Billet invité.
Mise à jour n°71 (samedi 12h32)
Un nouveau séisme de magnitude 5,9 a particulièrement secoué la ville d’Ibaraki, entre Fukushima et Tokyo, et a été ressenti fortement à Tokyo. Des traces d’iode radioactif ont été découvertes dans le réseau de distribution d’eau de Tokyo, où la radioactivité ne nécessite pas de mesure de calfeutrage, selon les autorités. Du lait et des aliments contaminés, à des niveaux inférieurs au maximum autorités selon les autorités, ont été trouvés dans des préfectures (départements) entourant la centrale.
Les prévisions météo, qui prévoient des précipitations dimanche, pourraient accentuer la radioactivité au sol, les vents restant orientés vers la mer mais faiblissant.
Les opérations de rétablissement de l’énergie électrique se poursuivent, avec toujours la perspective de les conclure dimanche. Le réacteur n°3 est sous aspersion.
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Mise à jour n°70 (samedi 10h20)
Le câble électrique a été « connecté au réacteur n°2 », mais l’alimentation n’a pas été rétablie.
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Mise à jour n°69 (samedi 09H37)
Un dispositif permettant l’aspersion des réacteurs 24h/24 est étudié, mais n’a pas été trouvé et mis en place.
Une « stabilisation » de la situation du réacteur n°3, où se trouve le Mox, a été annoncée par les autorités japonaises.
Le rétablissement de l’alimentation électrique des réacteurs est toujours en cours, mais il n’est pas effectif. L’objectif est toujours d’y parvenir aujourd’hui, mais l’opérateur n’est pas certain d’y parvenir.
L’annonce trompeuse a été faite d’une source électrique à l’intérieur des installations, mais il est ensuite apparu qu’il fallait encore tirer une ligne de 1,5 kms pour atteindre le réacteur 2 (permettant également d’alimenter le réacteur n°1).
Les toits des réacteurs 5 et 6 ont été troués, afin d’éviter des explosions d’hydrogène. Le refroidissement aurait depuis pu être rétabli, l’énergie électrique l’ayant été (ces deux réacteurs sont distant du groupe des 4 autres).
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Mise à jour n°68 (vendredi 23H04)
Le rétablissement de l’alimentation électrique est un enjeu majeur, de jour en jour retardé.
Il est dorénavant question de dimanche (Rectificatif: samedi). Le niveau élevé des radiations implique en effet que les techniciens limitent le temps de leurs interventions. Une confusion semble à ce propos exister entre raccordement de la ligne haute tension et rétablissement de l’alimentation des différents équipements. Or, plus l’on s’approche des réacteurs, plus le niveau de la radioactivité est élevé, rendant cette opération difficile à réaliser.
L’étape suivante sera de vérifier ce qui est en état de fonctionner, une fois la mise sous tension des installations effectuées, réacteur par réacteur. L’état des pompes est une inconnue, ainsi que celui des circuits de distribution d’eau. Par contre, des fonctions de contrôle des réacteurs pourront probablement être rétablies, permettant de ne plus être aussi aveugle.
Le choix a été fait de commencer par le réacteur n°2, probablement parce qu’il a été le moins endommagé et que le niveau de la radioactivité est moins élevé.
En tout état de cause, une fuite dans la piscine du réacteur n°4, si elle était comme probable confirmée, ne serait pas réglée pour autant. Le risque d’importants rejets radioactifs serait au mieux réduit mais ne disparaîtrait pas.
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Mise à jour n°67 (vendredi 21H53)
La confiance ne règne pas entre le gouvernement japonais et Tepco. Des avions de reconnaissance américains auraient été vendredi autorisés à survoler à haute altitude la centrale afin d’observer la centrale avec des moyens très sophistiqués, Tepco étant soupçonné de ne pas communiquer toutes les informations afin de dédramatiser la situation (source: New York Times)
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Mise à jour n°66 (vendredi 21H38)
Les moyens télécommandés envoyés par avion cargo dimanche de France comportent non seulement des robots de petite taille – destinés à pénétrer à l’intérieur des enceintes de confinement des réacteurs – mais également des véhicules plus lourds destinés à effectuer des travaux à l’extérieur.
Parmi ceux-ci, un bulldozer, une pelleteuse et un camion benne, qui pourraient servir à ensevelir des installations.
Tous ces équipements sont « durcis », afin de fonctionner dans des milieux irradiés, mais dans certaines limites.
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Mise à jour n°65 (vendredi 18H14)
Des robots spécialisés capables d’évoluer en milieu irradié seront envoyés de France ce week-end par un consortium regroupant EDF, Areva et le CEA.
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Mise à jour n°64 (vendredi 18H09)
Une nouvelle expérimentation est en cours, avec des moyens de fortune, afin de tenter de remplir la piscine du réacteur n°3. Trente camions de pompiers munis de canons à eau se succèdent cinq par cinq, afin de tenter de la remplir en aveugle, en visant les ouvertures du bâtiment détruit précédemment par une explosion d’hydrogène. La rapidité des sessions permet d’éviter des expositions trop prolongées, à condition que les personnels soient régulièrement changés pour éviter des cumuls d’exposition.
Il est à noter que les opérations ne sont pas interrompues comme la veille.
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Mise à jour n°63 (vendredi 17H38)
La nuit est tombée depuis plusieurs heures sur le site. Les informations se font de plus en plus rares aujourd’hui, rendant toute appréciation de l’évolution de la situation impossible.
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Mise à jour n°62 (vendredi 14H04)
A l’occasion de ses déclarations, le premier ministre a également promis que l’Etat allait « fermement prendre » le contrôle de la situation, ce qui souligne qu’il ne l’a pas et reflète des tensions avec Tepco.
Les informations se raréfient par ailleurs, ce qui est rarement bon signe dans les situations de crise.
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Mise à jour n°61 (vendredi 12H38)
Le premier ministre japonais vient de reconnaître que « d’énormes difficultés » étaient toujours rencontrées à Fukushima.
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Mise à jour n°60 (vendredi 11H58)
Les réacteurs continuent d’être refroidis par des injections d’eau de mer, semble-t-il via des camions citernes, tandis que les canons à eau poursuivent leur projections d’eau sous pression sur le réacteur n°3. Mais ces dispositifs de fortune ne règlent en rien la situation, s’ils parviennent tout au mieux à relativement la stabiliser, sans garantie pour la suite.
Tous les espoirs sont mis dans le rétablissement des liaison électriques haute tension permettant de remettre en marche les pompes, si celles-ci fonctionnent, les conduites d’eau étant par ailleurs probablement partiellement endommagées en raison des explosions intervenues. Leur mise en service est sans arrêt reculée, en raison de difficultés qui ne sont pas données. On peut penser que le voisinage immédiat des réacteurs les plus endommagés est rendu impossible en raison du niveau des radiations.
Il ne restera plus qu’à prendre la décision d’ensevelir les réacteurs et de construire des sarcophages. Une solution qui suppose elle-aussi de s’approcher des réacteurs, ce que les canons à eau de l’armée actuellement en service évitent de faire, les modèles précédents – du type maintien de l’ordre – n’ayant pu être maintenus, leurs conducteurs trop exposés.
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Mise à jour n°59 (vendredi 11H25)
L’hypothèse de l’ensevelissement des installations comme solution d’ultime recours est maintenant évoquée.
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Mise à jour n°58 (vendredi 10H34)
Tepco aurait augmenté le nombre des techniciens opérant sur le site, remplaçant ceux qui s’y trouvaient. Ils seraient désormais plus de 300 après avoir été environ 180. Les 6 réacteurs présentent à des degrés divers des situations non contrôlées, ce qui explique l’accroissement des moyens. Les réacteurs n°1, 5 et 6 sont dans les situations les moins critiques.
Le réacteur n°3, chargé au Mox, concentre les efforts, mais la situation de toutes les piscines reste préoccupante. Celles des réacteurs n°5 et 6 tendent à se vider lentement, les éléments de combustible risquant d’être ultérieurement partiellement hors d’eau, comme c’est déjà le cas dans les piscines n°3 et 4.
Les relevés de température effectués par le drone de l’armée américaine ne sont pas communiqués. Les rejets radioactifs dans l’atmosphère se poursuivent, afin de réduire la pression au sein des réacteurs. La ligne électrique ne pourra être mise en service que samedi, est-il maintenant annoncé par Tepco.
L’agence de sûreté nucléaire japonaise a relevé de 4 à 5 le niveau de l’accident.
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Mise à jour n°57 (vendredi 09H50)
7 camions de l’armée sont depuis la mi-journée utilisés pour à nouveau inonder le réacteur n°3, les hélicoptères n’intervenant pas. Un drone de l’armée américain survole la centrale afin de détecter les points chauds et de permettre de comprendre l’état des différentes installations.
Le raccordement électrique n’est pas intervenu.
Pas d’information sur la température des réacteurs et des piscines, ainsi que sur le niveau de radioactivité. Il n’y aurait pas de dégradation significative de la situation, laissant à penser qu’une relative stabilisation serait intervenue, ne signifiant pas que le danger est écarté.
Les vents sont toujours orientés vers la mer.
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Mise à jour n°56 (jeudi 23h59)
Selon le quotidien japonais Mainichi, Tepco aurait demandé au gouvernement en début de semaine l’autorisation de totalement évacuer le site de la centrale, ce qui lui aurait été refusé: « L’évacuation est impossible, que Tepco s’écroule n’est pas la question, ce qui compte c’est que le Japon va mal ».
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Mise à jour n°55 (jeudi 19h15)
Les autorités japonaises ont informé l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) qu’un câble électrique avait été installé jusqu’au réacteur n°2. Toutefois la fourniture de la haute tension ne pourra intervenir que lorsque les arrosages d’eau du réacteur n°3 seront achevées. Tout dépendra ensuite de l’état des pompes.
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Mise à jour n°54 (jeudi 16h49)
Les largages d’eau et arrosages à haute pression ont été interrompus pour la nuit, les militaires en charge des derniers confirmant que si les 30 tonnes d’eau qu’ils ont déversés sont bien entrés dans le bâtiment du réacteur n°3, il ne leur est pas possible de dire s’ils sont atteint la piscine.
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Mise à jour n°53 (jeudi 15h00)
100 tonnes d’acide borique sont acheminés par avion au départ de la France. Absorbant les neutrons, l’acide borique est un retardateur de fission (et non de fusion), qui serait utilisé afin de freiner un tel processus dégageant une importante radioactivité et énergie.
Sur site, les équipes se sont succédés aux commandes des camions aspergeant le réacteur n°3, afin d’éviter une trop forte exposition.
La nuit tombe sur Fukushima, ralentissant les opérations qui pourraient être interrompues selon NHK.
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Mise à jour n°52 (jeudi 14h42)
Selon Tepco, l’arrosage du réacteur n°3 fait baisser sa température, sans plus de précisions. D’autres sources japonaises expliquent par contre que l’évaluation est en cours.
La radioactivité a augmenté sur le site de la centrale, selon Kyodo.
Des informations successives contradictoires continuent d’être données par Tepco, à propos de l’alimentation électrique, aux dernières nouvelles toujours pas effective. Les pompes devront ensuite être testées pour vérifier leur fonctionnement lors de la remise en marche.
Par ailleurs, de très nombreux réfugiés continuent d’être dans une situation de grande précarité, alors que le froid augmente dans tout le pays et que la neige tombe, perturbant encore plus l’acheminement de l’aide.
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Mise à jour n°51 (jeudi 14h09)
Pas de rétablissement de l’électricité avant vendredi, selon Tepco. Donc, pas de tentative possible de remise en marche des pompes.
L’arrosage prioritaire du réacteur n°3, par 5 camions désormais, semble résulter d’un arbitrage, étant donné sa dangerosité particulière (combustible MOX).
Selon l’agence Kyodo, le taux de radioactivité monterait autour de certains réacteurs.
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Mise à jour n°50 (jeudi 13h19)
Deux camions citernes de l’armée ont commencé à arroser le réacteur n°3.
L’ambassade de France a commencé à distribuer, « à titre préventif », des capsules d’iodes aux 3.000 Français résidents à Tokyo et dans ses environs.
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Mise à jour n°49 (jeudi 12h43)
Selon l’autorité de sûreté nucléaire française (ASN), le seul moyen disponible pour tenter de stabiliser la situation est d’apporter de l’eau en quantité suffisante pour refroidir les installations.
Tous les moyens sont bons, mais ils ne font – précise-t-elle – que retarder un peu le processus en cours.
En effet, chaque passage d’hélicoptère ne peut au mieux permettre que de larguer au maximum 7,5 mètres cubes d’eau, non compte-tenu d’une déperdition qui semble importante, dans des piscines dont la contenance est de 1.000 mètres cubes.
Il faut ajouter que les pilotes ne peuvent pas multiplier les rotations, exposés aux radiations à chaque passage au dessus des réacteurs, et que l’opérateur est aveugle, n’ayant pas de vision de l’intérieur des piscines.
D’après les études « les plus pessimistes », selon l’ASN, le rayon de la zone devant être évacuée autour de la centrale – si des rejets radioactifs plus importants qu’actuellement intervenaient, comme cela en prend le chemin – pourrait être de 60 kms (Tokyo est à 250 km, mais des villes importantes seraient concernées).
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Mise à jour n°48 (jeudi 11h38)
L’utilisation du canon à eau s’avère impossible en raison du niveau des radiations.
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Mise à jour n°47 (jeudi 11h05)
Les habitants de la zone comprise entre un rayon de 20 et 30 kms autour de la centrale vont être évacués par autobus à leur demande, « très rapidement » est-il précisé.
136.000 résidents sont dénombrés ainsi que 5.000 réfugiés. Les autorités s’attendent à ce que 30.000 personnes demandent à bénéficier de cette mesure.
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Mise à jour n°46 (jeudi 10h47)
Un nouveau point de la situation de l’IRSN, la source paraissant la plus fiable, précise que deux piscines sont en ébullition, celles des réacteurs n°3 et 4. Il semble finalement que la piscine n°4 contienne de l’eau, à un niveau non évalué, résultat d’observations lors du passage d’un hélicoptère, mais une perte de l’étanchéité de celle-ci est possible. Les effets des largages d’eau ne sont pas estimables et ne permettent, selon l’IRSN, que de « retarder très légèrement la dégradation de la situation ».
Les quantités d’assemblages de combustibles présents dans chaque piscine sont confirmées, respectivement 514 et 1500 pour les n°3 et 4.
Les salles de commande des 4 réacteurs sont « très irradiantes », « limitant le temps de présence des intervenants ».
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Mise à jour n°45 (jeudi 09h30)
Située pour sa région la plus proche à 1.000 kms du Japon, et pour pour Pékin à 2.000 kms, la Chine demande publiquement au gouvernement japonais des informations « opportunes et précises » à propos de l’évolution de la situation à Fukushima et les prévisions sur celle-ci.
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Mise à jour n°44 (jeudi 09h13)
Les images des largages d’eau diffusées par NHK montrent la forte imprécision de ceux-ci, l’hélicoptère faisant des passages d’assez haut par rapport aux sommets des édifices des réacteurs et sans faire de point fixe.
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Mise à jour n°43 (jeudi 08h45)
En confrontant les différentes sources d’information disponibles, il n’est pas possible d’établir la réalité de la situation sur des points cruciaux. Notamment le niveau de l’eau dans les piscines des réacteurs n°3 et 4.
La situation au réacteur n°3 s’est aggravée, en raison d’une augmentation de la pression interne, se manifestant par des fumées au dessus de l’édifice (radioactives ?).
L’incidence des largages d’eau par hélicoptère n’est pas connue, tandis que le canon à eau, disponible, n’est pas mis en service.
Le niveau des radiations aux environs des réacteurs et en salles de contrôle n’est pas communiqué.
Conformément aux prévisions, le vent continue de souffler en direction de la mer.
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Mise à jour n°42 (jeudi 07h55)
Des hélicoptères ont largué de l’eau sur les réacteurs n°3 et 4, dont la situation est la plus préoccupante.
L’agence de sûreté japonaise a annoncé que l’alimentation électrique en haute tension pourrait être « partiellement rétablie » dans l’après-midi.
Le niveau de radioactivité sur le site est selon Tepco en baisse.
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Mise à jour n°41 (mercredi 23h36)
L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient de rendre public la température des piscines des réacteurs 4, 5 et 6, qui sont en dehors des enceintes de confinement. Au lieu d’être inférieure à 25° C – ce qui est la norme – il a été mesuré aujourd’hui respectivement 67,5° C et 60° pour les réacteurs 5 et 6. Aucune donnée n’est disponible pour la piscine du réacteur n°4, ce qui semble bien confirmer qu’elle est vide. Il se confirme également que la même séquence d’événements se reproduit pour chaque réacteur.
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Mise à jour n°40 (mercredi 23h18)
L’annonce par Tepco du proche raccordement au réseau électrique des installations de la centrale était prématurée, notamment en raison de la radioactivité présente sur site.
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Mise à jour n°39 (mercredi 22h08)
Tepco concentre tous ses efforts pour restaurer l’alimentation électrique des pompes par de nouvelles lignes, dont la construction s’achève, qui devraient permettre de remplir les piscines et les réacteurs. Aucun délai de donné, si ce n’est « aussitôt que possible ».
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Mise à jour n°38 (mercredi 20h34)
Tepco a annoncé qu’une ligne d’alimentation électrique avait été construite et allait pouvoir être mise en service, sans préciser quel usage va en être fait. Des pompes pourraient en bénéficier.
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mise à jour n°37 (mercredi 20h12)
Le Foreign office conseille aux ressortissants britanniques de quitter Tokyo et le nord du pays.
La sécurité civile française, engagée dans des opérations de secours, vient de quitter Sendaï, situé à 80 kms de Fukushima, pour se regrouper 350 kms plus au nord.
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mise à jour n°36 (mercredi 19h50)
Phase finale de la course contre la montre.
Selon un responsable de la NRC – l’autorité de régulation nucléaire américaine – la piscine du réacteur n°4 serait à sec, ayant pour effet que des radiations d’un niveau « extrêmement élevé » s’en dégageraient, suggérant que les barres de combustible ont commencé à se désagréger, un processus qui exige une intervention immédiate.
Il n’y a plus aucun obstacle entre la piscine et l’atmosphère.
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mise à jour n°35 (mercredi 18h45)
Un drone de l’armée américaine devrait survoler la centrale et prendre des photographies afin de permettre d’observer l’état de l’intérieur des réacteurs. Un canon à eau destiné à tenter de remplir à distance la piscine du réacteur n°4 devrait être mis en service jeudi matin (heure de Tokyo).
L’ambassade américaine a invité les ressortissants américains à évacuer une zone dans un rayon de 80 kms de la centrale.
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Mise à jour n°34 (mercredi 15h58)
L’armée américaine va remettre aux autorités japonaises des pompes à eau haute pression, afin d’arroser le réacteur n°4.
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Mise à jour n°33 (mercredi 15h13)
La direction des vents est devenu un facteur déterminant. Tels qu’ils sont orientés actuellement, ils poussent l’essentiel des rejets radioactifs vers la mer, au bord de laquelle Fukushima se trouve.
Un changement d’orientation serait très alarmant.
Les prévisions météorologiques prévoient la possibilité qu’un anticyclone s’installe sur le Japon à partir de vendredi. Il en résulterait un vent quasiment nul et un accroissement inévitable de la pollution dans la région, suivant un rayon impossible à déterminer.
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Mise à jour n°32 (mercredi 14h12)
Le pire se précise.
Un expert de l’IRSN considère qu’au cas où le niveau de l’eau adéquat ne pourrait pas être rétabli dans la piscine du réacteur n°4, de très importants rejets radioactifs interviendraient dans l’atmosphère. Il estime le délai de cette éventualité à un jour ou deux maximum.
D’ores et déjà, l’accès à proximité du réacteur est impossible, en raison du niveau des radiations, rendant l’opération de mise en eau du combustible très problématique.
En cas de rejet massif, l’expert estime que l’on serait « dans la même gamme de rejet que Tchernobyl ».
Fukushima est à 250 kms d’une zone urbaine de 35 millions de personnes, dont fait partie Tokyo et dont l’éventuelle évacuation dans ces délais n’est évidemment pas concevable.
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Mise à jour n°31 (mercredi 13h50)
Deux évolutions plus ou moins dramatiques et difficiles à cerner de la situation sont désormais attendues :
1. Soit une poursuite des rejets de radio-éléments, aboutissant à une progression plus ou moins lente de la radioactivité, avec d’éventuelles brusques augmentations comme déjà intervenues, affectant d’abord le site de la centrale pour ensuite s’étendre autour, dans une zone amenée à progressivement s’élargir, et selon une direction dépendant de celle du vent.
2. Soit une brutale et importante accélération de ces rejets, provenant prioritairement des combustibles surchauffés de la piscine du réacteur n°4, où la situation est la plus critique.
L’hypothèse d’un arrêt prochain des rejets n’est pour l’instant pas envisageable.
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Mise à jour n°30 (mercredi 13h26)
En dernier ressort, l’opérateur envisage d’utiliser un canon à eau pour arroser le réacteur n°4, dont le combustible continue de chauffer.
L’impression domine que l’inéluctable ne peut qu’être retardé.
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Mise à jour n°29 (mercredi 11h25)
Deux événements peuvent accélérer les événements, dont les conséquences sont des rejets permanents dans l’atmosphère de radio-éléments. Pouvant impliquer une évacuation définitive du site (ou le sacrifice des personnels qui y resteraient), aboutissant à un total saut dans l’inconnu.
1. De nouvelles ruptures des enceintes de confinement des réacteurs combinées avec des rejets radioactifs plus massifs.
2. Une rupture d’une ou de plusieurs cuves de réacteurs dont les conséquences seraient encore plus redoutables.
Fonction des vents, l’élévation de la radioactivité autour de la centrale n’est pas homogène. Celle-ci décroît avec la distance, mais les avis sont partagés entre experts à ce propos. Des zones à très fortes densité de population pourraient être soumises à des taux considérés comme dangereux, si ce n’est déjà le cas.
Il est par ailleurs démenti par l’agence Kyodo – qui l’avait précédemment annoncé – que des traces de césium auraient été trouvées dans le réseau d’eau de la ville de Fukushima.
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Mise à jour n°28 (mercredi 11h10)
La course contre la montre continue.
La nuit tombée, tout nouvel essai de largage d’eau par hélicoptère sur le réacteur n°4, où l’évolution de la situation est la plus préoccupante, est très peu probable. De nouveaux moyens terrestres d’apports d’eau sont étudiés.
Le temps presse. Selon l’IRSN, l’eau de la piscine du réacteur n°4 est en ébullition. Si son évaporation devait se poursuivre, des rejets de radio-éléments encore plus forts qu’actuellement interviendraient, selon un délai estimé à « quelques jours ».
C’est sous ce même délai qu’une entrée en ébullition de l’eau des réacteurs n°5 et 6 pourrait également intervenir.
Les rejets radioactifs sont alimentés par les dépressurisations régulières de l’enceinte de confinement du réacteur n°1, ainsi que par celles qui interviennent en continu depuis le réacteur n°2, dont l’enceinte est endommagée. Ce pourrait être aussi le cas pour le réacteur n°3.
Il est confirmé que les personnels évacués sont revenus en salle de contrôle des réacteurs, où le niveau de radioactivité n’est pas connu.
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681 réponses à “LA SITUATION A FUKUSHIMA (II), par François Leclerc”
10 850 microsieverts par heure près de la centrale ce matin (4H30 heure française) soit plus de 10,8 millisieverts par heure. S’approcher des installations est un suicide.
Cela fait 1,08 millisieverts. Mais c’est déjà beaucoup !
Dites pas n’importe quoi, ça fait 10,8 millisievert. Je comprends de mieux en mieux la profonde vérité sur vous même que vous vouliez nous transmettre au moment de choisir votre si désagréable pseudo…
En effet, j’ai écrit une bêtise et j’aurais dû vérifier mon texte avant de l’envoyer. Pour tout vous dire, je m’en suis aperçu juste après avoir cliqué sur « envoyer votre commentaire » et j’ai vite fermé la page en espérant que le message ne partirait pas. Mais rien n’y a fait, ce blog n’étant pas wysiwyg.
Cependant, je me demande comment vous pouvez comprendre « de mieux en mieux la profonde vérité sur [moi] même » puisque je venais de poster mon premier message (d’un intérêt nul, je vous l’accorde).
Intérêt peut-être pas si nul que ça d’ailleurs, car il illustre le fait que quand on ne comprend pas de quoi l’on parle (j’ai entendu le mot « sievert » pour la première fois samedi), il est plus difficile de convertir correctement. S’il avait fallu convertir 1kg de viande en mg, j’aurais sans doute eu bon. La conversion sievertienne, qu’elle soit bonne ou erronée, n’a pas réellement d’importance pour le suivi à distance (j’espère) des événements.
@Milichouca : si vous savez faire avec de la viande, c’est le principal, personne n’est parfait.
@Machicouli
Sorry, regardez l’heure, mon post n’était pas pour vous, mais bien comme le votre pour l’ahuri de l’étage au-dessus. Vous par contre, si vous tenez de votre pseudo – joli au demeurant, nostalgie enfantine, Quentin Durward, Ivanhoé, Du Guesclin, Bayard…, zavez pas fini de balancer à tout va du haut de vos remparts sur les divers assaillants du donjon à Jorion. Allez-y, j’vous en prie, ya des « cols à mâcher » en veux-tu en voilà !
In vino veritas…
ou de l’héroïsme ? ou de la « chair à neutrons » (expression des « spécialistes ») ?
J’ai modifié le message original de Vendez! Vendez! La conversion était bien évidemment fausse.
Quelle est la source de cette information ?
microsievert (1 μSv = 10^–6 Sv = 0.000001 Sv)
10850 μSv = 1,08 10^-2 Sv
certains compteurs geiger ont mesuré 400 millisieverts hier matin près du réacteur 1 soit 1000 fois three miles island
Vendez!,
Pourriez vous nous donner vos sources car ces valeurs sont plus importante qu’à Tchernobyl.
https://www.facebook.com/notes/international-atomic-energy-agency-iaea/japanese-earthquake-update-15-march-1125-utc/201923359837458 As reported earlier, a 400 millisieverts (mSv) per hour radiation dose observed at Fukushima Daiichi occurred between units 3 and 4. This is a high dose-level value, but it is a local value at a single location and at a certain point in time. The IAEA continues to confirm the evolution and value of this dose rate. It should be noted that because of this detected value, non-indispensible staff was evacuated from the plant, in line with the Emergency Response Plan, and that the population around the plant is already evacuated.
Vendez, Vendez,
Compte tenu des termes utilisés dans vos posts (« j’ai une famille et je suis terrifié », « je suis effondré », « le Nord-Est du Japon est condamné » ou encore « je ne sais pas qui croire, je ne fais pas confiance à l’IAEA ou à Areva »), je n’avais pas compris que votre souci premier était le sort des populations sur place. Vous me voyez désolé de cette méprise.
Pour le reste, il existe d’excellents ouvrages de vulgarisation qui vous aideront à comprendre ce qu’est la radioactivité, quels en sont les dangers et les conséquences pour la santé. Vous pouvez commencer par exemple avec Lambert, Une radioactivité de tous les diables, EDP Sciences, 2004.
« /Réunion d’urgence sur la sécurité nucléaire retransmise en direct
aujourd’hui à partir de 15h30 sur la chaîne Public Sénat ou sur
internet http://www.publicsenat.fr / »
L’humanité se partage maintenant en trois :
– ceux qui vont mourir très vite car très et trop nombreux
– ceux qui résisteront un petit moment
– ceux qui auront les sous ou seront jugés prioritaires.
Si jamais les E.T. existent (j’y crois, un peu…) et qu’ils peuvent nous prêter main forte (j’y crois beaucoup moins du coup…)…
De fait, plus je lis les témoignages de certaine grande sagesse Ancestrale et plus je crois aux ET et autres Body Snatchers….
Signé David Vincent.
Ils devraient essayer avec des canons à neige (le temps s’y prête….)
On parie que dans 2 jours ils proposent un Blast de la zone?
PPPPPRRRRRWWWOUuuuuwwwwwwwsshhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…….
Show télévisé, popcorns, la totale.
C’est vrai que c’est du spectacle – on a en pour son argent !
Et le blast – à l’azote liquide ? hum…
non! 🙂 trop violant ;), la suite logique du canon à eau, c’est le bison 5.
Cette année on pollue avec le pétrole et les forages en eaux profondes, avec les nucléaire, sans savoir tout ce qu’on sait pas….
Tu m’étonnes que les animaux meurent en masse.
Ah oui, les gaz de schiste ?
Je crois qu’on devrait « forer au nucléaire », c’est porteur ! :/…
Curieux, Sarkozy n’a pas encore parlé de l’immigration possible de millions de Japonnais vers l’Europe, de laquelle il faudrait se prémunir, peut-être attend-il de voir comment le vent va tourner?
Oui, je ris jaune mais je ne sais plus trop où j’en suis, la tristesse gagne du terrain. Je me trouve plongé dans un état particulier, dans l’univers d’une animation de Miyazaki, nostalgies écologiques réelles et féeries mélancoliques sur fond de tragégies. Pourvu que ces pauvres fous parviennent à calmer les émissions et contrôler la bête immonde. Je veux y croire, pas vous?
Ne soyons pas triste, le monde change à toute allure et on voulait bien qu’il change, non?
Bien sûr, personne ne sait exactement où nous allons, mais nous y allons !
La mémoire collective aidera.
Samouraï plu qu’il ne changeât pas de cette manière
@ Toine !
Croire comme vous le voulez, c’est comme croire en Dieu : attendez un Miracle !
Votre remarque est pertinente et prophétique.
Qu’en pense la duce marine ?
Décidément , l’humour est bien la politesse du désespoir…
Blague réelle qui va redevenir de saison: un humoriste tchèque sur le point de mourir du cancer: « Je suis enfin devenu un grand tumoriste… »
La presse française relaie très peu des déclarations des E-U., de la Chine, de l’Inde ou d’Israël au sujet de cette apocalypse – je suis circonspect.
Bachelot aurait mieux fait son milliard d’argent de poche en comprimés d’iode de potassium plutôt qu’en vaccins…
Je suis juste épouvanté par cette histoire. Qu’est-ce que cela doit être pour les Japonais ? Je n’arrive pas à l’imaginer.
Un streaming avec message de la nuit dernière de Katz. http://www.ustream.tv/channel/yokosonews
Il n’est plus à son poste, Japan survival mode à présent.
Oui, épouvantable, absolument.
Je crois que ce qui aide les Japonais à supporter l’insupportable, c’est leur culture de persévérance et du « faire face » et tout cela dans la discipline et avec le sens du devoir et de l’honneur.
Je ne doute pas un instant qu’ils font et feront tout ce qui dépend d’eux, pour faire ce qui peut encore être fait.
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/PUB487254142/edf-nucleaire-le-mage-s-amuse.fr.html
38ème seconde du clip : c’est Godzilla qui a gagné la partie, on dirait…
« La direction des vents est devenu un facteur déterminant »…..
Bidon, ça pourrait aussi bien faire référence aux deux bombes H. Ou a autre chose. Il faudrait arrêter avec Nostradamus. — Et c’est une voyante qui vous le dit!
Les petit boursicoteurs ne semble pas très alaise avec la conjoncture, une petit tour sur le forum de boursorama :
http://www.boursorama.com/forum-cac40-1rPCAC-6
Il semble que les gros tirent les ficelles … crack éclaire … comme d’hab
http://www.boursorama.com/forum-cac-40-3778-3696-3748-se-foutent-de-tout-407113914-1
Hauteur de la première vague :
http://www.youtube.com/watch?v=_J0pDeA2aXU
Cordialement,
Merci pour les liens!
« Meme si je ne m’amuse qu’avec de petites sommes, j’en ai marre de leur laisser du fric. Que ca pete une bonne fois pour toute et qu’on n’en parle plus. Le jeu est malhonnete car ils ont toutes les cartes en main »
c’est beau!
Paris craint une catastrophe pire que celle de Tchernobyl !
Déjà que Tchernobyl c’était énorme comme catastrophe…
Nous on a Sarkozy !
Et d’ailleurs, pour faire suite à ma remarque semi-humoristique, il vaut mieux que l’on ne soit pas explosé à une telle catastrophe avec l’administration que l’on actuellement….
Mais c’est en filigramme dans ma réponse à Erreipg (N° 7) : Le scénario décrit est pire que Tchernobyl.
Le nucléaire une parfaite démonstration du néolibéralisme….
Ca fait 40 ans qu’on dit que Reagan et Tatcher avaient tout faux, que c’était du bidon, une impasse…
Ca fait 40 ans qu’on dit que le nucléaire ce n’est pas rentable, dangereux, que personne ne veut en assurer les risques…Sauf obligatoirement le contribuable!
Maintenant avalez le gros morceau:
Qui va payer les dégats au Japon? Une banque, une assurance?
Non! Les victimes eux-memes! Les japonais!
C’est ça le nucléaire dans le monde! Personne n’assure!
» Y a un accident? C’est pour ta pomme! Nous on c’est fait du fric la-dessus depuis 40 ans et on rigole bien, espece de couillon crédule!
Tu as tout perdu? Ta maison, ton fils, ta femme? On s’enfiche! Va voir l’Etat!
Nous payer, les capitalistes? Ca va pas non?
Au tribunal, tu rigoles, pauvre rigolo! Hahahahaha!
On t’as bien eu hein? »
C’est le portrait tout craché de ces gens depuis 40 ans…
Vous en avez la preuve remarquable!
Bien vu !
A Tchernobyl, des physiciens ont fait état de la possibilité d’une explosion atomique considérable envisagée vers le 8-9 mai 1986, une dizaine de jours après l’accident.
En 2005 le pr Nesterenko – qui fut présent aux côtés de Valeri Legassov responsable de la commision envoyée sur place par Gorbatchev – a écrit : « Les 28-29 avril 1986 les collaborateurs du département de la physique des réacteurs de l’Institut de l’énergie atomique de l’Académie des sciences de Biélorussie ont fait des calculs qui montrèrent que 1300-1400 kg du mélange uranium+graphite+eau constituaient une masse critique et une explosion atomique d’une puissance de 3 à 5 Mégatonnes pouvait se produire (c’est une puissance 50 à 80 fois supérieure à la puissance de l’explosion d’Hiroshima). Une explosion d’une telle puissance pouvait provoquer des radiolésions massives des habitants dans un espace de 300-320 km de rayon (englobant la ville de Minsk) et toute l’Europe pouvait se trouver victime d’une forte contamination radioactive rendant la vie normale impossible ».
A Fukushima, ne peut on pas craindre également des interactions imprévues et aussi dangereuses ?
Je me refuse à craindre l’imprévisible, le reste me suffit !!
Medvedev: « Nuclear energy can be safe, if all operational regulations are strictly observed, President Dmitry Medvedev said following talks with Turkish Prime Minister Recep Tayyir Erdogan, where nuclear co-operation topped the agenda. »
http://rt.com/politics/russia-turkey-talks-play-cooperation/
On hallucine? « Politics »…
Un lien sur un site du MIT qui permet d’évaluer le danger relatif au combustible usé dans les piscines :
http://mitnse.com/2011/03/16/a-primer-on-spent-fuel-pools/
Un extrait:
« If there is a leak in the pool or the heat exchanger fails, the pool temperature will increase. If this happens for long enough, the water may start to boil. If the boiling persists, the water level in the pool may fall below the top of the SNF, exposing the rods. This can be a problem as the air is not capable of removing enough heat from the SNF so the rods will begin to heat up. If the rods get hot enough, the zirconium-based cladding will oxidize with the steam and air, releasing hydrogen which can then ignite. These events would likely cause the clad to fail, releasing radioactive fission products like iodine, cesium, and strontium. »
Et plus loin : « however it does allow for a possible dispersion of these fission products if a fire were to occur. »
Le catastrophisme millénariste de certains commentaires est épouvantable lié à une inculture technologique qui passe les bornes.
Ah! ma bonne dame! Où va le monde!
Il y a vraiment de quoi être très inquiet. Mais ça n’oblige pas à dire n importe quoi. Je comprendrais ces humeurs hystériques de ceux qui sont sous la pression immédiate du drame. Mais nous qui sommes pour l’instant à l’abri, nous pouvons nous payer le luxe d’un peu de sang froid, n’est-ce pas?
Voir le site d’initiation http://www.cea.fr/jeunes/themes/la_radioactivite en particulier les petites animations sur le becquerel et le sievert
« en particulier les petites animations sur le becquerel et le sievert »
Si c’est pas mignon ! « Il y a vraiment de quoi être inquiet », oui je m’en ferais, pour vous qui êtes si cultivé…technologiquement, s’entend, et pas hystérique pour un yen.
L’hystérie, c’est pas sérieux, ma bonne dame (hystérie vient du mot grec signifiant et ayant donné le français « utérus », un truc de bonne femme quoi.
D’autre part une fois assommé par la catastrophe qui s’abat sur eux et elles, les hommes et les femmes peuvent se conduire comme un troupeau que l’on conduit à l’abattoir, point de révolte, point d’hystérie : une abominable résignation, une fatalité acceptée. Le calme règne à…
Je préfère Chris 06, surtout lorsqu’il mathématise, ah, ça en jette ! il est allé à la Grande Ecole, au moins, une école où l’on apprend à compter, comme ça.
Mais quoi, on va pas revenir au boulier, tout de même…et le progrès alors ?
Ce qui est épouvantable si les mots ont un sens, Monsieur Albéric, c’est votre foi inébranlable en la technologie qui nous sauvera tous après nous avoir tous tués. Comme les autres commentateurs de votre acabit, vous avez eu la révélation et du haut de votre savoir, vous méprisez les pauvres humains qui ont des réactions normales d’humains.
J’emploie à dessein un vocabulaire religieux car le problème est de cet ordre. Vous croyez, et vous êtes persuadé que vous savez…
Mais non, vous ne savez rien, vous avez la foi.
Néanmoins vous êtes un cran en dessous des dirigeants et autres décideurs qui nous ont amené là parce que vous semblez naïvement sincère. Eux ne le sont pas, ils savent que ce qu’ils font est dangereux mais ils intègrent ça dans un CALCUL. Ce qui leur permet de sauvegarder leur conscience, si toutefois ils en ont une.
Vous n’en êtes pas encore là. Saisissez votre chance, redevenez humain.
Visiblement plus allègre que scientique…
A ce propos, comment se fait-il qu’on entend plus Allègre ?
Comment le lobby peut-il se permettre de le confiner au moment où on a besoin de se détendre ?
J’ai entendu Allègre Claude MC hier … je dois dire que j’ai doucement rigolé.
C’est un plaisantin ce mec, qu’est -ce qu’il fou là?
On peut savoir aussi ce que Juppé vient refaire dans une affaire de type catastrophe nucléaire? On ne nous préparerait pas une p’tite histoire de sang contaminé par hasard? nan des-fois que ça nous aide à regarder par ici, par là, ici, là .. suit mon doigt.
Heureusement que le lobby a laissé des traces allègres et (radio)actives.
A ce propos, on entend plus Allègre.
Le lobby l’a confiné ? Au seul moment où il nous ferait rire…
Revenons aux choses sérieuses:
La preuve par Fukushima: pas de nucléaire sans catastrophe
http://www.npa2009.org/content/la-preuve-par-fukushima-pas-de-nucl%C3%A9aire-sans-catastrophe
nVoici des infos assez fiables communiquées par un copain,
« Bonjour
>
> Les réacteurs F-2 (depuis hier mardi matin) et F-3 (depuis ce mercredi
> matin) ont une brêche sur l’enceinte de confinement, qui laisse échapper
> les gaz radioactifs du coeur en partie fondu dans l’atmosphère (accident
> majeur x 2).
>
> Depuis hier matin, le combustible dénoyé en piscine du réacteur 4 (qui
> était à l’arrêt et combustible déchargé semble-t-il au moment du
> tsunami) fond lui aussi avec production H2/incendies et petites
> explosions à répétition (un deuxième incendie a eu lieu ce matin, cela
> brulerait de manière sporadique) et laisse aussi s’échapper les gaz
> radioactifs du combustible usé dans l’atmosphère (pas d’enceinte). C’est
> un accident majeur aussi.
>
> La radioactivité serait dit-on de 1 mSv (d’après les infos dont je
> dispose, soit 10 000 fois la radioactivité naturelle et 10 fois plus que
> le point le plus chaud à Ramsar) ce matin à l’entrée du site de
> Fukushima mais très variable avec des pics bien plus hauts (valeur
> exacte inconnue) notamment autour des réacteurs 2, 3 et 4 qui émettent
> de la radioactivité.
>
> La situation la pire (niveau de radioactivité aux alentours) serait le
> réacteur n°4 (sous toutes réserves) au niveau des doses émises
> (impossible d’approcher), car il n’y a aucun confinement, même partiel :
> la piscine de stockage du combustible dans laquelle le combustible
> stocké (désormais à sec, ils n’arrivent pas à remettre de l’eau et la
> piscine serait rompue) fond et brule directement à l’air libre (pas
> d’enceinte !).
>
> 400 mSv/h relevés hier entre les réacteurs n°3 et 4 (il s’agirait
> d’après certaines sources d’un pic ?). Des valeurs de 8 mSv/h, 30 mSv/h
> et 100 mSv/h ont été citées aussi sur place à l’extérieur autour des
> batiments (dans tous les cas c’est beaucoup). Cela fluctue bien sûr
> beaucoup (au gré des rejets et des vents).
>
> La limite pour les travailleurs est de 20 mSv/an (cette valeur aurait
> été relevée à titre exceptionnel pour permettre aux ingénieurs et
> techniciens qui interviennent sur place de continuer à intervenir sans
> cependant aller jusqu’aux niveaux dangereux pour leur santé). Les
> personnels qui interviennent ne peuvent donc plus approcher des points
> les plus chauds (ou pour des temps brefs). En principe à ce stade tous
> ceux qui sont encore sur place (une cinquantaine de personnes hier
> mardi) portent bien sûr des combinaisons, masques et dosimètres.
>
> Les premiers effets possibles pour la santé surviennent à partir de 100
> mSv . Les premiers signes cliniques observables (nausées, vomissements)
> surviennent à partir de 1 Sv, mort certaine à 8-10 Sv (espérons que ce
> ne sera pas le cas pour qui que ce soit).
>
> L’évacuation de la population dans un rayon de 20 km a été terminée hier
>
> mardi matin (environ 200 000 personnes). Il a été demandé hier mardi aux
>
> personnes dans un rayon de 30 km (140 000 personnes) de rester
> calfeutrées chez elles. Il ne serait pas surprenant qu’elles soient
> évacuées aussi si le scénario auquel nous assistons se confirme.
>
> La radioactivité hier a commencé à augmenter à Tokyo mais reste loin des
>
> niveaux dangereux (de l’ordre de 1 microSv/h hier soit 10 à 20 fois la
> radioactivité habituelle mais 100 fois moins que les endroits les plus
> radioactifs dans la nature).
>
> Curieusement c’est la panique totalement injustifiée en Europe et aux
> Etats-Unis, mais pas au Japon qui a aussi beaucoup d’autres soucis.
>
> Il n’y avait pas de personnel irradié de manière dangereuse (à ma
> connaissance) jusqu’au début des fortes doses (mardi matin), seulement
> quelques légères irradiations sans gravité avec hospitalisation pour
> simple surveillance. Un travailleur qui était dans une grue serait
> décédé suite à la première déflagration d’hydrogène.
>
> Sur place le combat principal reste de tenter de refroidir les coeurs
> (notamment pour sauver l’intégrité du confinement du réacteur N°1 si
> c’est possible?) et pour minimiser le nombre de crayons combustibles qui
> fondent (et relarguent alors leurs gaz radioactifs à l’atmosphère).
>
> Un maximum d’eau borée a été injecté dans les 3 réacteurs (pour éviter
>
> tout risque de relance de la réaction nucléaire même en cas de fonte du
> combustible et formation de corium : on ne peut rien garantir mais c’est
> a priori peu probable d’après ce que j’en sais) et il est envisagé de
> faire de même (semble-t-il par hélicoptère) dans la piscine située en
> haut du réacteur n°4. La réaction nucléaire est arrêtée dans tous les
>
> réacteurs depuis l’insertion automatique des grappes de sureté au moment
> du tremblement de terre. L’objectif est de tout faire pour que la
> réaction en chaine ne risque pas de reprendre selon la forme du
> combustible fondu (en principe c’est peu probable). Le bore est un
> absorbeur de neutrons qui empêche la réaction nucléaire de se propager.
>
> Le personnel ne peut quasimment plus rien faire ou pas grand chose à
> cause des niveaux de radioactivité et n’a manifestement pas le controle
> de la situation (il ne restait plus que 50 personnes sur le site hier,
> les autres non-indispensables aux opérations de sécurisation de la
> situation ont été évacués pour limiter les expositions à la
> radioactivité).
>
> Une partie des salles de commande n’est plus accessible (au moins celle
> du réacteur n°4). En principe dans ce cas (je suppose que c’est le cas
> aussi à Fukushima?) il y a une salle de commande déportée (plus loin,
> plus à l’abri) qui ne dispose pas de tous les paramètres mais qui peut
> encore (en théorie) gérer les systèmes essentiels pour la sureté
> (systèmes importants pour la sureté et le confinement, systèmes
> d’alimentation de secours en eau/pompes d’injection de sécurité,
> lesquelles sont en grande partie HS et ne leur seront donc pas d’un
> grand secours, etc.)
>
> Il y a donc pour l’instant sur le même site de FUKUSHIMA en espérant que
> cela ne s’aggrave pas (et je ne mettrai pas ma main au feu pour le
> garantir) :
> – 1 accident de niveau 5 (réacteur n°1 pour lequel le confinement est
> toujours assuré, comme à TMI) qui peut évoluer vers 6 ou 7 ? Le
> confinement tiendra-t-il ?
> – 3 accidents de niveau 6, susceptible d’évoluer vers niveau 7 ? (2
> réacteurs + l’incendie de combustible en piscine de stockage sur le
> réacteur n°4).
>
> Espérons que le vent reste orienté vers la mer, que les courageux
> travailleurs qui sont sur place parviendront à minimiser les dégats en
> refroidissant les coeurs malgré la situation difficile et que le moins
> possible d’éléments combustibles vont fondre et libérer leurs gaz dans
> l’atmosphère (c’est mal parti)
>
> Bref, c’est la cata, difficile de faire pire.
>
> Bruno »
Si toutes les infos que vous nous confirmez sont exactes, Tchernobyl est totalement dépassé.
Je crois que la question majeure suivante va concerner l’évacuation de la baie de Tokyo, probablement à l’échéance de quelques jours, peut-être moins.
En Ukraine, il n’y avait pas une conurbation de près de 35 millions d’habitants à moins de 250 kms.
Et puis, la possibilité d’une reprise de la fission ne peut être totalement exclue.
Quant à la suite…
Petite question : c’est quoi Ramsar ?
http://www.google.fr/#sclient=psy&hl=fr&q=Ramsar+radioactivit%C3%A9&aq=f&aqi=&aql=&oq=&pbx=1&fp=d298d74e0be6dd85
Merci !
Vos informations recoupent globalement ce que l’on peut savoir par ailleurs.
15 mars 2011, Post-Tsunami Situation at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Plant in Japan: Facts, Analysis, and Some Potential Outcomes.
Arjun Makhijani( president of the Institute for Energy and Environmental Research. He has a Ph.D. in Engineering from the University of California at Berkeley, where he specialized in nuclear fusion. He was elected a Fellow of the American Physical Society in 2007.)
Extrait (sur les piscines de stockage de fuel usagé) :
Si quelqu’un a une modélisation des vents de la planète à refiler sur ce blog, je suis preneur…
Bientôt on paiera nos assurances plus cher « en cas de risque nucléaire majeur » – en plus de l’hypothétique attentat terroriste… remarquez, une tarte à la crème est si vite arrivée de nos jours ! (je suis cynique)
c’est aussi un problème de courants marins. On a retrouvé des canards en plastiques perdus par un porte-container dans le pacifique au cours des années 90 jusque sur les plages d’Irlande dix ans après. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Friendly_Floatees.png
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant-jet
Le gouvernement Japonais offre 15000 logements (on est à presque un demi-million de réfugiés).
Pour les estimations alarmistes des dégâts à venir, on est toujours dans les probabilités même si les risques sont très élevés.
Je ne trouve plus l’article qui expliquait que l’un des réacteurs s’est stabilisé rapidement par rapport aux autres pour des raisons échappant encore à tout le monde.
Fukushima, a prévenu mercredi Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva, en indiquant qu’il fallait « trouver tous les moyens » pour refroidir la centrale. « Nous sommes dans une catastrophe (…), les combustibles ne sont plus refroidis (…), la situation devient extrêmement difficile », a déclaré Mme Lauvergeon au cours d’une audition parlementaire sur la catastrophe nucléaire en cours au Japon.
« Nous sommes dans l’urgence absolue », a-t-elle ajouté, affirmant qu’il fallait « essayer de trouver tous les moyens pour amener de l’eau pour refroidir les centrales et les piscines » de combustible nucléaire usé.
« Les hélicoptères ne paraissent pas la bonne solution », a-t-elle remarqué, alors que la forte radioactivité au-dessus de la centrale de Fukushima a empêché mercredi un hélicoptère d’approcher du réacteur 4 pour y déverser de l’eau. « Aujourd’hui, il faut environ 100 m3 d’eau par heure pour l’ensemble du site. C’est tout à fait à la mesure de moyens d’urgence », a-t-elle affirmé en citant l’utilisation de « camions d’incendie » ou de « bateaux-pompes ».
Evoquant l’hypotèse d’utiliser des Canadair français, la patronne d’Areva a souligné qu’ »il faudrait 96 heures pour leur faire rejoindre la zone », ce qui excluait de facto cette hypothèse. « Ce que nous venons d’apprendre, c’est qu’il y avait un certain nombre de camions de pompiers qui arrivaient des Etats-Unis », a indiqué Mme Lauvergeon.
« La situation nécessite aujourd’hui une action urgente », a-t-elle affirmé. « C’est notre urgence internationale collective », a-t-elle ajouté.
Lundi, la présidente d’Areva avait estimé que le Japon était confronté à « une catastrophe naturelle très importante » mais « pas une catastrophe nucléaire….
Si c’est elle qui le dit…
Anne Lauvergeon au parcours universitaire exceptionnel: Ecole normale sup/ Doctorat de physique/ingénieur de l’école des mines fut remarquée puis propulsée par F.Mitterand. Elle est devenue la deuxième femme au monde PDG d’un groupe industriel présent partout y compris aux U.S. spécialiste de toute la filiére nucléaire depuis la prospection jusqu’à la conception des centrales et traitement des déchets.
Sa position de PDG au sein du directoire d’Areva, la rend un tantinet suspecte d’appartenir à un lobby pro nucléaire. Aprés les pertes éssuyées sur le contrat de la centrale EPR Finlandaise (retards, pénalités, surcouts etc) le groupe voit arriver avec la catastrophe Nipponne, de sombres jours pour l’actionnariat d’Areva S.A.et de ses filliales.
La mission d’urgence qu’elle a à remplir pourrait étre de colmater toutes les bréches, celle des cuves Niponnes encore intactes et celles qui pourraient s’ouvrir dans la crédibilité de la filiere, elle pourra compter sur la coutoisie de nos dirigeants pour l’aider dans cette épreuve; lesquels bien entendu ont toute confiance dans notre filiere, selon l’expréssion consacrée.
Ce que cache la nucléocrate n°1:
La preuve par Fukushima: pas de nucléaire sans catastrophe
http://www.npa2009.org/content/la-preuve-par-fukushima-pas-de-nucl%C3%A9aire-sans-catastrophe
Si c’est elle qui le dit … alors c’est vrai !!
Et dire qu’il ne suffisait que d’aligner des camions de pompiers pour résoudre le problème.
Dommage qu’elle ait attendu 5 jours pour annoncer la solution.
Rusée va …
En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées !!
vous vous écoutez trop parler.
un parcours universitaire ne fait pas le sens pratique.
s’il suffisait de quelques camions pompe cela serait trop simple.
au début cela aurait suffit, maintenant que la fusion thermique est enclenchée seul du solide peu arrêter les choses.
a moins que l’on prie pour que les socles tiennent et que les combustibles s’empoisonnent d’eux-même.
il faut savoir qu’au delà d’un certain rendement de fission l’eau est favorable au rendement de fission car elle thermalise (quel beau mot) les neutrons, en gros elle les freine et ils sont encore plus efficaces pour fissionner le combustible voisin.
A tchernobyl cela s’est terminé sur un gros coup de cul et une prise de décision de vider la piscine en dessous du coeur bien avant la fin qui a été payante à la fin car le coeur en fusion n’a pu être réactivé par l’eau en tombant.
ici je crois qu’il ne reste plus qu’à espérer quelque chose comme cela car l’incompétence mixée avec l’avidité du gain de l’humain a encore frappé et ne nous laisse que les yeux pour pleurer les morts.
Connaissez-vous « Le Mont Fuji en rouge » tiré de « Rêves » d’Akira Kurosawa?
http://www.youtube.com/watch?v=mTg3D1PoyUE&feature=related
Pour se rendre compte des tremblements de terre au Japon depuis le 9 Mars :
http://vimeo.com/21113436
Le groupe de design Fusionbureau, basé à Tokyo, a créé un calculateur des radiations et de leurs conséquences, en mettant en comparaison avec les catastrophes nucléaires précédentes :
http://radiation.fusionbureau.com/
Bonjour à tous,
je tiens cette info de mon cousin réalisateur du documentaire « Déchets, le cauchemar du nucléaire » qui a été diffusé sur arte il y a quelques mois et qui s’est documenté pour le réaliser plusieurs mois en France, aux états-unis et en Russie notamment.
Les barres usées contenues dans une piscine ayant pris feu, comme au réacteur n° 4, peuvent dégager potentiellement 4 fois plus d’éléments radioactifs que le réacteur en lui même si son coeur était à nu.
Concernant le réacteur N3, je pense (ça n’engage que moi) que son explosion n’est pas due à l’hydrogène libéré par dégazage de la cuve comme pour le N1. L’explosion du N1 et du N3 sont très différentes.
Explosion du réacteur N1:
La version officielle est très vraisemblable. Accumulation de l’hydrogène dégazé dans la partie supérieure du réacteur et explosion. Vous remarquerez (video à voir sur internet) que l’explosion se fait à l’horizontale dans toutes les directions avec expulsion du bardage (structure d’enveloppe de la partie supérieure de faible résistance) laissant les poutrelles de structures de la partie supérieure à nu (voir photo sur internet). Les fumées dégagées sont gris clair.
Explosion du réacteur N3 :
Boule de feu au sommet du réacteur, puis très rapidement explosion à flux vertical ; vous noterez un objet massif qui retombe verticalement à la droite du panache vertical. Fumées gris foncé.
Voir le film ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=90BIuQmzFfI
Explication (qui vaut ce qu’elle vaut) :
Boule de feu : je pense qu’elle provient de l’inflammation d’une quantité moyenne d’hydrogène venant d’une fuite (fissure) au niveau du « bouchon » de la cuve métallique abritant le coeur du réacteur.
Quasi instantanément propagation de la flamme par la fuite et inflammation de l’hydrogène contenu dans la cuve d’ou explosion du coeur du réacteur.
Ce qui me fait dire que c’est le coeur qui a explosé c’est le fait que le flux de l’explosion soit vertical sur la vidéo. Pour que ce flux soit vertical il faut bien que l’explosion soit orientée, dirigée par quelque chose. Or si on regarde le plan de la centrale la cuve est en forme de lampe à incandescence, culot tubulaire en haut, fermé par un « bouchon ». Je pense que c’est cette partie tubulaire, située à l’intérieur de la cuve,, agissant comme le fût d’un canon, qui a dirigé l’explosion verticalement.
L’explosion est donc, selon moi, celle de la cuve : le coeur du réacteur est, sans doute, en contact direct avec l’air libre.
Malheureusement, si l’on peut dire étant donné le contexte déjà terrifiant, le réacteur N3 était alimenté en partie au mox, combustible composé d’uranium et de plutonium, ce dernier, beaucoup plus dangereux que l’uranium, étant une des substances les plus toxiques au monde, même en faible quantité.
Objet qui retombe : le « bouchon » de la cuve ?
J’éspère ardemment que quelqu’un me donnera une autre explication et que je suis dans l’erreur.
Je pense avec angoisse aux Japonais qui sont dans une situation apocalyptique.
Excusez-moi, c’est hors de propos, mais ce « coeur [de réacteur] mis à nu » a été une référence (involontaire ?) à Baudelaire qui m’a fait du bien, dans cette sinistre ambiance.
????!!!!!!
Une explosion à l’hydrogène est très rapide (flash) et génère une onde choc.
Ici c’est une explosion toute en puissance, un truc qui pousse fort.
C’est évident la cuve du réacteur 3 à explosé.
Bon sang de bois, emmener des pompes à eaux haute pression avec de puissants groupes électrogènes, sans conditions ni attente, dans un monde rationnel et solidaire (en faisant abstraction de ce que de toute façon dans un tel monde il n’y aurai pas eu de centrales nucléaires au Japon), c’est ce qu’il fallait faire dés vendredi matin et qui aurait pu être fait à moultes reprises depuis …
Pourquoi rien qu’au Japon ? L’impossible (qui vient de se produire) ne peut-il pas se réaliser en France ?
Je n’ai pas écrit « rien qu’au Japon » mais juste « au Japon ».
Vous pensez peut-être qu’on devrait dire que dans un monde rationnel et solidaire il n’y aurait de nucléaire nulle part, mais moi je n’en sais rien.
Par contre on peut affirmer qu’il n’y en aurait pas au Japon, car ce n’est pas « l’impossible » qui s’est produit (l’impossible, par définition, ne se produit d’ailleurs pas, désolé). Les géologues ne se privaient pas de dire que le conjonction de 3 plaques tectoniques rend vraisemblable un seisme tel que celui qui a eu lieu.
Moi non plus, mais je me pose la question…
C’est vrai Vincent. Pourquoi n’avez vous rien fait?
Ah, c’est vrai, vous parlez d’un monde « rationnel et solidaire ».
Next…
J’aurai toujours pu essayer de pomper, c’est vrai, mais ça aurait fait shadock.
Non, ce ne pouvait être fait dès vendredi : l’enceinte était intacte et il était souhaitable et prévisible qu’elle le reste.
Le système D se fait à flux tendu.
Ne demandez pas à un technocrate de réfléchir plus loin que le problème. C’est pas son Job, il sais pas faire, son job c’est de suivre le protocole.
Tendus!
Y a qu’à, faut qu’on… Autrement dit: était-ce suffisant?
Est-ce quelqu’un aurait une information sur l’effectif militaire américain toujours en présence en Haiti suite au terrible tremblement de terre subi ?
Il y avait cet après-midi une très passionnante audition parlementaire sur la sécurité nucléaire, diffusée par Public Sénat. Selon un éminent spécialiste, le scénario catastrophe aurait pour effet de contaminer un périmètre de 60 km autour de la centrale. Tokyo ne courrait selon lui absolument aucun risque sanitaire.
Il suffit d’observer l’allure général des cartes de contamination de Tchernobyl pour se douter que cet « éminent spécialiste » est un tantinet à côté de ses pompes :
http://www.google.fr/images?q=tchernobyl%20contamination%20map&um=1&ie=UTF-8&source=og&sa=N&hl=fr&tab=wi&biw=1603&bih=893
Les autorités britanniques viennent de conseiller à leurs ressortissants de quitter Tokyo, ils n’ont pas du en prendre connaissance.
Pas seulement les anglais
Selon lemonde.fr;
La Sécurité civile française quitte Sendai et se replie à 350 km au nord. Le ministère de l’intérieur français précise que c’est à cause notamment de «la situation nucléaire et radiologique actuelle ».
A noter que bp de rédactions ont rapatrié leurs équipes.