« Le capitalisme à l’agonie » (Fayard 2011)
Rassembler dans un livre les idées qui s’élaborent sur le blog
Aller les défendre ensuite à l’occasion de sa parution
… ce qui crée l’ébauche du livre suivant
Inventer un monde nouveau contre celui qu’on a essayé de nous vendre
L’auteur lui joue un rôle de catalyseur
245 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 25 MARS 2011”
Oui, j’assume, bien que n’étant pas philosophe de formation et j’admets à 200% qu’on puisse trouver dérangeant son côté très jargonnant (hypomnemata etc.).
Il a cité Jorion dans son intervention au Sénat du 7 février (« Progrès blabla ») à plusieurs reprises. Pour moi, c’était l’autre polymathe de la salle, sans négliger les talents d’un Canfora sur d’autres plans.
Tiens, pour revenir sur l’intervention de Jorion le matin au Sénat, vous avez tout compris de la pique à M. Casanova sur Rousseau (à 1h21 ou 1h27…) et qui sont les « sicaires de Robespierre »M. ? (ceux qui le tuent ou ceux par qui il tue etc . ?)
La fiscalité n’agit pas seulement après coup elle a aussi une action dissuasive. C’est à dire qu’elle va empêcher que les déséquilibres se créent en amont.
Si on taxe les bénéfices à 90%, le taux devient si dissuasif que les actionnaires se rendent bien compte qu’ils ne peuvent pas restaurer leurs marges mêmes en réduisant les salariés en esclavage. Dans ce cas ils n’ont d’autre choix pour ne plus payer d’impôt (à part l’évasion fiscale) que de ne plus faire de bénéfice et de trouver un autre moyen de se rémunérer, en tant que salarié par exemple. Et pour ne plus faire de bénéfice, on peut baisser les prix, ou augmenter les salaires justement.
Et si on fixe le taux marginal de l’IRPP à 95% comme sous les USA de Roosevelt, alors de même les riches se rendent compte qu’il est vain de s’octroyer des salaires mirobolants car tout revient à l’État.
Donc la fiscalité a donc bien une action d’abord normative et ensuite seulement une action de redistribution.
Je suis d’accord avec les avis precedents