Mise à jour n° 154 (samedi 09h48)
Les opérations de transvasement de l’eau contaminée et d’injection d’azote dans les enceintes de confinement des réacteurs se poursuivent. L’opérateur poursuit le déversement dans la mer de l’eau la moins contaminée et va entamer le pompage vers un condensateur du réacteur n°2 de l’eau hautement contaminée découverte dans les sous-sols des réacteurs n°2 et 3 et dans les tranchées les joignant.
Il était temps, cette eau menaçant de déborder du puits sur le site, ne pouvant plus s’infiltrer vers la mer depuis que ses infiltrations ont été bloquées.
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Mise à jour n° 153 (jeudi 19h03)
Un séisme de magnitude 7,4 a frappé le nord-ouest du Japon, dont l’épicentre, en mer, est à 116 kms de Fukusihima. Une alerte au tsunami a été lancée et la centrale a été évacuée. La vague attendue devrait faire un mètre de haut, contre dix mètres la précédente. Les installations seront inspectées dès que possible.
L’intégrité des enceintes de confinement, déjà éprouvées pour certaines, pourrait être davantage menacée. Le tsunami pourrait répandre sur le site les eaux hautement contaminées qui fuient du réacteur n°2, ou les emporter dans la mer en se retirant.
Ajout : L’alerte a été levée; d’après la télévision NHK, rien à signaler sur le site. A confirmer, vu la rapidité de cette réaction.
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Mise à jour n° 152 (jeudi 13h20)
Un nouvel arbitrage a été rendu ou, entre deux maux, le moindre a dû être choisi.
L’injection d’un gaz inerte, l’azote, a commencé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°1, afin de prévenir les risques de nouvelle explosion d’hydrogène. Les deux qui sont intervenues les 12 et 14 mars derniers ont été dévastatrices pour les bâtiments, de nouvelles pouvant affecter les enceintes de confinement.
Tepco a annoncé que des volumes élevés de radiations seront rejetés pendant l’opération. Six jours seront nécessaires pour injecter 6.000 mètres cubes d’azote, avant de poursuivre les injections dans les enceintes des réacteurs n°2 et 3.
Il ne peut être évité que, d’une manière ou d’une autre, la centrale continue d’émettre des quantités importantes de radioactivités, les annonces des seules mesures de l’iode-131 étant privilégiées, au détriment de celles d’autres radio-éléments à plus longue durée de vie.
Les déversements d’eau contaminée dans l’océan se poursuivent et devraient se poursuivre jusqu’à samedi. La contamination des côtes et des poissons au césium-137 – qui reste actif plusieurs décennies – est désormais une préoccupation majeure.
Après qu’il a été annoncé que la fuite dans la mer d’eau hautement contaminée avait été stoppée, il est apparu qu’une nouvelle fuite alimentait le puits où elle avait été initialement découverte. Tous les moyens disponibles vont être utilisés pour contenir la mer devant le réacteur n°2, sacs de sable, parois métalliques, barrières diverses…
Des volutes de vapeur radioactive continuent de se dégager de ce qui reste des édifices des réacteurs 1 à 3.
Tepco a reconnu que 70% du combustible du réacteur N°1 a été « endommagé », 35% du n°2 et 25% du n°3. Ces estimations doivent provenir de modélisations informatiques, mais cela n’est pas précisé. Pas plus qu’il n’est indiqué si les processus se poursuivent ou sont arrêtés.
Dès qu’il sera opérationnel, un hélicoptère télécommandé, fabriqué par une entreprise française, embarquant des caméras et capteurs de radioactivité va être utilisé pour le survol des réacteurs. Cela confirme que leur survol par des hélicoptères pilotés par des humains n’est pas possible en raison du niveau des radiations qui s’échappent de la centrale.
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Mise à jour n° 151 (jeudi 10h50)
Le New York Times en date du 6 avril cite un rapport confidentiel de la US Nuclear Regulatory Commission, selon lequel l’ensemble des réacteurs sont très sérieusement endommagés. Le combustible à l’intérieur des noyaux a subi une fusion à ce point avancée que l’eau de refroidissement ne circule que très difficilement. Le maintien de fuites d’eau hautement radioactives (qui ne sont pas limitées à un seul réacteur comme il avait toujours été dit jusqu’ici) complique la situation et pose la question : pendant combien de temps le refroidissement d’urgence en cours pourra-t-il se poursuivre ?
Une révélation particulièrement inquiétante : du combustible usé des unités 1 à 3 aurait pu être dispersé jusqu’à une distance d’un mile (1,6 km) lors des explosions d’hydrogène dans l’enceinte des réacteurs. Il semblerait que des bulldozers ont été utilisés pour couvrir provisoirement du combustible brûlant entre deux des bâtiments abritant les réacteurs, un accident qui rendra tout nettoyage ultérieur beaucoup plus difficile.
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293 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (VIII), par François Leclerc”
New York Times : Powerful Aftershock Complicates Japan’s Nuclear Efforts
Published: April 7, 2011
….
Two other nuclear facilities – a fuel reprocessing plant at Rokkasho and a nuclear power plant at Higashidori, both in northern Aomori Prefecture – were running on emergency diesel generators after their external power supplies were knocked out by the aftershock.
A third site, the Onagawa nuclear power station in Miyagi Prefecture, lost two of its three external power systems. All three facilities have been shut down since the March 11 quake, but power is needed to keep the nuclear fuel cool.
…
De quoi nous inquiéter un peu plus , enfin , ouf c’est reparti, jusqu’a la prochaine
Si vous étiez vraiment sympa, vous traduiriez. Les béotiens vous en seraient infiniment reconnaissant.
Kerjean
Un troisième site, la centrale nucléaire Onagawa dans la préfecture de Miyagi, a perdu deux de ses trois systèmes d’alimentation externe. Les trois établissements sont fermés depuis le tremblement de terre du 11 Mars , mais l’alimentation électrique est nécessaire pour maintenir le refroidissement du combustible nucléaire. (Google trad est ton ami !)
François, je voulais une fois de plus vous féliciter pour votre travail…
Merci
Très bonne info et analyse.
« Les déversements d’eau contaminée dans l’océan se poursuivent et devraient se poursuivre jusqu’à samedi. La contamination des côtes et des poissons au césium-137 – qui reste actif plusieurs décennies – est désormais une préoccupation majeure. »
C’est à dire que le rejet d’eau « faiblement contaminée » est une fable ?…
Vu sur une carte de la radio-activité sur le Japon que le niveau atteint trois fois la limite fixée par les normes japonaises de radio-activité, à deux cent cinquante kilomères environ de l’usine de Fukushima…
Source s’il-vous-plaît.
http://japan.failedrobot.com/
Il faut attendre une quinzaine de secondes pour l’affichage complet.
Merci.
L’eau « faiblement contaminée » est un élément de langage directement issu de la com des lobby nuke et repris la bouche en coeur par l’intégralité de médias.
Pour rappel, cette eau « faiblement contaminée » l’est à raison de 100 fois la dose maximum autorisée.
100 fois, c’est faible hein?
Essayez de prendre 100 fois la dose maximale autorisée d’un antibiotique ou d’un anti-inflammatoire juste pour tester la faiblesse de la chose.
Mauvaise comparaison : la limite autorisée est très proche de la dose naturelle, et très loin de la dose efficace.
100 fois la dose autorisée est effectivement du langage de Com, cela ne nous renseigne en rien. Est-ce 100 fois la dose autorisée pour un habitant ou pour un travailleur du nucléaire? il y a déjà un rapport 20 entre les deux. Et est-ce les anciennes valeurs ou les nouvelles qui viennent d’être relevées au Japon du fait de la situation d’exeption?
Bon j’ai dit une bêtise je n’avais pas vu qu’on parlait de l’eau
250 Kilomères ! MAMAN !!!
Vous m’avez fait rire, mais rire…
Le casse tête pour savoir que faire de l’eau radioactive de la centrale et qui pourrait prendre des années :
http://www.latimes.com/news/nationworld/world/la-fg-japan-water-20110407,0,2011011.story
Gouwy, j’ai plusieurs questions pour vous:
Vous avez souvent évoqué la méthode russe consistant à charger « par la gueule » le cœur pour ralentir la réaction et la formation du corium. Or, si je ne m’abuse, à Tcherno, le toit du réacteur avait été soufflé par l’explosion initiale et il n’y avait pas d’enceinte de confinement, ce qui avait rendu possible le procédé.
Dans le cas de Fukushima, nous avons les superstructures effondrées des bâtiments qui empêchent un accès au cœur par le haut. Cela ne rend il pas ce type de solution impossible dans un environnement qui s’avère de plus en plus contaminé?
Autre question: D’après ce que vous savez ou ce que vous extrapolez du degré de fusion des différents cœurs et de la formation de coriums, ainsi que de la constitution physique des différentes enveloppes de confinement, au bout de combien de temps un corium peut il traverser totalement les structures et se retrouver sous terre? Ceci dans l’hypothèse que la réaction à commencé immédiatement après le tsunami.
Cette question en amène une autre concernant la rencontre du corium et de la nappe phréatique. J’ai bien compris la réaction qui engendrerait une violente surpression souterraine. Ce qui m’intéresse ce serait plutôt ce qui va se passer en surface. Un vaste soulèvement du sol ou quelque chose de plus localisé et violent? Quid du site de la centrale? Ce type d’explosion (si on peut le qualifier ainsi) ne risque t-il pas de disloquer totalement le site?
Enfin, quelles seraient les conséquences atmosphériques? Serait ce une explosion sourde ressemblant plutôt à un tremblement de terre ultra localisé ou y aurait il explosion en surface avec les projections qui s’en suivraient?
Merci pour votre patience.
Gouwy a assez souvent répondu à ces questions.
Sans avoir, et de très très très loin, le moindre soupçon d’expertise, je peux vous dire ce que j’en ai retenu et qui est probablement truffé d’erreur.
Pour la vitesse de perforation de l’enceinte, visiblement, tout dépend de l’épaisseur de la dalle en béton et de la structure même de cette dalle qui pourrait être pleine sur une épaisseur de 8 à 15 mètre ou présenter une cavité. Ces éléments ne sont pas publics et rendent un pronostic plus qu ‘hasardeux.
En cas de rencontre entre un corium et la nappe phéatique, ceci, sans être nucléaire, par effet volumétrique de la vaporisation immédiate de masses considérables d’eau, créerait une explosion aussi puissante qu’une explosion atomique. Pour mémoire, les spécialistes avaient dit q’à Tcherno, si le corium avait rencontré la nappe, on aurai eu droit à une explosion de 2 à 5 MT.
Voilà, ce que j’ai retenu des leçons de Gouwy-senseï.
A oui, j’ai cru comprendre que la vitesse de progression du corium, que ce soit à travers le béton ou la terre, est de l’odre de 1m par 24 heures.
Relisez moi, Kerjean, je pose les questions de façon beaucoup plus précise.
Gouwy connait ce type de réacteur et ses caractéristiques techniques et mécaniques. Il est probablement à même de déterminer si un ou plusieurs coriums se sont formés en fond de cuve. Connaissant à peu près la date du début de la réaction, on doit pouvoir extrapoler un calendrier avec fourchettes dans l’hypothèse de coriums actuellement actifs et si rien de tangible n’est fait pour les ralentir ou les stopper. A ce propos, cela me permet de rajouter une nouvelle question concernant l’activité sur site et alentours. Semble t-il réaliste vu le peu d’activité de penser qu’aucun travail de forage sous site n’est actuellement en cours pour récupérer un corium venant à percer la structure?
Pour la partie corium/nappe phréatique, j’ai bien précisé avoir compris le phénomène de surpression. Encore une fois, ce qui m’intéresse c’est les manifestations au sol et les conséquences sur le site de la centrale, ainsi que sur le type d’explosion qui risque de se produire.
@Roland
(i) sur le premier point : les russes ont effectivement proposé de « déchapeauter » les réacteurs pour utiliser la même technique qu’eux à Tchernobyl. Cela a été rejeté et ce n’est effectivement plus envisageable dans les conditions actuelles. Il ne semble même plus possible de survoler la zone par hélicoptère avec pilotes (ACRO mentionne des taux actuelles de 30 sievert/h (pas d’erreur d’unité, il s’agit bien de sievert !!) à proximité immédiate des réacteurs 1 à 3)…
(ii) sur la lisibilité quant à la suite des événements… Il y a bien trop de paramètres qui rendre en compte pour privilégier, même modéliser un type d’explosion plutôt qu’une autre à moins d’avoir en main toutes les données géologiques et hydrométriques … Sans oublier que nous pouvons toujours garder l’espoir, même mince, qu’elle(s) ne survienne(nt) pas…
(iii) Concernant un éventuel travail de forage, je pense clairement qu’il n’en ait rien… Aucun engin pour ce type de travaux ne semblent avoir été acheminé pour ça et c’est pas la petite centaine de bonshommes qui va le faire !! Par contre, il est possible, que si la dalle est creuse comme il est fortement suspecté, alors il soit tenté d’en extraire la flotte pour remplir la chambre de béton…
Nous n’en sommes pas encore là.
La seule information est qu’il y a une nappe phréatique à 15 mètres sous le réacteur 1.
Mais même 15 mètres de roches est peu pour une explosion assez violente, et pire, en augmente les effets en la contenant.
Et là, nous aurions un cône comme dans toute bonne explosion classique.
Soit, par précaution, et tout dépend aussi de la forme de cette nappe, ils feraient mieux d’éviter toute surpression en créant des cheminées afin de contrôler le souffle.
Cela réduit voire annule l’effet de cône.
Et la pollution atmosphérique est réduite, car les éléments radioactifs restés au sol ne volent pas. C’est « déjà » ça…
Se rappeler que le lac Pavin, en France, est le résultat d’une vaporisation de nappe phréatique par de la lave.
http://www.private4private.fr/local/cache-vignettes/L490xH329/lac_pavin-1962a.jpg
15 mètres de roches + 8 mètres de béton=23 mètres.
Entre un mois et un mois et demi de « forage » si je ne m’abuse.
On devrait être fixés bientôt alors.
En espérant qu’un puits de 23mètres suffira à refroidir et affaiblir suffisamment le corium.
Yvan, il me semble que Gouwy nous avait expliqué qu’étant donné la température du corium, on aurait pas vraiment une vaporisation mais plutôt un crackage de l’eau. Concernant la nappe phréatique, je me représente assez mal sa forme, probablement pas un « lac » souterrain mais plutôt de l’eau infiltrée dans des matériaux poreux. je me demandais si la pression exercée serait sur toute l’étendue de la nappe ou si elle se localiserait à l’endroit du contact avec le corium.
Je crains par ailleurs que vu le niveau de cette pression et sa soudaineté, aucune « soupape ne suffise à la pallier. Gouwy nous avait également expliqué que le « puits de forage » d’un corium était très petit et là aussi, la pression soudaine ne pourrait s’épancher par ce petit orifice.
J’aurais tendance à penser que l’ensemble du sol se soulèverait sur tout ou partie de la nappe phréatique avec probablement des points faibles ça et là. Quoi qu’il arrive, cône ou soulèvement généralisé du sol, le site de la centrale serait vraisemblablement détruit. Qu’en pensez vous?
Il est clair, Roland, que seuls les Japonais ont l’étude géologique exacte du sous-sol.
De même d’ailleurs que cette nappe devait être existante au moment du choix de l’emplacement de la centrale.
Le creusement de la roche par le ruissellement ne se fait pas en 40 ans.
Et creuser de façon préventive un « débouché » suffisant pour canaliser une évacuation d’eau et de souffle d’explosion me parait d’autant plus important MEME si cette explosion n’a pas lieu.
Le fait que la roche soit poreuse ne change rien au principe. Le tout est de limiter la pression initiale.
La mécanique des souffles est maintenant suffisamment connue pour non pas la limiter, mais la diriger.
Et ça, ça me paraitrait raisonnable de le faire avant qu’il ne soit trop tard.
1 m par jour, 15 m de profondeur, plus les dalles et le reste à percer… On devrait y être non ? C’est pour bientôt l’explosion ? Je vais chercher les chips et mon whisky…
Bon, bon bon.
Je note que presque 1 mois après le début de la fusion, on ne connait toujours pas la géologie du sous sol de la centrale. Vu sa situation, et vu les terrassements en surface réalisés à la construction, il ne me semble pas que c’est de la roche, du moins pas à affleurement. Ça ressemble plutôt à des alluvions. Il y a probablement de la roche à – 15, -20 mètres (ce doit être également la profondeur de la nappe phréatique d’ailleurs).
Il semble également que rien ne soit tenté pour récupérer un éventuel corium par dessous.
Par ailleurs TEPCO eux mêmes reconnaissent la présence de coriums en fonds de cuves et admettent qu’au moins une des cuves n’est plus intègre. La présence de plutonium vient confirmer tout ça. Donc, on a un ou des coriums qui descendent, une distance à parcourir évaluée à environ 25 mètres et la certitude d’une explosion en surface si un corium atteint la nappe.
Je présume que si l’explosion se produit à la verticale sous le site, l’ensemble de celui ci va se trouver éparpillé, donc, les autres coriums, la totalité des matériaux entreposés sur le site, le combustible, etc, le tout dans une radioactivité interdisant toute approche du site.
Il me semble que dans cette hypothèse que personne n’ose formuler clairement à l’heure actuel, là nous entrerions pour de bon dans la science-fiction et je n’imagine même pas les conséquences directes ou indirectes.
Merci à tous les contributeurs pour vos réponses. Le débat n’est pas clos, je crois. Comme dit Kerjean, nous n’allons pas tarder à être fixés.
N’est ce pas simplement le fait que les japonais (et chinois) ont un terme pour 10000 (dix mille) (man en japonais, wàn en chinois), ce qui fait que « un million » vaut « cent man », et peut être confondu pour les occidentaux avec « cent mille » ?
VIENNA, April 7 (Reuters) – No radiation changes were detected at Japan’s Fukushima Daiichi nuclear power plant after Thursday’s earthquake and the injection of water into reactor pressure vessels was not interrupted, the IAEA said.
But the International Atomic Energy Agency (IAEA), citing information from Japanese authorities, said off-site power was lost at some other nuclear facilities in the country after the latest quake, and that emergency power supply was operating.
The IAEA’s International Seismic Safety Centre rated the new earthquake as a 7.1 magnitude, a statement from the Vienna-based agency said.
« The epicentre of the earthquake was 20 km (12 miles) from the Onagawa nuclear power plant and approximately 120 km from the Fukushima Daiichi and Daini nuclear power plants, » it added.
Two out of three lines supplying off-site power to the Onagawa site — in so-called cold shutdown since the March 11 earthquake — had been lost, it said.
« Off-site power continues to be supplied through the third line, » it said, adding the status of the Onagawa plant was being checked. « Cooling of the spent fuel pool was temporarily lost, but has subsequently been restored. »
At the Higashidori nuclear plant — in a maintenance outage at the time of Thursday’s quake — off-site power was lost.
« Emergency power supply to the site is operating. All the fuel had been removed from the reactor core and stored in the spent fuel pool. Cooling of the spent fuel pool is operational, » the IAEA added.
Japan’s Nuclear and Industrial Safety Agency (NISA) also confirmed that the Rokkasho reprocessing plant and uranium enrichment facility lost off-site power, but that emergency power was operating, the IAEA said.
Regarding the Fukushima Daiichi plant, which Japan is battling to stabilise after the March 11 quake and tsunami, the IAEA said:
« NISA confirms that no changes have been observed at the on-site radiation monitoring posts. The injection of water into the reactor pressure vessels of Units 1, 2 and 3 was not interrupted. »
After Thursday’s earthquake, the Hokkaido Electric Power Company reduced the generating power to 90 percent of capacity at the Tomari nuclear power plant, the IAEA said.
(Reporting Fredrik Dahl; editing by Michael Roddy)
Fuat espérer qu’Onagawa n’aie pas été arrêté trop longtemps…
Rokkasho reprocessing plant is a nuclear reprocessing plant with an annual capacity of 800 tons of uranium or 8 tons of plutonium,[1] owned by Japan Nuclear Fuel Limited located in the village of Rokkasho in northeast Aomori Prefecture,
In 2010, the Rokkasho Reprocessing Plant consisted of 38 buildings on an area of 3,800,000 m².
From the Plant’s own website:
Meanwhile, we received 93 tons of spent fuel in the current fiscal year, and 3,258 tons of spent fuel in total are stored up now.
There is a very strong opposition against this particular plant. Greenpeace Japan (link is in Japanese) has said that the radioactive materials that would be released from the plant in one day is equivalent of the radioactive materials that would be released from a nuclear plant in one year
@Quelqu’un
c’est un blog francophone cher ami.
Si vous voulez vraiment vous rendre utile, plutôt que de faire un paresseux copié-collé, synthétiser l’info….en Français.
Merci.
excusez-moi, je croyais qu’impossible n’était pas seulement français mais aussi anglais…
Vienne, le 7 avril (Reuters)
Aucun changement au niveau des radiations n’a été détecté dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi à la suite du tremblement de terre de mardi dernier et l’injection d’eau dans les équipements sous pression du réacteur n’ont pas été interrompus, déclare l’AIEA.
Mais l’AIEA à indiqué en citant des informations provenant de autorités Japonaises que l’alimentation externe en électricité d’autres installations nucléaires du pays avait été perdue suite au dernier tremblement de terre, et que les alimentations de secours avaient été mises en œuvre.
[…]
Deux des trois lignes alimentant en courant externe le site d’Onagawa (En arrêt à froid depuis le tremblement de terre du 11 mars) ont été perdues.
Une alimentation externe est maintenue grace à la troisième ligne, disent-ils en ajoutant que l’état du réacteur d’Onagawa à été vérifié. « Le refroidissement de la piscine de combustible usagé s’est arrêté temporairement mais à été rapidement remis en service »
Concernant le site d’Higashidori, en maintenance au moment du tremblement de terre de mardi, l’alimentation externe a été perdue.
« Les générateurs de secours du site sont opérationnels, le combustible à été retiré du réacteur et stocké dans la piscine pour combustible usagé » à ajouté l’AIEA.
L’Agence Japonaise de Sureté Nucléaire et Industrielle (NISA) à également confirmé de l’usine de retraitement et d’enrichissement d’uranium de Rokkasho a également perdu son alimentation externe, mais que les générateurs de secours étaient fonctionnels.
En ce qui concerne l’usine de Fukushima Daiichi, que le Japon tente de stabiliser depuis le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, l’AIEA à déclaré:
« NISA confirme qu’aucun changement sur site n’a pu être observé dans les stations de surveillance des radiations. L’injection d’eau dans les équipements sous pression des réacteurs 1, 2 et 3 n’ont pas été interrompus »
Après le tremblement de terre de mardi dernier, la Compagnie Electrique d’Hokkaido à réduit la capacité de production d’électricité de la centrale de Tomari à 90% de ses capacités.
[…]
Je ne traduis pas le passage concernant l’usine de retraitement de Rokkasho car il n’apporte aucune information importante hormis que greenpeace japon (tiens, ca existe?) y est farouchement opposé.
Ce qui me semble intéressant dans cet article c’est le coté borderline de l’ensemble des installations nucléaires japonaises, ainsi que la rémanence des répliques du tremblement de terre du 11 mars.
La législation sur la radioprotection est très claire et tous les pays qui possèdent un parc de centrales ou utilise des techniques liées au nucléaire y adhèrent.
Le Japon et le US y adhèrent.
Si actuellement on fait jouer les différences culturelles pour expliquer au grand publique que le Japon ne fait pas comme les autres cela est dû qu’à une seule chose : actuellement au Japon on s’assied sur ces règles et les autres pays qui les ont ratifiés aussi par la même occasion puisqu’ils ne sont pas dupes.
Toute autre raison avancée ne serait que se l’enfumage destiné à nous abrutis sans cervelle.
Les autres (avec une cervelle) je ne comprends pas.
Je leur laisse le bénéfice du doute.
bon… je vais pas m’éterniser sur la qualité et la rareté de ce blog que je fréquente depuis très peu de temps, ces trois dernières semaines en fait… ( tiens ! celui de Dominique Leglu au NouvelObs vient juste d’être rendu « introuvable ».. hasard sans doute 😉 ni sur les remerciements que l’on doit à son initiateur et à ses animateurs particulièrement pointus sur LA question… j’ajoute que les liens que l’on y trouve sont TOUS pertinents, y compris celui du blog de Martin Vidberg, bien sympathique comme d’habitude, si ce bordel n’était pas si grave ! car…
…dont acte : nous vivons en ce moment même un moment très particulier dans l’histoire de l’Humanité, l’inconséquence du genre humain va (enfin pourrait-on dire ?) « sauter » aux yeux du monde entier.. et cette fois-ci, c’est clair, plus rien ne sera « comme avant »… heu.. enfin, je crois !
mouais… Gouwy ! rassurez-moi ! hein que c’est la « der des der » ?
en effet, si tout se déroule hélas comme on le pressent, comment les castes décisionnaires pourront-elles faire passer dorénavant la pilule aux êtres inférieurs qu’elles gouvernent ? dans TOUS les domaines ?
mais je suis plutôt optimiste dans la vie, et j’aime à me persuader (méthode Coué ?) qu’une fois la catastrophe terminée (si tenté qu’elle le soit un jour..), les Japonais sauront rebondir, et seront les vrais pionniers en matière de recherche (efficace) sur le développement d’énergies propres, renouvelables, bon marché, accessibles à tous… etc… qu’ils montreront la voie dans le sens d’un « progrès » raisonné et raisonnable.. heinquoi ? ah ? vous croyez que je rêve ? ah… merdalors.. c’est embêtant ça.. M. Jorion : à votre tour de me rassurer, de NOUS rassurer… sur « l’avenir »…
en attendant, Messieurs, j’ai l’honneur et le plaisir de vous féliciter et de vous saluer…
le blog de dominique Leglu est accessible !
seul changement : le support qui n’est plus le nouvel obs
sans doute rien à voir avec le fait que cet « hebdomadaire » gauche caviar ne vit que grace à la publicité ( Areva et EDF sont bien connus pour ne pas faire pub ! lol )
Avant :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/28/fukushima-suite-21-de-tchernobyl-en-tchernobyls.html
Maintenant
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/03/28/fukushima-suite-21-de-tchernobyl-en-tchernobyls.html
votre lien ne s’affiche pas, celui-ci si (bon cette fois sans grand intérêt il s’agit d’Allègre):
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/
litate commence à être évacué, les femmes enceintes, et les mères avec des enfants en bas age
Village of Iitate near the Fukushima plant plans to evacuate pregnant women toddlers babies – Kyodo http://bit.ly/ftAkPw
nous sommes le 8 avril, ils ont perdu beaucoup trop de temps :
pour ne pas oublier , jamais :
source : http://www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu/environnement/radiations-inquietudes-dans-un-village-situe-a-40-km-de-fukushima-6339139.html
mais cet article date du 31 mars … une semaine, c’est beaucoup !
NEWS ADVISORY: Water leaks found at Onagawa nuke plant after Thursday quake: Tohoku ElectricNote
Aux francophones
en fait, « quelqu’un » fait un copié-collé en anglais(ouaiii, vas-y la classe)d’une information parue dans l’intégralité de la presse francophone et qui dit qu’il y a une fuite d’eau dans la centrale d’Onagawa.
Mais en Anglais, c’est vachement plus « ha que! »
Kerjean, sers toi de google translate en faisant un copié/collé du texte.
http://translate.google.fr/#
Dans la traduction il y a le mot « plante », il s’agit de l’usine.
Je ne peux pas te donner le lien de la traduction que j’y ai faite parce qu’il fait au moins 15 lignes (le lien)
« plante »
D’ici que quelque chose repousse sur la centrale ou à ses abords, j »aurais le temps d’être à la retr..
Pardon, j’oubliais que ce terme était en voie de disparition.
Sinon, je relance l’idée de revendre les piscines chauffées à quelques milliardaires. Ils apprécient le gaspillage de calories.
En parlant de gaspillage, il faudrait que je me renseigne sur la tenue en température des aciers réfractaires.
Parce que le chauffage géothermique à base de corium pourrait être un filon juteux.
Avec des radiateurs qui brillent dans la pénombre, ça donnerait un effet d’ambiance cool.
On va quand-même se méfier avec la géothermie. En Islande, le dernier gars qui a creusé un peu fort nous a réveillé un volcan.
Il ne manquerait plus qu’un volcan soit réveillé par les tremblements de terre japonais, notez…
Ils auraient un « 2012 » en avance d’un an.
Je repense à « plante »…
Les gars se sont « plantés » dans les prévisions de tsunami, se sont « plantés » dans le choix du modèle de centrale peu chère mais dangereuse, se sont plantés en essayant de sauver leurs réacteurs alors qu’ils savaient que ça allait exploser, se sont plantés dans la protection des populations, se sont plantés dans la comm en restant obscurs,…
Ce n’est plus une centrale, c’est une zone de culture…
à Kerjean : heureusement que la presse francophone n’attend pas toujours qu’elle se donne à elle-même les informations qu’elle recherche, pour les publier ensuite…
A Kerjean: la traduction par » translate.google » :
NOUVELLES CONSULTATIF: Les fuites d’eau disponibles à Onagawa usine nuke après le séisme jeudi: Tohoku ElectricNote
@quelqu’un a @kerjean @edith Désolé de ne pas m »être inséré dans le bon lien de réponse
voir : http://www.pauljorion.com/blog/?p=23113#comment-168709
il est également parfois difficile de reprendre le fil de billets anciens.
pour Google on peut copier le texte si le lien est trop volumineux
Kerjean, mon commentaire concernait le post n° 38 de quelqu’un.
D’où l’histoire de la « plante ».
J’ai répondu au mauvais endroit.
Quelqu’un
Tu peux si ton texte n’est pas trop long, cliquer sur le mot (traduit) pour avoir une traduction qui correspond mieux.
Ce qui peut par exemple donner ceci :
NOUVELLES AVIS: (des) fuites d’eau trouvé(es) à Onagawa usine nuke (nucléaire) après le séisme jeudi: Tohoku ElectricNote
Merci Edith, c’est gentil, mais je préfère apprendre et améliorer mon anglais en le lisant.
N’empêche, c’est très amusant..et ça peut être utille. Kerjean saura certainement en profiter.
Merci encore.
le rasoir d’occam n’est pas utile pour prévoir les catastrophes .
Néanmoins, utiliser un rasoir d’accas provoque une catastrophe au niveau saignement. Et là, même le meilleur after chèvre ne résoud pas tout.
… d’occas, pardon. J’avais mal relu.
Google => NOUVELLES CONSULTATIF: Les fuites d’eau disponibles à Onagawa usine nuke après le séisme jeudi: Tohoku ElectricNote
Dans un blog francophone :
Nouvelles : Des fuites d’eau ont été constatées à la centrale nucléaire d’Onagawa suite au tremblement de terre de jeudi (communiqué de Tohoku Electric).
Commentaire :
L’info a fuité, d’ailleurs pourquoi la cacher, mais la traiter de manière rassurante : La NHK explique que le tremblement de terre à fait des vagues dans la piscine (et que l’eau a débordé). C’est la première fois qu’on entends ça et on peut en déduire (pour le moment) que la piscine ne fuit pas …..
J’ai lu les très nombreux messages et commentaires postés cette nuit et hier soir. Je peux essayer de répondre une fois de plus à certaines interrogations mais très sincèrement, sans vouloir « me défiler », je trouve de moins en moins de mots et d’exemples pour expliquer la situation…ou les situations, plutôt.
Le problème est qu’assez peu de gens ont une notion « réaliste » d’une centrale (son architecture, ses dimensionnements, son fonctionnement etc….) et sans ces quelques bases, il est difficile de comprendre le reste.
Ceci précisé, je comprends ces interrogations et ces flous.
Je voudrais avant tout être clair et totalement honnête.
Il n’y a rien de mystérieux, secret ou d’inabordable pour quiconque en ce qui concerne le fonctionnement d’une centrale mais, une telle installation restera toujours une installation sensible à propos de laquelle on ne pourra pas tout dire.
Une centrale même civile, même dévolue à la production d’électricité est une installation classifiée (dans tous les pays). Elle a toujours des liens directs ou indirects avec le militaire, la recherche …sans compter les brevets et licences qui s’y rapportent.
C’est aussi une installation sensible vis à vis du terrorisme.
C’est tout particulièrement vrai en ce qui concerne les centrales japonaises qui sont des modèles américains, ce derniers étant très « concernés » par ce problème.
Suivant les pays et les circonstances, la gestion de cette classification n’est pas la même. Elle n’est forcément pas la même non plus quand certains pays « travaillent » avec ou pour certains autres.
Les japonais ne peuvent et ne veulent pas tout dire. Ils choisissent le « mensonge » et le flou pour gérer cette affaire là où sans doute ailleurs, on choisirait peut-être le « mensonge par omission ».
On peut se souvenir par exemple que même notre ministre de l’industrie a fait une annonce officielle reprenant les communiqués des japonais en affirmant que les explosions étaient … volontaires !!!
Dernier point : Il n’existe aucune norme internationale concernant le nucléaire ! On ne parle pas le même langage suivant les pays ou opérateurs.
Nos autorités s’en sont aperçues après le 11 mars. C’est ce que notre président veut faire changer mais qui n’arrivera pas pour les mêmes raisons que ci-dessus (des normes communes impliquent des choix communs, des techniques communes…..et donc des déclassifications).
Tout ça pour dire que sans certaines connaissances ou la conscience de l’existence de certaines « choses », il est impossible de comprendre le pourquoi et le comment de certaines autres.
Je vais prendre le réacteur 3 qui est un cas un peu plus « facile » à comprendre ou du moins, apte à « ouvrir les esprits », je pense.
Le 14 mars (j’ai vérifié la date), l’explosion d’hydrogène a levé et déplacé la dalle anti-missile. Ce n’est pas un secret, ça a été publié par tous les médias, les organismes officiels (IRSN…) sans doute parce que, ce n’était pas masquable (ça s’est vu sur les photos et vidéos).
Cette dalle est un énorme bloc de béton « spécial », situé à la verticale du réacteur qui retombe légèrement sur les côtés si le confinement n’est pas entièrement enterrré (un peu comme un couvercle), destiné, comme son nom l’indique, à protéger le réacteur d’un attentat par un détournement d’avion ou d’une attaque aérienne ou terrestre (missiles, obus….).
Sans entrer dans des détails, on peut dire qu’à Tchernobyl, cette dalle qui était bien plus « faible » que celles des centrales françaises, US, ou russes actuellement, pesait 1200 tonnes
(…plus « faible », sans doute parce que les soviétiques n’avaient pas les mêmes craintes du terrorisme à cette époque et sans doute aussi pour les mêmes raisons qu’il n’y avait pas d’enceinte de confinement).
Ceci pour donner une idée du dimensionnement de cette dalle.
Maintenant, imaginons :
Une dalle de > 1000 tonnes au dessus d’une cavité enterrée ou partiellement enterrée (l’enceinte de confinement) dans laquelle est « suspendu » un container en acier de 12 cm / 5 pouces/ d’épaisseur (un peu à la manière d’une bouteille thermo).
Une explosion capable de soulever et déplacer une dalle scellée de > 1000 tonnes survient dans cette cavité.
Précisons que pour soulever la dalle, ce qui est officiellement reconnu, il faut que l’explosion ait lieu sous cette dalle … au dessus, c’est à dire, dans le bâtiment, l’explosion aurait pour effet « d’écraser la dalle » sur son support.
A l’air libre ou dans un bâtiment léger, une explosion n’aurait, de toute façon, pas assez de puissance pour souffler une dalle de > 1000 tonnes et encore moins de la « faire monter » (on est libre ou pas de le croire).
Que peut il advenir d’un « bidon creux » épais comme un papier à cigarette, dans un environnement sous-terrain, soumis à des pressions telles qu’elles sont capables de soulever une dalle de > 1000 tonnes ?
La suite n’est qu’affirmations gratuites ….
– La fusion débute dans les minutes qui suivent la perte de pression du circuit primaire (voir TMI, le cas échéant).
– La perte de pression débute à l’instant même où les pompes s’arrêtent et que s’ouvrent les vannes de surpression (l’eau résiduelle bout, le circuit monte en pression et les vannes s’ouvrent. Si elles ne s’ouvrent pas, la tubulure ou la chambre explose)
– La fusion est totale en quelques heures (TMI, 50% en une dizaine d’heures, sous eau renouvelée mais non pressurisée).
– Une piscine de 1000 m3 pleine mais non renouvelée (pompes en panne) perd 0,8 litre d’eau à la seconde en moyenne sur 3 ans quand elle est chargée à 100 tonnes de combustible usagé (plus vite au début …moins vite à la fin).
– A Fukushima il y a environ 1500 tonnes dans 12 bassins (6 piscines)
Autre question :
Au début de l’accident, (arrêt des refroidissements) l’H2 est produit par une réaction chimique entre l’eau (vapeur) et le zirconium, donc dans la cuve.
Par où l’H2 s’échappe t’il de la cuve puis de l’enceinte de confinement pour s’accumuler dans le bâtiment et faire exploser le toit ?
Pourquoi ne se serait il pas accumulé :
1/ dans la cuve étanche ?
2/ dans l’enceinte de confinement étanche ?
merci bcp
même si c’est dur, continuez de temps en temps à nous informer ..
merci bcp @ vous Gouwy
Avec respect +++ pour votre honneteté
reponse (naive): parceque la cuve et l’enceinte ne sont plus etanches.
corollaire: ca fuit de partout.
solution: …. ?
Bonjour,
Merci pour votre travail et vos précisions.
C’est un plaisir et une nécessité de lire ce blog pour moi, que ce soit du point de vue économique, social, et la ‘atomique’.
En fait tout se rejoint et Paul Jorion et les intervenants l’ont bien compris.
A la lecture de vos propos j’imagine effectivement le pire, mais je préfère être conscient de se qui se passe au lieu de subir la non information.
Merci
Merci Gouwy pour ces éclaircissements !
Les dernières questions, auxquelles aucun début de réponse ne me semble avoir été donné dans la communication synthétique officielle, je me les pose depuis les explosions, et n’y ai trouvé que 2 hypothèses de réponse :
soit c’est par des valves prévues à la construction, soit automatiquement (en fonction de la pression), soit volontairement, mais on ne nous l’a pas précisé, pour éviter que la cuve puis l’enceinte béton n’explose, le bâtiment léger extérieur n’étant pas muni d’une telle disposition.
soit la cuve et l’enceinte de confinement sont déjà détériorées et n’assurent plus l’étanchéité.
(… soit une combinaison partielle des 2)
Gouwy, très vrai, mais ne pas oublier de dire que les brevets sont PUBLICS, eux (Google Patents, USPTO, INPI, ESPACENET), justement. On ne cache rien d’un brevet, tout le contraire.
en revanche chaque industriel a pour but de ne pas trop révéler quelle mise en oeuvre il fait d’un brevet, sauf à être obligé de répondre à une attaque en justice pour contrefaçon (infringement) sur d’autres brevets qu’il pourrait sembler avoir utilisé et dont il devrait se défendre de l’avoir fait.
Dans certains cas (innovations reconnues et « publicisées »), les entreprises se vantent d’utiliser certains brevets (comme la liste de n° de brevets US qu’on voit pour Acrobat, dans les versions des années 2000-2005 de mémoire) .
Ca ne s’arrange pas …
Article du NY Times du 08/04/2011
Bonjour, Mr Gouwy.
Merci pour votre billet et vos patients commentaires si bien éclairés.
Ci-dessous un lien vers une vidéo de la centrale prise par un drone (tout en bas de la page). On y voit notamment bien le réacteur N°3. Comment interprétez vous cette vidéo en relation avec ce que vous dites sur ce même réacteur?
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/03/fukushima-les-photos-où-lon-voit-presque-tout-.html
Merci à vous et à Mr François Leclerc pour vos précieuses informations.
@Gouwy
La question que vous soulevez à la fin est fort pertinente !!… Elle ne semble pas se poser pour le réacteur 3 (verticalité de l’explosion, déplacement de la dalle anti-missile… Il semble clair que l’explosion ait eu lieu dans la zone de confinement)… Mais ce n’est visiblement pas le cas des autres réacteurs (horizontalité des explosions, pas de déplacement, semble-t-il, des dalles anti-missile)… Comment peut-on expliquer cette différence ?… Enfin rassurons-nous, dans quelques temps on aura eu droit au fameux « retour d’expérience » par nos experts qui pourront alors nous rassurer en disant que ça ne peut absolument pas se produire chez nous (Allègre dans son livre qui va sortir le 8 avril ose dire que « les techniciens japonnais sont bien moins compétents que les français » !!!)
Par contre Gouwy, je ne comprends pas ce passage : »Que peut il advenir d’un « bidon creux » épais comme un papier à cigarette, dans un environnement sous-terrain, soumis à des pressions telles qu’elles sont capables de soulever une dalle de > 1000 tonnes ? »
Pourriez-vous être plus explicite sur ce à quoi vous pensiez en utilisant cette image ? Le « bidon creux » dont vous parlez, c’est la dalle de 8m sous le réacteur ?
Merci pour vos précisions.
Le bidon creux c’est « le container en acier de 12 CENTIMETRES d’épaisseur » !
Oui, Louise.
Et le « bidon » est en inox 304L pour les réacteurs 1 et 2, et 316L pour le 3 qui acceuille sympathiquement une soupe à base de mox.
C’est d’ailleurs une soupe qui se sert très chaude et se boit avec une cueillère à fond plat.
Ce que veut dire Gouwy est qu’une explosion qui souffle tranquillement une dalle de 1200 tonnes n’aura pas beaucoup de mal à endommager une cuve qui ne fait QUE 120 mm d’épaisseur.
Quoique. L’inox est assez « ductile » (voir Wiki) et n’est pas acier tel la fonte qui éclaterait trop facilement au choc.
Par contre, une explosion sous la cuve l’enverrait valser comme la dalle.
Surtout que c’est l’heure de casser la dalle.
Bon app’ 😉
Et ça veut dire qu’il est absolument impossible qu’il n’est pas été endommagé au point d’être encore étanche.
Il a sans doute au minimum collapsé, comme ce qu’on peut voir sur des simulations de résistance de caissons immergés. à condition de n’avoir pas été éventré par le souffle direct… Dans tous les cas, et vu l’improbable quantité de tuyauteries qui rentre et sort de là dedans, il y a de suement de multiples ruptures & pertes d’étanchéité
Non, le « bidon creux », c’est la cuve du réacteur !
– La terre (l’enceinte est enterrée)
– Un vide d’air à la pression atmosphérique.
– L’enceinte de confinement en béton
– Un vide d’air (cavité sèche)
– La cuve à la pression… ?? …au moment de l’explosion, disons quelques bars pour être gentil mais très probablement pas beaucoup plus que la PA.
– Une explosion dans l’enceinte de confinement qui a pour seule « échappatoire », le soulèvement de la dalle de > 1000 tonnes ….et forcément l’écrasement (implosion) de la cuve + l’enfoncement (explosion) de l’enceinte de confinement contre la terre dont les parois sont bien plus minces et moins résistantes mécaniquement que la dalle anti-missile.
– Toute déformation de quelques % de la cuve (perte de rotondité….) entraîne, « au minimum », dans toutes les modélisations, un décrochage des internes inférieurs et/ou supérieurs et presque toujours une déformation du cône de guidage, donc autant le support des crayons que des thermocouples, les sondes de flux neutronique….
Je fais référence aux modélisations européennes qui ont des cuves en acier spécial de 25 cm d’épaisseur !
Pour vous donner une idée d’une cuve (pour info, le modèle qui équipe les réacteurs GE/Toshiba est bien moins sécurisé, plus mince….mais ça peut donner une idée)
http://books.google.fr/books?id=51QNI7arTX8C&pg=PA84&lpg=PA84&dq=r%C3%A9sistance+pression+cuve+reacteur&source=bl&ots=tSliaGXWOA&sig=uIUcfcu_XS2n-_ve6YbnotPIoqs&hl=fr&ei=u-eeTeHIFMGHhQeH5ciSBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCkQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false
Dans les autres réacteurs, le 1 et le 2 qui ont été fabriqués sur le modèle Westinghouse (à l’époque propriétaire des licences avant son rachat par Toshiba), la paroi gauche (côté condenseur) est en contact avec les salles techniques contiguës et celles situées au premier niveau. Ces salles sont aujourd’hui inondées.
Tout indique que cette paroi, bien plus mince et moins résistante que la dalle anti-missile, a fait « fusible », dégageant le souffle horizontalement.
Endommagée, elle laisse passer l’eau qui a inonde les salles !
@Gouwy
Dans cet article qui infirme la possibilité du percement de la cuve par le bas, même s’ils s’accordent à dire qu’il y a une fuite quelque part sans savoir exactement où. Ils émettent l’objection que si c’était le cas on détecterait de métaux lourds tels que le strontium et le technétium ?
http://www.latimes.com/news/nationworld/world/la-fg-japan-nuclear-20110408,0,2828502.story
@Gouwy
Merci pour les précisions !
Donc pour être clair, vous pensez que toutes les explosions dues à l’accumulation d’hydrogène ont eu lieu, non pas au niveau supérieur des bâtiments comme le veut la version officielle, mais au niveau des zones de confinements de chaque réacteur… c’est ça ?
Gouwy, j’aurais plus vu une ou des ruptures au niveau des points plus fragiles tels que les liaisons et/ou le couvercle.
Même chose au niveau des soudures car même si le 316L se soude « bien », la décarburation locale d’une soudure affaiblit le métal, et n’oublions pas que l’inconel, lui, est beaucoup moins ductile que l’inox.
Sans connaître la structure exacte de leur cuve, notes, un paquet d’hypothèses restent valables.
Et l’origine finit par avoir une importance relative, car avec les locaux techniques garnis d’uranium, toute intervention devient impossible.
J’espère que chacun notera tout de même que les cuves d’EDF sont deux fois plus épaisses…
Levée des interdictions sur les produits frais…
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/08/le-japon-leve-les-interdictions-sur-les-produits-frais-venus-des-environs-de-fukushima_1504684_1492975.html
Est-ce en mode « marche forcée » d’un retour à la normale…???
Par contre, la Chine commence à avoir des doutes concernant la pollution marine. (en fin d’article).
Quoique… la Chine :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/04/08/trois-enfants-meurent-dans-une-nouvelle-affaire-de-lait-contamine-en-chine_1504627_3216.html
Grosso modo, si j’ai bien compris les explications de l’ami Gouwy, l’explosion concernant le réacteur 3 et provoquant l’expulsion dans les airs de la dalle supérieure de l’enceinte de confinement ( une dalle en béton de 1000 T, une paille ) s’est produite à l’intérieur de l’enceinte de confinement en béton qui, elle même referme la cuve du réacteur….
Ensuite, pour l’hydrogène, trois façon de la produire: chimique, par réaction entre l’eau de refroidissement et le zirconium, métal dont sont faits les enveloppes des barres de combustible, thermique, il faut atteindre une température de plus de 800°C, ou radiologique, par bombardement radiologique taille XXL….
Selon TEPCO et si je ne confonds pas, le coeur du réacteur aurait fondu à 70 % donc, les barres de zirconium avec des vrais morceaux de plutonium dedans sont en vrac au fond de la cuve en acier, enfin pour le moment…dont l’étanchéité résiduelle est sujette à des interrogations….quand à l’enceinte de confinement, ben elle est désormais à l’air libre, vu l’effet bouchon de champagne décrit plus haut.
Gouwy, j’ai tout faux ou je peux revenir en deuxième semaine?
A vous les studios!
« Que peut il advenir d’un « bidon creux » épais comme un papier à cigarette, dans un environnement sous-terrain, soumis à des pressions telles qu’elles sont capables de soulever une dalle de > 1000 tonnes ? »
Indeed ! c’est la question que je me suis posée..
Mais cela touche une autre question, plus générale : dans quelle mesure le discours chapeautant une image conditionne l’interprétation que nous en formulons ?
Sans vouloir jeter de l’huile sur le feu 🙂
http://verbellum.files.wordpress.com/2011/02/wtc1-initiation.jpg
« il n’y a pas eu d’explosion »
http://findigart.com/findigart/media/bibliography/ceci-nest-pas-un-pipe–rene-magritte.jpg
« ceci n’est pas une pipe »
http://photos.thefirstpost.co.uk/assets/library/fukushima-262–130009377275805100.jpg
« le réacteur n’a pas été touché »
Bon courage ! et merci pour vos analyses à tous 🙂
Quand on voit les photos, les explosions des réacteurs 1 et 3 sont de natures fondamentalement différentes, la seconde explosion pouvant être imputée à un début de criticité.. n’oublions pas que l’on a retrouvé du PU à l’exterieur de la centrale.
communiqué du gouvernement japonais ( en anglais …):
http://www.fanc.fgov.be/GED/00000000/2700/2765.pdf
Le souci c’est que chaque intervention de Gouwy suscite une tonne d’interrogations ….
Franchement ca vaut le coup quand on voit les conséquences sur la santé grâce a un tout petit risque on a de l’électricité pas chère. On nous demande de choisir entre un lapin bleu rose ou rouge aux élections mais rarement si on est pour une sortie rapide du nucléaire.
Le problème c’est juste le petit risque de plonger l’humanité toute entière en enfer jusqu’à la fin des temps.
pire, ici, on a écopé du lapin duracell
La centrale de Nagawa aurait été touchée par le tremblement de terre (France INTER 13 H 00)
Onagawa, rien de nouveau en fait, mais NHK laisserait entendre qu’il y a des fuites.
Il est hautement symbolique que l’AIEA ait son siège en Autriche, pays dont le nucléaire civil est devenu anti-constitutionnel 🙂
Bien vu PAD ! d’autant que c’est le seul pays où l’on peut visiter en toute sécurité une centrale nucléaire, y compris son coeur :
cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Zwentendorf_Nuclear_Power_Plant
Témoignage muséologique des technologies énergétiques de la deuxième moitié du siècle dernier.
Désolé pas l’équivalent en français. l’allemand peut être ?
http://de.wikipedia.org/wiki/Kernkraftwerk_Zwentendorf
(construite, neuve et pas mise en service !).
Les Autrichiens feront certainement de cette centrale un « musée de l’erreur humaine « …
Et du questionnement sur l’humanisation de l’homme face à son animalité !
Voilà tout est fini !
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/08/le-japon-leve-les-interdictions-sur-les-produits-frais-venus-des-environs-de-fukushima_1504684_1492975.html
Pas « tout à fait » fini :
« La Chine, elle, s’inquiète des rejets d’eau radioactive aux abords de la centrale de Fukushima, et appelle le Japon à protéger l’environnement marin. « En tant que voisin du Japon, nous exprimons bien sûr notre inquiétude. Nous espérons que, conformément à la législation internationale, le Japon prendra des mesures efficaces pour protéger l’environnement marin », a déclaré, vendredi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Hong Lei. La Chine demande également au Japon « de lui communiquer les informations sur ce sujet sans délai, dans leur intégralité et de façon exacte ». »
Si en plus il faut que ce soit exact, où allons-nous…
Disons plutôt comme ça : Voilà ça commence!…
Ou alors on lève l’interdiction parce que la contamination est maintenant aussi élevée dans d’autres régions que dans les 3 préfectures initialement concernées par cette interdiction !
Ou alors on lève l’interdiction parce que on a relève les normes.
La raison n’est pas forcément que les aliments/eau ne sont plus contaminés.
Si un jour, je ne le souhaite pas, la totalité (ou une partie non négligeable) de la production agricole et d’eau « potable » du Japon devait être touchée par une radioactivité dépassant les normes fixées … interdirait t’on cette « totalité » ?
Je ne pense pas. On relèverait les normes …au moins dans un premier temps.
On mange (« un peu ») contaminé…ou on ne mange pas et en plus on écroule l’économie ?
Dilemme !
La norme s’adapte à la réalité des mesures.
il y a eu un post, hier, me semble-t-il, de la direction prise par le nuage avec le changement de direction des vents : Corée + l’ensemble du Japon : évidemment, les niveaux d’irradiation doivent être différents suivant les zones …mais tout de même : je ne vois pas comment, au moins 50 Km autour de la centrale, les légumes à feuille, le lait …pourraient s’être décontaminés tout seul !
/ économie : ce serait le moment de faire parvenir le minimum vital d’autres contrées …
ceux qui ont spéculé sur ce malheur pourraient payer la note …
ou alors, c’est » s’en fout la mort »
C’est surtout trés inquiétant pour les enfants, et les jeunes …
quand on est vieux, avec le temps de « latence », on a peu de chance d’avoir le temps de développer un cancer …et, on risque de mourir de sa « belle » mort.
Je ne parle pas des personnes exposées fortement lors de l’accident : ce qui est fait est fait …je pense aux autres japonais .
Dilemme, oui. Mais ils en sont là, à priori.
Sans eau de pluie, et eau de rivière non captable en permanence, leur agriculture est foutue.
Le prix du pétrole montant au profit du besoin supplémentaire qu’ils en ont (nombreuses centrales à l’arrêt), leurs coûts de production ainsi que tous les coûts liés (soit… tous) vont augmenter. Ils vont se faire laminer par la concurrence.
La situation leur a fait harakiri.
La tournure voudrait que les enfants sortent du Japon afin d’éviter au maximum les conséquences de la pollution.
Mais, le Japon est déjà un pays qui accélère son vieillissement par le virtuel.
Les rares couples qui sont font accouchent d’un thamagoshi ou d’une téléphone portable. Une tablette, ça a plus de mal à passer.
Notes, lorsque l’on sait que les Japonais sont tellement concentrés au niveau habitat qu’ils vont dans les hôtels en fin de semaine pour passer un moment d’intimité, on comprend aussi…
Koikil en soie, la pollution radioactive est maintenant générale au Japon et c’est une pollution à laquelle personne ne peut échapper.
Mais bon. Avant de parler des nombreux problèmes à long terme, l’urgence SERAIT de régler ou en tout cas, minimiser les émissions (pas télévisées pour une fois).
Et là, je reviens sur mon idée de brumisation pour « coucher » au sol un maximum de particules à condition qu’il n’y ait pas trop de vent.
Japon: l’UE va abaisser le plafond de radioactivité des aliments importés
@ Gouwy,
Comment interprétez vous l’annonce de »flashs de radioactivité intense » ? cités dans l’article du New York Times d’aujourd’hui 8 Avril.
N’est-ce pas une façon de parler à mots couverts de flux de neutrons ?
Peut-on envisager que s’il en est ainsi ce soit un indice de reprise de criticité dans les réacteurs ?
Excusez-moi si possible si je dis une grosse bêtise. Je pose ces questions en parfait ignorant tentant de m’approprier un niveau minimum de connaissance en peu de temps.
Gagné, Animal :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/06/fukushima-suite-28-attention-aux-possibles-irradiations-grav.html
Et c’est en effet une preuve de criticité tout comme la production de matériaux « exotiques » que l’on ne trouve pas dans les rayons des supermarchés.
« rayons »… mouarfff…
N.B. : si certains me trouvent cynique, c’est que je regarde la réalité de la situation.
Il ne sert à rien de vouloir être « rassuré ».
Au moins, on sait où on va. Mais les yeux ouverts.
faut garder un esprit positif allant dans le sens du Dieu « progres ».
le progres ressemble d’ailleurs un peu à un truc pour se compliquer la vie.
Chaque « solution » genere en principe deux nouveaux problemes pour plus tard.
A u moins on a pas le temps de s’ennuyer.
comme allegre qui nous dit que sans le nucleaire c’est un retour au moyen age et à la bougie..
quand on voit notre energie mondiale:
nucleaire=6%
bougie=94%
la bougie me suffit plus que largement
@yvan
attention à vous, vous allez vous attirer les foudres d’un grand scientifique libre et indépendant !!! Je parle bien sur d’Allegre qui nous dit : « le peuple a besoin d’être rassuré » (post 29, blog Dominique Leglu) !!… Comment pouvez-vous vous permettre de contredire notre éminent spécialiste de la géologie, euh non… du climat, euh non… du nucléaire ??!!!…
Par contre, je serais rassuré si vous mettiez vos yeux ouverts derrière des lunettes spéciales !! Faut jamais regarder directement le soleil lors d’une éclipse, ça crame la rétine !!!…
…
envoyons le courageux allègre comme « liquidateur » à la centrale de Fukushima …
nous lui dresserons ensuite une statue luminescente, qui sera posée à la proue d’une ville flottante, contenant les eaux irradiées à décontaminer .
épitaphe possible:
« le progrès reconnaissant à son héroïque zélateur ».
post-scriptum:
en prévision, cherchons intermittent du spectacle en fin de droit, pouvant présenter sur maquette plusieurs propositions de sculpture.
@M
pas mal l’idée de mettre la statue sur l’île flottante !! Moi je pensais à la « place des grands hommes » à Montpellier !!!
@M
Je propose une sculpture d’éléphant…bon, je sais, c’est pas sympa pour les éléphants!
Ce sont des bouffées neutroniques pulsées. C’est modélisé et connu.
L’origine est une reprise spontanée de la réaction dans le plutonium dont la fréquence (les bouffées) dépendent du niveau de vapeur, agissant comme modérateur.
Le mécanisme est le suivant :
– La reprise de criticité élève la température du combustible (donc du plutonium contenu dans le Mox et/ou issu de la recapture neutronique dans les réacteurs à Uranium).
– L’élévation de température augmente (accélère) l’évaporation
– La réaction tend à ralentir car le modérateur (eau/vapeur) est en moins grande quantité.
– La température rebaisse
– L’évaporation ralentit
– La quantité de vapeur remonte.
– La réaction s’accélère.
– La température du PU remonte.
Le cycle produit des bouffées neutroniques à intervalle régulier au rythme des montées en température du plutonium.
@Gouwy
Merci pour les précisions. Je vais abuser un peu en continuant avec ces questions:
Ces reprises sont « spontanées » parce qu’elles sont dues à la détérioration du coeur et au fait que les barres de contrôle « n’existent plus ».
Est-ce que l’élévation de température dans ces moments « d’intense activité » est signifiante par rapport à ce qu’on nous laissait supposer sur le caractère « refroidi » du dit corium ?
Est-ce qu’alors on peut imaginer que ces « bouffées de chaleur » soient telles qu’elles accélèrent la descente du corium en fond de cuve et donc la rapidité avec il « pourrait » entrer en contact avec des « éléments gênants » ?
Le phénomène est-il de nature à modifier la dangerosité du corium dans sa progression verticale?
C’est à dire que nous irions plus rapidement encore vers le « scénario » que vous avez développé précédemment sur ce blog ? Ou « tout simplement » que vous en aviez déjà tenu compte?
Autrement dit un mode autorégulé intrinséquement et non conventionel de fonctionnement d’une centrale,
le combustible (corium , ou pas) est en contact de l’eau (donc pourquoi s’inquiéter qu’il rejoigne une nappe ?)
il suffit d’enfermer tout ça dans un bloc de béton bien étanche aux radiations de faire circuler un peu d’eau et voilà une source d’eau chaude à une température peut-être un peu basse pour faire tourner de petites turbines !
?
Shima.
Faut arrêter le délire, là.
De l’eau en contact avec une matière métallique à 3000 degrés, essayez de vous rappeler vos cours de physique du lycée : ça explose.
@Yvan Délire peut être, sans doute, mais il ne faut pas toujours s’auto-censurer, L’hypothése suppose la présence d’eau, transformée en vapeur au contact, mais il s’agit de géométries certainement très déformées, de phénomènes partiels, localisés, alors explosions peut-être mais limitées, dans la cuve, avec toute l’eau qui est déversée d’ailleurs la température n’est peut-être pas de 3000° si l’hypothèse d’absence de thermolyse est bien confirmée..
Un peu comme la vision de HP plus bas .
S’il y a un phénomène pulsatile ou des bouillonnements turbulents, il serait intéressant d’avoir un microphone sur place.
S’l ne s’agit pas des coeurs, mais des piscines le principe est le même, bien que plus difficile puisqu’il n’y a jamais eu d’enceinte de confinement !
Les piscines ne doivent pas s’être transformées en un corium trop agressif car l’épaisseur de béton du fond n’est pas énorme et la piscine se viderait vite.
Oui, ben c’est le mécanisme d’Oklo (réacteur naturel du Gabon) aussi, car à l’époque, l’U235 joue un peu le role du Pu aujourd’hui, non ?
J’ai posté cette idée le 25 mars, c’est vrai qu’on se demande pourquoi les gens n’exploitent pas davantage cette information »gratuite » de l’état de ce qu’il y a dedans. Quelque part, on peut dire merci aux neutrons !
à Oklo, l’explication est venu de l’analyse « post mortem » des radio éléments.
Là on a le phénomène « live ».
(mais c’est pas si facile de détecter des neutrons spatialement et un peu partout, je le reconnais)
une émission permettant d’entendre qq voix dissidentes du Japon …et qui confirme l’enfumage
sur l’info …
là-bas si j’y suis,en direct du Japon, ce jour 8 avril / Mermet, puis sur là-bas.org.
les entretiens commencent réellement vers la 15° mn .
un photo-reporter s’étant rendu dans la zone le 14, je crois bien : appareil de mesure explosé …
un ecolo. mettant en contact avec un homme à qui l’on a proposé d’être « liquidateur », et qui hésite
…
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2153