Billet invité.
Les projecteurs sont braqués sur l’Europe, et plus particulièrement sur la zone euro, depuis que le grand jeu s’y est déplacé et installé. Ce qui ne devrait pas faire oublier le reste du monde, en particulier les pays développés. Où en sont donc les Etats-Unis, le Japon et le Royaume Uni ? Sont-ils dans la même impasse que la zone euro, qui s’enferre dans sa propre crise ?
Aux Etats-Unis, c’est la Fed qui joue le rôle du sauveur. Bien qu’elle ne semble pas trop assurée de son affaire et ne cesse d’expliquer que l’Etat fédéral doit également jouer le sien afin de conjointement relancer l’économie. A ce point que son président, Ben Bernanke, laissait dernièrement entendre qu’après le QE 2, un QE 3 serait envisageable. En termes moins elliptiques, qu’un nouveau round de quantitative easing (assouplissement quantitatif) serait si nécessaire engagé, se traduisant par un nouveau programme d’achats d’obligations américaines.
De son côté, l’administration Obama s’adapte à la situation politique créée par la victoire des républicains à la Chambre des représentants, où ils vont être majoritaires dès la nouvelle législature. Faisant face à de très virulentes offensives, elle concède des compromis peu glorieux. Ils n’augurent pas dans l’immédiat d’une réduction du déficit budgétaire, tant en raison de la prolongation pour deux ans de la détaxe dont bénéficiaient les revenus les plus élevés que des délicates discussions au sein de la commission ad hoc chargée d’étudier entre parlementaires des deux bords des mesures de réduction de celui-ci.
Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre n’est pas plus à l’aise. Prise entre une inflation jugée préoccupante et une croissance qui ne l’est pas moins, tiraillée en son sein par des avis contradictoires sur la conduite à tenir, elle en tire comme conclusion de ne rien faire. L’attentisme domine, une fois épuisée l’enveloppe de 293 milliards d’euros de son programme d’assouplissement quantitatif de mars 2009, alors que la reprise est chaotique et incertaine et que vont entrer en vigueur en début d’année les mesures d’austérité décidées par le gouvernement Cameron.
Au Japon, c’est le gouvernement qui a lancé un programme de 44 milliards d’euros sous forme d’une rallonge budgétaire destinée à relancer l’économie. La Banque du Japon ayant auparavant décidé d’acheter, pour un même montant dans un premier temps, des actifs financiers adossés à l’immobilier, ou bien des effets de commerce ou encore des obligations d’Etat. Les plans et les mesures continuent de se succéder, toujours sans sortir le pays de la trappe à liquidité dans laquelle il est tombé. Seule consolation, le dollar monte par rapport au yen, ce qui favorise les exportations et donc la croissance.
D’un pays à l’autre, les potions utilisées sont différentes – pour ne pas dire opposées – mais elles ont en commun d’être inefficaces. Les 16 pays européens de l’euro, ainsi que la BCE, ne sont finalement pas plus mal lotis.
Le monde occidental est en panne de croissance et ne sait pas pourquoi. Essayant toutes les combinaisons de remèdes – panachant des interventions des banques centrales et des plans de relance, ou les proscrivant au contraire – les gouvernements tirent dans tous les sens une machine qui recherche son équilibre et aurait certainement besoin de l’être dans un seul.
Devant les marchés tout puissants, les gouvernements se comportent comme des petits garçons. Incitant à penser que soit ils sont particulièrement timorés, soit ils ont partie liée, soit encore ils n’ont plus les moyens de faire dans ce Far West là la loi. Ce monde est à la dérive, ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil, puisque le pouvoir n’est pas là où sont les élus.
Le marché obligataire allemand vient de donner un fâcheux signal : pour la troisième fois consécutive, une émission vient de n’être que partiellement souscrite et le taux consenti s’élève. Comme si les marchés anticipaient que, d’une manière ou d’une autre, l’Allemagne devra finalement mettre au pot commun européen, bien qu’elle s’y refuse avec obstination. Sur le marché des T-bonds américains à dix ans, un autre signal vient d’être donné, leur taux monte également à la suite de mesures décidées par Barack Obama, qui vont augmenter le déficit budgétaire. Même l’Allemagne subit le contre-coup de la crise européenne, tandis que les Etats-Unis voient leur taux monter au lieu de descendre comme prévu, suite au QE 2 de la Fed. Les marchés font de la politique et les politiciens ne maîtrisent pas la finance.
Une ère est en train de se clore, dans laquelle le crédit était facile, aussi bien pour les ménages que pour les Etats. L’ensemble dopait une croissance dont on ne se souciait pas trop de savoir de quoi elle était faite, tant qu’elle se poursuivait allégrement. Un peu, dans un autre funeste domaine, comme le prix de l’immobilier, dont le destin était croyait-on d’en faire éternellement autant.
Le crédit n’est plus ce qu’il était et la croissance non plus. Quels autres repères faut-il se donner, quelle économie faut-il remettre sur pied et comment ?
Bien poser les problèmes permet, dit-on, de les résoudre à moitié. Se refuser à le faire, comme constaté, ne peut avoir que de sombres conséquences. Les banques centrales sont toujours le dernier recours du système financier, le prenant sans conditions sous sa protection, créant les conditions pour que s’exerce son racket. Les gouvernements donnent désormais toute l’apparence d’être comme ces financiers qui ont pris le pouvoir dans les grandes entreprises. Ne connaissant pas le métier de celles-ci, mais se forgeant une réputation de gestionnaires hors pair grâce à leur maîtrise impitoyable de la bottom line (la ligne du bas des comptes d’exploitation).
Mais ce monde ne parvient pas à retrouver son assiette.
198 réponses à “L’actualité de la crise: LE GRAND JEU ET LES PETITS GARÇONS, par François Leclerc”
La crise et la panne de croissance est essentiellement dû à la bulle immobilière.
Pour avoir un toit sur la tête il faut s’endetter pour trente ans ou, en location, y consacrer la moitié de son salaire comme en ce moment à Paris.
Inutile de chercher un pouvoir d’achat, inexistant de ce fait, et qui pourrait tirer la croissance vers le haut.
Par ailleurs, je pense qu’il aurait été moins coûteux de réviser drastiquement à la baisse les crédits des subprimes et leur rééchelonnement, plutôt que de mettre tous ces gens à la rue. Que vont faire les banques de toutes ces maison à l’abandon. Rien ! alors vraiment je vois pas l’intérêt, sinon de reculer l’échéance avant de s’asseoir sur ces crédits pourris et obliger tous le monde à sombrer avec eux, en continuant à renflouer un puits sans fond.
Et pour les parisiens ?
Nouvelle du jour :
Fitch abaisse la note de l’Irlande de 3 crans à BBB+…
Décidément, on n’arrête et n’arrêtera sans doute jamais le progrès…
Et si la croissance était verticale, si elle montait au ciel comme les jolies tours de nos si jolis quartiers et villes d’affaires ? Alors pourquoi s’en faire ? L’ascension sans la chute, le Capitole sans la roche tarpéienne, la montagne sans le torrent qui gronde..
Si la croissance c’était gravir la plus haute montagne, c’est comment la vie là haut dites moi madame l’ethnologue, c’est comment la croissance quand on arrive si haut ?
http://videos.arte.tv/fr/videos/himalaya_la_terre_des_femmes-3564226.html
Dictature de la finance !
Dictature des marchés !
Dictatures et encore dictatures !
Arrêtons de rêvasser la tête dans les nuages et de marcher dans la merde, sortons des dictatures la tête haute et l’esprit clair !
Tout reste à faire !
Papillon (Anticapitaliste)
Sans oublier
Dictature de la matière !
Dictature de l’esprit matériel !
Dictatures et encore dictatures de celui qui est beaucoup plus dictateurial que moi
Arrétons aussi de faire croire qu’il n’y aurait toujours qu’une seule sorte de merde à voir et à éviter dans le même temps et sur le trottoir, si nous voulons vraiment bien sur moins marcher dans une autre forme de merdasse et l’esprit clair !
Tout reste aussi à mieux sentir, il n’y a pas non plus que du mauvais et de la merde à sentir dans le capitalisme ! Il y a également beaucoup de gens propres qui ne préfèrent utiliser que le même genre de savon anti-capitaliste en société.
Je suis avec fort intérêt votre blog et vos billets et j’adhère à vos analyses. Vivant en Amérique du nord, le discours entendu ici est parfois révoltant.
Dans cette crise, par exemple, tous les néolibéraux pointent comme source du mal l’intervention de l’État et notamment l’endettement dû aux dépenses de l’État providence. Certains soulignent que les grandes bulles de crédit ont toujours eu à leur source une intervention étatique, monétaire ou autre et que ça n’a rien à voir avec le capitalisme et le libre marché.; que c’est finalement l’État avec ses réglementations qui ne laisse pas le marché agir librement.
En voilà un exemple :
http://www.iedm.org/fr/33645-crise-du-capitalisme-
Qu’avez-vous à répondre à cela ?
Cette belle économiste a raison, l’état providence est partout en faillite mais ce n’est pas parce que cela ne marche pas, c’est tout simplement parce que le capitalisme se donne les moyens de mettre en faillite les états et qu’il n’y a pas pour le moment de contre-pouvoir pour l’en empêcher .
La droite ayant le vent dans le dos au Québec et au Canada, nous sommes effectivement loin des réflexions qui se font sur ce blog. La crise du néolibéralisme reste encore invisible au Québec. La preuve de son échec est patent aux États-Unis et ailleurs dans les pays occidentaux mais peu de citoyens québécois en ont conscience. Les petits Adéquistes continuent de nous racler les oreilles avec des absurdités économiques sorties des écoles de commerce complètement déconnectées du péril vers lequel se dirige le monde occidental. Jean Charest se frotte les mains et se félicite que le Québec ait passé à travers la crise plus facilement que partout ailleurs en Amérique du Nord, se ventant d’en être responsable par ses politiques ultralibérales, alors que c’est précisément le contraire, notre héritage de la révolution tranquille, qui nous a permis de passer à travers. C’est indirectement cette sociale démocratie qui a limité la spéculation sur l’immobillier, cause principale de la crise. En plus du fait que les richesses soient mieux réparties et que les caisses populaires, une coopérative, prend la plus grande place dans notre industrie bancaire.
Mais notre déficit est plus grand que jamais et la bulle immobilière se gonfle dangereusement. La caisse de Dépôt et de placement, qui appartient à tous les Québécois, a été amputées de 42 milliards, le tiers de nos écénomies, pour ces mauvais investissements dans les papiers commerciaux, une fraude éhontée de Wall street. Nous allons finir par y goûter. Ce jour là, le discourt de droite ne passera plus au Québec.
Vous l’aurez compris, je suis Québécois. Bonne fin de journée.
En ce qui concerne votre article, tout ce que je peux dire c’est: cette dame se prétend vraiment économiste?
Et dans son énumération de pays, elle oublie éhontément l’Irlande, qui a servi la sauce néolibérale pendant des années, avec le résultat que l’on connaît. Soit elle manque d’intelligence, soit elle est de mauvaise foi.
Merci Patlav pour votre commentaire très intéressant. En fait, cette même dame a parlé dans un autre article de l’irlande. Et vous vous doutez bien qu’elle oublie de parler du dumping social et fiscal qui a fait la réputation de ce pays.
http://www.iedm.org/fr/33825-sophisme-irlandais
Pour ce qui est de l’IEDM que vous devez connaître, c’est un de ces innombrables Think tank de droite qui sévissent ici en Amérique du nord. La réflexion ici n’a pas atteint la dimension, effectivement, de celle que l’on peut trouver ici sur le blog de Paul Jorion par le biais de Paul Jorion ou françois Leclerc.
Nathalie Elgrably-Lévy, on a quelques spécimens en France et on en trouve aussi quelques uns fidèles à ce blog. Au vu du nombre d’échanges sur le sujet, pour résumer : c’est un point de vue de classe, à courte vue à l’échelle de l’Histoire. La France n’est pas réputée pour ses « révolutions tranquilles » et c’est peut-être la difficulté à partir du Québec de trouver la même langue, à savoir tout ce que celle-ci véhicule l’air de rien, comme « bien entendu » sous-jacents, culturels pour dire vite. Si Chomsky semble un extrémiste au sud de chez vous, et qu’ici ce qu’il dit accroche peu, ça tient à la banalité de son dire au regard des racines politiques toujours vivaces dans l’hexagone. Parler de « providence » c’est déjà tout un programme très connoté !
« Les marchés font de la politique et les politiciens ne maîtrisent pas la finance. » (F. Leclerc)
Voilà toute la crise résumée en une seule phrase.
Les politiciens sont complices ou du moins « corrompus à l’insu de leur plein gré » par la finance.
Ils n’ont toujours pas envisagé la « neutralisation » des paradis fiscaux…et pour cause.
Il est possible que les rétrocommmisssions s’y reposent et prospèrent.
Ask Mr Junker.
Que dire, non des « institutions », mais des hommes qui font de la politique ET de la phynance.
Une liste circule ?
@ Tartar,
=>
Il est possible que vous soyez bien naif -> c’est certain : une absolue certitude (les rétrocommissions entre autre chose.)
« Le pouvoir n’est pas là où sont les élus »
Ce n’est pas un phénomène récent; c’est grâce à la crise financière que les problèmes remontent à la surface et atteignent la conscience de la population.
Les marchés font en permanence pression sur la France. La réforme des retraites n’était qu’un pas, elle était, aux yeux des marchés, un test pour voir si les francais acceptent des réformes incisives. Il y en aura d’autres, des petites et des grandes.
On assiste à une véritable farce.
En Grèce par exemple, la situation est dramatique.Il suffit de se promener dans les rues d’Athènes pour s’en appercevoir: boutiques fermés (« à louer ») , fuite de capitaux libellés en euro vers des pays n’appartenant pas à la zone euro (la Suisse de préférence), chômage, précarité et cétera. Et malgré tout, on injecte des sommes colossales dans un pays en pleine déprime, sans perspectives de croissance, probablement dans le secret espoir que cela calmera les spéculateurs, et qu’un jour, la Grèce sera à nouveau un client intéressant pour l’industrie allemande ou pour des banques francaises.
Je ne trouve qu’un mot pour décrire cela: c’est une farce.
Vu d’Amérique du nord, où je vis, les néolibéraux pointeront du doigt les gaspillages et la dette publique (de la Grèce, par exemple). Ils ne mettront jamais en cause le capitalisme financier.
Quand est-ce que les gens prendront réellement conscience qu’on les spollie ?
Olivier:
C’est justement le problème. Les américains vocifèrent quand ils abordent des sujets politiques, accusent la classe politique…..Et cela continuera, car les américains, dans leur immense majorité, sont convaincus que leur système est le bon, qu’il n’y a rien à changer et qu’il doit servir comme modèle pour d’autres pays. Si, par exemple, un individu se retrouve au chômage, celui-ci va se culpabiliser, se sentir puni pour quelque chose qu’il aurait peut-être raté ou mal fait, ou, version extra-punitive, il va condamner (une partie) la classe politique – mais pas le système.
Par conséquent, rien ne changera, les USA resteront un système figé, peu enclin à s’adapter à un environnement qui change sans cesse.
On peut retrouver le même état d’esprit en Europe, si l’on fait abstraction des courants protestataires ou de l’iniative d’une certaine catégorie d’intellectuels, par exemple.
Alors là, vont pas être content les détenteurs de la vérité-vraie-in-gold-they-trust ! … »système figé !… »
Meuh non voyons, c’est nous zôt français qui étions les plus archaiques, zé même adeptes de la résistance au changement ( catéchèse libérale +++) avec notre « état social » et non providence : ça tombait pas du ciel, c’était pas la manne divine ! c’était nos impôts et notre système de répartition !!….
Cela fait plaisir de lire une prise de position aussi franche pour une fois :
« Une ère est en train de se clore (…) une croissance dont on ne se souciait pas trop de savoir de quoi elle était faite (…) Le monde occidental est en panne de croissance et ne sait pas pourquoi. »
alors je veux bien l’éclairer: car la croissance économique réelle a besoin aussi de la croissance industrielle, et donc une utilisation croissante aussi d’énergie, qui vient quasi-exclusivement de sources fossiles, qui se tarissent. Voilà.
Quant à la solution, elle est en fait plus facile qu’il n’y parait:
« Ce monde est à la dérive, ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil »
Exactement. Ce qui veut dire que le problème n’est pas économique, mais politique. La « démocratie représentative » favorise les menteurs, le marchands de promesses, les aparatchiks. C’est ça qu’il faut changer, pas les banques. Les élus professionnels ne doivent plus exister. Ce qui signifie – au minimum – de limiter les mandats électifs qu’une personne peut avoir au cours de sa vie. Idéalement on introduirait aussi une dose de tirage au sort des citoyens dans les décisions politiques.
Je me suis déjà plutôt prononcé pour :
– démocratie représentative revisitée ( proportionnelle , durée des mandats , cumuls , pouvoirs du parlement , contre-pouvoirs …)
– simultanément instauration d’un vrai RIP dont les conditions restent à écrire ( nature de la question , quorum d’initiative , délais …)
– redéfinition du périmètre de l’Etat et de son articulation entre Régions et Europe ,
– constitutionnalisation des champs d’expression de l’initiative citoyenne directe en tous domaines .
Pour commencer .
Ce petit chantier est de niveau Constitiution . A revisiter donc mais après un an ou deux de débat , une assemblée constituante qui reste le point dur ( représentants délégués ? tirage au sort cher à Etienne Chouard que pour ma part je continue à refuser, même si j’ai bien compris la pureté idéologique de son raisonnement ).Tout ça fonit sur un referendum ….respecté .
Une sorte de nouvelle République .
A-t-on le temps , l’envie et les moyens de réfléchir à ça en pleine tourmente mondiale ?
Il est donc loin d’être inutile de tordre le cou aux pratiques financières évoquées ici depuis trois ans , qui auraient d’ailleurs beau jeu de dominer un personnel politique renouvelé , avec exactement les mêmes armes absolues .
Nelle victoire des banksters malheureusement….
Icesave : l’Islande va rembourser les Pays-Bas et la Grande-Bretagne en totalité
jeudi 09 décembre 2010, 17:19
L’Islande va rembourser les Pays-Bas et la Grande-Bretagne de la totalité du montant qu’ils ont avancé pour dédommager leurs citoyens lésés par la faillite de la banque islandaise en ligne Icesave, a annoncé jeudi le ministère néerlandais des Finances. reuters
Patience…
Cette crise est inédite.
Donnons aux peuples le temps de comprendre de quel côté sont les politiciens.
Déjà, au Royaume-Uni dont beaucoup disaient que la population avait été émasculée par la City,
la jeunesse a affronté violemment, aujourd’hui encore, les gardiens du veau d’or.
http://www.iedm.org/fr/33645-crise-du-capitalisme-
« Qu’avez-vous à répondre à cela ? »
Que c’est un ramassis d’âneries et de lieux communs:
« Partout, le secteur public déraille, et on prétend que c’est le libre marché qui est en crise!? »
le « secteur public déraille » car il a sauvé les banques de la faillite sur appel des capitalistes désespérés. Et que ça continue, en Irlande par exemple. Et que capitalisme et libre-marché sont 2 concepts orthogonaux.
« Quels autres repères faut-il se donner, quelle économie faut-il remettre sur pied et comment ?
Première industrie à remettre sur pied ; L’éducation nationale.
Deux générations de sélection intensive de matheux nous a produit des individus « au moule » ayant perdu la plupart des repères historiques, sociaux, politiques, philosophiques et moraux. Pour les moins atteints, ils le confessent et confient leurs souffrances et leur désorientations.
Ce ne sont pas des idéalistes et bien souvent ils sont sans buts, si ce n’est payer leurs dettes..
Inquiétant venant de ceux qui sont sensés être les cadres et les guides de la Nation.!
On a perdu énormément de temps à vouloir en gagner. On a pressé les citrons, on peut jeter les peaux. Peu semblent en être gênés. C’est comme ça. Tant que c’est le voisin.:(
Quelqu’un a-t-il des nouvelles du vote du budget d’austérité en Irlande ?
Il est reporté à mercredi prochain, un amendement prévoit la taxation à 90 pct des bonus des banques car tenez vous bien qu’une des banques en faillite (AIB°) veut payer des dizaines de millions de bonus le 15 décembre à ses traders!!Un comble car elle a été et va encore être renflouée par le contribuable…ils disent que juridiquement ils ne »peuvent » pas faire autrement …donc c’est devenu un scandale national, un de plus..le ‘labour’ ne votera pas le budget, sin fein non plus..fina gael se prononcera mardi…le gouvernement de f fael + les verts+ 2 indépendants devraientt cependant faire voter le budget de justesse..il déclenchera ensuite des élections…
http://www.independent.ie/breaking-news/national-news/supertax-plan-for-bankers-bonuses-2455500.html
Pour l’ancien patron des patrons allemands Hans-Olaf Henkel, la solution à la crise européenne est radicale: il faut séparer la zone euro en deux devises, une pour les pays du Nord, dont l’Allemagne,… l’autre pour les pays du sud dont la France et la Belgique.
http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_europe/-Ayons_deux_devises__dans_la_zone_euro-.8997392-3323.art
Si les Allemands veulent un euro fort au Nord, c’est que celui-ci va s’apprécier par rapport à l’euro du Sud faible. Petit problème : ce n’est pas conciliable avec la politique mercantiliste allemande, basée sur l’exploitation des déséquilibres économiques au sein de la zone euro… Car une différence de valeur de 20 % entre l’euro du Nord et l’euro du Sud impliquera : mon rasoir Braun + 20 %, ma machine à laver Bosch + 20 %, ma locomotive Siemens + 20 %, mon Opel Astra + 20 %…
OK, mais on fait comment pour interdire au nord d’acheter toutes les baraques du sud et de continuer la spéculation immobilière ?
Cette propension à tout vouloir couper en Nord et Sud ( La Corée , peut être bientôt la Belgique , peut être la Côte d’Ivoire …..) est à n’en pas douter la signature des recherches d’inégalités les plus flagrantes .
Que ce soit un patron de patrons qui le demande est illustratif des intérêts portés par ce genre de divorce .
Merkel a-t-elle l’étoffe d’une femme d’Etat capable de tirer la totalitéde l’enseignement de son histoire , et d’en faire un acte volontaire de paix qui se projette dans l’avenir , ou cèdera-t-elle aux vieux démons du « pragmatisme du présent » , capables d’alimenter toustes les dévotions , toutes les soumissions , tous les gourous et tous les disciples ?
On cherche aussi un homme d’Etat français capable d’avoir cette vision et cette envie dune communauté de destin pour des peuples européens que seuls les coffres forts et la meilleure façon de faire du fric séparent , capable d’éviter nos péchés mignons de râleurs , d’agités velléitaires et de frustrés .
N’empêche que si ces salops de sudistes avaient été plus nombreux , et bien nous les nordistes , on aurait bel et bien pris la pâtée .
Etonnant : d’après le New York Times, le travail de certains traders américains est à son tour délocalisé vers la Chine. Leurs homologues chinois gagneraient des salaires bien inférieurs (entre 200 et 10000 $/mois).
http://www.nytimes.com/2010/12/10/business/global/10daytrade.html?pagewanted=1&_r=1
Analyse Technique : Retournement des taux américains en vue en 2011 par Bruno Estier
http://lupus1.wordpress.com/2010/12/06/analyse-technique-retournement-des-taux-americains-en-vue-en-2011-par-bruno-estier/
Ici Melanchon en temps que député Européen , (même s’il nous parle en début d’article de ses déboires avec Calvi et Sapin), explique avec précision comment l’Europe, sous couvert d’une meilleure réglementation, facilite en réalité l’accès des fonds spéculatifs au marché Européen : http://www.jean-luc-melenchon.com/2010/12/calvi-ne-fait-pas-boire-les-anes-qui-nont-pas-soif/
… »’est parce que, sous couvert de « meilleure réglementation », le texte adopté le 11 novembre 2010 par le Parlement européen, facilite en réalité l’accès des fonds spéculatifs au marché européen. C’est avant tout une directive au service de ces acteurs financiers. Elle permet en effet à leurs gestionnaires de « fournir des services et de commercialiser leurs fonds dans l’ensemble du marché intérieur ». C’est nouveau à cette échelle. Jusque là chaque Etat pouvait réglementer à sa guise l’activité des fonds spéculatifs sur son territoire. Il en résultait certes un niveau global très faible de réglementation. On pourrait penser que la directive a été rédigée pour améliorer ces protections compte tenu de la responsabilité des hedge fund dans la crise financière et de l’opacité de leur construction. La directive ne remédie nullement à cette situation de faible réglementation. Bien au contraire. Elle ne crée pas de cadre européen contraignant. Elle institue seulement un « passeport européen ». Lequel est un permis de circuler sans entrave et sans conditions. Les fonds devront seulement s’enregistrer auprès d’un Etat membre de leur choix. Une fois les démarches faites, ils pourront alors intervenir sur l’ensemble du territoire des 27 autres Etats membres. De leur côté ces Etats ne seront « pas autorisés à imposer des exigences supplémentaires aux gestionnaires domiciliés dans un autre Etat membre ». Cela signifie que les fonds auront intérêt à se faire enregistrer dans le pays le plus laxiste dans l’application de la directive et bienveillant à leur égard pour ensuite exercer dans toute l’Europe. Concrètement, 80 % des « hedge fund » européens étant aujourd’hui domiciliés à Londres et seulement 5 % en France, cette directive leur ouvre les marchés financiers des 26 autres Etats membres qui ne les recevaient pas jusque là. Et ceux-ci viennent d’être complètement désarmés face à eux. Telle est « l’Europe qui protège »…
extrait blog JLMélenchon : ce qui se passe réellement en UE !…
Je pense que l’UE, telle Carthage, sera détruite …le Parlement – croupion est aux mains du tout-libéralisme, pour sa majorité : on n’est pas sorti de l’auberge ! lisent pas le blog de P.Jorion ….
« petits garçons » parce qu’ils ont renoncé à leur souveraineté. Peut-être en ont-ils même oublié le mot, drôlement ringardisé par la gauche et la droite sarkoleuse. J’ai souvenance d’un long post de M. Werrebrouck qui parlait de pouvoir et de souveraineté. Nos états, aujourd’hui, ne savent plus taper du poing sur la table, seulement taper sur nos têtes par le truchement de leurs polices militarisées.
le salut pourrait venir de notre jeunesse en quête d’une autre société, leur société puisque nos enfants sont notre avenir …
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/09/violent-face-a-face-entre-etudiants-britanniques-et-policiers_1451507_3214.html#ens_id=1245893
Vieux, ne perdez pas de vue la jeunesse que vous étiez, car la jeunesse ne perd pas de vue les anciens que Nous seront.
Just for the fun /: Composé en 2005, … »Au nom du pèze, du fric et du saint crédit » vaut ce qu’il vaut…mais …un peu visionnaire qd même non ?…
http://www.youtube.com/watch?v=CFfdkUQWwAk&feature=player_embedded
« Les gouvernements donnent désormais toute l’apparence d’être comme ces financiers qui ont pris le pouvoir dans les grandes entreprises. Ne connaissant pas le métier de celles-ci, mais se forgeant une réputation de gestionnaires hors pair grâce à leur maîtrise impitoyable de la bottom line (la ligne du bas des comptes d’exploitation). »
Ce fut en effet le début de la fin pour beaucoup de Sociétés dites industrielles. Et l’on voit où cela a menait l’industrie des pays développés.
L’industrie US ne représente plus que 3 000 Milliards de § sur un PIB de 14 000 M$ .
LE RESTE N’ est que du VENT;
La majeur partie de ces 3 000 M$ dépend de l’industrie de L’ ARMEMENT .
Le budget de la Défense US en 2009 était de 500 M$ ?
En 2011 Obama vient de l’amener à 770 M$ .
30 pourcent de l’armement mondial est vendu par les USA . ‘( 75 M$ ).
CONCLUSION :
L’ IRAN , Le Venezuela et la Corée du Nord n’ont qu’à bien serrer les fesses .
Le budget direct de l’armée aux Etats-Unis est de l’ordre de 550 Mi$. Si l’on y rajoute toutes les subventions gouvernementales à des agences qui travaillent indirectement avec l’armement le budget réel dépasse les 1000 Mi$.
Et pendant ce temps-là, la BCE est le seul acheteur: 44 % Irlande, 30 % Portugal, 26 % Grèce
Rollover is all
Charles, tes chiffres m’intéressent beaucoup. Tu peux donner un lien vers ta source ?
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/300411/londres-manifestations-violentes-sur-fond-de-debat-parlementaire.html
La Banque du Canada est inquiète pour l’économie
Une nouvelle crise économique et financière mondiale est de plus en plus probable et les Canadiens ne seront pas nécessairement bien placés y faire face, prévient la Banque du Canada.
Dans l’édition de décembre de sa Revue du système financier, présentée jeudi, la banque centrale soutient que les problèmes de dettes en Europe se sont tellement aggravés depuis juin qu’ils présentent maintenant un risque pour le système financier canadien.
Ah bon ?
Il n’y a pas si longtemps les hommes politiques canadiens se targaient d’avoir des banques peu exposées aux subprimes, gérées selon des normes sévères, etc, etc …
C’est pour cela qu’elles avaient bien résisté à la crise …
Qu’ils n’avaient pas un système pourri comme aux USA …
Auraient-ils joué aux subprimes en Europe ?
1- Il y a eu une belle grosse bulle immobilière et financière mondiale, causé par trop de liquidités dans le système et des effets de levier de 20, 30 et même 50 pour 1 (par les même institutions financières qui nous recommandent d’Être prudent et de faire du “buy and hold”).
2- Un paquet d’institutions financières mondiales (des grosses du type “too big to fail”) ont fait faillite, lorsque la bulle immobilière s’est effondrée.
3- Plusieures grosses compagnies (ex: GM) ont aussi fait faillite.
4- Les dettes privées ont été socialisées… donc les états ont repris les dettes privées et certains des actifs toxiques dans leurs livres.
5- Ainsi libérées de leurs propres (…) actifs toxiques, les institutions financières se sont vu donner des taux (leurs matières premières) à 0%, pour qu’elles puissent faire de l’argent à nouveau. Les PGD et leurs complices en ont profité pour se vo_er* des boni records en 2010… les vilains garnements !!!
* Je vous laisse le soin de placer un T ou un V
6- Les états les plus petits (et les plus fragiles… lire moins bien administrés), maintenant lourdement endettés et en récession profode, en Europe commencent à faire faillite… Les citoyens de ces pays ont comme l’impression qu’ils se sont fait four___…
7- La contagion se répend des plus petits pays vers les plus gros… donc… ca s’en va tranquillement vers L’Angleterre, le Japon et les USA… qui ne sont pas beaucoup mieux gérés que la Grèce ou l’Irlande (juste mon humble opinion).
8- Qui va payer pour la prochaine crise?… Les états n’ont visiblement plus d’argent… Ils n’ont même pas l’argent pour couvrir les déficits courants, et les déficits actuariels des fonds de retraite, etc, etc, etc,…
BBC WORLD NEWS: Les manifestants ont attaqué la voiture transportant le prince Charles et camillia : http://www.bbc.co.uk/news/education-11954333
Vous vous rappelez du roi d’Angleterre Charles Ier ?
Le 15 novembre 1647, Charles Ier réussit à s’échapper ; mais il est bientôt enlevé (30 novembre 1648), traduit en justice devant un tribunal spécial composé de la soixantaine de députés siégeant encore aux Communes (« Parlement croupion ») et il est condamné à mort pour trahison, meurtre et tyrannie.
Le 30 janvier 1649, il est décapité à la hache devant le palais de Whitehall à Londres.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ier_d%27Angleterre
Londres est la ville la plus « sécurisée » du monde nous dit-on.
Le siège du partis conservateur attaqué il y a peu, et maintenant un « attentat » à la bombe à la peinture contre les héritiers du trône…… » Live art » performance ?
C’est bien la peine de se prendre pour un des « gendarmes du Monde » !
Bientôt un Pollock original en vente chez Sotheby’s au profit du WWF ?
Bonsoir à tous
Il n’est pas besoin de s’inquiéter pour l’Europe car celle-ci n’a jamais éxisté politiquement parlant. pour se faire, elle aurait besoin d’une véritable armée et d’un commandement qui ne soit pas pieds et poings liés à des intérêts étrangers.
Munie de cette armée, en fonctions de la qualité exemplaire de ses militaires, de son armement sans oublier bien sûr nos armes de dissuasion, l’Europe serait prise au sérieux si elle ne parlait que d’une seule voix aux organisations représentatives mondiales.
l’Europe dans son ensemble négocie, dit oui, dit non, un point c’est tout.
Nous n’avons absolument pas besoin d’un parapluie étranger et encore moins de la présence étrangère sur nos territoires. Nous ne sommes pas une colonie.
Actuellement ce qu’on appel l’Europe n’est rien d’autre que le carreau du temple, un foutoir de commerçants et de banquiers oû les états qui la composent sont en permanence dans le conflit d’intérêt aidés en cela par des politiciens crapuleux. Pour que l’Europe existe économiquement, il faut que l’ensemble de tous les systêmes banquaires soient continentalisé ( équivalence à la nationalisation pour un état). Plus aucune banque privée, que des sucursales de la B.C.E. dans chaque état. De cette manière, fini la spéculation sur les états et les politiciens verreux vendus aux banques. Aujourd’hui chaque état est attaqué comme si il avait encore sa propre monaie, la mise en place de l’euro qui était censé éviter cela( pour rappel) a été un échec parceque l’Europe n’a pas de systême bancaire unique elle a une monaie unique qui dans les faits n’a pas réellement la même valeur pour tous.
Pour l’instant, nous en sommes réduits à analyser et à commenter des turpitudes de boutiqiers qui s’entre-déchire et parasitent les populations à coup d’usure.
On n’aurait pas voulu faire l’Europe que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Ce qui existe, au profit de qui? je pose cette question car il faut l’avoir fait exprès tout de même, est à jeter aux orties, tout reste à faire.
Ce qu’il faut réaliser enfin sur le plan social, législatif et administratif, c’est non pas l’Europe des peuples comme je le vois souvent écrit mais le PEUPLE d’EUROPE. Etant européen, je ressens comme une injure ce qui a été fait à la Gréce et l’Irlande, ils ont intégré l’Europe pour le progrès économique et la sérénité, ils sont maintenant dans la misère. A qui le tour?
Un « touche pas à mon pote » européen serait le bienvenu.
L’heure, n’est plus aux analyses mais au REVEIL. Faute de quoi tous les états vont tomber les uns après les autres pour devenir avec leures populations les larbins du FMI.
Bonsoir PAUL
Merci pour vos vidéos.
La jeunesse anglaise n’est pas encore totalement anesthésiée, vous aviez raison et vu juste, les anglais ont des c…..
Pas comme ces »frenchies » qui ne pensaient qu’à partir en congés …
Et laissaient les copains faire grève.
Il est vrai que les anglais avec 20 jours de congés par an disposent de plus de temps pour manifester !!
République Britannique !
« La voiture du prince Charles, attaquées par des étudiants en colère, le 9 décembre 2010 – « Des étudiants britanniques en colère s’en sont pris à la limousine royale, jeudi soir, qui transportait le prince Charles et son épouse Camilla Parker-Bowles »
http://www.20minutes.fr/article/636763/monde-des-etudiants-attaquent-voiture-prince-charles-apres-vote-reforme-universitaire
« Sur le marché des T-bonds américains à dix ans, un autre signal vient d’être donné, leur taux monte également à la suite de mesures décidées par Barack Obama, qui vont augmenter le déficit budgétaire. »
Les investisseurs anticipent une remontée des taux non pas parce que le déficit budgétaire est trop important, mais parce qu’ils pensent que l’économie va repartir grâce a l’expansion fiscale du au déficit budgétaire.
C’est bien risqué de leur part.
« Obama wants to cut 2 points of the 15.3% payroll tax (this is what the “one year cut in Social Security taxes” refers to). Of course, from that $120 billion kick subtract the estate tax revival ($15 billion) and the expiration of the $60 billion Making Work Pay tax credit. So the fiscal stance has loosened by the equivalent of less than 1 point of the payroll tax. Yay.
Obama had one shot before losing his House majority next month to tackle the $1 trillion+ output gap asphyxiating the economy. Instead of going for a payroll tax holiday (as John McCain proposed last year and the freakin’ Rivlin-Domenici budget reform group proposed last month), the President decided to play it safe because, apparently, the status quo is working out so great for him now. »
Donc en fait le déficit va a peine augmenter. Il n’y aura donc pas de remontée des taux de la Fed.
Le Japon est le seul pour l’instant a faire de l’expansion fiscale et le taux de chômage est de 5%, ce qui toujours trop haut mais est définitivement mieux que les autres économies développés (20% en Espagne!).
Le Japon est un exportateur net et de fait leur monnaie s’apprécie constamment et renforce les pressions déflationnistes sur l’économie domestique.
L’euro-zone est en stade terminal.
Les taux allemand montent parce que personne ne veut de leur bonds a part les banques de la zone et la BCE.
L’Allemagne refuse l’union fiscale, mais l’abandon de l’euro sera dévastateur pour leurs exportations.
Et leur politique de déficit budgétaire a zéro (« DM fort ») asphyxiera complètement leur économie.
Good luck!