L’Expansion m’a interrogé à l’occasion de la sortie de mon livre Le capitalisme à l’agonie.
Beau projet pour une « start-up » ! Elon Musk n’aurait pas 8 millions d »€ pour éliminer un concurrent encore plus radical…
*Godot est mort !*
L’Expansion m’a interrogé à l’occasion de la sortie de mon livre Le capitalisme à l’agonie.
Beau projet pour une « start-up » ! Elon Musk n’aurait pas 8 millions d »€ pour éliminer un concurrent encore plus radical…
ça ressemble un peu à une blague mais … https://www.20minutes.fr/planete/4128743-20241213-moins-chere-ecologique-francaise-quoi-premiere-fusee-autophage
Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.
« t’éxcluant » à inclure dans la liste 😉
A titre personnel je ne suis pas surpris par cette annonce. Des quelques connaissances que j’ai pu glaner ici et…
@Garorock Tout dépend si les juges prononcent une peine avec exécution provisoire. Un appel et un éventuel pourvoi en cassation…
Villepin et Lucie Castets pourraient faire une bonne équipe… Non? Pourquoi? Je vous écoute bande de petits scarabées! 😊
Après l’échéance judiciaire du 31 mars 2025, il me semble bien qu’il y a encore le pourvoi en cassation et…
» La dernière nouveauté des 12 jours d’OpenAI s’appelle o3. Il s’agit d’un « frontier model » capable de raisonner…
Avec la capacité de raisonner, les LLMs sont en bonne voie de comprimer leur corpus pour en extraire la substantifique…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
102 réponses à “ L’EXPANSION – « Le capitalisme à l’agonie »… et après ? – JEUDI 17 MARS 2011”
C’est confondre force et violence. Je ne sais pas trop ce qui distingue ces deux notions, mais une chose est sûre : à s’interdire la première par crainte de la seconde, on n’aboutira à rien. Il n’y a pas de fait qui puisse se réaliser sans l’effet d’une force agissant quelque part : sans cela, on reste dans le monde des idées. Si de « nouvelles institutions » sont la solution, il reste à savoir lesquelles et quelle tête leur donner. Si ça doit ressembler à tous les machins que les États mettent en place pour se donner bonne conscience, genre CNIL, autant rester dans son lit. Reste à savoir aussi comment de nouvelles institutions ne finiraient pas rapidement dans la corruption, c’est-à-dire dans le souci d’elles-mêmes et de leurs dirigeants, au détriment de leur raison d’être.
Crap@
« C’est confondre force et violence »
Rajoutez au choix le verbe: convaincre, persuader, faire partager, faire adhérer, séduire, entrainer, etc….
Et avec amour Albin, vous oubliez de dire avec amour et beaucoup d’humilité…Il n’y a que ça qui marche vraiment avec les âmes indécises.
…et c’est oublier l’inertie et ses effets. Car pour inverser une tendance, il faut d’abord cinétiquement la stopper, ce qui n’est déjà pas mal.
Mais, du fait même de l’inertie on passe naturellement du ‘vaincre’ au ‘convaicre’, de l’activisme à l’accompagnement du changement. On appelle ça la marche de l’histoire, la force des événements, et Schoppenhauer en tire sa théorie des trois étapes que toute vérité franchit…
C’est pour pallier ce biais évident que Stiegler parle de système associés, où la réciprocité est « built-in », et où les savoir-faire se nourrissent de cette réciprocité.
En gros il faut des institution où le « savoir gouverner » rencontre un « savoir être gouverné », lui aussi actif, …ça va de soi.
Y’aura k’ a
« savoir gouverner » rencontre un « savoir être gouverné » : c’est exactement ça, l’on pourrait dire : pouvoir et contre-pouvoir, le premier étant ce qu’il est parce que le second est inexistant ou quasi nul. Dans cette interview, Stiegler parle d’ailleurs de contribution, une notion qu’il oppose à celle de participation : participer, c’est encore donner tout le pouvoir au pouvoir, et ne s’accorder qu’un contre-pouvoir fictif parce que sous tutelle.
Certes, il faut des institutions, mais je pense que pour amorcer la pompe de cette réciprocité, il est nécessaire d’entreprendre des initiatives collectives qui vont dans ce sens.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=21973#comment-158722
Ce projet que j’ai cité là est porté par des dizaines voir des centaines de personnes et nous ne savons absolument pas à quoi nous allons aboutir.
Va -t-il continuer on n’en sait rien, mais il y a une stimulation qui s’opère et qui donne un aspect positif à la participation qui peut devenir contribution.
Enfin bref, ce n’est pas dans des discutions feutrées dans un salon d’altermondialiste que cela se passe, c’est dans l’action sur le terrain avec des projets concrets et durables.
@ Crapaud Rouge,
pour le « savoir-gouverner » c’est la différence entre autorité par le grade et autorité par la fonction, dans le cas extrême de l’armée.
Un cas simple où ça marche assez bien est de faire des hiérarchies à trois branches à cahque étage, ce qui oblige que deux d’un étage donné doivent se mettre d’accord pour parvenir à une décision, et que l’étage N+1 n’est sollicité que pour régler des désaccords pas trop fréquents et aisément identifiables (le tiers exclu est toujours le même, la logique à 3 est bloquée , étant du type pierre ciseau feuille, etc.)
Votre vision d’une organisation ?
Il n’y a pas de fait qui puisse se réaliser sans l’effet d’une force agissant quelque part…
C’est vrai, c’est un principe clairement énoncé par Isaac Newton: « TOUT CORPS AU REPOS OU EN MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME RESTERA AU REPOS OU EN MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME TANT ET AUSSI LONGTEMPS QU’UNE FORCE EXTÉRIEURE NE LUI SERA PAS APPLIQUÉE. »
@Red froggy
Toute les théories de la nonviolence sont bâties sur le concept de différence fondamentale entre violence et établissement d’un rapport de force.
Les nonviolents s’interdisent de s’attaquer à la personne, physique ou morale, des adversaires. Par contre, des pressions telles que le boycott, la désobéissance civile légitime…, qui atteignent le portefeuille des riches et puissants sont promus. Hélas, les adversaires, eux, n’ont pas la même réserve.
Remarquons que la Tunisie et l’Egypte ont réussi la première étape de leur révolution par des actions non (ou très peu) violentes. Par contre, la Lybie où les opposants ont pris les armes, semble mal partie.
En Libye les opposants (dont aussi des militaires qui on rejoint la rebellion dès le début) savent à qui ils ont affaire: un type qui se vante d’avoir ordonné des attentats contre des avions de ligne
http://www.france-info.com/monde-afrique-2011-02-23-libye-kadhafi-a-personnellement-ordonne-l-attentat-de-lockerbie-ex-517591-14-18.html
et qui aujourd’hui menace de la même chose le transport aérien civil en Méditerranée si une résolution est votée (voir ici:
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/03/17/avant-un-vote-crucial-a-l-onu-la-libye-menace-de-s-en-prendre-aux-avions-civils_1494939_3212.html#ens_id=1481986&xtor=RSS-3208
Je me méfie des gens qui traitent leurs citoyens de « rats et de cafards » dans leurs discours.
je me méfie des révolutionnaires qui appellent à une aide militaire étrangère
L’armée, les manifs pacifiques l’a retournée contre son propre chef, comme en Tunisie et en Egypte particulièrement, où son assentiment avait l’air bien gagné d’avance. En Barhein, ils sont même obligés de faire venir l’armée saoudienne pour mater par la force d’autres puissantes manifestations pacifiques. Qu’est-ce qui a cloché en Libye pour que les manifestations de révolutionnaires pacifiques deviennent un mouvement de résistance armé? Aux dernières nouvelles, les terminaux pétroliers ne fonctionneraient plus… c’est un début de réponse englobante, il y a une monnaie d’échange à se disputer, permettant au cours où vont les choses de conserver pour l’un des camps, ou d’obtenir pour l’autre un statut enviable sur l’échiquier mondial. On a vu apparaître donc une ligne de front avec les gros boutiens et les petits boutiens (ce sont deux peuplades qui se font une guerre bizarre dans les voyages de gulliver).
L’histoire des mercenaires étrangers de khadafi, payés pour découper à la machette les gens au hasard des rues et emporter leur corps pour les cacher, les tirs dans le tas au moyen d’obus explosifs incendiaires de type flak (oui, des armes anti-avion!), la méthode toute « khadafique » (ça rime avec maléfique, tant mieux) de fanatisation du peuple par écrans interposés, avec ses discours à rallonge en descendant de sa voiture de golf… toutes ces choses font des événements de Libye une guerre civile. Ce ne sont plus de révolutionnaires mal lunés car violents dont il s’agit de parler mais de résistants armés jusques aux dents et « conseillés » pas trop discrètement en sous-main par des puissances alliées favorables à leur victoire qui ouvrirait grand le robinet d’un approvisionnement en pétrole de qualité à flux tendu pas trop loin de leur métropole (La Libye est depuis six semaines le terrain de jeu favori des forces spéciales de tous les pays plus ou moins intéressés par l’or noir, on y a même capturé des soldats d’élite Hollandais c’est dire). En France, on est d’ailleurs en première ligne dans cette guerre, qui risque, si elle se transforme pour nous cette nuit en intervention militaire, de bourgeonner en conflit ouvert. Avec la Libye de Khadafi qui pourrait très bien redevenir… terroriste, mais ce serait une autre histoire.
Les « révolutionnaires »/opposants ont vu il y a un mois des villes livrées aux mercenaires comme première mesure de terreur destinée à faire baisser le ton à l’insurrection.
A la prochaine guerre contre Gaza ou le Liban, il y aura enfin un argument de poids pour protéger les populations civiles. C’est le but de l’opération.
Si la Libye n’était pas un désert tout plat presque aussi grand que le Soudan, les révolutionnaires se débrouilleraient parfaitement avec la contrebande des armes aux frontières.
Pour Cécile .
Trop tranchant. Un peu de nuance dans ce monde de brutes.
Les révolutions récentes ne sont pas assez fortes
face aux moyens d’un Etat.
« Compter sur ses seules forces » est une fable à usage externe.
Toutes les révolutions violentes ont été aidées: Chine, Viet-nam etc…
Si l’aide disparaît, la révolution échoue:
La Grèce a été le théatre d’une guerre civile
en 1945-49 vraiment terrible. D’un côté les communistes,
alimentés par Tito – solidarité du camp communiste
administrée par le génial Staline- de l’autre les « traditionnalistes »
soutenus par GB puis US.
Quand Tito a fermé la frontière, le Parti communiste Grec a été vaincu.
Assez différente, la Malaysie, une guerre complètement oubliée, mais
un point commun : les maoistes, une fois isolés, se sont effondrés.
Perdre en gardant sa « pureté », ou avoir une chance de gagner
en acceptant un compromis avec des amis intéressés?
Et dans le lot, il y a Wall-Street !
Je ne sais pas si les Lybiens y pensent.
Il leur faudrait, en cas d’aide, une longue, très longue cuillère.
Le rapport de force est un rapport violent.
Que dire d’autre ?
Que dire d’autre ? Que le « rapport de force » n’est pas violent en soi : cette expression désigne une mesure. En revanche, je reconnais qu’il ne peut pas s’exercer sans violence dans le contexte actuel : parce que la force est du seul côté des dominants. Il y a bien le droit et la culture pour amortir les chocs, ainsi qu’une certaine « protection » sociale, mais ces freins sont en train de se faire disloquer.
à Crapeau Rouge
Merci ….
l’autoritarisme s’impose par la violence, l’autorité, c’est une toute autre chose
@ Crapaud Rouge, @Marlowe
Il faut comprendre les termes de la même façon
Il me semble, comme vous le décrivez, que la force, c’est le pouvoir sur les autres et effectivement il n’est pas en soi violent.
La violence étant l’agression physique d’une personne à l’égard d’une autre.
Aujourd’hui, on peut constater que le pouvoir s’exerce par l’argent.
Ce n’est pas en ayant recours au pouvoir de la violence qu’on arrangera quoi que ce soit mais en utilisant celui du savoir pris dans son sens le plus large.
C’est ce que nous réalisons sur ce blog, et il n’est pas le seul.
Il y a pour l’instant cohabitation entre le pouvoir de la violence, de la richesse et du savoir, mais à chaque instant qui passe, le savoir prend l’ascendant parcequ’il est de meilleure qualité.
C’est comme cela que je comprends.
@Michel Lambotte: il me semble que cette aspiration au savoir, que l’accès aux nouvelles technologies a facilité pour certains, est l’une des raisons de la colère dans des pays comme l’Egypte, la Libye, et maintenant le Yémen. Dans ces trois pays, le niveau de l’éducation offert a baissé de façon drastique au fur et à mesure que le gouvernement devenait plus corrompu. Pour que le groupe des happy few tout en haut se serve comme il veut, tout en vantant les mérites de l’économie de marché et de la croissance, il faut abrutir la populace. Et là bas il n’y pas l’alcool pour ça… (enfin, pas en quantité…)
Le savoir doit devenir un pouvoir.
C’est toute l’étendue des questions que nous nous posons, et des solutions que nous devons inventer et mettre en oeuvre qui est contenue dans cette affirmation.
Ceux qui comprennent et qui disent que l’économie séparée de l’humain, littéralement en lutte contre les simples possibilités de survie, arrive au bout de son histoire, doivent trouver comment changer de paradigme en donnant à la question sociale la première place.
Croire, et faire croire, que ces changements pourront se faire en douceur, ou refuser d’utiliser une certaine violence, est une forme de renoncement.
Il suffit de voir, en ce moment, en Afrique, comment les pouvoirs menacés se défendent pour comprendre.
La tâche est immense car nous ne pouvons compter que sur nos seules forces pour tranformer les armes de la critique en critique active.
@michel lambotte : vous opposez fort classiquement le savoir à la violence, mais ce n’est pas à cela que je pensais. Dans la notion de « force » je glisse l’action efficace qui n’attend pas une solution de la justice, par exemple pour empêcher une exploitation minière indésirable. Et je considère la violence comme une force disproportionnée, ce qui est le cas quand une force ne rencontre aucune opposition efficace.
Les moyens traditionnels et licites de s’opposer sont singulièrement inefficaces, car dépourvus de force. Cela vient du fait que les opposants : 1) sont dépourvus de stratégie, (ils n’en finissent pas de donner des coups d’épée dans l’eau) ; 2) qu’ils disposent de peu de temps, ils sont pris par leur travail ou leurs loisirs ; 3) ils restent peu nombreux car, faute d’efficacité, ils ne peuvent convaincre personne de l’intérêt de leur action.
Je pourrais donner un exemple avec le problème du partage des tâches domestiques, ce sera pour une autre fois.
@ Jeanne
C’est clair que l’agonie du capitalisme entraine une paupérisation qui entraine à son tour une diminution du niveau d’éducation et de formation qui abouti à la colère des peuples.
@ Marlowe
Merci pour votre commentaire pertinent et il faudra comme vous le dites utiliser une certaine violence.
Le tout est de savoir ce que renferme ce terme.
Ce que je voulais surtout mettre en évidence est le fait que les trois pouvoirs sont présent en même temps et que la lutte entre les trois ne fait que commencer et peut être appliquée à tous les niveaux.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22198#comment-159883
@ Crapeau Rouge
Merci pour votre commentaire (très) pertinent
Au sujet des trois points que vous citez je suis plus optimiste que vous.
Je pense que les choses avancent et surtout qu’il y a un désir chez les gens de s’organiser , pour ceux qui ont déjà franchi un certain pas évidamment.
« Il est utile de dissiper la confusion autour du terme « révolution ». Révolution ne signifie ni guerre civile ni effusion de sang. La révolution est un changement de certaines institutions centrales de la société elle-même : l’autotransformation explicite de la société, condensée dans un temps très bref.
(…)
La révolution signifie l’entrée de l’essentiel de la communauté dans une phase d’activité politique, c’est-à-dire instituante. L’imaginaire social instituant se met au travail et s’attaque explicitement à la transformation des institutions existantes. Dans la mesure où il rencontre la résistance des anciennes institutions, donc aussi du pouvoir établi, il est compréhensible qu’il s’attaque aux institutions du pouvoir, c’est-à-dire aux institutions politiques au sens étroit. Mais il est dans la nature des choses que ce réveil de l’imaginaire social instituant mette en question une foule d’autres dimensions, formellement instituées ou non, de la vie sociale. Et cela est du reste requis, puisque dans la société tout se tient. Bien entendu – et comme dans toute action humaine –, il y a risque de dérapage. On sait à quelles monstruosités ont pu être conduits de prétendus « révolutionnaires » mus par l’illusion de la table rase et la volonté de maîtriser in actu la totalité des manifestations de la vie sociale. On ne transforme pas par des lois et décrets, encore moins par la terreur, la famille, le langage, la religion des gens. L’altération de ces institutions, si elle doit survenir, appartient à un autre type de travail de la société sur elle-même, un processus qui a ses propres rythmes, sa propre temporalité. De ce processus, la révolution est un nœud – à la fois aboutissement, et médiation pour que l’autotransformation de la société puisse se poursuivre.
Quand à la « simple reprise de l’héritage ancien » : la discussion n’est pas vraiment intéressante. Aucune révolution ne se fait sur une table rase, ni ne peut, le voudrait-elle, produire une table rase. Elle est social-historiquement préparée, se fait dans des conditions données, prolonge souvent des tendances déjà existantes – ou y retombe. Rien de tout cela ne nous permet d’effacer le moment – les moments – de création social-historique que la révolution incarne sous une forme brève et dense. »
Cornelius Castoriadis, Ce qu’est une révolution (1987) in Une société à la dérive, Points Seuil
Merci pour ce texte;
On peut parler je pense de révolution par le savoir pris dans son sens le plus large.
C’est effectivement vrai, la révolution qui nous attend ne se fera pas par la violence.
A demain soir.
A ce sujet, voir ma contribution au-dessus.
Le monde change, et le capitalisme va disparaitre, c’est certain. Mais si nous, les peuples, ne prenons pas garde, il sera remplacé par un système bien pire. Il n’y a qu’à regarder la catastrophe japonaise et les réactions à celle-ci pour comprendre que les erreurs commises ne vont pas être réparées par la transparence, mais plutot cachées pour éviter de mettre en lumière la responsabilité collective de ce système qui détruit tout ,
http://calebirri.unblog.fr/2011/03/16/le-monde-en-danger-mais-qui-sont-les-coupables
« La Chine peut encore miser sur cela. Mais dans les pays développés, l’informatisation et la hausse de la productivité sont telles qu’il n’y a tout simplement pas assez de travail pour tout le monde. »
Tout à fait. Je ne fais que le répéter. Il faudra revoir notre emploi du temps et la proportion de celui-ci accordé au travail pur et dur (4h/jour) et 4h pour se repositionner dans l’échelle des connaissances dans l’enseignement permanent. C’est-à-dire que l’heure de travail va couter plus cher parce que plus rare, comme les matières premières. Les DRH ne font d’ailleurs plus de distinction pour établir les ressources nécessaire pour la réalisation d’un projet: x heures de travail, y type de machines….
L’IA arrive. Faites gaffe…
Ce qu’on pourra comprendre comme: Les capitalistes ne veulent pas sortir du capitalisme et font en sorte que cela n’arrive pas par tous les moyens à leur disposition, lesquels sont nombreux et/ou massifs.
« Seulement ça, c’est complètement tabou »
Ce n’est pas « tabou », la véritable raison c’est qu’ »ils » (les patrons du CAC, les banquiers, les traders, les profiteurs de façon générale…) ne peuvent absolument pas justifier leurs salaires/bonus étant donné qu’ils ne « méritent » évidement pas de telles rémunération.
Que l’on donne un salaire de plusieurs dizaine milions d’euros à un artiste, une star de cinéma par exemple, qui va faire venir en salle la majorité des spectateurs sur son nom, ça peut encore se justifier, du moins, cela n’a pas vraiment d’impact sur la population générale, en tout cas, cela ne portera pas préjudice à qui que ce soit excepté peut être les membres de l’équipe du film et encore.
Mais quand un de ces pourris, comme Andrew Hall par exemple, réclame 100 millions de dollars de bonus pour avoir fait monté les cours des matières premières, on ne parle plus de la même chose !
On pourra leur demander gentillement de faire bonne action jusqu’à la fin des temps, je pense qu’on obtiendra mieu en pissant dans un violont, alors…
alors… Ben, il faut supprimer la spéculation ainsi que les intérêts financiers!!!!
ce qui est somme toute logique.. chacun défendant ses intérêts. le problème, c’est quand les dirigeant que le peuple choisit les défendent également.
Tel que vous le formulez, c’est un problème bien étrange:
Si les dirigeants ont été choisis pour réaliser l’objectif dont nous parlons, alors quel est le problème en définitive? Ce ne serait que le fonctionnement normal de la démocratie vouée à ne satisfaire que la majorité.
En revanche, il est également possible que les dirigeants choisis ne l’aient pas été sur la base d’un tel programme, auquel cas on aboutit à l’inverse strict du cas précédent dans une configuration de crise fondamentale de la démocratie, dans laquelle les dirigeants en question ne représentent même plus la majorité.
C’est typiquement le genre d’alternative dont la décision ne peut pas se trouver dans un sondage à mon avis…
@ Dissonance dit : 17 mars 2011 à 15:47
Une certaine façon de voir les choses .
1- Un organisme vivant a besoin d’énergie pour vivre
2- L’homme a d’abord capté l’énergie solaire via la flore et la faune pour ses besoins immédiats, sans la stocker
3- En consommant un peu plus d’énergie, il a vu alors qu’il pouvait travailler et stocker de l’énergie
C’est à ce stade qu’il est devenu capitaliste, en capitalisant, en stockant de l’énergie
1- Sous forme directe puis sous forme équivalente (argent)
2- Selon son degré de développement il est arrivé à en capter de plus en plus
Avec une énergie facile à se procurer dans le sol il s’est mis à en consommer énormément
1- Au point de voir arriver l’épuisement des énergies non renouvelables
2- L’occident eu consomme beaucoup : un étasunien, 5 fois, un européen, 3 fois plus qu’un chinois.
3- L’occident, en général, en est arrivé à en consommer plus que ce qu’il capte, il s’endette auprès de ceux qui en captent plus que ce qu’ils consomment
4- Le temps est venu d’investir lourdement pour reconvertir les moyens de captation d’énergie vers des systèmes qui auront de très faibles rendements.
5- Il est temps pour l’occident, de travailler plus et de consommer moins pour rembourser les dettes d’abord et capitaliser pour pouvoir investir dans des moyens nouveaux.
C’est ce qui explique probablement le discours de Trichet.
La mentalité des salariés occidentaux d’aujourd’hui, contrairement aux générations antérieures aux baby boomers, les pousse à consommer tout de suite ce qu’ils gagnent en plus au lieu d’économiser. L’Allemagne qui a freiné les augmentations salariales depuis 10 ans s’est probablement mise sur la bonne voie.
Avec quoi croyez vous que les Allemands font leur beurre?
En vendant des articles de luxe au riches occidentaux, mais certainement pas en vendant des moyens nouveaux aux plus pauvres pour consommer moins d’énergie.
Je serais d’accord avec une modération salariale pour autant que le fruit de l’effort prenne la direction de pouvoir consommer moins d’énergie.
L’exemple de l’Allemagne en prend le chemin inverse.
Mais Angela a vu Dieu hier: maintenant elle dit qu’elle arrête le nucléaire et qu’ils achèteront de l’électricité à la France et à la République tchèque. Comme elle a des élections ce weekend elle fait des appels du pied vers les électeurs verdissantss, disent les mauvaise langues.
A notre inénarrable jducac : « La mentalité des (…) les pousse à (…) au lieu de (…). » : à quand les camps de rééducation, monsieur jducac ? Ne serait-ce pas le meilleur moyen pour « faire en sorte que » les vents de la mentalité des uns et des autres poussent chacun dans le bon sens ? Mais nous sommes déjà dans un camp de rééducation ! C’est seulement un camp, (et même un bagne, pour être plus précis), qui ne dit pas son nom, et dont vous serez le dernier à vous rendre compte.
Cordiales salutations.
@jducac
Votre vision quelque peu… Bucolique du capitalisme m’a tiré un sourire…
Le capitaliste est celui qui capitalise, or tout le monde capitalise, donc tout le monde est capitaliste… Évidemment. Manque tout de même dans votre syllogisme la notion de propriété privée qui fait à mon sens un peu toute la différence:
Entre l’homme du néolithique qui clôturait sans doute avant tout ses cultures pour les préserver de la prédation de la faune sauvage et le travailleur moderne qui place des antivols, des verrous ou encore assure un bien parce qu’il est à lui et à personne d’autre, il y a une marge substantielle à mon sens.
Quant à votre analogie énergie/argent, elle m’a fait franchement rire: Plutôt que de bruler du charbon, du pétrole ou pire faire appel à l’énergie nucléaire pour faire tourner les turbines de nos centrales, faisons plutôt cramer nos billets de banque. Riche idée, sauf pour ce qui est des dégagements de CO2 à prévoir. En tout cas ce ne sera pas pire que maintenant… 😀
Presser le citron, voilà le message de la voix jduCAC40.
Alors même que c’est l’accaparement croissant des richesses par les capitalistes,
devenus aujourd’hui parfaitement inutiles, et même l’obstacle à toute démocratie et à la paix,
qui provoque les crises économiques.
Dans la crise en cours, seul l’endettement a permis de reculer son déclenchement.
Mais l’accaparement continuant, la crise structurelle ne fera que croitre.
Merci à tous pour votre courtoisie.
Poser le problème de manière globale permet, je crois, de mieux le cerner. En le concentrant sur l’essentiel, cela évite de le laisser se perdre dans les méandres de l’économie et les eaux pas toujours très claires de la finance.
Surtout en l’abordant ainsi, l’analyse et l’interprétation des faits qui se déroulent sous nos yeux et qui marquent la marche du monde, peuvent être rendues plus faciles.
Aucun d’entres-vous ne s’est lancé dans une argumentation visant à démontrer que le schéma proposé n’était pas le bon. Cela ne tendrait-il pas à prouver que l’approche énergétique de la marche des humains, telle que proposée, traduit une réalité, faute de pouvoir prouver le contraire ?
Comme c’est souvent le cas, lorsqu’une hypothèse est avancée, ceux qui en sont surpris et qui se trouvent bousculés dans l’idée qu’ils se faisaient antérieurement du sujet (la marche de l’humanité) ont un peu tendance à l’évacuer en le faisant dévier sur des voies réelles, mais secondaires, qui détournent de l’objectif. Il est auusi possible de fuir dans l’ironie.
@ michel lambotte dit : 17 mars 2011 à 21:19
Votre réponse ne me semble pas aller à l’encontre de ce que j’avance.
Les allemands, s’emploient à fabriquer et à vendre des produits de qualité à ceux qui ont les moyens de les acheter. Ils font en sorte d’être compétitifs, même vis-à-vis de leurs partenaires de proximité, tels que des français qui ont les moyens, auxquels ils vendent des produits de luxe dans l’automobile par exemple, mais pas seulement.
Ainsi le distributeur allemand LIDL, vend des produits bon marché et de qualité mais de première nécessité à des acheteurs français à faibles revenus. Il vend des confitures, des machines à coudre, de l’outillage, des articles de cuisine le tout fabriqué en Allemagne, même si ce n’est que partiellement.
Les allemands font cela parce qu’ils ont pratiqué une politique économique et sociale depuis 10 ans qui privilégie la production, c’est-à-dire le travail, chez eux, au moins en partie, plus que la consommation. Ce faisant ils vendent à ceux qui puisent dans leurs ressources non renouvelables, où à ceux qui n’en ont pas mais qui vendent leurs richesses, lesquelles sont toujours convertibles en argent. L’argent n’est qu’un moyen d’accès à l’énergie.
En bridant la progression des salaires, ils brident la consommation d’énergie (argent) de ceux des allemands qui n’ont pas tendance à capitaliser mais qui, au contraire, ont tendance à consommer tout de suite pour davantage jouir de la vie aujourd’hui sans penser à préparer le futur en accumulant de « l’énergie » sous forme de valeur.
Ce faisant, c’est le Capital allemand qui se porte mieux, donc l’Allemagne dans son entier, incluant les riches et les pauvres. Le pays, au lieu d’accroître la consommation individuelle, favorise l’enrichissement global, même s’il n’est pas également réparti.
@ Crapaud Rouge dit 17 mars 2011 à 22:24
Il ne s’agit pas de camps de rééducation, mais d’éducation à la conservation de la vie et de l’humanité à long terme. Beaucoup de gens sont en mesure de comprendre le message que je tente de faire passer mais, l’esprit individualiste et hédoniste qui s’est installé dans toutes les couches de la population depuis 65 ans les rend réfractaires.
Ils n’ont pas suffisamment pris conscience de l’importance de savoir se constituer, puis de préserver un capital national de valeurs échangeables afin d’être en mesure de faire face aux besoins d’adaptation pour assurer le futur.
Ils préfèrent jouer à l’autruche car ils manquent de courage pour voir les choses en face et surtout pour s’astreindre eux-mêmes à consommer moins, pour investir plus.
C’est l’idée que je défends sur ce blog depuis deux ans. L’homme est né capitaliste mais tout le monde n’apporte pas la même attention et les mêmes efforts à capitaliser et ce, dès le premier âge pour capitaliser les valeurs morales. Puis à l’enfance et à l’adolescence pour capitaliser des connaissances et des capacités à gagner sa vie (capter de l’énergie). Puis à l’âge adulte où certains consomment (tout l’argent= l’énergie) qu’ils gagnent et vont même jusqu’à en consommer plus en s’endettant, au plan individuel ou national.
Etes-vous certain de ne pas finir par rire jaune à force de refuser de voir l’évidence ? N’est-ce pas se mettre la tête dans le sable ?
Pour moi, il n’est pas besoin de camp de rééducation. Il suffit d’accepter de voir ce que sent bien venir la conscience, face aux difficultés du futur.
jducac, vous n’arrêtez pas de mettre Paris dans une bouteille à grand renfort de morale. Je n’ai rien contre votre morale, bien au contraire, mais vous ne faites qu’énoncer des conditions qui ne sont pas avérées et que personne ne peut réaliser. De plus, vous n’avancez jamais un argument contre le capitalisme, au prétexte que l’on ne doit s’en prendre qu’à soi-même. Arrêtez de vous masquer la réalité et de jouer à la dînette.
Mais au fait, le sieur Bonnet qui me tombe sur le paletot, ce ne serait pas vous, par hasard ? Je ne l’avais jamais vu sur le blog, mais il me parle, assez maladroitement, comme s’il me connaissait depuis longtemps. Et puis, chose curieuse, il n’arrive pas à me mettre en colère, comme vous. Et puis, il a à peu près votre âge…
On l’avait bien compris. Mais vous persistez à ne pas voir la suite de mon propos, et allez même jusqu’à simplement m’effacer de la liste des contributeurs répondant à vos ritournelles… Tant pis.
Ainsi donc vous mélangez tout sans discernement, la culture – qui est un bien commun librement partagé – avec les biens de consommation qui sont strictement privés, ou disons plutôt privatifs histoire d’enfoncer le clou, c’est à dire dont l’usage est réservé à certains selon un critère strictement monétaire.
Vous parlez d’une capitalisation des valeurs morales par exemple… Vos parents vous ont-ils facturé chaque leçon de choses prodiguée pour que vous en soyez réduit à mettre cela sur le même plan que le plus vulgaire contenu d’une palette LIDL?
En résumé, en filigrane de votre propos il apparaît que vous êtes un fervent admirateur de la fable de la cigale et la fourmis, mais ne semblez pas comprendre que jusqu’à présent, les cigales sont capitalistes et les fourmis prolétaires (mots choisis pour ajouter des vieilleries – celles de La Fontaine – à d’autres vieilleries – celles de Marx).
De nos deux têtes, je ne suis pas sur d’avoir celle la plus proche du noyau terrestre, entre nous soit dit.
@ Crapaud Rouge,
On arrête la parano le batracien, Jducac et Bonnet sont 2 commentateurs différents !
amusant ,le batracien ..et très perspicace ..on mélange un peu tout quoi ….
après l’arroseur arrosé ..gotainer nous chanterait bien »le mambo du Parano!!!!
à quand la saison 3?
Après une journée de dur labeur à 62 ans, je vais essayer de vous répondre.
Je suis asez d’accord avec les points que vous citez et qui donnent une description plus ou moins correct de l’évolution.
Vous parlez de l’analogie energie-argent. Cette analogie n’a cesser de se développer durant l’ère industrielle, même si le capitalisme s’est développer avant les énergies fossiles.
Il est arrivé à son zénit grâce à ses dernières qui étaient constituées de stock qu’on pouvait capitaliser.
Aujourd’hui elles arrivent à leur terme et doivent être remplacées par les énergies renouvelables qu’on tente de capitaliser par tous les moyens en oubliant que c’est grâce à l’énergie stock qu’est le pétrole que leur développement est possible entrainant d’ailleurs un effet rebond capitaliste qui annule leur efficacité. Elles seront réellement efficace qu’en nous n’aurons plus besoin de pétrole pour les mettre en oeuvre, cette oeuvre ne sera pas celle du capitalisme.
Les énergies renouvelables (Enr ) ont ceci de particulier qu’elles ne sont que des flux qui ne font que passer et qu’il faut capter sans pouvoir les capitaliser en les utilisant sur place.
C’est à mes yeux la seule manière de les mettre en oeuvre sans pétrole pour toute l’humanité et je pense que les peuples Africains ont des leçons à nous donner à ce niveau.
Pour réaliser cela nous n’avons que notre savoir
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22198#comment-159352
Le savoir ne se capitalise pas, plus on l’utilise plus il grandit , mais s’il n’est plus utilisé il se perd, c’est là tout le problème.
Alors nous sommes dans un autre paradigme dans une autre manière de penser et les personnes comme moi et bien d’autres qui voudraient le ou la construire n’en n’ont pas les moyens ni le temps car il sont tous deux accaparés par une minorité à leur profit.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22198#comment-159362
Ce qui me fait dire que ce paradigme ne peut pas être mis en route par l’intérêt financier ou la spéculation mais bien par une révolution de société, de civilisation.
Espéront qu’il ne faudra pas avoir recours à la violence pour faire avancer ce projet.
J’ose espérer que mon modeste commentaire répondra à votre interrogation
Comment allez vous réagir à mon hypothèse?
@Tous les nostalgiques du Maréchal
V’là t’y pas qu’le radoteur normand nous r’fait une crise :
65 ans… Aaah ! 44/45 ! Les dernières belles années du petit capitaliste économe, frugal, docile, travailleur, père de famille, patriote, magouillard et médaillé ! Mes vieux parents m’en parlaient encore, orbites embuées, sur leur lit d’agonie; le miel de la nostalgie semblait adoucir leur douleur…
Va pas tarder à traiter de Gaulle de crypto-communiste et de jouisseur Impénitent, sûr !
« Vigneron ! On pique ou on débranche ? »
» Pour moi, faut assurer le coup… Les deux mon Général ! »
@dissonance
Pour la notion de propriété vous dites :
Malheureusement, je crains que la notion de territoire et propriété soit inhérente à l’espèce vivante regardez comment réagissent les animaux pour les défendre.
@ Bonnet
http://www.pauljorion.com/blog/?p=22181#comment-159247
Bonsoir
Si vous voulez connaître ma stratégie incomplète il est vrai, vous cliquez sur mon nom, il me semble que ce serait très bien pour nous de connaître la vôtre.
@Enigma
Votre affirmation est du même ordre que « tout est concurrence dans la nature », et c’est tout aussi faux. Méfiez-vous des interprétations anthropocentriques des comportements animaux. De ce point de vue les documentaires de la BBC, National Geographic et consors sont des horreurs, soit dit en passant.
La zoologie se distingue de l’anthropologie notamment du fait que les humains savent communiquer entre eux, et même passer outre la barrière linguistique, mais en revanche ils demeurent incapables à ce jour de communiquer avec d’autres espèces, ce qui implique que ces études là soient confinées à la sphère de l’interprétation presque exclusivement.
@ Dissonance dit : 18 mars 2011 à 16:05
Je me suis effectivement aussi adressé à vous par mon post du 18 mars 2011 à 14:29 . Mais j’ai omis de le mentionner juste avant de faire le rappel
Veuillez m’en excuser. Et, si je n’ai pas répondu au commentaire suivant :
C’est parce que j’avais du mal à saisir où vous vouliez en venir. En effet, que ce soit au néolithique ou de nos jours, je trouve normal que celui qui a donné de lui en travaillant pour avoir un bien propre, se protège des prédateurs par des moyens appropriés afin que le « stock d’énergie » qu’il s’est constitué en prévision du futur, soit préservé en nature ou en valeur.
Vous avez tout à fait raison, je pourrais faire nettement mieux. Le sujet que j’ai lancé aurait peut-être mérité de donner lieu à un billet bien structuré, plus complètement commenté, j’en conviens. Mais, je ne me sens plus le courage de le faire. A mon âge, je préfère me limiter à l’émission idées pour susciter des interrogations, des réactions, chez les plus jeunes à qui cela pourrait éventuellement rendre service.
Je constate que malgré tout vous arrivez à bien me suivre. C’est réconfortant.
Sans négliger ce qui est vieux et vient du passé, dont on peu tirer des enseignements précieux, je trouve très profitable de s’obliger à bien décrypter ce qui se passe dans le monde contemporain. Faute d’avoir fait, ne serait-ce que de modestes études générales, j’essaie de tirer profit de ma relative virginité dans les connaissances générales, pour réfléchir le plus librement possible en partant d’expériences « capitalisées » sur 2 générations celles de mes parents et la mienne. Je cherche surtout à expliquer les causes des évolutions entre les 2 générations.
Pour moi, la cigale et la fourmi sont toutes les deux capitalistes mais avec des stratégies différentes ce qui conduit à des cycles économiques (cycle de vie) différents. Mais je n’ai pas suffisamment réfléchi à ce sujet.
@ Crapaud Rouge dit : 18 mars 2011 à 15:55
Je suis très heureux si je n’arrive plus à vous mettre en colère. Ça n’a pas toujours été le cas. Il faut donc se féliciter mutuellement d’avoir progressé dans nos échanges
Pour progresser, je crois qu’il ne faut pas hésiter à discuter de cas précis en les commentant avec des explications et l’énoncé d’arguments, de justificatifs qui permettent d’approfondir le sujet traité. Vous abordez « ma morale » mais en termes tellement généraux qu’il m’est difficile de commenter votre commentaire.
Tout ce que je peux dire c’est que dans ce domaine, j’ai tout appris, de mon instituteur et de mon curé mais surtout de ma mère qui, avant que je sois en mesure de m’auto contrôler et de m’améliorer, veillait sans relâche à me recadrer.
Le sujet du capitalisme vous intéresse davantage. Vous vous demandez pourquoi
C’est bien simple. Je pense que la notion de « capital » est importante, primordiale, essentielle. C’et surtout cela que je défends en laissant le soin à ceux qui sont d’un avis contraire de mettre en évidence les points faibles, les inconvénients d’un parti pris excessif éventuel sur ce sujet.
Le capitalisme, même si cela n’est pas la définition qu’on lui donne, c’est pour moi, la gestion du capital afin d’éviter sa déperdition, par insuffisance de reconstitution et/ou par consommation pure et simple pour vivre bien dans l’immédiat sans se soucier des besoins futurs à l’échelle individuelle, nationale ou mondial.
Pour moi, la gestion du capital est un travail (le travail d’un patron) tout autant qu’est travail, l’activité consistant à mettre en œuvre les outils de productions. Le capital est d’ailleurs un moyen de production.
Quand on en arrive à évoquer divers plans dans les diverses classes de capital on aborde, de fait, les questions de propriété individuelle, nationale, mondiale. Le capital mondial est fait de la somme des valeurs de toutes natures appartenant à chaque nation. Parmi ces valeurs il y a bien évidemment le capital humain, son niveau d’éducation et de savoir faire. Mais à l’intérieur du capital humain, il y a aussi le capital moral qui est porté collectivement et qui rend ce capital humain plus valeureux qu’un autre. Un pays comme en France où il y aurait 480 bandes qui se combattent entre elles, dépense inutilement de l’énergie et du temps au lieu de capitaliser des connaissances et des aptitudes professionnelles, voit son capital humain s’auto détruire
@ michel lambotte dit : 18 mars 2011 à 21:47
Nos réflexions convergent. Ce qui nous sépare encore c’est une question de stock, de capital disponible pour construire de nouveaux moyens de captage de l’énergie renouvelable ou autre (éventuellement fusion nucléaire type ITER)
Avec ce dont nous disposons sur terre d’énergie stockée et compte tenu du temps qui nous est nécessaire pour construire ces nouveaux moyens de captation, avons-nous de quoi faire la soudure ?
Avons-nous de quoi nourrir les 7 milliards d’humains et d’alimenter les moyens industriels en charge de construire ce faut de nouveau dès demain pour alimenter la planète. ?
Des études ont été faites depuis le début des années 70. Il semblerait que ça ne soit pas possible sans réduction de la population mondiale.
http://storage.canalblog.com/52/19/338284/34742826.pdf
http://www.paulchefurka.ca/WEAP/WEAP.html
Alors selon vous, quelles sont les communautés humaines, les plus mal parties pour passer ce cap difficile ?
-celles qui partent avec un capital négatif, avec des dettes ?
-celles qui sont déjà très nombreuses à consommer beaucoup et qui veulent consommer davantage ?
-celles qui consomment beaucoup mais qui ont d’importantes réserves en sous sol ?
-celles qui consomment presque rien, juste pour survivre.
-Etc…
Répondre à ces questions permet certainement d’expliquer en grande partie, les stratégies, notamment économiques et sociales qu’on voit de se mettre en place au niveau planétaire.
Ce qui peut être compris aussi comme : la classe au pouvoir sait que la fin de son histoire est proche et elle prend tout ce qu’elle peut avant la fin.
Le mode de production contemporain, particulièrement dans la finance, mais aussi par rapport aux ressources essentielles,est le pillage.
J’apprécie beaucoup vos interventions …
mais n’avons nous pas été à l’image de cette classe prédatrice ? Ce qui nous scandalise le plus tout en nous tétanisant d’effroi, n’est-ce pas la nécessité à laquelle les événements nous invitent, celle de la prise de conscience que nous sommes partie prenante du système de prédation/pillage, à la fois en tant que victimes (proies) mais également en tant que bourreaux (nous avons participé « inconsciemment » en toute bonne conscience au crime) ?
Vous parlez tous de révolution mais, à mon sens, aucune révolution sérieuse ne pourra voir le jour si, dans notre intériorité, nous n’acceptons pas de nous regarder en tant qu’être duel, tiraillé entre le meilleur et le pire et ne tranchons pas dans le vif en décidant d’affamer la bête intérieure, notre monstre d’égoisme personnel,
Un soir, un vieux Cherokee parlait à son petit-fils du combat qui a lieu à l’intérieur des gens.
Il disait : « Mon petit, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous.
« L’un est le Mal – c’est la colère, l’envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, l’amertume, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’égo.
« L’autre est le Bien – c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le petit-fils a réfléchi pendant quelques instants, puis il a demandé à son grand-père :
« Grand père, quel loup va gagner? »
Le vieux Cherokee a simplement répondu : « Celui que tu nourris. »
Que la classe dirigeante prenne tout ce qu’elle peut avant la fin ! Qu’elle en devienne obèse jusqu’à éclater comme la grenouille de la fable qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf ! Qu’elle s’empiffre, qu’elle en jouisse, qu’elle s’imagine avoir gagné la partie !
Il est temps que l’être humain réapprenne où se trouve sa véritable force et sa raison d’être …. dans le courage d’affronter l’adversité et de se relever dignement dans l’entraide … n’est-ce pas là la leçon que nous sommes venus apprendre sur terre ?
Remercions nos « maîtres » pour l’enseignement dispensé ! Qu’ils reprennent ce qu’ils pensent, dans leur hybris, nous avoir accordé ! Laissons les à leurs jeux et continuons de construire, en coeur et en esprit, une autre société ! Alors, ils n’auront plus de pouvoir.
La crise est aussi spirituelle …
D’avance, je rassure mes détracteurs éventuellement scandalisés : je suis, comme tout le monde, anxieuse de perdre le fruit d’une vie de travail et terrorisée devant l’inconnu qui se profile à l’horizon mais je ne ressens plus de colère au fond de moi car je commence par accepter que dans la vie, il en va parfois comme dans l’amour : ‘tu m’as tout donné, tu m’as tout repris ». Est-ce une « raison » suffisante pour perdre confiance dans l’Amour ?
« Dialogues avec l’Ange » de Gitta Mallasz :
« L’Imparfait reflète le Parfait ; c’est dans l’Imparfait qu’il y a mystère »
« Seul le poids que tu as omis de soulever pèsera »
Courage au peuple japonais !
à Marlyse,
Je connaissais la fable indienne.
J’aime beaucoup tout ce qui touche les indiens, ceux que les conquérants du nouveau monde ont anéanti pour leur prendre leurs richesses.
Que la crise soit spirituelle est une évidence, c’est une crise du sens (de la vie entre autres) et que nos ennemis aient pénétré en nous est aussi une évidence, mais c’est l’environnement social, historique qui a été conquis en premier lieu et nous dans la foulée, comme un adolescent par la console de jeux.
Pour parler en langage militaire : l’ennemi occupe le terrain.
marlowe@orange.fr
à Marlyse,
Dialogue avec les anges et/ou avec les démons ?
à Marlowe
Ma réponse en langage militaire.
Extrait du « Le principe LOL2A ou la perfection du monde » de René Egli
« En lâchant prise, nous atteignons nos objectifs plus rapidement et avec moins d’efforts qu’avec des luttes conventionnelles. Nous atteignons nos objectifs même si l’adversaire est le plus fort.Il nous suffit de regarder l’histoire. Elle nous offre assez d’exemples. L’exemple le plus impressionnant pour moi est la campagne de Napoléon contre la Russie. A cette époque, Napoléon était probablement le général le plus génial (intelligence) et il disposait de l’armée la mieux équipée. Si l’armée russe s’était directement lancée dans le combat, les troupes de Napoléon l’auraient anéantie. Que faut-il faire dans un cas pareil ? Quelle stratégie un adversaire de Napoléon devrait-il appliquer ? Cela devait être une stratégie qui conduise à d’avantage d’intelligence et de pouvoir (énergie) – plus que celle dont Napoléon disposait. Napoléon eut la malchance d’avoir pour adversaire le général Kutusow. Kutusow savait penser logiquement à la différence de ses officiers. Malgré les recommandations de ceux-ci, Kutusow ne voulut pas se battre. Il se retira avec ses armées (non-résistance/lâcher prise). A mesure qu’il avançait, Napoléon était de plus en plus frustré, n’ayant pas d’adversaire à combattre. Ainsi, Napoléon perdait de plus en plus d’énergie, contrairement à Kutusow. Lui qui chérissait sa patrie la Russie plus que tout permit à Napoléon d’avancer jusqu’à Moscou. Supposant avoir gagné, Napoléon envoya des offres de paix au Tsar et à Kutusow. Ces offres restèrent sans réponse. Il en résulta une frustration de plus en plus grande pour Napoléon qui perdit de nouveau de l’énergie. Il tomba de plus en plus malade. Kutusow et son armée n’avaient quant à eux perdu ni énergie, ni intelligence. Lorsque Moscou fut la proie des flammes, que l’hiver s’installa et que Napoléon fut obligé de se retirer, Kutusow avança et anéantit la grande armée ennemie.
Kutusow ne fit rien d’autre que d’utiliser le lâcher-prise comme stratégie. Contrairement à ses officiers, il accepta le fait que Napoléon pénètre en Russie. Cette acceptation de la situation présente lui permit de continuer à penser clairement (intelligence) et en définitive, de battre à plate couture le plus grand général de tous les temps. En combattant immédiatement l’état présent (l’invasion de la Russie par les troupes françaises), Kutusow n’aurait pas atteint son but, l’état désiré (l’expulsion de Napoléon). Il aurait été exterminé. »
Je dirais même plus : « heureusement que l’ennemi occupe le terrain » – il est sorti de l’ombre et est devenu visible dans la moindre de ses perversions. Le travail de discrimination intellectuelle fait sur ce blog ne relève-t-il pas de sa mise à nu, le dépouillant progressivement de son pouvoir de fascination ? (le fameux « numen » jungien)
à Marlyse et à Marlowe
Permettez moi de vous dire que j’apprécie également vos interventions.
La votre, Marlyse, me fait particulièrement penser à un passage du livre « gai savoir » de Nietzsche que je n’oublierais jamais, tellement il m’a touché, tellement je le trouve vrai – de plus en plus-.
-L’insensé-
N’avez-vous pas entendu parler de cet insensé qui, en plein jour, allumait une lanterne et se mettait à courir sur la place publique en criant sans cesse : « Je cherche Dieu ! Je cherche Dieu ! » – comme il se trouvait là beaucoup de ceux qui ne croient pas en Dieu, son cri provoqua une grande hilarité. A-t-il donc était perdu ? disait l’un. S’est-il égaré comme un enfant ? demandait l’autre. Ou bien s’est-il caché ? A-t-il peur de nous ? S’est-il embarqué ? A-t-il émigré ?- ainsi criaient et riaient-ils pêle-mêle. Le fou sauta au milieu d’eux et les transperça de son regard. « Ou est allé Dieu ? » s’écria-t-il, je veux vous le dire ! Nous l’avons tué, – vous et moi ! Nous tous, nous sommes ses assassins ! Mais comment avons-nous fait cela ? Comment avons nous pu vider la mer ? Qui nous a donner l’éponge pour effacer l’horizon ? Qu’avons nous fait lorsque nous avons détaché cette terre de la chaîne de son soleil ? Où la conduisent maintenant ses mouvements ? Où la conduisent nos mouvements ? Loin de tous les soleils ? Ne tombons nous pas sans cesse ? En avant, en arrière, de côté, de tous les côtés ? Y a t-il encore un en-haut et un en-bas ? N’errons-nous pas comme à travers un néant infini ? Le vide ne nous poursuit-il pas de son haleine ? Ne fait-il pas plus froid ? Ne voyez-vous pas sans cesse venir la nuit, plus de nuit ? Ne faut-il pas allumer les lanternes avant midi ? N’entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs qui enterrent Dieu ? Ne sentons-nous rien encore de la décomposition divine ? – les Dieux, eux aussi se décomposent ! Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consolerons-nous, nous, les meurtriers des meurtriers ? »
Friedrich Nietzsche, Le gai savoir
Merci à vous deux.
Si le marché du travail est déséquilibré, le rapport de force du coté du patronat et de la finance, les salaires ne montent pas, ils baissent meme!
On fait tout pour attaquer le travailleur désormais, et donc empecher d’augmenter les salaires. Meme dans le chomage ou l’on ne peut plus refuser plus de trois fois un pseudo emploi…
Des travailleurs bien protégés socialement sont dificiles et demandent de bons salaires.
C’est traduit par le capitaliste: » Ils ne veulent pas travailler ». On pourrait leur répondre: Mais vous, vous ne voulez pas les payer!
Le patron présent chez Taddei avait la meme rengaine peu originale: Les gens ne veulent pas bouger la ou il y a du travail…C’est la meme stratégie qui cache une volonté d’écraser le salarié dans un rapport de force à son complet détriment, et de la sorte baisser les salaires…
Ce type n’a rien à faire des chomeurs, ce qu’il cherchait c’était démontrer que les travailleurs « ne veulent pas bosser » parcequ’ils refusent d’etre corvéables à merci…
Il est pénible d’avoir toujours à faire à de tels dinosaure du capitalisme sortis tout droit du XIXieme siecle…C’était bien lui qui avait des araignées dans le cerveau…
« Car ceux qui ont de l’argent « en trop » le prêtent en échange d’intérêts à ceux qui en ont besoin pour consommer. »
C’est ce que font les banques dans une tripartite. Pas d’autres intermédiaires possibles. Elles tentent d’assurer celui qui prête en prenant une part du « gâteau ». Les reconnaissances de dettes, il faut les recouvrir en justice. Dans les relations commerciales avec les autres pays cela se fait par l’intermédiaire du Ducroire.
« à la veille de sa mort, Saint-Just pensait que la violence révolutionnaire aurait pu être évitée si l’on avait mis en place sans tarder de nouvelles institutions. »
Internet n’existait pas. 🙂
John Kerry annonce que les US gèlent les avoirs de Mubarak aux Etats-Unis « et ailleurs » pour un total de 31 milliards et demi de dollars, principalement en biens immobiliers.
Qui dit mieux ? Les paris sont ouverts pour Kadhafi.
Et pendant ce temps, là un fleuron de moins pour la France :
« L’américain General Mills rachèterait Yoplait »
La chute …
Les commentaires sous l’article de Paul sur lexpansion.com sont assez réactionnaires(en grande partie)….ces gens vivent dans un monde de bisounours c’est incroyable.
Ils répètent surtout benoîtement le cours d’économie en filière ES, niveau lycée !
Qui lit l’expansion? MMMouarff.. Challenges pendant que vouzietes!
@ sylvain
et bien moi aussi je me disais ça avant.
mais rien ne changera si une partie de l’élite ne change pas de camp, à tout le moins reste neutre …………..
et la péroide que nous vivons peut être propice à ces changements de camp
Courageux mais pas téméraires …
http://www.cnbc.com/id/42105046
Les rats quittent le navire à grands frais …
Le monde marche à l’envers, étonnement il marche encore.
Je commente ici mais j’aurais pu aussi le faire après le post sur l’émission de Taddéi. Je trouve l’interview percutante; je trouve que dans l’émission de Taddéi Paul a été excellent encore…
Une preuve : j’ai eu par ma fille un écho indirect de quelqu’un qui a vu l’émission et, ne connaissant pas Paul Jorion, l’a trouvé très intéressant, convainquant (et je pense qu’il viendra sur le blog).
Bien sûr il y a 7 invités, peu de temps de parole et il faut faire passer un message – et souligner l’urgence d’une situation qui n’est pas ressentie comme telle ! Il y a peu d’émissions de ce type à la télé. Au moins il y a des échanges et des réflexions.
C’est extrêmement utile de participer et d’avoir l’occasion de promouvoir une vision alternative : allez voir quelques commentaires sur l’Expansion pour vérifier la haine des économistes ‘classiques’ et la force subversive d’une approche nouvelle.
J’en ai assez de ces donneurs de conseils, de ces râleurs parfois minables, de ces gens qui derrière leur clavier se posent en critiques ‘faut faire comme ça faut dire comme-ci’ : soyez positifs !!!
Soutenez Paul (de façon concrète…) et ce blog ! C’est un espace incroyable de discussion et d’échanges et on a raison d’évoquer ces clubs avant la Révolution. Pour le moment nous ne pouvons pas faire une place Tahir: mais déjà ici on progresse car comprendre et faire comprendre est la base de tout. Diffusez ce blog !
je suis assez d’accord avec une certaine effervescence et la catastrophe japonaise aurait pu être le catalyseur.
je dis bien aurait pu car sarkozi vient de rentrer en guerre ………………….. dont le peuple français, s’il était consulté, aurait dit NON
Pour être positif,que faire ,une fois que nous serons assez nombreux?
@Bonnet : « que faire ,une fois que nous serons assez nombreux? » Mais rigoler voyons ! Plus on est de fous, plus on rit ! Avec votre humour incomparable, ce serait un projet réaliste.
La Fed en faillite depuis le 6 janvier 2011?
J’ai raté quelque chose? Je lis:
« La Réserve fédérale américaine s’est placée sous la protection du Trésor.
a Fed a acquis tellement de titres pourris de créances immobilières qu’une modeste baisse de ces derniers lui serait fatale. La seule solution consistait donc à trouver quelqu’un d’autre pour payer les pots cassés.
Bref : il suffit que son portefeuille de MBS perde plus de 4% de sa valeur pour que l’équivalent du capital de la Fed soit absorbé. Avec ses réserves, il suffirait probablement d’une baisse de 10% de la valeur des MBS pour que la Réserve fédérale soit à sec. »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=a70f5241d1d16d0a859671db3ba305b2
Bon soir, ¿Después del capitalismo vendrá el anarcocapitalismo? o llevará razón Mao Tse Tung?
la bourse , ou la vie !….
ça ne vous rappelle rien ?
il faudra choisir entre les deux…
« j’aime bien » le titre de l’article de l’expansion: … et après?
l’alibi ultime du capitalisme.
l’ange gabriel ne nous est pas encore apparu
Taxer le capital et ses revenus pour éviter cette concentration de richesse abusive, oui bien sûr !
Mais, un seul pays peut-il s’y résoudre. N’est pas seulement efficace dans le cadre d’une décision globale. Dans ce cas, cela ne risque pas d’être pour demain. Alors que faire ?
que faire ?
mais la guerre bien sûr ! pour certains capitalistes ( pas pour tous ) c’est le jackpot !
Manger un bœuf?… oui c’est possible…mais steak après steak…..
NEWS :
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies vient d’approuver la résolution permettant des frappes aériennes en Libye (10 pour, 5 abstentions).
La France a annoncé que dès que le vote aura lieu, des frappes seront exécutées, avec l’Angleterre, le Koweit et les EAU (‘participations’).
Il faut s’attendre à des frappes ce soir ou demain.
Les points clefs du texte de la résolution du Conseil de Sécurité :
http://www.rtl.fr/actualites/international/article/libye-l-onu-approuve-le-recours-a-la-force-7669328927
J’ai bien envie que Kaddafi finisse mal mais tout ceci me laisse perplexe.
Quelle sera l’indépendance d’un futur gouvernement des rebelles actuels après cette aide étrangère? (occidentale en fait, la ligue arabe joue le même rôle d’alibi que lors de la guerre du golfe)
J’espère qu’on saura également empêcher la Libye d’attaquer certains « tallons d’Achilles » en Europe…
C’est bien d’une entrée en guerre qu’il s’agit.
Commet Kadhafi a scié la branche sur laquelle il était assis, en faisant des discours qui ont été une vraie spirale auto destructrice:
http://dna-algerie.com/international/1481-la-vengeance-a-commence-pour-les-kadhafi-arrestations-disparitions-et-torture-a-tripoli-direct.html
http://www.lepost.fr/article/2011/03/02/2422467_discours-encore-surrealiste-de-kadhafi-il-n-y-a-pas-de-manifestation-anti-kadhafi-en-libye.html
(hélas je ne trouve pas en francais celui où son fils insulte la ligue arabe juste à la veille de sa réunion; une belle unanimité contre lui: tentative d’assassinat d’un prince saoudien et assassinat d’un clerc chiite il y a quelques années…)
J’imagine déjà la tête de Paul, plus déprimé que d’habitude: « Bonjour, c’est vendredi… »
et où
c’est ICI
euronews :
La France fut le premier pays à reconnaître le Conseil national de la révolution. Que pense le régime du Président Sarkozy ?
Saïf Al-Islam Kadhafi :
Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il oeuvre pour le peuple libyen, mais il nous a deçu. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement.
je ne sais si le capitalisme est à l’agonie; mais sarkozi oui, enfin il y avait 1 heure car maintenant il va pouvoir monterfaire le beau avec les militaires :
Comme tous les malades de pouvoir, quand ça va mal en politique intérieure, rien ne vaut une bonne aventure militaire extérieure : depuis 1 heure , nous sommes en guerre contre la Lybie
j’en connais plusieurs qui sont super content :
1 – sarkozi, bien entendu , pour qui c’est tout bénef :
soit c’est une défaite éclair de Kadafi et il pourra éffecacer les taches de ces derniers temps : cette option a le défaut de laisser plus d’un an avant les élections de 2012
soit, c’est une guerre qui dure et des attentats terroristes sont perpetrés en france et là c’est le jackpot pour 2012 ; il purge les voix fn et force à l’unité nationale ( enfin sans moi …. et quelques autres )
2 – les nucléocrates qui peuvent pousser un ouf de soulagement : la guerre , c’est autrement plus sérieux que une vulgaire catastrophe nucléaire à des milliers de km
3 les capitalistes : la guerre c’est bon pour les affaires
et puis il y a tous les perdants, en particulier mais comme d’hab, les peuples et puis surtout la possiblité de prendre un autre virage civilisationnel.
socialisme ou barbarie
Oui, enfin tout cela est à modérer par le fait que Kadhafi n’est pas précisément un bienfaiteur de l’humanité et que, de toutes façons, le peuple Lybien était perdant, enfin, me semble-t-il .
@ gorban
Il fallait rester couché??
quand je vois la démocratie en irak et en afganhistan , je pense qu’il ne sert à rien de forcer le développement historique.
quels vont être nos alliés arabes ? la grane démocratie d’Arabie Saoudite ? celles des différents émirats ?
qui depuis des années arment le dictateur ?
pourquoi Sarkozi n’intervient pas en cote d’ivoire ?
pourquoi il n’intervient pas à Barheim ? : là on sait pourquoi car les démocrates qui luttent sont des chiites et l’Iran est proche ………………………..
Vous croyez combattre pour la liberté, vous combattez pour les profits des marchands de canons (de mémoire une phrase d’Alain sur 14/18 )
et pourtant je sais bien que parmi les insurgés , il y a des démocrates
@ Prolo Jauni
Il y a peu de temps, je vous ai rappelé l’existence d’un chapitre dans lequel Marx analyse quelques-unes des causes qui contrecarrent la loi de la baisse tendancielle du taux de profit et qui montre bien que, contrairement à ce que vous affirmez dans l’Expansion et ailleurs, Marx n’a jamais pensé que le capitalisme « disparaîtrait » à cause de la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Vous êtes un spéculateur indécrottable et maintenant c’est sur l’ignorance que vous spéculez. Vous avez survolé Marx, mais peut-être avez-vous lu Swift. Dans le monde des Houyhnhnms, dire « la chose qui n’est pas », c’est trahir la nature même du langage pour en faire l’expression d’un état pire que l’ignorance, car celle-ci n’est qu’un défaut de connaissance, non un déni de connaissance.
Il est possible que Marx ai raison, car il parlait surtout du capitalisme industriel, et non pas celui de la banque et des produits dérivés…
Il est possible que le capitalisme, voyant des profits trop bas dans l’industrie s’est tourné vers leurs vieilles combines revisitées à coup de mathématique et des conseils de Madoff…
Ce qui manque cruellement à l’Europe c’est … la lutte des classes, expression crée par Guizot dans son Cours d’histoire moderne. Histoire générale de la civilisation en Europe,
depuis la chute de l’empire romain jusqu’à la révolution française et ce, en 1828 ( ! ), soit 20 ans avant le manifeste du parti communiste de Marx et Engels :
« Le troisième grand résultat de l’affranchissement des communes, c’est la lutte des classes, lutte qui constitue le fait même, et remplit l’histoire moderne. L’Europe moderne est née de la lutte des diverses classes de la société. Ailleurs, Messieurs, et je l’ai déjà fait pressentir, cette lutte a amené des résultats bien différens: en Asie, par exemple, une classe a complétement triomphé, et le régime des castes a succédé à celui des classes, et la société est tombée dans l’immobilité. Rien de tel, grâce à Dieu, n’est arrivé en Europe. Aucune des classes n’a pu vaincre ni assujétir les autres; la lutte, au lieu de devenir un principe d’immobilité, a été une cause de progrès; les rapports des diverses classes entre elles, la nécessité où elles se sont trouvées de se combattre et de se céder tour à tour; la variété de leurs intérêts, de leurs passions, le besoin de se vaincre, sans pouvoir en venir à bout, de là est sorti peut-être le plus énergique, le plus fécond principe de développement de la civilisation européenne ».
Dans « Le capitalisme à l’agonie », Paul Jorion écrit (page 43) : « Le pouvoir auquel elle (la bourgeoisie) accède, il lui semble qu’elle l’a entièrement mérité, et les privilèges de l’ARISTOCRATIE qui la révoltaient autrefois n’étaient pas à ses yeux répréhensibles en soi, mais seulement parce qu’ils n’étaient pas les siens » (souligné par moi).
Voila ce à quoi risque de mener la disparition de la lutte des classes en Europe, depuis trente ans (si pas plus !) : la succession d’ « un régime de castes » à « celui des classes », pour reprendre les termes de Guizot.
Faut-il le préciser ? Lutte des classes = conflits sociaux, politiques, intellectuels etc…, et non pas bain de sang, ni dictature d’un prolétariat, qui de toute façon n’existe plus dans le sens marxien du terme.
d’un prolétariat, qui de toute façon n’existe plus dans le sens marxien du terme.
le prolétariat n’a jamais été aussi important que de nos jours ; que ce soit en occident que dans le reste du monde
en effet par paresse , on ne garde du prolétariat que sa version politique : les ouvriers des grandes concentrations industrielles.
en réalité le prolétaire c’est celui qui n’a que sa force de travail à échanger : et là ça change beaucoup la perspective ……………..
Quelqu’un a-t-il des nouvelles plus récentes du Wisconsin que celle-ci : http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-usa-revolte-populaire-dans-le-wisconsin-aussi-69548251.html
excellente question que je me pose aussi
Soyons clair, vis à vis d’une situation particulièrement complexe…
Kadhafi est dangereux, il l’a prouvé maintes fois depuis 42 ans qu’il est au pouvoir.
Donc sans être naïf, et en étant conscient de toutes les arrières pensées aussi bien
en politique intérieure, qu’en terme de jeu géostratégiques des différentes puissances
qui ont poussé à une intervention, j’approuve la décision d’utiliser la force contre ce
chef de clan qui terrorise une partie de son peuple, et qui a appuyé dans le passé des
actions de terrorisme international (ce fait est avéré). L’ONU est dans son rôle lorsqu’elle
prend une telle décision. Ce que je soutiens c’est l’action de police internationale qui a été
décidée et non bien évidemment ce qui serait une guerre contre le peuple Lybien. Tout comme
il normal que les forces de l’ordre interviennent lorsqu’un Kaïd et sa bande terrorise un quartier par exemple. Il est en particulier de la plus haute importance que des pays arabes participent à cette opération de police internationale. Enfin la force doit être utilisée avec le plus grand discernement.
Pour le reste le nucléaire et ses lobbies sont encore plus dangereux à long terme que Kadhafi,
donc je voterai pour les écologistes aux cantonales.
Je suis totalement d’accord avec vous Joan.
Situation complexe = éviter les raisonnements primaires ! Au fond ce que beaucoup de pacifistes nous disent implicitement c’est de passer les révolté libyens en pertes et profits… Les laisser se faire massacrer car au fond il y a un cours historique etc… Parfois je me demande si il sert à quelque chose d’avoir un cerveau puisqu’il suffit de tirer des tiroirs… et ressortir les idées prêtes à l’emploi. On pourrait aussi en prêt-à-penser rappeler la triste faillite des pacifistes de 1939 mais comparaison n’est pas raison.
En résumé je suis d’accord avec D. Cohn-Bendit: opposant décidé à Sarko mais sur ce point il l’approuve : ‘avoir un cerveau‘ c’est être capable de dépasser ses propres automatismes de pensées. Certes sans illusion (on devine les récupérations) mais encore une fois voir Benghazi reprise par Kadhafi et ses tortionnaires, sans rien faire c’est inacceptable !
mais alors,
pk sarkozi ne va pas faire la guerre en cote d’ivoire
pk, il ne va pas faire la guerre au Barheim
pk, depuis des décennies, israel peut chier sur les résolutions de l’ONU
pk le génial sarko ne déclare pas la guerre à la chine devant le génocide du peuple tibétain
sans doute ne suis je qu’un primaire qui n’a aucune pensée pour les démocrates lybien ……..
est ce que sarkozi serait parti en guerre contre la lybie s’il était à 30% dans les sondages ?
Je pense que la première mesure serait de redonner le pouvoir aux politiques et pour cela il n’ya qu’une solution:créer un contre pouvoir au moins aussi puissant que la finance.
Le capitalisme n’est pas moribond:IL EST MORT
Nous sommes entrés dans la civilisation du profit
Nous devons tendre vers une société plus équilibrée ou chacun trouve sa place et assume ses responsabilités:pas facile..certes non ,mais pour faire admettre à certains que d’autres »gagnent plus » il faut démontrer que c’est justifié;sinon la lutte des classes reprend ses droits ,à juste titre…
aujourdhui ,ceux qui critiquent le plus les comportements de leur concitoyens sont bien souvent ceux qui se montreraient pires si l’occasion leur était donnée..tout simplement parce que l’homme agit en fonction du système qui le régit pour l’utiliser à son profit
‘Cur ille et non ego’devient le maitre mot ,puisqu’il n’existe ,la plupart du temps aucune adéquation entre la fortune et le mérite…
si donc,mr Jorion,e suis assez d’accord avec votre diagnostic et favorable à ce que vous proposez ,je considère utopique d’imaginer que tout à coup ,par l’opération du st esprit on va changer »tout ça »,puisque le pouvoir est détenu par ceux qui prône le système par lequel nous »périssons » tous
Pour l’heure ,nous avons besoin de vous pour identifier les cibles qu’il faut abattre et décider du meilleur moyen pour le faire..nous sommes dans un systhème ou l’intention vaut l’action ,puisque celle ci est souvent précédée par la spéculation….ainsi la première cible tombée ,les suivantes suivront ,sans coup ferir..(ne nous méprenons pas sur les termes:je parle d’action économique)
Il s’agit donc d’entamer un bras de fer avec ce pouvoir financier qu’il s’agit de ramener à ses préoccupations essentielles
Quand je dis qu’il faut rendre le pouvoir aux politiques c’est surtout pour exclure du périmètre de l’action à mener la composante politique;même si on considère que l’action économique »touche à la politique »
Enfin l’action que je préconise est simple et sa mise en action facile ,sa puissance dependra de notre capacité à convaincre et son efficacité de notre aptitude à définir des cibles.Nous avons besoin pour cela de la matière grise d’homme intelligents , intègre et charismatique.
C’est pour cela que je m’adresse à vous ,alorrs ,renvoyez la balle et je vous dévoilerai tout
cordialement
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