C’est le mot « intelligence » qui me vient en premier.
Il suffit de demander, Hervey. 😉 Quelle interprétation du monde d’aujourd’hui pourrait faire l’historien Ibn Khaldûn s’il était encore vivant…
*Godot est mort !*
Il suffit de demander, Hervey. 😉 Quelle interprétation du monde d’aujourd’hui pourrait faire l’historien Ibn Khaldûn s’il était encore vivant…
@Alex en fait pour les ukrainiens (et les troupes côté russes) on est plutôt en 1917 après 3 ans de…
Un effet cliquet, une ancre qui traine sous pavillon chinois https://bsky.app/profile/auonsson.bsky.social/post/3lbzsyupfd22k
Juste une question. Pourquoi mon commentaire posté vers 12h n’apparait que vers 17h30 alors que beaucoup d’autres, eux, postés bien…
Bonsoir GMM,vous avez raison à propos de territoires encore faut-il que certains ne s’accaparent pas de tout, changeons de braquet…
@ Garorock 17h30 Médiatiquement c’est déjà fait, non ?
Tu penses que Mélenchon va se faire assassiner?! 😎❤
Prompt : Paul Jorion enseigne-t-il toujours à l’Université catholique de Lille ? ChatGPT 4o said: Paul Jorion est professeur associé…
Si l’article 5 est déclenché avant l’arrivée au pouvoir de Trump, est ce que Poutine osera une frappe préventive sur…
@Ludyveen, Cette vidéo n’a pas prit une ride, ce qui n’est pas mon cas.
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
33 réponses à “Annie Girardot (1931 – 2011)”
Docteur Françoise Gailland, Jean-Louis Bertucelli (1975)
http://www.youtube.com/embed/cTo7UBiQNMs
Hier, sur Club RTL, on passait la Zizanie avec De Funes.
Un bon divertissement, disait la critique.
Histoire avec du son qui ressemble par certains aspects à Gabin et Signoret dans le Chat, mais dans ce cas, c’était des images mais sans son.
C’est par votre blog que j’apprends la mort d’Annie Girardot. Je suis très triste. Merci pour ce bel extrait de Maigret, et merci à Fujisan pour celui du Docteur Françoise Gailland.
Je dis Madame Girardot
Je dis Merci Annie.
je suis triste, aujourd’hui j’ai perdu ma « grande soeur » de coeur…..
Le visage d’Alzheimer
Un maladie, un syndrome dont on n’échappe pas.
http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftTj1.html
Oui, c’est vrai, intelligence et sensibilité.
Bonsoir monsieur Jorion,
moi aussi je découvre le départ d’Annie Girardot par ce blog, et je vous en remercie parce que vous me faites découvrir une actrice avec l’extrait que vous proposez. Le souvenir que j’en avais se limitait à sa prestation dans « mourir d’aimer » que je n’avais pas trouvé génial à l’époque de sa sortie, loin s’en faut. Et je vais rarement au cinéma, j’ai pas la télé… Donc, s’il m’est permis,
bon voyage Madame.
pourquoi le mot « intelligence » ?
elle avait son style, unique, mais très stable.
Amusant… des mots en remplacent un autre ???
mqr
intelligence et générosité.
Annie Girardot avait de grandes qualités de coeur.
Elle me manque.
Quand je pense à l’immense et sensible comédienne qu’était Annie Girgardot, la médiocrité du cinéma français d’aujourd’hui et ses acteurs à 2 « balles » nous est rappelé à notre mauvais souvenir ….
La France et sa Culture se meurent … Merci encore à cette grande et à sa génération qui elle avait du talent.
Je suis triste.
C’était une dame comme je les aime. Je l’ai découverte avec « Un taxi pour Tobrouk ». je l’ai perdue dans une histoire pas claire où elle jouait une drôle de mère maquerelle. Mais comme je n’ai rien compris à l’histoire je peux me tromper.
Je la regrette.
Pour moi, Annie Girardot, c’est cette époustouflante institutrice à faire trembler toute pédagogie : Madame Marguerite !
Elle emporte avec elle, une certaine conception de la culture, au cœur de la vie de tous les jours. Quel changement cet appauvrissement du spectacle vivant !
Au revoir Madame et tous ces beaux moments de théâtre.
Ce qui m’agace prodigieusement est qu’en lieu et place d’un film d’icelle, les télés généralistes ne trouvent qu’à proposer des documentaires larmoyants sur « sa vie, son drame » alors qu’il s’agit avant tout d’une comédienne qui « jouait », qui faisait son métier. On pipeulise son drame, et ce n’est plus la tragique « Nadia » du dostoïevskien et grandiose « Rocco et ses Frères » qu’on nous montre mais la téléréalité de sa déchéance, de ses jules frappadingues, de son alcoolisme, de son chômage…
Sans sa maladie, on se serait contenté de diffuser un film vers une heure du matin, et encore, pas le meilleur, voire aucun.
Ben, faut jeter ta télé…
mqr
Une femme de théâtre. Elle parle du personnage de Madame Marguerite. Incroyable cet interview le pied sur la table.
Trois femmes m’ont particulièrement bouleversé. Maria Pacôme, Annie Girardot et Murielle Robin. Trois intelligences incroyables,vives, pointues. Trois âmes à fleur de peau. Des personnalités fortes, belles, sans demie-mesure. On les aime où on les déteste. Elles ne laissent pas indifférent.
Ce fut lors d’interviews attrapées au vol, au grès des ondes. La parole y était implacable,en même temps très pudique. Entre les mots affleurait la fêlure en même temps qu’une énergie, une force de vie formidable. Un amour de la vie presque douloureux et néanmoins lumineux.
J’ai appris le décès d’Annie Girardot aux infos. Ca ma fait un petit pincement au coeur. Partir au printemps, comme un dernier clin d’oeil. La Vie, il n’y a que ça de vrai!
Girardot et P.Noiret quoi de mieux que de se recroiser de l’autre côté du voile.
http://www.youtube.com/watch?v=GQubDCX3fwk
je me joins à votre tristesse. Merci Madame Girardot.
Intelligence ? Oui sans doute, mais en bonne intelligence alors, celle qui se donne, celle qui se gaspille. Celle de la Nadia de Rocco-Delon. de Simone-Salvatori et de Visconti-Visconti. Un miracle d’intelligence offerte et noyée de pleurs, allegée de peurs assumées. Celle qui s’encourage. Celle qui s’insécure.
On la traita de pleureuse, et bien pleurez maintenant !
J’aime à l’imaginer finissant comme la Nadia de Visconti, les bras d’abord en croix puis se rejoignant autour du visage de Simone approchant sa lame. Quoi d’autre. qui d’autre, après ce sacrifice initial et définitif ? Que dire quand tout est dit ? Que montrer quand tout est montré ? Que vivre quand tout est vécu ? Oublier..
Comment n’y eut-il personne que Visconti pour l’écarter de ses rôles de soubrette à la Comédie Française et lui offrir au thêatre Phedre ou Antigone ?
PS : Rien, ou à peu près rien, à voir, mais Jane Russsel est morte aussi hier…
Jane Russell (1921 – 2011)
[youtube=http://www.youtube.com/v/j1fhxH8hdfw?fs=1&hl=en_US]
héhé… pôv Jane. Expédiée…
« rien à voir »… Ouais bon, correction, rendons justice à celle que ce mufle de Bob Hope appelait « the two and only Jane Russell » et grâce à Hugues – encore… – qui l’a lancée, manière d’ersatz assez honorable de la grande Ava : y’avait quand même matière à voir ! Même si Paul n’en montre -ni n’en dit – rien…
let it be !
Annie Girardot, c’est parce qu’elle me rentrait trop dedans peut-être que je la mettais à distance et puis Brigitte Bardot est arrivée sur la nouvelle vague.
C’est bien connu, les hommes préfèrent les blondes et regrettent les brunes.
Je l’ai croisé une fois, j’étais déjà tout petit à l’époque et avec ma petite bande de copains dans
les vieux quartiers du marais, je crois même l’avoir déjà vu une autre fois près de la fontaine des innocents et des modestes, mais après avoir tourné la tête, elle n’était déjà plus là comme tant d’autres avant et après elle, comme après nous.
Elle a joué dans pas mal de films quand même.
Une excellente comédienne, et une femme qui ne jouait pas.
Avant de nous quitter, elle avait peut-être « préféré » oublier . Qui sait.
A fleur de peau, c’est usant. Mais, c’est une vie pleinement vécue, une vie non virtuelle.
Une comédienne, évidemment; intelligente, il n’y a que lire sa filmographie pour en douter sérieusement. Représentante de cet esprit sans esprit de la France de Pompidou. Citer « Maigret tend un piège » pour honorer une actrice, c’est tout dire. J’ai vu un de ses derniers spectacles à la maison de la poésie: une lecture sans profondeur d’un texte du très moyen Jean-Marie Besset; un spectacle tout juste mauvais et pitoyable et cher pour le spectateur. Le pitoyable spectacle d’une actrice atteinte de la maladie d’Alzheimer, seule sur scène et sans mise en scène (qu’elle aurait été incapable de suivre), sans décor, le texte à la main bien sûr reproduisant ses vieux tics jusqu’à l’écoeurement, voilà ce qu’il m’a été donné de voir. C’était d’une tristesse épouvantable. Triste triste fin. Les Césars aussi c’était épouvantable de voir la profession se payer de sensiblerie. A d’autres. Mais on moins le téléspectacteur ne payait pas sa place. La pauvre: voilà tout ce que je peux dire.
je l’ai connue au pressing du Marais, elle était une de mes clientes, toujours aimable, gentille et le mot pour rire, elle nous manquera.
Adieu Annie.
Hélène.
Nous nous connaissons alors Hélène et Jean-Claude Brialy était aussi l’un de vos clients.
Image de la femme battante et émancipée, qui plaisait bien à ma mère, dans les années 70. Nous étions allés voir, d’ailleurs, son duo avec Noiret, dans Mais où est passé la cuisse de Jupiter !