Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Le sauvetage de l’euro n’a pas eu lieu : hier, par la voix de son ministre des finances, Wolfgang Schäuble, l’Allemagne a jeté l’éponge. M. Schäuble a dit qu’il n’y avait aucune urgence et qu’on pouvait réfléchir posément à la mise au point d’une nouvelle stratégie. Une autre manière de dire : « Advienne que pourra ! » L’oraison funèbre de la zone euro telle qu’on l’aura connue, à seize, a été prononcée par Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires de la zone euro : « La crise est toujours là. Nous connaissons une trêve depuis deux ou trois jours mais nous ne pouvons pas nous permettre la moindre complaisance ». L’histoire retiendra qu’il rejetait lui la capitulation ; il est apparemment de la race des capitaines qui choisissent de couler avec leur navire.
Quand la zone euro a commencé de se défaire il y a un an, lorsque la situation de la Grèce a été connue, et que les projecteurs se sont immédiatement tournés vers le Portugal et l’Espagne, il est devenu évident que ce serait le pays le plus riche des seize qui – en dernière instance – devrait sauver tout le monde. Pourquoi ? Parce que dans un premier temps, les États sauvent les banques et comme elles sont insolvables, ils se noient en tentant de les sauver (voir le cas de l’Irlande dont on parlait moins il y a un an mais qu’il a fallu sauver en catastrophe à l’automne dernier), et que dans un deuxième temps, c’est aux États encore debout de tendre une main secourable à ceux qui tombent les uns à la suite des autres.
Quand la Grèce est tombée, l’Allemagne a fini par dire oui, du bout des lèvres. Quand ce fut le tour de l’Irlande, elle a dit qu’il s’agissait plutôt du genre de question dont le Fonds Monétaire International devrait s’occuper. Depuis, elle s’est attelée à mettre au point une solution qui entrera en vigueur en 2013, c’est-à-dire lorsqu’on pourra, après la bataille, faire le décompte des morts et des vivants. L’Allemagne s’est faite une raison, elle a faite sienne la philosophie du « en bien ou en mal, tout finit par s’arranger ! »
Mr. Schäuble aura donc connu son « moment Paulson », du nom de Henry « Hank » Paulson, le Secrétaire au Trésor de la deuxième administration Bush, qui jeta l’éponge le 14 septembre 2008 quand le représentant de la Barclays confirma que sa banque était prête à reprendre Lehman Brothers – à condition que ses actionnaires approuvent l’opération dans les jours qui suivraient. Le soleil se levait sur Tokyo et il était déjà trop tard.
L’hémorragie que provoqua la faillite de Lehman Brothers, et qu’il fallut étancher en déversant près de deux mille milliards de dollars et d’euros, fait que l’histoire pose déjà un regard sévère sur le « moment Paulson ». Mais que pouvait faire d’autre le ministre des finances américain ? On sait aujourd’hui – depuis que la Federal Reserve, poussée dans ses derniers retranchements, a dû révéler les chiffres – que dans le cas de Bear Stearns, qui avait elle été sauvée au printemps par son rachat par JP Morgan Chase, les titres rachetés à la firme par la Federal Reserve Bank de New York n’étaient qu’une infâme camelote. On a également appris le mois dernier que Bear Stearns était impliqué à l’époque dans une affaire de manipulation du prix de l’argent-métal sur le marché des Exchange-Traded Funds. Nous ne le savons que depuis quelques semaines mais il est difficile d’imaginer que Paulson ne l’ait pas su lui à l’époque. Il a déclaré alors sans la moindre ambiguïté : « Une opération de sauvetage comme celle qui vient d’avoir lieu pour Bear Stearns ne pourra pas être répétée ».
On sait maintenant que Lehman Brothers truquait ses comptes grâce à une entourloupe au doux nom de « Repo 105 », déguisant en ventes effectives à la fin de chaque trimestre des mises en pension de titres, et clamant à la face du monde qu’elle réduisait l’effet de levier dans son financement, alors qu’elle se contentait de doper sa combine. Cela aussi Paulson devait le savoir : on nous montre à nous les bilans officiels des sociétés mais un ministre des finances a accès aux vrais chiffres et quand tout s’écroule, apparaît en surface quelle est la part de ces chiffres qui découle d’un travail honnête et celle qui s’obtient par la fraude ordinaire. Quel que soit son degré personnel de cynisme, on est toujours surpris.
Que va-t-il se passer maintenant ? L’effet domino va suivre son cours et les pays en faillite restructureront leur dette. Les banques allemandes et françaises encaisseront la décote de la dette grecque ; les banques britanniques et néerlandaises, la décote de la dette irlandaise ; les banques espagnoles encaisseront la décote de la dette portugaise – la goutte qui fera déborder le vase en ce qui les concerne, et ainsi de suite, car chacun doit de l’argent à tous les autres. Il faudra avoir le cœur bien accroché dans le secteur bancaire. Les banques allemandes prendront un sacré coup mais on a dû faire les comptes à Berlin, et le calcul est facile à faire : sauver les banques allemandes coûtera toujours moins cher que de sauver toutes les banques de la zone euro plus la dette souveraine de tous les pays dont elles relèvent. Au bout du compte, la notation AAA de l’Allemagne devrait en sortir indemne, alors que si elle s’engageait dans les jours qui viennent à sauver l’Espagne (dont coût à vue de nez, 950 milliards d’euros, soit davantage que le montant actuel de la cagnotte européenne : les 750 milliards du Fonds Européen de Stabilité Financière), la notation de son risque de crédit serait menacée.
Hier, la zone euro a basculé officiellement dans le chacun pour soi. Mais quel était le choix qui s’offrait à M. Wolfgang Schäuble ? Guère meilleur que celui auquel était confronté M. Henry Paulson il y a deux ans : Charybde ou Scylla. Y a-t-il moyen de faire autrement ? Oui, si l’on remet en question des choses jugées fondamentales quant au statut de la propriété privée. À cela, la zone euro et ses majorités parlementaires libérales n’est pas encore prête. On en reparlera sur le champ couvert de morts, après qu’auront été quelque peu déblayés les décombres.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
152 réponses à “LE SAUVETAGE DE L’EURO N’A PAS EU LIEU”
J’arrive à ne plus savoir si c’est faire preuve de pessimisme ou d’optimisme, de constater qu’il faut aller vers tout ce gâchis avant qu’un CNR nouvelle version ne nous permette de repartir du bon pied.
La logique du défaut des Etats est enclenchée, logique en accord avec l’attitude protectionniste des Etats sur fond de guerre des monnaies (refinancement des dettes de chacun oblige…)
On se dirige donc vers un « ré-échelonnement » de la dette globale.
Reste à savoir si entre la Chine et les US, c’est Goldman Sachs qui remportera la partie…
Le problème, c’est la période de transition entre le gâchis et l’avènement d’un nouveau CNR.
Quand on voit ce que ça a donné en Argentine, des mois de bordel généralisé. Les enfants gâtés qui constituent la population française / européenne vont morfler.
Donc, et si je lis bien P.Jorion, les « carottes sont cuites » et la seule question est : Dans combien de temps le système économique va t-il s’effondrer?
Personnellement, c’est ce que je dis partout depuis près de 3 ans. Pas surprenant, donc …
En ce moment même, et depuis 3 ans
Dans combien de temps le chaos va-t-il se pointer ?
@ Gilles
Je me demande si Paul n’est pas plutôt en train de nous dire que le système s’est déjà effondré. La question étant : « combien de temps encore vont-ils pouvoir nous le cacher ? »
@ Claude L
Non le système ne c’est pas encore effondrer, c’est que le début de son effondrement et quand il se sera effondré ça ne va pas passer inaperçue. Pour moi le plus vite sera pour le mieux de la planète et même pour Homo Sapiens, car plus on repousse l’inévitable comme actuellement et plus dure sera la chute..
De Sylvain :
Excellent résumé. Un système superpose trois couches de réalité : la fin qu’il poursuit, la forme qu’il prend et la matière qu’il représente. Le système s’est effondré en 2007 quand la crise des subprimes a révélé au monde financier que le jeu n’avait plus de but. Sans but du jeu, il n’y a plus de jeu. Depuis 2007, on expérimente plein de nouvelles règles du jeu pour recréer un jeu. Sans succès : le système financier n’a plus de direction. Nous débouchons aujourd’hui sur l’autre face de l’effondrement : la dissolution de la matière du jeu. Les prix ne signifient plus rien ; le discours financier ne dit plus rien d’intelligible. Le chaos s’installe ; la réalité est totalement insaisissable. Cette phase-là est très dangereuse : on rentre dans un tunnel tout noir où tout peut arriver. Tout le monde hurle pour demander de la lumière, certains en profitent pour prendre des avantages sur la masse qui ne voit rien et plus personne n’a confiance dans la moindre parole.
Le tragique est que l’Union Européenne a le doigt sur l’interrupteur de la lumière mais ne s’en rend pas compte. Elle se laisse hypnotisée par le capitalisme étatsunien et chinois qui produisent la nuit en affirmant qu’il fait jour.
@PSDJ
Ben voilà, quand vous vous lâchez sur le filage de métaphore, tout s’éclaire sur vos arrières-plans et vos hors-champs, fâcheusement clairs-obscurs bien souvent. Vous auriez même pu pousser la chose jusqu’à parler de jeu de scène, de théâtre, plus encore de que de jeux d’argent, de casino, bien trop rebattue comme image et réductrice à mon gout tant elle exclut la notion de spectacle mondial et donc de spectateurs-acteurs, parties prenantes du grand jeu.
Comme une comédie de Molière (Brève de comptoir, dilemne molièrien : « Si y’avait pas eu Molière, on parlerait la langue de qui ? »), sorte de représentation de Tartufe agrémenté de Don-Juan – avant l’entrée de la statue du commandeur, soudainement interrompue, abrégée plutôt, par la chute cataclysmique de toute la machinerie, des cintres, des décors et rideaux sur la tête des « pauvres » comédiens aux cachets mirobolants. Avec un « show must go on » assumé par des acteurs, avancés en bord de scène pour un improbable théâtre d’ombres et d’hologrammes, éclairé à la chandelle en guise de feux de rampes… Plus Lady Macbeth, son mari, la tempête, lago, Othello, Cordélia, Edmond, le fou du roi, Richard III et leur sarabande de traitres et de fous trépignant dans les coulisses, plus Hamlet et ses semblables effarés dans les travées du théâtre…
Cela dit, par son caractère ultra-réactif, car seul lieu effectif véritablement globalisé de ce monde, je considère la finance comme une fiction monstrueuse en avance sur le réel, comme l’avant-scène fictionnelle et néanmoins authentique d’une tragédie mondiale bien plus monstrueuse, celle de la matière géo-politique, de la force brute de la politique mondialisée, de la lourdeur invariante des pouvoirs qui sourdent, impériaux ou militaires. Un divertissement qui parle plus qu’il ne masque, une légèreté qui se grise et abuse d’une paix factice dont le monde s’abuse.
Vous voudriez faire de cette comédie tragique une tragi-comédie soumise à la règle des trois unités, de lieu, temps, d’action, avec catharsis aristotélicienne de bon ton, mais sans unité de ton pour préserver un peu de souplesse (et une fin heureuse…). Oui, Sartron, mais les monstres dans les coulisses de ce monde, les pousse-au-crime, les boutefeux, ils en voudront de ces règles ?
@ Vigneron :
Dans la langue de Molière, Vigneron, on dit ‘Hortefeux’.
Intéressant.
Départager plus justement propriété privée et propriété publique ?
En nous, amenuiser le bourgeois et magnifier le citoyen ?
Mais plus précisément, selon vous, ce pourrait être quoi ?
@Jean-luce morlie
Voeu pieux 🙂
à Bibules
« …une culture ouverte de l’ambition. Celle-ci devrait être postmonothéiste« . Postmonothéiste et pieuse à la fois, cela ne doit pas être simple à concrétiser.
Peut-être se dire qu’on suit une étoile et que l’on trouve une étable avec un âne, un bœuf et… un bébé naissant.
« La société acquisitive – Base du mode avoir
Nos jugements sont extrêmement faussés parce que nous vivons dans une société fondée sur la propriété privée, le profit et la puissance, qui sont les trois piliers de son existence. Acquérir, posséder et réaliser des profits sont les droits sacrés et inaliénables de l’individu de la société industrielle (1), Peu importe ce que sont les sources de la propriété ; et la possession n’impose aucune obligation au propriétaire. Le principe est: « Où et comment j’ai acquis ma propriété, et l’usage que j’en fais ne regarde personne, sauf moi ; tant que je ne viole pas la loi, mon droit est sans restriction et absolu. »
Ce genre de propriété peut être appelé propriété privée (du latin privare, « déposséder ») parce que la personne ou les personnes qui détiennent cette propriété en sont les seuls maîtres, avec tout pouvoir de priver les autres de son usage ou de son plaisir. Alors que la propriété privée est censée être une catégorie naturelle et universelle, elle est en réalité l’exception, et non la règle, si on considère l’ensemble de l’histoire humaine (y compris la préhistoire) et particuliérement les cultures extérieures à l’Europe où l’économie n’est pas la principale préoccupation de la vie. En dehors de la propriété privée, il y a : la propriété autoproduite, qui est exclusivement le fruit du travail de chacun ; la propriété restreinte, qui est limitée par l’obligation d’aider son prochain ; la propriété fonctionnelle ou personnelle qui consiste en outils de travail ou en objets destinés au plaisir ; la propriété commune, partagée par un groupe dans l’esprit d’un lien commun, comme dans les kibboutzim d’Israël.
1. Le livre de R. H. Tawney, The Acquisitive Society (1920) n’a pas encore été surpassé en ce qui concerne sa compréhension du capitalisme moderne et des options favorables à un changement social et humain. Les écrits de Max Weber, Brentano, Schapiro, Pascal, Sombart et Kraus contiennent des idées fondamentales pour la compréhension de l’influence de la société industrielle sur les êtres humains. »
Erich Fromm, Avoir ou Être ? – Un choix dont dépend l’avenir de l’homme, Laffont (1976), p. 89-90
Jean-Luc Mercier
Albert Einstein répond:
http://www.socialisme.be/marxismeorg/1949einstein.html
Extrait
Je signe et contresigne.
Le premier paragraphe est la leçon du capitalisme.
Le deuxième est la leçon du stalinisme, premier brouillon, au panier, le stalinisme.
Fujisan
Avez-vous noté la parenté de cette définition avec celle que Paul Jorion donne du capital ?
Le capital comme argent dont on ne dispose pas. Le capital qui en s’accumulant par le mécanisme de l’intérêt dépossède le plus grand nombre lorsque l’argent ne va plus là où il devrait, l’usage des biens les plus élémentaires, tels que le logement, la santé, l’alimentation saine, l’éducation et la culture se voyant de moins en moins bien pourvus. Les plus pauvres s’en trouvant même totalement dépossédés.
Le capital comme un non partage potentialisé, essentialisé, substantialisé. Comme la présence d’une absence, comme le prix d’une absence passée, la valeur d’une absence présente, la promesse d’une absence future, un concentré d’absence ultra-présent.
Un maître-étalon d’Histoire qui tuteure et ligature d’absences le présent.
fujisan,
« … les cultures extérieures à l’Europe où l’économie n’est pas la principale préoccupation de la vie. »
Je vous l’emprunte, j’en ai besoin pour un cas désespéré.
Vigneron,
+1
Pierre-Yves D dit : « Avez-vous noté la parenté de cette définition avec celle que Paul Jorion donne du capital ? »
Oui, bien sûr. Sans oublier ce que PJ a rapellé de Marx sur la propriété :
Et aussi, ces savoureux textes de Giono dans Les terrasses de l’île d’Elbe que je ne résiste pas à reproduire :
Ou encore, « C’est pas l’homme qui prend la mer… », qu’il chante, Renaud…
Le risque est cependant que parmi les décombres on ne recense la démocratie et parmi les morts, un bon nombre de citoyens, ceux les plus fragilisés et les plus pauvres, as usual.
Déjà Marine Lepen se voit promise à un ‘bel’ avenir.
Pas besoin d’être grand clerc (un seul françois nous suffit) pour voir poindre des ‘solutions’ qui seront pire que le mal et qui achèvera la ‘bête’ (démocratie, dans les deux sens du terme, tant l’aveuglement de nos représentants est patent).
Le risque est grand.
Mais que faire, tant que la confiance du socle social du libéralisme ne sera pas ‘entamé’, à savoir la ‘masse’ des épargnants, rouage essentiel à ce système financier (et à cette démocratie libérale) ?
Car pour les autres, ceux qui n’ont rien à épargner et à qui on n’épargne rien ou qui ont suffisamment à perdre, la confiance est déjà partie vers l’abstention ou vers le FN pour les premiers, et à l’étranger, pour les seconds.
Une ‘possibilité’ : que les dits épargnants cessent d’investir leur épargne en obligations libellées en euro.
Tant que leurs représentants ne réformeront pas le système financier et monétaire (au moins en UE, qui en a les moyens, seule).
Qu’en dîtes-vous ?
@zébu: tout à fait d’accord avec vous, rien ne bougera vraiment (et les politiques le savent) tant que la classe moyenne voire la classe moyenne sup. ne sera pas touchée directement dans son épargne et/ou dans son pouvoir d’achat. Quand on voit le sondage d’hier de l’express (ifop je crois?) qui donne Sarkozy largement perdant dans toutes les hypothèses, seul le vote des seniors restant acquis à la droite (par peur de perdre leur retraite). Sarkozy va sans doute en rajouter une couche dans le mensonge et la dissimilation se sachant battu pour 2012, et laissera des tonnes de cadavres à son successeur…leur mot d’ordre, »tenir » à n’importe quel prix encore quelques mois. Passer l’été prendre encore plus de mesures anti sociales (perdu pour perdu) avant leur départ du pouvoir… la politique de la terre brulée.
L’oligarchie qui nous a conduit à ce désastre se proclame libérale. Libérale elle l’est en effet
sur le plan économique, par contre elle beaucoup moins libérale sur le plan des libertés individuelles.
Tous ces « libéraux » s’accomodent très bien de régimes à poigne, du moment
que leur business n’est pas entravé: voir l’affaire Tunisienne, où l’on feint de découvrir la corruption qui gangrenait le pays sous Ben Ali.
Voir la complaisance envers la Chine qui est tout sauf une démocratie. Voir l’Algérie, l’Egypte, le Pakistan et bien d’autres pays.
Et si l’on remonte dans le passé le Chili de Pinochet (ami de Lady Thatcher), et moultes dictatures bananières sud-américaines.
Voire même chez nous le refus d’accepter le verdict des urnes, quand il ne va pas dans le sens souhaité(référendum 2005), voire aussi le FN qui est en fait plutôt libéral sur le plan économique.
A l’énoncé de tout ce qui précède on peut se demander si 1789, ou la révolution américaine ont bien eu lieu.
Libéraux oui, mais lorsqu’ils s’agit de défendre les intérêts économiques de la minorité qui
tient les rênes, sûrement pas lorsqu’il s’agit de la protection et du développement des libertés individuelles et des fameux Droits de l’Homme.
A preuve notre ministre des affaires étrangères proposait encore récemment de faire bénéficiers les nervis de Ben Ali de notre savoir faire en terme de maintien de l’ordre.
Ou les tentatives dans beaucoup de pays de contrôler ce poil à gratter qu’est le net.
Je sais ces « libéraux » vont dire, on ne peut faire confiance aux gens, ils ne sont pas responsables c’est pour cela qu’il faut encadrer sévèrement leurs libertés. Je suis d’accord liberté et esprit de responsabilité doivent aller de pair et cela passe d’abord par l’éducation. Mais tous ces « libéraux » démantèlent les services publics et en particulier les services éducatif, ils ont beau jeu ensuite de dire qu’il faut restreindre les libertés individuelles et privilégier des politiques répressives.
@ Joan
Concernant la naissance de la « Modernité », le libéralisme social et le libéralisme économique, l’émancipation de l’individu, je vous propose ce très intéressant exposé de Jacques Généreux sur la « nouvelle émancipation » :
http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=emission&id_departement=22&id_video=136
Donc, ceux-là qui votent , mais qui ne vote ni FN, ni PS, ni UMP sont des abstentionnistes ???
Pourtant vous n’êtes pas le seul, à penser que le vote FN ne peut que profiter, profiter, …….
Je vous laisse écouter Dupont Aignan dans
Ca Vous Regarde : L’UMP : un outil au service de Jean-François Copé ?
http://www.lcp.fr/L-UMP-un-outil-au-service-de-Jean-10469.html
C’est du passé, du moins en apparence. Ce qui est sur, c’est que le « nouveau » FN se prépare à devenir le héraut de la lutte contre le libéralisme mondialisé.
@ Cécile :
?
Non, je n’ai pas dis cela. Je pense que les partis dits ‘de gouvernement’ n’aborde pas cette thématique car ce serait heurter de plein fouet leur coeur électoral.
Marine Lepen n’a pas ces préventions, elle qui a fait une interview tonitruante sur France2, parlant très clairement de l’euro comme problème, proposant d’en sortir, faisant le lien d’avec les délocalisations, etc.
As usual, bonne analyse et très mauvaises prescriptions : nationalisme, protectionnisme, individualisme, le tout pour masquer le fait qu’in fine le FN n’est qu’un gros bâton, différent, du libéralisme (d’ailleurs, libéralisme et protectionnisme sont copains comme cochon, tout est question d’échelle : le protectionnisme n’interdit pas les fondements du libéralisme économique, au contraire). ‘Préférence nationale’ en sus, of course.
Je crains qu’elle ne fasse un carton dans un électorat qui avait voté Sarkozy, désorienté par les délocalisations et une ‘mondialisation’ libérale qui leur était franchement défavorable, sans compter tous ceux qui avaient vu dans le programme de Sarkozy en 2007, avec raison, une parti du programme du FN (immigration, notamment).
argh … Pas eu le temps de finir.
Mais elle parle, elle aussi, rarement de ce qui fâche : la réforme bancaire et financière.
Ne pas insulter l’avenir, qui sait.
Pour le reste, et en dehors du PG, qui l’aborde à sa manière (régulation étatique, à mon sens dépassée, en l’état), je ne vois pas ce qui pourrait nous sortir de l’ornière politique.
Actuellement.
@ Jacques :
C’est effectivement une apparence. Je ne vois pas ‘régulation de l’Etat’ dans leur programme, ‘limitation de la propriété privée’, etc.
On revient en fait au fond de commerce de Poujade et du poujadisme.
C’est le pari de Marine Lepen : revenir ‘aux sources’ (JM Lepen fut d’ailleurs député ‘poujadiste’ en 1956). Sauf qu’il n’y a plus seulement les petits commerçants et les artisans, il y a maintenant tous ceux qui se sentent exclu du système actuel. Et ils sont nombreux, potentiellement …
Vu l’état de déliquescence de la Vème République, je crains qu’elle ne fasse bien mieux que son prédécesseur car le système électoral en scrutin direct (présidentielle, qui n’existait pas en 56, et pour cause) lui est plus favorable.
Même si elle échoue à la présidentielle, elle marquera le terrain aux législatives, aux aguets.
Car je ne vois pas un ‘De Gaulle’, actuellement, pour sauver le système en le reformatant. En bien comme en mal.
ça craint ‘velu’ …
oui, le programme du CNR aura totalement été passé à la moulinette …et le programme du MEDEF sera appliqué sur toute la ligne …au moment même où de trés nombreuses personnes n’auront plus aucun moyen pour se soigner, version USA = cata, pour s’offrir des études…pour survivre …le tout sans s’endetter : le but final est l’endettement jusqu’au trognon …pour faire plaisir aux assureurs, fonds de pension, banquiers …seulement pour accéder aux besoins fondamentaux : se loger, se nourrir a minima …
la LOPPSI passée =) tout est prévu …
Ce gouvernement est celui de la haine du Peuple, de la globalisation neolib sans frein, de l’injustice, de la gabegie-ploutocrate, et du FMI ….
Question : certains membres du PS ne seraient-ils pas secrétement satisfait de cet état de fait ? le sale boulot sera fait …et, contexte… blablabla…ceci cela… aidant , ils ne « pourront » revenir en arrière sur les lois scélérates passées …
Quant à l’UE : commission et parlement ont bien pris garde de soutenir au moins symboliquement la révolte du Peuple tunisien, le PSE votant avec la droite conservatrice …seuls EE et GUE ont tenté un soutien : l’intervention de D.Cohn-Bendit étant d’une grande justesse sur ce sujet là …( ce qui n’est pas le cas de son groupe par rapport à la phynance )…
l’UE, telle qu’en elle-même, actuellement, nous couvre de honte .
pardon ..
= de ne pas soutenir
Dissy
Très intéressant votre rêve. 🙂
Voilà ce qui arrive quand on fréquente assidument le blog de Paul Jorion …. qui ne fait pas de politique.
Claude L dit :
19 janvier 2011 à 14:19
J.Généreux : émancipation, désaliénation …
un regard équilibré et humaniste .
un régal !
Je crois aussi qu’il faudra d’abord tomber bien plus bas avant de remonter car il n’y aura tout simplement plus d’autre option.Les politiciens au mieux ‘réagissent’ mais ne vont jamais anticiper, leur but »gagner du temps »(pour eux) ce qui revient à en perdre pour nous tous.
J’ai rêvé cette nuit de Sarkozy tel Ben Ali qui fuyait la France avec sa clique (Lagarde, etc) discrètement du Bourget un soir d’hiver 2011/2012… sous la protection des CRS.
Un gouvernement d’union nationale (de gauche) reprenant le pouvoir et décrétait un CNR 2.0 vu l’urgence de la situation. Plus jamais ça, fut la première phrase prononçée par Martine Aubry (DSK ayant aussi pris la fuite de ses responsabilités). Un vaste chantier s’ouvrait à elle et au peuple français soit reconstruire la France et un nouveau modèle social axé sur le partage et l’égalité.
Bon ce n’était qu’un rêve je sais…
la Gauche fait semblant de désirer le pouvoir.
La gauche sera sans leviers avec les croutes qu’auront laisser les brigands ..
Ce sera ,s’ils sont élus?la Gauche la plus impopulaire devant une mission impossible.
Ou voyez vous la volonté réelle de gouverner?
Straus Khan à l’affiche de l’OBS pratiquement 1 à 2 sondages par semaine…c’est lui leur idole.?.
Tomber plus bas que les Chinois qui épargnent tellement? à mdr..
Supprimons ces Bankster et la vraie richesse sera de retour.
@ dissy
« …un modèle social axé sur le partage et l’égalité »
Je me demande pourquoi Attali propose un choix entre trois modèles, deux suffiraient non? Qu’en pensez-vous ?
ou un cauchemar avec Martine 😉
j’avais cru comprendre que Mr Jorion ne voulais pas de politique dans son blog ! sauf si elle défend certains idéaux bien orientés bien sûr.
Bible, je cherchais seulement à faire rire, mais vous n’êtes pas du genre à rire, vous nous l’avez déjà fait comprendre.
à bible
Même Jésus fait de la politique si vous connaissez la Bible ?
Vous connaissais des jours meilleurs.
le dernier pour la route?
@Jorion
Bien que de qualité quelquefois , je vous retournerais qu’il y en a bien un qui fait pleurer , c’est bien vous, arroseur certe cultivé mais systématique d’une sinistrose à la française. Je suis donc bien dans votre ligne, ce qui devrait vous réjouir, cher professeur ou bloggeur.
Quant à la politique, désolé, vous avez bien écrit et surtout pas dans l’humour pour vous défendre, que vous refusez toute orientation politique orientée dans votre blog. Je ne vous le reproche pas , mais c’est un fait.
pourquoi êtes vous si triste BIble ?
un message pour un avenir meilleur,pas dans l’au dela bien sur.
aidez nous Bible svp
la Bible et ses serviteurs bénissent les canons en Espagne avec le ceinturon GOD MIT ONS..
L’avenir avec BIBLE c’est le massacre de MILLIONS de gents avec l’inquisition,et la Pacification de l’Amérique ,merci BIBLE et continuer à nous aider..
.
@bible : voilà bien le genre d’assertion qui me fait tirer au lance-flammes : « arroseur certe cultivé mais systématique d’une sinistrose à la française » ! Un truc comme ça, c’est l’antithèse parfaite de l’optimisme béat des religions. Apprenez, jeune homme, qu’il y a infiniment plus d’avenir, de potentiel, de richesse, d’intelligence et, finalement, de compassion et d’espérance dans le pessimisme que dans toute autre parole. Evidemment, pour le saisir, il ne faut pas s’arrêter à la surface des mots.
@ regoris
Gott mit uns, c’était sur la boucle de ceinturon des régiments prussiens de la Première Guerre mondiale. Ne mélangez pas tout.
vénus de l’eau
déchainez vous svp..
vous citant..
Apprenez, jeune homme, qu’il y a infiniment plus d’avenir, de potentiel, de richesse, d’intelligence et, finalement, de compassion et d’espérance.
oui ,bien ciblé et tout dans la compassion de la Bible.
vas pas vous pardonner Bible .
il croit pas au succédané de l’évolution dont il fait partie..
aleluhia
comme disais Cléopâtre avec un serpent dans le nez,ouch,un verre pour mettre son dentier.
rego
Le dernier commandement de Bible à Paul:
ne pas s’intéresser une seconde à la gestion de la cité,
laisser cela aux représentants de Dieu et du Veau d’Or.
@Arkao, Regoris
Ce n’est pas un point essentiel mais la phrase
est bien plus vieille que la première guerre mondiale. Ceci dit à cette époque, les troupes du Kaiser étaient déjà allemandes bien qu’effectivement cette phrase soit d’origine prussienne. Cette phrase sera également présente sur les ceinturons de la wehrmacht durant la seconde guerre mondiale:
Ceinturon allemand de la seconde guerre mondiale
bisous les gars
déja que la famille me tire la g…e
j’avais peur d’avoir dis des bêtises hier
Mais non,c’est correct et je suis avec « UNS ».
merci ..
Bonsoir,
je vois je vois en guise de rêve un deuxiéme tour des présidentielles avec PG Mélenchon versus Mme Lepen et le FN .
Là au moins les choses seront claires et voilà un vote sans concessions demandé aux électeurs enfin citoyen à choisir quelque chose de signifiant.
Cordialement
En echo à ce billet le court article de Jeremy Warner dans le Telegraph aujourd’hui.
En 2 mots: du coté des dirigeants US on pèche « par pure incompétence » d’après un cable de Wikileak d’un diplomate américain en poste à Reykjavik juste avant la faillite de l’Icelande. Celui-ci etait imcapable d’entrevoir ce qui se profilait.
Cela dit, faire de la classe dirigeante US la risée des populations c’est faire diversion quant à la mise à l’index des responsables réels et de leures pratique toujours d’actualité.
« Take the money and run ».. avant le defaut US programmé
Fuir mais où ? La seule chose qu’on peut faire, c’est inventer une autre façon de vivre, hors des modes de consommation actuels qui de toutes façons ne pourront pas durer encore des siècles, autant prendre un peu d’avance
C’est article de Warner est hilarant. L’humour étant bien entendu la courtoisie de l’affliction.
« Take the money and run ».. avant le defaut US programmé »…Yes, but where?
pour IDLE
http://listen.grooveshark.com/#/search/song?q=michel%20delpech
juste pour les longues soirées d’hiver et aussi parce que je vous estime bcp
rego
En ce moment nos amis les banksters sont en train de « take the money » (un véritable bank run!!) sous la forme de bonus juteux records… un sujet qui a eu tendance a sortir de l’agenda journaleux ces derniers jours, pourtant nous y sommes en plein!
Bref ils se regonflent le compte en bank de devises surévaluée (donc il faut gonfler à bloc) et ils deviennent les heureux acquéreurs d’actions de sociétés cotées sur le marché V-I-P.. pardon.. « secondaire » (Twitter, Facebook, etc, voir le billet de Leclerc) C’est un exemple.
Un autre exemple est l’immobilier de luxe (One Hyde Park.. THE address pour émires en vacances!!)
Autre exemple: acheter une île dans les Seychelles (comme cette vielle dame qui a besoin d’aide pour faire ses comptes et ses listes de commissions)
Bref, RUN for the exit! Liquider les liquidités!! Finalement acheter un appart ces temps ci c’est peut-etre pas ci crétin que ça en a l’air… je vais investiguer tient…
C’est que les Allemands, eux, ont déjà su réussir une réforme monétaire, le 20 juin 1948 :
http://tinyurl.com/6xvq3ka
Sur la construction (destruction ?) de l’euro, lire aussi « The tragedy of the euro » publication récente de Philip Bagus :
http://mises.org/books/bagus_tragedy_of_euro.pdf
Patrons et actionnaires des grandes banques, executifs divers et varies qu’emploient ces derniers (traders, ingenieurs financiers, analystes, etc..), gens qui se succedent a la tete de la Fed, leur cohorte d’economistes et « d’experts », patrons et actionnaires des grandes entreprises privees transnationales, secretaires au Tresor, a l’Industrie, et autres hommes politiques « democratiquement elus »……
QUESTIONS :
a quoi joue ce petit monde ?
a celui qui amassera le plus de richesses sur le dos des autres (citoyens et competiteurs — jeux a somme nulle–) ?
qui est le plus a blamer dans cette histoire, les decideurs qui ne cessent de dissimuler pour leur profit propre sans prendre en compte le moins du monde les consequences de leurs actes pour les autres ?
la petite armee des executants bien dociles qui font que ce systeme se maintient en place ?
quand est-ce-que le genre humain se debarassera enfin de ces gens la pour son plus grand bien ???
De Gaulle avait dit « Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ».
On en voit chaque jour l’illustration dans la politique internationale, le siècle des lumières et le CNR sont bien loin….
Le bonus des traders, un «miracle» qui perdure…
http://www.marianne2.fr/Le-bonus-des-traders-un-miracle-qui-perdure_a201865.html
D’affronter la réalité comme les USA auraient du le faire depuis longtemps. C’est à dire de laisser les banques scélérates partir en faillite et d’en assumer les conséquence vent debout. Des conséquences très violentes… mais moins que si on attend encore. Croire les USA quand ils déclarent que certaines banques comme TBTF tient de la religion de la crainte. Des banques ça disparait et ça se crée… Les bilans comptables ça s’arrange, tout ne tient que sur la confiance… Et puis on ira chercher les coupables, les suceurs de bonus, les Trabelsi mondiaux… Simplement les gouvernants capitalistes on peur de l’évènement à venir qui projette déjà son ombre, ils vont tout perdre, encore plus que nous autres, pauvres travailleurs, la populace. C’est à se demander s’ils ne préfèrent pas sciemment une catastrophe encore plus grande, manipulés par les fabricants d’armes.
Une VRAIE guerre mondiale, pas un de ces épisode dérisoire comme celui vécu sous Staline et Roosevelt.
On se réjouit déjà.
J’ai bien peur que ce soit toujours les mêmes hommes/femmes politiques qui ressortent des décombres.
oui Bibules
c’est le fumier qui produit les + beaux légumes
non non, le fumier faut-il encore y mettre des apports de qualité. Il n’y a donc rien à retirer de ces gens là, même composté.
Magnifique Regoris ! Je ne sais pas si c’était à double sens… On finira donc gouverné par une grosse courgette !
pour Fatso
êtes vous certain qu’être gouverner est la solution à vos problèmes ??
Ici en Gaule il y a des BELGES qui sont Heureux sans GOUVERNENT.
Payer ces incapables pour qu’ils demandent au ROI et pas pourquoi à madame Soleil,un gouvernement ?
Je vous souhaite la même chose en France,le Pays qui est le refuge des dictateurs..
bonne route
J’étais dans l’humour Régoris….
Et je trouve votre analyse simpliste. Les Belges sont-ils heureux sans gouvernement ? Il faudrait leur demander. Personnellement, j’en doute : la situation est complètement bloquée et ces requins de wall street envisagent de baisser la note du pays, ce qui a terme portera préjudice au peuple belges lui-même. Et s’il n’y avait que ça : aucune solution à la crise politique entre les deux « ethnies » (auto-sic), entre autre.
Quand aux dictateurs, c’est sûr, ça donne envie de vomir, seulement, on est pas sur la planète des lapins ici-bas : une retraite dorée est souvent à l’avantage de tous les partis, parce qu’il n’y a rien de pire qu’un de ces types qui se retrouve acculé. Dans la réalité, quand seul le peuple tente de les chasser et que ces dictateurs n’ont aucune porte de sortie, ça se finit en carnage.
Il y a un gouvernement en Belgique. Par intérim, non sorti des urnes et donc avec des pouvoirs limités, mais gouvernement tout de même.
J’ai parcouru tous les blogs. Aucune étude américaine sur une éventuelle pandémie de cancer de la prostate dont vous seriez tenu pour responsable suite à vos articles.
Bon courage à vous, à François et aux invités de ce blog, vous faites tous du super boulot.
hé gaelec
Par contre méfiez vous des vitamines C sans sucre,ils mettent de l’aspartame..
Joli, mais z’avez pas regardé aux bons endroits. J’ai moi-même découvert que le viagra est en constante augmentation alors que Monsieur diabète est inquiet quand à son avenir. Les plus grands augures annoncent une baisse prochaine du chiffre d’affaire pour ce qui concerne les médics soignant le chorestérol.
Joyeux léon, le meilleur anti cholestérol la pomme, mais pas celle de Chirac.
Ca c’est moins sûr.
Pour le reste je suis absolument sur la même ligne que vous « camarade » Paul.
Lorsque tu as un ami ayant de l’eau jusqu’à la taille, tend-lui la main !
Lorsque tu as un ami avec de l’eau jusqu’au cou, appuie lui sur la tête !
Lorsque les allemands vont appuyer sur la tête des français, on va reparler de Verdun à Paris. A Berlin, de Sedan !
Pas sûr d’avoir compris (sans prendre le temps de revoir les pots anciens, sur Saint Just etc.) :
L’argent doit être investi là où il est utile,
donc la propriété de sommes faramineuses investies dans des « machins » financiers spécultaifs est donc à interdire au-delà d’un certain seuil.
Ou remettez nous en cause plus que cela, façon kibboutz ?
Je vois que je ne suis pas le seul à être dans l’expectative sur cette solution énigmatique du changement de statut de la propriété. A moins qu’il ne s’agisse rien moins que d’imaginer un nouvel homme nouveau? Ni homo soviéticus, ni homo economicus….
Il n’y a rien d’énigmatique là-dedans, il en a déjà été maintes fois débattu sur le blog.
Il ne s’agit nullement de créer un homme nouveau, seulement d’apporter une nouvelle définition de l’espace de vie commune en établissant de nouvelles règles. En premier lieu c’est le caractère illimité de la propriété privée qui se doit d’être remis en cause.
Changer le statut de la propriété privée pourra s’effectuer de façon diverses, mais dans tous les cas il s’agira d’élargir une sphère du bien commun toujours plus réduite. Un champ immense, encore inexploré, s’ouvre donc devant nous, même si d’une certaine façon nous allons devoir emprunter les chemins que prirent les sociétés pré-capitalistes qui surent bien avant nous mettre en pratique ce principe de l’avantage au bien commun, ne serait-ce que pour des questions de survie.
Nous ne reviendrons pas en arrière, mais l’espèce humaine se trouve aujourd’hui en situation de devoir reconsidérer certaine bifurcation qui s’est avérée désastreuse. Cette bifurcation c’est bien entendu celle qui mena sur la voie du capitalisme, fondé sur la prédation puis l’exploitation illimitée des pouvoirs que confèrent la prédation initiale.
[…] This post was mentioned on Twitter by Patrice Stra, Zgur and Laurent Kloetzer. Laurent Kloetzer said: LE SAUVETAGE DE l’EURO N’A PAS EU LIEU: Ce texte est un « article presslib’ » (*) Le sauvetage de l’euro n’a pa… http://bit.ly/idVmL9 […]
La déclaration de Schauble n’a pas l’importance et n’aura pas les effets que vous lui attribuez, pour la simple raison qu’il ne fait que répéter de manière différente la position allemande depuis le début de la crise : d’abord les cures d’austérité budgétaire et amélioration des garde-fous européens, puis intervention en cas d’urgence. Même si du bout des lèvres, l’Allemagne a accepté à chaque fois d’aider ses partenaires européens, sachant bien qu’elle était et restera le principal rempart contre une explosion de la zone à laquelle elle n’a aucune intérêt. Et elle continuera d’intervenir chaque fois qu’elle s’y verra contrainte.
PS : 950 millards d’euros pour l’Espagne ? Sur quoi vous fondez-vous ? Les plans grecs et irlandais représentaient moins de 100% de leur PIB, or l’Espagne est dans une bien meilleure posture.
L’Espagne est dans une bien meilleure posture?
Sauf si on considère que la bulle immobilière Espagnole est la plus exagérée au monde (si on regarde l’évolution du prix des logements par rapport au revenu des ménages, si on tient compte qu’il s’y construisait plus de logements neufs qu’en France, Allemagne et Italie réunis et que le stock de logements invendus qui pullulent dans les livres des banques à des valorisations fantaisistes représente plus de 7 années de ventes au rythme actuel…) et que le chômage y bat tous les records dans le monde occidental.
Oui, et combien de milliards cela représente-t-il selon vous ? Vous ne faites que mentionner les flux, à sqvoir le risque de défaut sur créances douteuses dans le milieu de l’immobilier (qui ne feront pas toutes défaut), et le poids budgétaire d’un taux de chômage élevé.
Mais vous oubliez de parler des stocks, stock de dette publique (bien plus bas qu’en Grèce en %PIB) ou de dette privée (bien plus bas qu’en Irlande en %PIB) donc je vois mal comment arriver à un chiffre comme 950 milliards, presque 100% du PIB espagnol, quand la Grèce et l’Irlande ont reçu des montants respectifs de 50% et 70% de leur PIB avec des obligations de paiment bien plus importantes et pressantes…
D’une part, je doute fort que les sommes reçues par la Grèce et l’Irlande seront suffisantes pour éponger l’ensemble des dettes toxiques de ces deux pays dans l’avenir.
D’autre part, les dettes des ménages et entreprises Espagnoles, à 226% du pib, sont parmi les plus élevées au monde (presque le double de pays eux mêmes trop endettés comme la France ou l’Allemagne). Elles sont, pour l’instant, collatérisées par des actifs (immobiliers et autres) dont les valeurs sont très largement suévaluées, d’au moins 40%. C’est à dire qu’au moins 90% du pib de dettes privées vont devenir toxiques dans l’avenir, au fur et mesure que la bulle des actifs immobiliers et mobiliers espagnols continue d’éclater. Donc 950 milliards d’euros de dettes à liquider ne me semble pas être une surestimation du coût du désastre Espagnol….
Il est vrai que la situation est moins urgentissime en Espagne qu’en Grèce ou en Irlande, mais sur la durée aura des conséquences bien plus graves pour le monde occidental.
Vous soulevez de bons points. Mais dans le cas des sommes requises pour la Grèce et l’Irlande, comme dans le cas de la surévaluation des actifs espagnols, il existe des scénarios alternatifs :
– pour la Grèce, je ne serais pas surpris si les taux se détendaient à moyen-terme suite à l’amélioration plus rapide que prévue des finances publiques grècques, réduisant ainsi le pic prévu de dette publique grècque et permettant au pays de revenir se financer sur les marchés
– pour l’Irlande, il est encore très difficile de savoir combien de milliards supplémentaires seront engloutis par les banques. Mais si la situation économique irlandaise s’améliore un tant soit peu, le « scénario catastrophe » pourrait très bien être évité
– si l’UE arrive à se mettre d’accord sur un plan efficace et convaincant à l’échelle européenne, qu’il s’agisse d’une restructuration des dettes publiques ou d’un pas supplémentaire vers une union fédérale budgétaire (eurobonds ou autres), cela pourrait bel et bien mettre fin à la crise de la dette européenne
Bien sûr, tout cela n’est que spéculation, et les choses pourraient tout aussi bien se retourner sans que les Européens parviennent à se mettre d’accord sur quoi que ce soit, auquel cas vous auriez raison. Mais je ne suis pas aussi pessimiste que vous.
Quant à l’Espagne, le principe de « survalorisation des actifs » est très subjectif comme vous savez certainement. Le cas de l’Espagne est assez particulier dans la mesure où le pays a bénéficié d’un effet de rattrappage pendant plus de 10 ans, suivi de la formation d’une bulle immobilière. Quel « benchmark » utiliser donc, pour établir la valeure correcte ? Que cette survalorisation soit de 10% ou 60%, vous trouverez comme toujours des études allant dans un sens ou dans l’autre.
Je vous accorde que le pays ne va pas bien et que le stock de valeurs immobilières sur le marché est beaucoup trop important (l’ajustement s’est fait par la chute du volume des transactions plutôt que par les prix pour le moment). Mais même une dépréciation des actifs de 40% ne se traduirait pas directement par autant de défauts sur dette privée, dans la mesure où le système européen est différent du système américain (les gens ne peuvent pas se contenter de filer les clefs à la banque quand ils estiment que leur emprunt hypothécaire leur coûte trop cher). Sans compter la probable intervention de l’Etat, qui en assainissant les comptes des Cajas pourrait redémarrer le marché des crédits immobiliers et stimuler la demande.
Le seul qui existe, l’indice (prix des logements) / (revenu disponible des ménages) puisqu’il a été démontré, par de multiples analyses dans de multiples pays portant sur des données réelles sur plusieurs siècles, que cet indice oscillait toujours, sur des périodes très longues, autour d’une valeur fixe, selon les pays (cf Friggit en France, Case-Shiller aux Etats Unis, etc…). Autrement dit, le prix des logements ne peut augmenter, sur des périodes longues (plusieurs dizaines d’années), plus rapidement que le revenu disponible des ménages,
Le prix des logements sur le long terme, par J. Friggit
Actuellement, cet indice normalisé est d’environ 1.75 en Espagne, c’est à dire que le prix des logements est survévaé d’environ 100 – 100/1.75 = 43%
En France, c’est à peu de choses près la même chose, mais comme les ménages Français sont moitié moins endettés que les ménages Espagnols, en % du pib, et que les stocks d’actifs immobiliers invendus sont beaucoup moins importants, les effets déflationnistes dûs à l’éclatement de la bulle immobilière seront moins importants.
@Julien
Vous cherchez une place de porte-parole à Bercy ? Là c’est plus une question d’optimisme votre discours, mais bien plus un problème d’opticien. Honnêtement, même sur les dernière étagères du haut des placards du quatrième sous-sol du FMI à Washington, des écono-béats comme vous, j’pense qu’ils en ont plus. Même là, on les a passés au lance-flamme et après au broyeur à documents. A la FED, à la BCE ou à la BofE, soi-disant z’en ont fait du Sheba de contrefaçon pour les greffiers, qu’en ont pas voulu d’ailleurs, c’est vous dire.
A part ça vous faisiez quoi ces trois, quatre dernières années ? Cure de sommeil, mission longue dans la station Mir, agent immobilier en séminaire prolongé dans un temple bouddhiste kagyupa en Périgord, le tour du monde à cloche-pied, autre chose… ?
@chris06
Merci pour l’étude, je vais lire cela avec attention. Je me demande particulièrement si l’étude prend en compte la dimension internationale de certains marchés (par exemple la forte demande des étrangers pour les résidences sur la Costa Brava). Le problème de ce type d’études (je ne dis pas ça pas pour les dénigrer, j’en écris moi-même) c’est qu’un modèle ne correspond pas toujours aux réalités spécifiques de chaque pays. Il se pourrait que dans le cas espagnol, il y ait déconnexion à termes entre revenu disponible des ménages espagnols et prix des logements au niveau national qui sont eux fixés par une offre et demande à dimension mondiale. De même, les problématiques régionales peuvent être très différentes, comme entre Madrid et la côte.
Je vais regarder de plus près.
@vigneron
Il faut de tout en économie, des pessimistes comme des optimistes. Le but d’un économiste crédible est d’établir des projections centrales avec des risques à la hausse comme à la baisse. Ce blog ayant tendance à ne considérer que les développements négatifs, je fais donc l’effort de réinjecter une dose d’optimisme pour équilibrer le tout. Si vous pensez que mes arguments sont à côté de la plaque, libre à vous de les démonter de manière intelligente comme le fait chris06.
He he he… On dirait que l’histoire s’accélère: tant mieux!
« La propriété c’est le vol »
@ Pipas
Quelques signes…
GS publie des bénéfices en baisse de 53%, l’Euribor et le GFRN10 ont allumé les boosters, le BDI s’enfonce dans les abysses, l’ARPEX itou..
Les autres indices de la peur et de la déprime ici :
http://le-temps-qu-il-va-faire.over-blog.com/article-tableau-de-bord-63453451.html
Nassim Taleb cultive la controverse.
Ex-trader devenu « philosophe » de l’économie. Celui-là même qui a écrit le best-seller Black Swan, portant sur tous ces risques, signes avant-coureurs de catastrophes, qu’on ne sait pas voir venir ou qu’on voit et refuse de considérer « parce qu’ils ne se produisent jamais ».
Son dernier coup d’éclat s’est produit au «
Washington Ideas Forum
» alors qu’il prenait la parole tout de suite après… le secrétaire du Trésor, Tim Geithner.« N’écoutez pas Geithner, il est corrompu et incompétent. »
La mondialisation a deux effets pervers :
-elle force les États à se place constamment un mode réactif et, par conséquent, à adopter des comportements extrêmes;
-elle force la spécialisation, nous rendant du coup tous plus vulnérables.
Fascinant quand même : si l’on en croit Nassim Taleb la mondialisation – manifestation suprême du capitaliste – est en train de transformer notre monde en vaste système socialiste où ce qui est bon pour le tout est loin de l’être pour chacune des parties prises individuellement.
Ainsi, la spécialisation permet d’augmenter la productivité et de contrôler les prix pour tous – on produit là où c’est le plus efficient et efficace – mais une économie nationale diversifiée s’avère beaucoup plus résistante aux cycles. »
Son entrée en matière :
Diable, pas plus de réaction que ça au manitou du « c’est pas comme vous pensez » (Taleb), et aux formes variées de ses dires qui me font penser à la loi de Hofstadter (qui dit « Ca prend toujours plus de temps que ce qu’on pense même en appliquant la loi de Hofstadter »)
(Version Taleb revu par moi: « Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas, mais vous savez vous ne pouviez pas compter sur ce que vous croyiez savoir »)
Bon j’exagère, il propose certaines catégories épistémologiques, l’ami Nassim Nicholas, mais on n’est jamais sûr de l’avoir bien compris.
(sauf Geithner)
Il faut se mettre à la place du contribuable allemand (ou francais). Il fallait d’abord « sauver » les banques, maintenant on demande aux gens une contribution pour « sauver » l’euro, on se demande où elle s’arrêtera, cette séquence de « sauvetrages ». De plus, l’Allemagne risque une décôte infligée par les agences de notation (donc plus de triple A). Cela ne donne pas envie de sauver quoi que ce soit.
On s’est mis trop sur l’assiette, avec la création de l’euro et la « construction européenne ». Il va falloir composer un menu diététique.
[…] 19/01/11) Paul Jorion décode l’actualité et nous annonce la fin de l’Euro, l’Allemagne a baissé les bras, ce n’est plus qu’une question de […]
@ Paul Jorion
Entre nous et avec franchise, comme on le dit en France « entre 4 yeux » l’euro va-t-il tomber.?
À la grande messe de Davos cette année,(s’il y en a une encore), de quoi devrait-on parler?
Tout ce beau monde va se noyer dans la bile…à moins qu’une avalanche ne vienne changer la donne.
Dans la bile?
Les cours de la bourse n’arrêtent pas de monter, les profits des grandes entreprises aussi, les bonus de wall street et la city battent tous les records, les portefeuilles d’ETF et de contrats à terme sur les matières premières ne font que gonfler…
En bref, l’oligarchie représentée à Davos se porte trés trés bien, les super riches sont encore plus riches.
C’est pas dans la bile qu’ils risquent de se noyer, mais dans le fric.
Et après ? C’est tout ce qui vous intéresse ?
La condition humaine, ça ne vous parle pas ? De quelle planec – blanbec, tu viens ?
@octobre,
pourquoi demandez vous ce qui m’intéresse quand Pierrot du Quebec et moi parlons de ce dont ils vont parler à Davos cette année.
La condition humaine, vous croyez que ça leur parle?
Hors-sujet. Lu a l’instant.
« L’agence de notation Moody’s vient d’abaisser la côte de qualité d’investissement de la Tunisie de Baa2 à Baa3, note l’agence Bloomberg. Dans leur échelle de notation, c’est la note la plus basse. »
Moody’s a le sens du timing.
Maudit Moody’s
Moody’s pourri
Moody’s ennemi
de la démocratie
Périsse Moody’s !
bon voila..
http://listen.grooveshark.com/#/s/Bachianas+Brasileiras+No+5+for+Soprano+And+8+Ce
oui c’est un petit train dans les Andes..
mare des gents chauffés …
bisous quand même
« Oui si l’on remet en question des choses fondamentales quant au statut de la propriété privée »
Sans doute. je propose une lecture des rapports entre BC et Trésor précisément à partir de la notion de propriété.
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-banque-centrale-et-tresor-une-tres-instructive-histoire–partie-1-65310831.html
Pardonnez les 4 ou 5 fautes de dates. On ne se relis jamais assez.
Ce billet aurait aussi bien pu s’intituler:
Je vous avoue que je n’arrive plus à m’émouvoir de ce genre de nouvelles. Voilà 4 ans que la crise est déclarée et il ne s’est pas passé une semaine depuis, sans que des dirigeants de tous ordres (économiques et politiques) ne fassent la démonstration sans cesse renouvelée de leur inconséquence. Blasé? Oui, complètement.
Il ne faut pas dramatiser !
Comme toujours les Allemands disent non dans un premier temps, puis mis devant le fait accompli et devant l’ampleur des dégâts potentiels, ils reculent et acceptent de financer sous la contrainte
Ils n’ont pas d’autre choix que de payer depuis qu’ils ont mis le doigt (en fait le bras) dans l’engrenage grec
Autre point à prendre en compte, la disparition de l’euro déstabiliserait trop gravement le système financier international et je pense que tout le monde y réfléchira à deux fois avant de commettre l’irréparable
L’explosion de l’Europe aurait des conséquences autrement plus grave que la chute programmée de Lehman Brothers
Concernant Marine Le Pen, c’est une baudruche poussée par Sarkozy qui se servira d’elle pour justifier sa politique atlantiste, sécuritaire et fédéraliste
Le gouvernement allemand s’activerait à mettre au point un plan de restructuration de la dette grecque. Quand je vous disais, ma bonne Dame !
Bundesregierung plant Umschuldung Griechenlands
Nach Informationen der ZEIT gibt es innerhalb der Koalition Planspiele für eine Restrukturierung der griechischen Schulden.
Mais le gouvernement français acceptera-t-il une restructuration de la dette grecque au regard de l’exposition des banques françaises ? cette fois, c’est bien Sarkosy qui est au pied du mur, non !
Information très vite réfutée par les ministres des finances Allemand et Grec.
Comme d’habitude, la réfutation vient sans doute avant la confirmation…
http://www.zerohedge.com/article/germanys-big-fat-debt-restructuring-plan-lie
« Quand je vous disais, ma bonne Dame ! »
Oui monsieur Jorion vous êtes le meilleur!
Merci d’essayer
je dois de l’argent à la Grèce,qui doit de l’argent à l’Irlande qui elle doit de l’argent à l’Espagne…
quelqu’un sait la suite ?
Marrant cette blague
pas vrais ?
Comme ils se doivent de l’argent chacun aux autres ..
ok
je suis bête
rego
Ce qu’une autre pièce de théâtre pour rassurer les marchés. Un nombre grandissant d’allemands est pour la sortie de l’euro, l’article 50 clause D du contrat des Lisbonne le permet. Le mieux serait effectivement d’écarter toutes les naivetés auxquelles les gouvernements se sont livrés jusqu’à présent et mettre tout à plat. L’euro n’est qu’un outil de pouvoir, c’est la raison pour laquelle des représentants tels que Barroso le défendent. Mais en tant que « monnaie commune », l’euro tel qu’il existe actuellement est foutu. Le maintenir serait du donquichottisme.
tout comme maintenir « sourire de la vacuité » est une absurdité …
Greece Unable To Repay Debt In Full, Claims Lars Feld, Designated German Government Adviser .
http://www.zerohedge.com/article/greece-unable-repay-debt-full-claims-lars-feld-designated-german-government-adviser
Bonsoir Paul !
Merci pour cet article, ainsi que pour ce lien indiqué dans le CMT N° 28 ( article de DIE ZEIT du 19/1/11).
Je viens de le lire.
Il y est noté en outre :
» Ein anderer Insider bestätigte, dass sich die Experten im Finanzministerium mit verschiedenen Szenarien beschäftigten. Auch eine Restrukturierung der Schulden Irlands werde durchgespielt. « Man kann nicht griechische Anleihen restrukturieren und nichts für Irland tun. »
soit : » une autre personne des « milieux informés » a confirmé que les experts au sein du Ministère allemand des Finances sont occupés avec différents scénarii. Une restructuration des dettes irlandaises est également simulée ou étudiée. On ne peut pas RESTRUCTURER des obligations (? ) grecques et NE RIEN FAIRE pour l’IRLANDE »
l’info pourrait être sérieuse (comme disait Coluche )