Un long entretien avec Jean-Gabriel Fredet, à propos de la sortie de Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011).
Peut-être l’ai-je déjà écrit ici mais un ami disait que ce n’est pas le peintre qui choisi le paysage mais…
*Godot est mort !*
Un long entretien avec Jean-Gabriel Fredet, à propos de la sortie de Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011).
Peut-être l’ai-je déjà écrit ici mais un ami disait que ce n’est pas le peintre qui choisi le paysage mais…
Rectif : Le skieur progressiste (et non progressif)
@Khanard Thom : « Tant qu’on n’aura pas mis sur pied une catégorisation du métabolisme permettant une discrimination plus fine que…
La ‘crise de Cuba’ se poursuit actuellement sur un plan économique, la destruction est en cours, la population la plus…
@Khanard Thom a écrit un article intitulé « Sur l’innovation »*. Il se termine ainsi : « Décourager l’innovation Les sociologues et les…
@Khanard Conservateurs et progressistes. En mathématique on classe les systèmes dynamiques entre deux types extrêmes : les systèmes purement conservatifs…
Bonjour, « Face à l’incertitude qui entoure le mode de pensée des médecins, les experts ont commencé à se demander s’ils…
@Garorock Il semble que l’U.E. ait prohibé l’usage (même la fabrication) de mines anti-personnelles. Il serait normal que les zones…
PJ : « Champs et particules » Thom : « (…) on pourrait rapporter tous les phénomènes vitaux à la manifestation d’un être…
Quand je pense que nos représentants, à l’Assemblée nationale et au Sénat, continuent de faire mu-muse avec les budgets de…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
42 réponses à “LE NOUVEL OBSERVATEUR, « Capitalisme : à bout de souffle ? », du 31 mars au 6 avril 2011”
Sur l’importance de Say.
Lorsque tout le monde aura une petite feuille devant les yeux sur laquelle figure l’équation de J.B. Say, et qu’il se demandera par ou passe l’argent dans cette équation et comment nécessairement il circule, et ne circule pas comme il faut, puis se rappellera l’expression de Keynes concernant la « Préférence pour la liquidité », il ne fera plus de toute pour personne que le capitalisme *radical* (avec impossibilité d’artifices monétaires fluidifiants) tel que nous le vivons aujourd’hui n’a pas le début d’une chance de fonctionner !
L’équation de Say est limpide comme le schéma de fonctionnement d’un transistor PNP. il n’y a aucun doute que ce dernier fonctionne, et aucun doute que la première ne fonctionne pas.
Je demande à tous les économistes d’arrêter de fantasmer sur les cycles de K et on ne sait quelles balivernes, et de ne considérer que Say, et uniquement Say. Le reste n’a AUCUNE importance. Si vous ne résolvez pas cette équation il est inutile d’en résoudre une autre, c’est comme chercher un objet près d’une lanterne alors qu’on l’a perdu ailleurs. Chercher une solution là où il n’existe pas de problème, tout le monde y arrive très bien ! Moi aussi.
A cause de l’équation de Say, qui montre parfaitement la façon dont circule l’argent à travers cette unité vitale qu’est l’entreprise, le système va se casser la figure. Say, dans son optimisme naif pensait que l’argent n’avait aucune valeur en tant que tel, qu’il n’était qu’un moment transitoire dans l’échange des marchandises et qu’il fallait s’en débarrasser au plus vite. C’est totalement faux, sauf dans l’abstraction.
L’Equation de Say montre pourquoi la demande est inférieure à l’offre.
Evidemment on préfère parler de Hayek, Rawls, Smith… Schlumpeter, Kondradief… etc. Que des gens qui posent les problèmes là où cela les arrange. Personne ne se souvient de Say, pourtant un très grand économiste libéral français, libéral ! Seulement il a posé le problème de façon si clair, que cela ne permet pas l’esquive !
Chaque économiste, chaque homme devrait avoir l’équation de Say sous les yeux avant de parler, et de réfléchir au fait de savoir comment il va soutenir la demande étant donné le fait retranscrit sous ses yeux, le fait qu’une entreprise est un déséquilibre offre-demande.
Evidemment lorsqu’on élude la réalité l’on peut discourir longtemps ! C’est tellement plus agréable n’est-ce pas.. discuter sur du vent, sur des suppositions, faire miroiter diverses espérances, lorsqu’on fait abstraction de la réalité c’est facile.
Le problème est le manque de culture scientifique chez les économistes
Heu… « équation » de Say, dites-vous ? Kézako ?
Beau plaidoyer, Lisztfr !
Gu Si Fang, faites pas l’innocent, votre question trouve sa réponse en 1 clic : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
Non, Crapaud, je pense que Lisztfr faisait allusion à la loi de débouchés de Say. En français j’ai trouvé ceci sur le sujet :
La loi de Say, 1re édition. Une analyse historique
http://library.nu/docs/FY407IMXP6/
Non Gu Si Fang, vu le contexte, (le billet), et vu le mot employé par Lisztfr, « équation », il ne visait pas la « loi de Say« , aussi dite « loi des débouchés », mais bien la « théorie quantitative » de la monnaie. Fort intéressante, du reste, l’on se demande pourquoi les économistes n’en parlent jamais : trop simple ? C’est parfois un défaut, en effet, car l
car la simplicité, disai-je, vous laisse parfois comme une poule devant un couteau.
Le contenu de la loi et ses implications, p 88
« Les grands auteurs de l’économie » (Hatier, 2006, Hatier le même éditeur que P. Jorion)
Le souci, c’est que l’ensemble des dépenses d’une entreprise (salaires, charges etc) ne correspond pas à la valeur de la marchandise produite de l’autre côté.
La valeur de la marchandise produite par une entreprise est toujours supérieur à la demande, et même simplement au maximum de la demande possible émise dans l’économie sous forme numéraire, par ladite entreprise : Simple, il suffit de retrancher de la valeur produite, tous les bénéfices, profit, dividendes, « la préférence pour la liquidité » – tout cet argent qui ne reverra jamais la lumière Ainsi au terme de son cycle comptable, n’importe quelle entreprise crée plus d’offre que de demande. Donc sans intervention extérieur ça ne fonctionne pas.
La question peut prendre une autre forme : Est-il théoriquement possible pour le personnel d’une entreprise, d’acheter sa propre production ? Si oui, nous avons un équilibre, et sinon, étant donné que toutes les entreprises fonctionnent de même, un déséquilibre, que rien ne vient aider.
Le pire étant qu’il existe encore des gens qui défendent la Loi des débouchés sur internet !!
Bref :
« Ainsi, pour réaliser une production de 5000 unités monétaires, on peut supposer qu’il a fallu acquérir des consommations intermédiaires pour 1500, rémunérer la main d’oeuvre pour 2000, payer des impôts pour 500, ce qui a permit de dégager un excédant brut d’exploitation de 1000 »
Suite : « Divers agents économiques perçoivent en fin de compte un revenu global correspondant au montant de la production. La dépense de ce revenu permet d’écouler la production selon le schéma suivant » (Miracle car en ce moment, personne n’arrive à écouler sa production, c’est don que ça cloche !)
Production – Consommations intermédiaires 1500
5000 – Rémunération des salariés 2000
– impôts : 500
– E.B.E : 1000
———————-
= 5000, revenu global disponible
Or il faut dépenser la totalité du revenu global disponible pour acquérir la production, ce qui est impossible et ce qui n’est pas fait ni à faire et jamais fait et hors de question ! Car, l’on épargne.
Et Ricardo défend la Loi de say… c’est beau la solidarité. Car défendre plus faux que cela, c’est impossible.
=> Les dividendes, etc, la rémunération de l’épargne, ce n’est pas réinvesti, donc une entreprise crée plus d’offre que de demande. Rien ne vient compenser cela, sauf le crédit.
Voilà il faut lire à partir de p 88. p 100 :
« C’est néanmoins la loi des débouchés qui vaudra à Say de figurer parmi les grands économistes. J.M keynes fait de l’adhésionà cette loi le critère d’appartenance à l’économie classique. »
« C’est ce même Keynes qui portera les coups les plus rudes à la lois des débouchés : avec le concept de préférence pour la liquidité, il montrera que les bénéficiaires d’un revenu ne sont pas nécessairement amenés à le dépenser, et que donc la production qui permet de distribuer ce revenu n’engendre pas automatiquement la dépense nécessaire pour l’écouler. »
A partir de là, la messe est dite…
Lisztfr : l’avocat s’est fait subitement professeur magistral, et ne voit pas que ses élèves dorment au fond de la classe sans rien comprendre à son baratin… 🙂
@Crapaud Rouge
Oui, sans doute l’explication est compliquée en plus ce ne sont pas mes mots, mais il suffit de réfléchir aux flux financiers qui traversent, dont l’entreprise est le siège. De ces flux, certains votn à l’épargne et ne peuvent donc absorber la totalité de l’offre crée de l’autre côté. C’est l’évidence même, c’est pourquoi l’autarcie de toute région économique est impossible et c’est pourquoi comme l’a dit Krugman, il est lamentable que les vénusiens ne pourvoient pas à le demande.
Je constate que dès que ça devient Grave, Gu si Fang préfère s’endormir, comme devant tout problème insoluble nous avons tendance à à le mettre sous le tapis.
Finalement le monde est forgé par les banquiers, ils se sont créé des Etats élargissant leur business. Ne sachant plus qui endetter, ils ont endetté tout le monde grâce à ce système. Contrôler l’argent de cette façon, sans se demander s’il est moral d’endetter un peuple, n’a pas de sens pour nous mais cette Weltanschaung est douce pour un banquier. Pour son business, il est évident que l’Etat doit s’endetter.
Comme dirait Zerohedge, l’ensemble du système est devenu un Ponzi sheme, sauf que cela date de bien avant la crise. Dans peu de temps ils vont s’apercevoir qu’ils ne récupèreront pas leur mise, pour avoir oublié Say. Seuls les intérêts sont remboursés, mais pas le fond. Patience… !
Lisztfr parle de la loi de Say, et CR de la théorie quantitative de la monnaie. Mettez-vous d’accord ça n’est pas la même chose. Je persiste à penser que le thème du billet est la loi de Say.
Après ces critiques très… instructives : quelqu’un saurait énoncer la loi de Say telle qu’il l’a formulée ? et nous expliquer dans quel contexte Say l’a énoncée, contre quelles théories il s’élevait ? Sans cela on n’ira pas bien loin.
Il s’agit du Ch. XV « Des débouchés » dans son Traité d’économie politique, disponible en ligne.
GSF
@Paul : heu… non, j’allais dire quelque chose… 😉
j’ai bêtement cherché l’interview sur le site du nouvel observateur
et j’ai pas trouvé …
mais j’ai vu ça: La démocratie : notes de campagne, en écoutant les sauterelles Arundhati Roy
C’est dans le magazine, pas sur l’internet.
Merci.
voila ce que c’est internet, on en oublierai le monde en 3D …
Pour JB Say le niveau des prix est constant si la masse monétaire varie proportionnellement à la masse de biens et services (ajustement des deltas des 2 masses) et si la rotation (circulation) de la monnaie est constante.
Celà me semble logique et sain.
Mais aujourd’hui, la masse monétaire s’accroît infiniment plus vite que la production (surtout aux USA). Le résultat sera une inflation (dont une partie importée) galopante
cool !
Pour paraphraser un auteur (que j’ai oublié) de l’absurde »l’inflation finira par contrebalancer les baisses de prix. » Autrement dit : plus ça monte, moins ça descend 🙂
Plus sérieusement, je croyais qu’on avait décidé une fois pour toute d’éradiquer l’inflation. Comment se fait-il alors qu’on annonce son retour ? Il n’y a pas d’échappatoire ?
Ce qui remet au goût du jour la maxime de R DEVOS : rien c’est rien mais trois fois rien, même avec l’inflation, c’est tout de même quelque chose… Et multiplié par trois, ça fait rien de neuf !
Tant qu’à faire, j’aimerais autant la loi des débauchés. Tant qu’à faire d’être pauvre, au moins on s’amuserait.
Ce n’est pas la question que propose de résoudre la loi des débouchés.
Ne commencez pas à dévier ; c’est typique, la question ne vous plait et vous (pas seulement vous) répondez par un problème que vous vous posez vous-même, alors montrez moi en quoi votre question résout mon problème !
Je vous ai parlé de la loi des débouchés, et le niveau des prix n’est pas la question.
A) Déjà vous présupposez un équilibre quelque part alors que tout nous montre que l’équilibre est-ce qui est le plus menacé.
B) La Fed crée des quantité monstrueuses d’argent sans que le niveau des prix ne soit modifié en quoique ce soit. L’inflation est due à la spéculation et à la mauvaise volonté de certains pour réduire leur marges.
Jeudi 31 mars 2011 :
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité du Portugal à rembourser ses dettes. Les obligations de l’Etat portugais sont en train de battre des records historiques.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 8,639 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 9,613 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT5YR:IND
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 8,388 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
Une entreprise produit pour 5000 unités monétaires de marchandise, de l’autre côté elle ne met pas 5000 unités monétaires sur le marché permettant d’acheter cette marchandise ! C’est une question de comptabilité.
Cette question, je tiens absolument à ce qu’elle soit comprise…. résolue non, mais comprise.
@Lisztfr
Le problème est exactement inverse: les banques centrales (plus exactement la FED) anticipe largement sur la production !!! Elle crée beaucoup plus de monnaie que la « production » ne produit. Et cela se comprend, il est beaucoup plus facile d’actionner la planche à billet que les usines. L’hypothèse que vous évoquez ne s’est vérifiée nulle part tant elle est absurde. Par ailleurs, la vertu cardinale de la création monétaire ex nihilo pour un état est bien connue: c’est le meilleur moyen dont il dispose pour rembourser ses dettes !
Quant à la loi sur les débouchés de JB Say, qu’il faut privilégier l’offre pour agir sur la croissance, je ne la partage pas. Je crois, au contraire que c’est la demande qui actionne le moteur de la croissance.
Selon vous il n’y a pas de problème et l’on se demande pourquoi nous sommes en crise ; la FED anticipe tout.
Votre réponse sur Say ne résout pas l’équation comptable.
Ne pas faire de crédit ?
Je n’évoque rien c’est J.B Say, et Keynes;
Vous vivez toujours sur ce mythe dont j’ignore la provenance à savoir qu’il y aurait une correspondance entre la masse monétaire (nous sommes donc dans le monétarisme) et la quantité de marchandises totale dans l’économie.
A) Comment mesurer la valeur de cette totalité pour émettre l’argent correspondant, sachant que les acteurs vont anticiper cet afflux de monnaie et changer leur comportement en fonction de cette (fausse) promesse, autrement dit changer leur prix, la valeur des choses, etc.
B) Pourquoi vos anticipation fabuleuses sur la masse monétaire ne résolvent-elle pas la crise, puisque anticipation il y a : Dès qu’il y a apparition de marchandise, la FED en Providence, crée un billet correspondant.
Parce que ce sont des mythes.
La réalité est une inégalité très simple. Il ne sert à rien, dans la pièce à côté, de créer de l’argent qui n’a aucune chance d’atteindre le circuit économique.
N’est -ce pas la production de smart-phone qui génère la production d’applications ?
Quels sont alors les débouchés de la production « création de monnaie » hormis l’inflation bien-sûr ?
L’échange d’une autre monnaie pour le montant de sa valeur ?
Nouveau texte de Lordon.
il semblerait qu’il ( Lordon ) prévoit la « richute » …sic
de quoi bien ri-re !
car comment ne pas rire, quand quelqu’un ( le capitalisme effréné ) choit, devant soi …
forcément, il y a effet de sur-p-rise ( à ne pas confondre avec sub-prime ) …
car le rire est bien ce qui prime, au fond ( de pension ) dans cette histoire.
Cela dit, la croissance, aujourd’hui, je m’en fout ! Je pense plutôt que la période est à la décroissance. Il faut inventer un monde nouveau, où les échanges monétaires ne se fondent plus sur la production de biens/services. En supprimant tout l’inutile : les 3/4 des médocs sont nocifs, les denrées alimentaires toxiques sont légions, les 4×4 et autres engins polluent et les routes détruisent les carrières alluvionnaires (il n’y en a pas pour longtemps), ainsi à ne plus produire ces denrées coûteuses, toxiques, inutiles nous dégagerons du temps libre. De 35h nous passerons à 20h x semaines, notre temps libre sera consacré à l’art, à l’amour, au sport, au jeu, à la connaissance, à l’étude, à la recherche… Chacun pourrait disposer d’un revenu minimum vital et la vie serait belle.
En effet ! les 20 h sont un maximum, au delà ce n’est pas une vie mais une toboggan vers la retraite.
Ces 40 heures sont un scandale en soit. On devrait désintoxiquer les gens du travail, leur rendre leur temps.
Il faut que nous prenions le temps, notre temps.
Mais avant il faut achever ce monde et commencer à reconstruire une suite.
@Marlowe :
Achever ? Il est achevé à cause de J.B. Say.
Jorion n’arrivera pas à le sauver 🙂
Pour le moment, dans ce système la crise de la demande ne peut pas être résolue, et la résoudre, c’est changer de système ! De plus on ignore toujours, c’est à déplorer, le matérialisme historique, selon lequel l’évolution des moyens technologique accroit la puissance de l’outil de production , bref, Marx dans son modèle empreint de finitude est le seul qui ait pris la peine de se préoccuper de paramètres réels, les autres dans des modèles fixistes ne se sont pas demandé si le capitalisme pouvait fonctionner avec n’importes quels paramètres. Car ça pourrait être pire. Nous pourrions ne pas dormir par exemple et travailler 16h/jour. Pour le même salaire.
Marlowe, nous n’avons plus le temps de prendre notre temps. Il faut l’abattre, sans plus de réflexions.
Est-ce que nos monnaies ont une valeur intrinsèque ?
Aux actifs et autres déchets toxiques nous opposons notre verbeuse indignation à l’encontre des responsables de ce que nous subissons et de ce à quoi il nous faudra bientôt tenter de survivre.
Notre innocuité est manifeste.
Et vous, vous faites quoi pour les vacances de Pâques ?
Encore un qui vient réclamer de l’action. Bienvenu au club.
« La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club.
La seconde règle … »
Je suis en train de le retranscrire pour le mettre sur mon blog. En attendant, voici quelques extraits parus dans MARIANNE.
http://toutsurlachine.blogspot.com/2011/03/extraits-le-capitalisme-lagonie-par.html
Il y en a qui maintiennent leur arc tendu en permanence , de peur que s’ils venaient à lâcher le tendon, leur raison d’être disparaitrait avec la flèche.
Henri Michaux ?
Votre remarque n’est pas dénuée de sens, mais que pensez-vous du jeune tunisien qui s’est immolé par le feu ? Vous imaginez, s’arroser d’essence, craquer l’allumette… dans quel état faut-il être pour faire ça … ?
Je pense qu’ à force on fini par avoir pointé la flèche de l’arc sur soi-même, c’est de cela dont il faut se méfier.
Merci lisztfr, d’avoir répondu.
Non pas michaux que je sache, mais une métaphore qui m’est venu à l’esprit, spontanément.
Je ne pensais à personne de particulier, mais au fait que toutes les paroles et les idées ne valent que très peu, si elles n’aboutissent pas à leur transformation en actions réelles et que ces actions sont vaines si elles ne visent pas la joie et le bonheur de tous et qu’elles y parviennent plus ou moins. Je vois trop d’idéologie et trop peu de réalisations ayant abouti. Je lis trop « la faute des autres » « du système », « ils » « on »etc..
Et des commentaires tels: » Encore un qui vient réclamer de l’action. Bienvenu au club » ne font que confirmer ma thèse. Selon eux, il est préférable d’éviter l’action, l’important étant qu’ils aient raison et non que la raison l’emporte par la confirmation, la preuve pratique de leur pensée.
Une pensée ne vaut que si elle est vécue: Il faut penser sa vie et vivre sa pensée.
Ce jeune Tunisien dont vous parlez est un cas d’extrême désespoir et de sentiment d’abandon et nous y sommes pour quelque chose quand nous ne cessons de répéter que « c’est la faute des autres ».
Ne considérons pas l’autre comme moyen, mais considérons le comme fin; être libre, c’est être la cause de soi-même.
Nous voulions lui faire bouffer son chapeau, n’est-ce pas? Et bien faisons-le !