Je fus l’invité de Frédéric Taddéi. On a parlé de l’initiative Cantona de retirer son argent des banques.
À voir vos réactions vous semblez très contents, merci pour vos encouragements avant l’émission et merci pour vos commentaires amicaux ensuite.
464 réponses à “CE SOIR (OU JAMAIS !), FRANCE 3, JEUDI 2 DECEMBRE A 23h10”
Je suis déçu parce que votre intervention n’a probablement été interprétée que par ceux qui avait les clés pour la décripter. Mais je ne connais pas assez les media pour savoir si il est accepté de casser la communication des Etats pour exprimer ses idées. Merci.
Le vieil éléphant Védrine parfait dans la défense du système.
Il traite de voleur et cambrioleur le jeune soldat Manning, qui a eu le coeur et le courage d’agir contre les ignominies de son pays.
Pendant que Védrine se range dans le camp de la classe dominante,
les progressistes américains font campagne contre les va-t-en guerre qui veulent condamner Manning à la prison à vie.
L’intervention de Védrine me rempli de dégoût !
Toute son argumentation était fausse, c’est ça le pire :
1) Attaques ad hominem, gratuites, dénigrement, d’un Robin des Bois.
2) Faire peur : La transparence totale, c’est Mao et la dictature, l’abolition du privé. La déontologie derrière, c’est ça. Qu’en sait-il ? Bref, il perd les pédales, pour défendre un secret, dans notre monde qui abonde en magouilles multiformes et criminelles, c’est vraiment mal inspiré !
S’il avait su expliquer rationnellement pourquoi la diplomatie, et toute la diplomatie doit rester secrète puisqu’il prenait cette option extrême, d’accord mais il ne l’a pas fait. En attendant il s’est comporté comme quelqu’un qui a peur.
Juste avant sur Phoenix, j’ai entendu l’ex ambassadeur des USA, Mr. Cornblum, condamner wikileaks de la même façon outrancière. D’abord en niant que les courriers recommandant l’espionnage général soient de H Clinton, etc.
Les crises qu’ils évitent ne sont rien en comparaison de celles qu’ils fomentent. Dans cet ensemble il est impossible de trier.
Hubert Hédrine est aussi, comme beaucoup d’autres socialistes , harkis ou pas « aux classes dominantes », un admirateur de Mitterrand qui co-signa la condamnation à mort de 50 résistants algériens…
Ce Mitterrand est aussi responsable de dizaines de milliers de malgaches massacrés par l’armée coloniale. Et Mélanchon ose en plus s’en réclamer!
Votre idée d’interdire la spéculation sur « la variation des prix » m’a intrigué.
Finalement, Eric Cantona aura servi de tremplin à cette proposition – sauf que là, ce sont les Etats qui solidairement devraient intervenir.
Pourquoi ne le font-ils pas ? Le débat sur cette question a avorté.
Je me suis amusé à vous entendre dire que Mme Lagarde n’est guère plus compétente en « finance » que Cantona. C’était très audacieux mais enfin… elle n’est que avocate d’affaire, c’est bien exact. Et plutôt fébrile dans toutes ses interventions.
Enfin, bref. Je vous avais déjà vu, Monsieur Jorion, sur un plateau télé (Bibliothèque Médicis je crois) et vous m’aviez impressionné. Quand l’émission de ce soir a commencé j’ai dit à ma compagne : « tu vas voir, il est bien cet homme-là » (car je regarde trop souvent C’dans l’air).
Elle a dû reconnaître que je connaissais mon affaire.
Merci.
Très bon débat, belle émission !
Cantona a déjà fait grincer un marxiste pur jus historique sur le blog du dit marxiste. En matière financière, Marx a fait une brillante critique de l’attitude des bourgeois avec l’argent mais a raté l’essence monétaire, mais Marx ainsi que les marxistes et les libéraux et consort sont tous passé à côté de la vraie problématique monétaire. Marxistes et les libéraux ces « complices objectifs » qui réagiraient aux propos de Cantona?! Tient?! Alors Cantona aurait bien résumé (médiatiquement) ce qu’il fallait faire passer. Si cela permet de donner un coup de pied salubre dans la fourmilière bancaire et monétaire pour que le public commence enfin à chercher à comprendre le principal pourquoi de nos misères, c’est toujours une avancée posotive.
Quant à la réflexion de Madame Lagarde sur les propos de Cantona, elle a encore perdu une occasion de se taire, elle la première ne fait pas son métier en cautionnant un sytème financier qui s’exerce pour l’enrihissement des déjà plus riches lesquels prêtent indéfiniment à la France (et tant d’autres pays!) tandis que la loi fiscale, inique, nous fait rembourser ces riches à raison de plus ou moins 130 millions d’euros par jour. Madame Lagarde aimerait que nous restions ignorants, en somme masochistes malgré nous. Mais lorsqu’on sait d’où et comment viennent les coups bancaires et monétaires alors bravo Cantona pour ce magistral tire au but!
Merci pour vos encouragements avant l’émission et merci pour vos commentaires amicaux ensuite. L’un de vous dit : « match nul », alors que la Dame, professeur de finance dans une université de bonne réputation, affirme que le client d’une banque reste propriétaire de l’argent déposé sur son compte bancaire ? Qu’est-ce qu’on apprend dans nos écoles !
Bravo pour la pugnacité Paul. L’esprit d’insurrection, voilà ce qu’il faut encourager pour détruire, oui DETRUIRE le système et son pouvoir. Car lorsqu’on est prisonnier dans une cage, on ne cherche pas à en aménager l’intérieur ou à en repeindre les barreaux. On sort de la cage, pour la détruire, peu importe ce qu’il y a dehors. Bonne lecture :
http://www.dedefensa.org/article-dialogue-16_la_tension_psychologique_insurrectionnelle__24_11_2010.html
PS : les vidéos seront mises en ligne demain matin.
J’adore. Continuez comme ça Paul, vous faites corps avec la France.
Sur le mot de la fin, je lui mets -1. J’ai bien aimé votre air apitoyé en lui « confirmant » qu’on mélange tout… 😉
Parler de reconnaissance de dette pour des dépots c’est quand même un peu ambigu même si c’est vrai dans le fond. Quand je dépose mon argent sur un DAV la banque ne signe aucun document qui s’apparente à une reconnaissnce de dette.. à part ça vous remarquerez que l’une de ces premieres phrases a été « les dépots font les crédits » alors que la plupart des économistes pensent le contraire (comme F.Lordon il me semble), la suite de son intervention malheureusement était complètement nulle.
On peut admettre qu’une prof d’université bardée de diplomes défende l’organisation financiére libérale, mais ce qui était affligeant tenait a son incapacité à interpréter les paroles de Cantonna, avec un peu de recul sinon d’humour comme d’ailleurs Madame Lagarde, a prendre tout au premier degré………….ras des paquerettes………le premier degré était dans le pré, hier soir, hélas pour Paul qui avait tendance à s’énerver.
Surprenant et délicieux esprit de finesse d’un auteur de romans d’espionnage.
Cela prouve qu’il suffit qu’un ancien joueur de foot, sympa et connu du grand public soit passé au J.T.et est eu une caisse de résonnance sur Face Book, pour que la ministre des finances démarre au quart de tour, et avec elle madame Lobachevski..
J’imagine ce qui aurait pu se passer si Coluche était encore vivant ! .
Bonjour monsieur Jorion,
Elle et tous les siens (= tous les « acharneurs » à justifier théoriquement le système en place) risquent leur place en cas de changement de régime (c’est-à-dire passage du financiarisme à l’économie réelle), sans garantie aucune sur la suite des événements : ce simple constat est de nature à remettre les choses à leur juste place => Ils (cette dame et les siens) ne vivent, en cooptation, que par et pour la finance et l’économie actuelle, aux bons soins de l’Etat chargé de leur verser leur rémunération en fin de mois, ce qui pourrait finalement un jour s’avérer difficile => il y aurait alors un « conflit d’intérêt » psychologique pour ces personnes bien placées : faire leur « travail » irai contre leur rémunération, c’est-à-dire contre leur intérêt financier bien compris = du travail en perspective pour les psy… 🙂
Cordialement,
@ Monsieur Jorion,
formidable!!
Merci de braquer sans relâche le regard des gens vers les banques (donc la finances), de relayer leur ras-le-bol et de soutenir des initiatives telles que celle de Cantona qui permettent un début de prise de conscience dans le ‘grand public’..
Plus il y aura de gens en voie de comprendre le Système plus il sera possible d’affiner les méthodes (cfr Pierre-Yves D +haut:))
Et merci à Monsieur Cantona. Il aura fait un boulot formidable sur lequel on peut ‘ s’appuyer’ pour entamer d’autres actions, un vrai combat.
Merci encore Monsieur Jorion!
Je vais surement dire une bêtise mais si cette économiste dont j’ai oublié le nom a raison: si l’argent que j’ai déposé à la banque m’appartient vraiment, pourquoi l’état doit-il se porter garant de mes dépôts en cas de faillite de ma banque ?
Cet argent est à moi, il est déposé à la banque, celle-ci me le garde et devrait pouvoir me le restituer même en cas de faillite, un peu comme si j’avais demandé à mon patron de garder un vieux mouchoir dans son coffre fort et que je lui demandais de me le restituer le jour où son entreprise fait faillite, ou un peu comme si j’avais des objets chez un « garde-meuble ». Je dois pourvoir récupérer ces objets même en cas de faillite de l’entreprise.
D’ailleurs une banque honnête (ha ha !) devrait prévenir ses déposants pour qu’ils puissent venir récupérer leur dû avant la mise en faillite.
Bref, mes dépôts sont pris en otages et (sans garantie de l’état) disparaîtront en même temps que la banque. Pouf, d’un seul coup ce n’est plus à moi. Mais comment donc ?
La dame tenait un discours plus d’une politicienne que d’une economiste je trouve (un peu moins sur la fin) Mais le nom me rappelait quelque chose, alors j’ai cherche rapidement sur google -> wiki:
Extrait
»
On se demande a l’entendre si elle est plus la pour defendre un systeme dont elle fait partie ou si elle est capable d’avoir un raisonement d’economiste independant de ses propres opinions & amities politiques
« alors que la Dame (…) affirme que le client d’une banque reste propriétaire de l’argent déposé sur son compte bancaire » : c’est un détail que je n’ai jamais vérifié bien qu’il soit à la base de L’Argent, mode d’emploi. Je pense que si l’on demandait l’avis des juristes, on les verrait très divisés… Certains diront que le contrat passé entre la banque et son client vaut « titre de propriété », les autres que la banque, étant libre de faire ce qu’elle veut des dépôts, en est le véritable propriétaire. Donc, à mon humble avis, au lieu de croire et proclamer que la question est close, il ne serait peut-être pas idiot d’aller y voir de plus près. Qui sait s’il n’y a pas un nouveau lièvre là-dessous ?
Crapaud, c’est une affaire réglée, il n’y a pas le moindre doute là-dessus.
àloulou_75016 merci pour la recherche
@Paul : ok chef, j’en prends bonne note. Et donc, puisqu’il n’y a aucun doute, l’erreur de la dame n’en est que plus inexcusable et ridicule.
Il était pourtant simple de comprendre votre point de vue chez Tadei ce soir. En expliquant pourquoi Cantonna propose cette faculté que nous avons, vous avez touché le VRAI problème des révoltionnaires. Votre explication entre les salaires en € constants de 1975 et ceux de 2010 a scotché cette femme qui vous a ensuite accusé de tout mélanger !!! Mais qui sont-ils ces donneurs de leçons qui ne pensent qu’à une seule chose : la création de LEUR ORDRE MONDIAL. Les concitoyens en ont marre de voir le capital se deverser sans retour dans les mains de quelques milliers de privilégiers souvent bien nés ou propulsés par leurs amis ! Les Chicago Boy’s ont étendu leur doctrine au monde entier. Que pouvons nous faire pour répartir les richesses et enfin récompenser ceux qui bossent ?
Que faire? Ce que monsieur Jorion a fait dans l’émission. Faire passer le message, inlassablement, jusqu’à ce qu’ils comprennent.
LA SEULE ARME DU PEUPLE
[Suite à l’intervention de Paul ce soir chez Frédéric Taddéi, voici copie de mon commentaire… sur le site de Frédéric Lordon !]
Votre proposition, Frédéric Lordon, est effectivement meilleure que la solution Cantona. Et Paul Jorion disait aussi ce soir chez Taddéi que la proposition Cantona n’était probablement pas la plus appropriée. Il proposait, lui, l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix.
Mais Paul Jorion, comme moi-même, reconnaissait que la solution Cantona était la seule dont disposait le peuple souverain pour « punir les banques » responsables de la crise.
Parce que votre solution à vous (cf. citation ci-dessus) et celle de Paul Jorion, ont l’immense inconvénient de dépendre d’une décision d’État.
Or depuis trois ans qu’a éclaté cette Grande Crise, AUCUN ÉTAT n’a pris la moindre décision concernant la fameuse régulation du système bancaire.
AUCUN ÉTAT n’a entrepris de nettoyer les écuries d’Augias de la finance internationale.
Quand l’État est non seulement défaillant, mais souvent complice des escrocs des places financières, ne reste plus au peuple qu’à prendre ses affaires en main.
Dites-moi donc, professeur, de quelle autre arme dispose le peuple contre le système bancaire qui le dépouille, sinon celle indiquée par notre footballeur ?
—-
Autre lien : Cantona attaque les banques, Lagarde et Besancenot réagissent
Le « peuple souverain » ? Hum…. Cela dépend de ce dont vous parlez. S’il s’agit de la foule souveraine, de la pulsion collective, vous risquez des déconvenues. Les exemples ne manquent pas de « peuple souverain » faisant couler le sang et instaurer des régimes despotiques peu regardants sur les moyens. La révolution d’octobre 1917 c’est un écrasement de la pyramide sociale et le déferlement des incultes. Les premiers fusillés furent les représentants de l’intelligentsia qui avaient théorisé et oeuvré pour l’avénement du « peuple souverain ». Cette force sociale immense fut captée par le bolchevisme.
S’il s’agit de la bonté toute simple alors le « peuple souverain » n’a rien à voir dans l’affaire. Le vote est plus indiqué. Il y a tant de gens qui tiennent un certain type de discours et qui votent différemment.
@ Ando
Le vote, oui je sais, on m’a déjà fait le coup [rires].
Citez-moi un seul exemple où un vote a jamais bouleversé un système, même agonisant.
En clair : citez-moi un seul exemple occidental où une révolution systémique significative est sortie des urnes.
Il existe quelques banques un peu plus solidaires que les autres, le « crédit coopératif » par exemple. Attac annonce qu’il va s’employer à la promotion de banques citoyennes.
http://www.france.attac.org/spip.php?article11998
Transférer son argent sur ce genre de banques plutôt que le retirer, c’est peut-être la solution d’avenir?
@Le Yéti
Une fois encore, tu prêtes le flan à la critique facile. Une sale manie chez toi.
Alors réponse/question en deux points:
1- L’arrivée de Chavez au pouvoir n’est-il pas le résultat des urnes?
2 – A l’inverse, cites-nous un seul exemple de révolution qui n’ait pas abouti – sur le long terme – à un retour aux conditions pré-existantes? C’est justement le sens que prend notre discussion avec Olivier Bonnet sur ton propre blog).
1/ Chavez : mon commentaire parle d’« un exemple occidental« .
2/ Révolution : je constate que Dissonance vient d’un coup d’effacer :
– la Révolution américaine de la fin du XVIIIe
– la Révolution française de 1789
– la Révolution chinoise de 1911
– la Révolution portugaise dite « des œillets » de 1974
– etc. etc.
Tout ça par trouille bleue devant la menace faite par ancien footballeur à un système bancaire putréfié qui, de toute façon, va s’écrouler de lui-même avec encore plus de dégâts.
3/ Le long terme : ah, le « long terme », qu’est-ce qu’on ne lui fait pas dire au long terme ! Pourquoi pas ceci par exemple : à quoi bon continuer à vivre à 20 ans puisqu’à long terme (80/90 ans au plus tard), on sera mort ?
Pauvre Dissonance, la peur est si mauvaise conseillère.
Il y a le cas de l’Islande qui a dit ZUT aux banquiers et s’en porte fort bien.
(plutôt mieux que l’Irlande…)
timiota dit :
5 décembre 2010 à 00:16
http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/031210/le-president-islandais-laisse-les-banques-tomber-et-ne-s-en-porte-que-mieu
http://www.droitpublic.net/spip.php?article3211
Bravo M. Jorion, vous avez su être accessible et convaincant!
Madame avait effectivement un côté Lagardien, quoique je n’ai pas encore entendu la ministre dire qu’il y avait ne serait-ce qu’un petit problème de répartition des richesses.
(Le jeune était rigolo avec ces commentaires toujours rapporté au journalisme. J’ai éjà vu ça sur les médias, type france culture, car ils sont eux-mêmes journalistes alors tout débat est un traitement de l’information, donc toute crise de débat devient une crise du journalisme…)
Ceci dit, sans me précipiter, je vais creuser cette idée de banque « éthique » comme alternative, le problème semble être que ça ne peut concerner que l’épargne et non le compte courant (et la carte de retrait et de paiement qui va avec).
et surtout bravo pour la défense toute bête de la notion de citoyen!
A propos de banque « éthique » : La moralisation du système financier.
J’ y propose entre autres la création d’une banque d’Etat à côté du secteur privé. Cette banque d’État serait créée pour ceux qui le désirent. Elle offrirait un service bancaire a minima, essentiellement fait de dépôts, avec des frais minimum de gestion (NB : ce qu’aurait pu être – mais n’est pas – la Banque Postale).
@ Le Yéti
Le pôle publique financier est au programme du Front de Gauche:
http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=10:8-controler-lactivite-bancaire&catid=4:chapitre-1–refondation-republicaine&Itemid=10
Il existe déjà une banque pour ceux qui veulent contrôler l’utilisation de leur argent: c’est La Nef
http://www.lanef.com/
Pour une fois, on peut se limiter à un « yaka » !
@ 4 août
Oui, je sais. Y figurent également, je crois :
– le minimum vital décent (volet 1 de mon programme) ;
– le revenu maximum (idem).
Le Parti de Gauche avait un mois quand ce petit programme été publié (sur mon blog perso, mais aussi sur Rue89). Et le Front de Gauche n’existait pas.
Mais tranquillisez-vous : mon petit programme est TOTALEMENT LIBRE DE DROITS et n’importe qui peut le signer de son nom [rires]. D’ailleurs, je l’ai transmis au PG (dont je suis soutien financier) et à Europe Ecologie – les Verts (dont je suis également soutien financier… on ne sait jamais !)
Pendant que j’y suis, je vous invite à en découvrir sans tarder les 8 volets [clin d’œil].
@ Le Yéti
N’hésite pas à venir exposer tes bonnes idées:
http://programme.lepartidegauche.fr/mediawiki/index.php?title=Sommaire&Itemid=15
😉
Copie de mon message laissé ce soir à l’adresse de Catherine Lubochinsky
Bonsoir,
Vous étiez tout simplement affligeante et minable ce soir. Comment des personnes de votre niveau intellectuel peuvent elles enseigner dans nos universités. Quand je pense que vous êtes payée avec mes impôts, cela me fait mal pour moi, mes enfants futurs étudiants et pour mes amis contribuables. Cela n’est pas bon signe pour notre pays.
Vous n’avez fait preuve d’aucun recul, d’aucune remise en question. Vous tourniez en rond comme un chien fou dans votre système de pensée, qui n’est autre que celui qu’on vous a fait gober. Vous en êtes imprégnée, corrompue jusqu’à l’os par ce système. Pas moyen pour vous de prendre la moindre hauteur pour comprendre le message relayé par l’idée de Cantona.
Le but de son idée et celle de ceux qui partagent son ressentiment sans partager pour autant sa stratégie n’est pas de sauver son argent, ni de ne pas souffrir, ou de casser ce système créateur d’injustice sans souffrir mais tout simplement de le casser. Il n’y a pas de fin ou de révolution sans casse.
Heureusement que nos pères n’ont pas pensé avec votre même bassesse en 1789 ou en encore le jour de l’appel de notre Général.
En même temps, vous êtes enseignante à ASSAS et travaillez pour les banques, connaissant bien ASSAS, et le milieu fermé qu’il représente à l’écart de la France réelle, nous ne pouvions pas attendre grand chose de plus de vous à part tout de même un peu plus d’intéligence et de talent dans vos démonstrations qui n’étaient autre que redites de comptoir.
Pour évitez que vous ne cataloguiez ma personne ou que vous justifiez mon message par un état ou un statut social comme on a l’habitude de le faire à ASSAS ou comme on le sent chez vous, je tiens à dire que compte tenu de ma position privilégiée (cadre sup à l’internationnal) je ne fais pas parti des personnes qui d’après vous seraient les premières victimes de l’idée de Cantona…mais en revanche je peux les comprendre et ne pas penser que tout ce qui émane d’eux ou voir même « d’un footballeur » puisse être méprisé.
Sur cette idée vous comprendrez que j’ai de loin vu beaucoup plus d’hauteur, de justice, d’ambition, de justesse, de conscience de l’intéret commun de raison, de compétence, d’ouverture et d’écoute dans les propos de Paul Jorion dont j’ai fait la découverte ce soir. Vous trouverez d’ailleurs ci-dessous le message que j’ai laissé ce soir sur son blog.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon message, et j’espère qu’une chose, votre bonheur autrement dit que vous changiez et que vous découvriez enfin ce qu’est la vraie vie hors de la résignation continue et de la tristesse du seul horizon que vous offre le système duquel vous être prisonnier; si ce n’est pour vous, au moins pour le futur et le bonheur de vos étudiants… Pour que leurs vies trouvent un sens, autre que celui du néant incarné par le désir maladif de posséder toujours plus.
A Paul Jorion :
Je viens de regarder Ce Soir Ou Jamais, je ne pouvais prendre le chemin de mon lit sans vous dire bravo et merci pour votre intervention. Il était temps d’entendre ce point de vue après le language unique entendu dans les médias ces derniers jours avec en tête de liste notre imbue et imbuvable cruche de ministre.
A la courte idée omiprésente : « les premieres victimes de cette idée de Cantona seront les pauvres eux mêmes », vous avez enfin su opposer une idée plus profonde et en phase avec l’attente de ceux qui la comprennent.
Autrement dit comme dit notre ministre ou cette idiote sur sa tour dorée qui vous faisait face ce soir, « ne faite pas sauter le système, vous serez les premières victimes » n’est autre que leur meilleur discour de défense et dispositif de protection et survie. Si vous nous faites sautez, vous aurez plus mal alors ne le faites pas…
Ainsi comme vous le disiez sur le plateau, les couillons se feront toujours couillonés.
Bravo et j’espère à bientôt sur les ondes
je pense que vous attendrez indéfiniment sa réponse, sinon il serait intéressant de la partager si son diagnostic a changé…
Les arguments de Mme Lubochinsky sont précisément du type pointé par Jacques Généreux dans la conclusion de son dernier ouvrage « La Grande Régression », J. Généreux explique en effet comment le fait d’en appeler à la sécurité et à la peur à notre petite échelle fait de nous des renforçateurs involontaires de l’esprit de compétition du néolibéralisme. De la même façon, nous résistons aux pressions du monde du travail par le réinvestissement des cercles de proches ou des cercles communautaires.
Tout en se disant optimiste, il pointe aussi les impasses et aussi les raisons qui inhibent les changements et qui sont nombreuses au point de ne plus être des accidents de l’histoire : failles dans la démocratie, les médias …
Ce constat pessimiste mais aussi renvoyant à un futur ppossible, ce constant, donc, rejoint le discours de Jorion chez Tadéi ou encore celui de B. Stiegler (voir chez Ars Industrialis)…
…Une grande unification de ces discours ne fera pas de mal….
Sachant qu’une prise de conscience générale des dangers de la société actuelle ne peut et pourra être prise entièrement que par via la carte de l’éducation, venant dun professeur, nous comprenons comment nous en somme arrivé ici, et surtout comment nous allons continuer à financer cette société que nous critiquons tant.
un » match nul » ou un match perdue
tant que l’on persiste a critiquer sans agir,
tant que l’individualisme et la perte de l’interet politique ne cesseront de croite,
tant que l’éducation ne soit délaissé a un formatage des esprits
et j’en passe…
J’aimerai m’entretenir avec vous Monsieur Paul Jorion.
Service, revers, volée ou smatch au filet, vous connaissiez le format de l’émission et les attentes du spectateur et avez su en tirer profit.
Visiblement, vous n’êtes pas dans les lectures nocturnes de Mme Lubochinsky.
Ceci dit, pour la qualifier, vous devriez trouver l’équivalent du « Very Serious Persons » de Krugman.
Etre une prêtresse de la volatilité (spécialité de Mme Lubochinsky) doit correspondre à oser aller mettre un bruit non gaussien pour se donner un frisson simili-talebien au goût de cygne gris.
Quelqu’un a lu ses ouvrages ? comparé à Aglietta (qui s’est aussi intéressé aux temps longs, cf la matière de son travail avec la CdC qui est sortie en bouquins).
Enfin, Védrine, contrairement à l’opinion dominante, je pense qu’il ne faut pas adhérer à ce qu’il dit mais au moins l’écouter. Il ne le sait peut être pas, mais il dénonce surtout en racontant que l’on a un discours d’autorité (de père par exemple) qui n’est pas son discours intime , il dénonce donc, nolens volens, le côté « pulsionnel » qui fait la majeure partie du tropisme pour Wikileaks, « rrha lovely des révélations » . Or l’écrivain Kemp a bien fait remarquer qu’une révélation n’arrive même pas à être le début d’une solution. Il est donc aussi important de rebâtir les outils qui feront du gouvernement un « milieu associé », où l’on peut répondre à un « problème » par un niveau approprié d’analyse et d’initiative, et non se réfugier dans le demi-schadenfreude du « ah les diplomates qu’est-ce qu’il ont peur qu’on sache leur trucs, ils vont commencer à ne plus écrire n’importe quoi pour ne pas chier de peur dans leur froc ». Pour moi, cela recoupe les remarques du billet de PJ d’il y a une semaine environ sur l’émergence des paroles de personnes, et non d’institution.
Car l’institution n’est plus cohérente dans ses propos et ses actes.
J’ai entendu dire que dans la physique des lasers, ce qui est remarquable avant que la « stimulation » se mette en route, c’est le bruit qui devient très fort.
A suivre
Ce bon Védrines…. Kékidize Wiki (c’est bibi ka mis du gras partout, sorry c’est dégoutant) ?
« Né le 31 juillet 1947 à Saint-Silvain-Bellegarde (Creuse). Il est le fils de Jean Védrine, ami et collaborateur de François Mitterrand.
Hubert Védrine fait ses études à Sciences Po Paris avant d’intégrer l’ENA.
À sa sortie de l’ENA en 1974 (promotion Simone Weil), il est affecté au ministère de la Culture, puis à l’Environnement avant de rejoindre les Affaires étrangères. Parallèlement, il milite à « Échanges et Projets », alors présidé par Jacques Delors.
François Mitterrand l’appelle à l’Élysée dès 1981. Durant le premier septennat, il est conseiller à la cellule diplomatique, puis rejoint le Conseil d’État lors de la première cohabitation. En 1988, il devient porte-parole de la présidence. En 1991, il est nommé secrétaire général de la présidence de la République, jusqu’au départ de François Mitterrand en mai 1995. Il réintègre ensuite le Conseil d’État avant de rejoindre le cabinet d’avocats Jeantet Associés. Il assure également des chroniques dans Le Point (rubrique « Étranger »), aux côtés de Claude Allègre (rubrique « Science » ).
En mai 1997, après la victoire de la gauche consécutive à la dissolution, il est nommé par le Président Chirac, sur la proposition du Premier ministre Lionel Jospin, Ministre des Affaires Étrangères. Il le reste cinq ans jusqu’en mai 2002. Il l’est notamment pendant la Guerre du Kosovo en 1998-1999. Il co-préside avec le ministre britannique Robin Cook la conférence de Rambouillet où fut tenté, sans succès, de régler diplomatiquement la question du Kosovo. C’est durant cette période qu’il définit également la notion et l’utilisation du terme d’« hyperpuissance » pour qualifier les États-Unis lorsqu’il était ministre des affaires étrangères de 1997 à 2002.
En 2003, il crée une société de conseil géostratégique : Hubert Védrine Conseil. Depuis 2003, il préside l’Institut François-Mitterrand. Il est aussi depuis 2005 administrateur du groupe LVMH, qui appartient à Bernard Arnault, comme Bernadette Chirac.
Hubert Védrine est membre du conseil d’administration de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et depuis juin 2006 du Conseil d’orientation de l‘Institut Aspen France.
Il a été nommé en 2005, par le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, membre du Haut Conseil pour l’Alliance des Civilisations. Il a participé en 2007, aux côtés de Nicolas Hulot, Alain Juppé, et Edgar Morin au comité chargé de préparer la Conférence de Paris sur l’environnement visant à poser les bases d’une future Organisation des Nations unies pour l’Environnement. Il a été pressenti pour être nommé ministre des Affaires étrangères par Nicolas Sarkozy, mais ce dernier se serait rétracté suite au refus de Roger Cukierman, président du CRIF, qui critiqua les positions jugées pro-arabes de l’ancien ministre. Le 2 juillet 2007, le chef de l’État (Nicolas Sarkozy) lui confie la rédaction d’un rapport sur la France et la mondialisation qu’il lui remet en septembre. Le 28 novembre 2007, Hubert Védrine est aspergé de peinture rouge en pleine rue par un collectif qui s’est intitulé génocide made in France et qui exige qu’il soit traduit en justice comme les autres responsables français de 1994 « pour sa responsabilité dans la politique française d’assistance à la préparation et à l’accomplissement du génocide des Tutsis au Rwanda ». Édouard Balladur, Alain Juppé et Hubert Védrine contestent et rejettent absolument cette présentation de la politique française menée au Rwanda avant 1994. Après cette agression, Hubert Védrine porte plainte pour violences en réunion. Le porte-parole du collectif est alors placé en garde à vue.
Il assure depuis mars 2008 un cours sur les Réalités Internationales à l’Institut d’études politiques de Paris.
Par ailleurs, il a été conseiller municipal de Saint-Léger-des-Vignes dans la Nièvre de 1977 à 1995. Il est également membre du club Le Siècle.
Son épouse, Michèle Froment-Védrine, médecin et conseiller-maître à la Cour des comptes, a dirigé de 2002 à 2008 l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail). »
Bon, bon… rien à cacher c’t’homme là !
Védrine: la gauche caviar enfoncée jusqu’au cou dans les marais puants du Système. Le genre de type qui rend sympathique tout ce qu’il attaque.
Didier Porte, BHL et Védrine, mon dieu ce beau monde qui n’est plus que sa grimace, c’est pain béni pour les fachos
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3580
Allez, un petit sondage rapide :
Bankrun, êtes-vous pour ou contre ? + ou – (vote blanc 0)
Merci à Paul.
Message clair: Cantona comme tout un chacun rêve de révolution,
« on a le droit de se révolter », c’est 1788, les inégalités ont créé la crise, et elles augmentent.
Un, deux , trois, des milliers de Robins des Bois !
Cantona est des notres, même si techniquement il se plante.
C’est ce qu’expliquait plus en détail hier matin Olivier interrogé sur Cantona…
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/23124
Lordon est sur la même ligne de départ, s’il diverge par la suite …à savoir le sens de ce que dit Cantona :
… »là où tous voient bien qu’il s’agit de sauver les banques pour la deuxième fois. Or, pour ainsi dire, c’est la deuxième fois de trop – car on se demande encore comment la première a été avalée si facilement par les corps sociaux décidément d’un calme olympien. Jusqu’ici.
Jusqu’ici, car maintenant ça commence à glouglouter méchamment dans la marmite et les populations hors de leurs gonds cherchent légitimement de quoi se passer les nerfs sur les banques. Le succès de la vidéo Cantona n’a pas d’autre origine, et il faudrait le fin fond de l’ineptie politique pour n’en pas saisir le sens réel qui dit l’arrivée aux limites de ce que les populations sont prêtes à tolérer de scandale. Pour tout le bien-fondé de la colère qu’il exprime,…. »
dans : http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir
Bref, il est fort utile d’entendre cela clairement dans les medias …
Paul Jorion fâché, j’aime bien !
Merçi d’avoir remis à sa place la dame » argentée » qui s’étonne qu’Eric en soit arrivé à faire une « faute » pareille.
En effet, je vois en votre intervention le ras le bol dont souffre les gens d’en bas et vous en félicite pour la justesse de vos propos, face à ces gens qui n’ont aucun scrupule à voir leurs semblables dans la gadoue.
Oui,il faut faut une révolution et ce n’est pas en coupant la tête d’un roi que la même histoire resurgisse ou soit adoptée par le « peuple »; ce peuple que les argentés méprisent.
Les étudiants(es) se prostituent pour arriver à étudier, squattent les coins désaffectés et sont chassés ,des points noirs entre autres, pendant que les nantis grace à l’éffort des gens d’en bas, les voleurs du fisc et les resquilleurs de tout accabit, s’en mettent plein la bourse.
Bonjour,
Bonne émission. Ça y est, vous êtes une bête des plateaux télés : couper la parole, des phrases courtes et choc mêlées à des explications de texte, de l’ironie…!
La finance ponctionne trop d’argent à l’économie réelle. Elle ponctionne du travail, du temps de travail. Si on récupère cet argent, on récupère du temps de travail. Qu’allons-nous en faire ? Soit nous le partageons afin que tout le monde en profite, soit nous continuons à bosser au même rythme et pour cela il nous faut produire davantage, pour que tout le monde ait sa part de travail. C’est le même raisonnement avec l’argent, heureusement ! Si on récupère de l’argent, soit on le partage, soit on le réinvestit pour augmenter la production, donc la consommation, donc le travail.
Qu’on travaille, de la naissance à la mort si on inclut la formation et le repos bien mérité, la plupart du temps contre sa volonté mais suivant la volonté de la société qui a besoin de nous comme d’un simple rouage, quitte à utiliser ce rouage à une tâche totalement dénuée d’intérêt personnel et d’utilité directe pour la société, ça ne nous pose pas de problème. Mais qu’on ne nous paye pas assez, ça non !
Alors oui, qu’allons-nous faire de cet afflux de cash ? La planète craque aux entournures…ce ne serait pas forcément raisonnable de continuer dans la même voie…et le problème est que tant que l’on est occupé la plus grande partie de son temps disponible par un travail salarié (imposé donc, au moins en ce qui concerne la présence…), on considère les activités annexes comme accessoires : se nourrir, se vêtir, même l’amour se matérialise ! Du coup on délègue, les grosses boîtes bouffent les petites, notamment parce qu’elles embauchent plus de monde et donc disposent d’une plus grande force de travail, mais doivent en contrepartie produire beaucoup. On en arrive à une grosse production qu’il faut écouler sinon la machine s’arrête : c’est la société de consommation. Et forcément la quantité se fait au détriment de la qualité : pour exemples l’élevage intensif, la durée de vie en baisse des appareils, des peuples en voie de développement et des autres espèces, la pollution…
Mais que voulez-vous ? C’est comme ça ! Ou plutôt non, révolutionnons ! C’est la faute à ces salauds de riches et à ces s@$*ù^ù de banques qui font rien que venir jusque dans nos poches ponctionner notre tune, notre travail ! « Qu’ils nous laissent continuer à bosser, et à produire, et à consommer ! Tous ensemble, tous ensemble ! »
Bientôt les martiens vont nous amener des oranges…et on sera bien capables de les leurs acheter ! Ça occupe, faute de mieux !
Quelques propositions pratiques avec l’argent et le temps que l’on récupère de la finance :
– Le but se confondant avec le chemin, on utilise ce temps disponible pour s’interroger sur les différentes manières de passer son temps…et aucun risque d’arriver en retard à l’arrivée !!! On a le temps d’y réfléchir, ça occupe les journées et les vies de certains être humains sur Terre, comme quoi c’est possible, c’est réalisable…
– On annule les dettes des pays en voie de développement-similaire-au-notre, on promet de ne plus leur voler leurs richesses naturelles et de ne plus faire de leurs populations des esclaves. Pour ça il ne faut pas négliger le premier point afin que nous-mêmes ne soyons plus esclaves, que nous disposions de notre temps.
– On arrête de produire-pour-consommer-sans-y-penser.
– On dispose de temps notamment pour dialoguer sur la place publique de ou avec certains économistes barbus ou autres, de certain plan C pour s’organiser au quotidien, et tout ça…On met les bœufs devant la charrue en somme.
Bref, on s’occupe comme on peut en essayant de ne pas faire suer son prochain.
-Pssst…Fab ! Tu oublies juste un truc : le peuple…comment dire…c’est pas qu’il est bête…mais il n’a pas le temps de se préoccuper de ces choses-là tu vois…Vaut mieux dans un premier temps que des spécialistes s’en occupent…tu vois je veux dire…
– Ça fait un bout de temps que ça dure ce premier temps, non ?
« Retirer tout son argent des banques » est une mauvaise expression.
Il faut dire « demander aux banques de nous rendre l’argent que nous lui avons prétés. »
Outre que cela ne concerne que ceux qui sont en permanence créditeurs, se posent ensuite quelques questions et d’abord quoi faire de cet argent.
Il faudrait donc construire avant un lieu habilité à recevoir cet argent et par exemple une banque « mutualiste » ou « citoyenne » c’est à dire où les objectifs des participants soient tout autres que les objectifs de profit des banques.
Est-il possible de construire cette entreprise ?
Quels sont les conditions pour créer légalement une telle entreprise ?
Qui veut y participer ?
Remarque : sur le plan technique, l’existence d’une telle banque permettriait bien de « vider les comptes » par simple virement.
Moi, mais vous savez je n’ai pas du tout l’esprit bancaire et d’entourloupe envers mon prochain,
Cette banque rêvé existe déjà: c’est La Nef: http://www.lanef.com/
Il n’y a plus qu’à organiser un… Bankwalk tranquille !
4 Août dit :
3 décembre 2010 à 09:46
blockquote>Cette banque rêvé existe déjà: c’est La Nef: http://www.lanef.com/
Qu’en savez-vous exactement, dans ce gand F—–R mondial ?
Marketing ?
Réalité ?
Virtualisme ?
Je ne crois que ce que je vois ….
@ M
Voici une explication de « Matthieu », postée chez Lordon:
http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir#forum72012
Merci !
C’est aujourd’hui qu’il faut changer les choses et se faire entendre, mais pas demain car demain il n’y aura pas plus de courage ni de meilleur esprit spirituel dans les êtres, tout deviendra même de plus en plus surveillé et contrôlé,
Evidemment lorsqu’on me conseille régulièrement en société de toujours bien garder mon argent à la banque en premier, je ne prends plus guère plaisir et joie à redonner tout mon argent et mes biens envers mon prochain, surtout envers ceux qui en patissent le plus
de nos jours et dans un tel monde d’usuriers en plus,
Ha si seulement j’avais réellement un peu plus de courage au coeur et à l’esprit dans mon socialisme, je ne rechercherais pas comme tant de gens riches à me construire de plus grandes granges et tanières de plus pour demain, et au cas où le climat deviendrait de moins en moins clément pour mieux faire principalement commerce d’êtres et de choses en plus sur terre,
Les vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=TrxZ-WpDB9Y
http://www.youtube.com/watch?v=6p9geTabFwU
parmi les pensées à méditer :
« le sage ne dit pas ce qu’il sait, le sot ne sait pas ce qu’il dit » (sagesse turque)
et dire qu’elle est prof ! et que dire de notre ministre des finances…!
M. Jorion repete » C’est un talon d’Achille » …
Bin oui, les banques prennent le risque de preter plus que ce qu’elles ont.
Statistiquement, elles y gagnent : c’est la maitrise des risques.
Mais parfois, elles peuvent y perdre : c’est normal.
Sinon, il n’y a pas de risque, et donc il ne devrait pas y avoir de remuneration associee.
Il faut laisser ceux qui perdent se planter, pour qu’ils puissent se relever.
Amusante, cette bafouillante Me Catherine Lubochinsky, morte de peur à l’idée que pourrait se réaliser la « prédiction de Cantona ».
Et apparemment elle n’est pas la seule, puisque même Me Lagarde y était allée de son commentaire méprisant.
Pourtant, cet appel (du pied?) de Cantona est fort peu dangereux, tant les banquiers ont en main tous les moyens de coercition / rétorsion.
En passant: soyez peut-être plus exigeant, Mr.Jorion, sur le niveau technique de vos contradicteurs, vous ne pouvez qu’y gagner. (J’admets que la nullité de cette dame, enseignante(!!), et auteur(!!), n’était pas forcément prévisible, quoique réellement navrante…)
Paul,
J’aime quand vous mélangez tout.
Tout est dans tout et inversement.
🙂
Bravo Paul, belle intervention!
Bonne prestation.
La banque est le seul institut qui se permettant de pomper sans mon accord préalable des frais bancaires .
La banque considère donc que c’est son blé.
Comment voulez-vous faire entendre une chose à des gens qui vivent carrément à des années lumières des autres et souvent avec deux grands bananes dans les oreilles pour mieux paraît-il faire oeuvre de prudence et de sagesse en société,
Elle est pas mal à voir aussi dans son rôle celle-là, les pauvres malheureux banquiers, je dirais même qu’elle est aussi un peu ridicule à voir dans ses propos en faisant croire aux
gens que l’argent déposé chez les banquiers nous appartient encore aujourd’hui,
A qui appartient surtout le monde de nos jours, surtout en matière de droit, de morale, de prudence, de justice, de raison, comme de bon sens civique on se le demande parfois ma très chère, surtout lorsqu’on préfère continuellement faire la leçon de morale en premier aux gens d’en bas et qui bien sur n’y comprennent toujours rien à rien encore aujourd’hui,
Evidemment quand on préfère souvent pousser davantage à faire la révolution contre vous, pire même en les obligeant davantage à vous suivre dans de plus fausses valeurs de vie violentes en société, il ne faut pas non plus alors s’étonner en retour de voir davantage de gens se rebiffer comme Eric Cantona ou d’autres,
Car si aujourd’hui c’est Eric cantona qui lance cette idée plus ou moins maladroite dans la forme, en plus venant de la grande gueule d’un footballeur vous vous rendez compte, pourvu que ça dure, pourvu même mon Dieu que l’homme et la femme en société soit toujours également rabaissé, payé, traité et bien vendu aussi au niveau de la bête,
Mon Dieu, j’ai bien plus d’estime envers des gens athés ou pas qui parlent avec leurs tripes et qui en ont également un peu marre de toute celle belle langue de bois un peu partout dans le monde, et cela d’ailleurs sur n’importe quel sujet désagréable de plus, on n’est plus à cela prêt de nos jours, je me demande d’ailleurs si ça ne serait pas plutôt les premières personnes de ce système qui jugeraient davantage en mal leur prochain en société,
il y a certainement d’autres prophètes dans l’histoire qui en exprimeront certainement d’autres propos plus sévères que Jérémie à l’égard des diverses élites mondiales du moment,
Vous avez eu le temps de faire l’analyse de la position de Canto et d’exposer votre ligne – Chapeau, l’exercice n’est facile dans ce type d’émission !
Il faut dire que vous avez été servi par une Lubochinky, mauvaise comme un cochon et qui faisait semblant de ne pas avoir compris.
Avec l’espoir de vous retrouver à une heure de plus grande écoute !
…Excellent Paul…Et puis cette fois-ci, non seulement, on vous entend bien, (même si certaine sur le plateau ne vous écoute pas bien.)
Et bravo quelle belle mine vous êtes magnifique…Quel bel homme vous êtes!…(évidemment idle est une femelle.)
Redoublement : Paul, quel bel Homme.
Bissage.
J’ adhère : »vous êtes magnifique…Quel bel homme vous êtes!… »
Une mécanique intellectuelle sans faille ni faiblesse
et l’évidence d’une enveloppe physiquement en forme et souriante:
la séduction de l’ harmonie.
Un peu de flatterie, mais sincère, ne peut nuire…
Un sujèt très dificile qui montre que nous ne sommes pas encore sorti de l’auberge!
Je trouve le discours de Paul Jorion était le plus équilibre techniquement et aussi émotionellement. L’économiste Catherine Lubochinsky était dans la façon parler logique rationel en acceptant l’otage du système. Cette rationalité ne fait pas trop avancé l’analyse!
Le sujèt est encroyablement émotionelle chargé et pour cette raison la sortie de l’auberge n’est pas pour demain. Peut être je me tromp mais si nous ne comprenons pas dans l’abstrait l’origine de la crise nous ne pouvons pas dépassé nos peurs existentielle qui sont liées à cette sujèt.
Pour être clair l’analyse abstrait n’est pas du tout une solution en soi, mais nous avons un repair théorique pour moraliser le système (à lire: nous 😉 )
Si nous allons pas là ou façon parler ça fait mal à nous tous (pas que les spéculateurs ou les paris) on va continuer de proposer du bon sens, sans ça change quelque chose au fond.
Si on va ou fond, un consensus/compromis devient plus facillement possible parcequ’on commence de voir le vrai intérêt général. Pour cette raison j’ai peur la crise va continuer d’aggravé parce que dans le débat publique nous ne voyons/sentirons pas encore cette intérêt général. On reste encore trop dans la côté technique, qui n’est pa capable de nous sortir de la crise.
Paul démontre, sans même s’en apercevoir, semble-t-il, que l’idée de Cantona est non seulement réalisable mais excellente : la banque AIG subit un bank-run le vendredi. Elle paye toute la journée. Le soir elle ferme et réouvre le lundi… nationalisée (aux USA svp). C’est donc une excellente méthode pour obliger le gouvernement à nationaliser les banques et ainsi à se rendre maître d’une grande partie de ses dettes. Et si Cantona est suivi aussi chez nos perfides amis anglais, ce sera la même chose. Excellent donc.
Frédéric Taddeï : « Ce soir ou jamais », bientôt déprogrammée ?
Selon Paris Match, l’émission à haute teneur culturelle de Frédéric Taddeï, « Ce soir ou jamais », ne serait pas en odeur de sainteté dans les bureaux des décideurs de France Télévisions.
En effet, l’équipe de Rémy Pflimlin, nouveau Président de France Télévisions, serait extrêmement déçue des audiences du talk-show, diffusé tous les soirs de semaine, sur France 3. L’audimat fluctuerait en effet entre 500 000 et 800 000 téléspectateurs.
Si bien qu’en haut lieu, on penserait à annuler l’émission, pourtant unique en son genre. Une mobilisation des milieux artistiques et intellectuels est à prévoir…