Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Plusieurs choses à dire sur l’aide à l’Irlande. Je commence par quelques principes généraux.
Quand un pays connaît des difficultés de dette ou de déficit publics, les taux dont il doit s’acquitter pour des emprunts de diverses maturités s’élèvent. Il s’agit là d’une règle générale qui s’applique bien entendu à tout emprunteur, État, société ou particulier. Cette hausse a pour cause ce qu’on appelle le « risque de crédit », autrement dit, le risque de non-remboursement. Quel en est le mécanisme ? En raison du risque de non-remboursement, le prêteur inclut dans le taux qu’il réclame une prime de risque : en réclamant un taux d’intérêt plus élevé qu’il ne serait normal s’il n’existait aucun risque de ne pas voir l’argent avancé lui revenir, le prêteur se constitue une cagnotte dont l’objectif est de couvrir, statistiquement, le risque qu’un jour l’un de ses emprunteurs ne pourra pas payer la somme ou ne la remboursera que partiellement. Les produits dérivés appelés Credit-Default Swaps (CDS) sont là pour évaluer le risque de défaut : celui qui court un risque est bien motivé en effet à l’évaluer correctement. Sauf que l’on peut contracter un CDS sans être exposé à un risque (position « nue »), juste pour le plaisir de parier sur le malheur d’un État et gagner de l’argent sur le malheur de sa population (Ouh ! les vilains ; voir l’entretien avec Pascal Canfin, à propos de son initiative contre les CDS « nus », aujourd’hui dans Les Échos).
Ceci étant compris, quatre questions se posent :
Première question : Comment expliquer alors l’indignation de candidats prêteurs à la suggestion de l’Allemagne qu’à partir de 2013, les prêteurs à un État de la zone euro pourront être à mis à contribution en cas de difficultés pour l’emprunteur, sous la forme d’une restructuration, d’une baisse du taux ou d’un rééchelonnement de la dette, puisqu’il s’agit de l’éventualité précisément couverte par l’inclusion d’une prime de risque (parfois considérable) dans le taux d’intérêt ? Ces investisseurs considèrent-ils que la surcote du taux de la dette d’État est un cadeau qui leur est simplement accordé ? La réponse est oui : ils n’ont jamais alimenté de cagnotte avec cette surcote, ils ont pris la mauvaise habitude de la considérer comme une aubaine pure et simple.
Deuxième question : Pourquoi l’Irlande ou la Grèce doivent-elles accorder des taux élevés (Euribor 3 mois + 3,5 %) aux pays européens qui leur viennent en aide puisque le mécanisme mis en place a pour but d’empêcher qu’elles fassent défaut, ce qui signifie que le risque de crédit est réduit à zéro, et qu’il n’y a donc aucune justification à l’inclusion d’une prime de risque dans le taux réclamé ? Ces nations prêteuses considèrent-elles que la surcote du taux est un cadeau qui leur est simplement accordé ? Même réponse que plus haut : il n’y a pas de petit profit (surtout s’il est gros, comme dans ce cas-ci !).
Troisième question : Pourquoi appeler « compromis » le fait qu’après avoir dit qu’à partir de 2013, les prêteurs de la zone euro seront éventuellement exposés à une restructuration de la dette des États, on ajoute que les situations seront examinées « au cas par cas » ? C’est difficile à dire puisqu’il ne s’agit pas d’un compromis mais de l’ajout d’une clause qui émascule complètement le principe général, le « cas par cas » rendant la règle totalement inapplicable puisque fondée sur l’arbitraire. L’incertitude du prêteur sera totale sur ce qui l’attend ! A-t-on entendu parler au niveau le plus élevé où ces décisions se prennent, de la surcote d’incertitude qu’exigent les marchés ?
Quatrième et dernière question : Les « stress-tests », les fameux tests de résistance des banques européennes ayant été faits en excluant l’hypothèse d’une restructuration de la dette d’un quelconque pays de la zone euro, doivent-ils être refaits maintenant que la restructuration est envisagée ? La réponse est oui.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
33 réponses à “BFM RADIO, LUNDI 29 NOVEMBRE A 11h39 – COMMENT GERER LES CRISES, A L’AVENIR”
Un sujet très important!!!
Quelle est/sont la/les méchanisme(s) de la/des crisis!?
Comment transformer cette méchanisme/structure?
Comment se sentir concerné pour participer au société/économie!?
Comment équilibré les pouvoirs politique, économie, justice (ensemble démocratie) ans une sens l’homme se resens concerné!
Bon courage Paul!
AVERTISSEMENT
« Le conseiller juridique du département d’Etat. M. Koh affirme que la diffusion des documents de Wikileaks auront de « graves conséquences » et mettront en danger la vie « d’innombrables personnes innocentes », des journalistes aux militants des droits de l’homme, des blogueurs aux soldats. »
Merci Julien de nous avoir protégé……..
Intelligence « économique », après la récente interdiction du boycott, voilà un nouveau délit pour bientôt, dans la panoplie de la « gestion de crise. !
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/11/28/washington-rejette-toute-negociation-avec-wikileaks-et-l-accuse-de-violer-la-loi_3236_58_43935892.html
Sur le site http://circulaires.gouv.fr/index.php, il y une fonction de recherche des circulaires par date. Aucune circulaire publiée à la date du 12 février 2010 sur ce site.
Selon le site du journal Libération, la circulaire ant-boycott a été publiée à cette date. L’URL est http://www.liberation.fr/politiques/01012303092-il-est-desormais-interdit-de-boycotter
Jusqu’à preuve du contraire, je pense que cette information est fausse. J’en suis content. Le cas contraire me ferait mal.
Vouloir faire preuve d’intelligence est interdit.
Venez vous vraiment de le découvrir ?
Faire preuve d’intelligence a plusieurs sens :
1. Le désir de comprendre.
2. La critique radicale (qui va à la racine)
3. L’intelligence avec l’ennemi, ennemi qui dans ce cas là n’est pas Ben Laden, mais ce « parti à la fois inexistant et si dangereux » qui oeuvre dans l’obscurité (ou la lumière quand il paraît sur l’Internet) contre le monde existant et qui serait le descendant de la Première Internationale avec ses exigences aussi insupportables que sont la Vérité, la Morale et la Justice.
Attention!
Celui ou celle qui répondra à ce commentaire prend des risques insensés.
@Didier F
Il y a déjà plusieurs condamnations qui dorénavant font jurisprudences. 🙁
Et MAM en a remis une couche il y a peu. Consommer va devenir obligatoire !!!!!
FIRE la Force d’intervention rapide européenne – Michel Barnier propose une force européenne de protection civile. L’Union européenne (UE) doit se doter progressivement d’ici à 2010 d’une force européenne de protection civile capable de réagir très rapidement aux catastrophes, propose Michel Barnier.
La gestion européenne des crises est un sujet sur lequel l’Union européenne (UE) doit progresser. Selon Michel Barnier les expériences récentes, celles du tsunami, de l’ouragan Katrina , du tremblement de terre au Pakistan, ou des attentats terroristes ont souligné le besoin pour l’Union européenne de se doter d’une véritable capacité de réponse aux crises, qui permette de mobiliser l’ensemble des moyens disponibles, humanitaires, civils mais également militaires.
Une catastrophe économique n’est pas évoquée…… Ouf !
http://www.actualites-news-environnement.com/20060509-force-intervention-rapide-barnier.php
Pour reprendre mon commentaire précédent, les partisans de la critique radicale sont assimilés aux terroristes (cela ne date pas d’hier) mais aussi aux responsables des catastrophes dites naturelles mais qui sont plus probablement des productions des activités humaines techniquement aliénées (les ouragans et les diverses pollutions)
publication de la rubrique sur dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/xfu8bl_29-11-2010-paul-jorion-bfm-business-integrale-bourse_news
Merci Nicolas, c’est en ligne.
Point 1.
La prime de risque couvre une quote-part du risque de perte finale, mais dans des conditions normales de fonctionnement du système financier. Dés lors qu’il y a risque systémique, le risque de perte en capital devient beaucoup plus important (surtout aux échelles que l’on constate aujourd’hui) et impossible à couvrir par cette prime de risque. La cagnotte est en partie constituée par le fait qu’une partie des intérêts du crédit vont se retrouver in fine dans les fonds propres (mais là aussi, des fonds propres dont le niveau sera toujours insuffisant en cas de crise systémique). En France, cette affectation en FP se fait d’ailleurs en fonction de pondérations qui vont crescendo avec le risque.
Point 2
Euribor 3M +3,5 est un taux très correct si on considère que l’emprunteur (Etat irlandais) est insolvable. On peut se poser des questions sur le remboursement de ces prêts : ils donnent de la liquidité au budget irlandais mais ne garantissent en rien de futures rentrées budgétaires. Le risque de défaut n’est que reporté, pas traité.
Paradoxe évident dans votre « démonstration ». Si risque systémique anticipé, alors, par définition, risque global, mondial, anticipé. Alors les Etats, et surtout les Nations, réellement les plus insolvables car les plus endettés, et pas nécessairement donc ceux ou celles qui avaient les plus forts potentiels de croissance, càd l’Irlande ou la Grêce, doivent aussi subir une hausse massive de la prime de risque. Soit : GB, Belgique, Italie, Allemagne, Hollande, France, US, Japon, etc.
Bien sûr ce n’est pas le cas observé, bien au contraire. Étonnant non ?
Vous perdez votre temps et votre énergie à chercher par là une quelconque rationalité aux errances financières. Vous ne faites que reproduire le discours officiel, point.
A un rendement moyen de la dette pareil, l’État français (au hasard…) devrait trouver 100 mrds d’euros de ressources pour le service de sa dette, au lieu de 45mds cette année, soit 5% du PIB et près de 30% des dépenses réelles de l’État en 2009 (346 Mds). C’est donc surtout le meilleur moyen d‘insolvabiliser l’Etat irlandais, alors que 3% sur du 10 ans n’aurait posé aucun problème de remboursement. Aucun. Pour la dette publique s’entend. Pour ce qui est des 2 000mds $ de la dette extérieure nette, essentiellement privée, c’est une autre histoire…
vous vous battez contre des moulins a vent.
Vos questions c est savoir si la crise iralndaise est une crise de liquidite ou solvabilite?
@ vigneron.
Qui vous dit que Grande-Bretagne, Belgique, Italie etc… ne vont pas subir un jour ou l’autre des hausses de leurs taux obligataires ? Les événements de ces derniers mois ont montré que le système était devenu très très instable (on découvre en quelques semaines que l’Irlande est devenue insolvable, en quelques jours les taux obligataires sur les emprunts espagnols ou portugais se tendent à toute vitesse, de nouvelles bulles se gonflent encore plus rapidement que les précédentes, les « décideurs » ne décident plus de rien et ne cessent de se contredire…).
Et comme les taux de la dette publique de ces pays n’ont jamais été aussi bas, au même titre que ceux de la France de l’Allemagne ou des US, c’est bien la preuve que la rémunération exigée par les marchés sur les dettes des PIGS n’a rien à voir avec une prétendue prime de risque calculée sur une prévision de crise systémique, puisque, sinon, les premiers monteraient aussi. CQFD.
Je ne m’attache pas à nier le risque systémique, puisque c’est le seul qui soit bel et bien réel du fait des agissements des marchés, mais à montrer l’inanité de votre argumentation fondée sur le postulat de la rationalité des marchés qui s’exprimerait par la fixation spéculative des taux, fondée elle même sur l’estimation ex-ante des risques d’effets destructeurs d’une crise systémique.
Fumisterie. Sans plus de fumée d’ailleurs sur ce blog, sauf votre enfumage en rétro-pédalage.
Les marchés ramassent tout ce qu’ils peuvent, et jouent contre toute raison et contre tout intérêt autre que le gain immédiat du spéculateur prédateur, c’est tout. Et même les détenteurs des titres de dettes, nos vénérables zinzins, ont intérêt à laisser faire -voire à en croquer un chouïa par hedge funds ou autres interposés – puisqu’à la sortie on met la pression sur les gouvernants, les populations et les gouvernants avec la BCE, le FMI et L’UE qui jouent les pompiers au dernier moment et valident derechef l’aléa moral non pas pour l’Etat emprunteur qui voit son taux grimper, mais pour le créancier aux arrières bien assurées par les institutions politiques et monétaires (pour l’instant…).
Les hausses de taux sur les dettes des pigs sont le fait essentiellement des shorters sur les marchés à terme, qui mènent la danse sans problème et sans risque sur ces petits pays, point. Le meilleur moyen de se faire un max de fraiche en ce moment c’est de shorter à tout va. Vous gênez pas, essayez. C’est bien plus rafraichissant que de jouer à la hausse en ce moment…
CQFD pas vraiment. La « rationalité financière » que vous évoquez vaguement n’est pas propre à ce cas d’espèce. En situation de risque de non paiement, n’importe quel commerçant diminue le délai de réglement de son client, prend des garanties ou fait payer plus cher. Que le spéculateur tire profit de la faiblesse de l’Irlande ne signifie pas qu’elle ne soit pas insolvable, et qu’elle ne présente donc pas un risque particulier pour un prêteur. Le fait est que l’Irlande présente un risque de non remboursement ce jour plus élevé que la France ou l’Allemagne. Si la France ou le Royaume-Uni connaissent un jour la situation irlandaise l’attitude des prêteurs sera probablement la même. Le caractère systémique de la crise rajoute une autre incertitude: celle de la restructuration de la dette, l’abandon d’une partie de celle-ci.
quoi qu’on fasse le système capitaliste est mort.
les rustines ne durent qu’un temps de plus en plus court.
ce n’est plus qu’un zombie que l’on maintient debout par des perches.
on est dans ce système mort et on ne voit pas autre chose
on n’imagine pas autre chose on est bloqué
notre intelligence ne va pas plus loin, il n’y a pas un début d’ébauche d’autre chose.
il n’y a rien. Que du vide dans les cervelles
c’est foutu, mais bon on continue comme ça
entretenir l’illusion c’est tout ce que l’on sait faire
on préfère dire que tout va bien que la crise est finie. Du blabla. Un aveuglement.
des rustines par-ci par-là sur la jambe du zombie
on voit le mur, il se rapproche a grande vitesse
mais tant qu’on n’a pas percuter le mur on n’est pas mort.
pourquoi les banques irlandaises ont reussi à passer les stress tests ?
selon le communique officiel du cebs la commission europeenne de controle bancaire qui est sensee calculee le risque systemique/ liquidite / compliance
Les controleurs ont confondu la dette souveraine marked to market et la dette bancaire …qui n est pas marked to market par definition.
Conclusion : quand les marchés ont un peu décalé, la dette bancaire qui n avait pas été marquée depuis a plongé.
Est ce une explication credible ?
De quoi parlé t on ? On parlé pas ici d une erreur de modelisation de la distribution des defauts du credit, on parle d une erreur de lecture du bilan comptable d une banque.
Niveau peemiere annee de compta.
Bizarre pour des risk managers qui sont plutot en profil x mines non ?
peut etre dois je etre un peu plus clair ….
La dette souveraine est la dette des etats qui passent par les marchés financiers.
Par opposition à la dette bancaire qui par définition ne passe par les marchés.
Le vocabulaire anglais emploie une diff…érence entre ces deux variables.
La dette qui passe par les marchés s appelle debt alors que la dette par la banque s’appelle loan.
Pour la debt elle est coté sur le marché tous les jours on dit qu elle est marked to market. Ce qui represente le prix de cette dette.
Pour un loan qui correspondrait au pret immobilier que nous avons chacun avec une banque, ce pret constitue une creance pour une banque qu elle inscrit à son actif.
Ce pret n a par définition pas de variabilite de prix puisqu il n a pas de marché.
Pour marquer le prix de cette dette la banque utilise des modeles mathematiques probabilistes sur la distribution statistique des défauts bancaires. On dit que ces loans sont marked to model.
Ce que je dis c est que ces controleurs ont considéré en regardant le bilan des banques irlandaies que toute la dette etait marked to market. Autrement dit , il ne s agissait que de debt.
C est une erreur qui est honteuse car forcement elle induit des erreurs dans la mesure du risque.
Si on considère que toute la dette est marked to market bien evidement le prix n est pas le meme que si la dette est separee en deux avec un debt marked to market et une dette marked to model.
Ce que je dis et je le repetem c est qu au regard de 1 / complexite du calcul
2 / experience des controleurs
3/ profil des controleurs
C est une explication qui n est pas credible.
Dans le vocabulaire criminel, en tant qu enqueteur, c est comme si tu t acharnais à dire qu un victime de coup de revolver a êtê victime de coup de couteau.
On en est à ce niveau d explication.
Ce que je vais dire ce n est pas politique, mais tout le monde sait dans la finance que le systeme est malade et que c est devenu une jungle.
A qui profite le crime ?
Vraismeblablement à des interets privés type hedge fund qui ont parié sur une hausse des taux irlandais ou une baisse de l euro.
Le probleme que ca me pose c est l immixtion des interets privés dans des interets nationaux voire antinationaux.
Est ce normal au plan ethique que le niveau de retraite de rené dans le limousin, de pedro dans l algarve ou les allocs chomage de brian à dublin dépendent de la profitabilité d un hedge fund et donc d un interet privé?
Ma réponse , c est de dire qu en plus d etre limite sur le plan moral ca pose des problemes constitutionnels.
La souverainete appartenant au peuple et à lui seul. On constate que la les interets sont privês et étrangers.
Juridiquement, il y a des failles.
Non ?
D’accord avec vous Sylvain, votre juridiquement il y a des failles oh oui. C’en est même à désespérer.
EU qui se retranche derrière la constition, votre démonstration.
Il ne faut quand même pas oublié, la souveraineté c’est quoi ( le c’koi de not’ président), je vous donne ma définition. Ce que le peuple donne d’une main, il peut le reprendre de l’autre, si bon lui semble. De préférence calmement est démocratiquement.
oui, le monde de l’envers ( mafia) …contrôleurs de gestion , experts-comptables utilisés pour un trés vilain travail ….
science sans conscience …etc etc …..
Fin de l’euro :
de facto nos États sont en situation de « banqueroute »…on dit désormais « défaut »…les Allemands retrouvent leur mark surpuissant qui fait fondre illico leurs excédents commerciaux…la City qui a formidablement profité du « continent » n’a plus de raison d’être…Londres devient une ville de clochards…les Grecs retrouvent leur fierté…
de crésus sur le forum sicav de boursorama
Ce n’est pas dans un palais de peur que l’Espoir entrera.
Eschyle (Agamemnon)
Theodorakis Farantouri: Canto General
http://www.youtube.com/user/rubenwisner#p/a/f/2/Vb2rx8eO0jc
[…] Billet publié initialement sur le blog de Paul Jorion sous le titre BFM RADIO, LUNDI 29 NOVEMBRE A 11h39 – COMMENT GERER LES CRISES, A L’AVENIR. […]
Lisez qqun d’intelligent !!!
http://www.dedefensa.org/article-la_profondeur_de_la_crise_selon_jp_dupuy_29_11_2010.html
Intéressant comme approche !
Merci..
« Comme le sacré avant elle, l’économie est en train de perdre aujourd’hui sa capacité de produire elle-même des règles qui la limitent, disons de l’autotranscendance. Tel est le sens profond de la crise ». « En occupant toute la place, l’économie s’est condamnée elle-même ».
Il y a encore un second stade après la conceptualisation: l’objectivation de cette dernière. Et même un troisième, la déification de cet objet, qui finit par occuper tout le champ mental disponible. Quand l’objet disparaît c’est effectivement la panique.
Pour Kit Juckes, analyste à la Société générale à Londres, chaque pays de la zone euro a actuellement le choix entre « faire défaut, pratiquer une dévaluation interne (forcer les salaires et les prix à la baisse) ou divorcer de l’euro ». « Le plan de sauvetage finalisé ce week-end permet de retarder ce choix mais ne fournit pas les réponses qu’attendent les marchés », déplore-t-il.
lemonde.fr
La dérive vers les rapides
http://www.project-syndicate.org//commentary/patten35/French
@ando deouis quand les politiques ont ils un pouvoir sur les marchés financiers ?
Le seul pouvoir qu ils avaient c etait celui d interenir sur ces memes marches par des politiques monetaires?Vous savez comme moi, omme nous tous que l europe interdit ces mecanismes.
Enfin du moinq juqsqu a present, puisque la bce achete de plus en bkus de bonds dans son bilan vaia de la monetisatrion se mettant ainsi au diapason de la fed.
C est une tres bonne chose
Pourtant, ce sont les politiques qui ont promu et développé ce système. D’abord aux Etats-Unis, ensuite en Europe. Ce sont eux qui ont mis le spéculateur au centre de la création de richesse, en décloisonnant les marchés, en diminuant ou abolissant les réglementations, les gardes-fous, les règles prudentielles, en affaiblissant les organes de contrôle, en réformant les règles comptables pour coller aux nouveaux principes de l’économie de casino.. Ce sont eux qui ont fait des « marchés » cette chose à laquelle il faut sans cesse complaire. Et ces hommes politiques sont venus de gouvernements issus de majorités démocratiquement élues.
ok sur toute la lgne les politiques ont construit un monstre devenu incontrolable : les marches.
C est cela toute l ironie de l histoire
personnelement la devaluation ne fonctionenera pas.
pour la simple et bonne raison que tous les pays risquent de se lancer dans la meme bataille.
au final, ca risqu epurement et simplement de diminuer les recettes de l etat et da cenntuer le probleme c est exactement contre productif je n ai absolument pas compris pourquoi l irlande veut baisser le smic???????
Je serais partisan d une solution diametralement opposee on se sortira de cette crise dela dette par l inflation le hanghe aggrege au niveau europeen jouant lme role de variable.
GERER LES CRISES, A L’AVENIR
C’est à cela qu’il est nécessaire de mettre un terme :gérer les crises c’est gérer les hommes, comme un bétail humain. Qui gère qui ? Pour quel bonheur ? Dans quel autre but que celui-ci : les gestionnaires veulent gérer.
Nous ne voulons pas être gérables.
Laissez la gestion aux choses;, voilà ce qui se propose dans l’abolition des classes. Celles des gérées/celle des gérant(e)s.