« Le capitalisme à l’agonie » (Fayard 2011)
Rassembler dans un livre les idées qui s’élaborent sur le blog
Aller les défendre ensuite à l’occasion de sa parution
… ce qui crée l’ébauche du livre suivant
Inventer un monde nouveau contre celui qu’on a essayé de nous vendre
L’auteur lui joue un rôle de catalyseur
245 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 25 MARS 2011”
tout à fait d’accord, notamment le fait que Paul Jorion soit un catalyseur, pas un chef de secte.
je me souviens avoir fait une allusion à ce sujet dans un commentaire qui n’est jamais passé (sous le billet de Ce soir ou Jamais), mais comme cet humour était mal formulé, je ne regrette pas d’avoir été zappé, l’important c’est de constater que Paul Jorion a l’art de condenser les idées et les phrases qui s’échangent sur ce blog;
…. sur FR3 c’était moins convaincant.
Pas très sympa de déstabiliser les aficionados en enregistrant et diffusant la vidéo du vendredi le jeudi.Vous me direz ,il y ses derniers temps comme une accélération de l’histoire et il vaut mieux prendre un peu d’avance.Bon week-end.
toujours à la même heure, c’est ennuyeux !
là, c’est trés bien ! la surprise est plaisante ! le contenu aussi …
Alexis de Tocqueville, extrait de De la Démocratie en Amérique
Citation connue mais toujours bienvenue. L’on vérifie que le capitalisme infantilise au fait qu’il ne laisse aucun pouvoir à l’individu, (sinon celui de gagner sa croûte), et aucun à « la société civile » : assertion qui fera sans doute bondir M. AntoineY…
Le capitalisme comme un système de pouvoir au despotisme « rÃ
Le capitalisme comme un système de pouvoir au despotisme « régulier, prévoyant et doux » ? J’ai peur qu’il y ait confusion entre ce qu’entrevoyait Tocqueville du sort des sociétés occidentales à partir de sa connaissance de la démocratie et de la société américaine de son temps et ce que l’on connait aujourd’hui et maintenant du système capitaliste sous emprise idéologique ultra-libérale. On connait la hantise première de Tocqueville, comme sa dénonciation en tant que risque fondamental pour les sociétés démocratiques (et particulièrement pour la France d’après lui) : l’égalitarisme.
Quand Marx, à la même époque, dénonçait l’empire que le capital prenait et allait étendre sur les sociétés occidentales, Tocqueville s’alarmait et alertait de l’émergence de celui de l’égalité. Et Crapaud voudrait que ces pôles antinomiques se donnassent la main dans une improbable anticipation conjointe ?
Perso, j’aime assez le paradoxe de Tocqueville, intellectuellement s’entend et parce qu’il peut constituer un argument de poids si on l’utilise à bon escient dans un cadre élargi, mais difficile de ne pas constater qu’il constitue, d’abord et avant tout, dans le sens restreint que lui donna son géniteur, une sorte de quintessence réactionnaire, une arme de destruction massive aux mains des tenants de la réaction.
Écoute les, Crapaud, ces fidèles Tocquevilliens : « L’egalité ? Mais à quoi bon la rechercher, puisqu’elle sera toujours perçue comme insuffisante. Et ce avec d’autant de cruauté plus qu’elle sera pourtant de plus en plus présente ! Croyez moi, une quête bien vaine que voilà ! Et il y a bien plus de raisons de la craindre que de la chérir et de combattre ses zélateurs que de les soutenir puisqu’elle s’impose chaque jour un peu plus, telle une mécanique triste et toujours décevante, jamais rassasiée, inéluctablement, démocratiquement… »
PS : Je mets un © plus un ® en prime sur le paragraphe entre guillemets, Jduc est capable sinon de les reprendre à l’œil ! 😉
@ vigneron dit : 25 mars 2011 à 11:46
Comme c’est doux de se sentir présent dans les pensées de son frère. Voila pourquoi il ne faut désespérer de rien, ni de personne.
Oui, depuis longtemps ici et ailleurs, je dis et répète qu’il n’est pas indispensable, pour vivre heureux, d’être à égalité avec les autres, notamment en termes de richesse financière. Paul Jorion, dans « le capitalisme à l’agonie » que j’ai commencé à lire, dit en l’occurrence, et à juste titre, que la violence de l’argent à remplacé la violence féodale. En fait les deux ne sont que l’expression de la force. Or la force, la puissance, peuvent s’exercer sous diverses formes. Il n’y a pas que les forces physiques et de l’argent qui peuvent conduire le monde des humains.
Depuis la nuit des temps, (je sais que vous n’aimez pas cette expression, mais je vous sais maintenant plus tolérant pour l’accepter), et encore plus de nos jours, grâce aux moyens modernes de communication, une autre force très redoutable, capable du meilleur comme du pire, la force des idées, est à l’œuvre.
Or, les idées peuvent s’implanter dans l’esprit des foules à partir de ce que disent les plus « forts » dans ce domaine.
Les plus forts, sont ceux qui ont fait profession de mettre en forme et de diffuser leurs idées, ce qui n’est le privilège que de quelques uns. Ceux qui enseignent aux jeunes gens ou qui font œuvre de vulgarisation de leurs idées. Les journalistes et hommes politiques qui vivent de cela.
Ces gens là n’ont-ils que de bonnes idées ?
Faudrait-il-il que l’Etat intervienne pour réguler ce secteur et éviter que cela entraîne des dérives conduisant à l’agonie du système ?
Tous les hommes sont ils égaux, disposent-ils du même pouvoir de mise en oeuvre de cette force qui peut soulever les peuples ? N’y a-t-il pas comme dans le domaine financier, des produits toxiques, des produits qui jouent sur la force des idées qu’on implante dans l’esprit des plus faibles en employant des arguments séducteurs ?
Où est l’égalité dans ce domaine comme dans les autres ?
Pour rivaliser et s’imposer à égalité à faire valoir ses idées, il faudrait être à égalité de connaissance, d’expérience, d’aptitude à manier les mots, la langue, l’abstraction, l’analyse, la synthèse. Où voyez-vous cela possible ?
Si le capital financier est un moyen d’asservir les plus faibles, qu’en est-il du capital intellectuel et culturel ?
Quelle solution préconisez-vous pour mettre chaque individu à égalité avec les autres dans ce domaine ?
Capitalisme = un levier comptable/bureaucratique et nous sommes les croyants!
@ Peter Hoopman dit : 3 avril 2011 à 15:08
N’est-ce pas donner, par une telle définition, un rôle trop modeste, trop passif au capitalisme ?
Le capitalisme me semble largement dépasser les tâches d’enregistrement et de consignation que vous suggérez.
Il comporte beaucoup d’activités faisant appel à des analyses, des choix, des initiatives, des stratégies, pour assurer la survie du capital (sous toutes ses formes) qui est essentiel à la vie et à sa perpétuation. Ce qui fait sa force c’est d’œuvrer dans le présent en ne perdant jamais de vue le futur.
Pour moi, la définition qui conviendrait le mieux au CAPITALISME serait d’être une activité consistant à GERER LE CAPITAL. J’en ai dressé quelques traits ici :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22709#comment-164777
Superbe texte de Tocqueville, merci. Tout y est, BigBrother, les bisounours, la foule des « individualismes anonymes », les communautarismes « citoyens », un monde orwellien à deux vitesses…
Mais peut-on qualifier, avec P Jorion, notre organisation sociale de « féodale » ? cela suppose essentiellement dans la caste dirigeante une hiérarchie très formalisée, par jeux d’allégeance ordonnées selon la loi du plus fort. La base économique, le servage, repose également sur la violence.
Monsieur Bernays, merci tonton, nous a concocté une cage dorée, de façon autrement plus subtile. En sortir supposera autre chose que de mettre fin à la violence par la violence, comme en 1789. Il faudra se faire violence à soi-même, ce qu’annoncent à leur manière les décroissantistes. Mais c’est un sport un peu passé de mode, bien sûr.
Invoquer alors la démocratie, sans plus se poser de questions ? Les élections ne faisant que refléter les électeurs, le système démocratique étant structurellement une em>surenchère à la facilité par la démagogie électorale, les bisounours (parce qu’on leur dit que voter c’est bien) donnent mandat à un professionnel et s’en retournent à leurs jeux video ou à la télé.
Il est vrai que l’évolution des techniques et l’interconnection généralisée ont fait apparaître une complexité du monde telle que personne ne peut prétendre l’appréhender et lui donner une signification ou un sens. Y compris la science économique, qui prétendait trouver des lois dans le mouvement purement brownien des acteurs. Sans parler des philosophes…
Alors en quoi la démocratie, qui ne fait que la sommation des avis non moins browniens d’ électeurs fort peu éclairés, aurait-elle une légitimité proprio motu ?
La provocation peut-être une hygiène de pensée.
Mais, justement, nous ne sommes plus en démocratie, idée jamais atteinte, mais vers laquelle il faudrait tendre .
Car, une oligarchie aux manettes en interdit quasiment toute manifestation. Pas par la violence physique en soi, mais on sent quelques mauvaises idées dans l’atmosphère ambiante ; une forme de violence symbolique, trés destructrice, est à l’oeuvre, car les idées véhiculées par le gouvernement en place ne sont guère celles de l’ensemble de la population. Elles tirent les personnes vers le bas de l’humain, sa partie la plus glauque
( que nous avons tous ). Or un gouvernement, représentant du Peuple devrait faire l’inverse, en montrant une certaine exemplarité.
Il y a donc divorce entre la population et l’oligarchie.
Le moyen utilisé est encore plus délétère, et vous avez raison de le souligner.
Quoique l’alphabétisation soit en cours, d’où un certain affaiblissement du pouvoir absolu en place, il régnait encore beaucoup d’ignorance et de superstitions, par le biais du clergé – souvent du côté de l’ordre établi : Dieu étant un Principe masculin, dans les monothéismes, pour les femmes, principalement. Néanmoins, un mouvement était en marche. La Révolution française a permis d’augmenter le taux d’alphabétisation, les débats …avec une accélération notoire, par la suite, avec les « hussards noirs de la République », dans les provinces les plus reculées, et qui résistaient encore.
Dans certaines régions, ex. Hérault, dès la Révolution – archives – on voit des actes de mariage et de naissance signés, au début maladroitement, par les hommes – agriculteurs – et trés vite par les femmes …l’instituteur signe souvent comme témoin. Parmi les nombreux fils des agriculteurs, la plupart deviennent artisans, et là, tous, y compris les femmes savent écrire : signatures affirmées…les actes sont signés par beaucoup de monde, amis, cousins, voisins : on sent une grande fierté !
Bon, actuellement, feue la démocratie s’est transformée subrepticement en oligarchie, mais comme vous le suggériez, de façon sournoise (pas vous, l’oligarchie) …par moyen manipulatoire exportée des USA – Bernays, et ses successeurs [ je ne confondrais pas l’oncle et le neveu …quoique j’ai horreur des dogmatiques de l’oncle, qui, de mon modeste point de vue, font erreur …en effet, l’oncle était plutôt un chercheur, tentant de soigner tel et tel individu …] le neveu a totalement dévoyé le travail de l’oncle, puisqu’il a utilisé une « technique » qui n’en est pas une, pour abrutir et abêtir une foule, une masse, et transformer une population en veaux – consommateurs, inconscients de la nouvelle servitude ainsi créée. Sans en avoir pris conscience, comment s’en dépêtrer ? comment, lorsqu’abreuvé malgré soi, par un bombardement de messages publicitaires jouant soit sur la séduction ( un des derniers en date, initié par la Commission européenne étant un chef d’oeuvre du genre – ça a dû coûter bonbon ! – pour inciter à manger des champignons de Paris ! ) , soit sur l’infantilisation …à devenir gâteux avant l’âge !
Cette façon de faire est beaucoup plus vicieuse.
Il faut donc développer chez les enfants un esprit critique. Cela prendra probablement une génération.
Texte de De Tocqueville toujours aussi lumineux quand on voit le décalage entre le train de vie nos gouvernants, qui vivent entre riches et qui ne songent qu’à placer leurs enfants , même les plus paresseux, à des postes de pouvoir, et la réalité que vit le peuple.
Je garde encore le souvenir d’une dame ministre, venue donner la bonne parole, lors de la fermeture de plusieurs grosses entreprises de Saint-Etienne, à des ménagères en détresse . Elle leur avait dit que l’on pouvait très bien vivre avec peu d’argent et conseillé, par exemple, de « ne plus acheter de foie de veau mais du foie de génisse nettement moins cher . » Elle avait failli se faire écharper par un groupe de ménagères révoltées qui lui hurlaient dans les oreilles que de toute leur vie elles n’avaient jamais connu le goût du foie de veau.
J’avais aussitôt pensé à la brioche de Marie-Antoinette .
Rien n’a changé depuis De Tocqueville .
svp rapellez moi donc le nom de cette dame ?
La démocratie dans nos sociétés occidentales est un mythe accomodant pour ceux qui détiennent le vrai pouvoir, le pouvoir de l’argent.Si le banquier a l’argent, il a le pouvoir entre ses mains. Ça demeure un mythe accomodant en ce sens qu’il donne à l’individu le sentiment d’être en possession de son destin alors qu’il n’en est rien.Le fait de déposer son bulletin de vote périodiquement donne l’impression d’être à la barre, mais la barre n’est qu’un leurre et n’est reliée à aucun gouvernail.
À ma connaissance, aucun pays, à sauce démocratique ou non, n’échappe à cette réalité du pouvoir par l’argent. Et, comme l’argent rend fou, ceux qui sont aux commandes sont fous. Je sais que ça frise le syllogisme méchant, mais c’est tout ce que je peux voir à travers la fenêtre embuée de l’Histoire.
Tout est à ré-inventer,( même l’amour, dirait Rimbaud)
… » De ce point de vue, je pense réellement que l’amour, dans le monde tel qu’il est, est pris dans cette étreinte, dans cet encerclement, et qu’il est, à ce titre, menacé. Et je crois que c’est une tâche philosophique, parmi d’autres, de le défendre. Ce qui suppose, probablement, comme le disait le poète Rimbaud, qu’il faille le réinventer aussi.ça ne peut pas être une défensive par la simple conservation des choses. Le monde est en effet rempli de nouveautés et l’amour doit être pris dans cette novation. Il faut réinventer le risque et l’aventure, contre la sécurité et le confort. »
Alain badiou avec Nicolas Truong » Eloge de l’amour »/ Ed° Café Voltaire
» La conviction est aujourd’hui largement répandue que chacun ne suit que son propre intérêt.
Alors l’amour est une contre-épreuve.
L’amour est cette confiance faite au hasard. »
paul est chez vigile.net pour la sortie de son bouquin:
http://www.vigile.net/L-economie-mondiale-approche-d-un
1789 : la bourgeoisie prend la place de l’aristocratie ; 2011 : la ??? prend la place de la bourgeoisie ?
La neto-cratie ou réseau cratie , ou retocratie ?
La bloblogosphère prend la place de ceux qui l’avaient.
L’homme invisible ou prit par « le pouvoir » prend la place de l’homme.
L’homme n’a pas pris sa place, trop dirigé par ces peurs et conditionnement.
Très intéressant, votre point de vue est à creuser sérieusement…
Je me permet de tisser sur votre idée:
Et si tout ce que crée l’homme était le miroir de son monde intérieur?
Et si on imaginait que l’homme, au lieu de craindre « l’autre », s’envisageait et envisageait l’autre en tant que créateur d’un rêve intérieur basé sur un conditionnement, et donc une réalité virtuelle.
La relativité de ce nouveau point de vue ouvre un champs de compréhension immense. La mise en perspective de la réalité en somme. Et la possibilité d’être actif (sur soi) au lieu d’être réactif (aux autres).
Ce « pouvoir » indépendant est en fait alimenté par une énergie noire, résultant des effets générés par les causes inconsciences de notre rêve collectif (somme et compromis de nos rêves individuels).
J’ai du abréger tout à l’heure…
Pour conclure :
J’ai la conviction intime que les dysfonctionnements de l’humanité résultent du manque général de conscience des êtres humains. De leurs peurs, des conditionnements très profondément inscrit dans leur structuration mentale.
En réalité, nous ne sommes pas ce mental auquel nous nous identifions, nous sommes une forme de « regard », qui s’il ne s’identifie pas à cette idée de la réalité qu’est le mental, voit en fait clairement la réalité.
Comprendre et appliquer cela est un pré-requis fondamental pour transcender l’humain dans sa version transitoire, c’est le seul moyen pour qu’une humanité éclairée voient le jour.
Si on oublie notre simple existence individuelle (ce que permet le dépassement du mental) Il est simple de se placer à l’exacte place qui nous revient pour participer au devenir de l’humanité.
Cette fois, de façon saine et non plus morbide. Plus il y a d’humain qui tendent à ce but et plus l’équilibre régnera.
Certains pessimistes diront qu’on est trop loin de ce but. Je rejette ce genre d’idée car c’est contre productif. Si chacun attend que les autres évoluent pour évoluer…
Le combat est à mener en chacun d’entre nous, une simple évolution individuelle vaut mieux que toutes les paroles. On ne change pas les autres, on ne change que sois même. Et puis seulement on peut inspirer les autres par l’exemple qu’est notre vie. En plus, cadeau bonus, cela rend très heureux et épanoui.
Ce qui est amusant, c’est que l’humanité avance inexorablement vers cela, c’est sont sens métaphysique en fait, mais cela reste pour le moment inconscient.
SI je devait résumer le sens de l’existence, je dirais que c’est tout simplement l’existence se créant les conditions d’avoir conscience d’elle même. Nous sommes potentiellement l’expérience de l’existence prenant pleinement conscience d’elle même.
Bonjour B.S.
Le « pouvoir » en soi dans l’abstrait est quelque chose neutre, ni noir ni blanc. La grande challenge est d’intégrer le pouvoir humaine dans la société. Ca veut dire l’utilité et neccesité d’un être humain dans la société.
Surtout par nos peurs nous avons inconsciencement isolé « le pouvoir ».
Les « trois grands » Monterquieu, Smith et Marx ont chacun a leur façon essayer de brisser cette isolation de pouvoir. Par un interprétation dogmatique par exemple de Montesquie et l’importance des séparations des pouvoirs, nous avons réussi d’isolé encore à nouveau le pouvait étatique avec toutes les conséquences qui vont avec.
Et oui c’est comme tu dit une réalité virtuelle!
Nous sommes des Don Quichottes qui bats contre les moulins à vent. 😉
Merci pour cet échange Peter. 🙂
Mon idée depuis longtemps, est que pour instaurer un pouvoir représentatif efficace, il faudrait intégrer la composante de « sagesse » lors des processus de désignation de représentants.
L’outil fondamental du peuple à cette fin est selon moi l’intégrité. Et pas une intégrité basée sur une morale commune, mais une intégrité vis à vis de soi-même, basée sur une conscience éclairée de la réalité.
D’où mon intervention précédente sur le rôle fondamental d’un travail de prise de conscience, et d’une distinction entre notre vision relative et la réalité.
Si je ne me compromet pas dans mes choix, je n’alimente pas le pouvoir de représentant qui sont déviant.
Cela rejoint ce temps qu’il fait. Nous nous regroupons par soif de vérité, nous défendons avec sincérité notre volonté d’établir un système plus vrai. Ce faisant, nous produisons un énergie convergente vers des pistes de solution.
Cela est possible grâce à notre intégrité.
Mr Jorion n’est pas corrompu par le système en place, il a également le courage de s’affirmer tel qu’il est, et il agit selon ce que sa conscience lui indique.
Voila l’intégrité à l’œuvre, et le degré de cette intégrité s’observe par l’altruisme. Pas un altruisme sacrificiel mais un altruisme conscient de l’ensemble. Nous sommes tous lié, comme les différents organes d’un même corps.
Si je manifeste mon point de vue, c’est pour contribuer à la création d’un paradigme dans lequel j’atteindrais la pleine réalisation de mon être. Car en attendant, je suis encore obligé de faire des compromis, et donc de me compromettre un minimum. Et cela suppose que je dois renier certains de mes idéaux, faute d’être au sein d’un système qui y corresponde…
Heureusement, j’ai foi en l’homme! 🙂
Portez vous bien.
Par la « concurrence réciproque » et en conséquence la chasse au profit, tue la raison et la potentialité de sagesse qui en germe est en tout personne.
Tu es un rebelle, anarchist, conservatricé, libérale, socialist …………………… et democrate 😉
Si les économistes pouvais voir (comprendre) celà!!!!
Haha merci Peter, je suis d’accord… j’avais bien pensé en lisant votre message initial que nous nous comprendrions. Et cela me fait beaucoup de bien!
Bonne route à vous et au plaisir d’échanger à nouveau avec vous. 🙂
Le crapaud rouge la place de la grenouille verte.
L’oligarchie financière
le peuple et la classe moyenne alliés….y a-t-il des précédents ? En Amérique Latine, il me semble.
Cette alliance existe déjà à la base, dans les associations de parents d’élèves, les amicales de locataires, les comités de quartier écolos ou pas…etc…elle existait dans la rue cet automne.
Avanti popolo, Crapuldo Rosso !
Cordialement
Les crapauds rouges celle des grenouilles vertes.
C’est à Bruxelles que la doctrine Européenne décide.
A quoi sert des élections en France comme alieurs si c’est l’Europe à la botte ses USA qui décide de vous faire ingérer de Force des OGM ,de vampiriser vos ressources vitales et de vous vendre?
Les marionnettes politiques jouent leur jeu..
Pour ceux qui écoutent jusqu’à la fin?
cela vaut le coup
http://mai68.org/spip/spip.php?article1060
Aucuns Partis Politique ne remet en question l’Europe de la Finance ..
Merci d’être un peut la.
Vous remercie car si tous ici on vous écoute c’est que c’est vous qui exprimez le mieux notre désarois devant l’incompréhension et la bêtise..
Faut pas croire que le Capitalisme vas MAL svp,c’est juste que cela existe depuis toujours,une forme d’émotion primaire,liée à la survie de l’espèce par l’argent,pour l’argent ,mais qui pour certains obsessionnels reste une forme liée au cac 40 ou caca…Freud qui le dis ,pas longtemps que je le lis..
Bref,le système Millénaire de l’accaparation de biens à travers l’argent des autres est et reste la corruption sublime et inaliénable de la structure de ces abonnées de naissance ..
Pas de chance pour eux,c’est juste mon avis..
Donc il faut arrêter de dire que le Capitalisme vas mal quand c’est NOUS qui sommes malades.
merci,vais me sortir par Julien,mais tant pis..
vous ai trouver sincère c’est pas un scoop,mais surtout proche de nous cher Mr Jorion.
Parler nous de l’Europe et comment ils nous pigeonne ..
respectueusement
rego
Au contraire, PC, PG, NPA pour n’en citer que trois principaux. Ici une campagne permanente:
http://www.npa2009.org/search/node/europe
Je répète qu’aucuns partis Politique ne met en doute votre volonté de faire l’Europe et je parie que c’est censuré?
Le vote contre n’existe PAS.
et je parie que cela ne serra pas accepter car ICI on parle JAMAIS de l’Europe ,on fais semblant de croire que c’est des gents qui n’existent Pas..
Par contre l’accent est mis sur des détails de fric.
Vous savez que au Portugal etc etc..
On s’en fout.
Bientot vous serez simplement ridicule devant votre distributeur de billets.
et ils diront c’est votre FAUTE.
Même le PAPE vous excommunieras,,
Vivre sans distributeurs de billets seras horrible .
La MENACE EST LA..
SAUVONS le BANK CONTACT ,c’est une PRIORITÉ..
@ Crapaud rouge
Ce n’est pas tout à fait vrai, consultez la liste des membres du Jockey club et celle de l’interaillié…..et lisez les livres de Pinçon et Pinçon-Charlot, l’Aristocratie est toujours là, elle a fait juste un peu de place aux grands bourgeois avant de se mélanger avec certains.
à kerema 29
OUI
je connais les diner de famille ou c’est tout à fait EXACT..
Notre vénérable cuissarde rouge croasse,croit mais est des fois Pince sans rire..
une louche …de caviar ma chère?
@Crapaud rouge
« la ??? prend la place de la bourgeoisie ? » : 80 à 90% de la population française !
Y’a plus qu’à, comme vous dites, Paul.
Il est une croyance qui dit que la nature a horreur du vide.
Forts de cette croyance, les financiers ont rempli ce vide avec n’importe quoi. Ca les a rassuré.
Mais cet espace occupé s’avère tout aussi vide qu’avant car le n’importe quoi se consume de l’intérieur. Il faut donc remplir à nouveau, etc.
C’est dommage que les financiers/marchands n’aient pas compris que la nature a besoin du vide tout autant que
– la musique a besoin de…silence,
– la peinture a besoin… d’espace non peint,
– le plat a besoin… d’espace entre les aliments, respectés pour ce qu’ils sont.
Sinon, c’est du bruit. Sinon, c’est un gribouillage infantile. Sinon c’est un infâme gloubiboulga.
Moi, je n’ai pas peur du vide. Il m’inspire. Sans lui (un peu), j’étouffe (beaucoup).
Apprenons à vivre le vide et tout ira mieux. 🙂
Bonsoir.
Il est souriant M.Jorion de vous écouter parler, d’entendre vos propos aigus tout en apercevant dans le coin de ce qui ressemble à une chambre d’Hôtel, la reproduction d’un tableau d’Albers ou la reproduction « post-modernisée » d’un pseudo Malévitch. Au delà d’une icone op ‘art d’Ikéa désubstancialisée, l’esprit est bien dans la pièce – bien heureusement oui, vous nous parlez d’un au delà du « pur économisme » qui irradie la cité de Fukuyama à Fukushima. Au cœur du néant vous enjambez le pont. Au présent et sans plus de plan sur la comète, il semblerait que l’on ne saurait plus rien envisager d’autre qu’une raison pacifiée parcourue d’émotions pures et vivante.
» Dans l’œuvre de Malevitch, la quatrième dimension fusionne le temps et l’espace : ces deux éléments permettent aux formes d’évoluer librement. Le sujet d’une œuvre suprématiste est la capture d’un moment de l’évolution des formes dans les dimensions. C’est au sein de cet univers infini où flottent, montent et chutent des formes géométriques que Malevitch remet la responsabilité au spectateur de la compréhension de ses compositions » …
Votre présence au monde ainsi que votre pensée pour le monde vivant est remarquable. Je vous soutiens comme je peux. Amicalement.
octobre = Olivier Martin.
Remarquable et exemplaire pour nous tous !
Olivier Martin =octobre
facétieux = Piotr
Le temps qu’il fait où … ? Car au pôle nord c’est toujours pareil.
D’ailleurs qui fait le temps ? Le « Il » impersonnel. « Il » fait.
Tout cela pour dire que je vois d’ici le Portugal se couvrir d’usines, et arracher des parts de marché à la terre entière. Et rembourser ses dettes mais oui ! C’est prévu. Des usines et plus de dette. Toyota va produire au Portugal, Samsung etc. Tout le monde, le gotha technologique… Le Portugal c’est l’avenir ! Grâce au plan d’austérité ! Sinon pourquoi croyez-vous qu’on fabrique ces plans, pour amuser les gens ? Eh bien pas à ma connaissance, le plan donc c’est, au travers de cette austérité difficile à avaler, bon, et pas très juste, mais … ensuite le Portugal va devenir le tigre celtique si j’ai bien compris.
Qui ne croit pas que le Portugal va se couvrir d’usines .. ? tant de mauvaise foi ?
Et sinon, bonne chance pour suite, c’est à dire la flotte, la baille, l’eau quoi…
Décidément Le Boucher s’est trompé.
Je résume ce que j’ai entendu : P.J. recueille les « idées » des bloggeurs qui les produisent (par un travail). Il les exploite en tant que cata-liseur puis les vend dans ses livres. Il ajoute qu’il offre la valeur ajoutée aux acheteurs.
Il s’y connait en capitalisme.
Il me semble que la démarche est un tantinet différente : c’est Paul qui confronte ses idées avec le cerveau collectif du blog.
Mort de rire…
Il prend ce qu’il veut bien entendre
Vous êtes d’une naïveté
En l’occurrence mike, après auto-consultation et à l’unanimité de moi-même, je peux vous confirmer que vos apports jusqu’à présent sont évalués à 0 sur une échelle de 1 à 10. Seul le juge guatémaltèque vous a donné un 13, mais c’est parce qu’il n’a pas compris la question.
Encore merci, et vous me voyez désolé de vous savoir autant floué 😉
Effectivement Julien ! C’est Paul qui présente ses idées, et les internautes les valident au moyen de différents stress tests.
Nous sommes à quelques uns à bien voir que certains avis, ou certaines remarques, ne sont plus acceptés sur le blog.
Le projet révolutionnaire sous toutes ses formes est maintenant banni comme étant une impasse comme le sont certains sujets considérés comme trop sensibles.
La ligne de démarcation entre les idées, les réflexions et les critiques devient une ligne rouge (ou jaune pour les conducteurs).
le problème est que, dans l’histoire moderne, aucune réforme n’a pu aboutir, ni même être clairement envisagée, sans le soutien d’un généreux élan révolutionnaire.
@JA
Si c’est avec le même genre de compétences qu’avec l’oreille absolue on est malbarre 😉
Ah, Mike et la fable de l’oreille absolue en 3 leçons !
Détective Marlowe, il n’y a eu aucune évolution au niveau des règles de modération. Les mêmes prévalent depuis le début : ce qui n’était pas accepté ne l’est pas davantage aujourd’hui, et ce qui n’est pas accepté aujourd’hui ne l’était pas davantage hier.
@Marlowe
Eh oui, l’Impasse c’est l’Impasse… Pas vraiment l’endroit idéal pour doubler en franchissant la ligne jaune, sauf à tenir à être le premier dans le mur. Le bon sens, c’est marche arrière et après on r’garde le plan… Ou on descend de la bagnole et on enfile ses ailes d’ange, ou d’Icare, ou de qui Marlowe voudra bien. Sinon, plus prosaïque, chiant quoi, ya la marche à pied.
PS: va mieux le poisson rose ?
@ Julien Alexandre 25 mars 2011 à 09:10
D’abord à ce que j’ai lu sur un autre fil, bravo pour l’engagement dans la paternité, c’est une expérience débordante qui prend une vie. À ce sujet vous verrez que les « idées » des enfants ne sont pas étrangères à celle de leurs parents. Ils les reproduisent ou en prennent le contrepied avec toute une gamme d’intensité intermédiaire mais quelque chose vient toujours brouiller dans l’échange le pur ciel des idées – s’il existe ! J’en doute. Votre remarque sérieuse me fait vous répondre sérieusement. Il m’est arrivé sur ce blog d’évoquer la propriété intellectuelle notamment d’inciter à la lecture du cours de M. Compagnon que PJ a croisé sur une tribune. J’y disais que si la notion de plagiat était présente à Rome, la notion actuelle de propriété des idées semble avoir pris au 19ème, une nouvelle consistance, comme en témoigne l’irruption du vol d’idées qui a fait cogiter les juristes comme les psychiatres.
Donc vous me précisez en caractères gras « ses » idées à propos de celles énoncées par PJ dans ses livres. Ce possessif tranché à l’inconvénient de renforcer l’opinion qu’existent des possesseurs d’idées, alors qu’il est difficilement contestable que des « idées » aussi possèdent… disons des individus.
On entend de nos jours des gens dire que ce n’est pas eux qui font tel ou tel acte mais que c’est leur cerveau qui les commande. Pour d’autres, c’est Dieu, ce qui de mon point de vue reste voisin comme le diable qui a aussi eut ses heures de gloire.
L’époque vante « la libre circulation des idées » comme des marchandises. On sait qu’il existe des moyens d’empêcher la diffusion des idées, mais que ça finit toujours par se répandre. De ce point de vue, la métaphore du cerveau collectif mondial est tenable et donc la métonymie d’un cerveau collectif du blog aussi. Lacan donne une définition de l’intelligence genre : l’effet d’un arrangement des signifiants. Ça donne peu de place à la gonflette du génie génial. L’IA exclut les corps siège de la jouissance (même si les mystiques témoignent qu’ils ne savent pas d’où vient ce qu’ils éprouvent). En entrant dans un programme informatique tout le lexique d’une langue, on peut publier toutes les anagrammes possibles. On peut faire aussi faire un logiciel de traduction. Mais si on veut traduire toutes les anagrammes qu’une Unica Zürn a produit, ça marchera mal quelques soient les options majeures prises, soit du coté de la traduction, soit de la translittération. Mais quel programme a fabriqué dans le cerveau d’Unica Zürn, ses anagrammes plutôt que d’autres est un redoutable abyme. Vous avez fondé une famille, bien. Imaginons qu’un jour vous appreniez que votre paternel a eu une histoire d’amour qui a tourné court, avant de rencontrer votre mère. Imaginons que vous apprenez le nom patronymique de la personne, et puis imaginons que vous faites un rêve dans lequel votre épouse est présente. Au réveil, imaginons que vous vous apercevez que le prénom de votre épouse est une anagramme du patronyme de l’histoire d’amour déçue de votre père. Vous conviendrez qu’un ordinateur n’en sera pas troublé, mais que vous si. Qui est le possesseur de cette idée d’épouser votre femme avec son prénom ?
Du coup, je suis privé de déjeuner !
à Julien,
Permettez donc au détective de tenter quelques expériences pour vérifier s’il ne se trompe pas.
S’il s’avérait que le vieux Marlowe s’est trompé, il vous serait redevable.
Marlowe, je précise à toutes fins utiles que la période de référence sur laquelle j’appuie mes dires concerne ma « prise de fonction » sur le blog. Auparavant, dans un temps reculé et une galaxie lointaine, certains débats mettant en exergue le questionnement systématique et le doute absolu stoïcien ont été tolérés. Malheureusement, leur propension naturelle à éclipser toutes les offres formes d’expression ont poussé le taulier à reconsidérer négativement le bien-fondé de leur présence.
Rosebud1871,
Vous accusez Paul Jorion d’être un exploiteur des idées émises dans les commentaires et les articles invités. Vous entrez dans cette logique très libérale qui dit que tout homme est mauvais, que cela est naturel et qu’il faut faire avec. Avec cette idée, le régime qui s’effondre maintenant est une nécessité. Il est le seul à être capable de limiter les dégâts. Si vous voulez plus de détails, je vous renvoie à « L’empire du moindre mal » de JC Michea. J’y ai trouvé là une description, que je juge pertinente, du monde actuel.
Votre commentaire me fait penser que vous vomissez le capitalisme. En même temps, vous pratiquez ce que vous vomissez. Une façon d’en sortir selon Michea (je trouve l’idée fort bonne) est d’accepter que les êtres humains peuvent faire des bonnes choses. Ma façon de le dire est de ne pas juger une personne. Les actes par contre, s’ils sont mauvais, ils doivent être dénoncés.
Prenez Khadafi, s’il passe devant un peloton d’exécution, je trouverais cela tout à fait correct. Mais si ce dernier fait un truc du genre « Oups, je me suis trompé » et fait son possible pour réparer le mal qu’il a fait, il serait juste de collaborer avec lui pour ces réparations. Elles inclueront naturellement un jugement pour ce qu’il commet maintenant. La mort ne devrait pas être au bout du jugement car il aurait réussi là une chose très difficile et incroyablement rare. Il prouverait que cela est possible. Là, c’est nous qui serions en dette envers lui. Dans votre monde, selon vos accusations, ce que je dis là est rigoureusement impossible. Dans le mien, ça l’est.
Nos « zélites » et les financiers en particuliers sauraient qu’une vie est possible après ce monde. Ce serait un coup terrible à leur cohésion. Ce serait une atteinte tout aussi terrible à leur vision du monde. Ce serait infirmer la nécessité du primat de l’économie. Ce serait ridiculiser la vision du monde du très fameux Hayek. Cela serait possible si les actes deviennent des erreurs et que leur auteur ait la possibilité de les réparer dans la mesure du possible.
Cette idée a deux faiblesses. Elle heurte votre vision de « tous des salauds » (c’est la plus faible) et elle est chrétienne (ça je pense que ça me discrédite à vos yeux). J’oublie également la possibilité de regarder une personne au delà de ses actes, d’y voir quelque chose de plus que ses actes. Là, je pense que, selon la vision libérale du monde, je suis fou.
J’aime ça.
DidierF, votre longue plaidoirie ne sert à rien, Rosebud1871 était ironique.
Bingo Crapaud !
rosebud1871,
Moi pas. Ce que j’ai dit reste vrai.
Vous étiez au niveau des républicains US ou des membres du Tea Party ou des représentants d’autres groupes analogues, l’institut Molinari me vient à l’esprit. Eux ne font pas d’humour, ils font des lois, de la politique, des affaires. Vous comprenez donc mieux que moi ces gens. Vous savez à quel niveau ils fonctionnent. Vous avez compris comment leurs idées se font. Vous avez vu ce qu’est un préjugé et comment il permet d’organiser des faits observés et avérés. Vous avez vu comment ces interprétations permettent à leurs auteurs de confirmer leurs interprétations. Votre ironie a pour moi le goût de ces politiciens qui se font reprocher une déclaration et qui y répondent en disant « Vous m’avez mal compris » ou encore ceux qui disent « Qu’il faut recadrer sa déclaration pour la comprendre » ou encore ceux qui déclarent « Ce truc n’est pas le vrai libéralisme ». Ils peuvent être sincères comme GW Bush l’était avec les fameuses armes de destruction massive de Saddam Hussein. A moins qu’ils ne fassent de l’ironie ? Vous êtes l’expert. Vous tranchez. Vous maitrisez l’ironie. Moi pas.
@DidierF 25 mars 2011 à 15:57
À votre décharge, l’ironie comme toute forme d’humour suppose d’être dans le coup sinon elle prête à mal-entendu. Donc vous n’avez pas lu contrairement à Crapaud d’autres messages que j’ai pu écrire sur ce blog. Je reste furieux des propos de Le Boucher, au sens où comme je répondais à quelqu’un il y a quelques mois qui me posait la question « vous êtes communiste ? » j’ai répondu : « si ça peut vous faire plaisir ou vous mettre en colère, oui ». À part ça, j’ignore ce que ce classement signifie sinon un débat. Quand aux neo-cons dont vous me parlez, le translangue tombe à point pour ce que j’ai à en dire.
Comme vous le dites, « la fiscalité, c’est venir après la bataille, c’est, comment dire, réparer le mal après qu’il ait eu lieu… » Donc, le changement doit être plus profond qu’un simple rééquilibrage fiscal, contrairement à ce que j’aurais pu croire il y a un certain temps…
Nous devons réfléchir (réflexion : retour de la pensée sur elle-même en vue d’examiner plus à fond une idée, une situation, un problème) aux relations entre le travail, le revenu, la propriété (nous avons permis que certains monopolisent le bien commun : idée malsaine entre toutes), les moyens d’utiliser le monde (parce que nous respirons, nous buvons, nous mangeons, nous construisons des artefacts pour nous servir). Nul ne sait ce qu’il adviendra, mais il faut bien réfléchir…
Le changement ne pourra qu’être radical, car, si après une ou des crises, le capitalisme se révèle inapte et incongru, la propriété et le bien commun (et le rapport entre le travail et le revenu) devront retourner aux sources de la justice. Le système qui en résultera sera bien loin de ce que nous connaissons aujourd’hui. Peut-être vivons-nous actuellement, dans une accélération des temps, la préhistoire cataclysmique d’un monde meilleur ? Je le souhaite et je l’espère. Mais verrai-je ce changement ?
Bonjour Monsieur Jorion
Ici a Oman il nest toujours pas possible de vous recevoir en raison de la sensure sur daily motion
Pouvez vous trouver une solution pour y
Merci
Depuis deux semaines, je n’ai plus les images de la vidéo « le temps qu’il fait »,
mais si je clique au hasard dans l’espace laissé blanc, je peux écouter « le temps qu’il fait » mais toujours sans image, ….
Je n’habite ni en Chine, ni à Oman, ni en Lybie….
Parfois, je subie le même phénomène avec les vidéos de Youtube, mais pas pour toutes, exactement comme avec Dailymotion, …
Je ne comprends d’autant moins cette disparition de l’image, et du cadre de l’image de la vidéo « le temps qu’il fait »,
que sur ce même blog, je peux visionner avec les images, le dessin animé japonais,
et que si je clique deux fois dans mon espace blanc, une fenêtre s’ouvre
sur ce lien
http://www.dailymotion.com/video/xhsr2e_paul-jorion-le-temps-qu-il-fait-le-25-mars-2011_news#from=embediframe
dans cette nouvelle fenêtre, je peux visionner cette même vidéo « le temps qu’il fait », avec son cadre, le son, et même les images
Comme la semaine dernière, j’avais en plus, sur cet autre lien, 10 ou 20 seconde de PUB, avant le démarrage de ma vidéo, j’accusais la PUB,
mais cette semaine, je ne suis même pas sûre qu’il y avait la PUB, je sais seulement que s’il y en avait eu, par vengance ou par principe, de toute façon, je réfléchis multes tactiques de ne pas avoir à la regarder
Bonjour Cécile,
Moi aussi la pub m’horripile ! J’utilise un cache et je coupe le son. Les trucs qui gigotent dans tous les sens sur le côté sont aussi pénibles .
Peut-être qu’il faudrait une mise à jour à votre lecteur. Daily Motion n’est pas configuré de la même façon que le blog, donc votre flash player ou le logiciel que vous avez le lit encore.
Un jour il y a 2 ou 3 ans brusquement je ne pouvais plus écouter la radio en différé…rien à faire, j’ai tout essayé, installer des barrettes pour augmenter la capacité et pouvoir télécharger des mises à jour..finalement un technicien de la FNAC m’a expliqué le topo, les changements de paramètres incessants qui nous obligent à renouveler notre matériel…il m’a fait rembourser les barrettes, j’ai renoncé temporairement à écouter la radio en différé, et l’année dernière j’ai acheté un nouvel ordi…
Pour la mise à jour, si votre ordi a la capacité vous pouvez la télé charger, il y a des sites spécilisés, comme télécharger.com Bonne chance !
à blandine keller
Sur certain site il est impossible de diminuer le son car la barre d’outil est absente pour la pub..
Sont pas cons quand même..
Signe ostentatoire de manipulation ,la pub vous aime..
@Cécile et Blandine: Pour surfer internet sans voir de pubs c’est très simple: 1) Installer Firefox comme navigateur; 2) aller sur Google; chercher « adblock plus 1.3.5 » (ou bien ici:)
https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/adblock-plus/
Il faut choisir ensuite une liste selon le pays ou la zone où on est (cette liste contient les principaux « fournisseurs de pub » et les bloquent à l’affichage).
Promotion (suite à arrivage massif) : Journée de l’humanisme enfin révélé aux peuples, 200% de produit en plus !
Y’a eu Antoine avant moi, y’a eu Dylan après lui, après moi qui viendra ? Après moi c’est pas fini… La démocratie c’est maintenant, aujourd’hui, et pas demain ou nos enfants. Un cerveau collectif qui écarte des idées a priori est capitaliste. Il n’est pas démocratique. La structure actuelle attache plus d’importance à son lien unique qu’à ses sommets : elle n’est pas humaniste. Une structure multivaluée ça semble bien difficile mais c’est bien plus beau qu’une structure mono. La structure monovaluée n’est pas démocratique, elle n’est pas humaniste, elle est capitaliste. Le capitalisme est vieux comme le monde, comme les poulpes (http://www.podcastscience.fm/tag/ethologie/ et http://www.apo33.org/poulpe/doku.php?id=du_leviathan_au_poulpe) !
Bon, j’arrête. Ou alors faudrait que je tienne un blog, ou que j’écrive un livre : chacun y ferait pareil dans son coin et après on inventerait un système pour mettre en commun tout ce que les mémoires papier et numérique auront enregistré, on l’appellerait Supranet, qui laverait encore plus blanc que blanc. Paul, la sortie d’un livre ce doit être enivrant : on y parle de votre cosmogonie (Pierre, Martine : c’est quand vous voulez !). Je me trompe ?
Bonne journée
Bonjour Paul, vous portez la chemise blanche…Faites attention on pourrait vous prendre pour un aristocrate…Cela dit il existe actuellement de vrais aristocrates au coeur pur et généreux. Allez vive le roi Paul Jorion.
paul, je vous ai trouvé plus serein dans l’expression chez taddeï l’autre soir, un bon point pour vous. noubliez pas que le bâton du pèlerin peut servir à fracasser, qu’une main de fer s’accomode bien d’un gant de velour. ne lâchez rien.
Spinoza, mon guide, car pour moi le philosophe le plus pénétrant depuis les grecs, nous dit qu’il ne peut pas y avoir dans le futur, de système de gouvernance des peuples (politique) qui n’ait déjà existé dans le passé et que la démocratie est le meilleur d’entre eux.
Il ne nous dit rien du meilleur système économique mais, comme l’affect majeur de l’homme est selon lui le désir, il semble dire que le système de l’offre et de la demande (le marché) doit être la base des échanges (de biens et services) entre les hommes.
Il est difficile de contester Spinoza, philosophe et anthropologue rationaliste absolu.
Aujourd’hui, on associe marché et capitalisme. Or, le système du marché n’est pas nécessairement de nature capitaliste. Il peut s’articuler avec le mutualisme, l’autogestion, l’ entreprise publique ou un mixe de ces systèmes.
C’est sans doute pour une application de cette voie, déjà connue mais jamais instituée en système global que nous devrions militer
L’économie mixte à la française, revisitée, perfectionnée, me semble être une bonne base de départ…Travaillons déjà à la promouvoir à l’échelle européenne, là où précisément on n’a cessé de la ringardiser et d’imposer le modèle anglo-saxon, avec la réussite que l’on sait…
bonne idée !
Bonne idée! Et pour commencer avec les bonnes idées françaises, virons de l’Europe ceux qui ont un monarque, prince ou grand duc à leur tête.
@Jeanne
Je crois qu’il y a plus urgent, à savoir s’occuper de la nouvelle aristocratie issue de la finance au sens large, non pas en la menant à l’échafaud (une petite claque au passage tout de même) mais en ne lui permettant plus ses activités. Il faut donc restructurer le secteur financier, revenir à l’intérêt général avec des secteurs stratégiques préservés du marché, redonner des marges de manoeuvre à l’Etat et aux politiques. L’interdiction des paris sur les prix de notre hôte, ou le slam de Lordon peuvent être des solutions efficaces. Mais il faudra auparavant renouveler complètement les élites dont il est totalement illusoire de penser des actuelles qu’elles vont pencher vers la raison. Nous pourrions ainsi repartir pour un cycle progressiste d’une cinquantaine d’années, avant de remettre l’ouvrage sur le métier. La vie est un cycle…
Mr. Jorion votre exposé est clair sur ce qu’il nous reste à faire.
Il faut préciser que les dignitaires actuels de cette aristocratie de marchands qui tiennent le monde, et nous par ailleurs, ne sont pas disposés à nous laisser faire. C’est une partie de la population qui est unis par des intérêts et une volonté commune de maintenir leur statut de gouvernant et d’exploitant. Donc l’ensemble est lié par une conscience d’eux-mêmes, de leur statut, mais aussi de leurs ressources et donc de leurs intérêts réciproques. Le despotisme démocratique de Tocqueville et la pensée marxiste sont reconnus mais j’ai aussi lu dans un billet de Crapaud Rouge ceci : « C’est le peuple qui s’assujettit et se coupe la gorge : qui, pouvant choisir d’être sujet ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug, qui consent, qui consent à son mal ou plutôt le pourchasse. » Vous avez bien lu : « c’est le peuple qui s’assujettit », son tyran n’est jamais que le serviteur en chef de la servitude générale. Face à cela nous ne disposons pas (encore) de la clairvoyance nécessaire à la prise de conscience massive de ce phénomène dangereux. Dangereux du fait que la pitié est exempte du mode de pensée des gouvernants, c’est à dire que le nombre de victimes que fait la préservation de leur suprématie n’a aucune importance. Ils seront prêt à tout, que l’on ne se leurre pas.
Pourquoi ce commentaire ? Pour clarifier la situation et entamer notre prise de conscience collective à ma portée, en commençant sur le blog qui réunis un ensemble de connaissances enrichissantes et précieuses. Mais aussi pour rappeler que cette fin « d’un » monde qui s’approche inexorablement ne se fera pas sans victimes. La Révolution a fait tomber un système et les têtes à son commandement. A nous de voir si celles des trente mille qui dirigent celui-ci seront préférées à celles de trois milliards de gens.
Peut-être pas toujours.
Je m’étais posé un jour la question, concernant la double nationalité . La France fait des histoires à une Française de souche , née en France de parents français aussi loin que l’on puisse remonter, mais habitant au Maroc et ayant pris également la nationalité de son époux marocain pour leurs enfants, donc une Française à double nationalité . La France exige qu’au bout d’une vingtaine d’années cette Française de souche renonce à sa double nationalité, sinon elle perdra sa nationalité française .
Par contre, si un étranger, par exemple l’époux marocain de cette Française ainsii maltraitée par son propre pays , prend la nationalité française, il a une double nationalité et la France ne lui demandera jamais d’opter un jour pour l’une des deux nationalités et ne le menacera pas de perdre sa nationalité française. Il peut garder sa double nationalité toute sa vie .
J’avais demandé un jour à l’ambassade de France la raison de cette injustice et il m’avait été répondu : » Parce que le Marocain , quoi qu’il fasse et où qu’il aille, restera toute sa vie « un sujet de Sa Majesté » .
Toute sa vie un sujet de Sa Majesté le roi du Maroc ! C’est vrai , c’est dur à entendre et la France a toujours été complice . Cela explique d’autant mieux l’assassinat en France du « sujet » rebelle Ben Barka avec la complicité des autorités françaises.
Qu’on ne parle pas dans ce cas de servitude consentie quand la force armée n’est pas du côté du malheureux sujet .
En réalité, la réponse de l’Ambassade de France masquait le fait que la Française de souche est TOUJOURS menacée de perdre sa nationalité française si elle veut conserver aussi une double nationalité, quelle que soit la nationalité de son époux étranger, même s’il n’est le « sujet » de personne .
Par contre, un étranger naturalisé français peut garder toute sa vie sa nationalité française ainsi que sa nationalité d’origine, sans aucune menace de la France .
La France est le pays qui défavorise le plus ses propres ressortissants .
Malgré toutes les mauvaises nouvelles du monde en ce moment, la bourse se porte bien !!!
C’est bizarre, vous ne trouvez pas ?
Non, la Bourse ne se porte pas bien…
Elle fait semblant…Pour mieux vous faire les poches…
Là aussi, tout est pipeau…Renseignez-vous.
Paul a d’aiileurs consacré un récent « Vendredi » à ces pratiques carrément délinquantes (et très répandues!) qui consistent à utiliser des algorithmes informatiques passant plusieurs milliers d’ordres d’achat-vente a la seconde, de manière à manipuler discrètement les cours…
Très instructif.
Frédo bizarre qu’en temps de guerre le commerce des armes soit florissant. quelle importance ces % fluctuants et l’absolue nullité des lampistes qui nous expliquent ?
http://phdx.blog.lemonde.fr/2011/03/25/qui-vend-des-armes-qui-en-achete/#xtor=RSS-3208
rajoutez l’importante dissémination % des acheteurs et la fête continue
Bonjour monsieur Jorion,
Vous avez raison, absolument raison, de dire que la fiscalité ne résoudra rien de nos problèmes qui sont beaucoup trop larges pour se contenter d’un cautère sur une jambe de bois.
Il faut revenir à la structure essentielle des institutions dont on veut se doter et sous lesquelles on veut vivre ensemble.
Cdt.,
Non, mais on pourrait quand même éviter que la fiscalité aggrave les problèmes.
@ Michel Martin,
Certes, mais la fiscalité soit ne fera rien soit aggravera les problèmes tant que la problématique de l’évasion fiscale ne sera pas clairement prise en considération et politiquement contrée. Ce ne sont pas de vaines paroles, tout ce système « financiariste » repose sur la question des paradis fiscaux, qui sont à la fois son point fort et son point faible ; comme l’énergie est le point fort et le point faible de notre civilisation.
Très cordialement,
VB, pour une fois je serai mauvaise langue. Quand il s’agit d’une idée de Paul, l’interdiction des paris, c’est fondamental, vital, crucial, nécessaire. Quand c’est une idée d’un autre, refonte de la fiscalité, c’est pas fondamental, pas vital, pas crucial, pas nécessaire. Sur ce coup, je suis désolé, mais le taulier se plante, parce que la fiscalité c’est, d’abord et avant tout, la circulation de l’argent : c’est aussi crucial que son usage.
Crapaud Rouge, la distinction entre fondamental et pas fondamental n’est pas une dichotomie opérée sur la base d’une échelle de valeur mais plutôt de rationalité temporelle. La fiscalité, c’est pour corriger les conséquences du dysfonctionnement, donc c’est ex post. L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, c’est pour empêcher le dysfonctionnement, donc c’est ex ante.
@ Julien,
Bien d’accord avec vous.
Cdt.,
VB, puisque je ne suis pas d’accord avec vous et que Julien n’est pas d’accord avec moi, alors Julien est d’accord avec vous et réciproquement. Ce n’était pas la peine de l’écrire.
Je suis d’accord Crapaud. Mais tout le monde avait compris que VB était d’accord avec moi, donc ce n’était pas la peine de l’écrire 😉
Si Paul se donnait la même peine d’étudier la fiscalité comme la monnaie et les transactions financières, il aboutirait probablement à autre chose qu’à ce rejet prématuré. Elle ne sert pas seulement à « corriger les dysfonctionnements », mais aussi à développer et maintenir une armée et des infrastructures, et à orienter l’action privée par ses choix de financement, ce qui me semble sauter aux yeux avec les vaccinations, qui sont largement promues, (grippe), quand elles n’ont pas été rendues obligatoires. Dire qu’elle ne sert qu’à « corriger les dysfonctionnements » c’est valider le pire capitalisme qui s’efforce de tout privatiser. Impossible d’en faire un argument de poids sur ce blog.
L’existence des paradis fiscaux entrave par avance tout système fiscal, (là je suis d’accord avec VB), mais ce n’est pas une raison de s’interdire de dire ce que la fiscalité devrait être : une norme aussi importante, sinon plus, que celle de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix.
Julien et VB,
Le jour où on aura trouvé le système ex ante qui ne nécessite aucune correction ex post n’est pas pour demain, en tout cas je le souhaite, parce que c’est qu’on sera tous morts.
Et puis, la fiscalité, on peut s’en occuper efficacement aujourd’hui, alors que le système parfait ne nécessitant aucune correction, dans lequel il n’y aurait aucu paradis fiscal, où les paris sur la fluctuation des prix serait bannie etc etc, c’est peut-être pas encore pour demain.
Pour les évasions fiscales on dispose déjà d’armes atomiques législatives, encore faudrait-il s’en servir.
@ Julien Rouge
😀
@ Michel Martin,
Il est parfaitement faux de dire que les lois auxquelles vous faites allusion ne sont pas appliquées.
Aussi, je ne vous parle pas de ces lois mais des multiples possibilités légales d’optimisation fiscales qui finissent toutes, d’une façon ou d’une autre, à un moment où à un autre, au paradis.
Vous me renvoyez à de la petite délinquance (ceux qui n’ont pas les moyens de comprendre les règles avec lesquelles ils jouent) alors que je vous parle moi de choses sérieuses, des fabricants et bénéficiaires du système légal de la mondialisation.
Cdt.,
@Julien : tout le monde sait que je n’arrête pas de me contredire, donc c’était pas la peine de l’écrire. 😉 😉
@ Michel Martin,
suite :
Il y a en effet des cas de redressements fiscaux sur les fondements des articles que vous mentionnez (même pour les grosses boîtes qui de temps en temps se font piéger), mais l’essentiel n’est pas là.
Le mêmes multinationales qui font du lobbying pour imposer des textes profitent de ces textes. Sur les problèmes générés par le lobbying, voir ceci : http://www.pauljorion.com/blog/?p=22362#comment-161087
Et puis, si vous saviez à quel point la notion de prix est manipulable par ceux qui ont les moyens de s’occuper de la question…
Mais le plus drôle est qu’une bonne partie des « génis » (la plupart) de la manipulation du prix (comme beaucoup d’experts en manipulations de tout poil) sont à classer dans la catégorie des compétents intègres en ce qu’ils ne remettent pas une seule seconde leur rôle en perspective (certains, pas tous car il y a aussi un bon lot de sinistres cyniques, travaillent sérieusement, consciencieusement et en toute inconscience à la décrépitude de l’ensemble de leur environnement), leur conscience n’y a d’ailleurs aucunement intérêt. C’est assurément ce contre quoi il est le plus difficile de lutter : la bonne foi des acteurs du problème.
Cdt.,
Tout à fait d’accord avec Crapaud Rouge, la correction des inégalités peut être gérée par l’impôt sur les revenus (tous les revenus).
Ce n’est qu’un des volets de la fiscalité, comme il le souligne. L’autre volet sert à conduire des politiques de production/consommation (par exemple pour favoriser une économie durable). On peut le faire efficacement au moyen de la TVA plutôt qu’au moyen des niches fiscales qui compliquent le système sans vraiment apporter d’efficacité, mais à condition d’opérer un transfert des prélèvements faites aujourd’hui sur le travail sur cette TVA. Je soutiens la proposition d’un système TVA-CICU (Crédit d’Impôt sur la consommation universel) qui permettrait de rendre la TVA progressive très simplement.
@ Julien Alexandre
Vous dites : » La fiscalité, c’est pour corriger les conséquences du dysfonctionnement, donc c’est ex post. L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, c’est pour empêcher le dysfonctionnement, donc c’est ex ante « .
Je verrais les choses autrement. L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix est destinée à mettre fin à la spéculation qui déstabilise tous les marchés. Mais après, vous aurez, si je ne m’abuse, toujours cet argent en trop que ceux qui le possède, faute de le faire « fructifier »dans la spéculation, en feront quoi (hors l’achat de biens de plus en plus luxueux : il n’y a aucune limite à cela!)): de plein gré, l’investir dans la production de biens socialement utiles ? Dans la création de fondations humanitaires, culturelles ? De plein gré, augmenter le salaire de leur travailleurs ? Etc
Et s’ils ne veulent rien de tout cela , qu’est-ce qu’on fait ??
@ André
Pour continuer à en gagner – beaucoup – de l’argent, ils seront obligés en effet d’augmenter les salaires, afin que les gens puissent consommer. Il ne sera pas nécessaire de forcer les choses, elles se feront naturellement, puisque il y aura pas d’autres alternatives à l’investissement.
Valérie, le problème est délicat. Soit, le capitalisme.
Jorion a raison de vouloir traiter le problème a la base.
Si une imposition juste est nécessaire, c’est que certains gagnent trop.
Et comme tu le dis, les paradis sont à tuer sur place. Même pas besoin de jugement. Coupable mais pas responsable.
Et là est le malaise.Car il faut alors inverser la propagande actuelle au bénéfice du travail plutôt que l’argent.
Hors, la deuxième conséquence collatérale est que l’humain devient aussi magiquement intelligent lorsqu’il s’agit de ne rien foutre.
Soit, une contradiction flagrante dont nous gratifie l’intelligence.
Ceci dit, avec les pollutions de plus en plus nombreuses par de la radio-activité, l’intelligence va vite devenir un souvenir parmi les délires des parents cancéreux…
Autre remarque toute aussi bête…
En participant à la conception et à la réalisation du laboratoire automatisé du contrôle de la fabrication du MOX à Marcoule, je pensai sincèrement que toute la chaine nucléaire bénéficierait d’un progrès dans la maîtrise de la production d’énergie…
Je te laisse imaginer mon malaise actuel…
Yvan,
toute recherche, par essence, ne sait pas où elle va aboutir exactement : sinon, je suppose que pas de bombe atomique …
dans la recherche médicale (nouvelles molécules), le processus, avant AMM, durait une 10 aine d’années (test sur personnes non malades et volontaires, puis sur un groupe de patients en double-aveugle versus placebo, puis sur un groupe de patients beaucoup plus important, avec relevé des effets secondaires ou pires à chaque groupe…[ trés sérieux ], et continuait ensuite sur de plus grands groupes de population, enrichissant le fameux VIDAL…
ce processus a été raccourci, dans certains domaines, à la demande des patients, en particulier atteints du HIV, à l’époque où la mort était au rendez-vous trés rapidement ( en France, encore doute sur cette maladie en 1983 : non nommée, non reconnue, il y avait doute – 1981 aux USA ) ..je me souviens de m’être crue, en 1986, de nouveau en réanimation pédiatrique, en soulevant un malade de 60 ans en fin de vie, tant la cachexie était importante.Les tri-thérapies, trés pénibles à suivre, ont été mises en place en 1986-87 :les malades ne mourraient plus, mais à quel prix ( trés nombreuses prises de médicaments, à heures fixes, avec effets secondaires considérables, et difficulté à ne pas lâcher en cours de route …)…donc ces patients avaient demandé de raccourcir les études cliniques avant AMM =) cela s’est appelé « protocole compassionnel »…
Maintenant, les lobbies pharmaceutiques étant tout-puissants, et le bizness étant le bizness, il faudrait pouvoir remettre de l’ordre dans tout cela : affaires récentes …
Je déborde, mais, en fait, chaque jour, même pour un médicament mis sur le marché après études cliniques respectant les bonnes pratiques, il peut apparaître au fil du temps des effets négatifs, non immédiatement apparents …bref, c’est compliqué…on peut, en toute bonne foi, faire erreur, ne pas tout imaginer …le principal étant de le reconnaître , et de ne pas hésiter à faire machine arrière, quelque soit l’argent mis en jeu ! =) c’est là le problème majeur actuellement : les personnes qui continuent à nous faire foncer dans le mur, par orgueil et goût du lucre !
NON, M.
Absolument pas.
Tu rejoins ainsi un certain Jorion qui mélange science exacte et science humaine.
« toute recherche, par essence, ne sait pas où elle va aboutir exactement : sinon, je suppose que pas de bombe atomique … »
Einstein a écrit au Président américain de l’époque pour lui dire que les avancées sur le nucléaire ne DEVAIENT pas être utilisées à des fins militaires.
Pourquoi penses-tu que les brevets soient d’abord captés par les militaires avant de devenir des applications civiles..??????????????????????????
Pourquoi est-ce je souffre autant de la situation actuelle..??
J’y ai participé au niveau « civil ».
Et tu as le résultat au Japon…
Yvan,
oui, et c’est bien dans une application civile – après une double catastrophe naturelle – qu’un accident est apparu …et non militaire, dans ce cas …
cela rejoint bien ce que je dis : trés difficile, à un moment donné, de voir les tenants et les aboutissants : est-ce que quelqu’un a la vision d’ensemble ? ne sommes-nous pas largement manipulés par les puissances financières ?
ex. quelqu’un dit « tout est sous contrôle », avec une grande assurance …quelqu’un qui a du poids …celui ou celle, qui n’a qu’une vision parcellaire dit OK, pour ce qui concerne ma partie, c’est OK : c’est une amélioration pour telle et telle raison …
C’est terrible, mais je persiste à dire que le problème majeur actuellement, est, non pas de faire, éventuellement , des erreurs, mais de ne pas les reconnaître, et de refuser de faire machine arrière.( à cause de l’argent en jeux : c’est exactement ce qui se passe au niveau financier …et cela entraîne un nombre trés important d’êtres humains dans la misère).
A partir du moment où on se sent responsable d’une situation, c’est difficile, mais cela veut dire que l’on est pleinement un humain.
C’est ce que je reproche aux dirigeants actuels, c’est qu’ils ont oublié toute notion de responsabilité, se réfugiant dans le cynisme.
erratum
Les tri-thérapies, trés pénibles à suivre, ont été mises en place
non, évidemment, en 1996-97.
L’agonie va s’éterniser, pour une raison bien simple : sans les capitalistes, il n’y a plus d’investissements. Or, l’on ne dispose pas de modèle qui fonctionne sans investissements (rentables of course). L’on me dira qu’il y a la solution où tout le capital est transféré à l’État : c’est jouable et ce fut joué, mais ça pose le gros problème de savoir qui peut décider de l’usage du capital.
Pour sortir de l’impasse, (ie faire vraiment crever le capitalisme), il faut trouver un système où la rentabilité du capital ne se pose plus en termes financiers. Autrement dit : tout argent utilisé est de l’argent dépensé, consommé ou perdu, mais surtout pas « placé ». Ou alors, « placé » sans pouvoir être repris, comme une pierre au jeu de go, et contrairement au jeu d’échecs où les pièces vont de place en place.
Pourquoi le capital ne peut-il être autogéré?
« Pourquoi le capital ne peut-il être autogéré? » : parce qu’un capital qui n’appartient pas à un propriétaire ce n’est plus un capital mais un OFNI : Objet Financier Non Identifié.
Ben non, c’est pas un OFNI, je travaille dans une entreprise de plus de 1000 personnes à capital autogéré qui investit et se développe. Elle n’est pas dans la lignée autogestionnaire habituelle parce qu’elle a su préserver ses outils de prises de décisions (y compris gestion des conflits), mais elle est quand même autogestionnaire.
VIVE LES SCOOP !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Michel, tu ne travaillerais pas en Bretagne, par hasard..???
N.B. : la seule SCOOP de grande distribution se trouve en ANGLETERRE !!!
Tous ne sont pas à jeter.
Et a reversé 2 mois de salaires de bénéfice à ses SALARIES !!
Autre scoop : les saving écossaises.
Comme quoi, lorsque l’on est dans un système horrible, le ré-équilibrage naturel peut survivre.
Vive le Hacking, viva el Revolution.
Le Ché.
Ch’uis t’ché de pas trop haut. Tutti va bene.
Yvan,
non, ce n’est pas en Bretagne. Mais les SCOP ont souvent des problèmes de gestion des conflits et de prise de décision en général, ce n’est pas un SCOOP, qu’en dis-tu? Certaines aussi se mettent à végéter quand les fondateurs, dont c’était le bébé, ne sont plus là. Beaucoup des coopératives laitières de Bretagne se sont faites « bouffer » par les grands de l’agro-alimentaire. Mais ils ne connaissaient pas Paul Jorion qui leur aurait fait comprendre que le rapport de forces allait leur jouer des tours et que ce serait bientôt eux (enfin nous tous via les aides) qui seraient contraints de travailler à perte.
Menace sur les coopératives en 1967
ANDROS (NOVANDIE)ramasse la mise en 1988
Justement non, l’agonie ne va pas s’éterniser….
Le système est *** instable ***, et en rupture de charge. Ca va assez vite en fait, la dégradation, regardez autour de vous. Chaque jour apporte sa « Hiobsbotschaft », les éléments qu’on croyait réservés à un avenir arrivent si vite : exemple, le fait de ne plus pouvoir effectuer certains actes en chirurgie (avec des délais raisonnables) faute de moyens ! les prix d’EDF, des céréales que l’on veut augmenter etc.
Nous avons la chance de ne pas être en première ligne. En fait nous pouvons observer comment cela se passera dans les PIIGS, après la faillite. Ces pays vont devoir s’adapter à une vie sans Etat solvable, et sans crédit…
dans le service de Santé en France, cela se voit déjà trés bien ! …Hôpital public tenu de renvoyer sur le privé (concurrence, blabla …) …etc…etc….où dépassement d’honoraires en veux-tu en voilà ! marchandisation de la santé, notre bien commun !
quand on n’a pas d’argent, walou !
et, il ne s’agit que de la petite classe moyenne …pas des gens sous le seuil de pauvreté …
Les pathologies non prises à temps s’aggravant , et demandant des soins longs et coûteux …
=) ne pas demander à un « cost-killer » de comprendre cela ! il lui manque la bonne connection !
« Le capitalisme à l’agonie » est un oxymore comme « la servitude volontaire », parce que le capitalisme est un modèle : c’est seulement son application qui est à l’agonie en Occident. (Confusion entre les niveaux « normatif » et « descriptif » dirait AntoineY si j’ai bien retenu sa leçon.) La classe des capitalistes ayant beaucoup trop tiré sur la corde, elle va casser, mais après l’on ne saura rien faire d’autre qu’une épissure pour s’en servir à nouveau. Surtout qu’en face y’a le reste du monde où la compétition fait rage. D’où mon triste mais réaliste diagnostic : le capitalisme n’agonisera que le jour où il n’y aura plus ni pétrole ni matières premières pour alimenter les usines et rentabiliser les investissements.
Reste que, à l’instar de « la servitude volontaire », « l’agonie du capitalisme » est un titre « porteur », qui « interpelle » : l’on ne demande rien de plus à un titre de livre.
Trop compliqué pour moi. En réthorique, le capitalisme à l’agonie n’est pas vraiment un oxymore, mais je vois ce que vous voulez dire, c’est une image, comme le Golem qui ne peut pas mourir.
Le reste du monde, peu importe !
Il faut imaginer un pays périphérique qui fait faillite. L’Etat ne peut plus payer ses fonctionnaires, police, armée, écoles, tribunaux, toute la fonction publique s’effondre. L’assistance humanitaire prend le relais, les gens vivent dans des camps, comme un peu aux USA, sous des tentes. On peut en effet penser que cela peut durer.
Mais ce que je me tue a dire ici c’est que le problème est celui de la demande elle même tributaire du salariat.
Donc a moyen terme, l’ensemble du capitalisme est condamné, car même si l’on trouve une façon de remplacer le crédit par autre chose ce ne sera plus du capitalisme. Il faudra légiférer sur la « valeur ».
Donc, la capitalisme agonisera très bientôt avant la fin du pétrole, ça n’a rien à voir, d’ailleurs 1930 c’était déjà avant la fin des ressources. Il agonise de son évolution technologique (matérialisme historique) et de l’atonie définitive de la demande inférieure à l’offre « pour toujours » comme dirait Céline, l’offre devant décliner en fonction d’une demande solvable déclinante, il y aura une rupture de charge lorsque les résultats des entreprises seront si mauvais que le pessimisme sera généralisé.
D’accord avec votre réalisme…
J’y ajoute même une couche: le Capitalisme est le système guerrier le plus efficace qui ait jamais existé…
Et l’homme n’a qu’un seul vrai besoin, il semblerait: Faire, toutes affaires cessantes, la guerre à son prochain.
Pas par méchanceté…Simplement parce que c’est sa seule chance de survie.
Dans notre Monde, les peuples pacifiques n’ont aucun avenir. (Hélas!…)
@Lisztfr : faire le distinguo entre le modèle et ses applications n’est pourtant pas si compliqué. Vous avez par exemple le modèle du moteur à 4 temps, utilisé pour quasiment toutes les bagnoles, et des moteurs à 4 temps qui sont + ou – efficaces, + ou – perfectionnés, + ou – ceci ou cela. Sur la base de ce distinguo, on peut dire que le capitalisme existera tant qu’un autre modèle ne sera pas venu le remplacer, au moins en partie, parce qu’on ne peut rien faire en économie sans obéir à un certain modèle. C’est comme pour écrire ou parler : vous êtes obligé de choisir une langue.
Il me semble que les SCOP agissent déjà dans ce sens non ?
Je crois qu’il y en a 200 en France, ce qui est naturellement dérisoire, mais ne sont-elles pas une ouverture ?
Mais oui, bien sûr, il existe déjà des entreprises cogérées, etc. mais c’est l’exception qui confirme la règle. Comme ce n’est pas le cas général, on ne peut pas savoir comment l’autogestion fonctionnerait à grande échelle.
@ Crapaud Rouge,
Il y a le système proposé par Bernard Friot : supprimer les investisseurs et les dividendes qui leur sont versés. Créer à la place une cotisation économique dont les montants seraient répartis pour une part pour l’autofinancement de chaque entreprise, et pour partie entre des caisses régionales et nationales, gérées comme les caisses sécu, on sait faire, et qui redistribueraient, selon les besoins, sans intérêt.
Avantages : maîtrise démocratique des investissements dans l’économie réelle, et de leurs montants 30% du pib nécessaires, au lieu des 20% actuels nettement insuffisants.
Inconvénient : ça décoiffe un peu, mais en y réfléchissant, le système des cotisations marche très bien pour la sécu et pour les retraites, pourquoi pas pour l’investissement.
« supprimer les investisseurs et les dividendes qui leur sont versés » : oui, logiquement il n’y a pas d’autre solution, et cela implique de financer tout investissement « à fonds perdus », soit par la fiscalité, (ce que vous appelez cotisations), soit par l’initiative privée qui n’en serait récompensée que de façon honorifique.
C’est très gentil à vous de citer Mises, Hayek et Rothbard et j’y suis sensible 😉 mais la caricature ne mène nulle part…
J’ai signalé ici le livre de Mises « Théorie et histoire » sur l’analyse historique de la chute du capitalisme par Marx :
http://www.institutcoppet.org/2011/03/25/mises-theorie-et-histoire-1922/
Cdt,
GSF
Vous assisterez à la faillite de vos théories, tous simplement.
Parfois je me demande,
Malgré les meilleures préférences de lecture des uns et des autres, qui a vraiment commencé à caricaturer l’autre en société ?
Le riche ou le pauvre ? Le libéral ou le socialiste ? Tout ce qu’on aime pas voir chez l’autre est forcément systématiquement caricaturé en proportion.
Comment se fait-il que tant de livres écrits sur l’économie, le libre échange, le social, la justice, la liberté, le progrès, etc, nous amène souvent en fait à faire le même constat des choses.
Pourquoi les êtres pour exister, pour pouvoir encore se sentir utile à quelque chose recherchent-ils constamment à ne mettre d’abord en avant que les défauts de conduite ou
de penser chez les autres.
Comme si d’ailleurs tous les meilleurs livres économiques ou social de l’histoire, ne pourraient plus guère nous permettre d’envisager le progrès de l’homme autrement, c’est peut-être un peu ce que je me suis aperçu à un certain moment de ma vie.
Le temps et la vie passe déjà si vite, aujourd’hui j’ai pourtant passé une autre bonne journée,
hélas il y a toujours ce quelque chose qui revient parfois attristé, parfois c’est dur, et puis parfois je me dis que c’est peut-être encore possible pour certains, hélas à chaque fois c’est souvent bien plus fort que moi, alors je me vois également faire comme l’autre, je tourne la tête, je n’y pense même plus, à vous peut-être aussi dans le même temps.
Peut-être bien parce que la plupart des gens n’en peuvent plus à la fois, n’avez vous jamais éprouvé de temps en temps cette impression dans votre vie. Mais quelle importance, je ne suis en fait qu’une autre sous-variable insignifiante pour la plupart de nos élites mondiales, marchandes ou sociales, comment d’ailleurs pourrais-je réellement changer les choses, tant de familles, tant d’enfants, tant de gens petits et grands, mais où va d’abord le monde à force
et dans l’empressement ?
A votre avis est-ce vraiment bien le changement ?
Ch. XVI, par. 3. La chimère d’un état parfait de l’humanité
Les doctrines ayant cherché à découvrir dans le cours de l’histoire humaine une tendance bien déterminée dans l’enchaînement des changements ont eu des désaccords, à propos du passé, sur les faits historiquement établis et ont été démenties de manière spectaculaire par les événements ultérieurs quand elles ont essayé de prédire l’avenir.
La plupart de ces doctrines se caractérisaient par la référence à un état de perfection des affaires humaines.
Bonjour Paul ! On est vendredi !
Pourquoi ne pas écrire et décrire dans un livre l’histoire d’un ou de plusieurs être humains à différents points du globe depuis leur naissance jusqu’à leur mort en détaillant ce que serait leurs vies et leurs environnements « à détailler » dans un autre ou plusieurs systèmes « à inventer » suivant les idées émisent sur ce blog ?
Oui, effectivement, il faut tout remettre à plat et il faut continuer de le faire. En détail. C’est long, je sais, mais c’est bon pour la terre et sa biodiversité dont nous faisons partie. Surtout pour les prochaines générations. Nous le pouvons. Alors prenons le temps qu’il faut.
Papillon
Cela fait des années que cet idée de livre me trotte dans la tête. Réunissant des possibles dans un livre…
http://www.arbredespossibles.com/
Robert Silverberg, auteur de S.F., a fait des tentatives dans ce sens, comme dans ses nouvelles réunies sous le titre « Le nez de Cléopâtre » Folio SF, Denoël, 1994.
Sinon, parlez-en à l’écrivain Bernard Werber, je suis sûr qu’il aurait envie de relever le défi (il est sensible à l’univers des possibles)
Voir ci-dessus le lien de Fab
On parle d’écrivains et de science fiction.
Werber n’en est pas un et ne pratique pas l’autre.
» Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base : »
tabula rasa. Qui d’autre voulait faire du passé table rase..
Je pense que là nous allons vers des délires du genre Utopie de Moore ou phalanstère de fourrier.
En fait nous n’avons pas d’idées ? eh bien il faudra improviser.
Le problème est que la société humaine doit être structurée d’une certaine façon pour éviter des phénomènes de types mafieux ou autre prises de pouvoir intempestives, ce qui rend un système trop anarchiste ***vulnérable***
Une société telle un corps, doit pouvoir se défendre ce qui implique une organisation centralisée et forte. Donc cela implique en effet des idées et une organisation cohérente de l’ensemble. Donc, nous ne pouvons pas nous passé de système. La philosophie a pu évacuer l’idée de système, mais nous ne le pouvons pas !
En fait comment je vois les choses c’est à l’image de ce qui se passe au Maghreb, les gens ne sont pas organisés en hiérarchies, avec des chefs et comme P Jorion refuse aussi de jouer ce rôle ce qui le rend sympathique… C’est un dépassement des anciennes formes de pouvoir, ce qui ouvre une porte vers un nouveau monde.
C’est difficile. Un pouvoir fort et révolutionnaire fait défaut au moment où il serait requis.
François Marie Charles Fourier, né le 7 avril 1772 à Besançon (Doubs) et mort le
10 octobre 1837 à Paris
Tout est en un (Abraham)
Tout est amour (Jésus-Christ)
Tout est économique (Karl Marx)
Tout est sexuel (Sigmund Freud)
Tout est relatif (Albert Einstein)
Tout est à réinventer (Papillon)
Avec un élan révolutionnaire, comme je le conçois.
« Les révolutions Tunisiennes et Egyptienne ont soulevé un immense espoir. Dans les pays
voisins et au-delà les peuples se sont reconnus dans les exigences pour « le travail, la
liberté, la dignité ».
Dans la foulée, la population libyenne s’est soulevée contre Kadhafi. Elle fait face à un
déchainement de violence meurtrière. Pris de peur le dictateur voudrait noyer la révolte
dans un bain de sang. Notre solidarité pleine et entière va au peuple libyen auquel il
faudrait donner les moyens de se défendre, les armes dont il a besoin pour chasser le
dictateur, conquérir la liberté et la démocratie. Le soutien réel ce serait aussi, l’accueil de
tous les réfugiés et la fin de l’Europe forteresse de Schengen, la saisie et la restitution au
peuple libyen de tous les avoirs de Kadhafi à l’étranger…
Menteur et hypocrite !
Sarkozy prétend intervenir « pour permettre au peuple libyen de choisir lui-même son
destin » Menteur et hypocrite ! Il n’a manifesté aucune solidarité avec les soulèvements
populaires dans les pays du Maghreb et du Machrek. Et il recevait en grande pompe il y a
peu son ami Kadhafi. La France a été pendant des années un des principaux vendeurs
d’armes au dictateur.
La liste est longue des interventions de l’impérialisme qui sous des prétextes humanitaires
n’ont fait qu’aggraver les situations locales. La coalition internationale invoque la
démocratie et le droit des peuples comme elle l’a fait pour justifier la guerre contre l’Irak ou
en Afghanistan.
C’est bien une guerre qui est engagée en Libye après le vote par le conseil de sécurité de
l’ONU, le 17 mars, de la résolution 1973 qui autorise « une zone d’exclusion aérienne ». En
clair, l’ONU a donné son feu vert à l’intervention militaire des grandes puissances qui ont
toute latitude pour bombarder le pays.
Les USA, la France, l’Angleterre… ont saisi l’opportunité ouverte par la guerre civile
déclenchée par Kadhafi pour tenter de reprendre la main sur la Libye comme sur
l’ensemble de la région où sont concentrées les plus grandes réserves pétrolières du
monde. D’ailleurs, ni les grandes puissances ni l’ONU n’ont eu le moindre mot de
protestation quand les troupes de la monarchie moyenâgeuse d’Arabie saoudite sont
entrées au Bahreïn pour venir au secours du roi face à la contestation populaire. Il y a bien
une offensive globale pour sauvegarder la stabilité de la région, canaliser, maîtriser le
processus révolutionnaire, préserver les intérêts des trusts pétroliers et de ceux qui les
servent, une offensive contre la révolte des travailleurs et des peuples.
Non, cette guerre n’est pas la nôtre, ni celle du peuple libyen, loin de défendre le droit
des peuples, elle le brise. L’avenir, ce sont les révolutions en cours qui le porte, contre la
domination impérialiste et contre les dictateurs. »
NPA
euh oui mais non…
ça fait maintenant quelques temps qu’on s’est rendu compte que seuls les systèmes chaotiquo-anarchico-instables sont capables de durer
… même dans le cerveau !
Si une trop belle synchronisation s’installe, c’est la crise d’épilepsie assurée !
Moi je soutiens plutôt notre intervention en Libye
1) Tout ce que fait Sarkozy n’est pas mauvais ipso facto, par ce que c’est Sarkozy.
2) NPA et d’autres critiquent à bon compte
3) Nous ne pouvions pas laisse massacrer des civils à nos portes.
4) Oui ce sont nos dictature clientes, et c’est d’autant plus louable de ne pas continuer en Libye.
5) khadafi était déjà client de l’Occident.
6) Il faut par conséquent admettre qu’outre le fait de faire oublier l’aventure de MAM en Tunisie, il s’agit véritablement d’un acte moral bien sûr non désintéressé mais aussi un acte correct en soi.
@Liszt: 8) Même si la situation est archi-complexe et casse-gueule (voir Fisk:
http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/fisk/robert-fisk-ottoman-adventures-hold-lessons-for-our-leaders-2253402.html
), il semble que les risques à prévoir en ne faisant rien étaient pire encore que d’envisager le risque de faire quelque chose.
@Lisztfr Bonjour.
Pourquoi ne pas vous lancer comme Leader du groupe…Voir chef de la révolution in France…Si si ça le fait…Allez un peu de courage…Vous n’en manquez pas pour remettre les pendules à l’heure officielle française…Je ne me moque pas…Alors surtout ne le prenez pas de travers. (Merci de me corriger, cette fois vos efforts ne sont plus vains).
Bon dimanche.
Bonjour Paul,
La semaine dernière, on parlait de l’analogique face à le rupture numérique.
Où se trouve le problème de celui qui pense en analogique?
Il y voit un intérêt personnel ou pour le groupe dans lequel il vit ou travaille, société, parti…
Une machine n’a pas de sentiment, pas d’intérêt si ce n’est que répondre aux instruction d’un programme. Elle se fout du prix, de la fiscalité
Réfléchir avec une logique numérique avec des artéfacts fonctionnels me parait une chose à creuser. Des données à traiter avec un processus intégré pour obtenir un résultat.
Du polymorphisme pour étendre les processus à des cas particuliers.
Si quelqu’un connait java, il saura de quoi je parle.
Qu’est-ce qui ne va toujours pas et qui se trouvait dans votre précédent « C’est vendredi », c’est le fait que l’analogique intervient et interprète toujours à son image le traitement de l’information.
Vous qui avez une formation anthropologique opposée à l’IA, devriez voir là où le bas blesse.
Le jour où un programme s’auto-programmera, je voudrais bien voir le résultat.
Je ne suis pas sûr que ce soit encore de la science fiction dans peu de temps.
Je sors du sujet pour y entrer après.
Tout dernièrement, le journaliste Michel Collon, qui a fait partie d’un « Ce soir ou jamais », faisait un article pour donner les « règles de la propagande de guerre »
Il citait cacher les intérêts, diaboliser, pas d’histoire, organiser l’amnésie.
Je suis retourné au mot « guerre » dans wikipedia.
Là j’ai trouvé une définition anthropologique qui me paraissait intéressante :
« Selon Marvin Harris, au sujet de la guerre, il s’agirait d’un point de vue simple et simpliste qui nous lave de toute responsabilité dans notre conduite envers autrui. Si la guerre était naturelle, il n’y aurait pas besoin de tant d’efforts de propagande pour dresser les uns et les autres à s’entretuer. Le dressage ici se rapporte à ce que l’Anglais nomme par « basic training » dès l’enfance dans la famille, la parenté, l’école, le milieu social et à travers les jeux et les divertissements apparemment les plus inoffensifs, le rejet et le déni de l’autre, la compétition et la coopération.
Il répertorie quatre théories, selon lui les plus communes sur l’origine de la guerre :
la guerre comme solidarité,
la guerre comme jeu,
la guerre comme nature humaine
la guerre comme continuation de la politique .
Dans cette perspective et en couvrant à la fois les sociétés non-étatiques et les sociétés étatiques, la guerre apparaît comme la forme et le moment de violence extrême d’un vol organisé dont l’objet peut être physique, imaginaire ou symbolique. »
L’intérêt personnel existe dans toutes entreprises humaines comme chez tous les êtres vivants. C’est une règle du vivant.
Ce qui prouverait que l’analogique est prêt à toutes les bassesses pour arriver à ses fins.
Barjavel la voit comme le moyen ultime* qu’utilise l’espèce pour s’auto-réguler… à la manière des poules ou des cochons qui s’entre-bouffent dans les enclos trop étroits (in « La faim du tigre ») Sa reflexion tient tout autant la route, il me semble. Mais c’est vrai qu’il est si basique… :d :d
A la suite, il éclaire son « pourquoi est-il inévitable que l’espèce humaine se mage le mur » qui est maintenat devant nous
* ‘fin ! Ultime… Avant perfectionnement dont l’atome qu’il entrevoit comme nouvelle possibilité, et au moment où il écrit, il est encore loin d’avoir vu ce qu’on a inventé depuis
Mais vous êtes un programme qui s’autoprogramme non ? bien vous voyez le résultat 🙂
Analogique, en effet. Trop analogique. 🙂
Avec quoi paye-t-on sa subsistance ? Avec son travail productif, avec sa rente, avec ses allocations sociales.
Plus il y a de terriens, plus il faut de travail pour : 1) produire les biens indispensables comme la nourriture, l’habitat, les soins ; 2) assurer une croissance économique donc accumuler du capital et investir dans de nouvelles « industries ». Sans croissance, nous dit-on, pas de richesses, stagnation ou perte de pouvoir d’achat, misère à l’horizon tant que la population augmente.
Ne peut-on se limiter au 1), c’est-à-dire se contenter de produire les biens indispensables sans recherche de profits financiers supérieurs aux besoins de l’investissement ? Dès lors, il faudrait dissocier le travail : a) de la production car la productivité tend à s’améliorer ; b) du revenu personnel ou de la rente… donc valoriser les allocations sociales. Tout nationaliser, tout « assujettir», tout subventionner avec les risques que l’on connait de créer un état tout puissant à la merci de chefs mégalo, cf URSS ? Il y a de quoi hésiter.
Faute de meilleure compréhension de la complexité par nos concitoyens et faute de levier politique on en viendra là, à cette gouvernance totalitaire, sinon nous disparaitrons tous le ventre creux sous les nuages radioactifs, les virus et les révolutions.
Je crains de plus que nous n’ayons pas les moyens de résister aux forces qui nous entrainent et de choisir entre le chaos ou l’enfer. Retour à la sélection naturelle après son éclipse apparente sous l’effet du savoir et de la culture qui exerceraient un « effet réversif de l’évolution » selon Darwin (in La filiation de l’homme présentée par Philipe Tort).
Dans tous les cas on se heurte toujours au même Mur de la folie égotiste présente en chacun de nous…
Bonjour
Intervention très intéressante. J’apprécie en particulier le rappel du but de ce site, réfléchir, une bonne boîte à outil et par forcément être la réponse à tout. Je dois préciser à titre personnel que je ne vous considère pas comme un chef de secte, mais il est bon de le rappeler parfois.
J’ai dit autre part que je vous trouvais un peu réductionniste. Il me semble que mon analyse était erronée, désolé. A mon avis, je n’ai pas assez suivi ce blog, et c’est mon opinion qui était réductionniste/
On parlait de politiciens aujourd’hui.
Un article qui me parait intéressant et qui pourrait donner les raisons pour laquelle nous n’avons toujours pas de gouvernement en Belgique.
« Bart De Wever, l’ironie au service de l’image »
Ce n’est plus le contenu qui importe, mais l’image du contenant.
C’est ça qui mène le monde pour lequel certains seraient près à se mortifier.
Tous les dictateurs de la Terre, le savent très bien.
C’est donc bien là un mystère, comment la Belgique, pourtant sans gouvernement, a-t-elle bien pu voter OUI, pour la résolution de l’intervention en Lybie ???
Césile,
C’est une bonne question, merci de l’avoir posée. 🙂
Cécile, je vous propose de lire cet excellent « billet » de Marcelsel….sur l’absurdité en Belgique
http://blog.marcelsel.com/archive/2011/03/23/la-constitution-belge-en-pleine-evaporation.html
Bonne question Cécile,
La Belgique qui prétend être un pays démocratique et de droit : le ministre de la défense et ceux qui l’ont aider à faire passer cette décision devraient être traduits en justice pour leurs crimes éventuels.
Attendons de voir…
@++
le mystère n’est peut-être pas si épais… Nous avons un gouvernement faisant fonction qui gère les affaires courantes (notion qui a été étendue au budget et quelques autres choses). Les démissionnaires ne peuvent pas partir en laissant un bureau en friche derrière eux. Ils restent en place tant que leurs remplaçants ne sont pas désignés.
En plus, ce gouvernement semble travailler mieux depuis qu’il est loin des projecteurs… Ce serait peut-être ça la clef : des administratifs qui peuvent se concentrer sur la gestion, sans devoir se préoccuper avant tout d’être ré-élus.
http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2011-03-24/oui-le-modele-social-belge-est-euro-compatible-830244.php
même qu’ils ont réussi à trouver des fonds pour augmenter les pensions en 2011, dites donc !
Martine,
Vous oubliez cet article de Marcel
Comme Bidouille dit, nous avons un gouvernement même si cela parait étrange.
C’est dans notre Constitution d’avoir un suivi.
Comme je le disais dans un article de Marcel, le problème est tout à fait le même au Canada.
Deux communautés mais avec une Constitution qui n’est même pas nécessaire d’avoir signée en 1982.
Chez nous, c’est du tout ou rien. Accord sur tout ou accord sur rien.
C’est cette dichotomie qui devrait évoluer dans la Constitution belge.
Les possédants…possèdent.
Ils ont l’argent, la puissance, les Polices, les armées, la capacité de nuire…
Nous, les gens ordinaires, n’avons que notre indignation, même pas d’idées bien précises sur une éventuelle marche à suivre.
La partie s’annonce très inégale, donc…
Et pourtant, à la fin, c’est nous qui allons gagner ! … »Bon, papy, c’est l’heure de ta tisane… » (on peut toujours rêver, non?)
Bonjour Paul, merci pour votre travail de réflexion. Pour qu’il ne soit pas entaché de suspicion et après la vidéo du jour il serait bon que vous clarifiez l’aspect financier de votre production littéraire. En déclarant que c’est un travail de l’intelligence collective, en questionnant la notion de propriété, il me semble important de publier ce que rapportent vos livres et de mettre au clair la notion de « droits d’auteurs » dans ce monde nouveau auquel nous aspirons.
Merci pour votre réponse,
christian Valls
Oui le capitalisme est à l’agonie. Pourtant on ne sait toujours pas par quoi ou comment le remplacer.
C’est tout notre contrat social qu’il faut revoir.
Allons au bout des choses comme les peuples arabes et ne nous contentons pas des élections de 2012 pour essayer de changer les choses.
Il faut une assemblée constituante à ce pays.
Et l’idée commence à être travaillée en profondeur: la preuve…
—> htpp://assembleeconstituante.fr
Une vraie bouffée d’oxygène qui sent bon le printemps dans cette vidéo pleine de sagesse.
Après avoir fait du monde une marchandise l’homme serait en train de se payer la tête du monde. Mais Comment soigner ce malade mental qu’est devenu l’homme ? Commençons par interdire la pub et puis valorisons ce qui ne coute rien ou presque en termes énergétique et financier:
Le temps pour vivre à la lumière du jour et au rythme des saisons
La marche pour soigner nos corps et nos esprits
Les thermes pour prendre soin de nos corps
Les massages pour assouplir et détendre nos corps
Le sport pour équilibrer les énergies de nos corps
L’affection pour redécouvrir l’amour
Faire l’amour pour aimer nos corps
Le travail pour apporter plus que puiser
La lecture pour découvrir le monde
L’écriture pour structurer la pensée
L’agora pour construire ensemble
Pour cela il nous faudrait un cadre ou l’homme pourrait se déployer sans empiéter sur l’espace commun à l’homme, aux hommes et à la nature. Et puis il faudrait en finir avec toutes ces bulles d’inclusion-exclusion qui colonisent l’espace et qui nous déshumanisent.
Il y a eu des tentatives dans un lointain passé.
Ces tentatives de « démocratie des maîtres » étaient fondées sur la dialectique maître-esclave.
Cette histoire, probable fondement de l’histoire de la démocratie, semble un peu dépassée.
Où devons nous y revenir ?
Quels seront alors les maîtres et les esclaves ?
Pour ceux qui rêvent d’un monde sans maître et sans esclave, la question est d’importance.
Il faudra alors se débarrasser des dieux qui ont permis, pour un temps assez court au regard du temps historique, qu’une poignée d’hommes règnent sur la masse.
Les mêmes dieux ont permis aux hommes de croire, et de faire croire, que la nature était à leur disposition, et qu’elle était, durablement, consentante.
Monsieur Jorion,
Vous introduisez deux idées très importantes. Vous affirmez (je suis totalement d’accord) que ce régime a pillé les ressources de la planète. Vous affirmez aussi que nous avons un rôle dans la construction de ce qui va venir après le capitalisme. Le reste n’est pas négligeable. Mais vous venez de faire deux sauts importants et qui me réjouissent dans la construction de cet « après ». Vous faites votre part avec vos outils. Je vous en remercie.
Vous me mettez devant ma responsabilité de faire la mienne avec mes outils. Je vous en remercie aussi.
C’est sans doute pour cela que de plus en plus d’acteurs, d’actrices de second ordre y compris de films X , de Miss ceci ou cela, de sportifs célèbres, de personnalités du show-biz sans compétences autres qu’une image, se font élire en politique .
Quand Reagan, acteur de mauvais westerns et mannequin dans des publicités pour des chemises à carreaux, fut élu président des Etats-Unis, je n’y croyais pas .
Depuis nous avons vu Schwarzenegger (acteur), Sarah Palin ( Miss ), La Ciciolina, (films X) , Elodie Gossuin ( Miss France) et des journalistes-présentateurs de télévision gravir les échelons de la politique .
L’image, toujours l’image, le contenant est devenu plus important en politique que le contenu pour des électeurs abrutis par la télévision . Et qui , sinon l’oligarchie mondiale, agite ces images devant nos yeux ?