NO WE CAN’T empêcher les plus fanatiques droitiers de l »histoire des USA de nuire au pays.
NO WE CAN’T ramener les USA parmi les pays honorables en fermant Guantanamo
NO WE CAN’T en finir avec le lobbying de l’AIPAC et la guerre israelienne
NO WE CAN’T mettre en place la moindre loi sociale pérenne.
NO WE CAN’T encadrer la finance
NO WE CAN’T punir et même contrôler les multinationales polluantes

Obama aurai du déclarer les USA en faillite du fait des républicains, comme la démocratie américaine est en faillite. Même Clinton avait eu plus de couille que lui dans les mêmes circonstances.
Ce type est une vraie lavette ou alors c’est que les USA sont vraiment foutus.
1. Kerjean
  
  09 avril 2011 10h37
  
  Et si les USA sont foutus, je ne donne pas cher de l’Europe.
  Vive le Grand Marché Transatlantique.
2. Philippe MEONI
  
  09 avril 2011 11h43
  
  Obama ne fait, d’ailleurs très bien, que ce que lui ordonne son vrai boss : Wall Street
  
  Je me demande à quel moment les populations vont enfin apprendre la leçon que, même le seul petit acte qui puisse encore justifier le caractère des pays « démocrates », à savoir, le vote, est complètement bidonné car les seuls éligibles, qui sont imposés aux électeurs, par le jeu des médias aux ordres, sont avant tout des actionnaires du système capitaliste mondial…
  
  Le reste, droite, gauche, républicains, démocrates… tout n’est que poudre aux yeux pour garder les populations « en bon ordre de marche » vers l’esclavage moderne et leur laisser l’illusion qu’elles ont encore le droit au choix de leur destinée…
  1. methode
    
    10 avril 2011 21h42
    
    possible, mais la principale mission d’obama, dans une perspective séculaire, est déjà remplie: celle d’un métis élu à la tête du premier empire planétaire.
    
    la condition sine qua none étant d’obéir au doigt et à l’oeil à wallstreet, ces bon vieux wasp peuvent faire preuve de tolérance mais de là à se flageller.
    
    c’est un message psychologique envoyé à l’ensemble du genre humain, la couleur n’est pas une limite, c’est le modus vivendi qui compte et celui des américains est non négociable. ce mode de vie c’est leur identité. et je ne suis pas sûr que les européens aient saisi l’ampleur cet attachement, ils risquent d’être fort déçus.
Monique

09 avril 2011 10h25

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/04/06/le-tronconneur-du-budget_1503853_3222.html#xtor=AL-32280184

C’est ce budget là qu’ils ont voté ?
aïnou des prairies

09 avril 2011 10h44

obama n’est pas kennedy , il tient à vivre , il se pliera à toutes les exigences financieres ….

pourtant il est sanpaku comme kennedy …

http://en.wikipedia.org/wiki/Sanpaku
Lisztfr

09 avril 2011 10h54

Juste une petite info faute de temps, concernant les aides agricoles de l’UE. Lorsqu’on attribue ses aides la moitié est donnée aux grands tels que Nestlé et Danone, au lieu des petits qui en auraient besoins. Je le tiens de qq qui travaille à lUE.

Pas de bio, c’est l’agrobusiness qui touche, ensuite comme je dis les aides mêmes prévues sont divisées ensuite : moitié pour Nestlé etc…
1. regoris
  
  09 avril 2011 14h17
  
  OUI,mais avant de faire passer une aide ,l’UE reçois + qu’elle distribue ….
  à vous lire cher frislstl
vigneron

09 avril 2011 11h01

http://www.whitehouse.gov/blog/2011/04/09/president-obamas-statement-bipartisan-agreement-budget

Late Friday evening, President Obama addressed the Nation from the Blue Room at the White House on the bipartisan agreement on the budget. As the President put it, leaders from both parties « acted on behalf of our children’s future » by finding the common ground necessary to keep the government open for business.
REMARKS BY THE PRESIDENT ON THE BUDGET

11:04 P.M. EDT

THE PRESIDENT: Good evening. Behind me, through the window, you can see the Washington Monument, visited each year by hundreds of thousands from around the world. The people who travel here come to learn about our history and to be inspired by the example of our democracy — a place where citizens of different backgrounds and beliefs can still come together as one nation.

Tomorrow, I’m pleased to announce that the Washington Monument, as well as the entire federal government, will be open for business. And that’s because today Americans of different beliefs came together again.

In the final hours before our government would have been forced to shut down, leaders in both parties reached an agreement that will allow our small businesses to get the loans they need, our families to get the mortgages they applied for, and hundreds of thousands of Americans to show up at work and take home their paychecks on time, including our brave men and women in uniform.

This agreement between Democrats and Republicans, on behalf of all Americans, is on a budget that invests in our future while making the largest annual spending cut in our history. Like any worthwhile compromise, both sides had to make tough decisions and give ground on issues that were important to them. And I certainly did that.

Some of the cuts we agreed to will be painful. Programs people rely on will be cut back. Needed infrastructure projects will be delayed. And I would not have made these cuts in better circumstances.

But beginning to live within our means is the only way to protect those investments that will help America compete for new jobs — investments in our kids’ education and student loans; in clean energy and life-saving medical research. We protected the investments we need to win the future.

At the same time, we also made sure that at the end of the day, this was a debate about spending cuts, not social issues like women’s health and the protection of our air and water. These are important issues that deserve discussion, just not during a debate about our budget.

I want to think Speaker Boehner and Senator Reid for their leadership and their dedication during this process. A few months ago, I was able to sign a tax cut for American families because both parties worked through their differences and found common ground. Now the same cooperation will make possible the biggest annual spending cut in history, and it’s my sincere hope that we can continue to come together as we face the many difficult challenges that lie ahead, from creating jobs and growing our economy to educating our children and reducing our deficit. That’s what the American people expect us to do. That’s why they sent us here.

A few days ago, I received a letter from a mother in Longmont, Colorado. Over the year, her son’s eighth grade class saved up money and worked on projects so that next week they could take a class trip to Washington, D.C. They even have an appointment to lay a wreath on the Tomb of the Unknown Soldier.

The mother wrote that for the last few days the kids in her son’s class had been worried and upset that they might have to cancel their trip because of a shutdown. She asked those of us in Washington to get past our petty grievances and make things right. And she said, “Remember, the future of this country is not for us. It’s for our children.”

Today we acted on behalf of our children’s future. And next week, when 50 eighth graders from Colorado arrive in our nation’s capital, I hope they get a chance to look up at the Washington Monument and feel the sense of pride and possibility that defines America — a land of many that has always found a way to move forward as one.

Thank you.

Thank you…
1. Philippe
  
  09 avril 2011 21h51
  
  Incroyable : Grace a l’accord sur le budjet vous allez pouvoir continuer a vous endetter. Quel beau projet pour l’amerique…
Mianne

09 avril 2011 11h22

Je m’disais aussi : Ce ne serait quand même pas pour faire des économies budgétaires de kérosène qu’ils se sont retirés des abords de la Lybie, laissant leurs toutous Sarko-Cameron creuser leurs propres dépenses publiques à leur place !

Un rêve :Vont-ils ramener leurs troupes d’Afghanistan et d’Irak, faute d’un budget pour renouveler les stocks de biscuits de soldat et de boîtes de singe ?

…ou un cauchemar : vont-ils licencier leurs fonctionnaires non armés , fermer des services sociaux, des écoles et des hôpitaux ?
1. Cécile
  
  09 avril 2011 12h30
  
  l’industrie de l’armement US, est si j’ai bien compris une très grande et grosse et belle entreprise, très propère donc ….
  
  Par contre si l’on peut penser que les économies de bouts de chandelles ont participé des accidents catastrophiques des centrales nucléaires, déjà celle de Tchernobyl mais aussi à Fukushima, est-ce qu’il n’y aurait pas aussi de merveilleuse centrale nucléaire au USA, peut-être même, une en Californie, contruite en toute proximité de la faille de San Andréa ???
Gouwy

09 avril 2011 12h01

Je ne comprends pas (mais je ne comprends pas grand chose dans ce domaine :()
En 1995 et 1996, à la fin de mes études, j’ai fait un stage aux USA. Je me souviens qu’il était déjà question dans la presse et les journaux TV/Radio d’une situation comme celle-là où les fonctionnaires n’étaient plus payés.
Je me trompe ou ça n’a rien à voir ?
Pourtant, à cette époque, c’était le plein boum économique dans ce pays. Il y avait des constructions partout, les gens achetaient 5 voitures quand ils étaient 2 à la maison… ???
Ca ne semblait pas une situation inédite ni dramatique pour les américains.
1. vigneron
  
  09 avril 2011 13h39
  
  @Gouwy
  
  Vous avez tout dit, puis mal conclu.. Politiquement le scénario et sa mise en scène étaient globalement les mêmes sous Clinton; la simple, minuscule, différence réside dans le background de la « réalité comptable » des comptes publics et dans la situation économique actuelle des US comme dans ses perspectives…
2. Kerjean
  
  09 avril 2011 13h40
  
  Ce qui est nouveau c’est que le budget n’est qu’un pretexte.
  Ce qui est attaqué avec virulence ne coute pas grand chose, l’avortement et l’agence de contrôle de pollution par les entreprises.
  Les malades de la Tea Party ont joué avec une totale irresponsabilité.
  Je reste persuadé qu’Obama aurai du aller au bras de fer, les Tea Party en seraient ressorties étrillées. Hélas, le Parti Démocrate est gangrené par des tas de merde dont je ne citerai pas les noms et qui ne vallent pas mieux que les pires Républicains.
  On a les mêmes au PS en France, mais ils ont un peu de plomb dans l’aile.
  1. zébu
    
    09 avril 2011 22h19
    
    Ben, faut pas déconner Kerjean.
    Dire qu’on a les mêmes au PS, c’est forniquer avec un corbillard : au mieux, c’est incongru.
    Je crache souvent dans la sale soupe que le PS vaut parfois nous fourguer pour l’avoir bu à la petite cuillère (à long manche) mais y a quand même des dizaines de milliers de militants qui sont honnêtes.
    
    Parti démocrate …
    Pourquoi pas, je sais pas moi, le Modem pendant que vous y êtes !?
    🙂
  2. LOREAL Alain
    
    09 avril 2011 22h50
    
    @ Zebu
    
    Ceux dont parle Kerjean sont des élus, pas des militants…et là les Guerini et autres Georges Frêche (paix à son âme tourmentée) ne font pas de la pub dans le bon sens pour le PS…
  3. karluss
    
    09 avril 2011 23h15
    
    en tant qu’ami de la vérité, je peux vous affirmer qu’il n’y a jamais eu en France de socialisme depuis la dernière guerre, pas même un ersatz. Mais le retour du spectre peut ranimer la flamme !
  4. methode
    
    10 avril 2011 22h12
    
    le Parti Démocrate est gangrené par des tas de merde dont je ne citerai pas les noms et qui ne valent pas mieux que les pires Républicains.
    On a les mêmes au PS en France, mais ils ont un peu de plomb dans l’aile.
    
    vous parlez des sapin, moscovici, fabius, ayrault & cie? les professionnels de la fausse indignation bon ton en costume?
    
    des gens qui souhaitent s’absoudre des réalités du pays, ne peuvent que se fourvoyer et laisser un boulevard à la droite la plus conservatrice.
    
    on peut être d’accord ou pas sur la manière, mais g. frêche avec son instinct politique l’avait bien compris, idem pour eva joly, et n’en déplaise aux éminences pas si grises et parisianistes, dans le collimateur.
Contempteur

09 avril 2011 12h09

Ce que je retiens de cette lapidaire annonce :
– les Démocrates et les Républicains sont pas d’accord mais ils doivent tous deux voter le budget.
– au final les Etats-uniens ont droit à une politique qui ne peut être indépendante ni axée sur une orientation résolument différente de celle des adversaires.

– en France, la majorité impose son budget, mais l’opposition mène ou prétend mener une politique dont les axes fondamentaux et pas mal de points importants sont partagés avec l’adversaire.

J’en conclus que si les congressmen doivent s’entendre sur le budget et pas sur le reste, l’argent prime, là aussi, sur les normes politiques, les exigences sociales, les assurances écologiques.

Ma deuxième conclusion est que, sur le plan formel, la politique US est plus cadenassée que la politique française.
McGuffin

09 avril 2011 12h59

Un episode de WestWing (A la maison blanche) raconte par le menu le mécanisme du « Shutdown »

http://www.westwingepguide.com/S5/Episodes/98_SHUTDOWN.html

Je recommande à ceux qui ne la connaissent pas, cette excellente série sur le fonctionnement de l’administration americaine.
Lisztfr

09 avril 2011 13h48

Clin d’oeil de Belgique : Un steack haché se dit ici, steack moulu 🙂 haha
1. Bidouille
  
  10 avril 2011 2h17
  
  meuh non ! un américain voyons !! 😀
HP

09 avril 2011 21h54

Faudrait pas croire que tout va bien parce qu’un budget est voté.

MADISON, États-Unis – La controversée loi relative au droit d’association syndicale des employés de la fonction publique de l’État du Wisconsin, proposée par le gouverneur Scott Walker, ne pourra être mise en application avant encore au moins deux mois. C’est ce qu’a décrété la juge Maryann Sumi du comté de Dane…
http://www.journalmetro.com/monde/article/821206–wisconsin-la-fameuse-loi-devra-attendre-deux-mois

Depuis le passage en force en fin de semaine dernière des républicains de Scott Walker à Madison et la “tractorcade” de centaines de fermiers protestant dans les rues pendant le week-end, l’affrontement est passé de la rue aux urnes : il existe dans certains Etats des Etas-Unis, dont le Wisconsin, une procédure dite du “recall” qui permet aux citoyens de demander un vote de non-confiance envers leurs élus territoriaux. Il faut pour cela créer des pétitions, la mesure étant recevable au-delà d’un certain nombre de pétitionnaires – chaque Etat ayant ses spécificités.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/wisconsin-epicentre-d-une-revolte-90758

Non à l’anéantissement des droits sociaux ! Partie du Wisconsin, la contestation américaine prend de l’ampleur. Les manifestants dénoncent les projets de loi des élus républicains. Ces derniers, sous couvert de déficit budgétaire, tentent d’affaiblir les syndicats du secteur public trop enclins à soutenir le président Obama. Une mobilisation sociale qui s’inspire du printemps arabe.
Dans le Wisconsin, pour s’opposer au projet de loi de Walker, on évoque déjà la possibilité d’une grève générale, pourtant interdite aux États-Unis. Les prémices d’un renouveau syndical et militant aux États-Unis ? À l’image des révoltes arabes, il se dit qu’après la rébellion partie de Madison, les choses ne pourront plus jamais être les mêmes.
http://www.rinoceros.org/article10447.html
Cécile

10 avril 2011 14h34

Dans « métropolis » Arte, bizarement il a té fait allusion à un jeu de cates « plans sociaux », puis à ce film de Capra ‘Monsieur Smith au parlement », ….
1. M
  
  10 avril 2011 17h49
  
  Capra ‘Monsieur Smith au parlement
  
  à voir absolument :
  le point de départ : trés parlant !
  
  http://www.youtube.com/watch?v=dLqHsMDv8wE