Le 15 avril, de 9h30 à 11h00, je débattrai avec Jean Peyrelevade au Forum Libé Rennes. On a eu l’amabilité de me demander de quoi je voulais parler. Voici le petit texte que je viens de rédiger.
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Une fenêtre d’opportunité pour modifier le rôle que joue la finance dans l’économie, et partant dans la vie sociale en général, a existé dans les semaines et les mois qui ont suivi l’effondrement de la finance qu’avait provoqué la chute de la banque d’investissement Lehman Brothers en septembre 2008. Dans la période qui a immédiatement suivi le plus fort de la crise, une refondation indispensable a très justement été évoquée.
Depuis, cette fenêtre s’est lentement refermée. Rien ne s’est passé, ou si peu, le moment des véritables décisions a été repoussé de réunion en réunion et à mesure que le temps passait, le souvenir de velléités de refondation s’estompant peu à peu.
Aux États-Unis, les textes déjà bien timides que rédigèrent en grande partie les lobbys ne seront pas mis en vigueur : la nouvelle majorité républicaine a compris qu’elle peut en empêcher l’application en refusant – au nom d’une très saine rigueur budgétaire – les fonds qui permettraient de mettre en place les équipes. La nation s’est par ailleurs découvert comme planche de salut, la planche à billets : la possibilité qui lui reste offerte, quarante ans après la dénonciation des accords de Bretton Woods par Richard Nixon, d’imprimer à la demande des dollars, survivance du statut de monnaie de référence de la devise américaine. Ce faisant, les États-Unis exportent leurs difficultés, confiant à la planète entière le soin de les régler à leur place.
La zone euro s’est retrouvée quant à elle paralysée lorsque, dans un contexte d’effondrement financier, l’absence d’intégration fiscale des pays qui la constituent a fait apparaître en surface ses ramifications. Ce sont les achats de la dette publique des pays européens en difficulté par la Chine et le Japon qui ont pu empêcher jusqu’ici l’éclatement de l’euro. Le tremblement de terre et le raz-de-marée qui endeuillent le Japon, obligent désormais celui-ci à rassembler la totalité de ses ressources pour assurer son propre salut. Obsédée par des échéances électorales qui débouchent immanquablement sur la déroute des partis au pouvoir, l’Europe se retrouve dans la position de satellite infantilisé de la Chine et, ayant jeté aux orties toute fierté, elle s’en satisfait.
La fenêtre d’opportunité que la crise de l’automne 2008 avait ouverte s’est refermée. Une autre s’ouvrira certainement lorsque la nouvelle crise en gestation aujourd’hui aura éclaté. Le processus de désagrégation se sera poursuivi entretemps et c’est au sein d’un paysage encore plus dévasté que seront lancés de nouveaux appels à la refondation.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
101 réponses à “LA FENETRE D’OPPORTUNITE S’EST REFERMEE”
Je fais aussi, bien modestement, l’hypothèse que la crise – son retour, plus qu’une nouvelle, puisque rien n’a changé – éclatera sous peu (je parierai pour l’automne).
Mais je m’interroge toujours, sans trouver d’éléments concrets, sur ses conséquences probables ou possibles. Faillite des banques ? des états ? de l’économie ? des consommateurs ? des citoyens ?
Et surtout, quels mécanismes risquent de se mettre en place : assèchement du crédit ? dévaluation ? annulation de dettes et de crédits ?
Qui aurait des éléments ?
Lorsqu’une fenêtre d’opportunité se referme, 2 choix s’offrent à nous:
– le désespoir (un fruit pourri)
– l’espoir (labours+semailles)
NB: l’espoir, ça ce mérite.
Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu’il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d’ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l’humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l’Espérance.
Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu’Héra lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir il était hélas trop tard ! Seule l’Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
Interprétation[modifier]
C’est l’Iliade qui, aux vers 527 et suivants, utilise ce terme : dans la maison de Zeus, il y avait deux jarres, l’une enfermant les biens, l’autre les maux. La Théogonie d’Hésiode ne l’évoque pas, elle se contente d’énoncer que sans femme, la vie de l’homme n’est pas vivable, et avec une femme, guère plus. Hésiode décrit ainsi Pandore comme un « si beau mal » (καλὸν κακὸν / kalón kakón).
Pour le nom « Pandore », il peut y avoir plusieurs significations : panta dôra, (celle qui a tous les dons) ou pantôn dôra (celle qui est le don de tous les dieux).
La raison de la présence de l’Espérance parmi les maux est à chercher dans une meilleure traduction du texte grec. Le terme exact est á¼Î»Ï€Î¯Ï‚/elpís, qui se définit comme l’attente de quelque chose ; on l’a sûrement traduit à tort par espoir. Une meilleure traduction aurait été l’anticipation, voire la crainte irraisonnée ; ainsi les Elpides sont les divinités des craintes. Grâce à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, l’humanité ne souffrira que des maux, et non pas de l’attente de ces maux, qui est probablement le pire de tous.
Merci pour cette belle histoire qui est bien plus profonde qu’on pourrait ‘imagine à première vue.
… »Pandore céda à la curiosité« ….
La curiosité marque une affinité entre un esprit et un objet . L’ objet est dans ce cas le contenu de la boîte, mais il est inconnu puisque Zeus seul le sait ne dit pas ce qui est dans la boite, il ordonne simplement de ne pas l’ouvrir. (cf similitude avec. « l’arbre de la connaissance du bien et du mal »)
… »Seule l’Espérance, plus lent à réagir, y resta enfermé »…
Question importante: pourquoi l’Espérance/l’espoir est-il plus lent à agir?
Ma réponse : parce que l’espérance est une attente fondée rationnellement ou non, d’une amélioration, d’une réussite, d’un bonheur à venir. Et lorsque l’espoir est rationnellement fondé il est nécessairement accompagné de l’effort de faire (le) bien. Quant à la raison Spinoza nous dit « La raison ne demande rien qui soit contre la nature, elle demande donc que chacun s’aime lui-même, cherche l’utile propre, ce qui est réellement utile pour lui, appète tout ce qui conduit réellement l’homme à une perfection plus grande et, absolument parlant, que chacun s’efforce de persévérer dans son être, autant qu’il est en lui. Et cela est vrai aussi nécessairement que le tout est plus grand que la partie. »
Comment donc entamer un projet, sinon aussi par l’espoir qu’il puisse aboutir? N’est-ce pas cela qui nous pousse hors du lit le matin, alors qu’on ne connait pratiquement rien de la journée à venir?
J’ai retrouvé cette histoire ds Wiki . La derniere phrase m’interesse beaucoup (outre le fait que l’ »espoir » soit a classer parmi les maux .
//// l’humanité ne souffrira que des maux, et non pas de l’attente de ces maux, qui est probablement le pire de tous ////.
de la meme façon , si l’ on peut se remémorer (recréer virtuellement) ts les sens (couleur , odeur, …)seule la douleur échappe a cette possibilité ….ce qui se comprend puisque se rappeler (réellement) nos douleurs passés menacerait l’espèce en conduisant au suicide .
Je me permets un petit retour:
on peut aussi argumenter que s’il est necessaire que l’individu ne conjecture pas trop ses maux a venir comme il ne se souvienne pas trop des maux passés , ….. il est necessaire que la civilisation et l’espece aient une « mémoire » des maux anterieurs pour s’y adapter au mieux s’ils reviennent (par ex glaciation ou esclavagisme) . C’est la raison des rites qui veillent a ce que nos comportements ne dévient pas trop (comme actuellement) du modèle éprouvé .
Je mettrais une nuance sur la planche à billets US : la politique de la Fed n’est bonne pour personne, mais elle est surtout pénalisante pour les Américains et dans une moindre mesure pour les Européens. La BCE n’a aucune obligation d’acheter les dollars que Washington imprime, ni d’imprimer des euros pour suivre le rythme. Les problèmes monétaires européens sont donc d’abord et avant tout une responsabilité européenne.
On ne peut pas comparer avec Bretton Woods, dont les signataires s’obligeaient à acheter du dollar, en échange de la promesse américaine de préserver la convertibilité de leur monnaie. Il n’y a plus ni promesse ni engagement aujourd’hui dans ce que l’on appelle, à tort, « Bretton Woods II ».
« L’inextinguible propension de l’homme à créer les outils de son propre désastre montre la voie : au rythme de ses crises, la modernité, notamment financière, dont chacun veut croire qu’elle nous éloigne des conditions du passé, pourrait même n’être qu’un accélérateur de décroissance : »
http://www.marc-aragon.net/article-6161031.html
« La BCE n’a aucune obligation d’acheter les dollars que Washington imprime »
ou GSF au pays des bisounours…
« Il semble que l’on naît toujours à mi-chemin du commencement et de la fin du monde. Nous grandissons en révolte ouverte presque aussi furieusement contre ce qui nous entraîne que contre ce qui nous retient. »
René Char
Vous avez raison sur la « Fenetre d’ opportunité ».
On peut parler aussi de « point d’ inflexion »:
Comme tous les systèmes vivants (meme défaillants), le système économique est un système dynamique et non statique . Comme tous les systèmes dynamique il a une inertie forte . La comparaison avec l’inertie d’une toupie ou de la giration d’ une roue peut etre faite .
Il est tres difficile, sinon impossible , d’agir sur une dynamique/inertie de façon endogène, de l’interieur de la toupie . Il faudrait une dictature nous forçant a tous nous déplacer pour deplacer fortement le centre de gravité .
Lors d’ une perturbation exogène (probablement atteint des limites productives d’energie) ou endogène (systémique), la dynamique est rompue , et l’inertie passe par des valeurs proches de zero , surtout si la dynamique s’inverse : c’est le point d’inflexion , ou la tangente coupe la courbe . A ce moment ou pres de ce moment , des forces faibles peuvent influer sur le mouvement global (le gravier méprisé par la toupie peut l’affoler ou la faire tomber).
Dans la catégorie espoir et nouveaux appels à la refondation, en France, le très nauséabond Front National cherche toujours plus de crédibilité et de pouvoir.
Il surf sur la déliquescence politique actuelle et sa compromission avec l’hydre de la Finance.
Une purge est en cours depuis l’accession de Marine à la tête du parti.
Un exemple avec cet article d’Indymédia:
Le candidat Alexandre Gabriac exclut du Front National
samedi 26 mars 2011 par anonyme
[Infos locales] [Antifascisme]
Le candidat Alexandre Gabriac a été exclut de son parti vendredi 25 mars 2011, après la publication d’une photo dans la presse marchande ou on le voit clairement tendre son bras à la manière du salut nazi. On le voit aussi avec un poing américain avec en toile de fond un magnifique drapeau du 3ème Reich. Interrogé par des journaleux, il nie en bloc et accuse un complot et que ces photos sont « des montages effectués par des anarchistes ». (Une photo circulait deja sur internet : REFLEX : )
Cette décision arrive la veille des élections cantonales en Isère dans le canton de Grenoble 6 et pourrait bien déstabilisé le FN sur le moment. Mais le risque est que le parti joue sur son « blanchiment » en purgeant tous les éléments un peu trop bruyant, trop « à droite » ou un peu plus fasciste que la moyenne. Le FN nouvelle mouture avec (Jean)Marine Le Pen deviendrait un parti plus « respectable » et aurait toute sa place sur « l’échiquier politique ».
A Grenoble, Gabriac risque de remonter une section dure, un groupuscule très violent, dans la lignée du « Blood&Honnor » ou « White Pride » avec tous la crème de facho que peut compter l’agglomération grenobloise. Et avec cette fois aucune limite politique.
Plus que jamais soyons présent et unis.
Antifa
Cité également dans Le Monde.
Reste qu’aux rubriques acteurs économiques et emploi; économie et budget, le programme du Front National reste désespérément vide, ou à venir, révélant la dernière imposture de cet espoir ou de cette refondation « bleu Marine ».
2012… Espoir? Refondation?
Voter Sarkozy ou Le Pen?
Pour moi ce sera pavé (préalablement peint en blanc) dans l’urne!
En fait il faudrait compter le vote blanc ou nul et rendre le vote obligatoire.
Et en cas d’abstention non justifiable et justifiée enlever 4 points sur le permis de
conduire par exemple.
Evidemment que tous les bateleurs qui battent l’estrade du « Politic show » ne veulent pas d’une telle réforme, car on constaterait vite que le parti blanc ou nul est ultra majoritaire! Et leur légitimité en prendrait un sacré coup!
En ce sens, compter le vote blanc est un acte vraiment révolutionnaire.
Ils préfèrent continuer à nous « amuser » avec « la montée » du FN et gloser des heures sur les
causes de cette « montée ». Ca ne mange pas de pain et surtout ça leur laisse le rôle des gentils, face à la méchante bête qui finalement leur est bien utile pour ramener, lors des échéances majeures, les brebis appeurées dans leur giron. L’abstention ils s’en accomodent très bien, puisque pour eux elle ne remet pas en cause leur légitimité.
Quant aux manifestations et protestations dans la rue ils balayent d’un revers de la main leur légitimité et donc s’en contrefoutent .
Rassurez-vous ces élections n’auront probablement plus lieux d’être…Ce n’est qu’une probabilité pas une affirmation.
A propos de la citation suivante: « Il faut avoir la bonne mine de Jean Peyrelevade pour soutenir face caméra sourire aux lèvres que la part salariale n’a pas varié « depuis cinquante ans » »
CommentJ ean Peyrelevade peut-il soutenir pareille affirmation quand les statistiques officielles de l’OCDE , peu soupçonnables d’être anticapitalistes, montrent le contraire…
la courbe dont je dispose est citée dans le livre de Pierre Larrouturou: « crise la solution interdite »
la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises de l’OCDE: Allemagne, Suède, Etats Unis, Japon, Royaume Uni, Danemark, Italie, Espagne, France, Pays Bas, Autriche, Belgique, Finlande, Grèce, et Irlande
était aux alentours de 67%, un peu plus, entre 1976 et 1980
En 2006 elle était tombée à 57%
En France une courbe publiée dans Les Echos (pas non plus un journal particulièrement anticapitaliste, ) tracée à partir de statistique de l’OFCE, information toujours extraite du livre de Pierre Larrouturou, montre un phénomène semblable par rapport à la statistique moyenne de l’OCDE:
la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises en France est passée d’environ 74% en 1970 à environ 66% en 2007.
Il faut ajouter à cette évolution la très forte augmentation des inégalités au niveau des salaires, en plus de la part croissante allant au capital via les profits. Ce sont donc surtout les bas salaires qui ont le plus souffert alors que les très hauts salaires ont souvent augmenté.
Sur une plus longue période encore, la productivité du travail en France a augmenté d’un facteur 10 entre 1820 et 1990, avec une accélération brutale à partir des années 1950-1960. Entre 1970 et 2000 la productivité du travail a plus augmenté qu’au cours des deux siècles précédents. (Pierre Larrouturou 2010) mais cette analyse a aussi été fournie par Jeremy Rifkin dans son livre « La fin du travail »(1992) En recherchant la page précise où Rifkin parle de l’augmentation de la productivité à long terme, j’ai retrouvé des passages qui m’incitent à relire le livre plus de 10 ans après que je ne l’ai lu la première fois… Il est malheureux que ses prédictions se soient si souvent réalisées, cela parce que les dirigeants économiques et politiques ne voulaient pas entendre son message : l’augmentation de la productivité doit profiter à tous… Le progrès technologique laissé aux mains du marché aboutira à des catastrophes…
Peut-être que Monsieur Peyrelevade va sortir une explication de son chapeau de magicien de la finance pour nous permettre de comprendre où sont passés les fruits de cette augmentation de la productivité? Bien sur la durée hebdomadaire du travail est passée d’environ 80 heures à environ 40 heures, mais cela ne fait qu’un facteur 2… Avec une telle croissance de la productivité on aurait pu espérer mieux et arriver à 20 heures par semaine( soit un facteur 4) en conservant le même salaire en monnaie constante… Et que l’augmentation de la productivité bénéficie à l’ensemble des citoyens et non seulement à une élite, capitaliste ou dirigeante, ce qui est différent, nombre de dirigeants d’entreprises n’étant plus eux même capitalistes ou du moins pas comme l’étaient les grand patrons du capitalisme triomphant, la plupart sont maintenant des cadres supérieurs ayant des salaires et des rémunérations hors de proportion avec leur implication dans l’entreprise et des risques qu’ils encourent en cas de faillite….
Bien cordialement.
Paul
« En ce sens, compter le vote blanc est un acte vraiment révolutionnaire »…Enfin, merci Joan.
qui serai les elus du vote blanc ???
Si tous les bulletins de vote sont blancs cela veut dire qu’il nous faut d’autres candidats rien plus rien de moins. Ou est le problème?
Cela nous éviterait d’engraisser des bons à rien prétencieux (et je suis gentille.)
L’Europe replonge dans les turbulences avec le Portugal :
http://www.boursorama.com/infos/imprimer_news.phtml?num=b4132601a84d2fa977df954f6bdb15dc
Deux erreurs fatales d’analyse du
fonctionnement d’une Union Monétaire
RECHERCHE ECONOMIQUE
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=57381
Très intéressant ce document .
Si je comprends bien l’évolution de l’Europe irait vers le fédéralisme …
J’espère qu’ils ne s’inspireront pas de la Belgique !
Mr François
je vous cite
Très intéressant ce document .
Si je comprends bien l’évolution de l’Europe irait vers le fédéralisme …
J’espère qu’ils ne s’inspireront pas de la Belgique !
Si SI ,la France aussi peut se passer d’un gouvernement ,ici en Belgique on préfère les payer à rien faire,genre les mettre dans un ZOO…
Comme je ne suis pas capitaliste, mais toujours été un opportuniste, comme le chantait Dutronc, le titre m’intéressait.
Comme je l’écrivais récemment: « Au départ de la devise belge, l’ »Union fait la force », on transite par « L’oignon fait le farce », pour en arriver à « l’Humour fait la force ».
Comme l’écrivait Marcel Sel, la Belgique est gouvernée.
Il faut être étranger pour croire le contraire.
Et cela va plutôt bien quand on voit les résultats. Même si certains en sont surpris.
Il faut dissocier ceux qui gouvernent de ceux qui scannent l’opinion publique.
Tout le prouve. Pas d’excitation surtout.
Les agences de notation n’ont qu’à s’en rendre compte.
En plus, l’union fait la force touristique comme disait Le Soir
Un p’tit dernier pour alimenter le débat : http://0z.fr/ZV4cK
Pour vos progénitures c’est le même principe…Si ceux que vous avez créés avec tout votre amour ne vous conviennent plus, il vous surfis de faire appel aux nouveaux clones tous frais, tout neufs…Une seule recommandation ne pas oublier de recharger les batteries, mais soyez sans craintes, vos petites filles ont déjà acquis leurs certificats de connaissance en matières de batteries…Il est très rare qu’elles oublient les différentes batteries, qui accompagnent leurs petits gadgets secrets quotidiens.
Lundi 28 mars 2011 :
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité du Portugal à rembourser ses dettes.
Conséquence concrète : les taux des obligations de l’Etat portugais explosent. Les taux atteignent des niveaux ahurissants.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 7,429 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 8,693 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT5YR:IND
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 7,929 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
La FED va devoir révéler à quelles banques elle a distribué des fonds en 2008 lors de son opération de ballastage :
http://www.bloomberg.com/news/2011-03-21/fed-must-release-bank-loan-data-as-high-court-rejects-appeal.html
Les banques irlandaises auraient à nouveau besoin de capital
lundi 28 mars 2011, 19:02
Les banques irlandaises devraient à nouveau faire appel au gouvernement pour assainir leur capital. Selon le Financiel Times et The Guardian, le gouvernement irlandais devrait pour cela négocier avec la Banque centrale européenne (BCE). Les résultats des “stress tests” des banques irlandaises devraient être publiés dans le courant de la semaine, vraisemblablement jeudi. Or, selon les médias irlandais, les quatre principales institutions financières du pays – Bank of Ireland, Allied Irish Banks, Irish Life Permanent et Educational Building Society – nécessiteraient entre 18 et 23 milliards d’euros de capitaux supplémentaires pour surmonter d’éventuelles difficultés. Une situation qui devrait à nouveau mener à une intervention du gouvernement, déjà la cinquième en deux ans et demi. Les pertes de capital sont liées à la situation dramatique du marché immobilier en Irlande, tant au niveau des maisons que des bureaux.
lesoir.be
Moody’s envisage d’abaisser la note de Dexia Banque.
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-03-28/moody-s-envisage-d-abaisser-la-note-de-dexia-banque-830960.php
Juste écœurant
http://www.boursorama.com/opcvm/detail-actualite-opcvm.phtml?num=4b4a554b3bf859a73c84419f112ee574