Billet invité
Le silence peut parfois être plus inquiétant qu’autre chose. C’est le cas en Europe, où nous sommes loin d’en avoir fini. La fin de l’année est une occasion choisie par les médias pour faire le point, amenant son lot de rétrospectives.
Revenant sur la fameuse promenade d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy sur les planches de Deauville, le 18 octobre dernier, les journalistes du Wall Street Journal viennent de mettre en perspective l’épisode irlandais de la crise européenne et la mise en scène pour les médias de leurs pas de deux. Ils relatent la tentative très politique et maladroite des deux dirigeants européens de maîtriser des événements qui leur échappent des doigts et les poussent à agir. Sous la forme de ce qu’ils savent faire le mieux : passer un compromis. Sans voir plus loin, convaincus une fois de plus que le pouvoir qu’ils expriment sera suffisant.
De quoi est alors fait ce deal, que l’on leur reprochera d’avoir passé à la sauvette et imposé aux autres ? D’un nouveau montage destiné à financer les pays touchés par la tempête, qui prévoit de renouveler et rendre permanent un dispositif de stabilisation financière initialement prévu comme provisoire. De soulager un peu la pression sur les Etats, afin qu’ils réduisent la voilure de leurs déficits, en faisant passer à la trappe l’automaticité des sanctions frappant les réfractaires, mesure souhaitée par les Allemands. Et de faire passer à la caisse les banques européennes, principales créancières des Etats.
On sait depuis comment cette ligne stratégique a dû être remodelée sur ce dernier point très sensible, dont la seule évocation a fait céder les derniers barrages qui protégeaient l’Irlande, qui a alors subi une pression insupportable. Les marchés y ont eu leur part, la BCE aussi.
Rapportée par le Journal, une apostrophe ultérieure de Nicolas Sarkozy à Jean-Claude Trichet résume à elle seule la situation : « Vous parlez peut-être avec des banques, nous sommes responsables devant les citoyens ! ». De fait, c’est à reculons que la BCE a agit, soutenant à bout de bras les banques irlandaises et intervenant sur le marché obligataire afin de stabiliser le taux des titres des pays les plus immédiatement visés. Tout en menaçant de stopper ces dispositifs, afin d’obliger les Etats à prendre leurs responsabilités. De fait encore, à céder aux diktats des marchés afin de renforcer sans plus attendre les plans d’austérité budgétaire.
Deux points de vue se sont durement opposés durant ces dernières semaines, celui des politiques et celui des financiers. Tout à leur logique et leurs préoccupations, ces derniers se soucient moins que les premiers des conséquences sociales et politiques de ces plans et des difficultés à les mettre en oeuvre. On parle beaucoup de l’indépendance de la BCE vis-à-vis des politiques, et des esclandres qui opposent son président à Nicolas Sarkozy, cherchant à desserrer un peu l’étau. Mais on ne parle pas de l’alignement intransigeant de la banque centrale sur les intérêts des milieux financiers. Pourtant, on peut faire confiance à l’un comme à l’autre pour remettre le couvert dès le début de l’année. Signe annonciateur qui ne trompe pas, la banque centrale vient de reprendre ses achats obligataires, en dépit de la faible activité du marché. Cela montre que les tensions persistent, qu’en sera-t-il au réveil après les fêtes ?
A la fin du dernier épisode, le Portugal était sur la sellette et l’Espagne avec lui. Ce nouveau test peut-il rester longtemps en suspens ? Les épisodes précédents ont déjà montré que les marchés avaient les moyens d’imposer leur volonté, c’est à dire de faire rentrer dans le rang les Etats qui refusaient de se plier à une stricte discipline budgétaire, les uns après les autres, en partant des plus vulnérables.
Dans le cours de cette histoire, le Portugal n’est pas un véritable enjeu, l’Espagne si. De par sa dimension et les moyens qui seraient nécessaires à son sauvetage. Le sort des deux peut-il toutefois être dissocié ? Le mal espagnol est rampant et ne fait que progresser, alimenté par le lent épanchement de sa bulle immobilière. Car c’est l’une des caractéristiques de ce type de bulle que d’inexorablement entraîner par son ruissellement ceux qui l’ont financée dans le gouffre de leurs pertes. C’est donc une simple question de temps, une course de vitesse – de lenteur, vaudrait-il mieux dire – étant engagée entre la mise en place d’un nouveau dispositif financier européen, prévu pour début 2013 si tout va bien, et l’éclatement de ce nouvel anévrisme.
Le premier appel au marché du fonds de stabilité actuel (EFSF), qui devrait intervenir en début d’année, va fournir une première indication sur l’état d’esprit des marchés. D’autres rendez-vous sont plus attendus, dont celui avec l’Espagne, à l’occasion de ses nouvelles émissions obligataires. Les dernières ont été souscrites, mais à des taux très élevés, autour de 5,4%. Qu’en sera-t-il des prochaines ? Si les taux devaient encore augmenter, un arbitrage ne serait-il pas finalement rendu en faveur d’une entrée dans le dispositif d’aide européen, le mettant véritablement à l’épreuve du feu ? Car il offrirait alors, avec le FMI, de meilleures conditions financières ?
L’annonce très politique par le gouvernement chinois de son soutien financier, ainsi que le débat qui a tourné court à propos de la mise en place d’une agence de la dette et de l’émission d’euros-obligations, sont inscrites en toile de fond de la crise européenne, mais elles ne seront pas d’un grand secours dans l’immédiat. Les discussions engagées entre Allemands et Français sur les modalités d’un gouvernement économique ne peuvent pas davantage déboucher sur des réalisations concrètes à court terme, si ce n’est sur des mesures symboliques. Car ce qui est en cause, ce ne sont pas des mécanismes de concertation plus ou moins ajustés, mais une stratégie économique commune, qui fait totalement défaut, assortie de ses moyens.
Après que les gouvernements européens se sont fait peur devant le risque grandissant d’éclatement de la zone euro, toujours présent, ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient pas l’assumer, mais ils ne s’en donnent pas pour autant les moyens. Ils ont déjà reculé devant des pas en avant qu’ils répugnent à effectuer, des seuils qu’ils ne savent pas franchir. Tout à leur bataille défensive perdue d’avance contre les assauts des marchés, qu’ils redoutent et ménagent, ils sont en retard d’une guerre.
Si un Etat se prépare à illustrer au mieux la dangereuse inconnue que représente la situation européenne, c’est bien le Royaume-Uni, bien qu’il soit hors zone euro. Un redoutable cocktail y est servi, fait de récession et d’inflation, ce qui ne manquera pas d’attiser une crise sociale et politique rampante.
Ce qui est en jeu, c’est l’affirmation d’une stratégie alternative à celle qui est impulsée sous la férule des marchés. Qui en a la ressource ? Les partis se réclamant à la fois de la tradition social-démocrate et de leur statut de parti de gouvernement n’ont pas jusqu’à maintenant fait la preuve qu’ils la possédaient. Sans doute parce qu’ils ne peuvent prétendre réformer le capitalisme que lorsque celui-ci en a les moyens, et que ce n’est plus le cas. C’est la seule certitude que l’on peut aujourd’hui tenir pour acquise, et ce n’est pas suffisant.
La nouvelle livraison des stress tests des banques européennes, évoquée brièvement récemment, est pour l’instant enterrée, faute d’accord sur ses modalités. Car, pour être crédibles, ces nouveaux tests impliqueraient de mettre en évidence des besoins de recapitalisation des banques que celles-ci ne sont pas en mesure d’assumer par leurs propres moyens. Et auxquels les Etats seraient bien en peine de pourvoir dans le contexte actuel. Il ne peut pas être fait appel aux marchés tout le temps et à tout propos…
C’est là que cela coince : les marchés manquent eux aussi d’une ressource, celle de régler leurs propres problèmes par eux-mêmes.
123 réponses à “L’actualité de la crise : MANQUE DE RESSOURCES, par François Leclerc”
C’est dommage . Au vu du titre , je pensais qu’on allait enfin s’attaquer au vrai problème : Le manque de matières premières , et surtout l ‘épuisement des énergies ….. raté , on ne s’occupe que de trouver des moyens d ‘adapter la demande a l’offre réduite ….bien sur en limitant le nombre des élus .
A défaut de prendre des mesures pour faire face intelligemment aux limites à la croissance des économies endettées et sans ressource on peut toujours essayer de proposer à l’Arabie Saoudite de rentrer dans l’Euro …
L’Arabie Saoudite se lance dans la construction automobile
http://www.france-moyenorient.com/spip.php?article5483
Oui, c’est vrai que c’est assez pauvre, comme analyse.
Pauvre je ne sais pas mais bon manquer de ressources est la finalité du capitalisme de toutes les manières… on y arrivera tot ou tard.
Je ne crois pas que l’on puisse dire que le capitalisme ait une finalité en soi, le capitalisme n’est pour moi que le reflet de certaines facettes de l’être humain (opportuniste, organisateur, solidaire … car il faut avoir économisé [stocké] la ressource si on veut être capable de la partager). Et je pense que l’on pourrait très bien imaginer un capitalisme qui se développerait en intégrant certaines limites, tel que l’économie bio-physique propose de le faire.
L’augmentation de la demande dans l’absolu (liée à la prolifération de l’homme d’une part et la surexploitation d’autre part) est selon moi la cause principale de la diminution des ressources disponibles. Un gosse de primaire pourrait le comprendre mais ce sujet est un des sujets les plus tabous qui soit au monde, précisément parce qu’il n’y a pas de solution facile.
The Finite World
http://www.nytimes.com/2010/12/27/opinion/27krugman.html?_r=1
Tout ce dont a besoin l’individu (repus), c’est de valoriser sa « face » par des interactions.(La principale raison de notre présence sur les forums). Celà ne se peut faire que dans un groupe restreint …nous sommes formaté pour ça . Nous devrions etre un million de groupes de 60 personnes , si nous voulions respecter notre « nature » . Est ce possible en conservant un niveau de modernité ? ….il serait peut etre trop rapide d’affirmer le contraire . Conforté de ses places hierarchique et confirmé de sa « valeur » , l’archaique retourne a son hamac et ne cherche pas a accumuler .
Je pense que si la nature n’a JAMAIS tenté de sortir du modèle parcellisé /fractal pour gérer les groupes , c’est que ce doit etre « Mathematiquement » impossible et que la spécialisation a outrance ne peut se faire sansz exploiter certains maillons.
QD on dit que chez les archaiques pour vivre 2 à 3 heures d’activités sont nécessaires …on m’a répondu que c’etait faux parce que je ne comptais pas le temps de cuisine et d’education !
Bienvenue à l’Estonie.
Le marché – pardon les banquiers et autres organismes de spéculation- nous font la GUERRE.
J’écris bien « la guerre » car comment nommer autrement des actes qui jettent les gens hors de chez eux, les affament, etc…
Il est temps de mettre cette nouvelle noblesse au pas. L’esprit de 1789 se remet en marche.
Vous avez raison Eomenos, 1789 parait très proche bien qu’il ne me semble pas que ce soit une entière bonne idée(j’ai la trouille), et nous nous imaginons tous survivants au chaos qui se profile pour bientôt mais qu’il soit grand ou petit, il suffit d’y mourir pour ne plus participer. et il faudra bien faire quelque chose après.
Dans ‘BFM RADIO, LUNDI 27 DECEMBRE A 10h45 – L’ANNEE QUI S’ACHEVE’, Paul Jorion fait ce rappel: » Le cadre global, c’est celui d’un système où l’argent manque en général là où il est nécessaire. Il faut alors l’emprunter et payer des intérêts »
Pour ma part, je vois que les groupements d’individus en organisations pyramidales de pouvoirs fonctionnent (presque) sur le principe du jeu tetris: lorsqu’il n’y a plus de place sur la ligne du bas elle est éliminé et donne l’illusion de gagner temporairement une marge de manoeuvre; les pions du haut persuadent ceux du bas que les actions politiques qu’ils mènent sauveront la ligne du bas. mais cela n’arrive jamais, grâce à quoi le jeu dure indéfiniment.
Pourtant en naissant sur cette planète nous participerons de fait à la vie des civilisations mais le système dit « paye des intérêts si tu veux participer(alors que tu ne peux faire autrement) « .
La méfiance est un à priori, un préalable posé à l’activité de la composante sociale de l’humain. le contraire la confiance ne fonctionne pas maintenant puisque elle a tendance à détruire la pyramide de pouvoirs; mais alors quand ?
Nous ne sommes pas égaux: Paul Jorion, est plus intelligent que moi etc., mais nous voulons(devrions vouloir) tous apprendre ce que nous sommes et faire de nos sociétés un endroit plaisant d’où observer et comprendre le monde.
J’ai de la difficulté à exprimer qu’en nous acceptant tous, nous aurions un potentiel cent fois supérieur(pour donner un ordre), civilisationnellement parlant, comparé à la mascarade que nous vivons; comment montrer à l’individu » l’intérêt « (bien place cette fois-ci) pour lui même à créer un lieu social de confiance plutôt que de méfiance ?
C’est ma petite idée de l’enjeu du Jour d’Après, et pardon d’avoir enfoncé toutes ces portes ouvertes 🙂
Rodj, peur du petit matin blême du lendemain du Grand Soir ? On peut comprendre d’autres l’ont chanté sous la forme : « Mourir pour des idées d’accord, mais de mort lente ».
La disparition planifiée de quelques banksters (modèle patron de GS) ou de quelques inénarrables
patron d’agence de notation aurait pourtant une vertu : celle de ramener les survivants de ces cartels de « l’argent-drogue » à plus de modestie, à plus d’humanité.
En somme c’est le paradoxe : les faire crever pour leur apprendre à vivre.
Un texte de Luis Sepulveda qui va dans le même sens :
http://www.legrandsoir.info/Lettre-ouverte-au-Pere-Noel-Rebelion.html
@ rodj : juste ne passant : vous confondez l’égalité et le couple identité/différence : ce n’est pas parce qu’Usain Bolt court plus vite que vous (=différence) qu’il a droit à plus de droit que vous (inégalité). Donc pas la peine de courir aussi vite que lui (identité) pour avoir droit à autant de droit que lui (égalité). Les différences sont des faits auxquels qui n’ont a priori et en eux-mêmes aucune valeur, l’égalité un principe (être / devoir-être). Le principe d’égalité c’est la décision de se situer au-delà du couple identité (entre pairs) / différence (les autres) : les hommes ont droit aux mêmes droits simplement parce qu’ils sont hommes.
oui, c’est une guerre. Une guerre sournoise que les marchés et les multinationales font aux peuples. C’est une guerre parce qu’ils nous volent (via les impots, via les intérêts, via la hausse de prix et les bulles), nous empoisonnent (par la pollution omni présente dans tout notre environnement de la nourriture et tout ce que nous ingurgitons, jusqu’au cosmétiques et peinture et ignifugeants sur les vétements), nous réduisent en esclavage (via la chantage du chômage, via des boulots aliénants, via le marketing et le matraquage publicitaire), et nous tuent à petit feu (l’espérance de vie en bonne santé diminue maintenant, les maladies explosent) sous couvert de faire du commerce et de concurrence économique darwinienne et d’idéologie consumériste.
Effectivement, nous vivons bien un état de guerre, sous occupation de la classe dirigeante politico-financière…
Cette société là, pour ma part, je n’en veux pas et n’en ai jamais voulu…
Ce qui me gène le plus, c’est d’entendre le bruit croissant des plaintes, des revendications, des explication, des théories et, surtout, le récurrent thème 1789, employé de ci de là, jeté dans le débat mais sans que personne ne veuille vraiment y croire…
Les effets de la pyramide de Maslow s’avèrent plus que de raison ; certains, encore très nombreux, se bercent encore d’illusions pensant que la situation s’arrangera d’elle même, refusant obstinément le constat de la décadence de notre civilisation… Pourtant, comment ne pas y croire juste en réfléchissant un tantinet…
Une guerre, oui, et inévitable car, le manque de ressources tient aussi au fait de l’accroissement incontrôlé de la population… C’est dur à dire et à envisager mais, que se passera t-il quand nous serons 15 milliards d’humains sur terre ? Mais, bon, c’est un autre débat…
Pour revenir sur les impressions de désir révolutionnaire du moment, ça fait 40 ans que j’entends le même refrain sans que rien ne se passe car, comme tout le monde, je crains les conséquences d’une insurrection laquelle pour l’heure, n’a rien à proposer pour substituer au système qui nous élimine peu à peu.
Et puis, n’oublions pas qu’une grande majorité des peuples acceptent sans broncher les lois antisociales que les gouvernement promulguent, parce que non seulement ça ne touche pas vraiment directement certaines fanges de la population , mais de surcroît, hypocritement, ces lois desservent aussi leur petit intérêt particulier…
Si vraiment la populasse voulait que les choses s’améliorent, elles trouverait le courage de remettre les politiques à leur vraie place, hors du show business auquel ils nous ont habitués, et auraient le courage de mettre en œuvre la seule pression efficace, par la désobéissance civile de masse qui consisterait, par exemple, à inciter les PME, qui elles aussi sont touchées par ces politiques démentielles, de bloquer le reversement de la TVA jusqu’à ce que les élus n’aient plus d’autre choix que d’affronter leurs obligation à l’égard des peuples et non plus accepter la corruption bénéfique par le système financier…
Mais là encore, chacun trouvera toujours de bonnes excuses pur dire que ce n’est pas possible…
Pourtant, dans une SA, lorsque les actionnaires ne sont pas contents du résultat, ils savent mettre en demeure le PDG d’améliorer les choses au risque de se voir débarquer ou pire, de voir les investisseurs retirer leurs capitaux… Sur le principe, nous, petites gens, avons le même outil, pouvoir par nos contributions à l’état, qui permettrait d’éviter les descentes contestataires stériles dans les rues ou d’attendre bêtement la vraie révolution d’une masse de plus en plus nombreuse de dépossédés qui n’auront plus d’autres choix pour survivre… A suivre ?
Bien à vous – Philippe
Jacques Attali: les financiers ont raison de ne pas se gêner
Les puissances publiques des pays développés sont prêtes à se ruiner plutôt que de laisser s’effondrer des banques ou des institutions financières. Qui en profitent largement.
http://www.slate.fr/story/32107/jacques-attali-les-financiers-ont-raison-de-ne-pas-se-gener
Les banksters n’ont pas tort ou raison, c’est leur nature de voler l’argent de façon légale, le tort est dans celui des politiques de leur tenir la porte, les politiques qui sont nos élus, et élus dans un cadre accepté par tous.
Il faudrait donc changer le cadre pour un système démocratique plus représentatif et plus juste, couper quelques têtes d’élus et mettre les banques au pas. Qui commence?
Bonjour à tous…
http://www.youtube.com/watch?v=Y2vGmJANCQ0&feature=related
UE : ECB Set to Become World’s Largest Junk Bond Fund, Geoffrey T. Smith
http://blogs.wsj.com/source/2010/12/22/ecb-set-to-become-worlds-largest-junk-bond-fund/
Fitch has negative rating outlooks on 48 European banks and positive outlooks on only two.
As imperfect a guide as ratings are to actual events, the trend is clear: more and more European debt is becoming more and more likely to default. (…)
The ECB has more than €330 billion outstanding in loans to banks in the four problem countries. It now owns outright over €72.5 billion of euro-zone government debt, chiefly from Greece, Ireland and Portugal, the three countries considered most likely to default. (…)
On the positive side, says Cailloux, the ECB has made most of its purchases through the Securities Markets Program at distressed prices anyway, and so it wouldn’t necessarily suffer a loss if it had to restructure them. But that doesn’t necessarily apply to the government bonds included in the €322 billion of “other securities” that the Eurosystem–that is, the ECB and its 16 national central banks–holds on its balance sheet.
Carsten Brzeski, an economist with ING in Brussels : 2011 “will see the endgame of the sovereign debt crisis (…) »
USA : Rescued Banks Teeter Towards Collapse
http://www.huffingtonpost.com/2010/12/27/rescued-banks-failing_n_801548.html
The number of banks on the brink of collapse rose from 86 to 98 during the summer months, according to analysis of federal data from the Wall Street Journal. The banks in question have received $4.2 billion dollars in aid through the Troubled Asset Relief Program (TARP). Most of the troubled institutions are relatively small. (…) The Wall Street Journal defined « troubled banks » as those with less than 6 percent of their primary assets both reliable and liquid.
@François Leclerc
Est-ce une règle non écrite de mon blog favori sur « La Crise », de donner souvent l’impression d’avancer « masqué » pour décrire les évènements en cours, ne sommes-nous pas encore assez mûrs pour entendre un langage de clarté et d vérité ?
« Car ce qui est en cause, ce ne sont pas des mécanismes de concertation plus ou moins ajustés, mais une stratégie économique commune, qui fait totalement défaut, assortie de ses moyens. »
Est-ce qu’une stratégie commune à l’échelle de l’Europe peut voir le jour ? Quels seraient ses moyens ?
Est-ce qu’elle serait en mesure de solutionner « La crise » du Capitalisme ?
Si j’interprète bien le consensue de ce blog, la réponse est non !
Alors pourquoi y faire allusion ?
« Les partis se réclamant à la fois de la tradition social-démocrate et de leur statut de parti de gouvernement n’ont pas jusqu’à maintenant fait la preuve qu’ils la possédaient. Sans doute parce qu’ils ne peuvent prétendre réformer le capitalisme que lorsque celui-ci en a les moyens, et que ce n’est plus le cas. C’est la seule certitude que l’on peut aujourd’hui tenir pour acquise, et ce n’est pas suffisant. »
C’est quoi cette fameuse alternative qui rôde comme un fantome dans ce blog, sans que personne ose prononcer son nom ?
Si c’est pas les parti sociaux démocrates qui sont la solution, sont-ce les sociaux démocrates, les souverainistes de tous types, le parti républicain américain ?
Ou bien le NPA ?
Bien sûr, on peut poser des questions sans avoir de réponses, quand on a tout son temps …Mais dans la question, il faudrait des pistes pour avancer dans les réponses
L’alternative n’est-elle pas comme le disait déjà très bien Engels, Socialisme ou Barbarie.
« L’alternative n’est-elle pas comme le disait déjà très bien Engels, Socialisme ou Barbarie. »
Oui, c’est bien là une vision raisonnable.
Moins raisonnable me parait le gentillet NPA qui fait écho à la phrase d’un célèbre penseur du XIXe siècle: « Quand l’Histoire se répète, c’est souvent sous la forme d’une comédie ».
La seule alternative, que j’ai toujours défendue ici, c’est Socialisme ou Barbarie.
Exact, les partis et dirigeants réformistes ont été ou sont au pouvoir..
Partout, dans la crise, ils préfèrent s’attaquer aux travailleurs plutôt qu’au capital,
et les détourner vers les urnes et référendum quand la colère monte trop haut,
comme en France récemment.par exemple cet automne,
Ils n’ont pas d’autre projet et maitre que le capitalisme .
Pour trancher l’alternative dans le bon sens, le socialisme, il faut, dans chaque pays,
se rassembler dans les partis, syndicats et associations anticapitalistes,
apprendre et renforcer le camp du travail dans les petites et grandes luttes,
jusqu’au Tous ensemble qui fasse vaciller le capital et son Etat.
Mais ces partis indispensables ne sont que l’outil, le forceps,
pour créer la condition de la démocratie: abattre la dictature du capital.
Après commence la démocratie, une révolution de civilisation,
affaire de tous, et pas des partis qui en auront facilité l’éclosion.
…Une partie du dénouement…
http://www.youtube.com/watch?v=H3Nd_6Udxfg
« La main du diable » avec Pierre Fresnay, ….ou la main invisible du marché ?!
Surprise, le diable, autrefois, était un diablotin !
extrait : « …Ce qu’on ne peut pas vendre est une chose qui n’existe pas ! » dit le diable …
les speculators plus forts que le diable : car, ils vendent bien une chose qu’ils ne possèdent pas !
damned !
nous voilà mal barrés !
kercoz a tout à fait raison, ces gigotages sur le fait que le problème fondamental serait lié au « système », financier ou autre, et qu’il y aurait une ou des solutions pour en sortir, ces gigotages donc, et les énervements divers et variés associés, sont de plus en plus grotesques.
Un graphique clair concernant la Grande Bretagne.
Serious problems ahead for the British pound … the UK’s huge deficit is not sustainable.
http://www.fgmr.com/serious-problems-ahead-for-the-british-pound.html
NB: un facteur important
GAS REPORT – end 2008 : le jackpot des royalties pétrolières continue pour la Norvège et la Hollande, il se termine rapidement pour la Grande Bretagne.
Peu de pays ont ce cadeau fabuleux en europe occidentale : la Norvège (5e producteur mondial, taux de déplétion: 21e), la Grande Bretagne (7e producteur mais le pire taux de déplétion: 1e), la Hollande (11e, déplétion: 17e), l’Allemagne (30e, déplétion: 6e), l’Italie (40e, déplétion: 8e), le Danemark (déplétion: 7e).
(Recently, UK domestic gas production has declined with current forecasts predicting that the UK will be reliant on imports for 53% of its gas supplies by 2010, rising to around 77% by 2015. http://www.ukerc.ac.uk/support/tiki-index.php?page=Interactions
Gas Production Europe : Russia has been and will continue to be the biggest gas producer in the world. UK is declining fast. Norway is increasing. Ukraine remains important as does Netherlands and Kazakhstan. http://www.energyinsights.net/cgi-script/csArticles/articles/000042/004215.htm )
Imaginez la France (ou d’autres) avec un tel pactole de revenus pétroliers, depuis trente ans déjà, avec des perpectives diminuées mais toujours un beau solde à venir … Quel avantage ne fut ce que pour la balance des payements !
Eh bien même avec un solde aussi avantageux dans les années à venir la Grande Bretagne arrive à couler parmis les premiers …
Nicolas Sarkozy et les 4 618 600 chômeurs.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/27/nicolas-sarkozy-et-les-4-618-600-chomeurs_1458089_3232.html
merci dissy
des gents qui partagent la même instruction Gauche Droite confondues sont solidaires de cet enseignement ou on apprend comment se servir au dépend des autres..
La technique aidant nous seront apprivoisés.
http://geeko.lesoir.be/2010/12/28/de-faux-voeux-de-sarkozy-retires-de-dailymotion/
C’est enquiquinant…
Faut demander à la NASA ! Elle a surement une ressource pour eux comme pour nous.
Elle nous fait un beau satellite plein à craquer de titres de créances impayables et direction Vénus !
Après ça une ligne permanente de charters pour les principaux créanciers désappointés, direction Mercure.
Zauront qu’à discuter avec les vénusiens pour récupérer leurs titres. Nous, on en a soupé d’leur manège.
vigneron, pour un digne représentant de Bacchus et Dionysos vous n’y allez pas avec une amphore vide, en vrai Jupiter, vous les menez droit chez Hadès ; sacrebleu, pensez-vous aussi y fourguer not’Crapaud ??
ha, ha, charter pour l’enfer !
la voilà la solution !
Qui voulait faire tourner en orbite Lamy, il y a quelques temps !
Lamy qui n’est pas mon ami ….
Bon, pareil, c’est pas très sympa pour les Vénusiens de leur envoyer toute notre merde…
vigneron veut les envoyer dans les vignes du seigneur avec sulfateuse en prime et en subprime, il est le droit divin, sa justice les balance dans l’expansion perpétuelle : les Masses sont dans la gravité, et vigneron peut tirer le vin à son aise, boire un coup de rouge avec Crapaud, Zébu et les partenaires de l’arche.
Bonjour les amis
en vitesse voyez vos libertés volées sur internet,allieur s’est déjà fait.
http://www.monoeil.info/journal/node/52
C’est vrai que c’est flippant… quand on sait combien il est facile d’usurper une adresse IP….
Ah ! les enjeux liés à internet… moi aussi je vois des parallèles entre les points de vue défendus par les partisans de la net neutrality et ceux débattus dans ce blog.
Pour ceux qui sont intéressés, OWNI vient de publier une belle synthèse sur « la bataille hadopi » :
http://owni.fr/2010/12/27/ebook-hadopi/
[…] This post was mentioned on Twitter by sarkozy 2012 info. sarkozy 2012 info said: L’actualité de la crise : MANQUE DE RESSOURCES, par François Leclerc (Blog de Paul Jorion): Billet invité Le sil… http://bit.ly/eiFier […]
…Et bien les amis voici de quoi nous réjouir…Nous nous retrouvons tous…avec les mêmes fait observés depuis un long moment…En images…
http://www.youtube.com/watch?v=5DDVeOpadFc&feature=more_related
…La politique c’est un peu comme le foot-ball…
http://www.youtube.com/watch?v=aaCv5XK6i34&feature=related
…Il nous reste peut-être la réflexion…
http://www.youtube.com/watch?v=YUvfw4wtqv0&feature=related
merci idle
des Film ,de la Musique et cette joie partagée simplement ..
L’idéal pour faire passer ce mal de tète ..
Merci idle, et je suis tout à fait d’accord avec la remarque finale…
Optons donc pour des intellectuels qui marchent !
…O.K….optons pour des intellectuels qui marchent…Comme qui?…
…O.K….optons pour des intellectuels qui marchent…Comme qui?…
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avez vous vus des idées qui marchent??
de dious IDLE,le jour ou les intellectuels arrêterons de penser n’est pas possible ..
Comme qui ?…….EUH…….hum….
Bon ben si les intellos ne marchent pas, cessons de nous pâmer à leurs côtés en pensant qu’ils se bougeront le c.., et bougeons donc le notre en premier !
Prenons la rue …c’est la seule solution !
La social-démocratie ne prétend pas être une alternative au capitalisme, son ambition se limite à une stratégie d’accompagnement.
Tous les leaders sociaux démocrates ayant eus des responsabilités ces 20 dernières années (António Guterres au Portugal, Lionel Jospin en France, Gerhard Schröder en Allemagne, Tony Blair au Royaume-Uni, Romano Prodi puis Massimo D’Alema et Giuliano Amato en Italie, Bill CLINTON aux États Unis, Zapatero en Espagne, Papandréou en Grece…….) ont pratiqués le compromis avec le capitalisme et le néo libéralisme incarné par l’école de Chicago. Cette pratique du compromis (privatisations, baisse de l’impôt pour la ploutocratie, reculs de l’état providence, capitulation industrielle et agricole, abandon des régulations en tous genres………..) c’est révélée être une farce, une compromission.
Dans ce registre l’exemple du PS français est assez savoureux, il a ses strapontins dans tous les clubs de l’oligarchie (comme le siècle), il est représenté au FMI avec DSK, à l’OMC avec Lamy.
A mon sens il faut plutôt regarder ce qui se passe à la gauche de la social-démocratie si on souhaite réellement dépasser le capitalisme, par exemple en France il y a des partis qui ont un autre projet de civilisation, Le FdG (PG + PCF), NPA……..
Tous ces partis de la gauche radicale ne sont pas exempts de critiques, l’indigence de leurs programmes peut faire sourire, mais ce sont les seuls qui proposent une autre voie que ce capitalisme mortifère. Le problème de cette gauche radicale c’est qu’il n’y a pas assez d’intellectuels et de scientifiques qui s’engagent dans ses rangs, condition sine qua non pour qu’elle soit crédible et puisse être en mesure de « prendre les manettes ».
Le FdG (PG + PCF), NPA……..effectivement se sont les seuls…donc le FdG…Mais cela déplaît profondément aux intellectuels de gauche comme de droite…Alors ma question est suivante : pourquoi ?…J’ai ma petite idée…mais Je n’ai pas pour habitude je prendre la parole sur ce sujet…Surtout sur le blog de Paul…Cela serait très impoli…Sachant qu’il nous propose plutôt autre chose…Et ce quelque chose…Nous rassemble justement.
Il y a Michel Onfray tout de même, proche du PG
Il faut des personnes de toute les disciplines …et détertiariser la société : la tertiarisation, les services ( ce mot : quelle horreur !) ne sont pas un but en soi …
Les personnes ayant des métiers manuels ont une autre approche, qui est tout aussi importante …
une grande part de notre société est virtuelle; c’est un fait .
il faut remettre du palpable et du concret …et sortir des ghettos : exclus d’un côté, riches de l’autre…[ les trrrés riches, on s’en f–t ! ]
…
c’est le problème des mega-cités : la mixité ne s’y fait plus : il faut pouvoir voir l’autre …et, ne pas rester sur son quant-à-soi
mega-cités = paradoxe total, alors qu’internet permettrait de vivre partout, dans les endroits les plus retirés, sans être coupé(e)s du monde …sans aller tous les matins s’engouffrer dans le metro ( j’ai remarqué il y a déjà un moment qu’à l’arrivée du RER La Défense, par ex. : nombre, pas envie d’aller au turbin …les gens se mettent à marcher au pas militaire sans même s’en rendre compte ! ça en dit long …).
Mais, pour cela, il faut des services publics de proximité, soit l’inverse de la contre-réforme en cours …
Je serais pour une réappropriation des campagnes désertifiées, qui arrangent bien le sous-vers-rien et tutti quanti …y remettre de la vie, l’imposer …pour cela il ne faudrait pas que GS et autres banksters (et les multinationales) aillent y chercher je ne sais quel profit …quelqu’un avait posté un article sur ce qui devait se passer dans le Sud ( Cévennes …peut-être Montagne Noire … ) Cela pourrait donner ça :
« Lacs toxiques, camions géants énergivores, rivière transformée en égout industriel, forêts rasées … les sables bitumineux ressemblent à l’enfer d’un point de vue écologique. C’est que le bitume, englué dans la glaise et le sable sous les forêts du nord de l’Alberta, ne se donne pas. Il faut aller le chercher au prix de techniques coûteuses, dangereuses pour la santé des Premières Nations vivants sur ces territoires, et extrêmement polluantes »
http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/sables-bitumineux/
Effroyable, non ?
Et avec cela; extension de bidon-villes à l’infini autour des mégapoles.
à propos de
.
Ce week end dans l’émission L’esprit Public sur France Culture était invité Michel Aglietta, professeur d’économie, ancien membre du conseil économique auprés de Lionel Jospin etc…
S’il critique bien le système financier actuel, il ne semble pas considérer le capitalisme comme déséquilibré et en bout de course.
Il prône certes une régulation de la finance mais plutôt mezzo vocce, une restructuration des dettes (quand même), un consolidation économique européenne, affirme la résolution de la crise par un « retour à la croissance » via une évolution vers une fiscalité verte, un accroissement de la compétitivité par un investissement dans la formation pour relancer l’ »innovation ». D’ailleurs on sent une certaine fascination pour l »innovation financière ».
Le silence avant l’attaque.
Manque de ressource donc …
« Il faut donc réapprendre à gérer la rareté, en l’intégrant aux développements technologiques,
mais surtout en utilisant l’extraordinaire gisement à notre disposition : les déchets, tout simplement. »
Le grand retour des métaux stratégiques
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/08/le-grand-retour-des-metaux-strategiques_1436890_3234.html#ens_id=1458552
les déchets, voilà un bon exemple …
et, ne plus fabriquer des produits indispensables, jetables, au bout de 2 ans ( c’est un puits sans fond : et une aberration totale, dans l’état actuel des choses)…mais les recycler trés longtemps …travail pour les scientifiques, et pour les bricolo. ( création de PME, ou de petits groupes en auto-gestion ).
et, quid des déchets radio-actifs : ne seraient-ils pas réutilisables, au lieu de disperser des décharges toxiques un peu partout .
Pour tout cela, il faut éparpiller façon puzzle, les lobbies . tant qu’il y aura des lobbies, le monde sera pourri . ( ce n’est pas européen : on nous les a imposé : que les zuesses les reprennent ).
Je ne vois pas en quoi la réflexion menée sur le blog nous débarrasse de l’idée consumériste et des lobbies …
quelqu’un a-t-il une réponse ?
M.
Il y a environ 6 mois a été autorisé de mettre des déchets radioactifs dans les matériaux servant à faire des meubles.
Comme chacun sait, des gaz radioactifs ne sont pas spécialement bons pour la santé…
Evidemment Yvan, je ne pensais pas à cela comme recyclage ! …( d’ailleurs, quel type de meubles ? = le tout venant pour les moins riches, je suppose !) =) quelle perversité !
Horreur !
N’y a-t-il pas des chercheurs, savants, scientifiques …non vendus au lobbies, pouvant se mettre en recherche active – sans jeu de mot – sur le sujet ? …ou bien, tout ce qu’on nous raconte sur » the science »qui trouvera bien une solution pour tous les problèmes en cours, c’est du pipeau !
Auquel cas, il est impératif de « décroissanter » …en attendant que des scientifiques – sous contrôle des citoyens – puissent trouver, ne serait-ce qu’une solution à ce problème précisément : qui est un problème majeur !
post-scriptum :
je suis laique, et pourtant je m’inquiète quand l’homme se prend pour dieu !
Ce n’est pas encore la stagflation, mais si la baisse des prix s’installe dans la durée et que l’inflation pour 2011 pointe bien le bout de son nez… (si souvent annoncée jamais constatée)..
http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/spend-spend-spend-nine-days-to-save-economy-2169467.html
Mr F Leclerc
voici ce que vous écrivez au début et déjà je crois plus au reste..
Ils relatent la tentative très politique et maladroite des deux dirigeants européens de maîtriser des événements qui leur échappent des doigts et les poussent à agir. Sous la forme de ce qu’ils savent faire le mieux : passer un compromis. Sans voir plus loin, convaincus une fois de plus que le pouvoir qu’ils expriment sera suffisant.
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A mon humble avis ils,(les Banques qui les manipulent)savent très bien que rien n’échappe à la convoitise (c’est la religion d’une minorité active) et ou avez vous vus un compromis avec Sarkozy ?
Mains dans la main ils nous dirigent sans concessions en étant certain de réussir leur Holdup .
Personne les pousse à agir sauf leur intérêt personnel , être serviteur des banques
est un job lucratif.
Je vais ainsi continuer à lite votre billet qui interpelle….
Merci
je le pense aussi, aucune raison de régler, réguler, réglementer, assainir …la phynance, quand elle vous permet de mettre en place un système privatisé ( soins, éducation, retraites), avec culpabilisation à la clef par rapport à notre gabegie bien connue ! =) après ce sera trop tard : tout sera tellement embrouillé à dessein, que personne ne pourra revenir en arrière …avec la crise économique, les pauvres ( en grand nombre ) seront morts ! = crime contre l’humanité, commis par des gens aux mains « propres » .
RIP !
L’argent manque et les Gouvernements n’hésitent pas a « piquer » dans les fonds de pension et de retraites comme vient de le faire la Hongrie et Sarkozy sur les retraites complémentaires, (caisses privées ARRCO et AGIRc en France) .Il faut arrêter d’urgence ce scandale.
Redistribution différée… fallait cotiser tout à la Sécu ! 🙂
dans le privé : c’est régime général : pas le choix ( c’est ARRCO,AGIRC pour les cadres)
« manque de ressources » ?…
je me demande si ce titre est bien choisi…
cela dépend de la position sur laquelle on se situe…
M. Leclerc, d’où parlez-vous, svp ?…
j’espère que vous ne déplorez quand-même pas le fait qu’il n’y ait plus assez d’argent
dans les poches des pauvres pour en virer, dans leurs poches, tant que souhaiteraient les riches…
Les ressources, mais au sens des recours !
re Mr F Leclerc
Deux points de vue se sont durement opposés durant ces dernières semaines, celui des politiques et celui des financiers.
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Excusez moi svp,mais ou voyez vous cela ?
Les désaccords sur la conduite à suivre sont publics, notamment ceux qui opposent la BCE à des chefs d’Etat et de gouvernement. Par ses préconisations appuyées, Jean-Claude Trichet ne s’est pas fait faute de le mettre en valeur.
Le résumer sous la forme d’une opposition entre politiques et financiers revient à prendre en compte la place des uns et des autres. A rechercher les contradictions et les failles.
Et….
Il ne est pas venu à l’esprit que les comédiens-élus-autoimpuniteurs pourraient vouloir un soupçon de justice….???
De l’enfoiré de buffet : « notre caste de riche est en train de gagner ».
Et il a raison, le gars. Parfaitement. Il le prouve tous les jours en faisant une aumône de la moitié de sa richesse alors que la moitié est planquée dans les paradis.
Quelqu’un a remarqué que dans Trichet il y a riche? ;o)
@ HP: dans Trichet, il y a riche
dans Trichet, il y a même riche entouré de 2 T …. (d’oreiller, pour bien dormir)
scuzez, Msieur-Dames, je me revendique de l’école Piotrienne, niveau débutant
dans Trichet, il y a surtout triche… Et phonétiquement, jean-claude trichait… c’est assez révélateur
L’actualité de la crise : MANQUE DE RESSOURCES
Du jamais vu. Une petite bourgade américaine, Prichard, a stoppé net le versement des pensions de ses 150 retraités municipaux. Une décision locale qui pourrait avoir de graves conséquences à l’échelle du pays.
http://www.nytimes.com/2010/12/23/business/23prichard.html?_r=3&pagewanted=all
Et
http://www.lesmotsontunsens.com/etats-unis-prichard-retraites-pas-payes-8779
votre étonnement est symptomatique de l’enfumage démocratique à travers des gents qui expliquent comment fonctionnent les marchés
Les entreprises US virent du jour au lendemain : c’est leur système !
voilà pourquoi on s’attaque sévèrement chez nous au Code du Travail depuis un moment, et qu’on va l’achever …(que les Prud’hommes sont en voie de disparition …), car il y avait ordre ( non dit ) de s’aligner sur les moeurs US, sur toute le ligne …d’ailleurs, la marquise a appris comment faire là-bas, sans état d’âme …[ l’UE, c’était une vaste blague ! ah, les naifs, un vrai bonheur ! ]
Pas de GMT, sil vous plait : ils finiront de nous dépiauter …et nous refileront leur pécettes virtuelles pourries, celles qu’ils n’ont pas encore refilé à la Chine …]
Le gouverneur de l’Indiana envisage un projet de loi autorisant la mise en faillite de ses villes, si cela devenait nécessaire, et leur intégration (je suppose) dans le budget fédéral.
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2010/12/indiana-bill-would-allow-cities-to.html
re Mr F leclerc
voici ce que vous écrivez en fin de votre aimable message..
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C’est là que cela coince : les marchés manquent eux aussi d’une ressource, celle de régler leurs propres problèmes par eux-mêmes.
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De quels marchés parlez vous? et ensuite la planche à billets c’est au service de qui ?
Sur que les problèmes des marchés sont très tristes…
un dernier pour la route?
Et tirer 1 pour cent sur les transactions financieres, ca ne rembourserait pas les dettes ??
Si, et en plus ça résoudrait un paquet de problèmes car ça mettrait fin à l’Internationale Capitaliste.
Mais c’est justement ce que ne veulent ni les financiers ni les politiques, qui sont dans le même bateau, contrairement à ce que semble croire l’auteur.