Ce texte est un « article presslib’ » (*)
On a financé le spéculateur plutôt que l’entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs. On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d’assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation. On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d’amortir le choc. C’était une folie dont le prix se paie aujourd’hui ! […]
L’idée de la toute-puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-puissance du marché était une idée folle. L’idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle. […]
Et qui pourrait admettre que tant d’opérateurs financiers s’en tirent à bon compte alors que pendant des années ils se sont enrichis en menant tout le système financier dans la situation dont il se trouve aujourd’hui ? Les responsabilités doivent être recherchées et les responsables de ce naufrage doivent être sanctionnés au moins financièrement. L’impunité serait immorale. […]
… ne rien faire, ne rien changer, se contenter de mettre toutes les pertes à la charge du contribuable et faire comme s’il ne s’était rien passé serait également une erreur historique. […]
En ces circonstances exceptionnelles où la nécessité d’agir s’impose à tous, j’appelle l’Europe à réfléchir sur sa capacité à faire face à l’urgence, à repenser ses règles, ses principes, en tirant les leçons de ce qui se passe dans le monde. L’Europe doit se donner les moyens d’agir quand la situation l’exige et non se condamner à subir. […]
Nicolas Sarkozy, Président de la République française, Discours de Toulon, le 25 septembre 2008.
Ce qui m’a rappelé le Discours de Toulon, c’est l’information hier dans un sondage d’opinion de l’agence de presse américaine Bloomberg, que 71 % des répondants pensent que les bonus importants devraient être interdits dans les entreprises qui ont bénéficié de l’aide publique durant la crise, et 17 % pensent que les bonus d’un montant supérieur à 400 000 $ devraient être imposés à 50 %.
Quelles sont les mesures qui ont été prises dans ce domaine-là aux États-Unis ? Le Président Obama a nommé M. Feinberg pour qu’il examine la paie des dirigeants des cent compagnies les plus importantes ayant reçu une aide de l’État. Les bonus ont été réduits à Bank of America, Citigroup, AIG, General Motors et Chrysler ; les trois dernières étaient en faillite et continuaient d’attribuer des bonus avec l’aide généreuse du contribuable américain. L’imposition à 50 % des bonus élevés avait été proposée par deux sénateurs américains, la proposition fut rejetée sans même avoir été soumise à un vote.
Il existe donc aux États-Unis comme en Europe (en France en tout cas), des mesures proposées par des personnalités politiques (parfois dans une position suprême d’autorité dans leur pays) et soutenues par une vaste majorité de la population, qui ne reçoivent même pas un début d’application.
Je me propose de faire la chose suivante dans les jours qui viennent : extraire des différents discours de Mr. Sarkozy (en sus du Discours de Toulon, il y a aussi Colloque « Nouveau monde, nouveau capitalisme » 2009 et Colloque « Nouveau monde, nouveau capitalisme » 2010) appartenant tous à ce que Le Figaro a appelé « une croisade pour en finir avec les ‘spéculateurs’ et tourner la page des ‘dérives du capitalisme financier’ », les propositions radicales qui, si l’on en croit les sondages, bénéficient aujourd’hui d’une approbation d’au moins 80 % de la population française.
Je soumettrai cela à votre lecture dans un prochain billet. Nous en discuterons alors et tenterons de mettre au point à partir de là, un texte court mais percutant. Une possibilité alors, sachant que l’UMP souscrira pour des raisons évidentes à ces mesures, serait de proposer à l’ensemble des autres partis de les mettre également à leur programme (si j’en crois leurs déclarations respectives, il semblerait bien que tous en réalité puissent le faire). D’autres types d’actions sont également envisageables.
(… à suivre)
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
368 réponses à “TRANSFORMER LE CAPITALISME AVEC L’ACCORD DE TOUS”
Excellente initiative.
Voila du concret, merci
le concret, si tous les partis sont d’accord serait d’en demander la mise en œuvre immédiate (dans leur programme aucun ne refusera !!
le seul intérêt que je vois à cet exercice , c’est de faire la collection des propos de Sarkozi jamais suivi d’effets.
pour le reste je rappelerai que Sarkozi avait promis de ne pas privatiser GDF, de ne pas toucher à la retraite à 60 ans, …… au point que le site de sa campagne 2007 a été effacé d’internet ( comme quoi, le droit à l’oubli est possible )
d’ailleur on remarquera que le droit à l’oubli s’applique aux riches et aux puissants pas pour la piétaille .
surtout on s’aperceverai que les promesses aux riches sont toujours tenus alors que pour le peuple c’est restriction et mise en coup réglée.
pour finir, toujours cette illusion que le spectacle électoral avec ses très bons acteurs que sont les partis est la solution alors qu’il est le problème ; il pousse à la passivité et de toutes façàns le peuple ne maitrise alors RIEN ( cf les promesses de campagne )
Bonjour Mr JORION,
Excellente initiative,rappelons toutes ces propositions demeurées lettre morte et mettons les partis politiques au pied du mur.
Rafraichir les mémoires ne peut que faire du bien.
Cordialemenr
Moi aussi, je suis pour plus de concret …
Et toi, tu es dans quel parti ?
Qu’est-ce qu’il a fait ton parti ?
Intéressant, l’en dedans et l’en dehors, l’ailleurs, le jadis, le plus tard …
Cela me rappelle un autre discours sur un thème différent mais la différence entre le discours et la réalité de l’action politique reste la même : « La maison brule et nous regardons ailleurs. »
HUMOUR
Bonne année à tous…. ceux qui se cent’ sûrs.
il est à noter que la plateforme vidéo Dailymotion, l’une des plate-formes vidéos parmi les plus réactionnaires et les plus répressives sur le web selon de nombreux observateurs, a trouvé le moyen de censurer ce gentillet vidéo-montage humoristique et politicard produit par le PCF (Parti Communiste Français)
http://www.wat.tv/video/vrais-faux-voeux-2011-nicolas-39j9r_2ey61_.html
Et, pourtant : « L’Etat ne pèsera pas sur notre ligne éditoriale » …!!
http://eco.rue89.com/2009/10/22/nouveau-venu-chez-dailymotion-letat-investit-7-millons-deuros-122864
… »Jusqu’ici, le fonds souverain créé par Nicolas Sarkozy s’intéressait surtout à l’industrie. Surprise : il va investir 7,5 millions d’euros dans Dailymotion. Après avoir réduit ses effectifs, le site affirme qu’il est rentable. Son PDG explique à Eco89 ce que l’arrivée de l’Etat va changer, et il annonce le lancement de services payants…. »
Mr. Sarkosy nous a habitué à faire des discours et à appliquer son contraire. Que pourrait on faire pour qu’il n’en soit pas de mème cette foi ci?
Une chose à la fois, bernard… il faut déjà proposer et voir les réponses…
@Philippe MEONI
Je m’associerais volontiers à votre remarque si M. Sarkozy était un nouveau venu dans le monde politique… Bref, si il en était à sa première déclaration d’intention non suivie d’actes et même de tentatives d’actes.
Il n’est pas le seul dans ce cas. C’est même en France, plus qu’ailleurs, un exercice de style de toute personne exerçant un pouvoir… politique ou entrepreneurial.
Je ne pense pas qu’après 35 ans de brassage d’air, il soit encore nécessaire de prouver que ce Monsieur et bien d’autres ont un double discours.
Rappelons que toutes ces « folies » ont été réalisées à la demande d’acteurs de son parti politique. M. Sarkozy alors faisait parti des partisans pour aller plus loin. Il est bon aussi de noter que certaines des réformes ont cependant été votées par la majorité socialiste de l’époque…
Oui, Olivier, vous avez raison, mais de votre réflexion ne révèle qu’une seule issue par le rapport de force entre la classe dirigeante et le peuple… Et sur ce point, je suis totalement pessimiste, trop peu sauront « mouiller la chemise » pour entrer en résistance…
C’est pourquoi, la solution « diplomatique », à laquelle une plus grande part de français pourraient adhérer, me semble essentielle et à défendre avant de penser à toute autre chose… non ?
Bien à vous – Philippe
@ Philippe MEONI
Je me trompe peut-être mais pour moi cela fait longtemps que la très grande majorité des français ont compris à qui ils ont affaire avec leur classe politique.
Notre problème n’est donc pas une prise de conscience de la situation, même si certains continuent à se mentir, mais l’absence d’alternative politique crédible!
Rien de sérieux ne pourra se faire avec la classe politique que nous avons aujourd’hui. Ce qui ne veut nullement dire qu’en la renversant ce que l’on obtiendra sera mieux. En termes probabilistes, l’histoire prouve plutôt que généralement lorsque de tels renversement ont lieu, les remplaçants sont pires.
Notre situation se résume donc à l’absence totale d’espoir de changement… En tout cas dans l’état des lieux actuel mais la roue tourne… Nous verrons bien si les événements financiers pourront être se qui fera évoluer les choses. En tout cas, pour l’instant c’est loin d’être le cas. Ce sont toujours les mêmes qui tirent profit du système et se pavanent et ils ont même tendance à le faire encore plus qu’avant.
En d’autres termes, le capitalisme est loin d’être mort, il est même plus vivant que jamais. Il faut simplement le voir comme un système d’asservissement capable d’évoluer et non comme un système basé sur des préceptes fondamentaux que l’ont peut considérer comme caduque une fois que l’histoire a prouvé que ces mêmes principes avaient leurs propres limites.
ca me rappelle le pacte de hulot et risque de finir pareil, ceci dit ce n’est pas une raison pour ne pas le faire.
Du concret, surtout du concret et du contraignant, car affirmer les principes est le moyen le plus connu pour un politique pour se dispenser de les appliquer.
rémunération max, imposition sur la fiscalité afin de planter la spéculation et de préserver l’intermédiation, définition plus stricte de l’usure appliquée aux banques (en particulier sur les pauvres), imposition tres lourde sur les escroqueries style prix de transfert et flux financiers à destination des paradis fiscaux pour détruire ce parasitisme fiscal. Fiscalité luttant contre le dumping monétaire, social, environnemental…
Ne soyons pas naïfs : ces mesures ne sont pas « proposées » par Sarkozy, qui raconte de belles histoires dans ses discours, mais se garde bien de les mettre en actes.
Vous n’avez pas lu l’article jusqu’au bout semble-t-il !
Le fait est que c’est le story-telling auquel nous a habitué le sous-vers-rien …
… »C’est le projet de ce livre, oublier l’instant qui efface l’autre, les stratégies de communication et les péripéties de la saga sarkozyste, pour en revenir, tout simplement, au réel.
Car le réel frappe aujourd’hui à la porte de l’hyperprésidence…. » .. »D’où l’urgence d’un inventaire et d’une autopsie des politiques menées durant les trente premiers mois de cette présidence. D’où l’urgence de ne pas oublier… »
http://www.mediapart.fr/club/blog/la-redaction-de-mediapart/130110/mediapart-cest-aussi-un-livre
« sachant que l’UMP souscrira pour des raisons évidentes à ces mesures »
Excellent.
Sinon, concernant ce passage de Sarko: « L’idée de la toute-puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-puissance du marché était une idée folle. L’idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle. » Il ne s’agissait pas d’une idée si folle que cela. A détruire cette idée sans comprendre pourquoi on a mis le marché à la place de Dieu, on risque des retours de bâton douloureux. Enfin, je dis ça, je dis rien.
Ta démarche est un peu manichéenne, en même temps c’est vrai que nos élites le sont, mais si la démarche de Paul Jorion attire, ce référer à ce blog répond à ta question.
En même temps sur l’idée folle, tu peux me dire si j’ai bien compris les CDC, mettons c’est une assurance chômage lié à ton emprunt sur ta maison (un emprunt à taux variables), au lieux que ce soit un assureur qui planifie le risque, c’est le nombre d’assureur qui vienne te vendre ou non l’assurance qui détermine le risque (en ce disant que s’il y en a beaucoup, c’est que c’est risqué mais ce n’est plus un calcul, c’est la démarche commerciale qui fait office de calcul et tu n’as rien à dire sur le choix des commerciaux qui viennent ou non le marché est libre), maintenant grâce à l’ouverture des marchés au non assureur (c’est top plus libre) ton boulanger (en même temps que tu achètes du pain) peut te proposer de l’assurance sans que ne puisse l’empêcher et grâce à la cotation à la seconde (enfin presque) et au position à nu (donc il te propose une assurance pour ta maison sans démontrer qu’il peut te la payer si tu tombes au chômage) influence le prix de ton assurance et au final de ton emprunt (puisque que le taux tien compte de ton assurance.
Bref l’usine d’à coté coule, tu n’es pas encore au chômage mais ton travail est lié à l’usine en sous-traitance (mais peut-être trouveras tu d’autres clients), ton boulanger en profite et te propose plus d’assurance (tu ne peux pas refuser), faut grimper ton assurance, ton banquier s’affole, ton boulanger arrête de te proposer une assurance et touche une commission (de toute façon il gagne plus qu’en te vendant du pain), tu n’as même pas le temps de digérer une baisse partielle de ton revenu que tu dois vendre tes meubles pour rembourser une dette (banque et assurance) qui c’est démultiplié.
Quand le marché détermine le risque, oui on peut parler d’idée folle, car l’achat et la vente de titre ne sont pas les outils logiques. On peut même dire qu’une cotation au semestre serait plus logique, car elle correspondrait à des résultats comptables d’une entreprise et non à une conjoncture (le passif d’un bilan d’une entreprise n’a pas à bouger toutes les secondes c’est ridicule).
pour mon exemple il faut rajouté qu’en cas de défaut de paiement, l’assureur (donc ton boulanger ou n’importe qui d’autres) n’a aucun risque, car tout le monde sait que bien que ton grand oncle (la BCE) n’est pas directement cautionner tes emprunts, ne laissera pas un membre de la famille en défaut de paiement de peur que ne l’associe avec, mais il sera du côté de l’huissier (insistera pour qu’on te prenne tout tes meubles) pour qu’aucun autre membre de la famille Europe ne ce croit à l’abri.
Entre temps le banquier que te prête pour ta maison (et gonfle ces bénéfices depuis la fermeture de l’usine à coté) va chercher l’argent chez ton oncle, qui laxiste (et un peu masochiste envers la famille), lui prête à des taux quatre à cinq fois plus bas que les tiens.
= description d’une arnaque …
question : les arnaqueurs – arnaque-coeur – ont-ils du coeur ?
Non, mais ils ont à coeur de t’arnaquer ; et pour cela, ils ont le coeur à l’ouvrage ! …coeur ne veut pas dire courage, non plus :
ex. » Rodrigue, as-tu du coeur ? » , car les arnaque-coeurs, ne courant aucun risque pour eux-même , sont des couards !
Point.
[mode type= »ironie »] On pourrait même demander à M. Nicolas Hulot de faire signer ces propositions (leurs propositions?) aux prochains candidats des présidentielles. Et plus tard, on verra un beau Grenelle de la finance avec l’ouverture d’un nouveau ministère de l’économie de marché pour tous, de la lutte contre les pauv… euh… contre la pauvreté et les abus. [/mode]
D’accord pour dire que c’est une bonne initiative. Je trouve que votre discours est toujours plus percutant et précis. Merci pour votre refus du découragement !
Bonjour Paul,
Votre idée me rappelle le texte sur l’environnement qu’avait fait signer Nicolas Hulot à tous les candidats aux dernières élections présidentielles. Nous avions eu le droit ensuite à un Grenellle de l’environnement, une taxe carbone avortée et tout cela c’était terminé par : « L’environnement, ça commence à bien faire ! » du petit Nicolas. Je crains que votre initiative ne soit une perte de temps et d’énergie.
Si je vous ai bien lu et compris, il me semble que nous sommes un peu comme en 1788, à la veille de la Révolution française. Le « système » ne peut se réformer. Alors pourquoi réfléchir à comment réformer ou changer un système qui va s’effondrer ? Ne serait-il pas plus judicieux de réfléchir à un système qui remplacerait ce système ?
Il est évident qu’il est trop tard pour « transformer » le capitalisme.
Il embrasse le monde entier, donc aucun gouvernement de droite ou « gauche »
ne peut se permettre de faire baisser le taux de profit sans en payer les conséquences,
à savoir la sanction économique du capital.
Puis la sanction politique.
Si Sarko appliquait ses propositions, d’abord la production et l’emploi s’effondreraient,
un nombre croissant de français entreraient en résistance,
avec risque d’aller jusqu’à la grève générale, que les pros du système,
de Thibaud à Mélanchon, ont réussi à détourner un temps.
La bourgeoisie tenterait bien sûr de casser la grève par des élections anticipées,
comme en Juin 68.
Elle virerait Sarko et UMP, se servant désormais d’une nouvelle mouture
de la gauche plus rien, et évidemment, si le peuple ne se couche pas,
aurait recours, comme toujours et partout, à un régime fasciste.
Les candidats, là aussi, ne manquent pas parmi les politiciens professionnels,
de droite comme de « gauche ».
On les a vu déjà se rallier en masse à Pétain…
Mais Sarko sait que « transformer » est un risque majeur, donc impossible.
Malgré ou à cause de tout cela, l’initiative de Paul est EXCELLENTE.
Le capitalisme s’est transformé dans le passé, et la majorité des gens
ne comprennent pas la dimension de l’impasse dans la grande crise en cours.
Ils croient que l’on peut sortir de la crise sans se débarrasser du capital.
Il est utile qu’ils tirent la conclusion: tous ces politiciens sont des menteurs, des voleurs.
Et tant qu’ils y croient encore, en mettent d’autres en selle,
PC-PG-PS-Verts qui promettent justement de « transformer »,
de peser à gauche, de faire bouger les lignes, ou même, démagogie suprême,
l’oxymore parfait de la « révolution par les urnes ».
A ce propos, c’était déjà la manoeuvre de Mitterrand, inaugurée au Congrès d’Epinay,
dont ici un extrait pour mesurer la démagogie de tous ceux qui se réclament encore du fourbe:
http://www.ina.fr/politique/partis-politiques/video/CAF89019626/mitterrand.fr.html
Un système en remplaçant un autre (lequel ?) privant la classe dirigeante des acquis qu’elle s’est octroyée n’offre aucun intérêt…
Il faut jouer dans le sens où ces décideurs politiques peuvent encore avoir à y gagner en adoptant une autre attitude, ou du moins, leur suggérer qu’ils pourraient perdre beaucoup plus en continuant de la sorte…
Par quoi remplacer le système capitaliste ?
La démocratie.
Les capitalistes ont exproprié les travailleurs de leurs outils,
et contribué ainsi à une explosion de la productivité
(les luddistes me pardonneront…).
Il faut maintenant les remercier, doublement.
Exproprier les expropriateurs devient une nécessité à tout point de vue:
économique, sociale, politique, écologique.
Quelle forme nouvelle de propriété ?
Forcément sociale, car on ne peut démonter les outils pour les remettre aux artisans d’antan.
Après, puisque ce n’est plus la logique de l’accumulation privée,
mais celle de la satisfaction des besoins durables (écologiquement),
il faut se mettre d’accord. C’est enfin la démocratie.
Ca semble simple ?
Non, pas du tout, car c’est seulement en prototype.
Et les premiers prototypes, dits socialistes, ont explosé en vol…
C’est comme cela qu’on avance.
@ Charles A.
Quand je demande par « lequel », il faut entendre « lequel qui soit acceptable par la toute puissance politico-financière qui a tout pouvoir de décider ou non ce qui est bon pour nous autres, pauvres hères » – D’où le reste de mon commentaire…
Bien à vous – Philippe
« sachant que l’UMP souscrira pour des raisons évidentes à ces mesures »
Mr Jorion, vous semblez supposer que puisque le président a dit ( dans ses discours) , l’Ump souscrira.
Sauf que le président a prouvé maintes fois qu’il est capable de dire tout et son contraire .
Si vous voulez passer par les partis politiques pour faire avancer vos idées, il faudra comprendre les rapports de force au sein de leurs hiérarchies ainsi que l’état d’esprit des militants de base.
C’était de l’humour béber.
Sauf que sarkozy n’est plus l’UMP, à ce jour… Et certains de ses détracteurs, de la même famille politiques, pourraient profiter du tacle Jorion pour s’affirmer des ambitions…
Quoi qu’il en soit, ça vaut vraiment le coup de le tenter…
« sachant que l’UMP souscrira pour des raisons évidentes à ces mesures »
De l’humour ? Pour moi , cette phrase mérite d’être précisée. Enfin pas pour Moi , mais pour moi …
C’est finalement incroyable que le quasi consensus qui existe dans la classe politique et la population sur le constat et les causes de cette crise ne débouchent sur aucunes mesures concrètes.
Grande idée que d’interpeller civilement nos gouvernants sur leurs manques à répondre à ce qui fait pourtant l’unanimité dans la population.
Faudrait il créér une structure apolitique pour que cela ait un réél écho ?
Une sorte de Pacte de régulation économique, dans l’esprit du pacte écologique d’Hulot en 2007 ?
Mais ne rêvons pas trop, il faudra ôt ou tard terminer ce combat dans la rue…
Avant de penser à terminer dans la rue, il faut soumettre une doléance légitime, ce qui jusqu’à présent n’a pas été réellement fait…
Ensuite, avant la rue, à laquelle je ne crois plus, il y a certainement d’autres moyens de pression pour ramener les dirigeants à leur vraies responsabilités…
D’autres moyens que la légitimité du nombre et la raison de la force ?
Dites-nous vite, grand archange noir.
Les peuples de la terre entière attendent.
C’est mille fois plus important que la recette de la transformation du sable en or.
Oui charles A.,
sans faire fi de l’effet du nombre, la force physique n’est plus nécessaire dès lors que ce même nombre refuse à un moment de continuer à filer sa contribution à un état incapable de le gérer dans l’intérêt général…
Verser toutes les contributions, ensemble, en masse, dans une caisse de dépôt et consignations à l’étranger pour ne pas risquer leur confiscation ou leur saisie…
Octroyer à une espèce de « cour des comptes », sous contrôle populaire, le pouvoir d’établir les rémunération des fonctionnaires…
Très long à expliquer la solution dans le détail, mais un état débiteur d’une banque n’aurait plus aucune crédibilité aux yeux des faux monnayeurs banquiers…
Mais de toutes façons, pour mettre en pratique cette solution ou celle de l’insurrection, il faudrait que les français en aient entre les jambes…
Ils peuvent dormir tranquilles, là haut… !
Incroyable ?
Geoffroy, votre remarque me semble fondamentale !
Lorsqu’on regarde l’histoire récente sans angélisme (cf. par exemple la Stratégie du choc de Naomie klein) on voit bien que les choses se déroulent selon un plan organisé (d’où l’idée de discréditer l’idée même d’un plan en inventant la notion de « théorie du complot », produit d’un think tank néolibéral !).
OK, il n’y a pas un « complot », mais il y a bien une doctrine (le néolibéralisme), des techniques pour l’imposer (la politique vaudou, le storytelling, …), des théories tactiques (choc et effroi, la page blanche, …), des lieux du pouvoir et de la coordination … et des exécutants (les « responsables » politiques de toutes les couleurs du spectre, de Pinochet à, mettons, Strauss-khan).
Il faut bien évidement se garder de délirer en allant trop loin dans le sens du plan et du complot, mais il ne me parait pas intellectuellement infondé de chercher l’anguille sous la roche …
Jusqu’où sommes nous manipulés ?
Deux des moteurs des grandes révoltes me semblent être la colère et le courage. La colère produit des insurrections, le courage la résistance.
Les insurrections sont spectaculaires, violentes, radicales et … se terminent dans le sang (des insurgés) et par le renforcement – in fine – des systèmes contre lesquels elles ont lutté. La colère est mauvaise conseillère.
Je ne suis pas entièrement convaincu que le but poursuivi par l’oligarchie ne serait pas de pousser les feux de la colère en espérant une insurrection …
Est aussi incroyable que cela ? Quand on regarde le cynisme de GW Bush ? Quand on regarde la théorie officielle du pentagone (choc et effroi) ? Quand on regarde l’histoire des dictatures d’Amérique du Sud (mises en place par la CIA pour les intérêts privés US) ? Quand on regarde un peu plus loin : le fascisme et le nazisme, l’utilisation de la bombe atomique … Le mythe de la préoccupation de nos « élites » pour l’intérêt général et la démocratie me semble quelque peu écorné. La réalité de leur cynisme éclate partout.
Il n’y a aucune certitude, mais il y a un risque que le piège soit tendu.
Alors faut-il s’y précipiter ?
Si l’on veut que ce combat contre le néolibéralisme réussisse (et évidement je le souhaite), il me semble qu’il faille envisager plus que le courage et éviter les pièges de la colère.
Plus que le courage ?
Qu’est-ce qui empêche les révolutions d’éclater ?
C’est que nos sociétés (depuis 10 000 ans ?) promettent aux braves gens que nous sommes de leur permettre de vivre en paix et dans un relatif confort, de les protéger contre l’ennemi (il en faut toujours un) et l’incertitude (le chef sait).
L’aventure insurrectionnelle parait toujours plus incertaine que la sécurité du pouvoir en place, qui au moins est respectable et propre sur lui.
Le retour à des solutions dites « archaïques » (la dictature communiste, pour ne pas la nommer, ou le keynésianisme dont on nous dit un peu vite qu’il a partout échoué et que de toute façon il ne serait pus applicable pour moult raisons) sont d’autres repoussoirs pour les « bien-pensants ».
Ce qu’il faut, donc, et qui manque encore en réalité, c’est une alternative crédible, raisonnable, rationnelle à proposer …
Dés lors, on voit bien l’intérêt du discours de Sarko : en portant l’attention sur les solutions les plus radicales, il nous aveugle, il effraye le bourgeois et le brave type, il confisque la réflexion et voile la lucidité.
Il pousse soit au crime (la colère et l’insurrection) soit à la passivité (la résignation à subir encore et toujours le joug protecteur de l’homme providentiel). Ceux qui se révoltent, une minorité, il saura les mater et encore mieux les discréditer, ceux qui se soumettent, la majorité, voterons pour lui ou pour son dauphin (mettons Strauss-Khan).
Mais il faut garder espoir, se méfier des pièges ne signifie pas renoncer à se battre.
Une voie intéressante (et dont, tiens donc, les médias ne parlent pas !) me semble être celle de l’Islande : une assemblé constituante issue du peuple et élue par le peuple !!!
Incroyable non ? En Europe, aujourd’hui !!!!
Voilà une forme de révolution pacifique, éclairée et rationnelle à promouvoir et à réclamer.
Il y en a d’autres, en Amérique du Sud, dont on ne parle pas non plus sauf à en dénoncer les quelques ratés. Mais l’Amérique du sud est en train d’émerger du cauchemar néolibéral imposé par les dictatures de la CIA : ils sont en avance sur nous. Ils ne sombrent pas pour autant dans le chaos, bien au contraire.
Ouvrons les yeux sur cette partie là du monde, aussi, sans arrogance, ni préjugés.
De la servitude volontaire
je vous conseille la lecture de la préface de Miguel Bensayag de la ré-édition du classique « De la servitude volontaire » de La Boetie
en règle générale, nous fuyons la liberté et la servitude a bien des avantages .
cette préface est en fait une interview intitulé : » Résister dans une époque obscure «
http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/Resister-dans-une-epoque-obscure.html
bonne lecture
socialisme ou barbarie
@ Philippe Meoni
Certains on déjà tenté la grève de l’impôt.
Malheureusement, tant que l’Etat est sur pied, il a ses moyens de coercition et les utilise.
Déposer l’argent à l’étranger n’empêchera pas le dit Etat d’agir.
Cependant, pas de raison de désespérer des français.
La crise a été retardée par l’endettement des ménages, puis par celui des Etats.
La bourgeoisie a juste entamé son plan de régression au capitalisme pur,
le contraire même de sa « transformation », assurément impossible.
Les résistances ne font que commencer à se heurter à l’Etat
qui prépare les formes, là aussi, les plus barbares de répression.
Les illusions sur cette bourgeoisie et son Etat tomberont.
De chaque lutte surgiront des leçons.
Jusqu’au tous ensemble, par tous les moyens nécessaires.
Charles A., lorsque vous mentionnez que certains aient déjà tenté la grève de l’impôt, ce ne furent que de petits mouvements sporadiques, dont un qui me revient en mémoire en aquitaine, années 80, lancé par des patrons de PME qui refusèrent de payer la taxe professionnelle… Là, on parlait de quelques entreprises qui on tenté la désobéissance civile qui s’est soldé par un cuisant échec…
Je pense quant à moi à un mouvement beaucoup plus global, instantané et sur la TVA que reversent les entreprises ; Sachant que c’est la taxe qui ramène le cash flow dans les caisses de l’état, vu les délais de réaction nécessaires pour qu’ils réagissent en haut lieu, je pense que le coup serait jouable…
D’autant que convaincre les TPEM, qui sont les premier à souffrir de la carence de crédits bancaires et la baisse du pouvoir d’achat, ne semblerait pas chose impossible…
Maintenant, je propose cette solution palliative mais, à savoir que si le sang doit couler un jour, je serai en première ligne pour défendre le bout de gras…
Cordialement – Philippe
Bonne initiative.
On pourrait aussi rédiger un projet de lois et le soumettre à tous les parlementaires, députés et sénateurs. Je ne suis pas persuadé qu’il y aurait « l’accord de tous », il ne faut pas perdre de vue que l’UMP doit rendre des comptes à ses commanditaires (la ploutocratie et l’oligarchie), mais ce serait l’heure de vérité et une bonne méthode pour y voir plus clair avant 2012.
Fournir un argumentaire commercial à l’adversaire, pourquoi pas.
Demandons-nous pourquoi les conclusions d’un avocat sont toujours transmises en dernières minutes…
Certains sur ce blog se demandent souvent si les « responsables » politiques sont des incapables, des inconscients… Les discours d’un Sarkozy démontrent qu’ils sont très conscients de ce qu’il en est et de ce qui devrait être fait. Pourquoi ne le font-ils pas? Parce que ce sont des salauds ? Oui mais alors ils ne devraient pas faire de tels discours car ils savent qu’ils leur seront ressortis un jour ou l’autre (la preuve par Jorion).
Je pense donc que ce sont des faibles, des girouettes qui s’alignent sur le vent le plus fort du moment et sur les vents dominants en fin de compte (quand il faut passer aux actes).
Raison de plus pour souffler tous ensemble dans le bon sens pour que l’initiative de Paul se concrétise. Chiche, M. le Président lui dirons-nous… Comment va-t-il se tortiller pour se sortir de ce mauvais pas au vents contraires?
Chiche, Mr le Président
Très bien le titre…
@Alain A. : « Oui mais alors ils ne devraient pas faire de tels discours car ils savent qu’ils leur seront ressortis un jour ou l’autre »
Les discours ça les fait élire et aimer du bon peuple qui regarde TF1. Qu’on les leur ressorte plus tard, ça leur en remue une sans toucher l’autre.
@Moi
Justement, il faut que Paul se fasse inviter à TF1 et y prononce un discours!
J’ai regardé le JT de 20h encore hier soir. Non, je n’ai pas honte: ça me permet de comprendre pourquoi pratiquement personne dans mon entourage n’a conscience de la gravité de la crise. Ce n’était qu’une suite de sujets secondaires et lénifiants.
Les 3 plus gros titres:
1) 7 Millions de contrats de téléphonie mobile résiliables dans quelques semaines
2) en Espagne, des femmes provoquent leur accouchement pour bénéficier de la prime à la naissance qui s’arrête le 1er janvier
3) Bobby Farrell, du groupe Boney M, est décédé (repose en paix « Daddy Cool »!)
Le journal se termine toujours par une suite de belles images réconfortantes, d’autant plus en cette période de fêtes. On est très loin de « la vérité pour restaurer la confiance »! (Le temps qu’il fait du 31-12)
MAIS, de temps en temps, une information dissonnante parvient à se glisser dans le journal, comme cette fois où Tf1 a diffusé un reportage sur le livre de Stéphane Hessel, intitulé « Indignez-vous! ». Ils ont été obligés d’en parler, je présume, parce qu’il s’est très bien vendu. Et s’il s’est très bien vendu, c’est en partie parce qu’il est très court et peu cher (32 pages, 3 euros sur Amazon).
Alors ce que je suggère:
– Ecrire un ouvrage de ce genre, court et peu cher, en forme d’appel au président, pourquoi pas avec le titre qu’Alain a proposé « Chiche, M le Président! » et comme sous-titre « Appel de Paul Jorion au président pour qu’il réalise etc etc ». Ce peut être le texte que Paul se propose de rédiger à la suite de ce billet, simplement il serait publié en librairie, à côté de ses autres livres.
– Nous en faisons un maximum de publicité autour de nous.
– Paul se fait inviter à Tf1 pour parler du succès de son livre et en profite pour faire passer son message.
@ Aequis
Très bonne idée !
oui, des petits livres où l’essentiel est proposé, pas chers, de bonne tenue, humanistes, venant de toutes sortes de personnes qualifiées dans leur domaine, éducation, santé, des éminentes personnes (style appel des appels …), et tous les réseaux ayant fait preuve de créativité : économie solidaires…banques réellement coopératives et sorties des circuits pourris ….culture populaire et théâtre de rue …[ utiliser les éditeurs indépendants ]
pour montrer et ainsi démontrer, et aussi démonter les mécanismes pervers dans lesquels nous sommes englués ….=)
réseau des libraires indépendants , cadeaux ô combien utiles ( de vraies nourritures ) et un champ de mise en réflexion, pour ceux qui ne sont pas des grands « liseurs », et qui sont trop désabusés pour chercher l’info ….
possibilité de mailler tout le territoire …=) débats ….accessibles à tous .
personnes mouillées jusqu’au cou, dans ces politiques délétères depuis 30 ans : s’abstenir !
Merci ! On vous a assez vus !
Toute initiative est effectivement bonne à prendre. Tout comme Step, cela m’a immédiatement fait penser au pacte écologique de Nicolas Hulot. Bien que l’histoire nous ait montré en l’espèce les limites d’un tel exercice, les promesses n’engageant finalement que ceux qui les font (et en période électorale, comme chacun sait, on rase gratis…) l’idée a néanmoins du bon, car si l’initiative d’Hulot n’a pas été à la hauteur de ses promesses, elle a marqué les esprits et probablement contribué a arrimer l’idée de l’urgence écologique dans ceux de nos contemporains.
Ne fondons toutefois pas d’espoirs démesurés, la force gravitationnelle des pouvoirs étant ce qu’elle est, les bonnes volontés viendront encore longtemps s’y engloutir. Mais il est permis d’espérer qu’à un seuil que je ne saurais quantifier, une masse critique de citoyens éclairés sauront obliger nos dirigeants à agir.
Ce temps n’est peut-être pas si loin…
VM
Sauf qu’en terme d’économie, nous avons bien plus de marge de manœuvre qu’en terme d’écologie…
@ Vincent Migeat
« Les promesses n’engagent finalement que ceux qui les font »
Ou plutôt
« Les promesses n’engagent finalement que ceux qui y croient » ?
😉
Ce qui serait encore plus rigolo , c’est que le texte mis au point à partir des déclarations de Nicolas Sarkozy et à l’évidence reconnues comme dignes d’être transformées en volonté d’action par la totalité des partis en place , débouche sur une pétition telle que prévue dans le récent projet de création de RIP ( enfin pseudo RIP sous fourches caudines des parlementaires ) .
Avec 10 % du corps électoral signataire ( même pas besoin de 80%) , on arrive automatiquement à un texte à soummettre par referendum au peuple français , car on voit mal comment la succession d’obstacles institutionnels prévus , pourrait ne pas être très vite franchie , dans la mesure où le texte s’alimente des volontés déjà exprimées des représentants de ces mêmes institutions .
Pour le coup , ça offrirait pour 2012 ou même fin 2011 , une raison de voter plus efficace que d’élire un président ou une présidente empétrée de luttes et programmes imbitables de campagne électorale .
A moins qu’on ne vous oppose que les « extractions » faites ne tiennent pas compte du » contexte » de l’époque et de le » nouvelle donne » à ce moment là .
A quoi on pourrait répondre que gouverner , c’est à coup sur avoir compris le passé et le présent et que , même si ça n’est pas prévoir trop loin , ç’est quand même prévoir à horizon de quelques années . Ou alors à quoi serre un gouvernant ?
D’autant qu’au présent cas , c’est le peuple qui appuierait ses gouvernants pour voir loin , fort et haut .
Correction : Le gouvernant nous serre la vis , mais respectons l’orthographe et donnons lui l’occasion de montrer qu’il sert la vie .
Pour information :
http://www.liberation.fr/politiques/01012309531-le-referendum-d-initiative-populaire-deverrouille-le-debat-democratique
Restera à vérifier si le texte proposé est dans les clous des domaines autorisés au RIP ( il me semble nettement que c’est le cas ) , et s’il n’est pas frappé d’anticonstitutionnalité ( j’ai pas résisté ! ) , car les seules mines destructrices possibles pourraient être planquées au Conseil Constitutionnel .
bonjour juan :
les échos « « Un outil d’usage restreint »
Il faut dire que dès l’origine, cette initiative ne faisait pas partie des mesures phares de la révision constitutionnelle, la priorité ayant davantage été donnée aux nouvelles règles régissant le Parlement et à l’introduction de la question prioritaire de constitutionnalité. De plus, l’encadrement de ce référendum d’initiative partagée est tel qu’il ne risque pas d’être souvent utilisé. Contrairement à l’Italie (voir ci-dessous), le nombre de signataires à réunir est important (4,5 millions d’électeurs, sans compter les 184 parlementaires qui doivent au préalable s’être réunis). Et l’article 11 de la Constitution limite les sujets pouvant être soumis à référendum à trois domaines : l’organisation des pouvoirs publics, la politique sociale et économique du pays, la ratification de traités internationaux. « C’est un outil d’usage restreint, mais qui peut tout de même être utile », estime François de Rugy, député Verts de Loire-A-tlantique, rapporteur de la proposition de loi organique du 2 décembre.
La loi réformant les retraites aurait-elle pu donner lieu à référendum ? Oui. Mais le texte précise qu’il n’est pas possible d’envisager un tel dispositif pour abroger une loi qui aurait été adoptée moins d’un an auparavant. De même, un tel référendum n’est pas envisageable dans l’année qui précède une élection présidentielle. Il n’y a donc presque aucune chance, vu l’encombrement parlementaire, qu’un référendum d’initiative populaire puisse voir le jour avant la fin du quinquennat. »
RIP, c’est un jeu de mots? 😉
bien à vous
Le gouvernement c’est l’art de vendre à la majorité ce qui ne sert qu’à une poignée.
Autrement dit le « programme » (= la communication)
@Sylla :
Si vous faîtes allusion à l’autre trancription de RIP , vous devriez être » Mithridatisé » , contre ces associations faciles qui décoinsidèrent plus leur auteur que l’idée moquée .
Quant au referendum , comme la pile Wonder et la liberté de la presse , il ne périt ( ou ne nait pas ) que si l’on rechigne à s’en servir .
Je me demande bien qui pourrait , sans e faire écraser , refuser de prendre en considération un texte signé par quelques millions de personnes , en particulier si d’autres peuples européens accompagnent la manoeuvre .
on a déjà vu des traités concretisés malgré le resultat des referendums
@ juan nessy
« A moins qu’on ne vous oppose que les « extractions » faites ne tiennent pas compte du « contexte » de l’époque et de la « nouvelle donne »
… effectivement. Il est à craindre que ce soit l’argument (alibi ; le seul ?) en guise de réponse.
Sinon, lapsus amusant 😉 à défaut d’un gouvernement nous serrant sans ses bras.
@Bernard :
Vous avez raison de rappeler cette forfaiture ( dont les gouvernants s’exonèrent généralement en affirmant sans sourciller que Sarkozy ayant annoncé avant le vote pour l’élection présidentielle qu’il y reviendrait par voie parlementaire , les français lui auraient donné un blancseing à 53 % de 85 % pour les déjuger ).
Moi je crois que ceux qui l’ont élu avaient voté pour NS pour leur fins de mois ( le fameux travailler plus pour gagner plus ) et la frousse de l’explosion des banlieues . J’aurais bien aimé un sondage ( quant à faire des sondages …) parmi ces électeurs pour savoir combien avaient le TCE en tête en votant ….
Je reste convaincu que le referendum est un repère fort et incontournable sur la distance , des lignes de forces fondamentales d’un peuple . On peut tricher , le fond remontera toujours et les politiques » durables » le savent bien .
Au cas présent et aujourd’hui , votre rappel pousse par contre à imaginer une démarche européenne de préférence , quitte à ce que se soit un peu moins rapide , et même si ça ne répond pas strictement aux critères de recevabilité .
Labourer ce sillon là est d’ailleurs une bonne façon de construire vraiment l’Europe de ceux qui , comme moi , avait voté non au TCE ( après beaucoup de prise de tête ) , pour dire oui à une Europe des citoyens .
Ce texte, bien que ses initiales soient peu engageantes (RIP: Requiescat In Pace), est une preuve que la pression populaire et d’une opposition déterminée peut forcer les puissants à lâcher un peu de lest. Mais le diable est dans le détails: depuis 4 ou 5 ans la Commission européenne travaille sur un même principe. Les détails viennent de sortir: un million de signatures seulement pour une initiative populaire mais provenant de 7 pays avec un minima par pays. Il ne suffira pas de mettre sa signature et son nom sur une feuille ou de faire 3 clics d’ordinateur. Il faudra des copies de documents d’identité (variables selon les pays) et autres conditions astreignantes.
Malgré les difficultés amassées sur le parcours, des réseaux d’associations se préparent déjà à tenter le coup (je participe à celui qui veut demander au PE de modifier la Directive Cadre sur l’Eau et de la déclarer « bien commun patrimoine de l’Humanité » et plus un bien marchand presque comme les autres).
Cela prend du temps de forcer les pouvoirs en place d’écouter les peuples, mais on va les y contraindre.
@ bernard
Oui, et alors ? Pour une fois, on avait demandé leur avis aux Français qui ont eu l’outrecuidance de se mêler de ce qui les regarde. Reconnaissez au moins que ça a eu le mérite de mettre le débat sur la place publique, de faire réfléchir sur des questions de fond, de conscientiser…
Dans le cas présent, faudrait rédiger une proposition de loi qui soit claire et nette sur les principes (et non sur des détails techniques), qui soit incontournable, inattaquable vis-à-vis de la Constitution (et donc des Traités européens)…
Initiative tout-à-fait salutaire.
Mesdames et Messieurs les candidats aux présidentielles 2012, veuillez répondre à ce questionnaire :
– s’endetter est-il vraiment faire confiance en l’avenir? oui – non
– la création monétaire doit-elle rester privée sachant que la vraie création de richesse est faite par le peuple? oui – non
– l’impunité de tout acte financier entraine une dérive de comportement préjudiciable à la planète (dont les humains)? oui – non.
Rien que ces trois questions, fermées pour éviter la langue de bois, résument, je pense, jusqu’où peut aller l’emprise de l’argent sur le pouvoir des dirigeants.
Bonjour à tous,
Je souscris à cette initiative de Paul même si je suis réservé sur la véritable capacité des Politiques à agir … Certains d’entre vous trouveront peut-être ma suggestion provocatrice mais je vous renvoie à un petit ouvrage de G. Soros: 5 leçons tirées de la crise qui me semble aller dans le même sens. Ce petit livre dénonce le fondamentalisme de marché et les biais structurels qui selon lui conduisent aux crises dont nous souffrons ! Soros a résumé dans ce petit ouvrage 5 conférences données par lui à la Central European University de Budapest.
Avec un tel allié, spécialiste des marchés et hongrois d’origine de surcroît, N. Sarkosy devrait écouter !
Bien à vous
@ Philippe
Si j’ai bien compris en lisant les rapports sur le climat (mais n’ai pas les compétences critiques), il ne faut parler que de réchauffement global, ou de dérèglement climatique, dans lequel l’Europe risque en effet de se refroidir…histoire de fonte des glaces polaires modifiant le Gulf Stream.
Je suis pour,même si je pense que cela n’aboutira pas tout comme l’a été le pacte de Nicolas Hulot car ce sera une preuve que l’on pourra agiter devant leurs nez de pinochio …
Les enjeux actuels, en terme économiques, sont d’un autre ordre que ceux de N. Hulot à l’époque…
Sensibiliser la population quant aux conséquences d’un réchauffement climatique supposé dont on ne sait d’ailleurs toujours pas si c’est une réalité, c’est une chose…
Sensibiliser la population qui ne peut que constater la montée du chômage, de la pauvreté, la baisse du pouvoir d’achat, la hausse des prix à la consommation, ce sera beaucoup plus aisé, à mon sens…
Jusqu’au dernier moment, le Vatican a aussi douté…
Mais c’est pas lui qui empêchait la terre de tourner
Là, c’est nous qui sommes responsables….
Ok, Charles, en attendant, les saisons hivernales ont quand même tendance à reprendre du poil de la bête, ces derniers temps, et en terme de réchauffement climatiques, quand l’Espagne enregistre de nouveaux records de froid cette année, dont l’hiver se fait plus précoce, je me pose bien des questions…
Mais bon… je sais que pour ma part, je n’ai pas de bagnole, me déplace en vélo ou transport en commun, ne voyage qu’en cas de stricte nécessité, suis un total réfractaire au consumérisme, donc, quelle que soit la théorie à laquelle je puisse croire, je ne contribue que très peu au dit réchauffement en regard de tant d’autres…
Cordialement – Philippe
* AFP le 29/12/2010 à 16:27
Besson réorganise un colloque sur le « nouveau capitalisme », avec Papandréou :
Pour la troisième année consécutive, le ministre de l’Industrie Eric Besson organise les 6 et 7 janvier un colloque sur le thème du « nouveau capitalisme », avec plusieurs invités dont le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a-t-il annoncé mercredi à l’AFP.
Ambitionnant de trouver « les nouveaux chemins, inédits ou inexplorés » pour « éviter de retraverser les turbulences des dernières années et renouer avec une croissance durable », ce colloque « désormais bien installé », selon son promoteur, se tiendra à Bercy.
Parmi les autres intervenants figurent de nombreux ministres français et étrangers, dont ceux en charge de l’Economie et des finances George Osborne (Grande-Bretagne), Guilio Tremonti (Italie) et Christine Lagarde (France), ainsi que plusieurs économistes et grands patron
Est-ce que Paul JORION, F. LORDON, J. GENEREUX, J.SAPIR…………. sont aussi invités????
Emmanuel Todd non plus !….
Vous vouliez rire, supposé-je ! Eh bien, j’ai ri ! c’est toujours ça de pris !
Ce genre de proposition non suivie d’effet est d’une telle banalité chez les politiques que je ne me fais aucune illusion sur la démarche que vous proposez.
Vous faites preuve d’une douce naïveté – I’m afraid. Un peu comme si Gandhi avait usé de mitrailleuses contre les anglais.
La toute puissance des marchés n’est pas prête d’être battue en brèche. Ce qui peut les faire bouger : 1) La peur 2) Que le système touche le fond.
Essayons d’abord de leur faire peur
Digression. Je viens de passer un moment avec un banquier influent, portugais, qui revient des US. Il travaille dans le privé, sans lien avec les « to big to fail », un gestionnaire de fortune à l’ancienne quoi… Il m’a annoncé que la situation devenait insuportable pour tous les petits banquiers aux US, même ceux qui ne sont pas mêlés aux histoires de CDS etc…
Je tenais à le rapporter parce que le tissu des banque de service reste nécessaire. Plus on attend, plus il sera difficile, en cassant les oeufs, de ne pas briser la poèle.
« Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on n’a pas osés mener »
1) HOUOUHOU OU…..!
2) SPLASH !
ça ne mange pas de pain à défaut de casser les oeufs .
Hello, Mike.
Au contraire, ce qu’à fait Gandhi est comme tout le monde le fait ici : une révolution en douceur en INFORMANT.
(Wikipedia et Wikileaks en sont des exemples flagrants)(et sans vouloir nous mettre ne serait-ce qu’à la hauteur de leurs chevilles)(mais tout de même)(à moindre échelle mais c’est déjà ça)(fin des parenthèses)
En effet, les banques US voient leur situation se dégrader à vitesse grand V. MAIS, seulement 156 d’entre elles ont déposé le bilan en 2010, grâce à leur sponsor préféré : FDIC.
Ainsi, c’est l’ensemble du système qui est porté à bout de bras.
La peur pourrait venir du fait que les contribuables décident, après le refus de solutions raisonnables, de ne plus alimenter les caisses des états par leurs contributions…
Qu’est qui peut plus effrayer un to big to fail, qu’un débiteur qui n’aurait plus le sou ?
@argeles
Tarte à la crème. Avec un raisonnement pareil on peut tout justifier. Avec pareil argumentation on finit par coucher avec sa soeur. La réflexion avant l’action n’est jamais superflue. Ne pas prévoir c’est déjà gémir disait notre brave Leonard.
@juan nessy
Bonne Année`!
@Yvan
C’était une inversion vous l’avez compris. Ce que je voulais dire, on ne va pas niquer les banksters avec leurs armes, je ne crois pas, c’est à dire : juristes, arguties, etc… Ces gens nous tuent avec des mots et du papier. Il faut les attraper autrement. L’information aussi, bien sûr. Cheers
Nas drovié, Mike 😉
Mais éduquer un peuple en ne serait-ce que 2 ou 3 ans est en effet utopique.
Eduquer ceux qui peuvent craindre le peuple comme les politiques, les banquiers et les milliardaires est tout de même utile.
Au moins, ils ne seront pas surpris quand ça va tomber.
@ mike
Tarte à la crème. Avec un raisonnement pareil on peut tout justifier.
Avec le défaitisme aussi……….. En lisant votre réaction je pense à René CHAR et à tant d’autres.
Tout ce qui nous aidera, plus tard, à nous dégager de nos déconvenues s’assemble autour de nos premiers pas [ René CHAR]
» …Pour obtenir un résultat valable de quelque action que ce soit, il est nécessaire de la dépouiller
de ses inquiétantes apparences, des sortilèges et des légendes que l’imagination lui accorde déjà avant de l’avoir menée, de concert avec l’esprit et les circonstances, à bonne fin; de distinguer la vraie de la fausse ouverture par laquelle on va filer vers le futur. L’observer nue et la proue face au temps.L’évidence, qui n’est pas sensation mais regard que nous croisons au passage, s’offre souvent à nous, à demi dissimulée.Nous désignerons la beauté partout où elle aura une chance de survivre à l’espèce d’intérim qu’elle paraît assurer au milieu de nos soucis. Faire longuement rêver ceux qui ordinairement n’ont pas de songes, et plonger dans l’actualité ceux dans l’esprit desquels prévalent les jeux perdus du sommeil. »
« Note sur le maquis »1944, publiée dans »Recherche de la base et du sommet »1955 / René Char.
Il y a définitivement de la « bonne » matière dans les discours du Président de la République :
Pirouette, girouette, cacahuète, que se passera t’il alors, zorro va arriver.
C’est au pied du mur que l’on reconnaît le maçon.
Où en est t’on des paradis fiscaux et autres cachettes ?
Je n’ai aucune illusion et propose plutôt de soumettre ce challenge au parlement européen et surtout à un référendum ….. européen si c’était possible.
Quelles mesures mettre en place ? De nombreuses propositions existent dont celle de la France :
http://www.minefe.gouv.fr/actus/10/101025loi-de-regulation-financiere.html
Demander l’avis d’Ofxam par exemple :
http://www.oxfamfrance.org/Nouvelle-legislation-aux-Etats,787
Si je partage la piste RIP ( voir ci dessus ) , je note aussi que c’est tout à fait possible au niveau européen ( les critères de quota me semblent d’ailleurs moins durs que les quotas proposés en France ) .
Et l’un n’empêche pas l’autre .
Par contre , il faut trouver des relais européens pour multi-nationaliser les signatures .
Si Sarko & C° venaient à tenir les engagements repris ci-dessus alors sûr qu’il faudra brûler un cierge à Ben coït XVI car le verbe se sera vraiment fait cher.
« le verbe se sera vraiment fait cher » : ne manquerait-il pas un i à la fin de votre phrase ?
On pourrait, mais j’ai pour l’heure cru comprendre que Machin XVI faisait pédale douce.
je propose un nom pour cette
démarche , le « faire avec » !
le contraire de l’exclusion, non ?
merci; brieuc.
Le « faire avec » est une bonne idée.
Bonsoir Monsieur Jorion,
je suis de celles et ceux, nombreux j’espère, qui attendaient désespérément ce moment où vous décideriez de passer à une autre forme d’action… 😉
Merci de m’ (nous) exhausser aujourd’hui et tout à coup, je ressens un peu pus d’optimisme pour la nouvelle année qui arrive…
Avec mes salutations les plus cordiales, bien à vous – Philippe
M. Jorion exhaussera vos voeux en les exauçant.
Joli Louise.
(c’est mieux que l’ex à cran exécrant en excrétant à l’écran)
Il est des fautes d’orthographe qui sont des actes manqués des plus réussis: comme Philippe, le fait de pouvoir agir plutôt que gémir me fait toujours sentir plus haut, plus haut, plus haut…
Mille excuses, Messeigneurs, pour ce crime lèse-majesté…
D’une faute de frappe sur un clavier qwerty, une mauvaise correction automatique proposée et validée trop rapidement, un commentaire envoyé, sans relecture, dans l’enthousiasme de la bonne nouvelle du jour et l’empressement de prendre connaissance des autres interventions déjà présentes…mea culpa…
Oui, oui, mauvaises excuses me direz vous… de telles bourdes sont inacceptables et avez parfaitement raison de sacrifier le fond pour condamner une forme inadmissible qui pourrait provoquer tant de conséquences supplémentaires au chaos que vit notre société…
Mais par pitié, ne me bannissez point, Messeigneurs, je vous promet de faire tout mon possible, corps et âme, pour que telle affront à votre sens aigu de la langue française bien écrite ne vienne de nouveau perturber votre conception et vos règles de tolérance et d’indulgence…
Avec mes salutations les plus respectueuses… Votre serviteur…
« …pour que tel affront… »
@ Philippe MEONI
Ne vous excusez pas, c’était juste pour faire un bon mot !
Et si vous creusez un peu vous verrez que j’ ai écrit un pléonasme !
Mais pourquoi votre nom me dit quelque chose ?
Bonjour Louise,
Tout d’abord, je ne pouvais pas laisser votre commentaire sans y rajouter mon petit zeste d’ironie, merci d’ailleurs d’y avoir répondu.
Ceci dit, j’avoue avoir le grand tort de ne pas toujours bien relire mes commentaires avant de les valider et c’est bien souvent après, alors qu’il est trop tard, que je m’aperçois des coquilles…
Quant au fait que mon patronyme ne vous soit pas inconnu, il est possible que vous ayez pu lire d’autres de mes commentaires sur les nombreux sites web sur lesquels je me promène, sachant que je signe toujours avec mon identité réelle de sorte à ce que mes éventuels détracteurs ne puissent jamais contredire que j’ai le courage de mes opinions… 😉
Mais peut être avons nous pu nous croiser, à une certaine époque, dans l’une des nombreuses régions où j’ai pu résider et surtout, où chaque fois j’ai pu militer publiquement laissant parfois des traces de mes turpitudes dans certaines presses locales ?
Je ne peux guère faire plus pour vous aider, pour peu que, de vous rappeler où quand comment, vous soit réellement important, dans ce cas, je ne sais si le webmaster de ce blog pourrait, si vous le souhaitiez, se charger de vous transmettre mes coordonnées eMail ?
A bientôt – Bien à vous – Philippe
@ Philippe MEONI
Je suis d’accord.
L’espoir fait vivre. Et je pars du principe que rien ne change si personne ne réagis.
J’attends avec impatience votre prochain billet.
Soyons les maçons de ce « texte court mais percutant ». L’optimisme doit être de rigueur.
Désolé, mais je n’y crois pas un seul instant. Ce sera comme pour le pacte de Hulot.
Ils vont récupérer le texte et le vider de sa substance. Je ne leur fais absolument plus confiance.
Qu’ils s’en aillent tous !
Cordialement
« Ce sera comme pour le pacte de Hulot. » : au mieux ! Car il était allé très loin, Hulot, à deux doigts de la candidature, laquelle aurait fichu le boxon comme celle de Coluche. Et Paul, en dépit de son charme d’intellectuel « blanchi sous le harnais », n’a pas son charisme ni ses émissions de télé. Or, à court terme, il ne peut rien se passer si ça ne se passe pas sur TF1. Donc…
Crapaud,
Franchement là vous divaguez un peu 😉
Vous l’auriez vu comment le Hulot face à Woerth chez Taddeï ?
Paul a les arguments mais c’est aussi un acteur né.
Non, pour moi, « ya pas photo ! ».
Tout à fait PYD. Sans rire, Sarko avait moins peur de monsieur Hulot que de Gaulle de Pierre Dac… Et vous connaissez pas mon tonton Lulu, mais je suis sûr que « le gris du Gabon à Guaino« , ben il aurait plus peur de Mon Oncle ! Pourtant y casserait pas trois pattes à un canard, Lulu.
@Pierre-Yves D. : pas de panique, je ne prétends pas que sa candidature eût été crédible. Le fait est que, sauf erreur de mémoire, elle était venue sur le tapis. La preuve en est cette longue conférence de presse, où l’intéressé explique, à la minute 21, les 3 raisons qui l’ont fait renoncer. Ensuite, je ne crois pas du tout que Paul soit un « acteur né ». Avec un stylo à la main, peut-être, mais avec un micro…
Un extrait de « V pour Vendetta« , le film réalisé par James McTeigue (sorti en 2006) et adapté du comic « V pour Vendetta » d’Alan Moore et David Lloyd par les « frères » Wachowski (les réalisateurs de la trilogie Matrix) :
http://www.youtube.com/watch?v=GEjTpKETOrw
Bien au contraire cher « batracien malgache », grâce aux « nouvelles technologies de l’information et de la communication » (NTIC), TOUT est désormais possible…