Je fus l’invité de Pierre-Louis Basse. Nous avons parlé des gens qui dorment dehors en ce moment : « SDF, Précarité, logement… ».
Le podcast est ici.
*Godot est mort !*
Je fus l’invité de Pierre-Louis Basse. Nous avons parlé des gens qui dorment dehors en ce moment : « SDF, Précarité, logement… ».
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» Voyou » …?…plutôt..!
Bonjour Pascal, je viens de chercher v/com incluant : apprenez-a-penser-par-vous-même. On devrait tous ouvrir les textes inclus, très inspirant et…
@Cloclo : Merci de ces suggestions de lecture (je vais regarder). Moi je viens de recevoir quatre gros livres de…
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Pas d’accord avec le Guardian sur la guerre « ingagnable ». S’il est clair qu’elle ne l’est pas dans l’espace stratégique actuel…
Et quand le portrait d’un neutrino ?
Bonjour Arkao, votre commentaire sur le Pliocène et le panama est très intéressant. Cette semaine France 5 a présenté les…
@arkao J’ai fait une recherche double: * utilisation de Bing ou Google avec des mots clés * Utilisation GPT4o de…
La nécessité d’ouvrir de nouveaux champs sémantiques s’impose-t-elle déjà? Ou bien cette question a-t-elle effleurée les chercheurs. Si ma demande…
@Christian Brasseur, PHILGILL, Pascal Merci pour ces précisions qui lèvent le voile sur cette association énigmatique.
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64 réponses à “EUROPE 1, BIENVENUE CHEZ BASSE, MARDI 30 NOVEMBRE A 20h00”
Vous allez parler des clochards et des pauvres. Euh, non, mots interdits, il faudra dire les SDF et défavorisés. 🙂
Un revenu de base inconditionnel pour tous une question pour la dignité de chacun!
Ceci implique le contrôle des prix, car d’une part, il faudrait contrôler l’inflation que cela entraînerait, d’autre part il faudrait créer l’argent nécessaire pour financer cette mesure. Donc l’on sortirait de l’économie marchande.
Je crains que vous parliez sans avoir véritablement pris le temps d’examiner le concept en question qui diffère sensiblement des modèles connus en France et qui impliquent effectivement (un peu) création monétaire. Ce qui soit dit en passant ne signifie pas forcément inflation mais pourrait servir d’outil pour sa régulation (voir Yoland Bresson).
Pour le revenu de Base Inconditionnel voir plus particulièrement au sujet de vos rétissances: http://revenudebase.free.fr/Prosperite.html et les paperboards http://revenudebase.free.fr/IG.ch/P2.html.
En tout cas ce modèle de revenu de base inconditionnel reste parfaitement dans l’optique d’une économie sociale de marché et est aussi promu par des personnalités qui la pratiquent de longue date. La financiarisation de l’économie et ses méfaits est une autre histoire, tout comme les modalités de transmission des entreprises.
Le mérite de l’approche du réseau germanophone pour un revenu de base inconditionnel est de changer la donne sans prétendre tout chambouler. Et un citoyen allemand sur trois connaît son existence et probablement comprend l’avancée par rapport à Hartz4 (leur RSA) en terme de dignité des plus fragiles du moment.
Merci de parler de cela.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/142024/le-portugal-devra-t-il-recourir-au-fmi-les-paris-en-ligne-sont-ouverts.html
Qui veut jouer au petit spéculateur?Quelle civilisation en pleine décadence.
j’ai bossé 12 ans avec les SDF et si je peux conseiller à ceux que ça intéresse un très bon bouquin
Patrick Declerck, Les naufragés. Avec les clochards de Paris. Paris, Plon, 2001, collection Terre Humaine. Le gars, psychiatre et anthropologue, qui a vécu de leur coté un moment, et qui a ouvert un centre de consultation d’écoute destiné aux SDF, sait de quoi il parle.
petit extrait vidéo; http://www.youtube.com/watch?v=5N96udUp7RU
+ qques extraits , http://www.erudit.org/revue/as/2002/v26/n2/007072ar.pdf
et comme les temps sont durs. Der Leiermann
http://www.youtube.com/watch?v=sIIS-UgixGE&feature=related
ou Judith Berkson « Between Walls there are Shadows »
http://www.youtube.com/watch?v=ihvJfYChrVQ&feature=related
@tous
Declerck. En voilà un des tellement rares qui savent parler de ces « ombres là ». Sans barbarismes.
Écoutez ce qu’il dit dans cette interview à Marianne en décembre 2008 que nous offre Roma à point nommé. N’en ratez pas le point d’orgue, ses dernières phrases.
Non reproductible ici (j’ai essayé… modéré !) . 😉
http://www.youtube.com/watch?v=5N96udUp7RU
@ Roma et Vigneron,
merci pour cette interview de Patrick Declerck qui explique bien ‘l’utilité de la visibilité’ des sans-abris pour la Société…
Dur.
– B. Brech – sans modération……..
@ Pierre
C.Guéant
et
Lorsque Nicolas de Malebranche dit ceci, c’est évidemment pour pointer que certains se fourvoient dans la médiocrité de « vérités » bien habillées.
Je trouve la pensée de Declerck parfaitement bien habillé……
La coupe de l’expérience et la taille du spécialiste.
Le « Black » c’est un peu salissant, mais c’est passe-partout………
Vous devriez « peut-être » offrir le livre de Paul à Guéant !
Pardon, « Habillée », lapsus orthographique révélateur…….
Réforme des universités: cortèges et chaos dans les grandes villes d’Italie
http://fr.euronews.net/2010/11/30/grosses-manifestations-etudiantes-en-italie-et-en-grande-bretagne/
Krugman,l’Espagne est prisonnière de l’Euro.
Ce qu’il y a de bien avec les Irlandais aujourd’hui, c’est qu’ils sont si peu nombreux. À elle toute seule, l’Irlande ne peut mettre trop à mal les perspectives européennes. On peut en dire autant de la Grèce et du Portugal, que beaucoup voient comme le prochain domino potentiel.
Mais alors il y a l’Espagne. Si les autres sont des tapas, l’Espagne est le plat principal.
Ce qui est frappant concernant l’Espagne, d’un point de vue américain, est à quel point son histoire économique ressemble à celle des États-Unis. Comme l’Amérique, l’Espagne a connu une énorme bulle immobilière, accompagnée d’une énorme hausse de la dette privée. Comme l’Amérique, l’Espagne est entrée en récession lorsque cette bulle a éclaté, et a connu une brusque montée du chômage. Et comme l’Amérique, l’Espagne a vu gonfler son déficit budgétaire à cause d’une baisse de recettes et à cause des coûts liés à la récession.
Mais contrairement à l’Amérique, l’Espagne est au bord d’une crise de la dette. Le gouvernement américain n’a aucun mal à financer le déficit, avec des taux d’intérêt sur la dette fédérale à long terme inférieurs à 3%. L’Espagne, au contraire, a vu le coût de son emprunt monter en flèche ces dernières semaines, reflétant des craintes grandissantes d’un possible défaut de paiement.
Pourquoi l’Espagne connaît-elle tant de problèmes ? En un mot, c’est à cause de l’euro.
L’Espagne faisait partie des plus fervents partisans de l’euro en 1999, lors de l’introduction de la monnaie. Et pendant un temps, les choses semblaient aller pour le mieux. Les capitaux européens affluaient vers l’Espagne, alimentant les dépenses du secteur privé, et l’économie espagnole connut une croissance rapide.
Durant ces bonnes années, d’ailleurs, le gouvernement espagnol s’avéra être un modèle de responsabilité fiscale et financière : contrairement à la Grèce, elle gérait des excédents budgétaires, et contrairement à l’Irlande, elle tenta (quoiqu’elle n’y parvint que partiellement) de réglementer ses banques. Fin 2007, la dette publique espagnole, en part de l’économie, était moitié moins élevée que la dette allemande, et même aujourd’hui ses banques sont loin d’être en aussi mauvais état que celles de l’Irlande.
Mais les problèmes se développaient sous la surface. Pendant l’essor économique, les prix et les salaires augmentèrent plus rapidement en Espagne que dans le reste de l’Europe, contribuant à alimenter un important déficit commercial. Et lorsque la bulle éclata, l’industrie espagnole se retrouva avec des coûts qui la rendirent moins compétitive que d’autres pays.
Et maintenant ? Si l’Espagne avait encore sa propre monnaie, comme les États-Unis – ou comme la Grande-Bretagne, qui partage certaines caractéristiques communes – elle aurait pu laisser chuter sa valeur, rendant son industrie compétitive à nouveau. Mais l’Espagne étant à l’euro, cette option n’est pas disponible. Au lieu de cela, l’Espagne doit réussir une « dévaluation interne » : elle doit baisser les salaires et les prix jusqu’à que ses coûts redescendent au niveau de ses voisins.
Et la dévaluation interne n’est pas une mince affaire. D’abord, c’est lent : il faut normalement des années de chômage élevé pour faire baisser les salaires. Au-delà de cela, une baisse des salaires signifie une baisse de recettes, alors que la dette reste identique. Donc la dévaluation interne empire les problèmes de dettes dans le secteur privé.
Ce que tout cela signifie pour l’Espagne, ce sont de piètres perspectives économiques pour les années à venir. La reprise américaine a été décevante, surtout en termes d’emplois, mais au moins nous avons vu un minimum de croissance, avec un PIB réel revenu plus au moins à son pic d’avant la crise, et on peut raisonnablement espérer que la croissance future permettra de remettre nos déficits sous contrôle. L’Espagne, au contraire, n’a pas connu de reprise du tout. Et cela se traduit en des craintes concernant l’avenir fiscal de l’Espagne.
L’Espagne devrait-elle tenter de s’extirper de ce piège en quittant l’euro, et en rétablissant sa propre monnaie ? Le fera-t-elle ? La réponse à ces deux questions est : sans doute pas. L’Espagne s’en sortirait mieux maintenant si elle n’avait jamais adopté l’euro – mais tenter de le quitter créerait une énorme crise bancaire, les investisseurs se dépêchant de placer leur argent ailleurs. À moins qu’une crise bancaire catastrophique n’ait lieu quand même – ce qui semble plausible pour la Grèce et de plus en plus possible en Irlande, mais peu probable quoique pas impossible en Espagne – il est difficile d’imaginer un gouvernement espagnol prendre le risque de sortir de l’euro.
Donc l’Espagne est en réalité prisonnière de l’euro, sans bonne alternative.
La bonne nouvelle pour les États-Unis est que nous ne sommes pas dans ce genre de piège : nous avons toujours notre propre monnaie, avec toute la souplesse que cela implique. Au fait, la Grande-Bretagne aussi, dont les déficits et la dette sont comparables à ceux de l’Espagne, mais dont les investisseurs ne craignent pas le défaut de paiement.
La mauvaise nouvelle pour l’Amérique est qu’une puissante faction politique tente de mettre des bâtons dans les roues de la Réserve fédérale, éliminant dans le fond le gros avantage que nous avons sur les Espagnols qui souffrent. Les attaques républicaines contre la Fed – ses exigences qu’elle cesse d’encourager la relance économique et se concentre plutôt sur le maintien d’un dollar fort et sur la lutte contre les risques imaginaires de l’inflation – reviennent à exiger que nous nous enfermions nous-mêmes dans la prison espagnole.
Espérons que la Fed n’écoute pas. Les choses vont mal en Amérique, mais ce pourrait être bien pire. Et si les partisans de la monnaie forte l’emportent, ça le deviendra. RTBF
L’économiste (de gauche) qui s’est le moins trompé en Espagne depuis 10 ans au moins, Santiago Niño Becerra (l’un des rares à voir venir la crise depuis 2004-2005) a répondu à Krugman hier en montrant que sans l’euro l’Espagne aurait sombré bien avant.
http://www.lacartadelabolsa.com/index.php/leer/articulo/comunicaciones/
Le même, il écrit aujourd’hui: « L’Espagne, avec sa dette total monsruese (400 % du PIB) a presque épuisé sa capacité d’endettement ».
http://www.lacartadelabolsa.com/index.php/leer/articulo/la_mexicanizacin_de_una_economa/
@pablo
Bah l’irlande c’est plus de 1000 %, ya de la marge !
Non le problème de l’Espagne c’est surtout son potentiel de croissance intrinsèque qui est très très bas. On voit pas d’où ils pourraient rebondir. C’est une impasse. Insolvables sans l’Europe sur du long terme.
Je trouve pour le moins suspect l’optimisme béat de Krugman envers son pays, les USA.
Krugman dit:
« La reprise américaine a été décevante, surtout en termes d’emplois, mais au moins nous avons vu un minimum de croissance, avec un PIB réel revenu plus au moins à son pic d’avant la crise, et on peut raisonnablement espérer que la croissance future permettra de remettre nos déficits sous contrôle »
Mais si vous allez sur le blog suivant, dont les analyses ont le mérite d’être aussi complètes, rigoureuses et impartiales que possible, vous aurez une autre vision des choses:
http://criseusa.blog.lemonde.fr/
La croissance que les USA ont eu est anémique, si on lui retire tout ce que le Trésor et la FED ont injecté….
@ Vigneron
Tout à fait. C’est ce qui dit toujours Niño Becerra. Ils essaient de relancer les exportations mais pour que ça marche il faudrait une industrie innovante et une productivité à l’allemande, ce qui est très, très, très loin d’être le cas en Espagne – où très peu de monde travaille vraiment.
Crise de la dette: comment l’UE a renoncé à faire payer les banques
http://www.lexpansion.com/economie/crise-de-la-dette-comment-l-ue-a-renonce-a-faire-payer-les-banques_243735.html
dissy dit :
30 novembre 2010 à 22:00
Je vois une photo, avec 4 hommes : et me vient en tête » têtes à claque, têtes à massacre … »
et, je retrouve : Prévert, l’effort humain / dit par Reggiani
http://www.wat.tv/audio/01-effort-humain-16zim_2jh63_.html
J’étais étonné d’apprendre ce soir sur Europe 1 avec quelle rapidité un peut entamer en France un carrière de sdf. Je me demande pourquoi il n’y a pas des gens dans la rue pour manifester contre un état qui échoue (depuis longtemps) dans deux domaines qui sont essentielles dans vie quotidienne des citoyens: un emploi qui permet de vivre et non seulement de survivre, et un logement digne de cette appellation.
Si Franz Kafka serait encore parmi nous, il trouverait en France de fécondes inspirations.
Pour mieux te réchauffer déjà dans le froid et la faim d’un monde qui approche,
« Voici, mon bien cher Max, ma dernière prière : Tout ce qui peut se trouver dans ce que je laisse après moi (c’est-à-dire, dans ma bibliothèque, dans mon armoire, dans mon secrétaire, à la maison et au bureau ou en quelque endroit que ce soit), tout ce que je laisse en fait de carnets, de manuscrits, de lettres, personnelles ou non, etc. doit être brûlé sans restriction et sans être lu, et aussi tous les écrits ou notes que tu possèdes de moi ; d’autres en ont, tu les leur réclameras. S’il y a des lettres qu’on ne veuille pas te rendre, il faudra qu’on s’engage du moins à les brûler. À toi de tout cœur. » Frank Kafka
Pardonne moi j’aimerais bien te dire autre chose en ce moment, mais là vois-tu l’inspiration me manque, je trouve que les êtres se dispersent trop de l’essentiel, mais c’est peut-être un peu le beau monde médiatique qui veut d’abord voir et entendre cela, par rapport à la nature
de plus en plus étouffée, marchandée, piétinée, saccagée, révoltée.
Merci encore à nos belles précieuses de ce monde tout cela n’y changera rien au final et dans le double jeu, vous allez voir le temps qu’il va faire demain pour mieux faire commerce de monde et de morts en plus sur terre,
Car il ne faut plus s’entraider et donner comme la nature, non il faut tout posséder et vendre
en plus, l’heure est grave pour les consciences
C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas.
[Victor Hugo]
Il est dans la nature de l’homme de piétiner ce qui est à terre.[Eschyle]
Scusi … quant au transfert , en loucedoc bien sûr , des 36Mds du FRR vers la CADES … des détails? …
ACROCHEZ_VOUS !
Vu entendu et lu sur Canal + :
«
Vous appréciez je suppose la richesse du vocabulaire administratif.
En Français vulgaire : T »es sans papiers, t’as qu’a crever…….
A la suite j’entendais inopinément Nicolas Sarkozy se flatter d’avoir aboli la peine de mort contre la volonté populaire et le diktat des sondages ! Glaçant de cynisme.
http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid1830-c-zapping.html
« Prioriser »… Un barbarisme pour traduire la barbarie, ça ne s’invente pas.
Et une bouteille de Rhum de l’est sur le cercueil de l’homme mort du sud ! 🙁
Même face au froid, nous sommes culturellement inégaux. Misère…….
Français, ouvrez vos portes !
Curés, ouvrez vos église !
Armée, ouvre tes casernes !
« public de droit commun » ouvre tes prisons
Concierge de l’Élysée-Matignon, coupe le chauffage !
115, résiste !
Ouais ouais Julien, aujourd’hui on barbarise, on canardise des barbarismes en batterie, on rhétorise à l’orgue de barbarismes, on « priorise » au 115 et on « cornèrise » au PS.
Ostrogoths, Huns, Vandales et philistins de l’intérieur.
Le documentaire « Inside Job » qui se joue actuellement au cinéma a-t-il été déjà chroniqué sur ce blog ? Si non, il en vaudrait la peine.
Théoriquement….. outside.
Épatant et très éclairant comme explication de la mondialisation et de ses conséquences.
Merci !
« S&P se donne trois mois pour savoir si ce plan annoncé dimanche a des conséquences sur son appréciation de la solvabilité du pays »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/30/s-p-envisage-d-abaisser-la-note-du-portugal_1447165_3234.html#xtor=RSS-3208
« Cette annonce a fait passer le cours de l’euro sous les 1,30 dollar, alors qu’il était au-dessus juste auparavant. »
Corrélativement, l’or a bondi aujourd’hui, encore, de +2,6% en une journée et vient de dépasser son plus haut.
Le Portugal, j’en serais étonné, ne tiendra pas 3 mois avant que sa note ne soit dégradée et plus d’une fois (Moody’s et Fitch devraient suivre, ‘as usual’).
Les choses vont vites.
Et elles risquent de s’accélérer, avec le possible refus de voter le budget 2011 le 07 décembre de l’Irlande.
Noël est encore loin …
Zébu, bien vu !
Un rapport de la Banque Centrale annonce que le Portugal ne s’en sortira pas seul…
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704679204575646491195437802.html?mod=djemITPE_h
Pouah! Sortons des bonnes oeuvres et de la stigmatisation!
Nous naissons égaux en droit et en dignité semble t’il? Faisons le pas qui n’était pas aussi possible à envisager jadis qu’aujourd’hui : un Revenu de Base Inconditionnel pour tous comme droit constitutionnel
Le point commun à André Gortz, Alain Madelin, Toni Negri, Christine Boutin et Milton Friedman ?
Le revenu minimum garanti.
Quand le libertarianisme revêt des habits « de gauche », il embobine son monde et parasite la réflexion pour empêcher que l’on se débarrasse pour de bon du capitalisme.
Le garantisme, vise à ce que le capitalisme se survive à lui même.
ça fait un petit moment que j’y pense
En echange « d’accepter » que nos « elites » se goinfrent de milliards (grand bien leur fasse)
j’aimerais un revenu universel pour tous qui permette de vivre sans aucun exces
même pour ceux qui ont envie de se la couler douce….
(de quel droit doit on forcer quelqu’un à travailler,
surtout pour produire de la « merde » qui enrichit justement nos élites)
Le seul problème: nos élites se moquent qu’on accepte ou non qu’ils se fassent des « ……. en or »
ils se les font et nous on doit continuer de trimer…
Qui parle d’accepter quoi que ce soit?
Etre sans cesse à lutter pour le minimum vital est sans doute le meilleur moyen de se situer et d’avoir de l’initiative pour faire évoluer la société.
Le capitalisme est souvent un concept creux capable de faire l’unanimité sans projet véritable qu’on l’adore ou excècre.
Aboutir un jour à un consensus suffisant sur un revenu de base inconditionnel pour tous, c’est aussi accepter que celui qui ne voit pas les chose comme soi puisse malgré tout mieux défendre et développer son projet. et accepter d’arrêter de penser à sa place.
Quand aux points communs évoqués, il faut vraiment regarder de très loin pour se faire abuser;
@ coco
Je trouve votre idée bien sympathique mais …, car il y a un mais, et de taille …Si nous avons tous la possibilité de vivre décemment sans travailler, y aura-t-il assez de masochistes pour prendre les emplois ennuyeux, sales, désagréables , épuisants, nuisibles à la santé, dangereux …bref, la majorité des emplois ?
Pour les emplois agréables, propres , sains, peu fatigants et bien considérés, le problème ne se pose évidemment pas .
« Le plus sûr moyen de « tuer » un Homme, c’est de la payer à ne rien faire. »
La question est, c’est quoi « faire » ?
@ Mianne
Justement
Les rémunérations contre travail ne devrait pas se faire en fonction des diplômes et des compétences….
Tout ce systeme est débile.
Il y a très peu de gagnant et beaucoup de perdant
Et pourquoi certains ont la capacité de faire des études et d’autres non?
-parce qu’ils ont eu deux neurones mieux situés à la naissance
-parce qu’ils sont nés dans une bonne famille
Tout cela justifie t-il autant de disparité ?
1-Les rémunérations contre travail devrait se faire en fonction du taux de popularité d’un travail.
Si personne n’a envie d’être éboueur, alors donnons leur un salaire bcp plus important
En revanche les footballeur devrait être payé un minimum… Il devrait le faire pour le plaisir….
(un peu comme les autres sports non commerciaux)
2-Et les rémunérations contre travail devrait se faire en fonction de son utilité quant à la durabilité de la planête et au bien-être de ses habitants.
Un éboueur me semble plus utile qu’un trader par exemple……
Et je ne suis pas d’accord avec la phrase:
« Le plus sûr moyen de « tuer » un Homme, c’est de la payer à ne rien faire. »
car
1-Déjà avons nous essayer ?
et donc
2-Comment pouvez vous en être sur ?
De plus si dans une société différente on laissait les talents (peu importe lesquels) de chacun s’exprimer finalement je suis persuadé qu’il n’y aurait pas grand monde qui vraiment passerait son temps à ne rien faire…. au sens littéral du terme.
Enfin si on était payé avec un « salaire de vie », bcp plus de gens ne se sentirait pas obligé
de faire des choses qu’il n’aiment pas pour gagner leurs vies et par conséquent pourrait laisser libre cour à leur passion.
Quelqu’un qui fait des tableaux de coquillages (c’est son hobbie, sa passion) même si ça ne sert pas à priori une société tel que celle actuel, peut très bien être utile pour une autre.
Je suis étonné par les tableaux en sable fait pas les moines bouddhistes (les mandalas je crois)
Pourquoi des tibétains ne seraient-ils pas admiratif de tableaux fait en coquillages par exemple?
Vieille question dont la formule paramétrique n’a pas encore été trouvée :
– à chacun part égale , mais qu’est-ce qu’on partage ,
– à chacun selon ses mérites , mais qui juge du mérite et comment ,
– à chacun selon ses besoins , mais qui dresse la liste des besoins .
@Coco
C’est bien, vous en avez trois. Mais, peut mieux « FAIRE »…….
« A-ton déjà essayé ? »
Ce désir est vieux comme l’homme. Certain y parviennent.
Ici, chez moi, entre les retraités, les rentiers, les chômeurs, les pensionnés, et le Garde Républicain de faction à l’Élysée, j’ai l’embarras du choix et le choix de l’embarras pour vivre comme un mort.
@ Pierre
pour ma part, il y a encore un an
j’étais salarié… train de vie d’enfer avec ma femme et les 2 enfants (6 et 4 ans)
On en a eu marre, on a tout quitté…
On vie differement… Sur un bateau (pas de loyer, on peut se permettre de travailler au coup par coup quand on a besoin d’argent… surtout ne pas avoir de CDI)
Je ne peut pas dire si « à long terme » la voie qu’on a choisi sera meilleure (j’en suis bien conscient)
mais actuellement on ne regrette rien
On a le temps de s’occuper de nos enfants, de nous mêmes
(et pas seulement de produire plus pour gagner plus)
Je découvre un « monde parallele »
Pas forcément plus equilibré (ceux qui font ce choix on été si détérioré par le systeme qu’il faut un temps pour se reconstruire), mais un monde ou chacun est plus responsable de ses actes
surtout dans un systeme economique ou on vous « machinise » à outrance.
ce serait un peu long à vous expliquer ce que je vis actuellement…
Je ne suis pas retraité, ni chomeur, pas vraiment SDF
je suis seulement different…
Mes enfants sont « nonsco » (non scolarisé)
Eh oui, l’ecole n’est pas obligatoire en France. Seul l’instruction l’est…
(heureusement qu’on a ce choix)
On rencontre plein de gens dans la même situation (il y a même des institutrice qui sont non-sco pour leurs enfants… On fait plein d’activités ensemble….)
Le seul soucis, c’est que je ne l’ai pas vraiment fait (ce choix) par choix, mais par rejet d’un systeme qui ne correspond plus à l’être humain.
Alors oui….
Je suis pour les fonctionnaires qui sont à la retraite à 50 ans (même 35 ans s’il le faut)
Je suis pour les pensionnés (qu’ils fassent semblant ou non)
Je suis pour abuser d’un systeme qui se nourrit de l’énergie de l’HOMME
Et si ce systeme doit être mis à terre par une force tranquille, latente…
ALORS BANCO….
La retraite à 18 ans…. je suis pour
Si il faut en passer par là pour que tout s’ecroule.
Il y en a qui gagne 950 000 $ par jour sans rien faire de bien concret…. (ne me dites pas qu’un travail peut être remunérer cette valeur)
alors pourquoi pas gagner un salaire de vie » de 30 euros par jour » sans rien faire
Juste pour être heureux……..
@Coco
N’oubliez jamais que la main qui donne est toujours au dessus de la main qui reçois…….
Et que les corsaires ont toujours eu une espérance de vie supérieur aux pirates.
Que le traité de Montégo Bay soit avec vous et votre petite famille !
Bonne nav’ ! 🙂
Liberté, Égalité, Fraternité.
Pas de trop, le moins possible, et si ça pouvait être pas du tout, ça serait pas plus mal : moi, moi, moi, et encore pour ma gueule.
Parce que. Mon petit boulot, mon petit dodo, ma petite toto, mon petit métro, mes petites vacances rétro. Ben quoi, je le veau.
Le CNR c’est pas trop leurs tasses de thé.
Le confort c’est beaucoup plus sûr = Placement 3 étoiles minimum 🙂 🙂 🙂
Vive le peuple, vive la Fraaaance, à nous l’avenir !
Boulot ,dodo,métro , auto , rétro …bobo ….
http://www.youtube.com/watch?v=JQ1AuuWoemE
Un entretien avec Patrick Declerck que j’avais trouvé remarquable. A écouter sans faute.
http://www.franceculture.com/emission-d-autres-regards-sur-l-actualité-l-écrivain-et-philosophe-patrick-declerck-2009-10-16.html
ah, ça ne passe pas, en tout cas pour moi …je crois que les archivages ne sont pas si lointain ?;…
Oui comme toujours il faut des pires que moi ?
Sinon j aurai pas peur
J aurai rien à perdre
Quelle chance j ai
Je dors au chaud car je donne mon faible revenue aux actionnaires d’EDF ou autre
Je paye un loyer très cher dans un logement mal isolé pour que je consomme plus d élec
Je mange de la nourriture de basse qualité des hard discounts
Je suis heureuse car il y a des glaneurs qui font les poubelles pour manger moi pas !
Il y en a qui sont dehors moi pas !
Je suis vielles on vas bientôt me proposer de mourir a l hôpital car je sers a rien les autres meurent sans dignité dans la rue moi pas !
je suis très écœurée de l Humanité qui n en as aucune
@ PhimouK
L’image des exclus sert sans doute à éteindre les revendications de ceux qui n’ont presque rien mais de là à dire qu »elle leur fait plaisir, jqu’elle les rassure sur leur chance d’échapper au pire….
lParaldoxalement, les gens ont toujours les yeux fixés sur ceux qui possèdent le plus de biens matériels, ceux-là mêmes qui les appauvrissent . C’est ce qui explique le succès des magazines et des émissions sur la vie des « people », même quand il s’agit de personnalités sans intérêt .
.
Croyez-vous sincèrement que la nourriture des grandes enseignes soit de meilleure qualité que celle des hard discount ?
Tout le fric qui passe dans la publicité, les beaux emballages, les campagnes de promotion et autres sweepstakes n’est pas accordé aux ingrédients qui composent le produit des grandes enseignes ni aux salaires de ceux qui le fabriquent..
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101125.OBS3625/au-moins-276-sdf-sont-morts-depuis-debut-2010-en-france.html
Pas trop de discours sur cela
C est mieux de penser a mon investissement locatif
Je vais faire un bon bénef en le louant
Ou une plus value en le revendant
Pour louer un appartement a paris avec un smic impossible
Trois fois le loyer en salaire net
Le moindre studio 700€ soit un net de 2100€
Combien gagne cette somme ????
En plus trois garants
Un smic a 1100€ permet une location a 430€ ou peut on trouver un logement a ce prix
Et cette nouvelle loi LOPPSI
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/30/959680-Loppsi-2-la-loi-qui-alarme-le-Droit-au-logement.html
moralité
dans un monde immoral
http://www.numerama.com/magazine/17402-la-loppsi-prevoit-un-controle-de-moralite-pour-les-donnees-publiques.html
Faut faire comme les zaméricains avait dit le sous-vers-rien : A-che-ter !
Coût d’une chambre de bonne, sans rien, ni toilettes, ni douche, sans isolation ,6° sans ascenseur, dans un quartier ordinaire de Paris , il y a quelques mois : plus de 80 000 euro !! …
Vraiment, il y en a qui n’ont pas honte ! et que je spécule, et que je spécule …
A vomir …
Faut ressortir l’abbaye du monte à regret …ah, oui, c’est vrai, c’est pas poli !
Et, les gens qui crèvent à la rue – et, on n’est qu’au début – c’est poli, peut-être !
Les dettes sont une déclaration de guerre contre les peuples.
Les dettes condamnent les peuples au servage
Oui à. un Revenu de Base Inconditionnel pour tous comme droit constitutionnel
« Manifeste pour un système bancaire citoyen »
Je veux y croire, mais….pour ma part, je m’interroger sur la nature de l’argent sensé alimenter ce système toutes complicités confondues impulsé par la loi du plus fort des profits au prix de la dévastation de la planète et de l’humanité.
Comment un système bancaire citoyen peut-il survivre sur un système vital toxique inhumain.
Citoyens empêtrés dans une vie politique et économique incorrecte.
Après le déluge, l’assèchement…pour penser à d’autres sources, peut-être?
Bonne émission, qui synthétisait bien toutes les données du problème.
Bonne intervention de Paul et des représentants du DAL et de la fondation Abbé Pierre.
Il y a vraiment de quoi se révolter quand on constate la disproportion écrasante
entre le discours du pouvoir qui revient à dire « nous faisons du mieux que nous pouvons » et la réalité des faits.
Le ministre n’a eu aucun mot pour définir le contexte général de crise dans lequel se développe
le mal logement et l’exclusion du logement pour des personnes toujours plus nombreuses. Et pour cause, le gouvernement auquel il appartient se sert de cette crise pour détricoter notre modèle social. Apparu rebouche quelques trous à son poste ministériel pendant que le gouvernement Fillon creuse un gouffre qui engloutit toujours plus de monde. Révoltant.
Merci pour ce bien involontaire hommage à « Black » Désir……. 🙁
Votre intervention a bien pointé comment naissait l’exclusion . Toutes les exclusions .
Il est caractéristique que le secrétaire d’Etat n’a pas embrayé sur les choix politiques ( ou plutôt actuellement de classes ) qui étaient ceux implicites ou explicites du gouvernement ( de son vrai chef et de son entourage surtout ) auquel il appartient . Il a plutôt essayé de faire valoir les médicaments inventés chaque jour et depuis près de 30 ans – j’ai eu à en connaître en responsabilité durant 4 ans – ) pour amoindrir les dégâts.
C’est effectivement la spéculation des plus ou moins fortunés qui exclut aussi bien du logement que des chances d’une agriculture de proximité viable .
Le coût d’un logement HLM ( et donc le montant du loyer ) est , hier comme aujourd’hui , mais particulièrement aujourd’hui , grandement impacté par le coût du foncier nécessaire à la construction . C’est en partie ce qui explique , indépendamment des phénomènes de rejet « par affinité de classes » éternellement constaté , le renvoi en zone assez peu naturellement agréable , de pas mal d’ensemble ( mais pas tous soyons honnête , je connais un petit département où il s’est fait des choses très fortes ) .La loi SRU donne des armes ( mais la décentralisation ne favorise pas une véritable autorité de l’Etat en la matière ) par la fixation d’objectfs . Elle n’en donne pas pour lutter contre la spéculation foncière et il n’y a pas d’élus pour se suicider électoralement ( cf votation suisse …) pour user de l’expropriation ( on y est ….) nécessaire .
Expropriation à quel prix ? J’ai connu un temps où je pouvais faire une expro avec une estimation des domaines et un accord du juge d’expropriation qui était sensiblement inférieur au sacro-saint » prix du marché » . Ce n’est plus imaginable et l’exemple récent des sommes consenties pour » indemniser » les braves malheureux qui s’étaient emparés avec la bénédiction de maires « d’affaires » , de sites merveilleux mais déclarés dangereux par ceux dont c’est le métier , pour y bâtir leur logement , est pour moi un scandale aussi clair que le bouclier fiscal .
Cela vaut pour le maintien ou la récupération de terres agricoles , remarque faite que si à partir de 1950 on n’avait pas trouvé autant de paysans pour vendre un bout de terre à un bon prix à un citadin avide de construire ( pour acheter en partie ce tracteur qui devait lui permettre de faire fortune mais qui l’a surtout mis dans les bras des multinationales / ou pour tout bêtement payer ses vieux jours , plutôt que de cotiser au régime général de la sécurité sociale ), on trouverait sans doute plus d’agriculteurs aujourd’hui .
On comprend mieux en tous cas , au travers de ces deux exemples directement en phases avec une politique d’aménagement du territoire , pourquoi un ministère ,dont j’ai été, a été pratiquement rayé de la carte , avec la libéralisation des tâches , la disparition du terrain , et la décentralisation comme complice plus ou moins conscient .
Il serait temps de reparler de l’expropriation et du montant des estimations .
Encore merci à Europe1 d’avoir compris que l’on pouvait être intéressé par autre chose que du foot le soir après 20h…(ailleurs que sur radio France).
Il était temps…
(même si P.L. Basse est un grand fan de foot, il a compris qu’on pouvait ne pas l’être…)
Le peu ou le trop : du visible à l’invisible , le supportable et l’insupportaable…les mots, encore et toujours…
Dans les années 1970( période d’à peu prés plein emploi ), début 80 …il y avait des clochards et clochardes d’un âge moyen à Paris, mais peu … (les étudiant(e)s les connaissaient bien : on taillait facilement une bavette …ils avaient souvent le sens de l’humour …un brin philosophe …des histoires (inventées ou réelles, peu importe ) à raconter, un récit …ils avaient leurs habitués dans le quartier …il y avait une forme de lien .[ Il existait déjà une « soupe populaire », où les dames bourgeoises servaient : l’une d’elle avait eu la surprise de voir un homme lui faire le baise-main, en lui disant « mes hommages, Madame »…le questionnant, il avait une éducation parfaite; c’était un ancien polytechnicien, qui avait tout envoyé valser ../histoire exceptionnelle].
Dico historique Robert
Clochard …vient de « clocher » ( 1170-1175), issu du latin populaire cloppicare :boîter …….marquant une difformité …s’est surtout répandu avec un sens figuré : » être défectueux « ( 1200 ) ….en sont dérivés … »à cloche-pied » et par suffixation péjorative : clochard ( 1895 ) qui s’est mis à désigner un type social important de marginal des grandes villes …
dans la seconde moitié du XX°siècle, clochard a servi à former clochardiser, et clochardisation
(1957), la symbolique du clochard, assez folklorique, étant passée à l’évocation d’un sous-prolétariat . [ période post-guerre trés difficile ]
– début des années 1980, certains se regroupaient le soir (et la nuit) à certaines stations de metro …souvent près des vieux hôpitaux …Je me souviens d’un jour où panne de metro, où les gens étaient un peu largués, et cherchaient à joindre leur domicile : Tous les clochards de se moquer : « regardez les moi, ces C–s, sont comme des rats, suivent les rails …quand ya plus de rails, sont perdus, ah, les branques …etc, etc …c’était trés drôle!
– milieu des années 80, en sortant de nuits de travail, j’ai commencé à voir des jeunes qui fouillaient dans les poubelles, pour manger les restes [ période où les loyers ont commencé à « flamber » à Paris : demande de cautions extravagantes, malgré un travail plein temps, et début du regard méprisant des gens de l’immobilier quand salaire bas, même pour métier plus qu’honorable..mais pour moi, les métiers le sont tous !… ]…quand j’en ai parlé autour de moi, on m’a regardé bizarrement …il y avait pourtant une sérieuse alerte …On pouvait encore ne pas voir.
Trés difficile d’avoir une place en HLM , sans piston…les fils de ministre y avaient droit, par un mystère total !
C’est allé en augmentant …jusqu’à un point trés inquiétant ces 10 dernières années : depuis 1999 exactement …[ le libéralisme sans frein se suit à la trace ]
Chaque jour, dans mon quartier mi-bobo, mi-populaire (mixité sociale encore un peu : ouf ! ),
il y a un nouveau clochard à la rue ( certains jours, on a honte, on préfère regarder ailleurs )…en quelques mois, dégradation trés importante, tant physique que psychique …
Tout ce qui concerne le travail soin-social , dispensaires gratuits …permet aux gens de « moins » mourir, mais aussi, même à son corps défendant, sert de régulateur social …évite la tempête …ou la repousse …. mais, de toute façon, les secteurs sont débordés, les contre- réformes en cours font que les « filiaires » ne fonctionnent plus …les gens sont épuisés …
Les gens des quartiers chics ne viennent jamais dans ces lieux …
Cette dissociété marche sur la tête .
dans les années 1970, les clochards, beaucoup moins nombreux, et un peu anar., n’étaient pas détruits psychiquement ( liens, couples constitués trés aimant ,formidable gouaille ) pour ceux que j’ai connus, mais les corps étaient trés abîmés …on ne sort pas indemne de la rue.
Il y a aussi, je pense, pour beaucoup de gens, le seuil où, trop c’est trop, et pour se protéger de ses insuffisances, de son impuissance, on met sa carapace, et, c’est là que les clochards, en grand nombre, de trop visibles, deviennent invisibles …
Une vieille dame clocharde, qui chantait dans le metro, refusant de mendier, a disparu …une autre a pris la relève …
dans la lignée de la chanson réaliste …et à son hommage :
« Non, rien de rien » / Edith Piaf, qui a commencé petite fille en chanteuse des rues :
Personne ne devrait se trouver à la rue, personne.
Je déteste cette société où certains ne savent pas quoi faire de leur argent tandis que d’autres n’ont même plus les moyens de rêver, je déteste le gaspillage des aliments comme des produits comme des talents, je hais le gaspillage de l’humanité de la bonté dans la cupidité et la stupidité des paraître, je ne supporte pas les biens pensants ceux qui croient en Dieu mais n’ont pas un gramme de charité sur eux. Aujourd’hui trois choses règnent ici bas: l’individualisme, le paraître et la cupidité.
J’ai vu certains de mes clients jeter de la marchandise plutôt que de la donner alors qu’elle ne serait plus vendable le lendemain, ma grand mère qui tenait le même commerce à une époque différente donnait tous les soirs ce qu’elle ne comptait pas remettre en vente le lendemain. Mais ces gens là, voyez vous ils ont peur en donnant de perdre 4 sous parce qu’ils pensent que c’est des achats que les gens ne feront pas le lendemain.
Je souhaite à ces gens là que cela leur arrive de connaître des difficultés de la misère, parce que malheureusement il n’y a que comme ça qu’ils puissent comprendre à quel point leur comportement est abject.
Il faut être touché quand on ne comprend pas cela par soi même, il n’y a qu’une richesse ici bas, c’est celle de donner, certainement pas de prendre toujours plus.
Ma grand mère disait aussi que la prétention est parent des ignorants.
On ne devrait élire que des grands mères .
Bon début de débat ( trop tôt tronqué à mon goût ) ce matin au 7/9 de France inter , sur le sujet , avec , outre le thème » foncier » que j’ai déjà évoqué , une autre idée forte : que la fiscalité et le discours gouvernemental encourage l’accès à la propriété privée du logement est un non-sens . C’est au logement social qu’il faut dérouler le tapis rouge , d’autant que comme il a été dit il est depuis une bonne vingtaine d’année , en construction neuve , de qualité .
Le sujet de la mixité sociale n’a été qu’effleuré . Il est énorme et complexe quand on veut bien ne pas se rassurer par des appréciations hâtives . A l’expérience ceux qui à mon sens en parle le mieux sont les maires de bonne volonté .
A y re- réflèchir , je me demande si c’est la spéculation qui pousse à la ségrégation , ou si ce n’est pas plutôt l’instinct de ségrégation , le moi d’abord qui pousse à la spéculation dont il se fait un moyen .
J’opte plutôt , en repensant à Cro -Magnon , pour la deuxième hypothèse .
Il y aurait donc deux pistes d’action pour changer les choses sinon le monde :
– sur la spéculation : par la loi et la force .
– sur l’instinct de ségrégation : par … je ne sais pas trop de façon certaine .
précision car un phrase peut prêter à deux interprétations opposées :
c’est bien l’instinct de ségrégation qui fait de la spéculation un moyen .