LA SITUATION A FUKUSHIMA (II), par François Leclerc

Billet invité.

Mise à jour n°71 (samedi 12h32)

Un nouveau séisme de magnitude 5,9 a particulièrement secoué la ville d’Ibaraki, entre Fukushima et Tokyo, et a été ressenti fortement à Tokyo. Des traces d’iode radioactif ont été découvertes dans le réseau de distribution d’eau de Tokyo, où la radioactivité ne nécessite pas de mesure de calfeutrage, selon les autorités. Du lait et des aliments contaminés, à des niveaux inférieurs au maximum autorités selon les autorités, ont été trouvés dans des préfectures (départements) entourant la centrale.

Les prévisions météo, qui prévoient des précipitations dimanche, pourraient accentuer la radioactivité au sol, les vents restant orientés vers la mer mais faiblissant.

Les opérations de rétablissement de l’énergie électrique se poursuivent, avec toujours la perspective de les conclure dimanche. Le réacteur n°3 est sous aspersion.

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Mise à jour n°70 (samedi 10h20)

Le câble électrique a été « connecté  au réacteur n°2 », mais l’alimentation n’a pas été rétablie.

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Mise à jour n°69 (samedi 09H37)

Un dispositif permettant l’aspersion des réacteurs 24h/24 est étudié, mais n’a pas été trouvé et mis en place.

Une « stabilisation » de la situation du réacteur n°3, où se trouve le Mox, a été annoncée par les autorités japonaises.

Le rétablissement de l’alimentation électrique des réacteurs est toujours en cours, mais il n’est pas effectif. L’objectif est toujours d’y parvenir aujourd’hui, mais l’opérateur n’est pas certain d’y parvenir.

L’annonce trompeuse a été faite d’une source électrique à l’intérieur des installations, mais il est ensuite apparu qu’il fallait encore tirer une ligne de 1,5 kms pour atteindre le réacteur 2 (permettant également d’alimenter le réacteur n°1).

Les toits des réacteurs 5 et 6 ont été troués, afin d’éviter des explosions d’hydrogène. Le refroidissement aurait depuis pu être rétabli, l’énergie électrique l’ayant été (ces deux réacteurs sont distant du groupe des 4 autres).

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Mise à jour n°68 (vendredi 23H04)

Le rétablissement de l’alimentation électrique est un enjeu majeur, de jour en jour retardé.

Il est dorénavant question de dimanche (Rectificatif: samedi). Le niveau élevé des radiations implique en effet que les techniciens limitent le temps de leurs interventions. Une confusion semble à ce propos exister entre raccordement de la ligne haute tension et rétablissement de l’alimentation des différents équipements. Or, plus l’on s’approche des réacteurs, plus le niveau de la radioactivité est élevé, rendant cette opération difficile à réaliser.

L’étape suivante sera de vérifier ce qui est en état de fonctionner, une fois la mise sous tension des installations effectuées, réacteur par réacteur. L’état des pompes est une inconnue, ainsi que celui des circuits de distribution d’eau. Par contre, des fonctions de contrôle des réacteurs pourront probablement être rétablies, permettant de ne plus être aussi aveugle.

Le choix a été fait de commencer par le réacteur n°2, probablement parce qu’il a été le moins endommagé et que le niveau de la radioactivité est moins élevé.

En tout état de cause, une fuite dans la piscine du réacteur n°4, si elle était comme probable confirmée, ne serait pas réglée pour autant. Le risque d’importants rejets radioactifs serait au mieux réduit mais ne disparaîtrait pas.

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Mise à jour n°67 (vendredi 21H53)

La confiance ne règne pas entre le gouvernement japonais et Tepco. Des avions de reconnaissance américains auraient été vendredi autorisés à survoler à haute altitude la centrale afin d’observer la centrale avec des moyens très sophistiqués, Tepco étant soupçonné de ne pas communiquer toutes les informations afin de dédramatiser la situation (source: New York Times)

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Mise à jour n°66 (vendredi 21H38)

Les moyens télécommandés envoyés par avion cargo dimanche de France comportent non seulement des robots de petite taille – destinés à pénétrer à l’intérieur des enceintes de confinement des réacteurs – mais également des véhicules plus lourds destinés à effectuer des travaux à l’extérieur.

Parmi ceux-ci, un bulldozer, une pelleteuse et un camion benne, qui pourraient servir à ensevelir des installations.

Tous ces équipements sont « durcis », afin de fonctionner dans des milieux irradiés, mais dans certaines limites.

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Mise à jour n°65 (vendredi 18H14)

Des robots spécialisés capables d’évoluer en milieu irradié seront envoyés de France ce week-end par un consortium regroupant EDF, Areva et le CEA.

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Mise à jour n°64 (vendredi 18H09)

Une nouvelle expérimentation est en cours, avec des moyens de fortune, afin de tenter de remplir la piscine du réacteur n°3. Trente camions de pompiers munis de canons à eau se succèdent cinq par cinq, afin de tenter de la remplir en aveugle, en visant les ouvertures du bâtiment détruit précédemment par une explosion d’hydrogène. La rapidité des sessions permet d’éviter des expositions trop prolongées, à condition que les personnels soient régulièrement changés pour éviter des cumuls d’exposition.

Il est à noter que les opérations ne sont pas interrompues comme la veille.

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Mise à jour n°63 (vendredi 17H38)

La nuit est tombée depuis plusieurs heures sur le site. Les informations se font de plus en plus rares aujourd’hui, rendant toute appréciation de l’évolution de la situation impossible.

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Mise à jour n°62 (vendredi 14H04)

A l’occasion de ses déclarations, le premier ministre a également promis que l’Etat allait « fermement prendre » le contrôle de la situation, ce qui souligne qu’il ne l’a pas et reflète des tensions avec Tepco.

Les informations se raréfient par ailleurs, ce qui est rarement bon signe dans les situations de crise.

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Mise à jour n°61 (vendredi 12H38)

Le premier ministre japonais vient de reconnaître que « d’énormes difficultés » étaient toujours rencontrées à Fukushima.

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Mise à jour n°60 (vendredi 11H58)

Les réacteurs continuent d’être refroidis par des injections d’eau de mer, semble-t-il via des camions citernes, tandis que les canons à eau poursuivent leur projections d’eau sous pression sur le réacteur n°3. Mais ces dispositifs de fortune ne règlent en rien la situation, s’ils parviennent tout au mieux à relativement la stabiliser, sans garantie pour la suite.

Tous les espoirs sont mis dans le rétablissement des liaison électriques haute tension permettant de remettre en marche les pompes, si celles-ci fonctionnent, les conduites d’eau étant par ailleurs probablement partiellement endommagées en raison des explosions intervenues. Leur mise en service est sans arrêt reculée, en raison de difficultés qui ne sont pas données. On peut penser que le voisinage immédiat des réacteurs les plus endommagés est rendu impossible en raison du niveau des radiations.

Il ne restera plus qu’à prendre la décision d’ensevelir les réacteurs et de construire des sarcophages. Une solution qui suppose elle-aussi de s’approcher des réacteurs, ce que les canons à eau de l’armée actuellement en service évitent de faire, les modèles précédents – du type maintien de l’ordre – n’ayant pu être maintenus, leurs conducteurs trop exposés.

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Mise à jour n°59 (vendredi 11H25)

L’hypothèse de l’ensevelissement des installations comme solution d’ultime recours est maintenant évoquée.

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Mise à jour n°58 (vendredi 10H34)

Tepco aurait augmenté le nombre des techniciens opérant sur le site, remplaçant ceux qui s’y trouvaient. Ils seraient désormais plus de 300 après avoir été environ 180. Les 6 réacteurs présentent à des degrés divers des situations non contrôlées, ce qui explique l’accroissement des moyens. Les réacteurs n°1, 5 et 6 sont dans les situations les moins critiques.

Le réacteur n°3, chargé au Mox, concentre les efforts, mais la situation de toutes les piscines reste préoccupante. Celles des réacteurs n°5 et 6 tendent à se vider lentement, les éléments de combustible risquant d’être ultérieurement partiellement hors d’eau, comme c’est déjà le cas dans les piscines n°3 et 4.

Les relevés de température effectués par le drone de l’armée américaine ne sont pas communiqués. Les rejets radioactifs dans l’atmosphère se poursuivent, afin de réduire la pression au sein des réacteurs. La ligne électrique ne pourra être mise en service que samedi, est-il maintenant annoncé par Tepco.

L’agence de sûreté nucléaire japonaise a relevé de 4 à 5 le niveau de l’accident.
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Mise à jour n°57 (vendredi 09H50)

7 camions de l’armée sont depuis la mi-journée utilisés pour à nouveau inonder le réacteur n°3, les hélicoptères n’intervenant pas. Un drone de l’armée américain survole la centrale afin de détecter les points chauds et de permettre de comprendre l’état des différentes installations.
Le raccordement électrique n’est pas intervenu.

Pas d’information sur la température des réacteurs et des piscines, ainsi que sur le niveau de radioactivité. Il n’y aurait pas de dégradation significative de la situation, laissant à penser qu’une relative stabilisation serait intervenue, ne signifiant pas que le danger est écarté.

Les vents sont toujours orientés vers la mer.

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Mise à jour n°56 (jeudi 23h59)

Selon le quotidien japonais Mainichi, Tepco aurait demandé au gouvernement en début de semaine l’autorisation de totalement évacuer le site de la centrale, ce qui lui aurait été refusé: « L’évacuation est impossible, que Tepco s’écroule n’est pas la question, ce qui compte c’est que le Japon va mal ».

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Mise à jour n°55 (jeudi 19h15)

Les autorités japonaises ont informé l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) qu’un câble électrique avait été installé jusqu’au réacteur n°2. Toutefois la fourniture de la haute tension ne pourra intervenir que lorsque les arrosages d’eau du réacteur n°3 seront achevées. Tout dépendra ensuite de l’état des pompes.

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Mise à jour n°54 (jeudi 16h49)

Les largages d’eau et arrosages à haute pression ont été interrompus pour la nuit, les militaires en charge des derniers confirmant que si les 30 tonnes d’eau qu’ils ont déversés sont bien entrés dans le bâtiment du réacteur n°3, il ne leur est pas possible de dire s’ils sont atteint la piscine.

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Mise à jour n°53 (jeudi 15h00)

100 tonnes d’acide borique sont acheminés par avion au départ de la France. Absorbant les neutrons, l’acide borique est un retardateur de fission (et non de fusion), qui serait utilisé afin de freiner un tel processus dégageant une importante radioactivité et énergie.

Sur site, les équipes se sont succédés aux commandes des camions aspergeant le réacteur n°3, afin d’éviter une trop forte exposition.

La nuit tombe sur Fukushima, ralentissant les opérations qui pourraient être interrompues selon NHK.

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Mise à jour n°52 (jeudi 14h42)

Selon Tepco, l’arrosage du réacteur n°3 fait baisser sa température, sans plus de précisions. D’autres sources japonaises expliquent par contre que l’évaluation est en cours.

La radioactivité a augmenté sur le site de la centrale, selon Kyodo.

Des informations successives contradictoires continuent d’être données par Tepco, à propos de l’alimentation électrique, aux dernières nouvelles toujours pas effective. Les pompes devront ensuite être testées pour vérifier leur fonctionnement lors de la remise en marche.

Par ailleurs, de très nombreux réfugiés continuent d’être dans une situation de grande précarité, alors que le froid augmente dans tout le pays et que la neige tombe, perturbant encore plus l’acheminement de l’aide.

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Mise à jour n°51 (jeudi 14h09)

Pas de rétablissement de l’électricité avant vendredi, selon Tepco. Donc, pas de tentative possible de remise en marche des pompes.

L’arrosage prioritaire du réacteur n°3, par 5 camions désormais, semble résulter d’un arbitrage, étant donné sa dangerosité particulière (combustible MOX).

Selon l’agence Kyodo, le taux de radioactivité monterait autour de certains réacteurs.

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Mise à jour n°50 (jeudi 13h19)

Deux camions citernes de l’armée ont commencé à arroser le réacteur n°3.
L’ambassade de France a commencé à distribuer, « à titre préventif », des capsules d’iodes aux 3.000 Français résidents à Tokyo et dans ses environs.

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Mise à jour n°49 (jeudi 12h43)

Selon l’autorité de sûreté nucléaire française (ASN), le seul moyen disponible pour tenter de stabiliser la situation est d’apporter de l’eau en quantité suffisante pour refroidir les installations.

Tous les moyens sont bons, mais ils ne font – précise-t-elle – que retarder un peu le processus en cours.

En effet, chaque passage d’hélicoptère ne peut au mieux permettre que de larguer au maximum 7,5 mètres cubes d’eau, non compte-tenu d’une déperdition qui semble importante, dans des piscines dont la contenance est de 1.000 mètres cubes.

Il faut ajouter que les pilotes ne peuvent pas multiplier les rotations, exposés aux radiations à chaque passage au dessus des réacteurs, et que l’opérateur est aveugle, n’ayant pas de vision de l’intérieur des piscines.

D’après les études « les plus pessimistes », selon l’ASN, le rayon de la zone devant être évacuée autour de la centrale – si des rejets radioactifs plus importants qu’actuellement intervenaient, comme cela en prend le chemin – pourrait être de 60 kms (Tokyo est à 250 km, mais des villes importantes seraient concernées).

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Mise à jour n°48 (jeudi 11h38)

L’utilisation du canon à eau s’avère impossible en raison du niveau des radiations.

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Mise à jour n°47 (jeudi 11h05)

Les habitants de la zone comprise entre un rayon de 20 et 30 kms autour de la centrale vont être évacués par autobus à leur demande, « très rapidement » est-il précisé.

136.000 résidents sont dénombrés ainsi que 5.000 réfugiés. Les autorités s’attendent à ce que 30.000 personnes demandent à bénéficier de cette mesure.

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Mise à jour n°46 (jeudi 10h47)

Un nouveau point de la situation de l’IRSN, la source paraissant la plus fiable, précise que deux piscines sont en ébullition, celles des réacteurs n°3 et 4. Il semble finalement que la piscine n°4 contienne de l’eau, à un niveau non évalué, résultat d’observations lors du passage d’un hélicoptère, mais une perte de l’étanchéité de celle-ci est possible. Les effets des largages d’eau ne sont pas estimables et ne permettent, selon l’IRSN, que de « retarder très légèrement la dégradation de la situation ».

Les quantités d’assemblages de combustibles présents dans chaque piscine sont confirmées, respectivement 514 et 1500 pour les n°3 et 4.

Les salles de commande des 4 réacteurs sont « très irradiantes », « limitant le temps de présence des intervenants ».

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Mise à jour n°45 (jeudi 09h30)

Située pour sa région la plus proche à 1.000 kms du Japon, et pour pour Pékin à 2.000 kms, la Chine demande publiquement au gouvernement japonais des informations « opportunes et précises » à propos de l’évolution de la situation à Fukushima et les prévisions sur celle-ci.

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Mise à jour n°44 (jeudi 09h13)

Les images des largages d’eau diffusées par NHK montrent la forte imprécision de ceux-ci, l’hélicoptère faisant des passages d’assez haut par rapport aux sommets des édifices des réacteurs et sans faire de point fixe.

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Mise à jour n°43 (jeudi 08h45)

En confrontant les différentes sources d’information disponibles, il n’est pas possible d’établir la réalité de la situation sur des points cruciaux. Notamment le niveau de l’eau dans les piscines des réacteurs n°3 et 4.

La situation au réacteur n°3 s’est aggravée, en raison d’une augmentation de la pression interne, se manifestant par des fumées au dessus de l’édifice (radioactives ?).

L’incidence des largages d’eau par hélicoptère n’est pas connue, tandis que le canon à eau, disponible, n’est pas mis en service.

Le niveau des radiations aux environs des réacteurs et en salles de contrôle n’est pas communiqué.

Conformément aux prévisions, le vent continue de souffler en direction de la mer.

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Mise à jour n°42 (jeudi 07h55)

Des hélicoptères ont largué de l’eau sur les réacteurs n°3 et 4, dont la situation est la plus préoccupante.

L’agence de sûreté japonaise a annoncé que l’alimentation électrique en haute tension pourrait être « partiellement rétablie » dans l’après-midi.

Le niveau de radioactivité sur le site est selon Tepco en baisse.

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Mise à jour n°41 (mercredi 23h36)

L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient de rendre public la température des piscines des réacteurs 4, 5 et 6, qui sont en dehors des enceintes de confinement. Au lieu d’être inférieure à 25° C – ce qui est la norme – il a été mesuré aujourd’hui respectivement 67,5° C et 60° pour les réacteurs 5 et 6. Aucune donnée n’est disponible pour la piscine du réacteur n°4, ce qui semble bien confirmer qu’elle est vide. Il se confirme également que la même séquence d’événements se reproduit pour chaque réacteur.

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Mise à jour n°40 (mercredi 23h18)

L’annonce par Tepco du proche raccordement au réseau électrique des installations de la centrale était prématurée, notamment en raison de la radioactivité présente sur site.

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Mise à jour n°39 (mercredi 22h08)

Tepco concentre tous ses efforts pour restaurer l’alimentation électrique des pompes par de nouvelles lignes, dont la construction s’achève, qui devraient permettre de remplir les piscines et les réacteurs. Aucun délai de donné, si ce n’est « aussitôt que possible ».

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Mise à jour n°38 (mercredi 20h34)

Tepco a annoncé qu’une ligne d’alimentation électrique avait été construite et allait pouvoir être mise en service, sans préciser quel usage va en être fait. Des pompes pourraient en bénéficier.

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mise à jour n°37 (mercredi 20h12)

Le Foreign office conseille aux ressortissants britanniques de quitter Tokyo et le nord du pays.

La sécurité civile française, engagée dans des opérations de secours, vient de quitter Sendaï, situé à 80 kms de Fukushima, pour se regrouper 350 kms plus au nord.

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mise à jour n°36 (mercredi 19h50)

Phase finale de la course contre la montre.

Selon un responsable de la NRC – l’autorité de régulation nucléaire américaine – la piscine du réacteur n°4 serait à sec, ayant pour effet que des radiations d’un niveau « extrêmement élevé » s’en dégageraient, suggérant que les barres de combustible ont commencé à se désagréger, un processus qui exige une intervention immédiate.

Il n’y a plus aucun obstacle entre la piscine et l’atmosphère.
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mise à jour n°35 (mercredi 18h45)

Un drone de l’armée américaine devrait survoler la centrale et prendre des photographies afin de permettre d’observer l’état de l’intérieur des réacteurs. Un canon à eau destiné à tenter de remplir à distance la piscine du réacteur n°4 devrait être mis en service jeudi matin (heure de Tokyo).

L’ambassade américaine a invité les ressortissants américains à évacuer une zone dans un rayon de 80 kms de la centrale.

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Mise à jour n°34 (mercredi 15h58)

L’armée américaine va remettre aux autorités japonaises des pompes à eau haute pression, afin d’arroser le réacteur n°4.

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Mise à jour n°33 (mercredi 15h13)

La direction des vents est devenu un facteur déterminant. Tels qu’ils sont orientés actuellement, ils poussent l’essentiel des rejets radioactifs vers la mer, au bord de laquelle Fukushima se trouve.

Un changement d’orientation serait très alarmant.

Les prévisions météorologiques prévoient la possibilité qu’un anticyclone s’installe sur le Japon à partir de vendredi. Il en résulterait un vent quasiment nul et un accroissement inévitable de la pollution dans la région, suivant un rayon impossible à déterminer.

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Mise à jour n°32 (mercredi 14h12)

Le pire se précise.

Un expert de l’IRSN considère qu’au cas où le niveau de l’eau adéquat ne pourrait pas être rétabli dans la piscine du réacteur n°4, de très importants rejets radioactifs interviendraient dans l’atmosphère. Il estime le délai de cette éventualité à un jour ou deux maximum.

D’ores et déjà, l’accès à proximité du réacteur est impossible, en raison du niveau des radiations, rendant l’opération de mise en eau du combustible très problématique.

En cas de rejet massif, l’expert estime que l’on serait « dans la même gamme de rejet que Tchernobyl ».

Fukushima est à 250 kms d’une zone urbaine de 35 millions de personnes, dont fait partie Tokyo et dont l’éventuelle évacuation dans ces délais n’est évidemment pas concevable.

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Mise à jour n°31 (mercredi 13h50)

Deux évolutions plus ou moins dramatiques et difficiles à cerner de la situation sont désormais attendues :

1. Soit une poursuite des rejets de radio-éléments, aboutissant à une progression plus ou moins lente de la radioactivité, avec d’éventuelles brusques augmentations comme déjà intervenues, affectant d’abord le site de la centrale pour ensuite s’étendre autour, dans une zone amenée à progressivement s’élargir, et selon une direction dépendant de celle du vent.

2. Soit une brutale et importante accélération de ces rejets, provenant prioritairement des combustibles surchauffés de la piscine du réacteur n°4, où la situation est la plus critique.

L’hypothèse d’un arrêt prochain des rejets n’est pour l’instant pas envisageable.

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Mise à jour n°30 (mercredi 13h26)

En dernier ressort, l’opérateur envisage d’utiliser un canon à eau pour arroser le réacteur n°4, dont le combustible continue de chauffer.

L’impression domine que l’inéluctable ne peut qu’être retardé.

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Mise à jour n°29 (mercredi 11h25)

Deux événements peuvent accélérer les événements, dont les conséquences sont des rejets permanents dans l’atmosphère de radio-éléments. Pouvant impliquer une évacuation définitive du site (ou le sacrifice des personnels qui y resteraient), aboutissant à un total saut dans l’inconnu.

1. De nouvelles ruptures des enceintes de confinement des réacteurs combinées avec des rejets radioactifs plus massifs.

2. Une rupture d’une ou de plusieurs cuves de réacteurs dont les conséquences seraient encore plus redoutables.

Fonction des vents, l’élévation de la radioactivité autour de la centrale n’est pas homogène. Celle-ci décroît avec la distance, mais les avis sont partagés entre experts à ce propos. Des zones à très fortes densité de population pourraient être soumises à des taux considérés comme dangereux, si ce n’est déjà le cas.

Il est par ailleurs démenti par l’agence Kyodo – qui l’avait précédemment annoncé – que des traces de césium auraient été trouvées dans le réseau d’eau de la ville de Fukushima.

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Mise à jour n°28 (mercredi 11h10)

La course contre la montre continue.

La nuit tombée, tout nouvel essai de largage d’eau par hélicoptère sur le réacteur n°4, où l’évolution de la situation est la plus préoccupante, est très peu probable. De nouveaux moyens terrestres d’apports d’eau sont étudiés.

Le temps presse. Selon l’IRSN, l’eau de la piscine du réacteur n°4 est en ébullition. Si son évaporation devait se poursuivre, des rejets de radio-éléments encore plus forts qu’actuellement interviendraient, selon un délai estimé à « quelques jours ».

C’est sous ce même délai qu’une entrée en ébullition de l’eau des réacteurs n°5 et 6 pourrait également intervenir.

Les rejets radioactifs sont alimentés par les dépressurisations régulières de l’enceinte de confinement du réacteur n°1, ainsi que par celles qui interviennent en continu depuis le réacteur n°2, dont l’enceinte est endommagée. Ce pourrait être aussi le cas pour le réacteur n°3.

Il est confirmé que les personnels évacués sont revenus en salle de contrôle des réacteurs, où le niveau de radioactivité n’est pas connu.
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681 réponses à “LA SITUATION A FUKUSHIMA (II), par François Leclerc”

  1. Avatar de Eric
    Eric

    Toujours pas de courant qui arrive a la centrale si je comprend bien?
    Dans ce cas,c’est qu’il y a du degat sur les pylones et les lignes,d’ailleur comment pourrait il en etre autrement,vu qur ces lignes vont de centrales a centrales par le litoralOu bien le courant arrive et tout le parc de transfos necessaires a sa distribution(qui se trouve dans l’enceinte de la centrale) est foutu,se qui n’est pas une bonne nouvelle non plus car il y a dans les deux cas encore beaucoup de boulot pour alimenter cette fichue centrale.

    1. Avatar de Jérémie

      Vous savez pour alimenter une centrale, un seul cable électrique peut-il réellement suffir à alimenter et à refroidir tout un amas de ruines,

      Pourvu que ça marche quand même, je veux bien être aussi très crédule de mon coté mais il y a parfois des limites aux nombreuses fausses espérances de plus des gens de mon temps, tout ça bien sur ne va pas du tout arranger les affaires de l’Oncle Sam.

      Et puis tous ces gens qui tentent tant bien que mal de juguler le désastre et cela au risque même d’y perdre davantage la santé et la vie au plus tôt.

      Mais quelle grande tuile de plus pour le Japon, et plus la surfance est grande à refroidir et
      plus ils ne savent plus trop comment faire autrement c’est un peu ça aussi le grand revers de l’atome pour beaucoup de gens en plus.

      1. Avatar de Eric
        Eric

        Bien sur qu’une seule ligne tht suffit pour realimenter la centrale car en temps normal c’est elle qui envoie le courant produit dans la centrale vers le reseau,comme nous avons besoin d’environ 50mw et que cette ligne est dimmenssionee pour trimbaler les milliers de mw produits en temps normal,de se cote aucun soucis quant a la section des cables

  2. Avatar de Eric
    Eric

    pour etre plus clair,si au moins une ligne qui part de la centrale peut etre connectee au reseau tht,la centrale sera en mesure de recevoir un milliers de mw voir plus donc il y aura largement plus de courant qu’il n’en faut.

  3. Avatar de Leo
    Leo

    Dommage que les communiqués de presse datant de 2003 de l’ASN (Autorité Francaise de Sureté Nucléaire) et intitulés « Erreur de conception affectant la résistance au séisme de réservoirs d’eau de plusieurs réacteurs de 900 MWe » soient désormais inaccessibles.
    Peut être que le problème n’est plus d’actualité…

    Heureusement que le wikiwix cache est ici.

    Petit extrait

    Le réservoir ASG du réacteur contient de l’eau qui alimente les générateurs de vapeur, notamment en cas de défaillance des moyens utilisés en fonctionnement normal, afin d’assurer le refroidissement du cœur.

    En cas de perte de l’intégrité de ces réservoirs lors d’un séisme de très forte intensité, certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées.

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