Noël
Le sens de l’Etat
L’Europe des marchands
Le rôle de l’Allemagne dans la période post-euro
PS : Beaucoup de retard dû à des problèmes techniques ce matin : la vidéo s’arrête brutalement quelques secondes avant que je dise au revoir, désolé !
*Godot est mort !*
Noël
Le sens de l’Etat
L’Europe des marchands
Le rôle de l’Allemagne dans la période post-euro
PS : Beaucoup de retard dû à des problèmes techniques ce matin : la vidéo s’arrête brutalement quelques secondes avant que je dise au revoir, désolé !
@konrad, Pascal, Khanard et les amis de PJ ”Mango est là. Rentrons à la maison, vite vite » 😂
C’est pas bien de se moquer ! Mango nous montre qu’elle perception on peut avoir de la gauche quand on…
@Mango vous dites : « mais certains le sont pour des positions politiques plus ou moins arbitraires … » je réponds :…
Bien vu…^!^… pour le meilleur (parfois) et pour le pire (… bien trop souvent ! )
Merci Mango pour vos réflexions et analyses pertinentes. Nous sommes nombreux au centre à partager vos propos et nous nous…
Elle est trop longue. Mais j’avoue que je me suis aussi posé la question…
dingue ! les robots du futur garderont sûrement le meilleur des deux techniques. la mécanique pour autoriser la main à…
OpenAI o3 est-elle une IAG (ou AGI) ? Il semble que tous les spécialistes ne soient pas d’accord, tel François…
AGI et ses magouilles c’est l’adolescence de l’humanité. Parents: accrochez vous. Ça va secouer.
P.S Je ne critique pas du tout @PJ, si vous ressentez comme dans le sens critique avec mon commentaire précédent,…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
229 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 17 DECEMBRE 2010”
L’eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a appelé vendredi à un « référendum » sur les modifications au Traité de Lisbonne, dénonçant « un coup de force » par les dirigeants européens « sous prétexte de mécanisme financier d’intervention en cas de crise ».Les Européens ont mis sur les rails jeudi soir un mécanisme d’entraide financière durable pour permettre à la zone euro de mieux résister aux crises, se disant prêts à tout faire pour la défendre mais sans annoncer d’argent supplémentaire dans l’immédiat.
Concrètement, les dirigeants sont tombés d’accord pour modifier le traité de Lisbonne afin de permettre la création d’un Fonds de secours permanent en faveur des pays de la zone euro, en cas de crise grave.
« Les dirigeants européens viennent de décider un coup de force sous prétexte de mécanisme financier d’intervention en cas de crise », écrit dans un communiqué M. Mélenchon, fervent opposant au Traité de Lisbonne.
Selon lui, « dorénavant, chaque pays sera surveillé et puni s’il ne se soumet pas aux normes de gestion libérale et à celle du FMI. Une tutelle autoritaire est instaurée sur les peuples ».
« Contre ce nouveau déni de démocratie, j’appelle à la tenue d’un référendum sur la ratification par la France de cette modification des Traités », conclut-il, plus de cinq ans après le « non » des Français au référendum sur le traité constitutionnel par près de 55% des voix.
Le Parisien
pourquoi pas exiger l application de la constitution francaise ???
prenais un instant pour la relire surtout le preambule de 46 qui en fait partie
tout redeviens normal en l applicant
pourquoi encore inventer ?
Mélanchon continue à avoir peur d’une grève générale qui mette à bas Sarko,
grève qu’il avait déjà refusée, appelant à un référendum sur les retraites,
quand sondage après sondage 70% ést contre.
Ca recommence, avec encore référendum quand le traité, on a déjà voté contre.
Ce que nous attendons, c’est des dirigeants qui ne détournent pas les énergies vers les urnes,
pour se rapprocher du caviar!
à Charles
100% d’accord
Melenchon c’est une créature du PS en service commandé pour éviter la réroute à la gauche de la droite ( faussement dénommé parti socialiste )
what else?
Bonjour Paul,
Votre intervention était en deux parties. Mon commentaire aussi.
Je n’ai été que dans des écoles communales. A l’ULB ensuite. Le « A bas la calotte » est assez connu pour faire partie du petit livre rouge de l’école que l’on appelait « Les fleurs du mâle ».
Vous n’êtes pas sans savoir, que les francs maçons sont partout à Bruxelles. La Grand Place a plein de signes qui le démontre. Léopold Ier était l’un d’entre eux. Théodore Verhaegen, le patron et initiateur de l’ULB, l’était. Beaucoup d’hommes politiques le sont. Peu le disent. Sauf peut être Louis Michel.
J’ai beaucoup participé à des discussions sur les forums qui avaient la religion en background.
Quand on se dit athée, ou peut-être agnostique, mais pas nécessairement au sens primaire, cela ne veut pas dire qu’on ne s’y intéresse pas. A l’étranger, je vais visiter les églises, j’écoute les musiques qui font vibrer comme la musique de Bach et de Haendel.
Alors, j’ai passé plusieurs mois pour sortir un triptyque d’articles intitulé « Le ciel pour horizon », en questionnant, ceux qui faisaient partie de l’autre bord.
Qu’ai-je remarqué? Une incompréhension de part et d’autre.
La pensée scolastique, j’ignorais que cela puisse donner des idées l’IA. Peut-être un jour, pourriez-vous pousser le développement dans ce sens.
Au sujet de Noël, le magazine Télépro se demandait comment on ne pouvait pas aimer cette fête. Là, aussi j’ai eu un billet doux-amère sur le sujet intitulé « Le Père Noël n’en a rien à cirer ». On ne choisit pas sa famille et cela ils avaient oublié de donner une raison pour ne pas vraiment aimer cette période de fête. Ce matin, j’ai remarqué que je n’étais pas le seul, cela était dit en plus avec beaucoup d’humour par un flamand.
Fin du premier volet.
Le problème de Noel, c’est pas le petit Jesus.
Les bébés sont un symbole de créativité et poésie.
C’est le débordement de mauvais goût,
en formes, couleurs et musique.
Le moment le plus marchand, le plus kitsch et le plus vulgaire de l’année.
Je le dis pour tous ceux qui se sont retenus!
Le problème de noel c’est l’omniprésence du thème et spécialement des insupportables pubs…
L’Europe.
Paul Henri Spaak, je n’ai pas connu. Sa fille, un peu mieux, mais pas personnellement.
Elle a aussi mené une carrière politique bien chargée.
L’Europe comme je l’ai écrit, ne fait pas ce qu’elle devrait. Elle n’a pas les moyens de sa politique.
Pas le mandat aussi. Mon dernier « Pour quelques milliards de plus » en témoigne.
Coincée entre la Chine et les USA.
Aux mains des marchands, oui, mais vous ne dites pas lesquels.
Il y a les multinationales, bien sûr. Il y aussi la mondialisation qui n’est pas comprise par tous les acteurs de la même façon.
Résoudre le problème au niveau général, bien sûr. Mais il n’y a rien de général en Europe.
L’Allemagne, il faut remonter à Bismarck pour en comprendre les développements.
La construction des empires a été très bien faites dans ce magazine L’Histoire qui disait « La fin des empires coloniaux » http://www.histoire.presse.fr/content/magazine-collections/numero?id=1
La France a fait la fine bouche vis-à-vis de l’adhésion de la Turquie, parce que la plus grande partie du territoire ne fait partie de l’Europe. La Russie, elle, il n’y a pas de discussion à ce sujet et pourtant…
….Pete et repète sont sur un bateau….
En 1938, face aux ravages provoqués – encore près de dix ans après – par la crise de 1929, Léon Trotsky écrivait les lignes suivantes dans Le Programme de transition :
« La nécessité d’un « contrôle » sur l’économie, d’une « direction » étatique, d’une « planification » est maintenant reconnue – au moins en paroles – par presque tous les courants de la pensée bourgeoise et petite-bourgeoise. (…) Les sociaux-démocrates cherchent à vider l’océan de l’anarchie avec la cuillère d’une « planification » bureaucratique. Les ingénieurs et les professeurs écrivent des articles sur la « technocratie » . Les gouvernements démocratiques se heurtent, dans leurs tentatives poltronnes de « réglementation » , au sabotage insurmontable du grand capital.
Le véritable rapport entre exploiteurs et « contrôleurs » démocratiques est caractérisé de la meilleure façon par le fait que messieurs les « réformateurs » , saisis d’une sainte émotion, s’arrêtent au seuil des trusts, avec leurs « secrets » industriels et commerciaux. Ici règne le principe de la « non-intervention » . (…) Le « secret » commercial est toujours justifié, comme à l’époque du capitalisme libéral, par les exigences de la « concurrence » . (…) Les projets de limitation de l’absolutisme de « patrons de droit divin » restent de lamentables farces tant que les propriétaires privés des moyens sociaux de production peuvent cacher aux producteurs et aux consommateurs les machinations de l’exploitation, du pillage, de la tromperie. L’abolition du « secret commercial » est le premier pas vers un véritable contrôle de l’industrie. .Mélanchon a raison !
Et Mélanchon pas les torchons et les serviettes.
(Piotr, incidemment, tu m’inspires 😉 )
La description du réformateur impuissant inclue parfaitement Mélanchon.
Trotski aurait beaucoup rit de son tour de magie « la révolution par les urnes » .
Par ailleurs, le « secret historique » me ramène à de précédent porteur d’avenir:
Contre la diplomatie capitaliste. Les « ancêtres » bolchéviques de Wikileaks
http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=1886:contre-la-diplomatie-capitaliste-les-lnancetresnr-bolcheviques-de-wikileaks&option=com_content&Itemid=53
Merci Charles A.
Vous ne pouvez pas savoir l’effet que vient de me faire cette lecture !!! poooooohhhh…….
Je suis en effet né jour pour jour 40ans après ces événements, j’ai été vingt ans matelot et j’habite le quartier St Nicolas……..
Alors lire ça :
Le 8 novembre 1917, au lendemain de la victoire de la Révolution d’Octobre en Russie, la première décision de politique étrangère du gouvernement révolutionnaire a été le fameux «Décret sur la paix » adopté par le Deuxième Congrès panrusse des Soviets. Ce décret proposait de mettre un terme au carnage de la Première Guerre mondiale et décidait la publication des traités diplomatiques secrets afin de démasquer la nature impérialiste de cette guerre:
Parmi eux, le matelot canonnier et militant bolchévique Nikolaï Markine, qui joua un rôle de premier plan dans la publication des traités diplomatiques secrets.
Ass-ange a donc eu plus de « cul » que moi, et une petite longueur d’avance ! 🙂
Toujours au sujet de l’avenant au traité de Lisbonne:
in:
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article137
La démocratie a un petit coup dans l’aile.Moi aussi.
Ivoiriens,Haitiens,Européens même combat .Qui l’eût cru?
Réformer sans le peuple, une spécialité européenne . Le conseil européen (les chefs d’Etat et de gouvernement) a lancé le processus de révision du traité de Lisbonne. Il veut aller vite, et éviter au maximum tout débat devant les citoyens de l’Union. Pas sûr qu’il y parvienne
http://www.marianne2.fr/Reformer-sans-le-peuple-une-specialite-europeenne_a200844.html
Moody’s, selon l’AFP « souligne l’incertitude grandissante qui entoure les perspectives de croissance en Irlande, en raison notamment de la cure d’austérité que Dublin a annoncé en échange du plan d’aide de l’Union européenne et du FMI. Cette cure d’austérité, de 15 milliards d’euros sur quatre ans, vise à ramener le déficit sous 3% du PIB en 2014. » On ne saurait dire mieux que c’est tout le système qui est à revoir : d’une part la manière de constituer le fonds de stabilisation de l’euro, d’autre part la pratique contreproductive des « escouades punitives » du FMI et de l’UE, selon l’expression de la John Monks, le secrétaire général de la CES.
Lors de sa conférence de presse, Nicolas Sarlkozy a évité le triomphalisme. Il s’est réjoui de ce qu’ « en moins de deux mois une solution ait été trouvée » et reconnu qu’ »il va falloir aller plus loin pour affirmer la nécessité de la convergence des politiques économiques ». Comme il a cité en exemple la façon dont la France et l’Allemagne s’inspireraient l’une de l’autre, on voit qu’on est loin d’être sortis de la crise
E. Todd: « Cessons de nous agenouiller devant l’Allemagne »
http://www.marianne2.fr/E-Todd-Cessons-de-nous-agenouiller-devant-l-Allemagne_a200829.html
.
A ranger dans la rubrique « libertés »:
en Suède, il est définitivement interdit de faire l’amour sans préservatif; si vous ne savez pas pourquoi, la police le sait pour vous. Le plus incroyable ce sont les réactions des lecteur du Monde (desquels on espérait plus grand-chose, mais là…
http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/reactions/2010/12/17/des-defenseurs-d-assange-republient-les-tweets-d-une-plaignante_1454778_1446239.html
Lebensraum et Anschluss n’empêcheront pas le nouveau St Empire germanique de connaître à très court terme le sort du reste de l’Europe : l’essentiel du pouvoir d’achat de la population étant aspiré vers le trou noir de l’argent et faute de tirer la croissance de la balance commerciale puisque les autres pays européens devenus pauvres ne pourront plus acheter, la fin arrivera irrémédiablement parce que ce système ne fonctionne plus. Rappelons que l’Allemagne arrive à tirer son épingle du jeu mais à quel prix? Chute des salaires de 10% en quelques années, diminution des prestations sociales avec le plan Hartz avec en résultat que la population allemande se destine à la gériatrie. Elle aura perdu en quelques années 1 million d’habitants car même les immigrés partent dans un contexte de natalité anémiée. Le marché du travail est rude, pas de smic, pas de droit du travail aussi protecteur qu’en France. L’âge moyen serait de 44 ans, France = 40 ans. Avec des « vieux » on ne gagne pas une guerre économique et face à la Chine, l’Allemagne a déjà perdu le combat salarial puisque la Chine récupère la technologie et se l’approprie à vitesse grand V ; elle produira bientôt la technologie allemande et à bien meilleur coût quitte à contrefaire. Quant à vouloir imaginer attaquer la Chine pour contrefaçon…
Je ne crois pas non plus que la Chine suive un meilleur chemin de conduite non seulement pour le monde mais aussi pour elle même, faut voir parfois comment les êtres sont pas mieux traités là bas aussi à la chaîne, peut-être qu’en échange de technologie et de bons procédés, nos élites occidentales pourraient-elles mieux également en recevoir un meilleur retour sur expérience, croissance marchande oblige bien évidemment avant tout sur terre.
Mr Jorion.
Je suis d’accord avec vous. Sur cet aspect.
Par contre, il vaudra toujours mieux un psychiatre sourd que 10 psychologues muets.
Vous savez de quoi je parle. Hors Canada.
Une fois de plus, M. Jorion, vous risquez d’avoir raison trop tôt.
C’est pour ça qu’il y a de fortes chances que l’on ne vous l’écoute pas, enfin pour ceux ( qui ont le pouvoir) qui devraient vous et nous écouter.
Cependant je me pose quelques questions sur votre vision de l’Allemagne post-euro.
Quand l’euro éclatera, après bien des pérpéties, et comme tout porte à le croire après avoir rincé, essoré, épuisé, les pays clients de l’Allemagne (France, Italie, Espagne, Belgique, etc…)
Et sachant que la natalité germanique est bien faiblarde, l’Allemagne aura-t-elle réellement les moyens démographiques et économiques de ses ambitions « d’espace vital économique » ?
N’est-ce pas un suicide collectif que de garder à tout prix, même celui de la misère, un Euro qui en fin de compte nous affaiblit tous, y compris l’Allemagne, car en tuant économiquement ses clients, elle risque de ne plus exporter grand chose?
Autres questions sur une sortie de l’Euro:
– est-ce techniquement impossible comme on le prétend?
– cela va-t-il faire éclater l’Europe comme nous menacent Angela Merkel et Nicolas Sarkozy?
(après tout de 1957 à 2002, on a bien vécu sans l’Euro, non?)
On ne change pas de monnaie en pleine crise financière mondiale.
Car il n’y a aucune branche à laquelle se raccrocher.
Si c’est votre première crise mondiale, bienvenue dans la réalité.
Et d’ailleurs, cette nouvelle monnaie, la rattacheriez-vous au dollar ou au Yuan..????????????????????
Dites-moi quel maître voulez-vous??????
Cela m’atomise que certains ne se rendent pas compte que les pays qui ont relevé leur taux d’emprunt de banque centrale sont AUSSI OBLIGES de faire du PROTECTIONNISME sur les entrées de capitaux.
Dites-moi que je suis fou, au moins, on sera fixés.
Mais si, on peut changer de monnaie en pleine crise.
Je prends quelques exemples:
– création du Retenmark en 1923 pour casser le processus d’hyperinflation du papiermark
Cette initiative, par-delà le fait qu’elle supprimait douze zéros sur les billets de banque, créait une monnaie, le Rentenmark, couverte à concurrence de 3,2 milliards de marks-or par des hypothèques et des options sur l’agriculture, l’industrie et le commerce.
– l’abandon du rattachement au dollar pour le peso argentin en 2001, ce qui a conduit à une forte inflation mais a permis au pays de sortir de la spirale déflationniste dans lequel le traitement du FMI le plongeait.
Aujourd’hui, l’Argentine voit sa note réhaussée à B+ par Moody’s et possède une croissance de 8,4% en 2010; entre 4 et 5% prévus pour 2011 (voir les Echos)
L’Argentine était devenue de nouveau son propre maître en battant de nouveau monnaie.
– l’abandon de l’union monétaire entre la Tchéquie et la Slovaquie en février 1993 alors que la séparation du pays avait été faite un mois plus tôt
– l’abandon de l’assignat par le Directoire
Le Directoire fixe le plafond des assignats en circulation à la somme de 30 milliards. Devant les difficultés qu’il rencontre à les faire accepter, il porte le montant à 40 milliards et annonce que les presses seront ensuite brisées ! La planche aux assignats est effectivement détruite le 30 pluviôse an IV (19 février 1796) devant une foule considérable.
Le Directoire tente de lancer un nom nouveau, le mandat, mais il échoue comme l’assignat. En février 1797, il ne vaut plus que 1 % de sa valeur monétaire initiale. Le Directoire procède à sa démonétisation pour revenir à la monnaie métallique. Comme on ne dispose plus alors que de 300 millions de livres en métal, la déflation est très brutale. Le citoyen qui a fait confiance au papier a ainsi perdu dans la proportion de 3 000 pour 1. Toutefois la situation monétaire est à peu près assainie.
Alors, on peut. Sauf que l’on s’engage vers l’inconnu.
Et on a horreur de ça.
Comme la monnaie est basée sur la confiance.
Tant que l’Euro donnera de plus en plus de défaince envers lui, il deviendra de moins en moins viable.
Ah! J’oubliais. A presque 31 ans, je n’ai jamais entendu autre chose que « la France est en crise » , « c’est la crise », « la France va sortir de la crise en ayant une reprise », » la reprise est molle », « le reprise va nous sortir de la crise », et gnagnagna, et gnagnagna!
De Coluche qui en fit des sketches dès 1981, à Rocard, Bérégovoy, Balladur, Juppé, Jospin et autres consorts… (j’ose pas dire consorts de 2 mots, mais…)
Y a longtemps que j’en suis désabusé.
Faut être lucide, depuis 1974, la France n’en ait jamais vraiment sortie de la Crise, et depuis on s’enfonce lentement mais sûrement.
Reportage de France 2 sur la fin de l’euro:
http://www.dailymotion.com/video/xg5uby_reportage-de-france-2-sur-la-sortie-de-l-euro_news
Les agences de notation ou le café du commerce économique
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/12/les-agences-de-notation-ou-le-caf%C3%A9-du-commerce-%C3%A9conomique.html
Ou comment Quatremer critique les symptômes mais pas la maladie…
Le ghetto de mon âme
S’éveille au cauchemar de vivre
Dans le sommeil des autres
Qui sont
Comme sont les morts
Et qui sont
Prêts à mourir encore.
Monsieur Jorion,
Je pense que vous voyez juste: on assistera, à terme, à la formation d’un empire germanique tel qu’il a existé dans le passé, pas exactement comme cela bien-sûr, mais selon ce principe. On observe en ce moment une restauration du nationalisme allemand, les souvenirs de 1945 semblent s’évanouir.
L’accord que Merkel a réussi d’imposer lors du sommet de l’UE l’illustre bien: si l’on a l’habitude de décrypter le langage diplomatique, on y lit: l’Allemagne ne payera pas. Sauf si son existence (économique) serait mis en danger dit-on, mais même: elle trouvera d’autres moyens et manoeuvres pour défendre ses intérêts.
Le « Drang nach Osten » est une réalité. Les perspectives d’une colonisation de l’est ont déjà enthousiasmer le milieu industriel allemand dans les années 1920/30, savamment et intensément stimulé par un certain A. Hitler qui en a tiré d’énormes bénéfices pour sa carrière. L’industrie allemande se tourne depuis un bon moment déjà vers l’est, au lieu d’aider les pays dits PIIGS au développement d’une indstrie solide pour se faire un client solide et solvable, comme les américains l’ont fait avec l’Europe en 1945.
De plus, une communauté d’états différents en terme de langue, mentalité, système sociétal et cétera ne peut être unie que par une culture dominante, comme c’est le cas de la Suisse – c’est Zürich, la Suisse allémanique qui assure la cohésion de la Suisse-, ou des USA où la culture anglo-saxonne domine (jusqu’à présent).
Depuis la signature du traite de Rome, qu’a-t-on fait pour articuler une identité europénne, de se mettre d’accord sur un seule langue officielle – condition sine qua non pour créer un état fédéral……….? S’agit-il d’une mission impossible? Avouons que si l’Europe pourrait exister in concreto, elle existerait déjà.
Comme vous dites, nous avons aujourd’hui une Europe des industriels, marchands et financiers. Et je crains que cela ne changera pas. C’est un club à vocation économique, rien de plus.
quand le « premier » français fait le tour des pays africains pour placer la quincaillerie militaire merde in France en insultant au passage le nègre qui se doit d’être reconnaissant de se voir qualifier de non-inscrit dans le mouvement de l’histoire(celle narrée par le dominant) obséquieux et tout en courbette, cette extension naturelle du territoire français ne poise pas de problème! { NB pour ceux qui l’ignorent, la Côte d’Ivoire n’a rien à voir avec les défenses du dernier pachyderme mais ya(du)bon pétrole en off shore et pour ce coup-ci le gentil est musulman, la preuve il travaillait pour le FMI je crois}
tout a été fait ( y compris le travail préparatoire et accompagnateur idéologique) pour que les ‘deux’ Allemagnes s’unissent pour le plus grand bien des kapitalisytes de l’ouest, ce qui a été facturé avec un certain prix aux travailleurs de l’Ouest (rigueur salariale) et aux chômeurs de l’est
est-ce la fôte à l’allemagne le capotage de Galileo?
est-ce la fôte à l’allemagne le refus d’Areva de coopérer avec Siemens pour produire des centrales nucléaires, obligeant cette dernière à s’allier avec le géant de l’énergie russe?
l’UE est déjà un espace d’absorption des produits made in germany – et fonctionnellement ne sert de plus en plus qu’à cela!
l’Empire de Charles Quint, Espagne y compris, est déjà là dessiné dans l’UE depuis les années 90?
Alors quoi de neuf sous le ciel?
…Comme Jésus le disait au jeune homme riche : »Commençons par le commencement par les qualités humaines. Soyons d’abord fidèles en peu de choses (Mathieu 25 21-23). »… Le sublime n’y perdra aucunement…
Yvan ; « Car il n’y a aucune branche à laquelle se raccrocher….Cela m’atomise » …qu’il en soit donc ainsi amen 😉 !
Une seule question : pourquoi est-ce le modèle né en Europe qui a envahi la planête ?
y avait pas quelques arquebuses dans leurs gibernes?
Lis Aristote…
Marlowe,
Excellente question et excellente formulation. Peut-être est-ce parce que c’était celui qui permettait le plus de foncer tête baissée, sans avoir à se regarder en face : « je consomme et ça me suffit pour croire que je suis ». Dieu est mort, vive Dieu !
Une seule question : pourquoi en Europe tous les enfants jouent aux cowboys et aux indiens ?
@marlowe
Parce que le plus performant, le plus évolué, le plus complexe et dynamique, le plus adaptable, le plus exportable, le plus universel par définition. Tu prends la pensée grecque païenne, tu rajoutes le christianisme, une louche de syncrétisme judéo-musulman, plus la pensée des Modernes et t’obtiens un armement philosophique sans commune mesure avec tout le reste au monde en terme de dynamisme, de plasticité, avec en prime une capacité de phagocytage quasi-infinie.
J’ai pas dit pour autant que le modèle le plus hégémonique en puissance comme en faits, le plus avancé, était nécessairement le meilleur pour l’Homme en lui même, mais il reste celui qui s’est le plus frotté au risque de la contradiction, de la critique, de la remise en cause, de l’adversité, du grand large, du mouvement, de l’effondrement, de la révolution, de la liberté.
Historiciste ou anti-historiciste, on ne peut nier ni la richesse des origines ni celle des deux millénaires de bouleversements. On peut contester la richesse (celle du modèle occidental, européen), on ne peut la nier. Elle contient toute les complexités, tous les poisons, tous les contre-poisons.C’est l’Occident qui a inventé le Politique,ce que Manent appelle « ce qui est commun pour parvenir à l’action humaine par excellence : se gouverner soi-même ». La philosophie européenne est d’essence particulièrement politique.
Que la réflexion politique, la création de concepts politiques ou que la revisite de nos représentations politiques dans leur dynamique et les bifurcations qui les ont fait s’imposer ou qu’elles ont imposées, que cette réflexion politique donc ait atteint un point de résistance, d’usure qui ait ralenti sa mutation, sa régénérescence jusqu’à ce grand sommeil, ce déni du fait politique que nous dénonçons tous, soit. Sachant que ce déclassement du politique, cette fin des passions politiques, à peine remise en cause par cette crise millénaire (la difficile consolidation, cristallisation, sur ce blog de la moindre perspective d’action collective est emblématique, amha), est surtout propre à l’Europe, car en réalité la passion politique, c’est encore présent en Amérique, contrairement à la vieille antienne qui sévit chez les donneurs de leçons de conscience politique français…
Mais les ressources et les points de départ pour d’innombrables renaissances restent bien toujours en germe dans notre histoire, dans notre mémoire occidentale.La nouveauté est toujours tapie dans les nœuds de l’Histoire.
Il me semble que c’est bien une grande partie de l’œuvre de Paul de faire réémerger les richesses enfouies de la pensée politique occidentale.
à Pierre : d’où venaient les cowboys ?
Une réponse rapide : le modèle né en Europe a envahi la planète parce qu’il était le pire possible et qu’il s’est présenté comme le meilleur.
Cette remarque, j’en conviens, ne réponds pas vraiment à la question qui reste toujours posée.
Je pense que sans élucider la question, nous nous condamnons à ne rien comprendre à notre histoire et à ne pas pouvoir en sortir.
marlowe@orange.fr
à vigneron;
En somme il faut penser que le remède est d’une essence identique à la maladie.
Je le pense aussi.
@Marlow
Vigneron est un » indien homéopathique « .
Vous portez un nom de cowboy.
Et je suis pas vache.
Grèce, votre réaction est ; » le sujet ( de l’article) est sur les US Martine…sors de ta coquille et la trouille de tes petits intérêts !… mdr ! « on ne parle que de ce que l’on connait » ! Perso, pas de maison, pas de prêts, pas de voiture, pas de travail seule et un enfant à charge ….qu’aurais-je à perdre d’une révolution ? Ou sont mes « petits intérêts » ?Qui parle de quoi là ? Vous…ou moi?
Qui parle de trouille ? Perso, la trouille connais pas …Vous vous posez des questions, c’est votre droit, mais SVP ! ne pas les transposer sur les autres !!! D’avance merci ! 😉
Il est au moins une chose,fort rarement relevée d’ailleurs, que l’on ne peut qu’envier à l’Allemagne, et dont on devrait en tout cas se réjouir qu’elle existe- et qu’elle existât ! -, c’est que la constitution allemande interdit tout recours au référendum national, hormis dans le cas de changement de tracé des frontières des Länder, leur fusion ou leur scission. Le référendum a lieu alors dans les territoires concernés. Ça, ça me plait. j’ai horreur des plébiscites. Surtout des plébiscites allemands et d’où que ce soit en fait. Pour quoi que ce soit. Et une ouverture référendaire constitutionnelle, quoiqu’on en dise, c’est un risque de plébiscite permanent, et en tout cas de récupération populiste opportuniste.
Quant on pense que Sarkozy a fait passer un article lors de la réforme constitutionnelle de juillet 2008 dans le seul but d’interdire l’accès de la Turquie à l’Europe en obligeant constitutionnellement de recourir au référendum national en cas d’adhésion d’un « pays dont la population représenterait plus de 5% de celle de l’UE« …
Cette ignominie proprement gerbatoire, quasi ouvertement anti-musulmane (me parlez pas de « frontières européennes » ou de « poids démographique », balivernes !) et en tout cas anti-turque, est inscrite noir sur blanc et sur papier vélin dans la Glorieuse et Grandiose Constitution de la 5ème République Française… Et c’est passé comme une lettre à la poste, ou quasiment (merci JackouilleLanguouille ! ).
Il est vrai que ce genre « d’avancée démocratique » est largement facilitée par une Chambre Haute immuablement conservatrice, à la botte de la droite depuis que Debré a enfanté sa constitution semi-monarchique au rabais, because alternance impossible, du simple fait de la sur-représentation des communes rurales (les délégués des conseils municipaux représentent 95% du collège électoral sénatorial…) et donc des insignifiants notables ruraux (petits nobliaux « républicains » locaux). Le sénat français est un cas probablement unique dans les grandes démocraties, celles qui se permettent de donner des leçons au reste du monde (Ah ! Sarko aujourd’hui qui tape sur Gbagbo…).
Même ce pauvre de Gaulle y a perdu sa chemise – et son caleçon Damart – quant il a voulu s’attaquer à cette aberration sinistoriale franco-française. Ah elle a rien à craindre la « France du terroir », elle est bien gardée ! Jusqu’au stade terminal de la gangrène gazeuse et gâreuse, rien ne changera. Les pattes, la queue, le jabot et le bec dans la merde, il chantera encore le coq français. Y’aura que la fourche à fumier frontale et cent trente chevaux au cul pour lui clouer le bec à c’t’engeance de malheur.
Décidément, comme disait l’autre, « Ich bin ein Berliner ».
Tain au fait, dans le même genre bien grumeleux ! Quand j’vois que même ces salopards de « céréaliers » prennent plus de gants pour poser leur pogne sur leur pauvre FNSEA en mettant pour la première fois à sa tête un de leur plus brillants éléments, Xavier Beulin, un représentant de ces véritables aristocrates de la propriété foncière, de l’agro-industrie massivement subventionnée, et de la filière agro-financière (dirigeant de Sofiprotéol, 5,5 milliards de CA); et donc un acteur-défenseur number one des agro-carburants. Il avait déjà 12 présidences dans les fouilles, manquait plus que la FNSEA, ben c’est lui qui s’y colle.
Le p’tit ministre à Sarko y va souiller ses brailles quand le Xav, avec son regard gris-acier et ses milliards d’euros « représentés », y va débarquer dans son bureau de la bien nommée rue de Varennes. Même le Sarko, y va mettre un bémol dans ses discours à populo-bouseux et aux p’tits français amoureux transis de leur ruralité à la Francis Lopez. On va lui expliquer le bin’s au playmobil. Pédale douce siou plait, OK ? Joue pas au shérif, même pour de rire, t’es pas en position et t’as rien à gagner.Tu fais calin tout-doux tout-doux et t’auras un biscuit Beulin.
Faut les comprendre ces Messieurs du bon gros foncier des familles qui jute bien ! Yen avait marre de ces pantins d’éleveurs de l’Aveyron ou de Bretagne, plus ou moins sortis de la JAC, pour donner le change et amuser le populo ! Ça devient sérieux là. On arrête les couillonnades et de taper sur nos gentils exportateurs de céréales. C’est 17 Milliards d’euros qu’elle ramasse en concours publics en 2009 (10,6 M de l’ UE et 6,4 de l’État), l’Agriculture Française, pour tout juste 300 000 exploitations et 700 000 emplois directs, et un petit 3,5% du PIB seulement. La moitié pour les céréaliers, une misère !
Et pas touche au magot les zenfants. On dégage le bac à sable et on se met gentiment en rang, capito ? C’est pas c’t’année, alors qu’on s’est encore fait des couilles en or avec nos potes de la finance spéculative qui nous font grimper la tonne de blé à 230 euros ou le colza à 480 euros, comme en 2007, qu’y faudrait venir mégoter et nous chercher misère sur les aides, sous prétexte que ces cul-terreux d’éleveurs sont pas capables de s’en sortir. On va vous expliquer comment ça marche le Marché les petits : si t’es riche et puissant depuis 5, 10 ou 20 générations ben tu gagnes. Toujours. Mais y faut s’bouger le cul quand même. Faut serrer des pinces dans plein de conseils d’administration, discuter pendant des heures avec des fonctionnaires français ou européens qui comprennent rien à l’agriculture « moderne, compétitive et performante », faut saupoudrer harmonieusement le tout de sucre-à-zozos, çui qui fait plein de zéros, faut faire des discours de deux heures pleins d’harmonie ou de responsabilité environnementale, d’écologie bio-carburée et ogémisée, de développement durable, de modernité rénovée, bref plein de trucs que t’es un yogi si tu les dis sans choper le fou-rire. Non c’est hyper-dur comme job ! C’est pas compliqué tu respirerais jamais le bon air de la campagne française si t’allais pas deux mois à Courchevel et autant sur la Côte d’Azur. Ah ce bon vieux CCC (ou étephon, nom d’un ancien raccourcisseur de paille), Céréales Courchevel, Côte d’Azur !
Les bonnes vieilles traditions de la grande agriculture céréalière française, toujours fidèle aux ancestrales coutumes…
(Communiqué FNSEA) et :
Et j’vous rassure, c’est pas mieux dans le pinard. Ici en Gironde, ben le président de la FDSEA y s’appelle Denis Lurton. Et Lurton, vous connaissez pas – c’te blague ! c’est du bon vieux local et durable ça ! – ben c’est un fils de Lucien Lurton et neveu d’André Lurton, chef de la famille Lurton,, 640 hectares de vignes en bordelais (Châteaux Bonnet, La Louvière, Couhins, Cruzeau, Dauzac…) plus quelques centaines (600, 700, 800 ? savent plus trop…) dans le Languedoc, en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili et en Australie., 267ème fortune de France à 120 millions d’euros. J’vous dis pas, des humanistes désintéressés, des bons chrétiens, des bienfaiteurs de l’humanité, des combattants pour la justice, des syndicalistes agricoles comme ça, mais ça s’fait plus ma bonne dame ! Et alors bonhomme avec ça le Dédé !
J’sais bien on est plus du tout dans le sujet (c’était quoi le sujet ?), mais té, kestuveu, d’fil en aiguille, la chevillette cherra, et pi voilà.
Bonne année les damnés. Les autres, crevez.
Merci Vigneron. Excellent. Le décor est fixé et les acteurs entrent en scène. Les gros bras cognent dur : leurs violences inouïes. Une mainmise sans partage qui pulvérise nos espoirs et nous fait courir de grands dangers. Ah ! les rats ! Pauvre petit peuple, réveille-toi avant qu’il ne soit trop tard.
Au moment où l’€ s’est amené en 1999, je n’ai pas compris qu’en fait c’était le DM que nous adoptions. Il a fallu la crise grecque pour que je comprenne qu’en réalité ils avaient toujours les drachmes puisque les marchés exigeaient des taux prohibitifs pour leur prêter de l’argent.
D’autre part, le DM-€ a valu presque 1,50 dollars, çà disait bien que la monnaie européenne transpirait de toutes ses pores la volonté allemande de vouloir garder un DM quitte à corseter les peuples dans des politiques d’austérité.
Mais qu’est-ce que cette Europe qui admet sans broncher de voir des familles irlandaises disloquées , les grands parents gardant les petits enfants pendant que les parents sont repartis sur les routes de l’immigration au Canada, en Australie…. pour chercher du travail. 300.000 portugais sont eux aussi sur les routes dont 30.000 repartis en Angola(leur ancienne colonie), eux aussi à la recherche d’un travail. L’Europe, ni le FMI ne s’indignent quand on voit que les boulangers athéniens qui pour garder des clients sont contraints d’abaisser la vente du prix du paion de 330 gr de 0,80 cts à 0,60cts, chaque jour de 14H00 à 16H00. Même chose sur les marchés des primeurs à Thessalonique. Pas de capacité d’indignation devant la capture du fonds de pension irlandais de 17 milliards d’€ pour refinancer les banques; devant l’abaisserment des salaires jusqu’à 15% des fonctionnaires grecs des services « déficitaires » des chemins de fer, des transports en commun; devant la possibilité des patrons grecs de ne plus être obligés de se référer aux accords de branche pour fixer les salaires, etc… etc…. C’est la guerre. Angela Merkel a déclaré que l’enjeu du moment pour l’Allemagne était le même qu’au moment de la réunification. Il faut que nous entrions coôute que coûte dans la zone d’influence du DM-€. Le Ministre de l’Energie belge(PS), Paul Magnette, a déclaré, il ya quelques semaines, qu’il préférait -au moment où les esprits « phosphoraient » pour trouver des plans B qu’il préférait que la Belgique bascule vers l’Allemagne parce qu’elle a une manière de régler les relations de travail plus proches de ce qui se passe en Belgique qu’en France. Il a créé un tollé mais en fait, dans la réalité, c’est bien de cette guerre d’influence-là qu’il s’agit.
Bonsoir Paul et les autres,
L’une des finalités de la zone Euro est pour moi la recherche de la PAIX afin de ne pas retomber dans les grandes catastrophes que furent pour les européens les 2 grandes guerres.
La devise Euro et le développement d’une zone commerciale euro, pour « libérer les échanges » , comme l’ont dit quelques uns de nos hommes politiques (« libérer » comme si les états européens n’étaient pas encore totalement immunisés contre la tentation de leurs vieux démons – parfois les mots sont lourds de sens!!!!), peuvent-ils être des barrières à d’éventuels futurs conflits en Europe ?
Pour ma part, si je peux penser un seul instant que la réponse peut être oui, alors je suis ok pour une zone euro de « marchands », comme mode transitoire pour nous mener progressivement vers une zone euro politique et sociale.
La construction de l’Europe doit donc se poursuivre sur un plan politique pour tendre et solidifier la PAIX entre les peuples! Pour moi la finalité de l’Europe c’est la PAIX.
Peut-être que je rêve en écrivant ces quelques lignes!! Mais j’aime tellement rêver.
Je ne sais si sans projet Euro, l’Allemagne et ses satellites deviendraient hégémoniques sur le plan européen. J’imagine que l’Allemagne aurait sa devise qui deviendrait très forte vis à vis surtout des autres devises des pays du sud de l’europe. Elle aurait plus de mal à leur vendre ses produits et son excédent commercial serait peut-être moindre qu’actuellement!!
Je me demande si, dans l’ hypothèse de l’explosion de la zone euro et de sa devise, les échanges d’ordre politique entre les états ne seraient pas plus compliqués, compte tenu de l’hétérogénéité des cultures en Europe ? La porte vers l’instabilité serait peut-être ouverte pendant quelques décennies, le temps de retrouver un nouveau projet de construction ?
La PAIX la PAIX c’est peut-être la seule finalité de la zone euro et il ne faut jamais la perdre de vue.
« L’Allemagne doit comprendre et vite.
Berlin doit comprendre que si la crise et la défiance continuent à se propager dans le reste de l’Europe, cela causera aussi sa ruine. La politique intérieure allemande crée une fois encore une menace pour ses voisins. »
(J. Attali)
http://www.slate.fr/story/31643/allemagne-euro-crise-attali
Enfin, du temps de Dostoievski, une grande partie de la société russe était slavophile, c’était la querelle avec les occidentalistes : Pierre le Grand avait voulu occidentaliser la Russie… Mais la Russie n’est pas L’Europe, et heureusement. Ils nous considèrent avec ironie. Ils ont l’espace, et le temps.
http://www.youtube.com/watch?v=QQ3jrhkc52A
De toute façon l’Allemagne devra reprendre les choses à partir de 1919, et elle n’est pas prête….
Personne ne sortira de cette Crise « vivant » et en l’état précédent la crise. C’est un sas qui n’est pas encore ouvert, et ni l’Allemagne ni la Chine ne pourront continuer ce système… Donc c’est inutile de rêver à une collaboration Russo-Germanique, si ça aura lieu ce n’est pas dans notre monde et avec les acteurs actuels. Par parenthèse les banques polonaises ont déjà été rachetées par les Allemandes.
Il ne faut pas rêver, l’espace n’est pas davantage ouvert à l’Est qu’il ne l’était en 40.
Les années 1945 -1960 sont très intéressantes car elles constituent la plus grande rupture dans l’histoire de l’Europe.
Le 13 février 1960, la France fait exploser sa première bombe atomique à Reggane, en Algérie. La France se dote de la bombe atomique, l’URSS et le Royaume-Uni aussi.
Les autres Etats européens se regroupent sous le parapluie des bombes atomiques de l’OTAN, ou alors sous le parapluie des bombes atomiques du Pacte de Varsovie.
Les années 1945-1960 ont donc créé cette grande nouveauté historique pour tous les chefs d’Etat européens : les chefs d’Etat européens ont tous dans la tête cette nouvelle idée : « Si j’envahis mon voisin, je suis mort ».
Autrement dit : si un Etat européen envahit un autre Etat européen, il meurt vitrifié.
Les historiens ont appelé cette grande nouveauté historique « l’équilibre de la terreur ».
Donc nous avons la paix en Europe.
Donc nous avons pu ENSUITE faire une expérience : construire une Europe supranationale.
C’est la paix qui a fait l’Union Européenne (mais ce n’est pas l’Union Européenne qui a fait la paix).
C’est la paix qui a fait la zone euro (mais ce n’est pas la zone euro qui a fait la paix).
En décembre 2010, nous pouvons faire le bilan de cette expérience : le bilan est un désastre économique, financier, social, démocratique et surtout un désastre moral. Bafouer les votes des peuples français, néerlandais et irlandais aura des conséquences gigantesques pour l’Union Européenne.
Violer la volonté des peuples français, néerlandais et irlandais précipitera la mort de l’Union Européenne.
Mais après la mort de l’Union Européenne, il n’y a aucune raison d’avoir peur de l’Allemagne.
Concrètement : l’équilibre de la terreur existait avant la naissance de l’Union Européenne. L’équilibre de la terreur existera après la mort de l’Union Européenne.
L’Union Européenne disparaîtra. Les bombes atomiques resteront.
A propos de l’Europe, De Gaulle avait dit : « Les choses restent marquées par la façon dont elles naissent ». Dans ses mémoires (« Si ça vous amuse », Flammarion, novembre 2010), Michel Rocard revient longuement sur la naissance de la CECA en avril 1951 entre la France et l’Allemagne, précisant, page 219 :
« On ne saura, dans l’opinion tout entière, que beaucoup plus tard qu’en vérité l’adhésion du Benelux et de l’Italie à cette communauté ne doit pas grand-chose à l’enthousiasme fédéraliste européen, et beaucoup plus à la crainte de ces quatre pays de voir s’édifier à leurs frontières un puissant monopole du charbon et de l’acier dont ils seraient exclus, alors que tous – même l’Italie qui ne possède pas les minerais correspondants – disposent d’industries importantes dans ces domaines … ».
Edmond Jorion a peut-être laissé à son fils des souvenirs différents de cette période exaltante vécue aux côtés de Paul-Henri Spaak.
Avec le développement de la mondialisation qui fut la grande œuvre pratique des marchands il est ridicule de vouloir cantonner les peuples de l’Occident à tourner en rond dans ce cul de sac de l’Asie ou les avaient repoussés les anciennes invasions .
La construction d’une solution européenne aux problèmes mondiaux qui se posent n’est pour paraphraser une formule célèbre « qu’un internationalisme des imbéciles ». Comme le fait remarquer – peut-être sans s’en rendre compte P. Jorion – la construction d’une Europe quelle qu’elle soit représente un danger mortel pour le monde puisque personne en Europe ne pourra certainement s’opposer au retour de la prééminence d’un vieil empire germanique mais surtout du retour de son opposition bornée et désastreuse au libéralisme anglo-américan.
Les nations ne furent en Europe – la bourgeoise dégrade tout ce qu’elle touche – qu’une parenthèse réactionnaire dressée contre le projet millénariste de l’universalisme chrétien reprit puis dénaturé peu à peu par l’internationalisme socialiste – dans internationalisme il y a nationalisme-. Seuls les socialistes pouvaient se sentir à l’aise dans le cadre nationaliste. Les peuples quant à eux sous la férule de l’expropriation capitaliste connaissaient essentiellement les migrations forcées qui n’ont fait depuis que se renforcer.
Du temps où les peuples vivaient de leur travail – bien que rackettés religieusement par les saigneurs – nul ne songeait au cadre national . C’est le capitalisme , en détruisant la paysannerie et en contrôlant dictatorialement le travail qui a contraint les peuples à voir la terre entière comme leur futur jardin. L’expropriation paysanne des siècles passés déboucha sur la naissance d’un état moderne et régulateur du capitalisme que grâce à la résistance des peuples dont la bourgeoisie récupéra les luttes et les aspirations. C’est l’Eglise qui fut la grande matrice de l’Etat moderne .Le règne des états tentant de concilier les aspirations à la justice sociale avec les impératifs égoïstes libéraux des bourgeoisies est révolu. Les jeunesses de par le monde, chinoises , africaines ou eurasiatiques – font l’expérience quotidienne d’un universalisme concret qui est le message révolutionnaire de l’occident .
Triste fin d’année .Il est parti le Zig Zag wanderer, le grand Captain Beefheart.
merde!
l’ article de Lester Bangs très complet paru en 1980,
http://blogs.laweekly.com/westcoastsound/2010/12/captain_beefheart_lester_bangs.php
Captain Beefheart – Dirty Blue Gene
http://www.youtube.com/watch?v=Gy6U_4MdlUY
« Don Van Vliet: Some YoYo Stuff » Part 1/2
http://www.youtube.com/watch?v=vEKkRNq3OBQ&feature=related
Ah tiens, non croyant pratiquant, je viens moi aussi de publier un petit conte de Noël tout emprunt de « religiosité » (le restaurant du foyer des travailleurs migrants).
Ici je suis à peu près sûr que Bernard Maris a touché du doigt quelque chose de réel et pour cause:
http://www.infos-du-net.com/forum/263935-4-dehors-allemagne-bernard-maris
L’euro s’appelle tout simplement: deutsche-mark. Allons-nous comprendre à la fin?
Dans ces conditions, je dis bien dans ces conditions, que constate-t-on? En Suisse, il y a à peine 3% de chômeurs, 50 000 frontaliers français vont travailler quotidiennement en Suisse… .
Décidément, dans l’état actuel des choses, c’est l’ « Europe » qui doit demander son rattachement à la Suisse. Pas cette Suisses des banques intégrées mondialement et participant à la spoliation mondiale, mais la Suisse pratiquant dans son domaine propre, dans son domaine domestique, quotidien, le – principe de subsidiarité – y compris, et surtout, sur le plan financier et social – intérieur – à la Suisse, etc. Rien à voir avec le mondialisme financier actuel. Ce ne sont pas là des utopies et des chimères destinées uniquement à nous endormir, mais des réalités très concrètes, palpables.
Bonjour Monsieur Jorion,
Il semble qu’il y a pas mal (d’information ou intox )concernant sur Paul- Henry Spaak et Robert Schuman.
Si c’est vrai c’est préoccupant. .
Que vous en Pensez?
Merci d’avance
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Henri_Spaak
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schuman
Controverse
Le 19 septembre 2000, le journal Daily Telegraph de Londres, par la voix d’Ambrose Evans-Pritchard, annonce que les archives déclassifiée de l’administration américaine pour les années 50 et 60 montrent que Paul-Henry Spaak, Robert Schuman et d’autres personnalités importantes dans les origines de la construction européenne étaient « employés » par les services américains. Le journaliste explique que les américains ont camouflé leur action et ont fait transiter des fonds par le biais des fondations Rockefeller et Ford. Extrait : The leaders of the European Movement – Retinger, the visionary Robert Schuman and the former Belgian prime minister Paul-Henri Spaak – were all treated as hired hands by their American sponsors. The US role was handled as a covert operation. ACUE’s funding came from the Ford and Rockefeller foundations as well as business groups with close ties to the US government.
Pourquoi les relations entre Monnet et de Gaulle étaient ce qu’elles étaient ?
» L’Europe !!! L’Europe !!!! en sautant comme un cabri » …… Un Lazard ?